léo and jade

always missing you.

Après quelques nuits à atterrir un peu n'importe où dans cette ville pour fermer tes yeux histoire de faire le plein d'énergie, tu retrouvais enfin les bras de ton Léo. Le confort ne te vient pas de son lit ou les quatre murs qui vous entour, mais de sa présence qui te permet toujours de baisser tes gardes. Adolescente, tu croyais que fuir cette famille adoptive t'amènerait une sensation de sécurité et longtemps tu te croyais en contrôle de tout. Seule face au reste du monde, personne risquait de te faire du mal. Maintenant, tu l'as lui. Peut-être que tu as eu tord toutes ses années à imaginer la vie plus simple avec personne d'autre pour la partager. Vous étiez encore loin d'une relation normale. Encore plus loin d'une vie normale mutuellement vous vous aidiez à devenir meilleure. Remettre à plus tard l'achat d'un appartement à deux semblait être la chose la plus logique. Tu avais déjà beaucoup de chose à penser et à gérer présentement et le retrouver comme tu l'as ce soir te conviendrait pour le moment.
La nuit avait été paisible et tu te réveille prête à affronter une nouvelle journée cherchant Léo qui avait disparu des draps. Les bruits dans son appartement te laissait comprendre qu'il était déjà debout. Tu pourrais aller le rejoindre, mais dans ses draps qui sentait encore comme son parfum que tu aimes tant. Tu lui souris encore un peu endormi quand il fait son apparition dans la chambre avec le déjeuner. Te redressant pour t'asseoir alors qu'il embrassait ton fort. Bon matin. Que tu lui répliques, installée confortablement prêt à déguster le draps qu'il avait préparer. Tu acquises quand il te demande comment était ta nuit, lui renvoyant la question alors qu'il te parle de ton book. Tu ris avec lui alors qu'il s'installe pour le regarder à tes côtés. Tu penses qu'un jour ça me fera pas si étrange de regarder ses photos? Tu étais fière du travail que tu avais accompli, même si ce n'était pas grand chose. Rien de très professionnelle encore, mais les photos avaient du potentiel tu pouvais le voir toi aussi.
Léo te fait rire en parlant de jalousie. Et tu le dire contre toi pour embrasser sa joue avant de commencer à manger avec lui. Vous avez longtemps jouer à un jeu incluant la jalousie, mais tu n'as plus envie de le rendre fou en t'amusant avec d'autres hommes. Il est le seul avec qui tu es bien et ne retournerait pas à la vie que tu menais avant que votre relation soit officielle.
La journée qui approchait réveillait un peu d'angoisse en toi. Léo avait beau aimer les photos, tu allais rencontrer des experts, ils ne verraient peut-être pas les images comme lui. Tu es loin d'être la meilleure avec les mots aussi. Tu espérais ne pas tout gâcher avec ta maladresse si jamais tu croisais que de la négation. Haussant les épaules. Avec toi, c'est toujours une bonne journée. Repoussant la fébrilité devant les meetings qui vous attend. Il réussit à te faire oublier un instant tes peurs avec sa proposition qui te fait sourire largement. Tu es trop gentil! Commençant par un déjeuner au lit, ensuite il t'offre cette tenue bien spéciale que vous oublierez jamais comme il le dit. Tu le sais.
Vous terminez la nourriture et prenez vous café pour emporter après avoir passé sous la douche. Vous deviez arrêter dans une boutique avant de commencer à faire le tour des agence de Miami. Arrivée en magasin, tu le tenais par la main. Tu choisis, tu es mieux placer que moi pour ça! Léo avait du goût et du style. Tu savais qu'il trouverait l'habit parfait pour cette journée. J'essaie tout ce que tu veux. Il est le seul chanceux qui peut t'accompagner dans les cabines d'essayage. Aucune raison d'être jaloux de la caméra, tu étais sa copine, il était le seul qui comptait maintenant. Tu voulais faire tout ça pour votre futur, c'était peut-être pour cette raison que rencontrer ces agences te rendait si nerveuse. avant tu avais rien à perdre, aujourd'hui tu risquais tout. C'est avec une pile de vêtements que vous aviez trouver dans la boutique que tu te diriges avec lui vers les cabines d'essayage. Amusée par cette séance de magasinage encore un peu nerveuse pour la suite de cette journée spéciale pour vous deux.
@Léo P. Mills  

léo and jade

always missing you.

Ce matin, on se préparait déjà à la longue journée qu'on allait avoir. Elle dormait encore, je lui faisais son petit déjeuner et je me rendais compte que je n'avais même pas regardé son shooting. Je m'y collais et c'est comme si je re-re-re-re-re-re-tombais amoureux d'elle. J'étais tous les jours un peu plus étonné vis à vis de la perfection de cette femme à mes yeux. Elle avait des défauts, oui je le sais, faut pas me prendre pour un noeud-noeud. N'empêche qu'à mes yeux le tout donnait la perfection pour moi. Malgré ce qu'elle pouvait penser, et je le savais puisqu'elle me le disait souvent, je ne me lasserais jamais d'elle. Elle avait son caractère, c'est vrai, elle m'en avait fait vivre des vertes et des pas mûres comme on dit, certes - et elle allait sûrement encore m'en faire vivre - mais je l'aimais. Je l'aimais plus encore après chaque aventure folle qu'elle me faisait vivre. Peu m'importait. Tant qu'elle était là, tout allait bien. Il fallait me supporter, moi aussi, et elle le faisait bien. Elle était la troisième femme que j'aimais dans ce monde et j'étais persuadé que quoiqu'il se passe, elle serait la dernière. Les autres avaient touchés mon coeur, sans aucun doute, mais Jade tenait jusque mon âme entre ses mains. Je la regardais alors dans la lueur des rayons de soleil et je souriais. Je lui déposais le petit déjeuner alors qu'elle ouvrait doucement les yeux. Je lui faisais part de mes impressions sur le book. J'étais apaisé, ce matin, calme. J'avais passé une nuit fabuleuse, son odeur m'avait gardé endormi. Nous avions fermé les yeux après avoir parlé d'un chez nous. C'était inoui. Je profitais de le vivre, de me rendre compte que ça se passait vraiment. J'avais évidemment peur que tout s'effondre, parce que j'avais l'impression que quelqu'un y veillait toujours. Mais je maintenais le tout. Je refusais pertinemment que ça arrive cette fois-ci. Evidemment que tout ne pouvait pas être rose mais, je ne voulais pas que ça cède malgré tout.
je pense que tu seras toujours fière de où tu es partie et de où tu seras quand tu les regarderas. répondis-je alors en mettant sa mèche de cheveux qui séparait ses lèvres des miennes derrière son épaule et je l'embrassais tendrement. J'étais sûr qu'elle irait loin. Je n'arrêtais pas de lui dire, elle devait en avoir marre, mais j'en étais persuadé. Non je n'avais pas de pouvoir de divination, quand bien même. Elle avait du talent et ça crevait les yeux. Puis vu sa beauté... enfin je savais à quoi je m'étais attaché quand même. C'était une femme magnifique, éblouissante. Elle n'était qu'une fleur qui demandait à éclore éternellement. Elle avait aussi souhaité que je vienne avec elle, aujourd'hui. Je lui avais demandé ce que je ferais si je trouvais qu'un homme la regarde un peu trop... je savais qu'elle ne le chercherait plus comme avant mais... je savais que ça arriverait. Il faudrait que je me contienne. Du moins devant elle ! Je décidais de lui offrir sa tenue du jour. Quand elle choisissait, Jade ne s'en sortait pas mal, mais elle n'avait pas encore bien l'habitude. Moi, j'avais l'habitude d'habiller les filles. Je jouais limite aux Barbie parfois je pensais. Je préférais tout de même avoir Jade comme Barbie. Je savais que dans un mois tout au plus elle choisirait des tenues de fous. En attendant je lui montrais dans quoi je la voyais pour exploser tout. Elle entrerait dans une pièce que tout le monde se tairait, c'était sûr. Et elle serait à mon bras. Vivre dans la rue ne l'avait pas aidé à garder un sens du style aiguisé. Mais je savais qu'elle n'aurait aucun mal à le retrouver.
Du coup, une fois au magasin, elle me laissait choisir. Elle me faisait confiance dans ce milieu, c'était clair. Elle savait ce que je faisais au boulot, donc elle savait que je saurais le faire sans aucun problème. J'aurais pu être styliste, parfois je me disais. Mais coach m'allait bien, ça irait ! Je regardais toute la boutique dans les moindres recoins. Je louchais sur une paire de talons et je la regardais elle, les talons... ainsi de suite. Je plissais les yeux. malgré toutes les cochonneries que je m'imagine te faire dans cette paire, je ne pense pas que ce soit encore adéquat. je voulais lui offrir cette tenue. C'était un moment crucial dans le parcours qu'on construisait tous les deux. Cette tenue serait mémorable. Je trouvais un pull sur lequel je craquais direct. Un pull blanc un peu oversize avec un coeur rose dessus. OK celui là c'est pas pour aujourd'hui mais je te le prends. Avec ça, ça et ça. va essayer tu vas voir ça c'est ma Jade quotidienne. lui fis-je en lui passant le pull en question, un jean high waist coupé aux chevilles, des chaussures blanches et une pochette avec des couleurs vives, moutarde. Jade ressemblerait un peu à ça. on va rester sur du plat pour l'instant, ça te ressemble plus et faut que les gens apprennent à t'aimer comme tu es d'abordEn attendant qu'elle se change, je choisissais pleins d'autres tenues. Elle sortait et je souriais. regarde toi, j'adore. on prends mais c'est pas pour aujourd'hui! je lui faisais essayer plusieurs choses, et malgré le fait de tout vouloir lui acheter, je savais qu'elle ne voudrait pas et que ça la mettrait mal à l'aise. Je ne voulais repartir qu'avec la première tenue et une autre que pour aujourd'hui. Ok on va faire simple. je lui filais des stans blanches et noires basiques, un pantalon en cuir noir high waist, un sac en cuir noir aussi, une chemise en jean. Simple, efficace, canon. Je la regardais sortir de la cabine ainsi. Je souriais jusqu'aux oreilles. t'en penses quoi? moi j'étais sûr que c'était sa première tenue. La tenue parfaite pour aller rencontrer des agences.
Nous étions parti alors, une fois la tenue choisi, pour la première agence. Le mec était adorable avec Jade. peut-être un peu trop. Il avait bien saisi ma présence et je restais silencieux, tout en faisant tout pour lui rappeler. Je ne voulais rien gâcher alors je la fermais, je ne lançais pas toutes les piques que j'aurais voulu. Son attitude envers Jade m'énervait. La façon dont il la regardait... Impossible. C'était une bonne agence, ça allait. Pas la meilleure évidemment il fallait bien commencer quelque part et je savais que Jade était de cet avis. Il était très intéressé en voyant le book. combien? finis-je par lancer. Eh merde Léo, t'aurais pas pu la fermer. Le mec était sans doute étonné de t'entendre. J'étais fermé comme une porte de prison. J'écoutais même pas son charabia que je le coupais, attrapant Jade par la hanche. on va y réfléchir et je l'emmenais vers la sortie. Putin t'es vraiment un con ! Je me prenais la tête dans les mains à plusieurs mètres de la porte. Je savais que Jade m'en voudrait. Mais ce n'était pas la seule agence de la journée! Les autres lui feraient peut-être oublié... sauf si je gâchais encore tout. je suis désolé sa façon de te regarder... j'suis désolé lui fis-je alors. je veux pas gâcher ces entretiens, ne me dis pas que tu veux les faire seule s'il te plaît je te promets de ne plus faire ça. promis. à la limite j'irais faire un tour du propriétaire pour te laisser seule... ou non juste je te prendrais la main. ça me calmera, promis. fis-je alors avant qu'elle ne s'enfuit finir seule cette journée.. je m'en voulais tellement. Qu'est-ce que je disais? fallait me supporter aussi.. Même si Jade ne faisait rien pour me rendre jaloux, je le restais quand même quelque part. Enfin ce n'était pas de la jalousie en réalité, mais plutôt de la possessivité. Je ne voulais pas qu'un gars la regarde comme ça. En tout cas pas devant moi, parce qu'évidemment si elle devient une mannequin connue je n'allais plus être le seul à la regarder ainsi. N'empêche que le monde ne doit voir que mon regard sur elle. pardonne moi lui demandais-je alors. Peut-être que le destin ne faisait rien contre moi, je faisais assez de conneries tout seul.

 

léo and jade

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Tu aurais jamais voulu faire face aux gens d'un agence seule. Intimidé par ce qu'ils représentent ce qu'ils penseraient de toi, tu avais besoin de quelqu'un qui te garderait sur terre alors que tes pensées veulent sauter à la panique. Passer faire les boutiques avant aidait. Au fond, essayer tous ses vêtements te forçait à penser à rien et voir l'enthousiasme de Léo qui refaisait quasiment ta garde-robe te faisait sourire. Au fond, si quelqu'un connaissait ton style c'était bien lui. Puis, tu ne peux pas garder tous tes vêtements dans ton sac, alors tu as déjà laisser trainer quelques affaires qui t'appartient dans son appartement. Tu avais aussi la chance d'être au près d'un homme qui sait comment choisir des vêtements. Surement mieux que toi. Qui cherchait toujours quelque chose avec du style, mais qui serait assez confortable pour dormir dedans à l'extérieur ou alors qui sécherait rapidement si tu terminais détrempée.
On prend pas tout ça non. Le laissant t'offrir un peu plus que les vêtements pour la journée, tu lui remets quelques morceaux en main et remet le reste à la vendeuse. Ceux qu'il semblait avoir le plus apprécier vous suivait, le reste tu viendras les chercher si tu y penses le jour où tu aurais les moyens. Allons-y, faut pas être en retard! Un baiser sur la joue avant de le trainer jusqu'à la sortie après avoir payer. Deux choses nouvelles  dans ton petit monde. Tu as l'habitude de voler pour te sortir de la merde et arrives jamais à l'heure. Tu as tellement longtemps vécu un rythme de vie si différent que la majorité du monde, tu étais incapable d'être ponctuelle quoi. Mais tu changeais et évoluais doucement vers une meilleure version de toi même. Bien grâce à ses yeux rempli d'amour qui te regarde constamment.
Rendu sur place, l'angoisse faisait accélérer le rythme de ton coeur, mais tu restais posée. Tu faisais de ton mieux en tout cas, c'était ta première entrevue dans ce monde ou d'importe quel autre d'ailleurs. Tu es pas une gamine normale, jamais tu as travailler dans un fastfood ou quelque chose du genre. C'est étrange. Tellement que tu remarques pas que la façon dont le mec qui pourrait te permettre de vivre ton rêve te parle dérange ton petit ami. Dans une autre circonstance tu aurais remarquer. Quelques mois plus tôt tu en aurais profiter pour le rendre jaloux si la scène avait été dans un bar et pas dans un endroit professionnel. Tu veux faire bonne impression alors tu lui souris et reste le plus charmante possible. Toi qui est plutôt impulsive et qui choisit donc souvent les mauvais mots n'est pas celle à gaffer. C'est plutôt Léo. Tes sourcils qui se arquent qui cherchent à comprendre ses propos quand il demande combien. Tu travaillerais pour quasiment rien si ça te permettait de te faire connaître. Tu voulais juste qu'on te donne ta chance pour que te prouver que tu vaux mieux que ce que tu t'imagines depuis si longtemps. Que tu es à la hauteur de la lueur dans les yeux de ton amoureux quand il te regarde rempli de fierté. Un regard bien jaloux que celui qu'il lançait à la personne de l'agence. Quoi? Un mot que tu as à peine le temps de dire qu'il te traine hors de l'immeuble. Vous allez réfléchir à quoi? Il t'offrait pas beaucoup, mais assez pour commencer à vivre sans compter sur l'argent d'un autre. Pour économiser et un jour emménager dans votre chez vous à vous deux. Tu es un peu sous le choc et ne dis rien en route pour sa voiture quand il se met à s'excuser.
Haussant les épaules plutôt que de l'envoyer balader. C'était du progrès devant de toi. La suite te fâche quand même un peu. Tu me fais pas confiance? Tu entends sa logique, mais comprends pas pourquoi il pouvait pas comprendre que ça faisait partie du boulot. Tu vas faire quoi si un jour on me demande de faire un shoot en bikini? Pire en lingerie? Ta voix monte alors que tu cherches à rester calme. Tu essaies de comprendre son point de vu. Tu l'entends parce que tu es aussi jalouse que lui. J'suis pas fâcher. Une phrase pour le rassurer et te calmer toi aussi. Fallait que tu te mettes dans ses chaussures plutôt de lui en vouloir. Qui dit que tu aurais fait mieux?
Si t'es chanceux le prochain sera une femme. Un peu de plaisanterie pour détendre l'atmosphère. Tu ne voulais pas le mettre à la porte de cette journée bien spéciale pour vous deux. C'était un nouveau départ à deux et tu pouvais pas si rapidement laisser tomber.
Léo était chanceux puisque c'est une dame que tu rencontres pour la seconde agence. Tu t'en veux de ne pas avoir assez bien rechercher les endroits. Incapable de te rappeler si c'est un endroit renommé ou non, mais tes photos semblent plaire à celle-ci. Ta main dans celle de Léo pour qu'il voit que vous êtes ensemble devant tout. Cette fois-ci, elle vous dit qu'elle te contactera si l'agence est intéressée. Tu cherches à rester positive, mais tu imagines toute suite le refus. La négation. Peut-être que tu étais pas assez spéciale pour eu. Trop petit? Pas assez mince? Ton cervelle qui roule alors que vous retournez à la voiture. Vous pourriez aller faire une ou deux autres places dans la région, mais tu ne sais plus si tu as encore envie. Tu veux pas qu'ils remarquent le désespoir dans ton visage alors que tu es juste déçu dans l'impatience. Pas savoir la suite c'est stressant pour tout le monde. Même pour toi qui a si longtemps fuit les responsabilités. Peut-être justement pour ne pas être rejeter.
Tu penses que j'ai fait quelque chose qui cloche ? D'un point du vu extérieur, il avait peut-être aperçu des mots que tu aurais dû éviter. Peut-être que ta posture laissait à désirer. Tu voulais t'améliorer alors même si tu étais déçu tu écouterais ce qu'il en pense pour essayer d'évoluer devant cette réponse pas encore négative que tu prends si rapidement pour un non. On pourrait aller à cette endroit aussi, mais je sais pas.. Deux c'est assez pour une journée? Fallait pas décourager si rapidement, mais des mauvais plis te quitteraient pas si rapidement. Tu crois que j'aurais dû mettre des talons haut? Encore à chercher une façon de t'améliorer pour la prochaine rencontre. Au fond, tu y arriverais peut-être. Avec lui, c'était certain. Posant un baiser sur sa joue alors que vous reprenez votre route pour rencontrer une dernière agence. Jamais deux sans trois, pas vrai? Tu rigoles avec lui, fallait bien rendre la journée agréable. Après ça on rentre. Je suis affamée.  La route entre les deux premiers endroits avaient fait passé la journée rapidement et toi tu voulais toujours manger. Oui, tu avais parler de rentrer sans précisez chez lui ou chez toi. Fallait que tu t'habitue à ce que sa demeure soit la sienne parce que cette réalité arrivait plus rapidement que tu l'imaginais. Et si ses bras étaient ta maison, son appartement suffirait pour le temps où tu pourrais payer un logement avec lui.
@Léo P. Mills  

léo and jade

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J'avais fais une boulette et je m'en voulais à mort. J'avais détesté la façon dont ce mec regardait ma Jade. Alors certes elle est canon à tomber mais y'a des manières. Il devait se douter que derrière l'étiquette manager se cachait petit ami, non? J'avais l'impression qu'il faisait tout pour m'énerver. Pourtant, c'était pas malin. Vu qu'il ressemblait à un haricot beurre... mais ça m'énervait. Je ne voulais pas gâcher la journée de Jade. C'était ma dernière volonté. Pourtant, il fallait bien que je sois moi et que le jaloux maladif revienne. Du coup, je m'excusais mille fois à peine sorti de cette agence. Elle semblait fâchée et je baissais la tête, comme un enfant qui vient de faire une bêtise. Même si elle me disait ne pas être fâchée, je m'en voulais. Je fronçais les sourcils alors qu'elle me parlait de photos presque nue. y'a photo en bikini et photo en bikini. lui fis-je alors. je me suis préparé à ce que tu en fasses un jour. être mannequin c'est pas en col roulé, j'suis pas idiot. mais y'a une façon de prendre en photo. ça se voit tout de suite quand le mec veut juste faire ressortir que tu as des beaux seins ou si tu as juste un charme dingue. tu fais pas du porno. fis-je alors d'une petite voix de gosse têtu qui veut avoir raison mais qui en même temps s'en veut. Elle me disait vouloir continuer, en espérant que ce soit une femme. Je roulais les yeux. Je n'espérais pas ça non plus mais pas un mec qui la bouffe du regard quoi.
Un homme aurait été peut-être mieux, en fait. Les femmes entre elles, c'est vrai que c'est les pires. Elle avait à peine avoir eu envie de regarder Jade. Elle aussi, elle m'a énervé. En plus, elle lui faisait perdre la confiance qu'elle avait au début de la journée. J'avais contribué, je m'étais mis ça dans la tête. Du coup, je voulais la re-motiver. Je fronçais encore les sourcils, mais de colère cette fois. Je n'aimais pas ce qu'elle disait, sur les talons, sa suffisance. Je l'obligeais à me regarder dans les yeux. Ecoute moi bien Melle Simmons. Tout le monde n'a pas assez d'intuition pour se rendre compte de ce qu'ils ont devant eux. Avec un sac poubelle tu vendrais du Chanel, tu m'entends? tu vas porter du Chanel. Je t'en fais la promesse. Et bien sûr qu'on fait une troisième agence, non mais. c'était elle l'enfant cette fois-ci. Du grand n'importe quoi. Elle semblait être boudeuse mais elle finissait par dire quelque chose qui me vint droit au coeur. Juste son "on rentre" me faisait plaisir. Avec Jade, je ne savais jamais trop quand je l'aurais dans mes bras ou pas. C'était un peu douloureux mais je m'y étais habitué. C'était toujours hyper touchant de savoir qu'elle voudrait rester avec moi le soir-même. Je pense que même si elle me demandait de dormir avec elle dans la rue je le ferais. Je souriais donc à sa phrase qui était pourtant banale - d'où le fait que nous soyons quand même un couple assez unique - je te chouchouterai pour que tu enlèves cette moue de ton visage. puis si ça se trouve l'agence d'après sera hyper cool. je sais bien que ce sont des petites agences. mais faut savoir viser à sa valeur, aussi. regarde, le groupe Queen! fis-je alors comme référence avant de rire à ce que je venais de dire. Une référence culturelle, moi? C'était ridicule. Je lui faisais une petite imitation, au passage, histoire de rien faire à moitié. tu es comme Freddie Mercury ma chérie. avec une meilleure dentition. fis-je avant de rire légèrement. Il fallait qu'elle entre dans cette dernière agence avec le sourire. C'est sur que si elle trainait des pieds sans y croire on irait pas loin. Je serrais fort sa main pour lui donner ma force et mon courage par télépathie. C'était un mec. J'étais sûr que Jade avait peur de ma réaction du coup mais... je le trouvais cool. Je voyais pas deux bites à la place de ses yeux, au moins. Il était carré, il posait des questions claires et censées. Il hésitait, je le voyais et Jade a encore peu confiance en elle. prenez la en photo. lui fis-je alors sans réfléchir. Je suis son manager, je dois l'aider et la pousser au devant de la scène. Le mec me regardait, ébahi. Je fis "oui" de la tête. c'est bien le book mais faut la voir à l'action. c'est naturel chez elle et pour le voir, prenez la en photo. lui proposais-je alors. j'espérais que ça aide Jade à être elle-même, à retirer cet espace qu'elle mettait entre elle et le type de l'agence. C'était comme ça que j'étais tombé amoureux d'elle moi. Bon, évidemment le mec n'avait pas à tomber amoureux d'elle mais à voir son potentiel comme je le vois moi. pas besoin de strass ni de paillettes avec Jade. Elle même est déjà un véritable trésor. Je la regardais sans cesse pour lui montrer qu'elle était belle, qu'elle voit dans mon regard qu'elle pouvait avoir confiance et qu'elle allait y arriver.
Je lui reprenais la main pour lui donner encore un élan de courage, la regardant en souriant, les yeux pleins d'étincelles. Je croyais en elle mieux que jamais. J'avais un pré-sentiment. On verrait d'autres agences mais avec celle-là ça matchait, le mec m'écoutait et fit faire deux trois photos à Jade, il regardait le résultat derrière son écran. Je ne lâchais pas Jade du regard. Elle m'époustouflait. Il réfléchissait et finissait par proposer un shoot à Jade, un peu comme une période d'essai, un petit projet qu'il avait pour voir comment elle rendrait. je restais sérieux et pro jusqu'à ce qu'on ferme la porte de la voiture. là je tapais dans ma main. tu as un shoot, tu as vu? j'suis comme un gosse. alors là ce soir prépare toi à être une vraie princesse. tu fais : rien. on rentre je t'emmitoufle dans un plaid je te fais ce que tu veux à manger une pizza si tu veux, allez un écart on peut. Je te fais un chocolat chau, un gros câlin et même un extra si tu fais vraiment la gourmande. fis-je en lui lançant un clin d'oeil et en démarrant la voiture où elle voulait "rentrer" : chez moi. Là, je la portais hors de la voiture jusque mon canapé, galérant pour ouvrir la porte mais je ne la lâchais pas et j'étais mort de rire. tu vois lui ça m'a pas gêné du tout qu'il te regarde. c'était pas... enfin c'était toi. lui expliquais-je alors. Je ne voulais pas qu'elle ait peur que je fasse parti de tout ça cause de ma jalousie. Je l'avais enfin pour moi et oui j'avoue être facilement jaloux du coup. Mais je voulais que ça fonctionne, vraiment. Malheureusement, je reste moi-même. Et des boulettes, j'en fais. Et encore celle-là, c'était pas grand chose. Je la mettais sous un plaid, je l'installais comme une princesse en riant. Je savais qu'elle avait faim. Je me mettais à lui faire à manger. mets ce que tu veux à la télé lui fis-je alors. J'avais bien envie d'elle mais je pense que la bouffe l'appelait avant !
 

léo and jade

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Ça avait été une bonne journée pour toi. Pour Léo et pour ceux que vous cherchiez tant à devenir. Ça avait été stressant et parsemé de tensions, mais au final ce rêve qui semblait devenir plus congrès chaque jour vous unissait. Une chance qu'il avait été présent durant la dernière rencontre parce que sans son idée de te photographier, tu serais repartie les mains vides.
Grâce à ton copain, tu rentrais chez lui avec une chance. Une opportunité de prouvé à une petite agence que tu avais de quoi les faire devenir bien plus grand. Qu'avec leur aide tu deviendrais excellente et que avec ton nom, ils finiraient par être demander partout. Tu étais comme Freddie Mercury comme disait Léo après tout, une étoile montante ils étaient les chanceux de t'avoir pas l'inverse.
Enfin chez lui, tu sens ton corps se détendre. Tu files dans sa chambre alors qu'il parle de la télévision. Tu veux te changer, être plus confortable pour la soirée qui vous attend. Tu mets encore les mains sur un de ses t-shirts et vite tu te retrouves sans pantalon sur le canapé avec son haut qui te sert de pyjama habituellement.
Tu ouvres Netflix et choisis un nouveau film sur l'application. Tu sentais la nourriture que Léo préparait. Même si son estomac criait, comme toujours, tu avais hâte de le retrouver lui. Quand il te retrouve dans le salon, il dépose le repas sur la table. Tu prends une bouchée. C'est délicieux! Même si c'est tout à fait vrai, tu retournes ton attention sur lui plutôt que sur ton assiette. Le tirant contre toi, l'embrassant pour le remercier de son support inconditionnel. Tu lui en avais fait voir de toute les couleurs et ce n'était que le début, mais il était là pour toi. Encore et toujours. Tu voulais le couvrir de baiser, alors que la passion toujours intense entre vous s'enflammait de nouveau. Il était tout pour toi et tu voulais lui montrer combien tu l'aimais. Commençant par lui enlever son haut pour couvrir son torse de baiser. Lui montrant que tu as envie de lui plus que de manger. Une autre belle journée avec lui qui se termine doucement. Sans drame et sans problème, c'est presque étrange pour vous deux mais vous devez essayer d'y prendre goût si vous laissez vraiment vos vies de rebelles derrière vous.
@Léo P. Mills