Vous avez tous deux, avec quelques minutes d'écart, remonté la plage sur plusieurs centaines de mètres pour vous rendre aux vestiaires, aller au fond de la pièce et entrer dans le local où se trouve le rendez-vous. C'est une pièce vide, rectangulaire, d'une quinzaine de mètres carré, neutre au possible, avec pour seul mobilier quelques étagères et une table. Lorsque vous êtes tous les deux là, un clic résonne : la porte est fermée à clé, le verrou est électronique et ne s'ouvre qu'à distance. Vous recevez chacun ce message, juste avant que le signal de vos portables ne soit brouillé, vous empêchant désormais de communiquer avec l'extérieur.

Nightmare

Je vois que vous êtes joueurs. Si vous espériez me rencontrer en face à face, c'est raté ! Mais vous êtes maintenant enfermés tous les deux dans cette pièce, que je suis la seule à pouvoir ouvrir. Pour sortir de là vous devrez au choix : soit vous battre jusqu'à ce que l'un de vous soit entièrement K.O. Ou vous envoyer en l'air. Ou les deux si l'envie vous prend  Si vous refusez vous passerez non seulement de nombreuses heures voire journées enfermés là, mais en plus de cela, ce qui arrivera ensuite vous fera regretter de ne pas avoir accepté. Faites le bon choix et voyez cette expérience comme... un moyen de vous détendre et de laisser libre cours à vos pulsions trop longtemps étouffées. Amusez-vous bien, des bisous.
PS : Je vous observe

Indications rp :
- Les conséquences s'appliquent dans le cas où le défi n'est pas réalisé conformément aux règles. Donc un sujet qui meurt d'inactivité sera puni par Nightmare
- A vous deux de vous mettre d'accord... ou d'y aller en freestyle.
- Pour toutes questions, vous pouvez mp Cupidon.

Je ne savais pas pourquoi je suivais les menaces d’un parfait inconnu, mais je sentais au fond de moi que si je ne le faisais pas des choses que j’allais sans doutes regretter allaient se passer. A minuit pétante, je me rendis dans le local numéro 3 comme me l’avait ordonné cet inconnu. J’avais quitté mon poste, pensant n’être absente que quelques minutes, mais j’étais loin de me douter ce qui m’attendait là-bas. Je rentrais dans le petit local sombre et exigu dans lequel se trouvait seulement une table et quelques étagères. J’attendis quelques minutes, une légère boule au ventre. Le silence de la pièce était légèrement angoissant. Je ne savais pas ce que je devais attendre ou qui attendre mais je patientai. Je tournai en rond dans la pièce, sautillant d’angoisse puis la porte s’ouvrit sur une jeune femme qui m’était inconnue. Je souris faiblement. « Salut. » La porte se referma et un bruit de serrure se fit entendre. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je m’approchai de la porte avec un mauvais pressentiment. Ma main tourna la poignée qui resta verrouillée. « Non … » lâchai-je dans un souffle. « Nous sommes enfermées je crois bien. » Je força à nouveau mais ce fut un échec. Mon portable sonna en même temps que celui de la jeune femme présente à mes côtés. Je sentis mon visage se décomposer à mesure que je lisais le message que je venais de recevoir. Je sentis mes jambes faiblirent alors je m’assis sur la table dans mon dos. Mais qu’est-ce que c’était comme histoire ? Quelle mauvaise blague on nous faisait là. Je levais les yeux vers la jeune femme et la regarda un peu en détresse. Je ne voulais pas croire ce que je lisais. « C’est une blague. » affirmai-je dans un premier temps. « C’est une blague ? » demandai-je dans un second temps. Cette personne nous séquestrait dans cette pièce tant que l’une de nous ne serait pas K.O après s’être faite frappée par l’autre ou bien après que l’on est fait l’amour ensemble. Mais quelle horrible personne pouvait bien faite ce genre de chantage ? Je sentais mon cœur batte à tout rompre dans ma poitrine, tellement fort que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. Je commençai légèrement à manquer d’air dans la pièce. Je secouai mon t-shirt du bout des doigts et essaya de reprendre ma respiration en faisant quelques pas dans la pièce. « Je ne veux pas te casser la figure et j’ai pas non plus envie de me faire casser la figure … A côté de ça, le sexe … » Je secouai la tête négativement alors que ma phrase restait en suspends. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Je ne connaissais pas cette femme et elle ne me connaissait pas. Mais voilà que par un mauvais coup du sort nous étions liés pour quelque chose d’atroce à laquelle on ne pouvait échapper.

Je dois avouer que les petits jeux sadiques de cet illustre inconnu m'avait royalement manqué. A Paris, il n'y avait pas de nightmare qui nous faisait chanter. Nos secrets restaient nos secrets. Depuis mon adolescence, j'en avais accumulé tellement que je ne voulais pas qu'ils se sachent, c'est pour ça que je suivais les instructions de cette personne à la lettre. Elles savaient trop de choses sur ma vie.

Minuit, mon téléphone sonne, je regarde c'est Nightmare. J'abandonne Bryan lui disant que je devais aller voir quelqu'un et qu'on avait cas s'envoyer un SMS plus tard pour se rejoindre. Le SMS disait que je devais me rendre au local numéro trois. Je me dirigeais vers le lieu espérant enfin rencontrer mon maître chanteur. Mais quand j'ouvris la porte, il y avait juste une nana qui avait pas l'air rassurée qui me salua. Je ne lui répondis pas, je lui fis juste un sourire poli. Soudain, on entendit le verrou de la porte, la jeune femme se précipita sur la porte afin d'essayer de l'ouvrir. Elle me stipula que nous étions enfermées, je m'efforçais de garder mon calme devant cet élan de panique. Je suis sûre que non. Elle força à nouveau mais la porte était bel et bien bloquée. Après cet échec cuisant, nos portables se mirent à sonner. Je lu le SMS et j'étais partagée. Dans les deux cas, la fille que j'étais avant n'aurait pas réfléchis, elle aurait fait les deux sans se poser de question. Mais là, j'essayais de changer, de pâlir à mes anciennes habitudes. Mais j'étais partagée parce que j'avais envie de rire aussi ! J'aurais dû me douter que venant de Nightmare ça allait être une épreuve bien sadique pour elle. La jeune femme paniquait de plus en plus. Elle commença à parler mais son visage était aussi blanc qu'un cachet d'aspirine : Je ne veux pas te casser la figure et j’ai pas non plus envie de me faire casser la figure … A côté de ça, le sexe … Elle secoua la tête pour me montrer que pour elle ce n'était absolument pas possible. Sa panique commençait à me taper sur le système Ecoute, j'ai as envie de passer la nuit dans cette pièce, des gens m'attendent ! Donc maintenant tu te calme sinon, je vais vraiment t'en coller une Dis-je tout en commençant à enlever mes fringues. C'était ce qui me semblait le moins pire coucher avec elle. Après tout, il fut une époque où je couchais souvent avec Nessa. En tout cas, quoi que tu choisissent, je serais capable de tout. Après tout, je n'allais pas décider de faire quelque chose qu'elle refuserait, c'était peut-être plus rassurant pour elle d'avoir le choix. En tout cas, une chose est certaine, j'étais paniquée à l'idée de retomber dans la spirale infernale d'il y a six mois, j'avais fait tant d'effort depuis mon retour...

J’étais paniquée totalement. Je ne savais plus quoi faire. Je me sentais en manque d’air et je ne voyais aucune solution viable pour sortir d’ici, du moins aucune solution qui ne pourrait me convenir. Je ne voulais pas faire de mal à la jeune femme qui était en face de moi, je ne voulais pas lui faire de mal et je n’avais pas non plus vraiment envie de me faire frapper dessus. Il y avait sans doute une autre solution, mais quelque chose me disait qu’il n’en existait aucune. « Ecoute, j'ai as envie de passer la nuit dans cette pièce, des gens m'attendent ! Donc maintenant tu te calme sinon, je vais vraiment t'en coller une. » La jeune femme commença par se dévêtir de son haut de costume. Je la regardai tétanisée pendant un instant. Sa décision avait l’air d’être prise pour elle. « Attends … Tu veux qu’on … toutes les deux … Je sais pas si … » Balbutia-je. Elle s’arrêta me regarda et me répondit simplement « En tout cas, quoi que tu choisisses, je serais capable de tout. » Je commençai à avoir un peu chaud enfermée dans cette toute petite pièce avec un choix des plus difficile à faire. La jeune femme avait l’air plus ouverte sur le choix du sexe, mais pour moi c’était plus compliqué. « Tu veux qu’on … » Je me raclai la gorge un instant. « … couche ensemble pour sortir de là ? » Je la regardai les bras croisés sur ma poitrine. Je pouvais sentir me cœur battre à tout rompre. J’acquiesça d’un signe de tête pas très confiante. Je ne savais même pas comment deux femmes pouvaient bien coucher ensemble … J’avais vu quelques films montrant des histoires d’amour entre femmes, mais jamais les scènes de sexe n’étaient vraiment représentées. Je retirai mon t-shirt et croisa mes bras devant mon soutien-gorge. Je n’étais pas très à l’aise de devoir me déshabiller comme ca devant elle, même si c’était une femme. « Il doit y avoir une autre solution non ? Cette personne peut pas réellement nous séquestrer ici des jours si ? » Je regardai la jeune femme espérant entendre des mots rassurants mais ce ne fut pas tellement le cas. J’enlevai ensuite mon short pour me retrouver en sous-vêtements. Je frissonnai non pas parce que j’avais froid mais parce que j’avais peur … Peur de ce qu’il allait se passer. Je n’avais aucune expérience dans ce domaine, avec une fille. « Je … Je sais pas comment on fait pour … euh … coucher avec une fille … » avouai-je en baissant la tête.

J'avais commencé à me déshabiller lui laissant tout de même le choix. Elle était, comment dire, tout ce que je détestais. Paniquée à la moindre petite chose... Certes j'avais aussi peu envie de coucher avec elle qu'elle avec moi ou encore de la frapper mais dans la vie, il fallait faire des choix et Nightmare nous obligeait à en faire un. Elle me demanda en hésitant si je voulais qu'on couche ensemble, elle semblait tellement mal à l'aise. Ce n'est pas que j'en ai envie, mais comme je te l'ai déjà dit, j'ai pas toute la nuit et cette solution est plus pacifiste. Mais je peux aussi te cogner dessus, si tu préfères. Une fois cette phrase sortie, je me dis que l'ancienne Violette était là, que je n'étais plus la fille que je m'étais efforcée de devenir. J'étais redevenue l'espace de cet instant capable de tout pour garder mes secrets. En réalité, je n'avais jamais cessé d'être cette garce hautaine et sans coeur, j'avais juste décidé d'arrêter la drogue et les coucheries. Elle se déshabilla toujours en étant mal à l'aise, se cachant de ses mains Tu sais, je me vois en sous-vêtement tous les jours. T'as pas besoin de te cacher. Et puis, non, il n'y a pas d'autres solutions. Donc décide toi ! Je te frappe ou on baise. Elle m'avoua ensuite qu'elle ne savait pas comment on faisait avec une femme, je dois avouer que j'étais rouillée également. C'est comme avec un homme sauf qu'il y a pas de pénis dans l'affaire. Dis-je en m'approchant d'elle. Tu es sûre, tu veux tester ça. Tu peux encore dire non, on aura cas se battre. A cet instant mes lèvres s'approchait des siennes. Je n'avais pas envie de la rassurée et j'avais envie que ça aille vite.

La jeune femme avait un visage si doux mais les mots qu’elle me lançait était tout le contraire. Elle avait envie de se débarrasser de cette histoire au plus vite pour regagner la fête et ne prenait pas en compte ce que je pouvais ressentir en ce moment même. C’était une fille égoïste malgré l’apparence quelque pouvait laisser voir. La violence de ses mots me déstabilisa quelque peu. Je n’arrivais plus bien à réfléchir. Lorsque je lui dis que je ne savais pas comment on faisait l’amour avec une femme, elle m’expliqua que c’était la même chose qu’avec un homme mais sans pénis. « La même chose … sans pénis … ok. » Elle s’approcha de moi, tellement près que son souffle me caressa le visage. Je déglutis difficilement un peu hypnotisé par cette proximité qui venait de se créer entre nous. « Tu es sûre, tu veux tester ça. Tu peux encore dire non, on aura cas se battre. » Je secouai la tête négativement sans laisser les mots se joindre à mon mouvement. Je ne voulais pas me retrouver inconsciente dans un local où personne ne savait que j’étais. J’étais presque sûre que cette fille serait capable de me laisser en plan comme un vulgaire cadavre et de retourner faire la fête sans une once de culpabilité. Elle approcha sa tête encore plus de mon visage et je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. Incapable de faire quoi se soit, je restai complètement stoïque. Je ne savais pas ce que je devais faire de mes mains, je ne savais pas ce que je devais faire de mes lèvres. C’est comme si c’était un homme … Il fallait que j’enlève de ma tête que c’était une femme. Mes bras tombèrent le long de mon corps et je rendis le baiser maladroitement à la jeune femme. Mon cœur s’apaisa quelques instants avant que mon cerveau ne se remette en ébullition et me ramène à la réalité. Je reculai mon visage et regarda la jeune femme. « Je suis pas très … douée. »

Je lui avais donné l'occasion de se rétracter. J'étais certaine qu'elle allait le faire et que je pourrais me dire que ce n'était pas de ma faute mais de la sienne. Je ne voulais pas me montrer vulnérable mais me mettre à poil devant elle c'était rien. C'est quand nos lèvres se touchèrent que électrochoc eut lieu. Tout me rappelait mes erreurs passée avec Nessa, mes bêtises et si elle ne c'était pas arrêté pour s'excuser d'être si peu douée, j'aurais probablement continuer. Ce n'est pas ça... Dis-je avec un peu plus de compassion. En fait, moi c'est Violette. J'adorais faire l'amour, ça n'avait pas changé mais je ne pouvais clairement pas faire ça avec elle. Ecoute,... Frappe moi, je ne te toucherais pas mais je ne peux clairement pas aller plus loin. Je n'avais pas envie de rentrer dans les détails avec une inconnue. Je n'avais pas envie non plus qu'on apprenne que je m'étais laissé faire afin d'éviter de coucher avec elle. Elle semblait si innocente et tellement vulnérable, plus que moi encore... Et peu importe le choix qu'elle ferait, baiser ou frapper, elle s'en voudra probablement toute sa vie autant qu'elle ait mon consentement pour soulager sa conscience.

Cette situation était totalement incongrue mais en même temps tellement réelle. On nous faisait du chantage et pour ne pas voir notre vie voler en éclat il nous fallait s’abaisser à répondre à la demande de notre tortionnaire. Oui pour moi cette Nightmare n’était rien de plus qu’une tortionnaire. Quel plaisir pouvait-on tirer de la souffrance des gens ? Car je souffrais de devoir aller à l’encontre de mes valeurs en cet instant même où mes lèvres touchèrent celle de la jeune femme coincée avec moi. Lorsque nos lèvres se décollèrent l’une de l’autre je m’excusai pour ma maladresse. Elle me dit que ce n’était pas ça puis me donna son nom. « Kathelyn. » Répondis-je simplement. Les présentations étaient faites et je trouvais que cela rendait les choses plus compliquées, plus personnelles maintenant. Finalement j’étais peut-être mieux à ne pas savoir à qui j’avais à faire. Violette me dit de la frapper car elle sentait que je ne voulais pas aller plus loin avec elle. J’en fus presque soulagée d’entendre ces mots sortirent de sa bouche mais je fus aussi horrifié par ce qu’elle me proposer de faire. « Non ! Je ne veux pas te taper dessus, je préfère mille fois que tu me bats jusqu’à ce que je tombe dans les pommes, plutôt que de lever la main sur moi. Il est hors de question que je frappe une innocente. » Je la regardai un instant avant de détourner les yeux sentant les larmes me monter. Je sentais une légère crise de panique reprendre possession de moi. Je tournai le dos à la jeune femme et respire inspira lentement. Lorsque je récupérai un souffle assez normal je fis face à Violette. Je pris mes vêtements et les enfila avant de m’agenouiller à ses pieds prête à recevoir les coups. « Vas-y je t’en prie. T’as autre chose à faire, tu me l’as dit tout à l’heure. Au pire j’aurais juste mal au crâne demain … » Je souris faiblement essayant de dédramatiser la situation. Ca ne marchait pas très bien mais bon … Je joignis mes mains ensemble et marmonna silencieusement une prière à l’intention de Marie …

Bon j'avoue, j'ai toujours aimé Nightmare, elle mettait du piquant dans nos vies et j'admirais sa capacité à connaître nos plus noirs secrets. J'avais certes la trouille qu'elle dévoile les miens mais j'avais toujours fait en sorte que ça n'arrive pas. Mais là, elle dépassait les bornes ! Baiser ou frapper, elle avait été trop loin. J'avais demandé à la jeune fille de me frapper, je n'arrivais pas à aller plus loin avec elle. C'était plus fort que moi. Kathelyn était plutôt réticente, elle me demanda même de la frapper. Elle ne voulait pas frapper une innocente, elle continua sa tirade, se mettant à genoux devant moi, et marmonnant quelque chose qui ressemblait à une prière. Je me mis à sa hauteur afin de lui tenir les mains, nous étions dans la même galère et j'avoue, je n'avais pas le coeur à être hideuse avec elle. Elle me touchait. Si je te demande de me frapper c'est pour éviter que je ne m'emporte, je sais que si je commence, je ne saurais pas m'arrêter. Je ne suis pas innocente ! Fourre toi ça dans le crâne. Dis-je avant de marquer une pause. Ce que je vais te dire, ne sortira jamais de cette pièce, sinon, je vais vraiment devenir un problème pour toi ! Jamais tu ne devras répéter que j'ai fait preuve de gentillesse avec toi tu as compris ? Je me releva afin de lui tourner le dos et de lui expliquer sans pour autant rentrer dans les détails J'ai fait des choses horribles, tout au long de ma vie, j'ai déçu des gens, bousiller la vie de certaines personnes... Tu sais que j'ai même brisé le couple de mon père avec une femme qui me portait beaucoup d'amour juste parce que je ne voulais pas qu'elle me le vole ? J'ai fait fuir ma soeur en France et pourtant je l'aime ! J'ai accusé le petit ami de mon père de viol pour que mon père le lâche... Et à cause de moi, il a sombré dans l'alcool... Tout ce que je lui disais n'était que la partie immergée de l'iceberg, le genre de chose qui sont connue des magasines et qu'on trouve sur internet sans pour autant que mon nom soit cité. J'avais toujours été discrète dans mes plans. Je me retournai alors vers Kathelyn Alors frappe moi, tu ne frapperas pas une innocente, je te le promets.

Prête à subir une pluie de coup, je me donnai du courage en priant Marie. C’est toujours elle qui m’aidait dans les moments les plus durs. Je sentis Violette s’abaisser et j’ouvris les yeux que j’avais précédemment fermés. Elle me regarda et me fit comprendre qu’elle refusait de me frapper car si elle commençait, elle ne saurait s’arrêter. Je fus surprise par ses propos. Les mots qui suivirent furent des menaces. J’hochai la tête pour signifier que j’avais compris ce qu’elle me disait. Son ton était dur et me faisait presque froid dans le dos. Elle m’expliqua les péripéties de sa vie. Moi qui la croyait gentille et innocente d’apparence, elle était loin d’être blanche comme neige. Elle m’ordonna alors de la frapper. Je me relevai. « Non, il en est hors de question. Tu as fait des erreurs, des choses que tu regrettes mais cela ne compte pas. Je te propose une chose. » Je me levai avec une détermination puisée loin au fond de moi, une détermination qui prit le dessus sur la peur et l’angoisse qui m’envahissait. « On se bats à la loyale ! Un combat où tous les coups sont permis. Le premier K.O … nous feras sortir d’ici. » Je regardai Violette dans les yeux. Je savais me battre. Je pratiquais les arts-martiaux depuis plusieurs mois et je n’étais pas mauvaise, même plutôt bonne. « On se bat sincèrement, je ne veux pas que tu fasses semblant juste pour que je te mette k.o. Okay ? » demandais-je à la jeune femme. Je pensais proposer un marché équitable. Je savais que je n’en serais pas moins coupable, mais cela m’aiderait peut-être à déculpabiliser face à la situation. Je me mis en position prête lancer un coup. « N’aie pas peur de me faire mal … » Je lui lança un regard de défi. Dans les arts-martiaux j’acquérais beaucoup plus de confiance en moi. Je me sentais différente quand il s’agissait de se battre. Je me concentrai sur mon corps, sur ma respiration comme je pouvais le faire pendant mes entrainements. Je m’avançai rapidement vers Violette pour lui donner un coup de poing en pleine figure avant de me reculer tout aussi rapidement. Je la vis saigner du nez mais je vis également ses yeux changer. L’aurais-je mise en colère ?