The wake up

Elizabeth & Edward

Faire les courses avec un bébé ce n'était pas toujours simple, mais je dirais qu'avec un porte-bébé c'était génial. J'avais mis la belle Juliette sur moi, ça allait me permettre de toucher les aliments que j'allais acheté. Elizabeth et moi on avait une belle relation, même si le toucher c'était toujours difficile, j'osais croire que ça allait passer, qu'elle voudrait de plus en plus qu'on se touche. C'est pour cette raison que je lui laissais le loisir de refuser ou d'accepter les petits gestes.

- Est-ce que tu veux que je te tiennes la mains pendant 10 minutes? Pendant le trajet?

Elle ne devait pas se sentir mal si elle ne le voulait pas, je ne la forçais en rien, je voulais juste qu'elle fasse les petits exercices qu'au groupe de soutien lui avait demandé de faire. Je comprenais bien ce qu'elle vivait pour l'avoir vécu, mais sincèrement, j'avais cru que ce problème était derrière nous. Maintenant, j'étais patient et je faisais attention de ne pas lui faire peur ou bien de la brusquer.

- Si tu veux on pourrait aller au cinéma ou encore faire les magasins, tu as dit que tu ne trouvais plus rien à te mettre... Je peux te donner de l'argent si tu veux.

On marchait sur le trottoir et j'avais dans une main les sacs réutilisables pour l'épicerie , j'avais Juliette sur ma poitrine et nous avancions tous les deux, Elizabeth et moi. Arrivés à une intersection, on attendit que la lumière pour piétons s'allume. J'étais en train de faire des belles grimaces à ma Juliette quand la lumière s'alluma pour nous. Elizabeth était devant pour traverser, mais elle se retourna sur elle-même pour marcher de reculons, je vis arriver à toute allure une voiture derrière elle, je fonçai immédiatement vers elle pour lui prendre la main et la ramener vers moi, je l'avais tiré de toute mes forces et nous tombâmes sur le sol...Heureusement que Juliette était devant moi parce que ce sont mes fesses et mon dos qui absorba le choc et Elizabeth tomba sur mes jambes, pour ne pas dire mes bijoux de familles. La voiture fit une embardée pour aller se loger dans le jardin floral en face de l'édifice où nous étions. Mon coeur avait faillit lâché, j'avais eu la peur de ma vie...

- ES-TU CORRECTE? ELI!!! RÉPONDS-MOI!

Je ne la voyais pas réagir, elle était comme figée sur place. Je me relevé un peu trop rapidement.. Malgré mon mal pour aller m'agenouiller auprès d'elle. J'étais mal, super mal parce que tout ce que je voulais c'était que notre famille soit toujours présente. Je ne comprenais pas pourquoi la vie s'acharnait sur nous comme ça. Je pris le visage de ma belle femme dans mes mains, en oubliant son problème... Je répétais son prénom espérant une réponse.

The wake up

Elizabeth & Edward

Avec Edward, on avait décidé d’aller faire quelques courses en après-midi. C’était une belle journée, tout allai bien, Juliette avait également fait une bonne nuit, elle était de bonne humeur. C’était donc plus facile de pouvoir sortir ainsi. J’aimais ce qu’on devenait tous les deux, on était un couple oui… et je pouvais dire que j’étais amoureuse d’Edward après tout ces mois ensemble, à agir comme des mariés et ce, malgré l’absence de ma mémoire. Il était patient, on faisait des petits pas, on avait des petites victoires ensemble et j’en étais bien heureuse. Parfois, ça n’allait pas assez vite à mon goût mais j’avais de la chance de l’avoir, vraiment! Alors qu’on marchait dans la rue, il me demanda si je voulais bien lui tenir la main.

« Ouais ok… »

Je glissai ma main dans la sienne, enroulant mes doigts aux siens. C’était un petit geste qui semblait si anodin mais qui me travaillait aussi beaucoup à l’intérieur. Des fois, je risquais des petits bisous… mais ça m’en prenait beaucoup! Sinon, il fallait avoir bu quelques verres de vin et dans ce temps là, la carapace tombait et même parfois, on faisait l’amour mais ça, c’était assez rare. On continuait notre petite balade et ce dernier me proposa quelques trucs à faire en attendant de pouvoir traverser la rue.

« Oh… eh bien, j’aurais peut-être besoin de quelques shorts et t-shirts… mais on peut juste aller au Target, rien de trop cher! »

J’étais assez simple, pas très fashionista non plus. Eli d’autrefois avait développé un certain goût en mode mais depuis mon accouchement, mes shorts étaient encore un peu trop serré pour être confortable en les mettant. Je devais peut-être me mettre au sport… mais je détestais le sport! Alors que je lui disais tout ça, j’avais pris une petite longueur d’avance pour lui parler en marchant de reculant. Il était un beau papa comme ça, avec Juliette sur son ventre. Puis, ce fut pas mal la dernière imagine que j’eus avant de me faire tirer par la main, que j’entende des coups de klaxon et que ce fut le silence total, le noir total également. C’était comme si je venais de m’endormir et j’étais vraiment bien, vraiment apaisé. D’un point de vu extérieur, c’était différent. C’était comme si je dormais les yeux ouverts depuis quelques secondes déjà, je fixais le vide, aucune réponse avant quelques secondes. Je revins à moi dans un sursaut, complètement perdue en voyant le visage horrifié de mon amoureux, ses mains sur mon visage.

« Je…oui… je… et toi?  »

Je regardai la scène derrière moi avec la voiture complètement écrasée plus loin. La personne responsable de l’accident était en train d’essayer de s’en sortir difficilement et plusieurs témoins s’étaient approchés. Quelqu’un avait crié d’appeler une ambulance, les secours et tout le tralala. Peu à peu, je reprenais un peu conscience de ce qui venait de se passer. Mon regard croisa celui d’Edward avant que mon attention se porte entièrement sur ma fille.  Ne pensant pas à mes petites blessures un peu partout, je m’étais redressée vers elle pour regarder son petit visage et passer ma main dans ses petits cheveux blonds.

« Oh mon dieu, est-ce qu’elle est correcte? Est-ce qu’elle va bien? »  

Elle pleurait mais elle semblait ok, plus de peur que de mal comme on dit. C’est à ce moment qu’on entendit les sirènes d'ambulance s’approcher. J’avais pas mal mais je devais bien mettre ça sur le dos de l’adrénaline, mise à part mon violent coup à la tête qui m’étoudissait un peu. On s’approcha de nous et en premier, c’est de Juliette qu’on s’occupa en nous demandant ce qui s’était passé. C’est Edward qui s’occupa de raconter et évidemment, on comprit que j’avais été celle qui avait été le plus touché par l’accident dû à l’impact de la chute. Décidément, j’étais pas chanceuse avec les voitures, elles me fonçaient toutes dessus! On me passa alors une lumière dans les yeux pour s’assurer que je ne faisais pas de commotion cérébrale.

« Quel est votre nom complet? »
« Elizabeth Charlotte Keller. »
« Très bien, quel âge avez-vous? »
« 25 ans. »

L’ambulancier hocha de la tête.

« Très bien, je vais aller chercher de quoi prendre vos signes vitaux. En attendant, continuez à lui poser quelques questions! » dit-il à Edward.

The wake up

Elizabeth & Edward

Une simple balade au centre-ville et ça tournait déjà au cauchemar. Est-ce que c'est moi qui attirait tout ça? Est-ce que j'aurais dû pardonner à mes parents? J'essayais de comprendre pourquoi la vie s'acharnait toujours sur nous! J'avais eu la peur de ma vie en voyant cette voiture se diriger droit sur ma femme. Je m'avais précipité pour qu'il ne lui arrive rien. Bien entendu, notre belle Juliette avait eu peur surtout parce que ça avait secoué un peu. Immédiatement on vint porter secours au conducteur de la voiture, mais aussi aux passants qui semblaient avoir été sous le choc. Je voulais qu'on examine ma femme, je voulais qu'on ne trouve rien de grave parce que j'avais peur après déjà ce qui lui avait arrivé. L'ambulancier commença à lui poser des questions et disons que le fait qu'elle nomme qu'elle s'appelle Keller, me fit demander si c'était parce qu'elle se souvenait d'avant ou si c'était un réflexe vu qu'on était marié.... L'ambulancier me demanda de continuer à lui poser des questions.

- Je suis qui?

- Le nom de ton chat?

- Notre date de mariage?

Elle avait réussi toutes les questions, je ne savais pas trop ce qui se passait alors je décidai de pousser plus loin pour voir vraiment si Elizabeth avait retrouvé la mémoire. Je trouvais qu'elle était soudainement très douée pour se rappeler des détails telle que notre date de mariage, mais bon, elle avait peut-être appris ça par coeur, je ne sais pas.

- Sur quelle musique on a dansé sur le quai avant notre mariage?

Elle me regarda un instant comme si son regard fixait le vide, mais elle se souvenait... Elle se souvenait de cette musique de Céline Dion. Je me suis mis à pleurer et Elizabeth devait surement se demander ce que je faisais là à pleurnicher de nouveau.

- Eli!!! ELI!!! Tu te souviens!!! C'est toi??? C'est vraiment toi???

Je la serrai dans mes bras parce que j'étais vraiment content de retrouver ma femme. Maintenant, tout allait redevenir comme avant, on allait continuer notre vie tranquille, on allait pouvoir se toucher et en profiter. Bien entendu, je me défis du calin pour constater que tout était correct que je pouvais faire ce geste.

- Tu peux pas savoir comme tu m'as manqué!!!

J'étais émotif, notre famille était réunie pour vrai! Je la serrai à nouveau dans mes bras. L'ambulancier revint auprès de nous pour nous demander si tout était beau. C'était plus que beau maintenant, je dirais.

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Elizabeth & Edward

Tout s’était passé tellement vite, mais je ne pouvais pas croire que j’étais malchanceuse au point de me faire ramasser deux fois par une voiture. Et c’était pas à défaut de ne pas regarder avant de traverser, j’attendais toujours les indications… c’était donc arrivé deux fois qu’une voiture avait fait une faute au plein au moment où je marchais tout près… mais là, au moins, je n’étais pas enceinte et Edward avait été là pour me retirer vers lui pile au bon moment. Après, il ne pouvait pas dire qu’il n’était pas mon ange gardien, il me le prouvait chaque jour. Nous étions quand même tombé au sol mais finalement, on s’en sortait pas mal. Ma tête avait heurté un peu quelque chose de dure, je ne savais pas trop c’était quoi mais j’étais un peu mélangée quand l’ambulancier arriva vers moi, au moins, ma petite Juliette était ok malgré les larmes. J’avais répondu à ses questions, puis, il alla chercher son matériel en laissant la responsabilité à mon mari de continuer à me questionner… on voulait bien savoir si j’étais bien consciente probablement.

« T’es Edward, t’es mon mari. »
« Charlot. »
« 5 août, la même date que l’anniversaire de ma maman. »

Edward me regardait avec attention dans les yeux, je supportais son regard, j’étais pas mal certaine d’avoir bien répondu… en fait, je savais que c’était les bonnes réponses, il pouvait pas m’obstiner là-dessus. Puis, il enchaîna en me demandant le titre de cette fameuse chanson qui signifiait beaucoup pour nous deux. Je fis mine de réfléchir puis, la réponse me vint bien naturellement après quelques secondes à peine.

« Celine Dion, Power of love… c’est notre première danse aussi! »

Puis, son regard devint immédiatement bien brillant, il brillait à cause des larmes. Je fronçai immédiatement des sourcils, ne comprenant absolument pas pourquoi il réagissait ainsi avant qu’il ne se mettre à s'exclamer comme quoi c’était moi, comme quoi je me souvenais. Mes yeux s’écarquillèrent aussi. Je n’eus même pas le temps de trop réagir qu’il s’était approché pour me serrer dans ses bras, faisant attention pour ne pas écraser Juliette non plus. Mon coeur battait tellement vite. J’essayais de me poser des questions à moi-même pour essayer de voir jusqu’où ma mémoire allait mais avec le coup de l’émotion, c’était pas facile du tout.

« T’es certain? T’es certain que c’est revenu? C’était ça? C’était la question? »

Je lui avais demandé de garder une question que pour lui, dans l’éventualité où on se doutait si ma mémoire était de retour ou non. Mais là, il arrivait à me toucher, et ça allait bien, c’était même affreusement bon et j’aurais voulu prolonger le câlin jusqu’à la fin des temps. C’est à ce moment que l’ambulancier revint pour nous demander si ça allait, ensemble, on secoua vigoureusement de la tête. Il prit mes signes vitaux.

« Tout semble ok! Si vous voyez par contre que ça va vraiment pas bien dans les prochains heures, n’hésitez pas à vous rendre à l’urgence! En attendant, j’ai vérifié avec un collègue policier et ils vont vous raccompagner en sécurité jusqu’à votre domicile. »

Nous le remerciâmes en même temps pour finalement se lever du sol. J’étais un peu raquée, ça me prit donc un peu de temps à me rendre jusqu’à la voiture mais ma main s’était jointe à celle d’Edward et j’étais pas prête de la lâcher. Je regardai derrière moi la voiture accidentée et pour la peine, j’avais presque envie de remercier la personne pour m’avoir fait retrouver mes souvenirs, si c’était bien le cas. Nous restâmes assez silencieux pendant le trajet, tellement, que la petite était même tombée endormie. Je voulais pas commencer à parler de mon état avec les policiers devant, ils allaient trouver ça bizarre… et j’étais juste, gênée de m’exprimer ainsi. On s’était donc contenté de rien dire, mais on échangeait des regards et on avait hâte de pouvoir aller de l’avant avec ce qui se passait. En arrivant à la maison, on alla immédiatement coucher Juliette dans sa chambre pour qu’elle termine sa sieste paisiblement. Ma belle petite amour à moi, j’avais le coeur qui débordait d’amour pour elle et je voulais juste lui faire des bisous et des câlins. J’avais déjà hâte qu’elle ouvre de nouveaux ses beaux yeux bleus. Tout doucement, nous sortîmes de sa chambre pour se rendre dans la notre juste à côté.

« J’ai encore tellement de mal à y croire… je comprends pas comment c’est possible et pourtant, t’as raison c’est… c’es tellement bizarre comment je me sens! » dis-je en prenant place sur le bord du lit alors qu’il venait s’asseoir tout près de moi. « Et… comment est-ce qu’on peut être certain? Si ça se trouve j’ai… j’ai peut-être entendu quelque part que cette chanson jouait au mariage je sais pas je… »

Puis, sans plus attendre, il se pencha vers moi pour me couper la parole en m’embrassant sur les lèvres, doucement, assez rapidement pour me regarder et surveiller ma réaction. C’était un moyen assez rapide de savoir si j’arrivais à pouvoir le toucher sans complication. Je m'immobilisai, le regardant quelques secondes sans rien dire alors que sa main était toujours posée sur ma joue. Sans plus attendre, ma main se glissa à l’arrière de sa nuque pour continuer l’échange, cette fois-ci, plus longtemps, plus intensément. Je me sentais bien, je me sentais moi depuis la toute première fois depuis très longtemps, trop longtemps.

« Je peux pas croire que j’arrive à faire ça! » soufflais-je, en restant contre ses lèvres pour l’embrasser encore et encore. « C’est tellement bon, ça m’a manqué! Tu m’as manqué! »

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Elizabeth & Edward

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Elizabeth & Edward

Il avait raison, juste de pouvoir se retrouver tous les deux ici, dans notre chambre, à se câliner et s’embrasser c’était une très bonne preuve que j’avais retrouvé la mémoire pour de bon. J’avais encore tellement de mal à y croire, mais je voulais y croire! Je voulais croire que tout ça était maintenant derrière nous et qu’encore une fois, notre couple avait été assez fort pour traverser quelque chose d’aussi peu facile. Il était là, toujours là, il ne m’avait jamais abandonné et c’était une des plus belles preuves d’amour qu’il aurait pu me faire. Pour me rassurer encore plus, il me posa d’autres questions auxquelles je répondis sans problème.

« Alexie Anderson, malheureusement! »  lâchais-je, avec un petit ton d’humour. « Il nous a offert un voyage en France que nous n’avons toujours pas utilisé! haha »

Mais bon, c’était pas aussi facile maintenant qu’on avait notre très incroyable Juliette dans nos vies. On pouvait toujours y aller plus tard, un jour! On se regarda en souriant comme des niaiseux, c’était impossible de faire autrement de toute façon, on vivait un vrai moment de bonheur là! On s’embrassa de nouveau, deux vraies sangsues bien assumées!

« Ça toujours été la plus belle des sensations et là… je dirais que ce l’est encore plus! »

On pouvait enfin recommencer notre vie de famille comme il se doit, pour la première fois depuis la naissance de notre fille. Edward voulait savoir ce que je voulais faire de la soirée, maintenant que j’avais la mémoire de nouveau! Bon… j’aurais envie de lui dire : L’AMOUR, mais je voulais pas avoir l’air trop intense non plus.

« Les possibilités ne sont pas immenses avec mini madame Keller qui fait des gros dodos! » lâchais-je dans un petite rire. « J’aurais envie de juste continuer à te toucher, encore et encore. » On pouvait pas juste partir pour la soirée et la laisser dormir ici C’était pas bien grave en fait, je glissai mes deux mains sous son t-shirt pour l’enrouler de mes bras et le faire chavirer sur le dos afin de me placer sur lui et de déposer de nombreux baisers à ses lèvres puis descendre jusqu’à sa joue, son cou. Je voyais bien que le contact lui faisait autant de bien qu’à moi.  « Mais j’ai aussi envie de peindre! Oh! J’ai une idée! »

Je m’étais relevée dans le temps de le dire, laissant mon beau petit mari un peu surpris par ce petit regain d’énergie soudain. Je le trouvais mignon à me regarder, redressé sur ses coudes avec son t-shirt à moitié relevé et ses cheveux un peu en bataille par nos petits mamours. Aaaaaah, il me rendait toute toute chose! Je pris tout de même sur moi pour regarder dans le placard un petit instant, bougeant deux trois trucs pour finalement tomber sur ce que je voulais. J’avais acheté ça il y a pas si longtemps que ça...ou du moins, oui finalement! En fait, j’y avais pensé pour la St-Valentin mais avec tout ce qui s’était passé, je n’avais bien entendu pas pensé à tout ça.

« Lève-toi et enlève tes vêtements! »  Ouais bon, ça sortait un peu de nul part et à voir le visage qu’il me fit, j’éclatai de rire.  « Tu peux garder ton boxer! J’te jure que ça va être amusant! »

J’avais poussé un peu le lit pour faire plus d’espace, j’étais vraiment motivée par mon activité là! Pauvre Edward, il devait être troublé de passer de sa femme complètement perdu de ne plus être elle-même à une Elizabeth bien heureuse de retrouver sa vie, et ce, du matin au soir. J’avais ouvert un vieux draps pour le mettre au sol et ouvrir la petite boite avec de la peinture et des pinceaux de toutes sortes. Je retournai vers lui pour aller dans ses bras et le serrer un peu. Il regardait mon petit projet au sol sans trop comprendre.

« Ça s’appelle du body painting. Comme ça, je vais pouvoir laisser aller ma créativité, toi aussi d’ailleurs si tu veux,  tout en se touchant! Tu vas devenir mon oeuvre d’art.  »  Mon mari passa toutefois le commentaire comme quoi j’étais trop habillée pour lui, il avait pas tord et j’allais rectifier le tir, bien qu’il semblait vouloir m’aider, ses doigts étant déjà en train de défaire les boutons de mon chemisier en prenant la main de faire glisser ses mains bien dooooooooucement sur ma peau nue, j’en frisonnais de partout. En un rien de temps, je me retrouvai en sous-vêtement moi aussi, j’attachai mes cheveux pour les remonter un peu afin de ne pas avoir de la peinture  dans les cheveux « J’imagine par contre que ça serait mieux sans soutien-gorge… t’en penses quoi? » Ça allait lui donner plus de superficie de corps à peinturer… Je me tournai donc dos à lui pour qu’il me le détache lui-même.

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Elizabeth & Edward

Impossible de lâcher ma femme tellement j'étais heureux de la retrouver et ainsi la toucher. Trop souvent j'avais eu envie de le faire et je m'étais retenu de peur que ça blesse ma belle Eli... Maintenant, je savais qu'elle n'allait pas en souffrir. J'en profitais, je voulais sentir sa peau contre mes mains, l'embrasser encore et encore comme s'il n'y avait pas de lendemain. Elle répondit à toutes mes questions et ce, très bien. Il n'y avait plus de doute, elle avait retrouvé la mémoire. Je lui demandai alors ce qu'elle voulait faire... Bien entendu avec Juliette, on ne pouvait pas partir en cavale, mais quand même, elle désirait sans doute quelque chose non? Sa première idée était qu'on se couche, loin de me déplaire... mais aussi elle voulait peindre. Elle se sauva un instant avant de réapparaître pour m'éclaircir son idée. Elle voulait que je me déshabille, je me fis pas prier pour le faire parce que je voulais moi aussi faire l'amour.

- ALRIGHT! Je t'enlève tout ça en un rien de temps!

Elle me dit que je pouvais garder mon boxer, alors je m'arrêtai sans vraiment comprendre le pourquoi jusqu'à ce que je vois la petite peinture pour le corps. Elle voulait donc me peindre? Je me demande combien de temps on allait tenir comme ça...

- T'es trop habillée... j'enlèverai quelques morceaux oui....

J'aidais ma femme à se déshabiller, elle était sexy et tout ça je trouvais ça sexy aussi. C'est l'énergie qu'elle dégageait, mais aussi sa manière de guider... C'était difficile de se concentrer à ce que j'allais peindre. Elle me demanda alors si elle devait enlever son soutien gorge, disons que je ne dirais jamais non pour ça.

- Enlève, je pense que je sais ce que je vais peindre.... et à cet endroit précis!

Elle se tourna sur le ventre pour que je lui détache son soutien-gorge, je le fis avec un peu de nervosité, il me semble que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait ça. Je réussi très bien et une fois que ce fut fait, je fis des bisous sur son dos et je lui demandai de se retourner. Il fallait bien qu'on soit face à face pour réussir à se peinturer. On avait pas de pinceau, on avait que nos doigts pour se peindre. Elle s'occupa de peindre mon torse tandis que moi je m'étais attaqué à sa jolie poitrine. C'était sensuel comme activité. Peindre avec les doigts, je dirais que c'était pas mal nouveau pour moi, mais en même temps, je n'avais pas l'intention de faire quelque chose de réel. L'abstrait c'était bien surtout que ses seins c'était facile d'y faire des cercles. Difficile de résisté à la tentation du moment, je trichais un peu en lui offrant des baisers lorsqu'elle me regardait dans les yeux. Je mis un petit peu de peinture rose sur son nez et ça la fit rire un instant. Elle en fit autant pour moi et ce fut une attaque de bisous qui s'enchaîna. On tassa finalement la peinture pour se coller davantage.

- J'imagine que mélanger nos corps, notre peinture, on va créer une vraie oeuvre d'art.

C'était une façon de parler, mais en fait ça voulait tout dire... Ensemble on était une oeuvre d'art, on s'aimait très fort. Je continuai à l'embrasser et j'allai doucement caresser du bout de mes doigts sa petite culotte pour l'exciter davantage. Je dois avouer que j'étais plutôt pressé à faire l'amour avec elle, car j'étais déjà bien excité.

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Elizabeth & Edward

Bon, mon petit tout nu de mari s’était bien laissé emporter par ma demande de se dévêtir mais en fait, c’était d’abord et avant tout pour pouvoir se peinture l’un et l’autre. Je lui expliquai bien assez vite mais on savait tous les deux comment les choses allaient se terminer. Ceci étant dit, ce dernier jugea que j’étais toujours trop habillée pour lui et j’en étais bien d’accord. Évidemment aussi que mon soutien-gorge ne cacha pas bien longtemps ma poitrine. Ça faisait bizarre de me retrouver nu en sa compagnie, depuis tout ces mois à faire lit à part. On passait du tout au tout et là, c’était difficile de se résister. On était attiré l’un vers l’autre comme des aimants, on se peinturait oui, mais on s’embrassait et nos regards parlaient d’eux mêmes. Je le laissai s’amuser comme bon lui semble avec mes seins - parce que oui au final, ce fut la seule partie de mon corps ou presque, à être colorée - alors que moi, je lui faisais des petits coeurs rouges à la grandeur du torse, ça le rendait bien mignon! Eddy décida de faire de moi le petit renne au nez rose et je ne fus pas la seule longtemps dans ce petit maquillage! On riait bien et on s’embrassait encore mieux pour finalement se concentrer uniquement l’un sur l’autre et mettre l’art de côté. Ce qu’Edward me dit concernant nos corps mélangés et l’oeuvre d’art me fit rire.

« On l’a déjà créée et elle s’appelle Juliette! »  lui dis-je en souriant tendrement.

Mon nez vint alors se frotter contre le sien pour l’embrasser encore et encore. Nos mains se faisaient baladeuses et nos respirations plus profondes. L’envie et le désir étaient bien là et c’était un vrai bonheur de pouvoir non seulement supporter son toucher mais l’apprécier grandement aussi. Il avait commencé à me caresser du bout de ses doigts à ma petite culotte tandis que je pouvais bien sentir son érection contre ma cuisse, à travers son boxer. Ça devenait tellement incontrôlable que je perdais complètement le contrôle de mes actions, je laissai le désir me guider et c’était bien la même chose pour lui. Sa bouche quitta la mienne pour se frayer un chemin le long de mon ventre tandis qu’il s’occupait de me départir de ma petite culotte, je soulevai les fesses pour l’aider et dire adieu à mon dernier bout de vêtement. J’eus le droit à des baisers au bas de mon ventre, à l’intérieur de mes cuisses qu’il mordit légèrement avant d’écarter ces dernières et s’occuper de mon intimité à pleine bouche. C’était le comble, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas retenir les gémissements dû au plaisir qu’il me procurait présentement. Ça eu tellement l’effet d’une bombe qui attendait tellement depuis longtemps de vivre ça qu’en même pas une minute, l’orgasme me heurta d’un coup - laissant mon corps partir à la dérive complètement, j’en avais eu les larmes aux yeux. Edward remonta vers moi, visiblement surpris, ce qui me fit rire. Il voulait savoir si c’était bien ce qu’il pensait. Je l’attirai vers moi en souriant et secouant positivement la tête.

« Tu m’as complètement fait perdre le contrôle! »  Je vins plaquer mes lèvres contre les siennes en glissant ma main à la bosse de son boxer que je caressai doucement. « Allonge-toi! »

Nous inversâmes les positions et à son tour maintenant, on pouvait dire au revoir à son sous-vêtement. J’avais envie de lui rendre la pareille et c’est ce que je fis en lui offrant une fellation. Il me caressait doucement les cheveux jusqu’à ce qu’il me fasse signe de revenir vers lui - le but était qu’il soit apte à ce qu’on se fasse l’amour complètement. Je me redressai alors, passant mes jambes de chaque côté de son corps pour me laisser glisser contre son sexe. Tous deux, nous soupirâmes en même temps, c’était fou à quel point le moment était extraordinaire, de se retrouver ainsi et de vivre l’amour de cette façon. Je commençai à mes déhanchements avec l’aide d’Edward qui m’aggripait par les fesses - ce qui me plaisait particulièrement. Mon regard ne pouvait pas quitter le sien, je le trouvais beau, je le trouvais sexy et mon dieu que je l’aimais! Au bout d’un moment, mon très cher mari décida d’inverser les positions, me faisant tourner - dos sur le draps mais dans la manoeuvre, un petit pot de peinture bleu se reverser sur mon bras, nous faisant rire tous les deux.

« Oups hahahah… c’est pas grave! » C’est pas ça qui allait arrêter tant de mois d’abstinence! On reprit sans plus attendre, laissant nos bassins se rencontrer et danser si bien ensemble et pourtant, après tant de temps à ne pas pouvoir se toucher comme on le voulait, j’avais tellement envie de plus, encore plus. « Laisse-toi aller plus fort! »  chuchotais-je à son oreille.

Je pensais bien que de me permettre de lui dire quelque chose comme ça venait de l’exciter et pas rien qu’un peu. J’étais pas du genre à vouloir y aller bien sauvagement mais cette fois-ci, OUI.  Il lâcha un petit grognement en venant m'enrouler de ses bras pour me soulever un peu et m’offrir ainsi une pénétration plus profonde, plus rapide et surtout plus forte. À partir de ce moment là, il venait complètement de m’avoir, je me perdis complètement dans le plaisir de nos ébats. J’étais au 7ième ciel

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Elizabeth & Edward

Retrouver Eli était un pur bonheur. Je pouvais la toucher, l'embrasser à mon aise sans provoquer un malaise quelconque. Elle m'avait bien trop manqué. On s'était vite retrouvé dans la chambre à coucher. On s'amusa un instant à se peindre, mais je dirais que l'excitation était en train de monter par ici. Rapidement, je m'occupai de ma femme, je savais comment lui faire plaisir et ma langue se faufiler entre ses cuisse pour lui procurer du plaisir. Elle gémit et c'était si beau à voir, puis tout d'un coup, tout son corps semblait se raidir pour laisser échapper un plus long gémissement. Elle s'était complètement laisser aller et je dois dire que ça m'enchantait vraiment! Elle semblait bien, elle était contente et m'avoua avoir perdu tout contrôle.

- C'est parfait!

On échangea la position pour qu'elle s'occupe de moi à mon tour. Wow... Elle s'occupa de retirer mon boxer pour prendre en bouche mon sexe. Je fermai immédiatement les yeux, c'était si bon. Je l'arrêtai avant que je ne sombre et ça serait vraiment dommage parce que je voulais tenir bon pour la suite. J'attirai Eli vers moi pour l'embrasser puis, elle glissa sur mon sexe, c'était encore si bon, nos deux bouches ne pouvaient plus se quitter, on était en train de vivre une vraie symbiose. Alors que je voulais changer de position, je renversai le pot de peinture bleue.... Ça nous fit nous arrêter un court instant... On avait pas envie de s'arrêter plus longtemps pour ça. Elizabeth m'indiqua de continuer, mais plus fort... WoahhH!!! Je m'exécutai comme je pus et je dois dire que c'était totalement incroyable!!! Je me laissai aller complètement! Je me vidai en elle sans plus attendre. Je venais de vivre quelque chose de bien réel et de tellement bon. Je me laissai tomber sur le côté pour coller ma femme et la serrer fort contre moi.

- Je t'aime! Je t'aimerais toujours quoiqu'il arrive!

On venait de vivre tout un moment je crois là. Ma femme semblait comblée et moi aussi! On était peut-être plein de peinture, mais je m'en moquais. Je voulais juste que ce moment dure toujours.

- Tu peux pas savoir à quel point ça m'a manqué de te toucher comme ça. Je faisais de gros efforts pour te rendre à l'aise.

Je m'en aurais voulu de lui faire de la peine alors j'avais toujours été bien patient et compréhensif. Maintenant, je pouvais la toucher et je ne voulais plus la lâcher. Le sexe c'était rudement bon et je savais que j'aurais tout de suite le goût de recommencer une fois le petit nuage descendu. On avait quand même du nettoyage à faire, mais au moins je savais que notre douche serait à deux et qu'on pourrait se toucher à nouveau. Je me levai le premier pour l'attirer vers la salle de bain et ouvrir le jet de la douche. J'embrassai ma femme qui était maintenant pleine de couleur. Si Juliette pleurait on allait surement l'entendre non? Je décidai de laisser la porte ouverte au cas où. Une fois sous l'eau la peinture commença à couler.

- Je veux d'autres enfants avec toi!

Je voulais pas perdre de minutes! Je voulais qu'on aille une belle grande famille ensemble tous les deux!

The wake up

Elizabeth & Edward

Wow wow wow wow! Faire l’amour après nos « retrouvailles » il n’y avait clairement rien de mieux. On était transporté dans un autre monde tous les deux où la seule chose qui importait était nous, et le fait de pouvoir vivre ça ensemble. C’est complètement comblés qu’on se retrouva collés, à se dire des mots d’amour.

« Je t’aimerai pour la vie! T’es pris avec moi pour toujours! »  J’embrassai ses belles lèvres sans plus attendre. « T’as été parfait Edward et merci d’être toujours là et de m’avoir attendu. »

Il aurait très bien pu se décourager et abandonner mais il ne l’avait pas fait parce qu’il était tout simplement extraordinaire! Je me contentais si chanceuse de l’avoir dans ma vie! Après quelques minutes, nous décidâmes de se libérer de nos oeuvres d’arts de corps sous la douche, ensemble encore une fois... évidemment! Mon mari en profita pour me dire qu’il voulait d’autres enfants avec moi, à quel point ça me faisait plaisir de l’entendre me dire ça! Je voulais autant la même chose, c’est pourquoi je lui souris tendrement.  

«  Tu sais ce que tu as à faire pour ça! »  lui dis-je tout doucement en le regardant droit dans les yeux.

Je ne prenais pas la pilule depuis... nos tentatives Juliette donc on se protégeait présentement pas mais ça dérangeait à personne ici. Mes mains longèrent doucement son torse jusqu’à ce que ma main ne vienne faire des va-et-vient sur son sexe déjà bien dressé. J’avais pas vu beaucoup d’hommes nus dans ma vie mais j’aimais beaucoup son pénis, je le trouvais beau et il savait bien s’en servir! Evidemment cette pensée perverse, je la gardai pour moi mais je me permis quand même un petit commentaire :

« J’aime ça te voir comme ça, je te trouve tellement sexy! »

Sans plus attendre, nos lèvres se retrouvèrent alors que les mains d’Edward se perdaient entre mes seins et mes fesses qu’il empoignait fermement et mon dieu, j’adore ça! On s’était empêché de se toucher tellement longtemps que là, tout sortait en même temps, comme une bombe! Edward souleva ma jambe pour la poser sur le bord du bain et arriver ainsi à me pénétrer. L’eau ruisselait sur nos corps pendant qu’on se donnait l’un à l’autre à travers coup de bassin et gémissements. Je vivais tellement le rêve! En plus de ça Edward avait aucun mal à me faire vivre des orgasmes! De nouveau dans notre petit nuage, nous nous lavames mutuellement en se becottant sans arrêt comme des pots de colle. À la fin de la douche, sans grande surprise, nous retournâmes à la chambre et clairement, on vivait d’amour et de sexe pendant pas mal toute le restant de la soirée . On s’extasiait l’un l’autre à pouvoir se toucher comme on le voulait et de toutes les façons qu’on le voulait aussi. On n’allait donc certainement pas se retenir. Bon, peut-être une fois pendant laquelle Juliette se mit à pleurer pour son boire... ce qui nous fit nous arrêter au beau milieu des ébats...la joie d’être parents! Je décidai de m’en charger, après toutes les fois où il l’avait fait quand j’étais pas totalement moi-même. Je me décollai donc de mon mari à contre coeur, déposant quelques petits baisers rapides sur ses lèvres.

« Je reviens vite! On a pas fini tous les deux! »

Je ris, il rit parce qu’on savait tous les deux qu’on était des vrais petits pervers actuellement mais ça nous plaisait bien! Je passai à la salle de bain laver les mains puis hop, j’allai chercher notre belle cocotte parfaite pour lui donner son boire. Je ne pouvais m’arrêter de la regarder avec tout l’amour que j’avais pour elle et la joie que je ressentais de reprendre le contrôle de ma vie. Une fois la poupée endormie, je la retournai à sa chambre pour retrouver son papa, toujours allongé dans le lit mais avec son téléphone. Je retirai mon peignoir pour venir m’allonger sur lui et lui prendre son téléphone doucement.

« On en était où? »  Puis, je me rendis bien vite compte qu’il avait une drôle de tête. Je fronçai alors les sourcils en me redressant, restant toujours à califourchon sur lui pour regarder son téléphone et voir l’article de Nightmare. Mon coeur fit un bond énorme dans ma poitrine. Je me sentais plus bien moi non plus. « Ça parle de Wayne et toi... » dis-je d’une voix bien faible soudainement. Je me rappelais, il vivait ici maintenant!