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ft joy

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

La nuit, le jour... Elle était toujours présente. Pour autant, je ne m'en lassais plus. J'ai peur, chaque jour, de faire une boulette, de la perdre. J'ai peur de me réveiller un matin et de vouloir être seul comme avant, de me remettre à détester l'idée d'être dépendant de quelqu'un, me remettre à penser à mes parents et à me dire que tout cela n'est pas possible. J'ai peur de faire une "rechute". Il suffirait que je fasse un bond de quoi... deux ans? Et je me mettrais à penser que c'est ridicule, tout ça. Pourtant, j'aime tellement me lever le matin et l'avoir à mes côtés, fourrer mon nez dans ses cheveux et la serrer contre moi. J'aime tellement la protéger, ce petit bout d'humain. J'aime lui faire à manger, la regarder jouer avec les chiens, la regarder réviser ses cours, la regarder tout court. J'aime être fier d'elle, l'encourager, la faire rire, la rendre heureuse. Je crois que j'ai toujours peur, d'une certaine façon, mais peur d'autre chose.
Dorénavant, j'ai peur oui de la perdre mais aussi qu'elle ne veuille plus de moi. Je n'ai aucune raison apparente d'y penser, je le sais bien. Pourtant, je me bats chaque jour pour ne pas lui montrer une mauvaise facette de ma personnalité. Il y en a, et fort heureusement pour elle et pour moi j'ai déjà travaillé à les combattre. Parfois, elles refont un peu surface, mais jamais elle ne fait de pas en arrière. Si je devais finalement vous parler d'une autre peur - c'est celle d'avancer. Moi les couples, j'y connais rien. Je connais la chanson - vivre ensemble, faire des voyages, avoir des souvenirs, accrocher des photos, parler de maison, de fiançailles, présenter à sa famille, demander en mariage... jusque là ça va. Mes parents ne m'ont pas aidés dans ces idées mais avec Joy, j'arrive à y penser. La partie compliquée c'est "avoir des enfants". On en parle jamais avec Joy parce que j'évite le sujet, simplement. Autant parfois je fais des allusions de maisons, de mariage... mais jamais de ça. Oui, ça. J'ai peur parce que je ne l'aime pas assez? OH NON. Je l'aime, ça, croyez moi. J'ai peur pour moi. Égoïste soit cette idée, j'ai peur d'être papa. Je ne sais pas ce que c'est, d'être papa. Autant être un petit ami correct j'ai pu improviser. Mais on s'improvise pas père. C'est pas une histoire d'improvisation. On parle de la vie de quelqu'un, merde. J'arrive pas.
Je panique, je vais changer de sujet pour arriver à cette fameuse journée. Je me levais près d'elle, comme chaque jour. Elle avait fini ses examens la veille. Elle a beaucoup bossé, ce qui fait qu'on a pas fait énormément de choses ces derniers temps. Mais aujourd'hui, je compte bien lui changer les idées en attendant les résultats. Sans rien lui dire, je m'étais arrangé pour qu'on soit tous les deux en congés. Je me levais hyper tôt pour préparer tout. Le petit déjeuner prêt, je revenais dans la chambre avec nos deux toutous au garde à vous. ma princesse soufflais-je alors en m'approchant d'elle, pas plus vite que les chiens qui sautaient sur le lit pour la réveiller. Je les chassais en riant pour poser le petit déjeuner face à elle et l'embrasser sur le front tendrement, caressant sa joue. J'avais déposé une rose blanche sur le plateau en bois ainsi qu'une enveloppe prête à être ouverte. Je la regardais en souriant, tout fier de ma surprise qui avait su en rester une. Il était super tôt mais j'avais coupé les horloges apparentes, qu'elle ne voit pas. Le soleil était quand même levé. Je m'asseyais près d'elle attendant qu'elle ouvre l'enveloppe et en sorte deux billets d'avions pour Paris. surprise lui soufflais-je alors. Nos valises étaient prêtes, Dani allait venir chercher les chiens dans quelques minutes. Elle n'avait qu'à se préparer pour aller à l'aéroport ce matin. tout est prêt. fais juste un bisous aux toutous Dani va s'en occuper pendant deux semaines. je t'emmène faire le tour de l'Europe. lui soufflais-je alors en souriant. J'attendais sa réaction, je savais qu'elle ne serait pas négative de toute façon.

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  ft Chad

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C'était quelque chose d'agréable, et maintenant indispensable que de te réveiller aux côtés de ce brun. Chaque matin, même s'il partait plus tôt que toi tu lui accordais au moins un sourire ou une caresses remplies de sommeil qui te laissait retomber dans les bras de Morphée. Et lorsque c'était l'inverse tu profitais pleinement de ton réveil pour le regarder et embrasser sa joue ou ses lèvres avant de partir. C'était presque mauvais, tant tu avais pris l'habitude de le voir cuisiner pour toi, de manger ce qu'il avait durement préparer et ce qui te ravissait tous les jours. C'était presque effrayant de sentir le manque lors d'une journée de travail et cette joie une fois rentrée à la maison quand tu le voyais. Effrayant parce que tout pouvait partir en fumée. Tout pouvait disparaître et créer plus qu'un vide. C'éait cette même peur qui t'avait rendu muette et aveugle lorsque ton coeur avait décidé de se diriger vers lui. Mais chaque jour tu prenais sur toi, retournant à ton naturel. Tu te souvenais que tu t'étais promis de faire du mieux que tu pouvais tout en profitant comme si demain ne viendrait pas. Et c'est ce demain qui était effrayant, alors tu essayais de l'oublier profitant de ses bras, de son sourire, et de ses mimiques. Même les mauvaises finissaient par te faire rire. Il essayait du mieux qu'il pouvait, d'être parfait. Il essayait de se montrer toujours sous son bon jour, alors que tu découvrais de plus en plus de lui, tombant dans ce qu'on appelle "l'amour" avec un grand "A". Tu riais bien plus avec lui que tu n'avais ri dans ta vie entière. Sérieusement, cet homme était drôle ! En plus d'être magnifique, sportif, bon cuisinier et .. ah vous n'avez pas besoin de savoir.
Et pourtant, toi qui voulait essayer de ne pas penser au futur de peur de prendre peur il lançait quelques allusions à ce demain qui avait semblé lointain, voire impossible, quelques années en arrière, et qui finalement devenait de plus en plus un projet. Ces discussions ne t'effrayaient pas tant que ça, aussi étrange que cela semblait. Au contraire tu avais pris plaisir à l'entendre faire ses allusions un peu folles qui finalement sonnaient assez bien. Mais seul les jours suivants puis les suivants vous donneront une réelle réponse. En attendant tu profitais de tous ces moments de bonheurs et de petites joies qui comblaient un quotidien parfois fade et triste. Même Sorrow se sentait comme un poisson dans l'eau et ton nouveau bébé, tu te l'étais auto-proclamé ainsi, était d'une beauté et d'une gentillesse que tu adorais. Finalement, tu avais trouvé une petite famille en décidant de sortir de tes acquis. En décidant de jouer le jeu et d'abandonner les barrières, les masques, de jouer franc jeu, cartes sur table et de ne pas stopper tes sentiments.
Pour une évolution plus grande encore de votre relation tu voulais attendre, tu ne voulais pas te mettre la pression. Et pourtant ses allusions ne cessaient de te faire espérer un avenir avec lui. Il n'allait pas te laisser n'est ce pas ? Il n'allait pas partir et te laisser. Lorsqu'il te parlait d'avenir tu te rassurais en espérant ne rien faire foirer. Vous étiez maladroits, tellement, et pourtant votre envie d'avancer à deux étaient plus fortes faisant de votre couple, tu l'espérais du moins, une chose précieuse qui semblait dure à briser.

La preuve que cette relation ne se reposait pas sur des activités constantes et toujours plus grandes avait été ces semaines de révisions intenses, d'examens, de stress et de solitude que tu t'étais imposée afin de réussir. C'était ta dernière ligne droite tu n'avais pas intérêt à le louper. Tu avais donc réviser comme une folle en prévenant ton partenaire de ton nouvel emploi du temps qui se résumait à : bosser les cours, apprendre les cours, réviser les cours, manger des cours, et examiner Sorrow et Jack comme cobaye. Mais cela ne t'avait pas empêcher de venir lui rendre visite et de réclamer quelques moments tendres. Mais tout était fini. Ces examens étaient passés et comme la pression qui était redescendue, au moins jusqu'au résultat, tu avais eu une baisse d'énergie énorme. Non tu n'avais pas quitté ton travail et tout le reste de ton énergie finissait d'ailleurs dans ces quelques heures. Alors ce matin tu profitais de la chaleur, du parfum de ton homme et du silence bienfaiteur du matin. Tu ne sentis même pas qu'il s'était levé ne ressentant qu'un lourd poids peu agréable venu de deux bêtes à poil. Grognant alors doucement tu entendis la voix de Chad ce qui fut bien plus agréable. Lentement tu te redressais frottant alors tes yeux dans une fatigue encore bien présente. On avait pas prévu une journée dodo? Bon. .tant pis. Tu regardais alors le brun en souriant avant de regarder le plateau qui venait sur toi cachant un instant ton visage devant une attention si adorable. Profitant du baiser sur ton tu réussis même à lui en voler un sur ses lèvres si tentantes. Puis fut le moment de la découverte et tu sentais ton coeur fondre devant tant d'attention riant alors doucement en prenant la rose. "T'es adorable.." dis tu de ta voix encore rauque te faisant encore plus rire. Frottant un moment tes yeux tu pris la tasse pour boire quelques gorgées du liquide chaud avant de prendre l'enveloppe lui glissant un regard interrogatif avant de l'ouvrir. Il était sérieux? Ton expression faciale dû montré une surprise telle que tu essayais de lire et relire les écritures sur les morceaux de papier. " Paris.. ? " Tes yeux s'ouvrirent en grand avant qu'une réelle expression de joie ne s'exprime sur tout ton visage, grand sourire les yeux qui pétillent tu mordis ta lèvre en déplaçant un peu le plateau pour venir, sans faire trop de bêtise, faire un énorme câlin à Chad, alias le copain parfait. Embrassant son visage , ou plutôt l'attaquant de pleins de bisous rapides, tu le serras un moment. "Un tour de l'Europe? Carrément? Et la valise? Pas besoin de valise ? ..attends je vais dire au revoir à nos bébés " Souriant tu l'embrassas un peu plus longuement avant de bisouter les chiens comme une vraie maman gâteau. Tu les aimais mais tu n'allais pas être contre un voyage, encore moins accompagnée de ton copain, qui était en ce moment même la personne avec les meilleures idées au monde. Oui toujours plus, toujours plus de surprises et d'aventures. Tu étais prête à tout photographier, tout voir et tout faire. " J'ai la pêche j'espère que toi aussi parce que .. je vais envoyer " Riant tu pris ta tasse pour boire quelques autres gorgées bien que assez excitée pour ne pas tenir en place. Il fallait que tu manges? Ou bien tu allais t'habiller directement. Attendez ..qu''est ce que tu devais faire ?






 

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Je voulais marquer le coup de la fin de ses examens. Je voulais l'emmener faire le tour de l'Europe. Au tout début qu'on était ensemble, elle m'avait dit rêver de voyager. Elle m'en parlait lorsque nous étions encore amis, quand je parlais de mon escapade en Australie et en Inde. Je m'étais juré de l'emmener voir chaque recoin du monde. Il fallait bien commencer quelque part... L'Europe, quoi de plus romantique? Je savais qu'elle s'attendait à faire une grasse mat' mais... ça le valait bien. Une fois les valises faites et le petit déjeuner préparé, j'allais la réveiller. Elle se frottait beaucoup les yeux, comme toujours quand elle se réveille, j'adorais ça. Je souriais comme un idiot, en plus de mon excitation pour ma surprise. Elle me remerciait d'abord pour les fleurs avant de voir l'enveloppe. Elle devint dingue. Je souriais. Elle m'embrassa partout. Elle posait mille questions et moi je riais. J'ai tout prévu. Tu n'as qu'à manger tranquillement ce petit déjeuner et aller t'habiller, tu finiras ta nuit dans l'avion. lui dis-je alors en souriant. Dani va venir chercher les bébés, on part nous dans une petite heure. Elle me sautait littéralement au cou, elle était adorable. Pour une fille qui se frottait les yeux il y a deux secondes, c'était dingue. ça t'a réveillé en un rien de temps. dis-je en riant. On toquait à la porte. Je l'embrassais sur le front. allez les toutous on va voir tatie! fis-je en allant dans le salon saluer ma soeur et lui confier mes chiens. Une dizaine de minutes plus tard, je revenais dans la chambre voir Joy. Elle avait visiblement fini le petit déjeuner, vu le plateau sur le lit. Elle était donc dans la salle de bain. J'y allais, trouvant ma petite amie nue, de dos. Je souriais venant me coller contre elle, l'embrassant dans le cou. ça nous laisse même un peu de temps pour autre chose.... ça te dit? lui soufflais-je alors dans le cou sans arrêter mes baisers. J'étais attiré par elle comme un véritable aimant, c'était dingue l'effet qu'elle me faisait. tu es tellement belle les françaises vont être jalouses soufflais-je encore, caressant son corps contre le mien. Je retirais mon haut d'abord. Je la retournais vers moi pour l'embrasser, passant mes mains dans sa chevelure magnifique, l'amenant vers la douche en me débarrassant de ce qu'il me restait sur moi. toi en bikini à Barcelone... je vais avoir du mal à garder mon calme déconnais-je alors entrant dans la douche et faisant aller l'eau sur nous. J'attrapais ses jambes autour de mes hanches doucement. Putin qu'elle est belle. Ce sourire. J'avais très envie d'elle, là, maintenant. Je commençais doucement à lui mettre des coups de reins, des va et vient doux et amoureux d'abord. Je la regardais dans les yeux avant de l'embrasser comme jamais et de rendre l'acte un peu plus.. sauvage... contre le mur. On arrivait finalement à se doucher normalement et j'allais faire la vaisselle du petit déjeuner, mettre aussi les choses de la salle de bain comme le dentifrice dont elle n'avait plus besoin et elle finissait de se préparer. Je mettais les valises dans le coffre. Je revenais, la trouvant dans le salon à mettre ses chaussures. prête? lui demandais-je en souriant, les lunettes de soleil sur le nez, je lui donnais les siennes. Je tendais ma main vers elle, qu'elle la prenne. Je t'emmène en aventures. et j'ai même appris quelques mots de français pour t'avoir à vie dans ma poche. riais-je alors un peu. C'était parti, dans la voiture, pour l'aéroport. On enregistrait nos bagages, on s'enregistrait nous, et on attendait l'avion à la porte indiquée. On commence par Paris. lui fis-je alors. Ensuite un petit tour à Londres et de retour sur les plages du sud de la France... puis Espagne... Italie... Pragues puis on revient à Paris avant de rentrer. Deux semaines. ça te va mon p'tit bébé? lui fis-je en la prenant contre moi pour l'embrasser fort sur la joue. J'avais l'habitude maintenant de l'appeler comme ça. Lui donner des surnoms débiles... On arrivait à être un couple normal, finalement. j'ai même pris un repose tête pour que tu fasses ton dodo vital fis-je en le sortant du sac. Pour moi, j'avais pris des jeux de réflexion comme mots fléchés... c'était un long voyage quand même. Je savais que son sommeil était important... comme le miam miam, dont on s'était occupé dans la boutique après avoir passé la douane (avant, pas possible de le prendre dans l'avion!). Je voulais vraiment que ce soit parfait parce que... je paniquais un peu. Comme toujours! Mais particulièrement.. C'était une phase de notre relation quand même et vu les handicapés relationnels que nous sommes... enfin j'en dirais pas plus. Je la regardais amoureusement, en attendant cet avion qui allait arriver.
 

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  ft Chad

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Cette surprise était tellement bien faite qu'il t'avait annoncé que tu n'avais rien à faire. Rien. Juste à t'habiller et manger, en soit des choses assez simples à réaliser. Tu n'y croyais pas vraiment réalisant assez mal tout ce que tu allais vivre. Rien que ce mot sur ce ticket te faisait rêver et pourtant tu ne comprenais pas trop ce qu'il se passait. Tu ne rêvais pas tout de même ? Le regardant tu l'avais recouvert de baisers et d'amour comme tu savais le faire en riant toujours plus. C'était un réveil des plus agréables et tu ne pensais pas que quelqu'un ait jamais eu la joie que tu ressentais en ce moment même. En plus, il parlait de finir ta nuit dans l'avion? Voulait il que tu l'épouse de suite? Dormir, manger, voyager , homme sexy. Qui dirait non? Hochant la tête tu te dépêchas de dire au revoir aux toutous qui allaient forcément te manquer mais qui iront bien, tu en étais sûre. " Attends.. tu m'annonces qu'on part faire un tour de l'Europe bien sûr que ça me réveille !" Riant tu continuais tes caresses aux deux poilus qui te léchouillaient le visage alors qu'ils ne comprenaient pas un mot de ce que tu leur répétais. " On va en Europe !!!" Tu aurais presque crier mais briser les tympans n'était pas le moyen le plus sain de montrer ta joie. Entendant la porte d'entrée tu regardas ton brun avant de dire au revoir à tes bébés d'une mine attristé et pourtant sautillant de joie, une vrai contradiction en soi. " Tu lui passes le bonjour de ma part, et dis lui merci aussi.. " Pendant ce temps tu allais utiliser ton énergie, autre que sauter partout, à te laver et t'habiller prenant alors tes affaires avant d'aller dans la salle de bain. Tu fis demi tour rapidement en finissant très rapidement ta tasse de chocolat chaud et dévorant presque ce qu'il y avait sur le plateau en soupirant d'aise. " Il est bon à marier cet enfant" Riant avec toi même tu te dépêchas de retourner dans la salle de bain une fois le tout fini. Enlevant ton dernier vêtement tu sentis un corps se coller contre toi ce qui te fit sourire alors que la chaleur même de ton corps contrastait avec les frissons qu'il ne cessait de te donner avec ses baisers. Passant une main sur sa nuque en penchant un peu la tête tu te mis à sourire les yeux clos. " Est ce que je peux refuser une proposition de ce genre ? "Sous entendu que c'était impossible. Physiquement, impossible, tu ne le voulais même pas, bien au contraire. Une sorte de vague de frissons te prit alors que tu succombais à ses gestes et riais à ses mots. " Juste les françaises? " Le taquinant tu profitais de ce petit moment pour te retourner vers lui répondant au baiser dans un désir partagé alors que tu t'occupais déjà de ce bas de trop. Il avait le don de te rendre impatiente. De te faire perdre la tête sans trop en faire. Une fois sous l'eau tu embrassas son cou t'éloignant doucement lorsqu'il blagua sur ta tenue et une certaine plage qui te donnait envie de te prélasser au soleil rien qu'en entendant le nom. Tu aurais voulu lui répondre qu'il n'était pas le seul à devoir se retenir en voyant l'autre sur une plage mais tu étais déjà bien trop perdue entre ses baisers, tes jambes enserrant ses hanches. Te penchant sur lui pour l'embrasser à plusieurs reprises avec ce même sourire tu ne pus retenir quelques gémissements rapidement étouffer par un baiser qui te faisait perdre le souffle qui commençait déjà à te manquer et accéléré avec ses mouvements. Pendant un instant le voyage te sortit de la tête alors que tu profitais simplement de ce moment à deux, privilégié et, tu ne mentiras, bon. Mais le temps vous rappelait et tu te dépêchas alors de te doucher essayant de rapidement sécher tes cheveux après t'être habillée. Tout se passa vite, même très vite et alors que tu te préparais il semblait marcher à la vitesse de la lumière puisqu'il avait absolument tout fait quand toi, tu finissais de mettre tes chaussures. Prenant alors les lunettes en les mettant tu souris prenant sa main avec un entrain qui te caractérisait bien. Tu n'avais pas peur de montrer ta joie et ton excitation pour ce voyage encore inédit pour toi. " OH... tu mises sur le côté romantique et chic de Paris et de la France pour m'avoir? " Il t'avait déjà de toute façon. Voiture, aéroport, attente, on ne te tenait plus. Une véritable puce qui regardait absolument tout. Non tu n'avais jamais pris l'avion. C'était pas une honte si ? Un petit stress se formait bien que la joie de ce voyage prenait toute la place. Mais le programme ainsi énoncé tu te détendis rapidement ton sourire ne faisant que s'agrandir. Il te vendait du rêve. Non encore mieux, il te l'apportait. Sur un plateau, il te le rendait bien au quotidien, cet amour que tu lui avais donné, et ce pari risqué que vous aviez fait. Pas un seul jour tu n'avais regretté ta décision. Pas un seul. Et aujourd'hui tu ne te voyais plus te passer de lui. Le serrant fortement tu souris alors. " Bien sûr ! C'est parfait ! Non plus que parfait! Attends c'est Chadesque ! " Tu te mis à rire embrassant alors sa joue à ton tour. " Tu as donc tout organisé et comploté derrière mon dos cachottier" Riant doucement tu ne pouvais qu'apprécier ce qu'il faisait pour toi. Ton sourire le prouvait, tu aimais ce brun. Tu aimais ces surnoms mielleux que tu lui donnais et qu'il te donnait, tu aimais cet air niais sur ton visage ou son regard quand il était porté sur toi. Tu aimais tout. Ses attentions vis à vis de toi également. " T'es prévoyant ! Je peux t'engager pour la vie ? " Tu ris doucement en venant embrasser rapidement ses lèvres en prenant le repose tête pour le passer sur ton cou sans attendre. Tu ressemblais à une enfant à son premier voyage, mais ce n'était pas totalement faux. Prenant un paquet de gâteaux que vous aviez acheté tu te mis à grignoter en attendant cet avion. " Dis.. y aura pas de crash hein? Non parce que c'est la première fois que je prends une machine comme ça " Te penchant en avant pour regarder par une grande fenêtre les réacteurs d'un avion non loin tu te redressas ensuite dévorant un autre gâteau. " T'en veux ? je vais tout manger..." Et il te connaissait au point de comprendre que tu venais de lui faire comprendre que tu étais heureuse, mais légèrement paniquée. Tu voulais juste être à Paris, ou sur les plages dont il parlait tant. Tu voulais être partout avec lui et prendre des centaines de photos. " Mon dieu... le travail ?!" Les yeux grand ouvert tu le regardas comme frapper par la foudre. Tu allais être virée. Bon c'était pas vraiment la fin du monde parce que ... si tu avais ton diplôme.. tu commencerais à travailler dans une clinique directement mais... ton code éthique et tes valeurs t'interdisaient un coup comme ne plus venir travailler. T'accrochant à lui tu fis la moue. Tu l'embrassas alors avec douceur avant de rompre le baiser avec un sourire. " Ca va mieux.. " Tirant légèrement la langue tu te mis à rire.



 

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Elle était super excitée depuis la seconde où elle avait appris où je l'emmenais. Hyper fatiguée la seconde d'avant, je me moquais un peu d'elle - gentillement évidemment. Nous partions en voiture vers l'aéroport. J'avais assez l'habitude de prendre l'avion alors ni une ni deux nous étions prêts, les bagages en soute, son bagage à main et de quoi manger avec nous devant la porte où l'avion était attendu. Je décidais de passer le temps en lui racontant ce que nous allions faire durant notre voyage. J'attendais son avis et elle inventa un adjectif qui me fit rire. retiens ce mot tu vas beaucoup l'utiliser lui fis-je en riant. Elle avait toujours le truc qu'on attends pas, la réaction marrante et adorable venue de nul part. C'était une des choses qui me faisait complètement craquer chez elle, d'ailleurs. Je souriais comme un idiot. evidemment que tu n'as rien su de ce que je manigançais. tu bossais tellement... c'était trop facile! maintenant, tu mérites le repos. lui fis-je en souriant à son baiser sur ma joue. Je lui sortais le coussin d'avion pour le vol. Elle me fit une de ces remarques dont je parlais, qui mettait le futur en jeu. C'est comme ça que nous en parlions, en effet. Par petite touche, par ci par là, parce que nous sommes aussi peu doué l'un l'autre pour comprendre ça, mais c'était notre façon de faire. Je ne voulais pas qu'il en soit autrement, ou bien qu'elle se force à en parler pour me faire plaisir. Je voulais qu'on reste nous. où est le contrat? fis-je mine d'attendre pour signer regardant à droite à gauche avant de rire doucement. Elle m'embrassait et le mit directement. Une véritable puce sur pattes. Elle gigotait. Je voyais bien qu'elle s'en faisait pour le vol, c'était une première pour elle. Mais j'étais là pour la rassurer. D'ailleurs, elle n'attendait pas pour m'en parler. Je souris. J'ai pris une bonne compagnie, comme ça, tu verras, tu n'entendras même pas les moteurs. C'est comme si tu étais dans une voiture volante. Tu ne vas même pas t'apercevoir qu'on vole. fis-je en souriant caressant sa joue. Elle n'avait rien à craindre mais c'était normal de s'inquiéter. La première fois en avion c'est toujours délicat. On s'installait à nos places alors qu'elle piquait déjà dans la réserve de bouffe. Je riais. d'habitude les gens qui ont peur ont plutôt tendance à ne pas vouloir manger! tu m'étonneras toujours de ta folie pour les gourmandises ma chérie. lui fis-je en lui en prenant un qu'elle me tendait. Trop adorable. Je le mangeais en la regardant faire. J'étais toujours autant ahuri devant la quantité de choses qu'elle ingurgitait et que rien ne pesait sur sa silhouette. Tant mieux - pour elle et pour moi. N'empêche que c'est affolant. D'un coup, elle avait un flash du boulot. Je riais, sans rien dire, car son beug était trop drôle. Elle vint vers moi pour me voler un baiser et s'étendre en disant que ça allait mieux. Je riais encore. Un sketch. Si tu n'existais pas mon amour je t'inventerais. Evidemment que je t'ai pris des congés au boulot, je suis pas irresponsable. lui fis-je alors en riant. N'empêche je retiens qu'avec un simple baiser je peux te kidnapper du travail lui dis-je en riant légèrement. Une hôtesse de l'air vint expliquer les consignes de sécurité en cas de perturbations. Je prenais la main de Joy et la regardait : ravi de t'avoir connu lui fis-je dans un murmure avant de me recourber contre mon siège les yeux fermés puis de rire d'un coup, évidemment c'était une blague. Je savais qu'elle râlerait de celle-ci, elle faisait la moue. oh fais pas la tête petit panda je rigole! elle est obligée madame de nous dire tout ça mais t'inquiètes pas on en aura pas besoin! dans quelques heures on atterrira à Paris, tu vas dormir dans une heure maximum après avoir manger tout ce qu'on a acheté, tu te réveilleras devant la Tour Eiffel tu auras rien senti. lui fis-je en souriant. Et c'est à peu près ce qu'il se passait. Elle s'endormait pas longtemps après avoir manger pas mal et ne se réveillait pas avant... l'atterrissage. aaah non ma prémonition j'avais dis devant la Tour Eiffel lui soufflais-je, caressant sa joue alors qu'elle ouvrait doucement les yeux. J'avais dormi un peu aussi mais pas autant qu'elle. regarde lui fis-je en la faisant regarder par le hublot d'où on voyait Paris de bon matin. Je lui souris. Bienvenue en France lui fis-je en français, jouant des sourcils genre je suis trop fort je parle français. Je ris. Nous sortions sans attendre nos bagages qui seraient transférés directement à l'hôtel. Là, on devait petit déjeuner. J'appelais un taxi pour nous emmener dans Paris. Je la laissais regarder partout autour d'elle. C'était facile de se diriger dans Paris en étant américain - tout le monde parle anglais. J'avais choisi un petit restaurant petit déjeuner breakfast bien français près de la Tour Eiffel. tu dois être affamée après un dodo pareil. on ira à l'hôtel après pour prendre une douche et se changer, une longue journée nous attends. fis-je l'embrassant sur le front.
 

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  ft Chad

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A peine le temps de cligner des yeux que vous étiez dans la voiture pour arriver à l'aéroport. Le rythme ne ralentissait pourtant pas pour vous faire enregistrer vos bagages plus vite que la musique. Pourquoi les gens arrivaient toujours des heures en avance? Tout te paraissais simple et c'était pour une seule raison : Chad. Alors vous vous retrouviez à rire à son programme et à tes adjectifs tous plus étranges les uns que les autres. Tu étais peut être dure à suivre parfois tant ton esprit était un peu dissipé, un peu trop réactif, ou un peu trop lent. Tout ce que tu savais c'était que tu avais besoin de bouger, de faire du sport, de faire des choses pour ne pas t'ennuyer. Un travail ne suffirait jamais à satisfaire ta soif d'activité. Et Chad l'avait compris, il était d'ailleurs assez similaire avec tout ce sport. Alors on pouvait dire que vous vous étiez bien trouvé. Il profitait même de ton inattention pour prévoir ces vacances, quel homme rapide non? Tu souriais alors en le regardant réalisant à quel point tu avais de la chance et en même temps en prenant compte de tout ce que tu pouvais perdre. Etre seule avait des inconvénients comme des avantages. On ne perdait rien. La peur qui venait avec cette perte disparaissait alors. Et pourtant tu ne trouvais pas de raison de regretter. Passant le coussin autour de ton cou tu riais avec lui évoquant rapidement ce qui pouvait vous terrifier tous les deux. Et qui pourtant n'était pas si mal. "En tout cas... je vois que mes révisions ont été récompensées ! "Tu n'avais pas les résultats mais un break dans tout, étude et travail te fera le plus grand bien. Break que tu n'aurais pu avoir sans lui. Et il semblait de plus en plus "parfait" alors que c'était impossible. Personne n'était parfait. Et pourtant. TU avais réellement envie de lui sortir un contrat mais quoi ? Riant avec lui tu lui donnas ta main ta paume en l'air. "Signez ici monsieur ! " Vous vous en amusiez alors que certains allaient sûrement dans cet avion pour une lune de miel. Et pourtant malgré ces taquineries et blague une chose restait encore dans ton esprit : le vol. Vous alliez être bien au dessus de la terre ferme. Bien trop au dessus. Et tu semblais t'inquiéter d'un quelconque incident ce qui paraissait absurde mais que tu partageas avec le brun. Il avait ce don de te rassurer. Sa voix posée ,son sourire rassurant et son regard tendre te donnait envie de le croire alors tu passais tes bras autour de lui pour sourire. " Une voiture volante? Attends.. mon dieu je vais voler ! Wow.. appelle moi superwoman maintenant " RIant de nouveau tu détournais cette peur en âneries. T'installant alors tu rencontrais pour la première fois l'équipement à bord continuant de manger comme si rien ne comptait. Combien d'estomac avais tu ? "Hm je ne suis pas comme tout le monde.. J'ai un besoin de manger supérieur à la moyenne.. Peut être que mon estomac est un trou noir.. je sais pas" Un nouveau rire et tu lui en fais manger un dans un esprit partageur posant tes lèvres sur les siennes. Tu étais quelqu'un d'assez tactile qui aimait montrer son amour plutôt que de le dire. La preuve tu dévorais ces petits gâteaux que tu semblais vraiment aimer. Et c'est en croquant dans un que la lumière s'alluma. Le travail. Pendant un instant tu ne bougeas pas prononçant seulement ta peur du moment. Mais un baiser de ton brun et tu te sentais détendue comme si rien n'avait d'importance. C'était totalement fou, et il devait te prendre pour une tarée, mais comment disait on ? L'habitude. Le regardant tu riais doucement à sa remarque. " Tu peux tout faire avec un baiser. Comment tu prévois tout ? Expliques moi, t'as fait une liste ? Non sérieux, je vais sérieusement envisager la médaille d'or du petit ami fais gaffe.. " Souriant tu te redressas quelque peu. " Oh et tu ne peux pas m'inventer, tu n'aurais pas idée de créer une chose comme moi, personne ne l'aurait, ou alors se serait un psychopathe " Ton rire résonna sans la moindre honte dans l'engin avant que tu ne regardes le nouveau ballet qui se déroulait devant tes yeux. C'était sans compter sans le clown à tes côtés pour te faire peur comme jamais lui tapant le bras lorsqu'il se mit à rire ta moue indiquant clairement que tu boudais. " T'es pas gentil ! Tu vas voir ... je... Bon ok j'ai pas de plan de vengeance mais, fais attention" Menace tombée à l'eau tu gardais ta moue en l'écoutant. Et ses paroles te calmèrent encore une fois. " Tu pars pas pendant que je dors hein? " Posant ta tête contre son épaule tu te laissas bercer. Et tu ne pensais pas qu'un jour quelqu'un te connaisse autant. Tu t'étais , effectivement, endormie comme une masse après avoir manger. comme sur un nuage correspondait bien à ce moment, les jambes recroquevillées sur toi même, tu dormais comme un bébé. Ce n'est qu'aux gestes de tous que tu te réveillas lentement peinant à émerger. Baillant tu le regardas ensuite souriant prenant rapidement sa main. Mais rapidement ton regard fut attiré par la vue qui était magnifique. Tu n'arrivais même pas à réaliser. Même ton rire était moins fort, certainement diminuer par le sentiment de vivre un peu plus de ton rêve. " Comment je peux te remercier pour tout ça ? Enfin, tu as tout organisé, tout payé tu as même appris du français.. comment je peux t'offrir autant? " Tes yeux se plongeant dans les siens tu attendais une réponse. Une réponse pour te sentir moins lourde sur ses épaules. Peut être qu'il était heureux de t'offrir tout ceci mais arriver dans le taxi tu te demandais comment ne pas le laisser tout endosser. Embrassant un million de fois sa joue durant le voyage tu ne cessais de faire des allés-retours afin de regarder par la vitre. La vue n'était pas si belle que ça mais une fois arriver dans Paris ta mâchoire voulait se décrocher et tes yeux ne savaient pas où se poser. Tu secouais très souvent sa main pour lui montrer ensuite, une rue, un bâtiment, un pigeon.. " Chéri regarde tout est écrit en français.. ok on est en France mais.. je m'en rend pas encore bien compte" Ton sourire ne voulait pas partir encore moins quand tu entendis le programme. " Tu me connais par coeur.. attends je suis sûre que tu as prévu la suite. Je sais je te connais bien aussi " Une pile électrique pas drôle en plus. Le suivant plus ou moins tranquillement tu continuais de sourire comme si c'était le plus beau jour de ta vie, t'installant finalement pour manger, et toujours avec appétit. T'exclamant à chaque choses nouvelles. Apparemment tout était meilleur chez les autres. Tendant un bout à chad tu lui souris. " Goûtes ça ! C'est trop bon.. j'aimerai en ramener à la maison" Le terme pouvait paraître étrange. Bien que tu aies emménage chez lui il y a de ça quelques temps déjà, le fait que vous étiez en couple et habitant sous le même toit avançait fortement les choses. Tu avais donc l'impression d'avoir acheté un appartement ou que savais tu. " Si j'ai mon diplôme.. on refait du karting ? Et... on ira sauter en parachute : je paie ! " Avoir ton diplôme voulait dire que tu allais officiellement travaillée en tant que vétérinaire et tu gagnerais enfin un vrai bon salaire. Tu te voyais déjà avancer ta carte pour vos sorties. Mais pour l'heure tu profitais du repas lui faisant goûter tout ce que tu aimais, donc environ tout ce qui te passait devant les yeux. " La vue est juste sublime.. tu es déjà venu ici pour connaître cet endroit ? "Tu savais qu'il avait voyagé alors rien n'était impossible. Puis la suite de programme se déroula. Arrivée à l'hôtel qui décrochait ta mâchoire tu sautas dans le lit comme une enfant en riant pleinement de cette joie qui remplissait tout ton être. " Hmmmm je peux mourir en paix. " T'appuyant sur tes coudes tu regardais le brun un instant. " Monsieur Tate chéri.. vous êtes de toute beauté" Riant tu fis la fière pour un mot que tu avais retenu. Tu progressais aussi non?


 

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Comment ne pas tomber amoureux de cette fille-là? A chaque fois que mon regard se posait sur elle, c'était évident. Je me prenais comme toutes les étoiles du ciel dans la figure. Je souriais comme un idiot. J'avais des envies de la papouiller, de la serrer contre moi, de lui faire un tas de bisous entre autre chose... Tout ça à la fois qui me prenait les tripes à chaque millième de seconde où j'étais avec elle. C'était quelque chose dont je m'habituais à peine. Je ne savais pas ce que c'était, j'en avais eu peur à une époque et pourtant je me retrouvais là à tout faire pour que ça ne cesse jamais. Joy ne me décevait jamais, elle était toujours parfaite à mes yeux. Alors évidemment que j'ai pu remarquer qu'elle a quelques petites défauts, et c'est normal, pourtant j'arrive toujours à relativiser, à aimer ça, à trouver un bon côté à ça. C'est ça, qu'on appelle l'amour? Je suppose. Avoir envie d'être avec quelqu'un pour toujours, ne jamais la décevoir, lui faire mille et une surprise, la serrer dans ses bras, avoir constamment peur de la perdre... peut-être un peu trop, dans mon cas. Faut dire que je me connais. Je connais mes limites et il arrive souvent que je vienne à les franchir... Je travaille énormément sur moi pour ne pas le faire devant elle, pour qu'elle ne voit jamais ça. Aujourd'hui, je l'ai emmené à Paris. J'aurais envie de faire le tour du monde avec elle, la voir regarder autour d'elle sans y croire, c'est magique. Avec ses petits commentaires toujours adorables, comme sur le fait qu'il est écrit partout en français. Elle a le don de garder mon sourire figé sur mon visage. Adorable. Elle voulait prendre de la nourriture française à Miami. Je souriais. si tu veux, pourquoi pas! Je te ferais de fabuleux croissants à la maison! dis-je alors en souriant. De toute façon, Joy avale tout ce qui est comestible. C'est une sacrée gourmande et c'est encore un trait que j'adore chez elle. Elle savait que j'avais tout prévu et faut dire que là dessus, elle me connaissait en effet très bien. j'ai travaillé sur tous les détails pour que tu passes des vacances de rêve, c'est tout. fis-je alors humblement en prenant sa main dans les rues de Paris. Je souriais sans cesse. Je l'emmenais alors à l'hôtel pour prendre une douche et souffler cinq minutes. Elle se ruait sur le lit et me sortait qu'elle pouvait mourir maintenant. Je posais les valises et la regardais avec un air outré. Sérieusement? Tu crois vraiment que tu as le droit, là? Hophophop on se relève c'est pas fini petite larve. fis-je alors en me tenant face à elle, qui avait les coudes repliés pour tenir sa tête. Elle me parlait alors un mot de français et je ris. Alors ça c'est ce que je préfère chez elle : l'inattendu. Je m'approchais, à genoux, tout proche d'elle, de ses lèvres et je soufflais : Tu es belle avant de l'embrasser tendrement. hmmm tu n'as pas envie de dire à tes copines que tu as fais l'amour à Paris, toi? soufflais-je alors que l'envie, en l'embrassant sur ce lit, m'envahissait de la tête aux pieds. viens là toi fis-je en souriant me relevant un peu pour la prendre contre moi et la basculer sous mon corps sans lâcher ses lèvres une seconde. La chaleur m'envahissait. La Tour Eiffel attendra un peu soufflais-je alors en lui ôtant son haut en souriant, la dominant de baisers sans arrêts, partout, sur chaque parcelle de son corps nu devant moi. Je la déshabillais complètement avec tendresse avant d'entreprendre l'acte sexuel avec tout autant de tendresse mais en même temps de fougue, sans la lâcher des yeux une minute. J'avais envie de la regarder, de lui faire l'amour dans le sens littéral du terme.  
J'avais l'habitude de devenir une larve après acte et pourtant, vu la journée qui nous attendait, je la serrais dans mes bras un petit moment avant de me lever pour filer sous la douche comme un petit voleur. Je riais alors qu'elle me rejoignait et que nos baisers reprirent. hmmm mademoiselle la coquine je ne voudrais pas vous fatiguer riais-je.
Je l'emmenais à la Tour Eiffel en premier. Je la regardais, voir comment elle réagissait.


 

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Ce n'était pas si simple. Tomber amoureux, être en couple, se marier , avoir des enfants et une jolie maison. Pour toi c'était même l'opposé du simple. C'était des sacrifices, de la peur constante, peut être même de la violence. Dans ta vision passée rien ne semblait découler de positif de tout ça. Et maintenant on avait qu'à te regarder. A sourire comme une idiote à chacune de ses blagues, de ses attentions ou de ses gestes. Le regarder avec tendresse en ébouriffant ses cheveux avant de les remettre, de t'agiter devant lui en étant toi même. C'était un vrai défi, un vrai moment de panique que tu avais passé avec son aide. Mais il avait su prendre ta main et t'accompagné. Grandir ensemble était bien plus intense que d'avoir une relation toute faite, toute prête, sans doute. Tu regrettais pourtant ce temps que tu n'avais parfois pas pour le surprendre, te rattrapant pendant les jours de repos, ou les soirées. Certes ses surprises avaient toujours plus de gueule mais tu ne te lassais pas de le voir sourire à chaque petite attention, que se soit une promenade en roller, une soirée détente faite par tes soins, ou une soirée torride que tu avais préparé de A à Z. S'il est tant nerveux à propos de ses défauts , toi tu es prête à les accepter, oubliant même qu'il puisse un jour te décevoir, pour toi c'était impossible. Pourtant tu avais peur de le perdre, pour une fille meilleure, pour mieux, pour autre chose. Ta hantise parfois hantait tes nuits, et ces moments là tu retrouvais son corps pour te blottir contre lui. Mais en ce moment toutes ces interrogations étaient bien loin alors qu'il t'emmenait à Paris. Réalisant chacun de tes vœux tu te demandais même si tu le méritais en visitant, et mangeant à Paris rigolant à son accent que tu trouvais plutôt sexy. " Vraiment ? Tu le feras tout nu avec juste un tablier ? " Riant alors tu le regardais mangeant toujours ce copieux déjeuner. Tu commençais à le connaître, à deviner ses actions alors tu ne fus pas surprise de sa réponse. Prévoyant, attentionné, certaines auraient pu tuer pour l'avoir, mais tu gardais ce précieux petit ami pour toi, gardant ton sourire. Marcher dans les rues de Paris , sa main dans la tienne ressemblait plus à un rêve romantique qu'à une réalité. Et c'est sûrement ce qui te faisait tant sourire, tu ne semblais pas voir de fin. Pas même dans cet hôtel en profitant de cet argent dépensé pour toi. Tu n'y pensais pas sautant sur le lit en t'amusant alors qu'au fond tu te demandais comment rembourser cette gentillesse. Comment lui prouver que tu l'aimais plus que tout ? Plus qu'il ne l'imaginais et que même sans tout ça, tu l'aimais. Même sans Paris, sans karting, sans maison. Tu restais pourtant sur ce lit à contempler le brun qui te grondait comme une enfant en t'ordonnant presque de te lever. Un jeu qui te fit rire alors que le lit semblait t'aspirer. " Je crois que le lit est tombé amoureux de moi" Vous riez et tu ajoutais tes connaissances d'une journée pour agrémenter ces blagues que tu ne cessais de faire, un peu gêné de ce mauvais accent que tu avais. Le voyant approcher tu sentais le débordement, le temps qui passerait et ta tête qui allait tourner et tu avais bien raison, perdant le fil de tes pensées avec ce seul baiser qui avait été annoncé par une phrase toujours en français. Ton regard coulant sur lui tu te mis à sourire doucement. " C'est très tentant.. mais je préfère le garder pour moi, si tu veux t'en vanté auprès de tes amis fais comme tu veux " Riant doucement tu comprenais très bien où il venait en venir et ton coeur battait déjà plus fort. Passant alors tes bras autour de lui en venant contre lui sans te débattre tu le laissais dominer sans résistance, pour une fois. Si un jeu de dominance vous arrivait parfois tu ne pus y jouer face à ce baiser, caressant sa nuque dans une tendresse partagée. La chaleur montait bien trop vite pour te laisser de marbre et tu enlevas son haut de trop plus rapidement qu'il ne le faisait. Il gardait ce calme que tu copiais peu à peu pour le défaire de ses vêtements tout qu'il avait fait pour toi, ton corps frissonnant toujours plus au contact de ses lèvres. C'était sans surprise que tu succombais à tes gestes, à ses mouvements tendres et passionnés.Sans surprise que ton regard parla pour lui ne le lâchant en lui montrant tout ce que tu ne pouvais dire avec des mots pendant que tes lèvres venaient répéter cette promesse sur les siennes, rester avec lui, l'aimer jusqu'à... pour toujours? La tour Eiffel, et même l'arc de Triomphe pouvait attendre face à lui. Après tout ils ne bougeraient pas.
Et si l'énergie était retombée autant que le désir rassasié il semblait encore d'attaque pour cette journée remplie en émotion et en visite. Le voyant partir comme un voleur tu te mis à rire en le suivant alors embrassant son corps avec ce sourire espiègle. " Dites plutôt que vous êtes déjà épuisé de cette performance monsieur le tombeur. " Riant encore vous vous dépêchiez pour continuer le reste de la journée , toujours avec cette bonne humeur. Une fois à la dame de fer tu te retrouvais comme une enfant courant à droite à gauche pour prendre des photos avant de le placer au milieu de cette grande construction en le prenant en photo. " ¨Prenez la pose monsieur ! " Riant tu le faisais prendre mille et une poses avant de courir acheter un de ses tour Eiffel sûrement non officielle mais dont tu te souviendrai. Deux porte clef en main tu allais vers lui. " Je suis une vraie touriste maintenant.. Tiens pour toi, tu es ravi avoue hein " Riant tu te rendais bien compte de la pacotille que c'était mais c'était le souvenir qui t'importait. Tes yeux se posaient partout avec émerveillement avant de voir un manège traînant alors ton brun pour faire un tour. " Mon prince charmant mérite son fidèle destrier !!! Viens donc !!! La princesse t'emmène faire un tour " Dis tu en montant toi même sur un cheval riant comme une enfant quand il se mit à tourner profitant simplement de ce moment sans rien demander plus. Tu ne voulais rien d'autre que ce bonheur au quotidien, qu'il soit à Paris, dans votre appartement, à la plage ou dans un débarras. Après le manège tu regardais alors ton guide du jour. " Que fait on maintenant chéri ? "Tu aimais toujours utiliser ces surnoms qui prouvaient que c'était le tien, ton monsieur tombeur, ton monsieur muscle, ton coach personnel. Tu devenais peut être un poil possessive .


 

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Nous étions là, à manger notre petit-déjeuner à Paris. Mademoiselle la gourmande semblait énormément aimer la gastronomie française, tellement qu'elle me quémandait d'en avoir à la maison. Sa remarque me fit rire, j'aurais dû me douter qu'elle le suggérait, celle-là. tout nu sous un tabliiier... dis-je en faisant mine de réfléchir. intéressant. je pense que du coup c'est pas vraiment les croissants que tu souhaiteras manger en priorité fis-je en lui lançant un petit clin d'oeil. Je ris, de toute façon nous ne faisions que ça tous les deux, rire et rire toujours. J'aimais tellement la voir rire, je trouvais ça fascinant. Je ne la lâchais pas des yeux, pas une seconde. Pas quand on sortait main dans la main et qu'elle regardait partout autour d'elle, pas quand elle passait la porte de notre hôtel, et sûrement pas quand elle s'étalait dans notre lit pour quatre jours. Elle faisait des remarques qui me faisaient toujours, rire. tout le monde qui te croise tombe amoureux de toi! comment ne pas tomber amoureux de toi? le problème c'est plutôt avoir le droit d'être amoureux de toi. et ça c'est un droit qui m'est exclusif. dis-je en m'approchant dangereusement d'elle et l'attirant contre moi. Je continuais les petites remarques amusantes alors que la tension sexuelle était palpable. mmm tu t'es regardé récemment? évidemment que je peux m'en vanter soufflais-je contre ses lèvres avant que nos silences laissent place à nos respirations saccadées et à nos hâles. Je lui faisais littéralement l'amour en la regardant dans les yeux, sans la lâcher d'une seconde. C'était fougueux, un peu sauvage et tendre à la fois. J'aimais tellement lui faire l'amour. J'avais l'impression à chaque fois qu'elle avait mon corps en otage, qu'il ne me répondait plus à moi mais à elle, à chacun de ses mouvements à elle.
Néanmoins, nous avions une longue journée qui nous attendait et notre câlin post-sexe ne pouvait pas s'éterniser. Elle fit une remarque aussi là-dessus... évidemment! moi? épuisé? ne faites pas la maligne melle Jeckins parce que le tombeur attaque sans prévenir fis-je alors sérieusement avant de rire doucement et de m'habiller. Direction la Tour Eiffel. Elle voulait me prendre en photo, ce qui me fit rire. Je la poussais à ma place ensuite pour la prendre à mon tour en photo. mais qui est donc cette beauté dans les rues de Pariiiis? fis-je en la prenant en photo. Elle courait ensuite acheter des vrais pièges à touristes - les fausses figurines de Tour Eiffel. Je riais alors qu'elle revenait toute contente de son achat. Ah bah là il es écrit sur ton front c'est clair lui dis-je en prenant celui qu'elle me tendait. Puis elle me traînait vers un carrousel, me poussant sur un cheval. Je levais les yeux au ciel en me laissant faire - je ferais n'importe quoi pour elle de toute façon. La* princesse? C'est MA princesse! dis-je alors en riant, faisant ce tour avec elle. On descendait et j'avoue que le tournis fit un peu effet alors qu'elle me demandait ce qu'on faisait maintenant. Je lui souris, lui attrapant le bras je l'amenais à moi et j'attrapais aussitôt son visage pour l'embrasser fougueusement. Oui, comme ça, j'avais envie. Je lui souris alors que nous nous reculions doucement du visage de l'autre. Il y a mille choses à faire à Paris. Il y a l'endroit de ce film que tu regardes parfois là... Moulin Rouge! On y va? lui fis-je alors en prenant sa main et appelant un taxi pour y aller en cette fin de matinée. On visitait le cabaret, puis Montmartre. On y trouvait un petit restaurant très sympathique et traditionnel pour pouvoir manger comme les français. Je prenais un boeuf bourguignon et je me régalais. Joy, elle, sans surprises, adorait aussi. En dessert, crêpes. C'était excellent. Gourmande, va. lui fis-je en riant. Bon. Le Louvre, il faut une journée pour le visiter alors c'est pour demain. Que dirait ma belle princesse d'une après-midi shopping dans les Champs Elysées? lui fis-je alors. La mode française, ça intéresse n'importe quelle femme du monde. J'étais prêt à attendre des heures devant sa cabine d'essayage si elle le voulait. Et c'est d'ailleurs comme ça que ça se passait... On faisait tous les magasins de l'avenue, traversant l'Arc de Triomphe et faisant des photos au passage. Mon préféré, c'était quand même Nike. On s'est acheté tous les deux deux tenues et une paire de baskets chacun - ce qui était idiot puisque c'était moins cher chez nous mais tant pis. Puis, je décidais de l'emmener dans un magasin de robe de cocktails, de soirée exprès. Ce soir, on danse et on mange sur la Seine. Je te laisse choisir ta robe de bal. lui fis-je alors en souriant. On rentrait alors à l'hôtel se changer, moi en costume et elle dans sa robe de l'après-midi pour aller manger comme prévu sur un bateau sur la Seine, un dîner français accompagné d'un petit bal, où je la faisais danser. Un rêve, en fait. J'étais vraiment fier de ce que j'avais réservé. Rentré à l'hôtel, je lui jetais un maillot de bain sur elle et lui disait de l'enfiler. Nous descendions par l'ascenseur direction ma réservation de la piscine-spa de l'hôtel pour se détendre avant d'aller dormir. Les bulles, le hammam, le sauna... Tout était au rendez-vous. Dans l'eau, je la câlinais et l'embrassais sur les cheveux. Elle avait l'air aux anges, j'adorais ça. On avait eu une sacré journée mais je n'avais pas choisi Joy pour rien - elle tenait sans problèmes à ce genre d'aventures. Je me demandais si elle n'était pas née juste pour moi d'ailleurs. Puis vu les crapahutages qui nous attendaient le lendemain, on était pas là de se reposer à rien faire une journée. Je voulais qu'on en fasse un maximum.
La nuit était parfaite - le lit était bien confortable et on se câlinait en dormant - tellement qu'à peine réveillés et sans se dire un mot nous faisions l'amour avant de prendre notre petit déjeuner dans la chambre et de se préparer pour le Louvre. L'art français, maintenant, après la gastronomie et la mode. On partait en vrais explorateurs. Il y avait des tableaux de fou, on ne savait plus où mettre les yeux. Nous mangions là le midi et le soir dans les rues de Paris, nous nous baladions sans regarder où nous allions et on trouvait un petit restaurant sympathique encore une fois où s'arrêter. Heureusement il faisait bon - pas comme à Miami mais quand même. La troisième journée, nous allions à Notre Dame le matin et montions tout en haut. Le midi, nous mangions au deuxième étage de la Tour Eiffel et l'après midi, c'était photos et balade le long de la Seine. Le lendemain, on s'en irait tôt pour l'Espagne. On revient ici dans une semaine, ne sois pas triste. lui soufflais-je alors à l'oreille en lui caressant la joue. Un autre avion à prendre, un autre moment mignon et appeuré de Joy mais qui passa sans problèmes. Faut dire que là, ça nous prenait à peine une heure pour l'Andalousie. Là bas au midi, ce n'était pas le même genre de nourriture. Mais ça n'empêchait pas Joy d'adorer ça. Les tapas, la sangria... Elle était pompette avec le soleil qui tapait et je riais bien. On décidait d'aller à la plage dans l'après midi et de visiter vraiment le lendemain. Le problème à la plage c'était... les autres. Joy riait dans le sable chaud et dans les vagues en maillot de bain. Je réceptionnais souvent les regards des autres gars qui la relookait. ça arrivait aussi à Miami sauf que là, la Sangria en plus, j'avais du mal à me contenir. Alors, quand j'entendis un commentaire audio en plus de visuel sur elle, je me retournais sans attendre. Surtout qu'il s'agissait d'anglais. Excuse-moi? fis-je alors sans attendre lui faisant face. Mon poing serré, je savais que s'il me répondait il partirait. Je refusais déjà qu'on regarde ma copine de cette manière, mais encore plus qu'on commente le fait qu'elle soit "bonne" ou "baisable". Je ne voulais pourtant pas agir de cette façon devant Joy, mais il était trop tard. C'était une de mes facettes que je me refusais d'avoir devant elle. Mon poing allait partir, c'était sûr.


 

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Il y avait toujours cette complicité entre vous. Partant d'une relation amicale tu trouvais ton bonheur en mélangeant des sentiments bien présents et pourtant une sorte de comportement amical qui se voulait taquin. Chad semblait alors symboliser tout ce dont tu avais besoin. Quelqu'un pour t'écouter, avec qui rigoler, faire du sport, partager des moments tendres , et des moments fous. Il te suivant dans tes délires étranges et ça te faisait toujours rire. Tu avais pourtant essayer pendant un bon bout de temps de ne pas succomber à son charme en connaissant sa situation, et tu avais finalement craqué. Comment faire autrement? Il avait raison, et il te connaissait, tu ne voudrais plus du croissant mais lui. Malgré ta gloutonnerie il passait avant, malgré tout il t'aimait comme ça et tu trouvais ça plus qu'admirable. Même lorsque tu t'allongeais dans votre lit de quelques jours en prétextant qu'il t'aimait. Ton regard se posant sur lui tu haussas un sourcils. " Ah oui ? t'es qu'un menteur ! Pas tout le monde de toute façon.. " Tu lui fis mine de se rapprocher en chuchotant le sourire aux lèvre " Je ne m'intéresse qu'à une personne.. et elle a le droit exclusif de m'aimer. Par contre .. je m'inquiète. Je veux pas que d'autre t'aimes " Faisant la moue en le regardant tu te mis à rire. C'était une taquinerie qui sonnait pourtant vraie. En fait tu ne voulais pas qu'il puisse regarder ailleurs, voir tous tes défauts et se dire que la fille d'à côté était plus stable. Même si ses compliments te faisaient toujours sourire apaisant sûrement une angoisse qui voulait prendre le dessus. Mais tout cela s'effaçait très vite pour laisser un moment plus charnel prendre le dessus. Ce n'était plus une affaire de sexe et d'attirance physique simple et efficace. C'était plus, tu n'allais pas nier que cette source de plaisir n'était pas physique mais il y avait ce sentiment spécial qui indiquait clairement que cela ne pouvait se passer avec quelqu'un d'autre. Partagé des sentiments, prouver son amour, tu n'étais pas douée pour parler, mais tu savais que grâce à ce moment il te comprenait un peu plus, ton corps suivant le sien dans un rythme parfaitement synchronisé.
Et si Chad était d'une tendresse sans nom la journée qui s'annonçait vous empêchait de tomber dans un rituel de câlins et de bisous. Au contraire, la douche, les taquineries et le départ rythmaient alors ce temps qui était précieux. Bien sûr tu l'avais provoqué et il avait répondu comme s'il pouvait te faire peur. Le tombeur de Miami était devenu ton tombeur et ça ne t'avait jamais fait autant sourire. Courant à droite et à gauche tu prenais des centaines de photos de vous, de la tour Eiffel , de lui. Tu te laissais aller au jeu de la touriste puisque c'était la première fois que tu visitais un autre pays, et quel pays. Ton sourire ne voulait pas se décrocher et on aurait dit une vraie gamine se prêtant au jeu des photos. Il avait cette tendance à vouloir te rappeler que tu étais belle. A vrai dire le physique, ce que pensaient les autres, ce n'était pas très grave, le sport était pour toi une manière de te sentir bien dans ton corps et de te défouler mais tu ne cherchais pas à plaire. En revanche lorsque ce compliment venait de Chad tu aurais pu rougir tellement il te faisait plaisir te faisant mordre ta lèvre avant de continuer ton périple de touriste. " Peut être que c'est marqué sur mon front mais je suis trèèèèèèèèès heureuse. Parce que mon copain, le meilleur du monde, m'a offert ce voyage et que je veux profiter.. même si j'ai l'air débile. alors TA princesse va profiter " Dis tu confiante. En descendant tu riais de voir Chad tituber un peu venant alors contre lui un moment profitant d'un baiser inattendu que tu prolongeais sans honte. Te décalant doucement tu le regardas en ouvrant les yeux un peu plus grand. "Oh.. c'est vrai !! Interdit de regarder sous la jupe des filles compris ? Non interdit de les regarder même " Souriant tu le suivais tout de même. Tu le taquinais, après tout c'était des artistes, des filles magnifiques mais qui donnaient un spectacle. Le temps défilait à une vitesse folle alors que tes yeux semblaient recevoir bien trop d'informations et de beauté pour réellement te laisser penser que tu étais dans la vie réelle. Ce n'est qu'une fois posée dans ce restaurant que tu te rendais compte de ce que tu vivais. le sourire accroché et impossible à enlever tu lui piquais quelques bouchées de son assiette lui donnant un peu du tien avant de le regarder. " Hein? Pour moi ? " Ce genre d'endroit semblait hors de prix et tu n'avais pas envie de profiter de lui pourtant la proposition sonnait bien. " Comme pretty Woman? " Chantonnant alors la chanson tu te mis à rire. Et pourtant tu t'amusais pendant ces essayages et ces moments de complicités. Lui donnant même des affaires à essayer. De posséder ces vêtements n'était pas ce qui était agréable. C'était de faire tout ce shopping ensemble et de partager des moments ensemble qui te plaisait. Prendre des tenues de sport, se faire plaisir et beaucoup rire, c'était sûrement ce qui vous caractérisait le mieux. En entrant dans le dernier magasin ton regard sembla pétiller un peu plus. Toutes ces robes magnifiques dont rêvaient toute petite fille étaient à porter de main. Le regardant tu ouvris la bouche de surprise. " Quoi? .. dis.. t'as prévu combien de surprise comme ça ? Tu veux m'achever " Riant doucement tu venais l'embrasser en étant tout particulièrement pointilleuse sur le choix d'une robe. C'était la première fois que tu mettrais une robe de cette luxure et en une occasion si spécial alors tu voulais que se soit parfait. En rentrant vous vous prépariez donc prenant l'effort de te maquiller, chose que tu ne faisais que rarement étant bien plus à sortir du lit et mettre un jogging pour courir que de prendre soin de toi pendant trois heures. Une fois prêts vous alliez à cette soirée d'un chic que tu connaissais peu profitant pourtant parce qu'il était là. TEs yeux ne semblaient d'ailleurs pas vouloir le lâcher et ta main venait souvent retrouver la sienne. Une fois rentrée tu pensais que le programme serait assez simple: douche dodo, et finalement tu enfilas un maillot de bain pour profiter de toute une partie dont tu ignorais l'existence, de l'hôtel. Avais tu déjà dit que cet homme était l'homme parfait ? Dans l'eau vous preniez un moment pour vous détendre et naturellement les câlins et gestes tendres revenaient. Tu te plaças même derrière lui pour lui offrir un massage. Il s'était plié en mille pour toi alors tu devais lui rendre la pareille et rien ne te faisais plus plaisir que le voir heureux. Pendant ce moment de détente tu l'embrassas donc sentant la fatigue peser sur tes paupières bien que tes mains continuaient leur massage sur son dos.
Autrement dit, une fois dans la chambre il n'eut pas longtemps à attendre pour que le son et les images ne disparaissent. Et rien ne tâcha ce tableau parfaitement peint. La douceur de ses étreintes et la nuit agréables avaient fait de ton réveil une vraie démonstration de tendresse et d'amour qui vous guida à ton réveil préféré. Mais vous n'aviez toujours pas le temps de vous arrêtez et profiter du lit ayant bien plus de choses à voir. Et cette pyramide inversée te rendis presque folle alors que tu détaillais toutes ces oeuvres avec une admiration que tu cachais à peine. Les gens avaient des talents que tu reconnaissais stupéfiants, mêlant une technique à la sensibilité. " Bébé.. tu veux faire des tableaux comme ça aussi ou tu dessines plus en noir et blanc ? " Tu étais vraiment curieuse, vraiment intéressée par ce qu'il faisait et tu pensais que ce lieu était parfait pour lui. Il faut dire que ses dessins étaient réellement beaux et que tu prenais un plaisir à les regarder. Et puis vous finissiez par vous perdre dans Paris, à tout tester, tout regarder, profiter de ces coins non touristiques et pourtant intéressant. Tu essayas même d'apprendre quelques mots de français, comme ça pour le plaisir. Et le lendemain la journée fut tout aussi intense. La vue du restaurant était époustouflante et chaque moment passé se gravait dans ta mémoire. " Je ne suis pas triste, juste un peu nostalgique " Riant un peu tu l'embrassais rapidement alors que vous pariez pour l'Espagne. Tu en avais entendu parlé, surtout de la nourriture et de la chaleur, leurs traditions également, bref un pays qui te donnait envie. L'avion était une étape mais il passa rapidement pour que vous puissiez profiter d'un soleil chaud et de bons plats plus conviviaux et d'une boisson alcoolisée qui rendait tes joues rouges. L'alcool et toi n'était vraiment pas un bon mélange. Buvant alors pas mal d'eau vous arriviez à la plage quand l'alcool redescendait doucement. Ni une ni deux tu profitais alors de ce paysage que tu ne verrais plus pendant un moment allant très rapidement dans les vagues grimaçant un peu à la fraîcheur qui ne resta qu'un instant. Te tournant un instant vers Chad tu lui faisais signe de venir en profitant grandement le sourire aux lèvres. Naïveté ou innocence tu ne te rendais pas compte des regards des autres, seulement ceux des filles trop téméraires qui regardaient ton homme de haut en bas. Dans la salle de sport c'était bien pire encore, mais tu ne pouvais pas toutes les contrôler venant alors souvent l'embrasser, même si ce n'était qu'un instant très court. Cependant la réaction des hommes étaient souvent différente et alors que tu te retournais pour lui redemander de venir tu le vis parler à un autre homme. Ou plutôt s'énerver contre un autre. Ton sourire se fana et rapidement tu revenais vers lui voyant son poing atterrir sur le visage de cet inconnu. La surprise te fit ouvrir grandement les yeux alors que les esprits s'échauffaient pour.. en fait tu ne savais pas pourquoi ça avait commencé. " Chad !!! Chad arrête " Bateau , vraiment bateau mais tu n'avais jamais été confrontée à une scène de ce genre. Et dieu seul sait que la violence et toi c'était loin d'être une histoire d'amour. Ton coeur battait trop fort, la peur te prenant au ventre mais tu devais les arrêter d'une manière ou d'une autre doutant fortement que l'homme reste au sol sans rien faire. Courant vers ton brun tu lui pris le poignet en t'adressant alors à l'homme. " Pardon.. " Ton regard se tourna pour plonger dans celui du brun, tu ne témoignais que d'un stress et une inquiétude mélangée à une peur mais rien comme du jugement ou une déception quelconque. " Qu'est ce qui se passe ? " Reculant un peu avec lui tu réfléchissais à quoi faire dans cette situation et bizarrement, tu n'eus qu'une réaction. Prenant les affaires et sa main tu te mis à le tirer à ta suite pour courir dans les rues et s'éloigner du conflit. Ils n'allaient pas vous suivre n'est ce pas ? Et puis au pire vous n'auriez qu'à le perdre. Vous décrire à la police ne serait pas facile. Après de longues minutes tu t'arrêtais reprenant alors ton souffle. " Qu'est ce qu'il s'est passé ? " Tu ne savais pas si ce comportement était justifié mais il méritait d'être entendu. Si tu restais craintive face à certains gestes trop brusques Chad avait cette aura apaisante qui t'avait fait progressé lentement sans même s'en rendre compte. Le voir ainsi n'était pas dans vos habitudes alors tu pariais sur une raison, il fallait qu'il y est une raison valable. Bien que la violence n'est rien de "valable" ou d'utile , aucune légitimité réelle mais une tolérance modérée de ta part.