On se racontait nos petites histoires. Je ne pensais pas qu'on en serait capable car elle comme moi sommes des personnes pas très... débordantes de confidences mais là, on apprenait à se connaître. Faut dire, on se connaissait de "façade" et très bien. Je connaissais son caractère, ses manières de vivre, son toutou, ses études d'aujourd'hui. Mais je ne savais pas comment elle était arrivée ici, quelle était sa famille tout ça tout ça. Bon évidemment faut pas croire.. Entre deux on se lançait pleins de vannes, on changeait de sujets, je courais même après avoir tapé dans sa bière espérant qu'elle pèterait mais je me tapais la honte car ça ne marchait pas - bref. ça va pas Jack c'est mon chien tu te l'appropries pas comme ça! lui fis-je en riant alors qu'elle me disait qu'elle était mariée avec mon toutou à moi. Elle aimait ma cuisine et j'étais content de l'entendre le dire. Elle disait avoir hâte de goûter mon dessert. Oui, je savais cuisiner. Faut dire,
j'ai le temps d'apprendre à faire des trucs. j'avoue ce n'est jamais été un truc qui me saoulait. Je faisais à manger à Dani quand nous étions tout seul à la maison à New York,
j'avais appris comme ça, tout seul. On demandait aux gens du supermarché... des marchés.. des gens dans la rue. Tout le monde nous pensait sous les ponts, d'ailleurs,
tellement nous passions notre temps dehors. Enfin bref. Voilà d'où j'aimais ça. Je lui racontais alors mon histoire avec Dani. Je lui disais que j'étais très fier d'elle, et c'était vrai. J'estimais qu'elle était allé plus loin dans la vie que moi. Je levais les épaules quand elle me répondait. Je sais pas si j'en aie envie. J'y avais jamais pensé à vrai dire. Mais voir ma soeur avec cette petite.. ça m'a fait.. bizarre. Je me suis toujours dis que je serais mort de trouille si un jour on me disait "au fait tu vas être papa" parce que bah..
j'ai pas eu de père moi-même, comment j'vais faire? lui dis-je alors. Oui j'ai la phobie d'avoir des enfants. Pour ça fallait que je m'imagine déjà être avec quelqu'un sérieusement. Et si ça m'arrive un jour ça... je plains la nana. dis-je en riant alors d'un coup pour encore une fois ajouter une touche d'humour dans notre conversation sérieuse. Je faisais ma connerie avec la bière mais ça ne marchait pas, ce qui fit bien rire mon amie. Etrangement, c'est comme ça qu'elle commençait à me raconter son histoire de famille. Elle me disait qu'elle était fille unique, que sa maman avait trouvé la mort et que son père était devenu violent et alcoolique, estimant que sa fille ne devrait pas exister vue sa ressemblance avec sa mère. je fronçais les sourcils. Elle souriait mais moi, je trouvais ça horrible. c'est bizarre comme réaction.. ça aurait dû être l'inverse.
Ne pas vouloir te perdre et te protéger à mort parce que tu es tout ce qu'il lui reste d'elle... enfin je ne sais pas. Je présume que c'est une question de psychologie. Je suis désolé pour toi. lui fis-je alors. J'étais trop sérieux là, mais je ne voulais pas trouver quelque chose de trop dérisoire à ce moment-là. du coup comment tu es arrivé ici?
Avec Dani on voulait être loin de nos parents et recommencer nos vies à zéro.
lui fis-je alors. Nous avions fini nos assiettes, je commençais à voir si mon dessert était OK. Je sortais donc des cuillères. Je revenais vers elle. tu veux autre chose à boire pour le dessert? Genre un truc de bébé... sirop de violette ou grenadine...? lui dis-je pour l'embêter - ça y'est la touche de blague sortait. Je sortais des friandises pour les chiens. tu as cours demain matin? lui demandais-je alors. Il commençait à se faire tard. Elle pourrait dormir ici avec plaisir mais c'était pour l'heure à laquelle je la raccompagnais le lendemain. il lui faudrait passer par chez elle.

Bien sûr ce n'était pas si naturel de parler de tout ça avec lui. Puisqu'aucun des deux vous n'étiez très bavard sur vous même, encore moins sur votre passé. Et lorsqu'on entendait celui ci on comprenait pourquoi. Se présenter comme le fils d'une prostituée et d'un gars de la mafia qui frappait ses enfants n'était pas la chose la plus facile et tu en savais quelque chose. Et pourtant malgré tout le sérieux de la conversation, vous ne pouviez empêcher des rires vous échapper. Vous ne pouviez empêcher ce lien de taquineries qui semblaient vous rapprocher. Même lui et sa bière. Après tout tu n'avais pas à trop rire vu ta belle boulette en l'ouvrant. Mais le plus drôle suivait alors qu'il te défendait de te marier avec son chien prétendant qu'il était à lui. " C'est moche tu pourrais unir nos deux familles ! Que tu es égoiste ! " Pourquoi revenir sur terre quand c'était bien mieux ailleurs ? Au contraire de Chad, tu n'as jamais appris à cuisiner. Ta mère étant morte lorsque tu étais jeune elle n'a pas pu te donner des cours sur comment être une bonne cuisinière. Comment se méfier des autres. Elle n'avait eu le temps de rien te dire. Et lorsqu'elle ne fut plus là, ton père ne te demandait pas de manger, il ne comptait pas sur tes plats cramés mais ne mangeait presque plus, commandant la plupart du temps. Et toi, dans tout ça tu mangeais à l'école, et le soir, c'était loin d'être sain. Alors tu ne t'étais jamais intéressée à la cuisine. Même elle ne te rapprochait pas de lui. En regardant le brun tu pus réellement voir sa fierté dans ses yeux, et cet amour pour sa soeur. " Tu n'as pas besoin d'avoir eu un modèle pour ça.. je pense que tu sais ce que tu aurais voulu, ce que tu penses être un bon père et ta femme pourra t'aider. C'est ça le but d'être à deux non? " Toi même tu avais une trouille bleue de ne serait ce que tomber amoureuse. Tu ne voulais pas être comme lui, d'élever un enfant que tu n'aimeras pas. Il était ton bourreau et ta leçon. Maintenant il devenait ta peur du futur. Ce qui semblait facile pour les autres devenait insurmontable pour toi. Riant un peu tu secoues doucement la tête. " Comme si elle était à plaindre ! Te fous pas de moi monsieur le cuisinier ! "La de suite, tu ne voyais pas ce qu'il pouvait être aussi horrible avec lui.Peut être parce que tu ne voyais que les bons côtés de Chad, en passant du temps comme cette journée avec lui.
Son idée se brisa en mille morceau lorsque la mousse monta bien plus que de raison le faisant courir et te faisant rire au passage. Mais cette petite distance sembla te détendre un peu bien que ta main restait constamment serrée le bas de ce tee shirt qui ne t'appartenait pas. Ce n'était pas comme si tu pleurais comme tu l'avais fait dans le passé, mais chaque mot te rappelait la violence de cet homme que tu ne reconnaissais plus. " Mon père la voulait elle, pas une copie, un morceau d'ADN. Un bout d'elle. J'aurai pensé pareil que toi.. mieux vaut moi que rien. Mais apparemment il ne voulait pas revoir une image douloureuse. " Ton sourire était un peu crispé alors que tu tentais de lui expliquer, et à toi aussi par l'occasion, ce qui avait poussé cet homme à être si violent. Tu le regardes qui surveilles le dessert avant de poser ta tête sur ta main en le regardant. " Je comprends.. ca a du être un soulagement de venir ici. Mon père est mort.. avant de passer à la case prison. Un accident aussi.. alors j'ai pris tout ce que j'avais et je suis partie loin pour .. recommencer. C'est pour ça que je dois faire mes études et travailler. " Tu ne voulais pas ça dramatique ajoutant alors des mimiques particulières et un sourire. Mais finalement tout ça pesait énormément sur tes épaules. Mais sa blague te fit rire et comme tu le pensais il arrivait à te faire penser à autre chose. " Tu me traites de bébés... tu n'es pas si vieux que ça ! Mais non merci trop de sucre tue le sucre, tu devrais le savoir monsieur le coach. " Un pic envers son métier et te voilà contente. Tu regardes les chiens qui sautillent dans tous les sens à la vue des friandises avant de sourire. " Demain après midi seulement. Mais je fini tard. Pourquoi? Tu veux me faire encore manquer les cours? Je t'avoue y avoir pris goût en une seule fois" Riant un peu tu le regardes avant de boire de l'eau et de piquer une friandise pour en donner aux chiens. Pure provocation envers le coach. Pure taquinerie après ces paroles bien trop sérieuses et lourdes. Tu te souvenais de chaque cicatrices. Ton père ne t'emmenant jamais aux urgences tu cicatrisais mal, et ça te laissait une trace visuel de tout ce qui restait dans ta tête.

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On riait beaucoup,
tout en se racontant nos petites vies. C'était très agréable, finalement. Nous qui n'étions pas du tout habitués ni l'un ni l'autre à parler de nous, nous arrivions finalement à le faire sans trop trop de mal. Bon, il nous fallait des blaguounettes entre deux pour s'en sortir mais c'était déjà un bon début! Je lui parlais alors de ma fierté pour ma soeur,
du fait que j'aimais la voir avec une enfant même si moi j'avais trop peur de ça. Oui,
c'est sûr. Je pense que ça se passera comme ça. lui répondis-je alors qu'elle me disait que ce serait sûrement avec la femme avec qui ça arriverait que je réussirais à avoir moins peur. Je lui souriais, sans trop savoir pourquoi. Cela me faisait du bien de parler un peu sans... sans avoir peur de ce qui pourrait arriver. Même avec Dani je n'arrivais pas trop à parler comme ça, je me forçais. Là, c'était limite naturel. Je voulais qu'elle sache d'une certaine manière et je voulais savoir. Je lui avouais que je plaignais la nana qui finirait pas vivre une histoire sérieuse avec moi. je riais quand elle se foutait de ma gueule. oh chérie tu me connais ou pas? lui fis-je alors en riant. Certes je cuisine bien, je suis sportif.. bref comme ça on pourrait dire que j'ai pas grand chose à se plaindre. Mais je suis aussi un mec possessif, colérique, anxieux, perfectionniste et réservé. Je ne trouvais pas ça super facile à vivre. Je n'allais pas faire la liste des défauts de ma personne à Joy, ce n'était pas mon objectif qu'elle voit ce qui n'allait pas dans ma personnalité. Puis, on parlait de son père. Elle m'avouait qu'il la frappait parce qu'elle ressemblait à sa maman décédée. J'étais touché, tout à coup. Elle ajoutait qu'elle était aussi ici pour recommencer car il était mort et qu'elle avait voulu fuir. J'aurais pu le deviner, pour le côté "fuir", c'était logique. Je fis un peu la moue alors qu'elle essayait de faire passer ça dans un sourire. Je me rendais compte qu'elle n'avait vraiment pas de famille, elle était seule. Ca me faisait.. bizarre. J'étais triste pour elle. Je voulais être là pour elle. Voilà comment j'analysais ce sentiment. Je sortais le dessert que je servais.
tu devrais être fière de toi. tu t'en sors très bien. lu fis-je alors. Je voulais la consoler un peu comme je pouvais. Elle pouvait vraiment être fière d'elle, elle était forte et courageuse. Je lui souris très sincèrement en caressant doucement sa main un petit moment. Je lui proposais alors de quoi boire en la taquinant un peu. Elle me dit que c'était trop de sucre en me parlant de ma profession. Je lui lançais un "pfft". Je suis pas diététicien je m'en fiche de l'alimentation. lui fis je alors en riant légèrement.
J'avoue que j'avais de la chance - je pouvais manger n'importe quoi je ne bougeais pas.
Ce n'était pas le cas de tout le monde. Elle avait raison, c'était trop de sucres. Finalement, c'était juste pour l'embêter. Je souris alors en entamant mon dessert. On le finissait rapidement, bizaremment. Je lui demandais si elle avait cours le lendemain histoire de s'organiser. Je fis une moue à peine coupable après ce qu'elle avait dit puis je riais légèrement. non je n'ai pas envie que tu rates tes études à cause de moi ! Mais je ne suis pas contre d'être avec toi avant et après, puisque je bosse aussi demain après-midi. lançais-je alors, sûr de moi. J'aurais pu ajouter un "enfin si ça te dérange pas" mais, c'était limite logique. on peut même faire ça chez toi, si tu veux. lui proposais-je alors. ça doit pas être super de pas être chez soi, je pouvais le comprendre. C'était normal qu'on fasse l'un et l'autre. Je la kidnapperais bien, ceci dit. Je plissais les yeux, repensant au fait qu'elle bossait et avait ses cours en même temps et un appartement à gérer. Tu sais que si tu es en galère par rapport à l'argent, je veux bien trouver un compromis et te kidnapper sous forme de colocataire. J'ai de la place ici et toi tu n'en prends pas beaucoup. fis-je en faisant comme un caméra-man, fermant un oeil et prenant ses mesures minuscules de loin avant de rire légèrement. vraiment, je suis sérieux. promets moi d'y penser. lui fis-je alors toujours souriant. Je me levais alors mettant la vaisselle au lave-vaisselle. Je jetais les déchets. Puis je vins prendre Joy dans mes bras, l'emmenant dans une danse douce sur la chanson qui passait d'Ed Sheeran. Je suis heureux d'en savoir un peu plus sur toi.
C'est pas évident pour nous de parler comme ça, on le sait. C'est limite un exploit.
lui dis-je alors en riant doucement. on sort les chiens? Bon va falloir que tu mettes ta tenue de sport pour ça! Tu peux me prendre une veste pour ne pas avoir froid. De toute façon tout te va. lui fis-je alors en faisant comprendre aux chiens qu'on les sortait.
ET au fait! Demain matin on pourrait faire cette petite virée shopping, je ne vais pas oublier ça, je suis sûr que je vais me bidoner. fis-je alors avec un regard malicieux en me moquant d'elle. Je riais alors la laissant se changer pour avoir chaud et on sortait.
J'entourais mon bras autour de ses épaules pour qu'elle ait vraiment chaud en marchant. Elle était belle, vraiment belle. C'était agréable de sortir comme ça la nuit avec quelqu'un pour sortir les chiens.. ça changeait. Je sortais toujours seul et même le deuxième chien c'était agréable. Au bout de quelques minutes, je la poussais très légèrement de temps à autre. bah alors, on a trop forcé sur la bière? je continuais. oh voyons Joy tu sais pas te tenir! fis-je pour commencer une taquinerie dont elle répondrait, j'étais sûr.

On aurait pu croire à une réunion de personne ayant eu une vie de merde. Sans rigoler, tout ça aurait été pesant et tellement gênant. Mais comme vous étiez rien ne semblait si lourd à porter. La vérité sortait simplement, sûrement l'envie de se confier à quelqu'un. L'envie d'être compris et de ne pas se sentir seul. On ne pouvait souhaiter aux autres ce qui vous étiez arrivé, mais rencontrer quelqu'un qui vous comprenait n'était jamais négligeable. Tout le monde semblait nerveux d'avoir un enfant, mais là où tu comprenais Chad c'était cette peur lancinante de faire mal. De ne rien savoir. Doucement tu souris et tu hoches la tête. S'il te croyait un minimum alors c'était parfait. Même si seul l'avenir pouvait vous le montrer tu ne doutais pas des capacité de Chad à s'adapter. Et il avait tant d'amour pour sa soeur qu'en donner à une femme et un enfant ne serait pas compliqué pour lui, il fallait juste la bonne. Ton ami Colton te l'avait aussi dit de cette façon. Que rien n'était impossible si tu trouvais le bon. Mais tu ne savais même pas à quoi ressemblais le bon. Tu évitais juste les relations. Mais parler avec Chad comme ça était totalement différent et te permettait de te sentir plus légère. Tu ne fis que rire à ses quelques réflexions. Lui? Difficile à vivre ? Pas tant que ça. Tu ne le cotoyais pas tous les jours mais tu n'avais rien remarqué de choquant. " J'avoue avoir un doute avec ce que tu me dis.. Quels sont tes défauts dis moi tout.. Je suis curieuse " Riant une nouvelle fois tu voulais soudainement savoir, tout ce que tu ne connaissais pas. Tes yeux semblaient alors le supplier de tout te dire alors que tu souriais toujours. Ton passé, tu n'en avais parlé qu'à Colton. Seul lui savait, parce qu'un soir il était venu te chercher quand tu avais trop bu. C'était dangereux pour toi, t'avait il dit. Et tu avais tout lâcher, comme si ce poids te pesait depuis des années. Et c'était le cas. Tu n'as ouvert ta bouche pour parler de cette histoire que deux fois, et ce soir là était la deuxième. Tu faisais à ce point confiance à Chad, pour lui en parler sereinement. Mais sa moue te fit lui pincer doucement la joue. Tu ne voulais pas qu'il pense à toi comme un pauvre chiot perdu. Si tu étais là où tu en étais c'était pour cette raison. Le dessert sorti tes yeux s'illuminèrent. Tu allais vraiment tout manger. Mais ses mots prirent le dessus et tu le regardas non sans lui dire merci avec tous les traits de ton visage. " Merci... Et puis j'ai Sorrow.. C'est comme mon bébé, je dois m'en sortir pour lui " Penser qu'on était pas seul était la seule manière de tenir. Et même un chien faisait l'affaire dans ce rôle. Mais progressivement tu aimais à penser que Chad faisait parti des motivations dans la vie. Avoir une vie sociale, quelqu'un sur qui t'appuyer de temps à autres, avec qui tu pouvais rigoler. Lorsque tu sentis cette légère caresse se fut bien plus clair. Chad était partie intégrante de ta vie. Tu ne pouvais rejeter toute forme de relation, amical, familiale, et peut être qu'un jour tu ne rejetterais pas l'amour. Et puis il ne peut s'empêcher de te taquiner et finalement, pour ça aussi tu le remercie. " C'est vrai !
Mais pour garder des muscles comme ça trop de sucre est mauvais ! Non mais oh, quel genre de coach se fout de l'alimentation ? Imposteur " Riant de nouveau tu essaies de voir si un mouvement rapide pourrait t'atteindre et te chatouiller afin de l'esquiver. Mais finalement l'appel du dessert fut bien plus grand. Et tu n'as jamais mangé un truc aussi bon. Tu aurais pu être accro. Toutes les bouchées se firent si vite que lorsque tu eus fini il te semblait que tu venais à peine de commencer. Décidément il était très fort. Puis le rappel à la réalité te fit faire la moue et presque une crise d'adolescence. Mais tu savais qu'il fallait y aller. " Après aussi ? Genre... Après ton travail et après mes cours ? "Tu lui redemandais pour être sûre. NOn pas que ces dernières heures passées avec lui avait été désagréables bien au contraire mais il se pourrait que ton cerveau te joue des tours. Tu souris un peu. " Faire quoi ? Se voir ? " Ton sourire malicieux revient. Il n'avait pas qu'à dire quelque chose de tendancieux. Tu lui souris alors avant de réfléchir. Ton appartement était un mouchoir de poche, mais si il voulait il n'y avait pas de soucis. " C'est petit mais si tu veux.. moi peu m'importe "Rien ne te représentait dans ce minuscule taudis. Mais tu ne t'en plaignais pas, le loyer était peu cher et il était là pour te donner un toit. Alors que tu t'y attendais le moins du monde Chad te fit une proposition des plus surprenante. Au début, vu le commencement tu pensais qu'il allait te proposer de l'argent chose que tu refusais catégoriquement mais sa proposition fut bien plus sérieuse et ton sourire disparu légèrement alors que tu te rendais compte de ce qu'il te proposait. Bien vite ton sourire réapparu et tu prenais sa main qui essayait de te mesure injustement. " Je prends bien plus de place qu'il n'y parait. " Tu te levais ensuite pour l'aider. Ses mots résonnaient dans ton crâne alors que tu le regardas. " C'est plutôt à toi de bien y réfléchir. " TOn sourire était toujours là tu le taquinais autant que tu étais sérieuse. TOn passé avait du l'attendrir mais vivre avec quelqu'un n'était pas simple et peu de chose. Malgré tout cette proposition sonnait bien à tes oreilles. D'ailleurs tu t'en voulu pour ça. Mais ses bras firent envoler bien vite tes pensées pour que tu puisses poser sa tête contre lui. " Je suis contente aussi.. Et d'en savoir plus et que tu en saches plus. Je crois que ce soir, on a eu le droit à notre friandise aussi... Ce dessert était divin" Tu ris également en restant contre lui avant d'hocher la tête. Les chiens. Il ne fallait pas les oublier ces deux là. Ils ne cessaient de jouer ensemble et cela te rendait heureuse. Tu ris doucement. " Tu choisis je porte c'est simple. Et oui je vais m'habiller sous peine d'attraper une pneumonie .. Et surement des pervers qui courent après moi " Tu ris. Ce n'était pas vraiment dans tes préoccupations. Tu n'y pensais pas. Ni à ce que le monde avait engendrer de pire, ni de ce qu'on pensait sur toi. Tu n'étais que toi, qui vivait sa vie librement. Une fois habillée tu retournes vers lui avec de grands yeux. "Tu crois que tu seras le seul? Attends donc que JE te choisisse une jupe mon beau.
Tu vas comprendre, donc j'accepte !!! " Toute excitée tu souris et sors ensuite en gardant un oeil sur les chiens. Tu avais pris la première veste qui te venais, mais tu étais en train de flotter dedans et c'était confortable. Chose qui passait avant le style pour toi. Sentant son bras sur tes épaules tu souris et te rapproche de lui en expirant, il faisait froid, et une veste ne suffisait pas. Tu le tiens donc fermement en passant ton bras derrière lui avant de sourire simplement. Cette balade était bien plus agréable que tu ne l'aurais pensé. Bien plus réconfortante, même sous le froid. Mais même là l'humour de Chad ne s'arrêtait pas. A cause de lui tu titubais en riant comme une débile parce que tu trouvais ça marrant. Le poussant alors un peu tu ris. " C'est toi qui m'a bourré avoue ! Tu veux abuser de moi ?
! Chad Tate vous êtes pleins de ressources! " Le regardant tu lui tires la langue avant d'embrasser sa joue. C'était enfantin mais c'était ce que tu avais envie de faire. " Tu piques "Te mettant à rire tu cherches un endroit à chatouiller avant de courir lentement pour lui échapper. Tu étais une enfant à côté de lui, une enfant qui n'avait jamais autant profiter.



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On continuait dans les belles confessions... tout en basculant de plus en plus vers les bêtises. On s'était dit tout un tas de trucs à propos de nos vies respectives et nous l'avions fais de manière tout à fait naturelle, ajoutant nos touches d'éloignement nécessaire par l'humour qu'il fallait. Je trouvais ça tout à fait adorable d'agir ainsi et très apaisant à vrai dire. Bon évidemment, fallait que ça finisse en n'importe quoi cette affaire. Je lui disais alors que je plaignais la nana qui ferait parti intégrante de ma vie un jour, parce que j'étais pas facile à vivre. Elle ne me croyait pas et sur le coup je me voyais mal lui balancer tous les défauts que je pouvais avoir. Mais finalement, c'est avec humour qu'elle me disait être curieuse de savoir. Je fis une moue, car je doutais qu'elle veuille vraiment mais bon,
de toute façon elle finirait par les voir ces défauts alors autant qu'elle soit prévenue.
Mademoiselle ne doit pas continuer sans savoir que M. Tate est quelqu'un de colérique, de possessif, de perfectionniste, de râleur, de têtu, de caractériel et j'en passe... tu appelles ça facile à vivre? C'est facile là tu es là toute mignonne forcément le Chad relou se montre pas tu vois il est trop impressionné. lui fis-je alors en riant légèrement. Encore une fois, fallait finir une discussion sérieuse par une bêtise et c'était sans exceptions que ça arrivait. Nous mangions le dessert que j'avais prévu et Joy s'en faisait à coeur joie visiblement. Elle râlait parce que je prônais le sucre alors que je suis coach. oh ça va arrête je suis pas ton coach. je serais encore plus invivable si en plus je faisais subir ça à tout mon entourage fis-je alors en riant doucement ensuite.
C'est vrai que quand quelqu'un veut perdre du poids et vient à la salle pour ça, je vais pas lui dire de manger du sucre avec du sucre et encore du sucre - je suis pas idiot.
Là il ne s'agissait pas de ça mais de faire plaisir à quelqu'un que j'apprécie. Je finissais par lui demander si elle avait cours le lendemain. Au début, elle pensait que je voudrais encore lui faire louper mais - non sans l'envie de le faire - je travaillais moi aussi. Je lui proposais alors qu'on se voit encore avant et après, et pourquoi pas chez elle. Elle commençait par poser des tas de questions pour être sûre qu'elle avait bien compris.
Je souriais. Oui oui toi et moi après le travail et les cours on se voit. lui fis-je alors en souriant. Je lui proposais que ce soit chez elle parce que je pouvais comprendre qu'elle veuille pas toujours être chez quelqu'un d'autre et elle me disait que c'était comme je voulais, que c'était petit. En me disant ça, je réfléchissais. Je lui proposais alors quelque chose de fou, sans trop réfléchir. Mais à vrai dire, ce n'était pas une mauvaise idée. Elle me disait que finalement c'était à moi de bien y réfléchir. Je levais les épaules. Tant qu'il y a des règles après, je vois pas en quoi ce serait une mauvaise idée. Tu arrêterais de payer un loyer pour rien alors que tu n'as pas forcément les moyens. Y'a une chambre avec salle de bain et bureau qui ne servent à rien de l'autre côté de l'appartement ici, alors autant que ce soit quelqu'un qui en ait besoin qui en profite. Tant qu'on se prévient, on peut inviter qui on veut ici. Les chiens seraient à deux c'est plus sympa. On aurait quelqu'un en rentrant le soir aussi, c'est pas désagréable. fis-je alors en liste en souriant. ça t'évitera de me piquer mes fringues aussi.
dis-je finalement pour l'embêter. Je m'en fichais en fin de compte. Au contraire, c'était même plaisant de la voir avec quelque chose qui m'appartenait sur les épaules. Bref,
c'est tout réfléchi. Si tu veux le faire, on le fait. Mi casa es tu casa. lui fis-je alors avant de rire légèrement. Je la prenais dans mes bras, nous laissant aller sur sa musique avant de lui annoncer que nous devons sortir les chiens. Encore une fois, une avalanche de blagues s'offraient à nous. Elle avait froid et je la tenais contre moi pour tenter de la réchauffer, avant de l'embêter. Elle m'accusait de la bourrer puis elle me disait que je piquais. Je riais alors, lui courant après pour la rattraper. Les chiens s'en donnaient à coeur joie de courir avec nous. Je pique paaas! lui fis-je en faisant exprès de me frotter à elle avec la repousse horrible avant de rire. ah bah chacun ses techniques.
Je suis pas Jack l'Eventreur mais j'ai pas l'air trop mal doué. lui dis-je alors avant de rire. tu treeembles lui fis-je en frottant ses bras avec mes mains la faisant secouer comme un Perrier, encore une fois dans le seul but de l'embêter. Je riais. Le tour allait être finit. Nous remontions dans mon chez moi. Je la portais, la mettait dans le canapé et la couvrait de plaid en souriant. tu veux peut-être que je te montre à quoi ressemble ton côté si jamais tu viens ici? lui proposais-je après quelques minutes où elle avait pu se réchauffer. Je l'emmenais alors de l'autre côté de mon chez moi lui montrer la chambre de la même taille que la mienne avec une salle de bain attenante et son bureau. voilà c'est vide pour l'instant parce que forcément.. mais ça devait être fait pour que deux personnes puissent vivre leur vie sans pour autant se ruiner dans un loyer. lui dis-je alors en souriant. Evidemment tu ne dois pas me répondre tout de suite mais.. enfin tu sais à quoi t'attendre. lui fis-je alors en la regardant d'un coup,
là en tenue super sexy de mi sportif mi moi. Je souris alors comme un con avant de m'approcher d'elle. Bon je pense que y'a autre chose auquel tu devras aussi t'habituer... lui fis-je alors avant de reprendre ses lèvres en otage, ça faisait quelques heures que ça n'était pas arrivé et c'était déjà trop long. J'attrapais sa hanche pour la serrer contre moi et passer ma main dans ses cheveux.

C'était vous. Vos passés n'étaient pas florissant et roses alors le dire tel quel sans rien ajouter aurait été d'une tristesse presque insupportable. Ce n'était pas le sujet préféré lors des soirées mais il fallait bien en parler à un moment. Après tout tu aspirais, comme lui, à connaître un peu plus que la surface de la personne qui était en face de toi. Connaître plus que ces blagues qui sortaient même à ce moment. C'était vous. Rien de tel que de rigoler alors que vous veniez de parler de choses terribles, et pourtant aucun de vous ne semblait souffrir de ces révélations. Vous étiez comme, libéré plus qu'autre chose. Et puis monsieur Tate se déclarait comme n'étant pas un homme facile à vivre, grande découverte pour toi. Tu voulais alors savoir, qu'est ce qu'il te cachait encore ? Prenant une autre gorgée d'eau tu le regardes attentivement avant de rire doucement en l'entendant poser tout ses défauts sur la table. Tu ris encore plus en l'entendant dire que tu étais adorable et que c'était donc facile. Lentement tu fais un non de l'index en souriant. " Tutut ...Tu penses que Joy Jeckins est mieux ? Elle est chiante aussi.. Attends.. elle adore les dessins animés, elle court toujours partout et en plus elle râle souvent aussi. On peut râler ensemble si tu veux. Chad Tate est donc possessif et colérique.. Eh beh..
Je ne pensais pas ça de toi " Tu ris un peu en le regardant. Rien ne vous arrêtait, sauf la nourriture, ce dessert te cloua le bec pendant un petit moment alors que tu le savourais. Et puis tu le regardes et souris. " Si tu étais mon coach tu n'aurais plus de cheveux, je mange n'importe quoi. Et ... je vais finir par croire que tu es invivable arrête " Souriant tu le regardes un moment.
Il se tirerais les cheveux pour sûr. Tu n'avais ni une alimentation équilibrée, ni même très réglée. C'était assez chaotique en vue de tes horaires et tes capacités à cuisiner mais ça n'avait jamais été un frein pour ton physique.
Rapidement sa proposition te fais sourire. Bien sûr que cela te plaisait de savoir qu'il avait envie de prolonger les heures que vous passiez ensemble. C'était toujours agréable et tu avais l'impression de ne penser à plus rien qui n'avait pas d'importance. Tu pensais juste au moment présent et cela était le principal. Tu hoches alors la tête. " Ok on fait ça alors. Ca peut être chez toi.. on se marchera moins dessus, ça me dérange pas. " Bien sûr c'était comme il le souhaitait peut être qu'il voulait également aller ailleurs que chez lui et que vous ne squattiez pas trop mais sa proposition bien plus sérieuse, te fit presque cracher l'eau que tu aurais pu avoir. Tu le regardes alors sérieusement en l'écoutant bien attentivement. Et puis ton sourire s'agrandit, tu ris un peu, son sérieux n'était que de quelques minutes, mais ces quelques minutes étaient très importantes pour toi. Et tout ce qu'il te disait te donnait envie de signer directement le contrat. " Tu as une sorte de suite parentale non occupée ? Je ne reçois jamais personne j'ai pas d'amis "Faisant mine de pleurer tu te mets à rire un peu plus avant de réfléchir sérieusement à ce qu'il venait de dire. " Au contraire, je risque de t'en piquer encore plus... En tout cas.. C'est attrayant ... Tu sais vendre " C'est vrai que tout semblait bien, et puis tu te penches sur le bar en le regardant. " Combien tu prends ? " Riant de nouveau tu le laisses réfléchir. C'était une option que tu ne pouvais négliger même si tu avais besoin d'y réfléchir. En tout cas il avait l'air prêt il avait l'air d'avoir réfléchi pendant des jours, alors que cette idée venait de germer. Tu ne pensais pas être la pire colocataire du monde mais peut être que tu ne serais pas si agréable à vivre. Tu n'en savais rien mais pour le moment, la musique puis la balade te fit penser à autre chose.
Le froid était quelque chose que tu maîtrisais assez mal, tu ne supportais pas ça et tombait souvent malade mais tu appréciais pourtant te balader. Toutefois tu ne disais pas non au réconfort et à la chaleur que te donnait le brun. Enfin tout ceci allant bien pendant quelques minutes. Très rapidement la taquinerie prit le dessus sur le mignon et tu courais pour lui échapper avant de crier à la mort tout en riant alors qu'il frottait sa barbe de trois jours à toi. " Je vais t'appeler frotte-man !" Riant tu le regardes avant de masser doucement ta joue. C'était un vrai peeling qui venait de te faire, et pourtant tu riais. Tout comme il te secoua comme.. Tu ne savais pas comme quoi en fait. Tu le regardais avant de l'arrêter et de monter sur son dos. " Tu m'as pris pour un prunier ? Monsieur Tate vous n'obtiendrez rien de moi ainsi !! " Tu ris de nouveau et fini la balade. Rapidement la chaleur de la maison te fais soupirer mais tu ris lorsqu'il te porte et te mets dans le canapé. Le canapé un plaid tu reprends doucement ta chaleur corporelle normale alors que tu lui souriais. " C'est vraiment pas mal d'être traité comme ça " Encore une fois sa proposition fut bonne et pertinente puisque tu le suivais avec le plaid sur toi. Tu n'allais pas quitter cette chaleur tout de même. Chad se vendait trop bien. Lorsque tu arrives dans la chambre tu ne peux rien dire. Parce que tu sais que c'est sûrement plus grand que ta maison ou ..juste plus confortable. Tu regardes le tout comme si c'était ton premier achat et tu te mords un peu la lèvre. La salle de bain.. la chambre tout était parfait, et tu ne serais pas seule. " Tu étais censé prendre un colocataire ? En tout cas même sans rien elle est très belle... "Oui tu devais y réfléchir mais c'était plutôt un combat entre tes principes et la raison. Oui tu pourrais dépenser moins d'argent, tu serais moins seule, tu vivrais bien. Mais était ce réellement bien d'accepter alors qu'il n'allait peut être pas te supporter ? Tu ne sais pas quoi dire mais rapidement il s'approche avec son petit sourire. Autre chose à t'habituer ? Tu ne comprends pas avant d'avoir ses lèvres contre les tiennes. Rapidement tu réponds alors avec un petit sourire, tu peux également t'habituer à ça. Tu le peux sans soucis. D'ailleurs tu passes ta main sur sa nuque venant toujours plus prêt de lui. Rompant le baiser tu souris doucement. " T'es sûr que je ne retrouverai pas dans ma chambre ? " Une taquinerie qui pourtant pourrait être vraie. En vivant ici elle se voyait très bien réclamer sa dose de calin hebdomadaire directement à la source. En fait, cette offre pourrait être ce dont elle avait besoin.

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Elle était trop adorable. Je ne savais même plus comment faire pour ne pas sourire. Je souriais non stop comme un idiot. C'était en mangeant, en marchant, en lui parlant. Même en l'embrassant, je souriais. Il se passait tellement de choses en l'espace de 72heures.
A la base, je voulais juste sortir en boite avec elle. Là, je me retrouvais à ne plus vouloir qu'elle s'en aille et à lui proposer la colocation. En réalité, je ne comprenais pas comment j'avais fais pour ne pas y penser plus tôt. Elle avait un apparement ridiculement petit pour elle et son chien. Elle méritait quelque chose comme ça, et surtout de ne pas être seule. Faut dire aussi qu'après ce qu'elle m'a dit sur son passé,
le côté "protecteur" de moi-même s'était mis sur "on". Nous avions mangés, regardés la télé, je l'invitais à sortir le chien avec moi. On se taquinait, je la poussais, la secouais pour qu'elle ait chaud - elle me montait sur le dos. Cette promenade était du grand n'importe quoi, mais bon l'important était que les chiens avaient pu courir et se dépenser. On rentrait et je lui faisais visiter la partie de mon appartement non habitée.
C'est vrai que c'était étonnant que ça soit resté vide. Peut-être qu'il avait fallu que j'attende la bonne personne pour proposer la colocation. Joy était la personne idéale pour cela. Je savais que jamais je n'aurais du mal à partager mon chez moi avec elle.
Nous savions comment nous vivions, nous étions tous les deux des travailleurs acharnés. Nous étions tous les deux sportifs, nous partagions les choses. Je savais qu'on aurait aucun mal à se mettre d'accord rapidement sur les tâches de l'appartement.
Je savais qu'elle ne rendrait pas ma chambre d'ami crade par exemple. Je lui faisais entièrement confiance. Puis avoir Sorrow avec Jack à la maison, c'était parfait. Jack ne serait plus seul puis comme ils s'adorent.. C'est parfait. Cela faisait du bien de ne pas être seul chez soi, ça me changeait. Je commençais à avoir marre de la solitude. Puis partager ça avec un être aussi canon qu'elle, je n'allais pas dire non. Elle se retournait pour partager mon baiser, tout sourire. Elle me soufflait quelques mots entre deux. Je fis non de la tête. on va mettre des règles maintenant. Papa ne partage pas son lit tous les soirs! et ne va pas inventer que tu as fais des cauchemars! tu dois apprendre à être seule dans ta chambre, jeune fille. lui fis-je alors avec un ton sérieux avant de lui sourire et de l'embrasser à nouveau. Je déconnais, bien évidemment. Bon, cette soirée avait été bien longue. Sur ce, pas d'histoires. Tu vas au lit et c'est tout. Bonne nuit. lui fis-je en feignant de m'en aller seul vers ma chambre. Je me retournais ensuite :
bon ok arrête avec ces yeux de chiens battus. Juste ce soir. lui dis-je alors en lui tendant la main. A peine l'avait-elle attrapée que je la tirais contre moi pour re-kidnapper ses lèvres. Je passais une main dans ses cheveux. Je l'attire contre moi plus fort. Encore une nuit fougueuse à ses côtés.