- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
(#)Sujet: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Dim 10 Mar - 17:32
je ne suis pas né pour être père
Pardonne-moi, mon amour On ne m'a pas montré le chemin
☾☾ Tout était flou, depuis ce fameux soir. Depuis qu'elle m'avait dit ces mots qui raisonnaient sans cesse dans mon esprit. Elle pensait être enceinte, avoir les symptômes, elle avait du retard et elle avait des nausées. Elle me disait devoir aller chez le médecin pour confirmer mais en attendant : l'essentiel était là. Elle s'en doutait depuis quelques semaines, et ne m'avait rien dit. Il avait fallu que je remarque son comportement étrange, que je me pose mille et une questions, si c'était de ma faute... pour qu'elle finisse enfin par me le dire. Alors oui, tout le monde qui me connaît un minimum sait que je suis phobique des enfants. Enfin, d'en avoir. Quand Dani avait eu Sara, je m'en sortais bien. C'était le côté responsabilité qui me faisait glacer le sang. Et là, c'était le cas. Ce serait le mien, et ça je l'acceptais pas vraiment. Je n'y avais jamais pensé. Déjà, j'avais pensé au mariage, fallait pas trop m'en demander. Pourtant, c'était la suite logique dans les relations normales. Maison, mariage, enfant. J'avais envisagé deux sur trois, mais jamais la dernière. Non.
J'avais été élevé par moi-même. J'ai dû me débrouiller seul, et j'ai dû m'occuper de ma soeur. Mes modèles? Un père qui nous battait en riant et une mère qui fumait et donnait son corps. Je ne sais même pas s'ils sont vivants ou pas aujourd'hui, et à vrai dire je m'en moque. Combien de fois, quand on fuyait à Central Park avec Dani, on regardait les familles envieusement. On voyait les mères qui câlinaient leurs enfants, qui les surveillaient dans les jeux, qui leur payait des glaces, qui leur demandait comment ça avait été à l'école. On avait rien eu de tout ça. On a grandi dans la poussière et la colère. L'amour, je ne sais pas ce que c'est. J'ai eu énormément de mal à accepter que je pouvais m'accrocher à quelqu'un d'autre que ma soeur. D'abord avec Sky, puis avec Joy. Alors être père... ça me faisait trembler. Et si je chiais comme mon père? Evidemment, je ne lèverais jamais la main sur qui que ce soit de ma famille, mais si je n'étais pas assez ci, pas assez ça, si je le laissais tomber de son lit, s'il s'étouffait parce que je mettais mal la tétine... Si il s'asphixiait parce qu'il avait la mauvaise position pour dormir et que je ne l'ai pas remarqué... S'il mangeait dans mon dos un morceau de quoique ce soit et s'étouffait. Ouis tout ça entrait dans mon esprit et je ne saurais pas quoi faire. Comment le câliner? Comment lui montrer que je l'aime? Pas trop? Comment lui parler? Comment lui apprendre la vie, quand moi-même je ne sais pas ce que c'est d'avoir une enfance normale... une vie normale? Ce ne serait pas un enfant normal, c'est sûr, vu le père qu'il aurait. Oh non, je ne pouvais pas l'imaginer.
Tellement, que Joy ne m'avait rien dit. J'étais persuadé que c'était par peur de ma réaction, qu'elle n'avait rien dit, et elle avait raison. Depuis combien de jour je l'évitais au plus possible? On vivait toujours ensemble, je ne supporterais pas de l'avoir loin de moi. On allait bosser, elle organisait son cabinet, moi je faisais mes journées à la salle, puis on rentrait sans se dire un mot. Ou le strict minimum. J'étais effacé, complètement. J'étais dans la brume et je n'arrivais pas à en sortir. Je gardais la lumière allumée, à nouveau, le soir, ou je me réveillais en sueur. Je rechutais, simplement. J'avais quelques excès de colère de temps en temps. J'étais comme un zombie, sans vie. Et pourtant, parfois, j'allais prendre Joy dans mes bras, sans dire un mot, sans en demander trop? Juste comme ça. Au fond, je ne lui en voulais plus très vite, c'était à moi que j'en voulais, et je n'avais pas la solution. Mais je voulais lui faire comprendre de temps en temps que je ne voulais pas la perdre, qu'elle ne me perdrait pas, mais qu'il me fallait du temps, simplement.
Seulement, je remarquais au plus les jours avançaient, qu'on se rapprochait de la date où nous nous étions mis ensemble, l'année dernière. Et je ne pouvais pas lui faire vivre une journée comme ça ce jour-là. Je me faisais lutte mais c'était pire. Je ne savais pas comment j'allais me sortir de cet état. Ce matin là, encore une fois, j'étais sorti du lit trop tôt - trop tôt dans la nuit. J'étais allé faire tout et n'importe quoi dans le salon. Dessiner, caresser les chiens, les sortir en courant, faire le petit déjeuner. Là, j'avais décidé de prendre du recul, de faire le vide. Je préparais un petit déjeuner et j'allais chercher un énorme bouquet de rose rouge. J'essayais, au moins, de me faire face. Je lui déposais sur le lit avant qu'elle ne se réveille avec un petit dessin d'elle, que j'avais fais dans ce silence qui durait depuis tout ce temps, un soir où elle était dans le canapé à caresser son toutou. Puis j'allais dans le salon faire autre chose, attendant. Je ne savais pas trop ce que j'attendais, c'était ridicule.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Lun 11 Mar - 0:32
je ne suis pas née pour être mère
Pardonne-moi, mon amour j'avais peur de te décevoir.
L'étonnement n'aurait pas été assez juste pour décrire ce que tu avais ressenti en voyant peu à peu ses symptômes apparaître. Tu n'aurais jamais pensé à "ça" si toi et Chad n'aviez pas eu une conversation sur les enfants et tout ce qui ce qui suivait un mariage avant. Tu aurais effacé cette probabilité en l'oubliant sûrement. Mais cette discussion avait résonné trop de fois dans ton crâne pour que cette possibilité t'échappe, tu avais eu même peur de cette possibilité. Etrangement, tu n'y avais jamais pensé et maintenant qu'il t'avouait avoir une vraie phobie de ce pas tu avais cette peur ancrée en toi de tomber enceinte. Une peur du naturel qui était nourris en plus de ton passé. Tu avais alors découvert une angoisse dont tu te pensais à l'abris, te réveillant chaque matin avec cette envie d'être dans ta période du mois. Tu avais eu l'envie presque vitale de te voir rassurée. Mais tu gardais les lèvres scellées préférant endurer seule le doute que de partager cette pression avec Chad. Il l'aurait mal vécu et la preuve avait été à l'annonce. Tu ne savais pas si d'avoir attendu et d'avoir garder le secret avait alimenté cette colère sourde qu'il avait fait explosé en dehors de cet havre de paix qui était votre maison. Il était ta maison, cet endroit où tu pouvais toujours revenir, un endroit où tu te sentais en sécurité. Entre ses bras tu pensais que tu pouvais tout endurer.
Egoïstement tu pensais à toi et ton bonheur, au sien aussi bien sûr mais tu t'étais tu pour ne pas te compliquer la vie. Pour moins souffrir de voir son regard déçu, surpris et sûrement effrayé. Un tas de sentiments te faisaient perdre l'équilibre et cette nuit là tu ne pus dormir une seule minute, et même la fatigue n'eut pas raison de toi. Ce n'était pas comme si tu ignorais sa situation, tu étais au courant et tu imaginais les difficultés qu'il avait eut pour prendre soin de sa soeur et de lui même. Cette histoire que tu aimerais lui faire oublier en sachant pertinemment qu'elle faisait partie de lui, elle faisait ce qu'il était et qu'il était impossible qu'il oublie ce qui l'avait forgé. Le passé n'était pas un trait qu'on tirait et qu'on laissait totalement de côté. C'était un poids qu'on portait, qu'on apprenait à porter avant de le diminuer peu à peu en trouvant un équilibre. Pas de parents, ou bien des parents ignobles, il n'avait pas eu de modèle, la peur de tout faire de travers était donc compréhensible même si tu lui faisais entièrement confiance et que tu savais qu'il réussirait tout ce qu'il entreprendrait même cette grande aventure et épreuve. Mais tu savais également que ce n'était pas le moment, ni pour lui ni pour toi. Le mariage était déjà une étape importante et significative dans vos vies. Et c'était ce qui vous unissait également. Ces similitudes, cette façon d'apprendre à aimer ensemble.
Car si tu pensais à lui, à sa peur, tu ne pouvais oublier la tienne. Elle t'avait suivi pendant des années et revenait plus fortement encore avec cette attente. Tu avais eu peur de t'attacher un être , de n'aimer que lui et de consacrer ta vie dans une possessivité excessive qui te ferait ressembler à lui. Lui qui avait le rôle de t'élever mais qui n'a fait que de te rabaisser. Celui de qui tu aurais dû apprendre la vie mais dont tu n'as appris que la dureté des coups, les ravages de l'alcool et sûrement la profondeur d'une tristesse. Te voyais tu offrir un avenir à quelqu'un d'autre ? Pas vraiment. Et pourtant tu avais laissé Chad changé ta vie, tu ne regrettais pas mais il était impossible d'imaginer de prendre soin d'un autre. S'il avait peur de mal faire tu avais peur de ne pas l'aimer, de le laisser, de n'être que l'ombre de ce que tu avais vu toute ton enfance. Si tu n'avais aucun doute pour Chad tu doutais encore bien trop de toi. Une personne telle que toi, n'ayant même pas oser en parler à son fiancé n'était pas prête pour s'occuper de quelqu'un d'autre.
Et cette peur se traduisait en lâcheté. Cette maison qui avait l'habitude d'accueillir rires et amour finissait par être sérieuse et froide. Une ambiance qui ressemblait à la relation distante que vous vous infligiez. Aucun de vous ne voulait se séparer de l'autre mais aucun ne faisait le premier pas. Pourtant tu n'avais aucune raison de rester silencieuse, sauf peut être ces fois où tu avais tenté de lui parler et qu'il était parti travaillé, ces moments où il sortait les chiens seul, ces fois où tu avais remarqué ses angoisses nocturnes qui avaient repris de plus belles. Et pourtant ses bras calmaient toujours ce coeur meurtri qui semblait souffrir plus que tu ne l'aurais imaginé. Tu fermais toujours les yeux en restant dans ses bras sans pour autant t'expliquer. Et c'est sûrement après cette visite chez le médecin, après un test et une prise de sang que tu compris que tu étais réellement un problème ,que garder tout pour toi te blesserait, tout comme ça avait blessé Chad. En rentrant directement plutôt que de passer par le cabinet tu avais décidé de faire quelque chose. Bien sûr la nouvelle de cette fausse alerte t'avait soulagé mais ce n'était pas comme si tout allait redevenir normal avec cette annonce. Et pour la première fois tu pris les choses en main. Si tu voulais quelque chose il fallait aller le chercher, t'effacer ne servirait à rien au contraire. Pourtant tu restais Joy, cette fille qui n'osait pas.
Et c'est en remarquant la date que tu avais décidé de faire de votre anniversaire un plus grand évènement. Tu avais décidé de faire sortir tout ce qu'il y avait en toi, tout ce que tu pensais sans dire. Quelques jours avant ce fameux jour tu étais donc allée à ton cabinet restant plus que d'habitude, passant toute la journée et le début de la nuit avant de rentrer. Sans rien dire de plus vous aviez continuer votre routine et tu avais fini par achever ce que tu considérais comme le plus précieux des cadeaux que tu ne lui avais fait. Tu n'avais pas l'imagination de Chad, ni même son talent, mais tu avais ta sincérité et c'était ce que tu voulais lui transmettre. Avant d'aller te coucher tu avais donc laisser ce carnet que tu avais rempli de vos photos, de vos tickets pour toutes activités, avec tout tes sentiments écrits noir sur blanc, le déposant dans le tiroir de la cuisine, celui qu'il utilisait toujours alors que tu n'y touchais presque jamais pour qu'il le trouve. Tu y avais mis tout ton coeur , rappelant même la première chanson qui vous avait réuni, finissant par t'excuser d'avoir été une femme faible, sûrement trop sensible et égoïste ces derniers jours.
Mais tu ne te doutais pas qu'à ton réveil tu verrais ces fleurs à tes pieds, que tu te réveillerais avec cette odeur particulière et ce dessin qui ne montrait pas que ses talents mais aussi où son regard allait. Ces attentions te faisant sourire doucement alors que tu te descendais rapidement pour le retrouver, ton pas se faisant plus lent juste avant de le voir. Qu'allais tu faire? Avait il vu le carnet ? Mordant ta lèvre ses cadeaux dans les bras tu le regardais un moment, un long moment avant de te rapprocher. " Tu m'en veux encore beaucoup? " Aussi incertaine qu'innocente tu lui demandais s'il était en colère contre toi.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Lun 11 Mar - 10:42
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Pardonne-moi, mon amour On ne m'a pas montré le chemin
☾☾ J'étais tellement sur les nerfs, ces derniers jours. J'avais tellement peur. J'étais tellement en colère, contre moi-même, contre le monde entier, contre le destin, contre mon passé. Je n'étais plus du tout en colère contre Joy. ça avait duré quoi? deux heures? Je suis incapable de lu en vouloir bien plus. D'ailleurs, durant ces longs et interminables jours où notre maison était devenue froide et silencieuse, je continuais à la prendre dans mes bras, en silence certes et sans plus, mais lui faire comprendre que je ne voulais pas la voir partir. Je voulais toujours me marier avec elle, c'était évident. Je voulais toujours mener une vie que je n'aurais jamais imaginer avec elle. Rien ni personne, à part si vraiment elle ne m'aimait plus, ne m'arrêterait. Et vu qu'elle avait l'air de profiter de ces rares moments, je prenais ça pour une réponse réciproque.
Je recommençais mes crises nocturnes, j'allais courir en plein milieu de la nuit parfois... cette vie ne nous ressemblait pas. Ni l'un ni l'autre ne faisait un premier pas. Pourtant, j'avais juste besoin de temps. Je me posais un tas de questions, non pas sur notre relation mais sur moi. J'étais un problème : c'est ainsi que je le voyais. Je ne reprochais absolument rien à Joy : c'est à cause de ma façon de voir les choses qu'elle ne m'avait rien dit et je ne le savais que trop bien. A cause de cette peur, de cette fichue peur qui était dans mes tripes, cette peur d'avoir des enfants, cette peur de voir la chair de ma chair en face de moi et de ne pas savoir faire. La peur d'entendre cet enfant dire "je te déteste", de le voir être déçu, même de voir Joy déçue. Je ne le supporterais pas. Déjà qu'être en couple relevait du miracle pour moi, alors être père... il ne faudrait plus une intervention divine, mais plus encore.
Et si son ventre grossissait vraiment? Et si je devais aller voir des images sur lesquelles on devinerait des mains, des petits pieds.. et si je devais me lever en pleine nuit pour aller donner un biberon, changer une couche? Il fallait que je l'imagine, que je me fasse barrage. Ce n'était vraiment pas ma tasse de thé. Pourtant, je savais que j'étais prêt à tout pour elle, pour nous. J'avais notre maison idéale dans le coin de ma tête, notre mariage idéal, alors une famille? Combien de fois j'avais utilisé ce mot quand nous sortions les chiens? Bien trop de fois, peut-être pour montrer que pour moi nous l'avions déjà, notre famille. Pourtant, je me renseignais. Pourquoi les gens voulaient-ils des enfants? Pour combler un vide? Parfois, peut-être. Mais il y avait autre chose qui ne me laissait pas indifférent : un être qui soit de l'un, et de l'autre. Un amour en une seule et même âme. Le voir comme ça, c'était plus à mon goût, enfin, un minimum on va dire.
Je la voyais rentrer tard de son cabinet en travaux. Je supposais parfois qu'elle le faisait exprès, histoire de moins subir notre "froid". Elle avait raison. Moi je tenais à être là au cas où, sans trop savoir pourquoi. Je ne traînais pas tellement. Je ne voyais pas Blake ou Eros non plus, pas particulièrement. Mais je me souvenais de cette date qui approchait, notre anniversaire, à nous deux. Je ne pouvais pas passer à côté.
Alors ce matin-là, je lui déposais le petit déjeuner et des fleurs au lit avant qu'elle ne se lève. Je retournais rapidement en cuisine où j'allais préparer le reste pour ce matin, sur son plateau il n'y avait que le minimum, et je tombais sur quelque chose qu'elle avait dû laisser là exprès. Un carnet. Un carnet avec des photos de nous, des tickets de cinéma, de musées, en Europe et autres. Des larmes se mirent à couler. Elle m'avait aussi écrit des mots, des mots sur ses sentiments, des simples mots et pourtant si forts. J'étais de dos à elle quand j'entendais ses petits pas et sa voix. Je me frottais le visage avant de me retourner vers elle, le carnet en main. Elle me posait alors une question trop mignonne, bête aussi mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Le carnet à la main je lui "fonçais" dessus pour la prendre dans mes bras. Les larmes re-coulaient malgré moi. je ne t'en veux pas du tout. lui soufflais-je alors. En même temps comme je venais de le dire, elle ne pouvait pas deviner. c'est à moi que j'en veux depuis le début... tu n'aurais pas tout garder pour toi si je n'étais pas... moi. je suis désolé. lui soufflais-je alors dans l'oreille sans la lâcher une seule seconde. L'avoir contre moi était comme un médicament, un vrai traitement de fond. Tout mon corps s'apaisait en une demi-seconde à son contact, ça faisait tellement du bien que d'autres larmes se mêlèrent à celles dû au carnet. et puis, merci. bon anniversaire, mon amour. ajoutais-je alors, ayant toujours de mon côté le carnet dans les bras et elle son bouquet à la main. c'était comme une vague, que dis-je? un tsunami de bonnes ondes. ça me prenait au tripes, c'était fort, bien fort. ça faisait du bien mais tellement vite que ça en faisait limite mal, mais putin que j'aimais ce sentiment. je tuerais pour ce dernier. et c'est ce qui me rappelait que jamais je ne pourrais vivre loin d'elle, jamais.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Lun 18 Mar - 18:53
je ne suis pas née pour être mère
Pardonne-moi, mon amour j'avais peur de te décevoir.
☾☾ Malgré ce mur qu'il avait rebâtit entre vous et qui fendait ton coeur à chaque fois que tu le remarquais tu continuais d'avoir envie de le prendre contre toi. L'envie de continuer à essayer de le faire sourire. Mais pour l'instant tu restais discrète , tu le laissais digérer cette erreur que tu avais faite, car oui, tu étais en tord. Et plus tu y pensais plus tu pensais que ce n'était que de ta faute, que tout ce qui arrivait à ce jour était un mauvais pas que tu avais fait. Les nuits devenaient plus froides et longues, toi qui n'avait jamais réellement eu de problème à t'endormir tu te tournais dans le lit pour regarder le dos qu'il te montrait bien souvent. Il y avait de ces nuits où quelques cauchemars te sortaient de ton sommeil et te poussaient à te coller contre ce dos qui représentait tant pour toi. Une maison, une famille, un amour, une protection, il restait tout ça, et tu mourais envie de lui dire sans réellement pouvoir.
Et le quotidien devint un enfer. Il n'était pas en tord mais l'atmosphère était pesante et comme si cela ne suffisait pas tu le voyais reprendre de mauvaises habitudes. Tu le voyais dormir avec cette lumière quand tu détestais le voir dans cet état , prenant sur toi pour le laisser, la vieille Joy enfouis dans sa peur refaisant surface. Plus assez de courage pour dire tout fort ce que tu pensais tout bas tu n'arrivais pas à aller faire la "paix" avec lui de peur d'être rejetée. Alors tu le regardais silencieusement redevenant cette fille qui avait peur d'élevée la voix, celle qui ne comprenait rien aux avances qu'on lui faisait, celle qui ignorait peut être un peu trop les autres mais qui continuait de travailler sur son cabinet, qui faisait encore plus de sport et mangeait un peu moins. L'un l'autre vous vous perdiez dans une attente interminable car aucun de vous ne savaient faire le premier pas. C'était les inconvénients d'être un peu trop pareil. Les inconvénients de se lancer dans une relation pour la première fois. Se laisser aimer sans trop y penser. Mais finalement ça valait la peine, c'est ce que tu aimais croire. Ce n'était qu'une dispute, votre première. Tu préférais penser ça que de paniquer encore et toujours plus.
Il arrivait parfois pendant tes balades que tu croises des familles. Des couples avec des enfants, des enfants qui semblaient prendre une importance dans leur vie mais tu ne comprenais toujours pas. Pour toi l'amour parental n'avait pas réellement de sens et tu te demandait pourquoi tu devrais penser à quelqu'un d'autre que vous.. Chad, vos chiens, ton travail , tu avais déjà beaucoup à faire et à penser pourquoi rajouter un être qui allait grandir, grandir, parler, marcher et finir par pomper toute votre énergie? C'était sûrement pour cette raison que ton père t'avait détesté. un petit être qui ne sert à rien mais qui prend de la place. Et pourtant quand tu les voyais tu pouvais clairement dire qu'ils étaient adorables. Tu ne les aimais pas autant que les animaux mais tu pouvais comprendre pourquoi tout le monde les aimait. Toutefois en avoir un était totalement différent et tu avais une peur bleue de voir ton ventre grossir. Non pas pour le physique mais pour tout ce qui venait après. Et puis tu avais déjà du mal à communiquer avec Chad en ce moment tu te voyais mal éduquer un enfant.
C'est peut être votre anniversaire, une date mémorable qui te poussa à faire tout pour lui. Noel, votre mise en couple, ton anniversaire puis le sien, finalement tu voulais tout fêter avec lui, tu voulais effacer les mauvais souvenirs et supplier pour qu'il te pardonne cette fois. Supplier pour qu'il redevienne comme avant et que votre maison redevienne chaleureuse. Tu diras donc que grâce à cette date tu t'es mis le plus gros coup de pied aux fesses depuis votre mise en couple. Mais c'était pour lui alors rien n'était plus important, même si tu finissais tard, que tu le voyais moins, tu savais pourquoi, et tu espérais qu'à la fin il comprenne également.
Mais tu n'étais pas la seule à avoir cette envie, de tout oublier et de repartir sur de bonnes bases. Certes c'était inattendu mais lorsque tu te réveillas tu pus rapidement voir ce bouquet sur le lit, le genre de cadeau dont il avait le secret. Le petit déjeuner à côté te rappela qu'il le prenait avec toi avant, et que tu ne le mangerais certainement pas seule ce matin là. Même si tu devais te faire violence tu allais le chercher et t'expliquer avec lui, même si tu n'étais pas douée avec les mots, tu espérais que le carnet t'aide à te faire comprendre. Et pourtant ton coeur tambourinait toujours plus fort alors que tu apercevais son dos et sa position. Il l'avait lu, sûrement, et le stress devient presque ingérable mais tu te devais de faire cet effort, pour tous ceux qu'il avait fait et pour votre couple. Une simple question, stupide et enfantine mais qui te ressemblait. Et sa réponse ne pouvait pas plus te rassurer et te faire plaisir. Ton coeur semblait de nouveau battre à la normale même si en ce moment il était sûrement le plus bruyant des deux te faisant presque mal. Ses simples mots eurent le pouvoir d'enlever tout stress, toute tristesse te faisant passer tes bras autour de son corps serrant fortement son haut. C'était comme si toute la peine du monde était enlevée de tes épaules ta main frottant automatiquement son dos en entendant quelques larmes que tu n'avais pourtant jamais vu sur ses joues. " Non.. j'ai eu peur.. je voulais pas que tu l'apprennes s'il n'y avait rien j'ai été égoiste.. je suis désolée " Chacun se blâmait et chacun avait ruminé dans son coin sans confronter ses pensées à l'autre. Et c'est pour ça que cette "règle" de tout se dire était importante, et tu avais été la première à la briser. " Je te promets de plus jamais rien te cacher " Perdant ton visage au creux de son cou tu restais alors accrocher à lui comme si le lâcher voulait dire le perdre. Tu te détachais lentement de lui laissant ton corps collé au sien alors que tu le regardais dans les yeux ta main libre venant caresser sa joue. C'était plus fort que toi , malgré toute cette histoire tu avais voulu poser tes lèvres sur les siennes une bonne centaine de fois. Et tu n'attendis pas plus longtemps pour l'embrasser avec toute cette tendresse et cet amour que tu lui portais. " Bon anniversaire chéri " Murmuras tu entre ses lèvres reprenant le baiser rapidement. C'était votre moment à tous les deux, une réconciliation en même temps qu'une fête et tu profitais de celle ci pour lui montrer, et lui dire tout l'amour que tu avais pour lui. " Merci pour le bouquet.. et le petit déjeuner " tu riais un peu en le regardant caressant toujours sa joue de ton pouce, c'était comme s'il était parti un moment et qu'il revenait aujourd'hui.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Jeu 21 Mar - 18:48
je ne suis pas né pour être père
Pardonne-moi, mon amour On ne m'a pas montré le chemin
☾☾ J'avais l'impression de revivre. Mon torse reprenait sa taille normale, après avoir été écrasé par des jours et des jours de noirceur. J'avais eu besoin de ce temps, malgré qu'il ait fait mal. J'ai au besoin de réfléchir, de travailler sur moi. J'ai du apprendre à accepter la situation, faire le point aussi, prendre du recul, tenir une conclusion. Elle avait été simple : je ne lui en voulais plus au bout de quoi? deux heures. Et les prochains jours, allez vous me dire. Eh bien c'est moi que je détestais. Je ne voulais pas qu'elle soit avec un homme comme moi. Quel genre de mec est assez ouf pour que sa propre nana ait peur de lui annoncer d'avoir peur d'être tombée enceinte? C'est quoi, ça? Elle avait tellement eu peur qu'elle l'avait caché malgré votre promesse de tout vous dire, c'est donc bien que je suis assez taré pour ça. C'était moi que je blâmais, moi qui devais faire des efforts, moi qui devais agir, faire quelque chose.
J'étais resté loin d'elle trop longtemps. Malgré les quelques fois où, par exemple pendant la nuit, je la prenais dans mes bras, sans rien dire, sans un mot, juste pour lui faire comprendre que je ne comptais pas la laisser partir, je n'avais pas ressenti ça depuis bien trop longtemps et j'avais vraiment eu l'impression d'être parti, de ne plus être moi-même. Je me rendais clairement compte que sans elle, il manquait une partie de moi. Alors qu'elle me posait cette question idiote et pourtant adorable qui lui ressemblait tant, je fonçais la prendre dans mes bras et l'embrasser. Je ne pourrais décrire la sensation que j'ai eu. Mon coeur explosait, mon corps se sentait mieux, mon estomac se tordait dans tous les sens. Rien qu'à la vue de ce carnet qu'elle m'avait laisé déjà, j'avais eu ce sentiment que mon coeur prenait son envol. Je ne pouvais plus agir ainsi maintenant, c'était notre anniversaire et je ne pouvais pas. Je lui avais laissé des fleurs et un petit déjeuner, de mon côté. Finalement, ni elle ni moi ne voulions continuer ça. Il était temps. Je sentais son souffle contre moi, l'odeur de ses cheveux m'envahissait à nouveau. C'était comme de reprendre son souffle après s'être forcé à rester le plus longtemps possible sous l'eau : et encore, c'était mieux que ça.
Tu avais appris à te dire, à te forcer à accepter la situation. Tu t'étais dis que toutefois, malgré tout, tu accepterais. Que malgré tout, tu serais un père si elle le souhaitait. Qu'après tout, tu avais voulu une maison avec elle, des chiens, un mariage, il fallait prendre la vie avec ce qu'elle donnait. Tu ne savais pas faire, tu te pissais dessus rien que d'y penser mais putin pour elle tu le ferais. Tu le ferais parce que de toute façon sans elle tu n'es rien qu'une petite merde sur le trottoir. Tu commençais par lui dire que tu étais désolé. Evidemment, elle répliquait et tu faisais non de la tête, sans quitter son front. tu as eu peur, tu viens de le dire. c'est ça le problème. tu n'aurais pas dû avoir peur. tu as eu peur parce que moi j'ai peur de ça. je t'ai demandé de m'épouser, je t'ai demandé qu'on ait une maison ensemble. tu as tout accepté. alors j'accepterais tout. oui bon je ne le disais pas mot pour mot mais je lui faisais comprendre. J'étais prêt à tout pour elle et si elle le voulait, je l'accepterai. Non sans mal, évidemment, mais quand même je le ferais. Puis elle me promettait de ne plus rien me cacher. Encore une fois, en caressant sans arrêt son visage comme si j'avais peur qu'elle ne s'efface, je faisais non de la tête. tu ne m'as jamais rien caché, ne t'inquiètes pas. lui fis-je alors. j'avais 100% tort dans cette affaire et j'en étais persuadé.
Et puis on fermait cette parenthèse. Comme si rien n'était arrivé. Elle riait et je lui souriais, après un baiser et un "bon anniversaire". Elle me remerciait pour les fleurs et le petit déjeuner. Les larmes ne coulaient plus, ou de joie. de rien mon amour fis-je alors en souriant. Et puis là, je ne pouvais pas faire autrement. Je reposais mes lèvres sur les siennes, mais avec davantage de force. Je la ramenais droit d'où elle venait. Elle m'avait manqué, trop manqué. Maintenant que c'était dit, il fallait le signifier par l'acte. Je la tenais contre moi, mains dans le creu de son dos avant de la faire tomber sur le lit sans quitter ses lèvres pour autant. Le monde autour de nous n'existait plus, c'était certain. J'entrais dans notre bulle, cette bulle que j'aimais tant. Je caressais son corps de haut en bas avec tout l'amour qu'elle méritait, comme si je caressais une oeuvre d'art, tout en retirant le tissu qui la couvrait. Je lui déposais des baisers de partout. Le manque faisait que les préliminaires seraient réduits à zéro. J'attrapais d'or et déjà ses jambes autour de ma taille lorsqu'elle s'était occupé de mes propres vêtements et je la pénétrais bien vite, bien profondément, avec la même intensité que le reste. Elle était mienne et elle m'avait trop manqué.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Mar 26 Mar - 22:33
je ne suis pas née pour être mère
Pardonne-moi, mon amour j'avais peur de te décevoir.
☾☾ C'était comme sortir de l'eau juste avant de se noyer. La respiration coupée, l'impression de couler en battant des bras comme si tout allait s'arranger alors que rien ne se passait. C'était s'étouffer lentement avant de respirer enfin de nouveau. Cette sensation là même qu'il te faisait vivre, lorsqu'il t'avait avoué ses sentiments, lorsqu'il t'avait fait sa demande et tous les jours où il te permettait simplement de vivre. De sourire à ses côtés avait été une évidence. Même si rien n'avait été correct depuis quelques jours, voire semaine quand tu avais ce doute qui t'avait fait commencé à mentir. Tu cachais la vérité à Chad de peur qu'il s'en aille. Et tu réalisais à quel point tu avais été stupide, à quel point tout ça t'avait pesé te donnant des centaines de kilos sur les épaules qui venaient d'être enlevé à l'instant où il t'avait pris contre lui. Tu n'avais besoin de rien d'autre.
L'amour rendait faible et idiot. Et pourtant il apportait tellement. Cette vie que vous vous étiez promis s'était trouvé entaché d'une nouvelle troublante et effrayante mais maintenant il te semblait pouvoir respirer en paix. Contre lui tu te sentais de nouveau en sécurité. Tu n'avais jamais été sereine, pas une seule minute pendant ces quelques jours écoulés qui avaient torturé ton pauvre cerveau qui cherchait vainement comment le récupérer et quoi faire s'il partait. Malgré ses bras qui t'entouraient presque timidement à croire qu'il ne partirait pas. Mais comment ne pas douter face à vos comportements qui vous éloignaient ? Mais aujourd'hui tu savais, tu savais que rien n'importait. pas même vos disputes puisqu'elles n'auraient pas raison de cette relation que vous aviez forgé avec attention et maladresse. Mais elle était bien plus forte que tout ce que les autres pouvaient imaginer. Votre réconciliation prouvant encore que vous n'étiez juste pas habitué à dire tout haut ce que vous pensiez tout bas.
Tes mains s'agrippaient à lui comme si tu allais le perdre, encore, car l'instant de quelques jours il t'avait semblé le perdre. Tu ne ferais plus jamais la même erreur et à ses côtés tu grandissais. A ses côtés tu apprenais à t'affirmer, à avouer les choses à parler, à exister. Il faisait de toi une femme meilleure et à cet instant tu avais eu envie de lui dire. De le rassurer. Il prenait la faute pour lui mais tu avais la tienne également. Caressant sa nuque doucement, passant tes mains dans ses cheveux tu retrouvais simplement ton Chad. Ton sourire était doux , heureux de pouvoir enfin le serrer contre toi. Tu avais laissé les fleurs de côté pour les contempler après avoir re-dessiné chaque détail du visage de ton futur mari. Ses mots te touchèrent plus que tout. " J'en ai peur aussi tu n'es pas le seul CHad.. Je ne peux pas te mettre la faute sur les épaules..Et je ne vais pas non plus dire que tu as tord. " Quand on savait son passé il n'y avait pas à discuter tu comprenais cette peur qui le prenait au ventre. Il accepterait quand même cette situation. C'est ce que tu avais retenu alors que tes lèvres se posaient sur les siennes dans un sourire heureux et libéré. " On va se renvoyer la balle de l'innocence très longtemps je crois ". Tu riais. Vous étiez les mêmes, et aucun ne voulait rejeter la faute sur l'autre.
Pour l'heure tout revenait à la normale. L'heure tournait et il était temps de fêter votre anniversaire. Vous souriez tous les deux profitant alors de cette joie de votre réconciliation se mêlant à celle d'avoir passé un an ensemble. C'était sûrement idiot mais compter signifiait beaucoup. Vous pouviez voir votre évolution et comme une naissance le fêter dignement. Rien de plus digne que de partager cette amour physiquement. Avant lui tu ne voyais pas tant comment dire je t'aime, tu ne comprenais même pas ce besoin presque vital pour certains de coucher avec quelqu'un. Mais votre relation t'avait appris que c'était le chemin le plus direct et clair pour faire comprendre ses sentiments. Ce sourire qui restait sur tes lèvres, tes mains qui redécouvraient son corps pour une énième fois, sa main qui n'avait encore rien fait que de te tenir mais qui t'apportait déjà une vague de frisson, sûrement l'anticipation, l'envie qui se faisait bien trop forte. Ses vêtements furent bien vite au sol décorant ce dernier, ils étaient plus utile là. Tes lèvres s'amusaient à faire réagir sa peau sous tes baisers tu fus bien vite prise à ton propre jeu. ta voix ne fut pas longuement retenue, de toute façon personne ne pouvait entendre. Préférant le rapprocher de toi, le serrer et l'embrasser pour lui prouver tout l'amour que tu avais pour lui. Le plaisir étant incontrôlable tu le marquais de tes ongles sur ce dos qui n'avait rien demandé et que tu n'en étais même pas consciente tout ce qui comptait à ce moment c'était lui, lui et son regard que tu captais avant un baiser.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Ven 29 Mar - 12:20
je ne suis pas né pour être père
Mais pour toi Je ferai n'importe quoi
☾☾ Je ne pouvais pas vraiment me retenir. Maintenant que l'un comme l'autre nous avions décidé de tourner la page, que l'un comme l'autre nous admettions notre faute, je voulais la retrouver. Elle me manquait, elle me manquait pour tout. Ce qui est bien quand on s'éloigne de quelqu'un, c'est de se rendre compte de combien on a besoin de cette personne. Et pour des choses bêtes, qui plus est. Comme... l'avoir près de moi quand je mange. La sentir physiquement près de moi quand je dors. Sentir son regard sur moi. La regarder assise sur le canapé devant la télé. La regarder jouer avec les chiens. La regarder étendre le linge. La regarder se brosser les cheveux. La regarder se maquiller. Sentir sa main se serrer contre la mienne sans le demander. Sortir les pires vannes et entendre son rire résonner. Des choses comme ça, bêtes comme le monde, et pourtant. C'est si important pour moi et ça me manque tellement. Je n'attendais pas une seconde de plus pour sentir sa peau contre la mienne, entendre ses gémissements contre mon oreille, la caresser de tout son long, sentir sa peau frémir sous mes doigts, la serrer contre moi, enfouir mon nez dans ses cheveux, redécouvrir son corps que je connais pourtant par coeur, sentir ses ongles dans mon dos, ses lèvres sur mon corps.. tout était si important pour moi. Et si bon, si indispensable.
pour la énième et dix millième fois, je veux t'épouser soufflais-je alors que l'on avait jouis tous les deux de ce dernier acte qui avait été aussi fou que l'on s'était manqué. Je ris légèrement en voyant sa tête face à ma réplique. Je caressais sa joue. tu es belle, tellement belle. ça faisait surtout un bien fou de la voir sourire, me sourire. Mon coeur et mon corps entier semblait revivre. C'est comme si je n'avais pas entendu ce petit machin battre depuis ce fameux soir. Je souriais comme un idiot. Comme un mec qui vient de tomber amoureux alors que ça fait un an et que je compte bien la garder toute ma vie. alors... commençais-je alors que je ne savais pas du tout ce que j'allais dire ensuite. Après toute cette histoire, il fallait qu'elle me dise. Est-ce qu'elle était vraiment.. enceinte... ou pas. Est-ce que je devais continuer à vite me faire à l'idée... me faire face. Parce que je le ferais. Je n'étais pas prêt et finalement je pense que je ne le serais vraiment jamais donc autant prendre ce problème de front, il faudrait bien que quelque chose me force à y arriver. Je savais très bien que pour elle je ferais n'importe quoi, et même ça. Etre papa. Je ne voulais pas l'empêcher d'être mère si elle le voulait, alors je ne le ferais pas. La seule autre solution était que ce soit pas avec moi et ça c'était hors de question, bien évidemment. c'est... c'est officiel ou pas? je ne pouvais pas prononcer les mots, c'était impossible pour moi. Je pouvais me forcer à accepter mais pas le dire. Et puis, je pensais au mariage aussi. Voudrait-elle se marier avec un bidou? Voudrait-elle reculer un peu le mariage pour éviter ce genre de choses? L'avancer? J'y avais pensé aussi. Enfin je ne savais pas si elle l'était vraiment donc, j'attendais en fait sa réponse. On aurait pu croire, là, que ça fait cinq minutes que j'attends mais pas du tout, j'ai eu toutes ces pensées en moins de deux secondes. Je ne voulais pas gâcher nos retrouvailles mais, c'était une pensée que je voulais soulever. et j'ai... j'ai préparé quelque chose pour aujourd'hui... au cas où tu t'en douterais pas déjà. j'ajoutais ça avant sa réponse quand même, histoire de calmer la tension, enfin la mienne en tout cas, et de montrer que quoiqu'il en soit j'avais des plans et que je ne partirai plus. Et puis l'activité serait mignonne si elle l'était... enfin oui je me mettais à espérer sans le savoir maintenant. Dans le cas contraire ce ne serait pas si grave, elle adorait quand même. Enfin, j'espère.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Lun 1 Avr - 15:24
je ne suis pas née pour être mère
Pardonne-moi, mon amour j'avais peur de te décevoir.
☾☾ Un éloignement qui n'avait été qu'une torture de quelques jours, qui avaient fait ralentir le temps et fait passé des jours pour des mois. Ca avait été compliqué, autant moralement que physiquement, quand ton corps voulait simplement se coller au sien, sentir la chaleur qu'il dégageait, prendre sa main pour te rassurer l'embrasser pour lui prouver que tu l'aimais. Autant de choses que tu n'avais pas pu faire et dont tu étais maintenant en manque. Chaque couple avait ses disputes et il se trouvait que la votre n'en était pas vraiment une, mais une peur poignante qui avait fait s'éloigner deux êtres encore fragiles. Rien qui ne dure. Tes mains découvraient de nouveau son corps pour ton plus grand plaisir, apaisant tout le stress que tu avais pu avoir depuis que vous vous étiez éloignés. Ton sourire avait des difficultés à partir de ton visage restant même contre ses lèvres partageant un bonheur commun, des retrouvailles qui étaient le plus beau des cadeaux.
Ton rire résonna alors qu'il affirmait vouloir se marier. " Tu en as douté un instant ? " Reprenant ton souffle ton regard tourné vers lui tu avais retrouvé cette manie de le taquiner, de le pousser à rire, de le regarder à l'en détailler. Tes doigts venant caresser ta peau te tournant alors vers lui. Comment une personne pouvait tant te manquer en si peu de temps ? Comment avait pu te manquer autant alors qu'il était là, avec toi, dans cette maison. C'était presque fou , il avait pris une telle importance qu'il était devenu ton monde. " Tu sais que t'es beau aussi? Bien sûr que tu le sais " Tirant doucement la langue tu riais légèrement caressant sa joue. Ta moue redevenait plus sérieuse alors que tu repensais à la douleur que tu avais ressenti en le voyant partir. Finalement les fêtes de fin d'années avaient presque étaient gâchées mais vous vous rattrapiez avec cet anniversaire. " Tu m'as manqué tu sais ? Je veux plus jamais revivre ça. " Instinctivement tu venais te blottir contre lui caressant son dos doucement. Comme si tu rechargeais des batteries à plat tu sentais son parfum, le même qui avait hanté tes rêves pendant ces quelques jours avant de le regarder un peu surprise. " Alors ? " Cette histoire aurait presque fait parti d'un passé lointain s'il ne la mentionnait pas de nouveau et tu avouais avoir oublié de le tenir au courant avec cette réconciliation, de plus tu n'y pensais plus tellement. Le regardant alors dans les yeux sans trop comprendre tu cherchais une réponse. Réponse qu'il ne te donna que partiellement te faisant froncer les sourcils. Mais cette histoire avait été assez choquante pour qu'elle revienne d'un coup dans ta mémoire te faisant alors ouvrir grandement la bouche de surprise et surtout à cause de ce rappel. En parlant de ça il fallait que tu lui explique effectivement. Mais avant que tu n'aies pu répondre, que ta voix ne s'élève il t'indiquait déjà qu'il avait prévu une activité. Toujours à être imprévisible et s'occuper de tout, il était impressionnant. Même dans cette ambiance compliquée et délicate il restait attentionné jusqu'au dernier moment. Souriant alors en caressant sa joue la pinçant juste après tu embrassais son nez, son front puis ses lèvres. " Tu as toujours de smillions d'idées c'est fou.. " Ne dérive pas et parle franchement Joy. " Alors non.. Ce n'est pas officiel. C'était dans ma tête et on m'a dit de me détendre sur ce sujet. " Peut être qu'il ne le savait pas mais ça t'avait longuement travaillé, ce que les autres voyaient après le mariage c'était une famille, une famille que tu viendrais construire. Mais pour toi ta famille était déjà complète, de peur de ne pouvoir t'occuper d'un autre être, de peur de devenir comme lui. Il y avait tant de peur en toi que tu ressemblais à une poule mouillée qui n'osait pas avancer mais peu à peu Chad t'aidait à relever ces défis, à avancer et profiter. " Alors on va faire quoi ? Je suis curieuse maintenant " Tu te redressais alors prenant le haut de ton homme pour l'enfiler en attendant d'aller à la douche prenant sa main pour l'y entraîner. " Alors dis moi !" une fois dans la salle de bain tu le plaquais contre la porte te collant alors à lui. " Je peux être convaincante. " Ton sourire était plus proche de l'innocence qu'autre chose mais tu t'amusais.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Jeu 11 Avr - 9:37
je ne suis pas né pour être père
Mais pour toi Je ferai n'importe quoi
☾☾ Joy est sans nul doute la plus belle chose qu'il ne m'était jamais donné de voir. Après ces quelques jours d'éloignement, de froid entre nous, tout était redevenu normal. Souvent, on dit que la quotidien, la normalité, ça devient chiant. J'en avais eu peur, d'ailleurs. J'écoutais ce qu'on disait à droite à gauche des couples, au début. Les problèmes vus dans les films... souvent ça revenait. Mais j'aimais tellement notre quotidien, à nous. C'était dingue.
Je lui répétais que je voulais me marier avec elle, et elle me taquinait. Je souriais sans m'arrêter, dorénavant, et ça faisait chaud au coeur, ça faisait du bien. Je la regardais sans jamais faillir en clignant des yeux, au cas où elle disparaîtrait, que ce n'était qu'un de ces rêves que j'avais fais ces derniers jours. Je lui répétais qu'elle était belle et elle me rendait la pareille, me disant que je le savais. mmmh peut-être mais j'aime te l'entendre dire. fis-je en riant alors légèrement. Mais elle devenait plus sérieuse. Je sentais qu'elle pensait à ces derniers jours, à nouveau. Et ce qu'elle dit me le confirmait. Elle me demandait que ça n'arrive plus jamais et elle vint se coller à moi comme si à mon tour j'allais disparaître. toi aussi tu m'as manqué mon bébé. lui fis-je alors en l'embrassant fort sur la tête, la serrant contre moi pour la réconforter. Bien sûr que je ne voulais plus jamais que ça arrive. Néanmoins, je savais que les disputes font parti du couple, malheureusement. On s'était déjà disputé dans le passé. Evidemment, je savais que jamais une dispute ne pourrait entraver l'amour que j'avais pour elle. Et puis, il fallait que je sache. Je voulais savoir si elle était vraiment enceinte ou pas, après tout ça. Je n'allais pas fuir, quelque soit la réponse. Je voulais être mis au clair, simplement. Rapidement, je lui ajoutais que vu l'activité de l'après midi, ce serait mignon qu'elle le soit, finalement. Elle répondait d'abord à mon idée d'activité. J'étais toujours pleins de surprises. Je savais que quoiqu'il arrive aujourd'hui, j'aurais demandé au moins une pause si elle n'avait pas été prête. Mais bien sûr que si, on s'était réconcilié tous les deux. Et puis elle finissait par me dire la vérité. Elle avait fait une grossesse nerveuse, c'est comme ça qu'on dit, non? Alors je fis "ok" de la tête, tout en la reprenant dans mes bras. Une grossesse nerveuse? ça veut dire quoi, ça?
Mais elle m'attaquait rapidement à nouveau sur mon activité surprise, voulant savoir. Cela me fit sourire à nouveau jusqu'aux oreilles. Je fis signe de fermer la bouche à clé et de jeter cette dernière. Elle prit un de mes tee shirt et me tira à la salle de bain. Elle me questionnait et je fis non de la tête, les lèvres serrées, m'empêchant de rire. Puis elle nous filait sous la douche, me mettant contre une des parois, elle me disait pouvoir être convaincante. Je ne pu m'empêcher de rire alors, libérant mes lèvres de sa fermeture. Joy Jeckins fis-je alors souriant en caressant sa joue, l'attrapant alors de manière sexuelle et tendre à la fois. Voudrais-tu un bébé? demandais-je alors, clairement, sans hésiter. Elle avait fait une grossesse nerveuse, non? C'est qu'elle en voulait, peut-être? Qu'elle avait peur de l'être parce qu'elle sait que j'en ai peur, mais qu'elle y avait pensé? J'en sais rien. Quoiqu'il en soit, je voulais qu'elle me le dise. Je ne voulais pas qu'elle le garde en elle, si tel était le cas. Je gardais le sourire pour lui montrer que j'étais prêt à ne plus avoir peur, pour elle. je te laisse être convaincante lui dis-je alors sur le ton de l'humour, le sourcil levé, amusé. Je ne voulais plus que ce soit un tabou, un sujet à éviter. Je ne voulais pas de sujet à éviter entre nous. Je ne lâchais pas son regard, le soutenant avec ambiguïté.
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(#)Sujet: Re: ça fait un an, tu rends compte? + joad | Dim 14 Avr - 0:05
je ne suis pas née pour être mère
Pardonne-moi, mon amour j'avais peur de te décevoir.
☾☾ Les couples étaient sans cesse dépeint dans toutes les situations possibles et inimaginables, absolument partout. L'humain avait cette peur d'être seul, ce fantasme d'être à deux à vivre une idylle qui souvent tombait à l'eau et tu avais eu peur d'absolument tout ce qu'on entendait. Tu avais eu peur de ce coup de foudre qui vous faisiez perdre vos mots, changer de personnalité, ou bien qui serrait votre coeur. Tu avais eu également, dans un contraire alarmant, peur d'être seule, de ne jamais retrouvée une paix que tu n'avais réellement goûté. Mais depuis que tu avais commencé cette relation , tout te semblait obsolète. Vous étiez dans ce quotidien, certes, mais ce quotidien qui consistait à vous séduire chaque jour de nouveau.
Et votre réconciliation était aussi belle que tu l'aurais pensé, même plus. Tu profitais vraiment de le sentir de nouveau contre toi , de son regard dans le tien au lieu d'un regard fuyant qui cherchait simplement à ne pas plonger dans ce problème qui vous séparait. Maintenant plus rien n'était une distance entre vous, tout était fait pour vous rapprocher, même ces épreuves. Tu profitais alors de ce moment pour le détailler, apprendre de nouveau chaque trait de son visage. Un moment de partage qui montre votre complicité, qui montre que vous êtes fait l'un pour l'autre. " Je vais continuer de le dire ne t'en fais pas , je continuerai à flatter ton égo. Même si d'autres doivent le faire. " Oui tu n'étais pas dupe, tu savais que certaines filles devaient le reluquer assez intensément et tu ne doutais pas que certaines avaient le cran de le lui dire, mais Chad avait toute ta confiance. Et malgré tout tu avais eu cette peur que tu n'avais jamais autant ressenti de ta vie. Celle de perdre un être cher, le seul qui te laissait autant de marques, autant de vide. Tu avais Léo, un frère pour toi, une famille, mais il avait sa vie et ta famille se construisait également ici, elle était là, et tu avais cru la perdre. Perdre ce que les gens appellent le grand amour, ce que tu appelleras simplement ta destinée. Il était ton tout et cette peur t'avait suffit à remettre toute ta vie en question. Et tu avais eu ce besoin de le serrer, de lui dire qu'il t'avait manqué, de lui faire sentir que tu l'aimais et de lui prouver encore une fois. S'il voulait encore se marier c'était également ton cas. Ce moment était doux, il était suspendu dans le temps et tu repensais à tout ce qu'il s'était passé en l'espace de quelques jours, en l'espace de quelques semaines. Cette année qui venait de s'écouler avait bouleversé ta vie mais tu comprenais encore qu'il y avait des évènements que tu ne pouvais contrôler qui viendrait perturber ton petit bonheur, il fallait que tu sois solide et que votre couple fonctionne comme il a toujorus fonctionné, c'est à dire avec sincérité, pour gravir tous ces obstacles. Mais tu étais confiante. Un peu faible encore en parlant du sujet de la dispute qui n'était autre qu'une grossesse. Ce genre de chose qui vous terrifiait et qui apportait pourtant énormément de bonheur, enfin il paraissait. Finalement rien ne s'était avéré vrai et tu en étais soulagée. Réconfortée dans cette idée que tu n'étais pas prête. Les détails tu lui dirais sûrement quand vous serez posé un peu plus tard, pour le moment tu profitais de sa chaleur, de sa tendresse caressant son dos.
Mais plus important encore, il fallait que tu retrouves ton sourire, que tu entendes de nouveau son rire. ta curiosité te poussait également à chercher la petite bête qu'il te dise enfin ce que vous alliez faire. Tu n'avais aucune idée et avec la précision quant à ta possible condition, ça n'avait fait que te perdre d'avantage. Tu n'attendais alors pas et le travaillais au corps pour obtenir des informations jouant avec ce charme que tu laissais rarement voir. Après tout tu étais loin de cette fille qui allait user de ses charmes, tu étais plutôt à rire, Et .. c'était clairement là qu'était l'ironie, sûrement la raison de l'éclat de rire de Chad. Tant mieux ton but était atteint mais alors que tu riais légèrement tu arrêtas absolument tout au nom qu'il te donna. " Jeckins... plus pour longtemps " Peut être que tu le détestais un peu ce nom, peut être que de le changer signifiait tellement qeu tu ne voulais plus entendre ce nom qui pourtant, venait de cette chair et de ce sang qui t'avait conçu. C'était aussi ça avoir un enfant, parfois ne pas l'aimer, le détester.Toutes ces idées de bonheur et de malheur lié aux enfants se mélangeaient et c'était ça qui t'avait laissé tremblante pendant le test. Toutefois ce n'était pas encore le sujet quand tu le sentis te coller à lui comme il avait cette habitude de le faire, celle qui dévoilait clairement ses intentions, et qui faisait agrandir ton sourire. Jusqu'à ce qu'il ne remette ce bébé sur le tapis. D'une clarté époustouflante, coupant tout mot et son de ta gorge. Tu ne savais clairement pas quoi répondre, il y avait tant que tu avais à dire. Et ce fut sûrement à ce moment que tu compris que la discussion était importe. Qu'elle était ce qui vous manquiez pour être totalement transparent. Toutefois tu laissas ce sujet trente minutes de côté pour sourire malicieusement et embrasser brièvement cet homme que tu voyais comme tien. " Hmmm.. si je suis convaincante tu me dis.. sinon.. tu me dis ? " C'était aussi un grand pouvoir de pouvoir tout mettre en sa faveur. Souriant tout en penchant légèrement la tête ton sérieux repris et se fut son haut qui tomba au sol. Son cou qui se fut ensevelis par des baisers que tu faisais plus ou moins longs, plus ou moins marquants. Toute une technique d'approche qui tentait de le faire parler, mordillant même ses lèvres pour qu'il les sépare. Tu le regardais alors , tes mains jouant à retracer tous ses muscles. " Je dois vraiment chercher moi même ? " Farfouiller dans ce cerveau qui n'arrivait pas à trouver une activité. " Ou tu es le plus adorable et tu me dis ce qu'on va faire..." Jouer la sensualité,tirer sur la corde sensible et revenir sur ce côté adorable qu'il aimait. Chercher ce qui allait le faire parler, avant de craquer.
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