alexander & Paisley

dusk till dawn.

Il était la, à ses côtés, lui, tellement adorable, tellement doux, tellement protecteur avec elle. Différent des autres hommes qu'elle avait pour habitude de fréquenter, Alexander était d'avantage attirant en la refusant corps et âme, ou ce soir du moins, corps. C'est un homme avec des valeurs, de belles et vraies valeurs qui l'interdisait de toucher cette femme, de la déshabiller, de baiser sa peau, ses lèvres, pas tant qu'elle n'avait pas décuvé en tout cas. Cette foutue morale la fit souffler, elle était las, presque déçue qu'il ne soit pas plus tenté que ça, mais en même temps, peut-être n'avait-il pas tord. Si d'habitude, elle couchait avec d'autres garçons sans regrets ni remords, elle refusait au fond d'elle de faire ça à Alex parce qu'elle savait qu'il regretterait plus qu'elle. Malgré tout, elle continuait de frôler ses lèvres brûlantes, désireuse de les poser fiévreusement contre les siennes pour lui offrir un baiser passionnel pouvant franchir d'autres barrières entre eux jamais franchies jusqu'à présent. Le policier semblait avoir bien plus de patience qu'elle et de résistance surtout car à nouveau il refusa de l'embrasser, tentant de la résonner malgré son esprit embrumé. «Allez, oublie un peu ta morale deux secondes, laisse toi tenter..» Elle lui tendait à nouveau ses lèvres, les yeux clos sauf que contrairement à plus tôt, cette fois, elle finit par reposer lourdement sa tête contre son colocataire pour laisser un léger ronflement sourd échapper de ses narines. En l'espace de quelques secondes, elle venait de s'endormir comme un petit bébé indécis et ce jusqu'au lever du matin prochain.

Apaisée, ce n'est que lorsque les premiers rayons de soleil du matin vinrent frapper contre la fenêtre de sa chambre qu'elle daigna finalement ouvrir difficilement un œil. La lumière du jour vint brutaliser sa pauvre tête encore un peu douloureuse et automatiquement une grimace crispa ses traits de visage.  «Il est qu'elle heure?» souffla t-elle instinctivement en restant blottie contre des bras réconfortants , rassurants. Ses doigts continuaient d'agripper ce vêtement qui était sous ses doigts, ce t-shirt masculin qui dégageait une odeur, un parfum agréable. Elle reconnût cette odeur de suite, elle se faufilait à l'intérieur de ses narines et elle n'en perdit aucune miettes, appréciant cette dernière bien plus qu'elle ne l'aurait dû en temps normal. «Qu'est-ce que..» Ses yeux marron clairs s'ouvraient un peu plus, sa rétine mettant un peu plus de temps à distinguer nuit et jour et donc cette fameuse lumière chaude et elle aussi réconfortante au final. Ils se posaient sur son corps vêtu de sa tenue de la veille, à ses côtés se trouvait un corps d'homme lui aussi vêtu. C'était lui. Alexander.«Oh Alex.. J'ai recommencé.» souffla t-elle en levant les yeux cette fois sur son colocataire sur lequel elle était blottie. Alex était la, il était resté la auprès d'elle, à veiller sur elle tout au long de la nuit comme il le lui avait promit la veille. Il serait la, refusant de la laisser seule comme elle l'avait craint. «Je t'avais promis que ça recommencerais plus ou que du moins, tu ne me reverrais plus jamais ivre à la maison. A croire que je ne sais pas tenir mes promesses..» Et elle s'en voulait au fond, parce que Pais', elle voulait juste profiter de sa vie en oubliant tous ses tracas de la vie.

Elle a encore dans la tête l'image de cette petite fille à la chevelure bouclée, tenant fermement la main de sa mère, son ourson en peluche de l'autre. Cette petite fille qui ne pouvait pas quitter ses parents qu'elle chérissait, qu'elle aimait d'un amour démesuré. Elle se rappelle o'combien cette petite fille était innocente à l'époque, sans penser une seule seconde qu'elle souffrirait du destin. Elle l'avait supporté ce destin à l'époque, la mort de ses deux parents lui était tombée dessus alors qu'elle n'avait que dix ans, et pire encore, elle avait eu la responsabilité de ses deux frères et sœurs; Rose et Eros. Elle était l'aînée, elle se devait de prendre soin d'eux, elle n'avait pas le choix, et pourtant, quelques années plus tard, elle les avaient lâchement abandonnés, ou presque. Elle n'en avait eu tout simplement pas le choix, une tante qui se fichait éperdument d'eux, un conjoint qui avait manqué de la violer après l'avoir battue maintes et maintes fois, elle avait été obligée de le dénoncer à la police. Ce jour la, les officiers de police lui ont sauvé la vie, même si cela voulait dire qu'elle serait séparée de ses cadets, qu'ils iraient vivre dans une famille d'accueil différente de la sienne. Non. Jamais elle n'oubliera sa petite sœur hurler après elle, prononcer son prénom d'une voix pénible, stridente et aiguë, les larmes au visage. Paisley. Paisley. PAISLEY. Son cœur en miette, elle n'avait pas pût les retenir, ni même leur promettre qu'ils se reverraient un jour.

C'était douloureux, encore aujourd'hui, ça l'était horriblement. Peut-être était-ce cette douleur qu'elle cherchait à oublier, à noyer grâce à l'alcool, mais en attendant, Alexander n'avait pas à subir son malheur, son fardeau et pour ça, elle s'en voulait énormément, lui qui n'avait rien demandé à personne, lui qui était policier aussi, et qui comme ses charmants policiers quelques années plus tôt, cherchait à la protéger. «Excuse moi. Tu mérites pas ça.» qu'elle soufflait doucement en gardant son regard figé dans le sien.«Tu devrais m'obliger à me lever pour préparer le petit déjeuner. A moins que quelque chose d'autre te ferais plaisir. Dis moi tout, profite en, je dois me rattraper.» qu'elle ajoutait en souriant doucement, restant malgré elle contre ses bras viriles. Cette chaleur humaine était tellement rassurante, tellement apaisante, et autant être franche, les bras d'un policier aussi robuste que Alex pouvait lui être que bénéfique, l'aidant un peu à surmonter l'après ivresse qui était sur le coup beaucoup moins douloureuse que lorsqu'elle est seule, sous ses draps, en tête à tête avec son mal de tête.


@Alexander T. Roberts     .

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Beaucoup de gens ont une mauvaise opinion sur les policiers et c'est normal parce qu'il y en a qui ne font que des choses mauvaises, qui utilisent leur pouvoir sans aucune raison. Si les gens n'aiment pas les policiers c'est-à-cause de ces policiers qui font les manchettes pour des conneries. Alexander ne veut pas être ce genre de policier. Il veut être un véritable policier, un policier qui aide les gens en détresse, un policier qui n'usera jamais de la force à moins que ce soit une véritable question de vie ou de mort. Alexander aurait pu être psychologue, mais ce n'était pas un métier assez mouvementé pour lui. Il avait besoin de bouger, de se promener et de risquer sa vie pour se sentir vivant. Alex croit avoir cette vocation pour être policier. Il croit être un bon policier. Il sait aussi qu'il ne devrait pas toujours penser et agir en policier lorsqu'il n'est pas au travail, mais c'est plus fort que lui. Paisley tente encore de le faire craquer, mais Alex ne réagit pas. Il ne répond même pas avec des mots, juste avec un petit sourire et un signe de tête... comme quoi elle perd son temps et qu'elle doit arrêter.

Au petit matin, Alex ne peut s'empêcher de regarder sa colocataire qui semble bien apaisée. C'est important qu'elle dorme, qu'elle reprenne des forces de cette soirée plutôt occupée qu'elle a passé. Il la fixe jusqu'à ce qu'elle se réveille. Il ne bouge pas trop pour ne pas lui faire peur. Après tout, elle était ivre hier soir alors il se peut qu'elle ne se souvienne pas de ce qu'elle a fait et encore moins qu'Alex est dans son lit. Elle demande heure, mais il ne répond pas. Il attend qu'elle soit totalement réveillée et qu'elle réalise qu'il est avec elle dans le lit. Vient finalement le moment où elle le remarque enfin. Alexander lui sourit en guise de réponse.
ALEXANDER : « Ce n'est pas grave, j'aime mieux te voir comme ça ici que de te savoir comme ça chez un inconnu. »
Elle devrait diminuer sa consommation d'alcool, mais ça ce n'est pas à Alexander de lui dire parce qu'il sait qu'elle lui dira une fois de plus qu'il doit arrêter de jouer à la police, qu'il n'est pas son père. Elle lui sortira le même discours qu'à l'habitude.

ALEXANDER : « Je ne tiens pas à mourir empoissonné alors je vais éviter de te demander de faire à manger. »
C'est une blague, mais bon tout le monde sait que Paisley n'est pas une cuisinière de haut niveau. Alexander, lui, se débrouille assez bien en cuisine même que l'un de ses rêves est d'ouvrir un restaurant un jour. Cela ne se fera jamais parce qu'il faudrait qu'il arrête son métier de policier, mais c'est une rêve qu'il a longtemps eu et qu'il a longtemps songé lorsqu'il était en congé de maladie pendant des mois et des mois après son accident de travail.

C'est avec Paisley dans ses bras qu'il dépose un baiser sur sa tête et qu'il regarde par la suite le plafond. Il n'a pas envie de bouger, il veut juste rester comme ça quelques minutes à profiter.
ALEXANDER : « Dis-moi un secret que tu n'as jamais dit à personne. Tu te montres certaine de toi, tu montres que tu sais ce que tu veux, mais... je sais qu'au fond de toi, tu es fragile et que cette carapace de femme fatale n'est que pour te protéger du mal qu'on t'a fait et qu'on pourrait encore te faire aujourd'hui. »
 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Pourtant, elle avait manqué de finir sous les draps d'un parfait inconnu la nuit précédente. Cet homme, qui abusé lui aussi par l'alcool, avait retenu son petit corps en otage contre le sien et un mur de la boite ou elle s'était trouvée. Cet homme qui l'embrassait furieusement, un peu trop fougueusement et qui était même parvenu à la dégoûter. Heureusement, son ami était intervenu, juste à temps pour la sortir de la panade. Il l'avait emmenée loin de la boite de nuit pour qu'elle puisse décuver et éviter d'attirer la gente masculine sur elle, cela lui avait permise de rentrer chez elle, de trouver Alexander sur le pas de la porte, à l'attendre, les bras croisés contre son torse. Cela lui avait permise de s'expliquer avec lui, avant de finir dans son lit, blottie, confinée dans la chaleur de ses bras. Contrairement à d'habitude, le réveil ne fût pas plus douloureux que ça, juste un petit mal de tête qui finirait par passer durant la journée et à l'aide de médicaments adaptés pour.

C'est une Paisley avec toute sa tête qui s'était éveillée doucement. Les bras d'Alexander l'ont tenue au chaud toute la nuit. Le parfum du garçon avait finit lui aussi par imprégner ses vêtements, sa peau. Cette délicate odeur masculine, aussi rassurante que son porteur, aussi enivrante, séduisante que lui. Alexander était un très beau garçon qui semblait avoir toutes les qualités requises pour séduire n'importe qu'elle femme. Il était posé, sérieux , doux, avait une situation stable, bref, autant de qualités qui aurait fait de lui un gendre idéal aux yeux de ses défunts parents. D'ailleurs, elle ne comprenait pas Paisley qu'il n'en profitait pour attirer les femmes, pour jouer de ses charmes naturels pour obtenir certaines faveurs. Elle pensait que les hommes étaient tous des "cons" au final, elle s'était trompée, certains, dissimuler dans l'ombre des autres, n'attendent que ça que de briller dans le cœur d'une femme, d'y trouver une place et d'y rester à l'intérieur autant de temps que possible.

Alors, elle se sentait terriblement mal de lui faire subir ça, parce que si en temps normal elle aime particulièrement faire la fête et s'amuser, rentrer ivre chez elle et provoquer son colocataire ne lui ressemblait pas dans la vie de tous les jours. Sobre, Paisley était plutôt bonne colocataire, bien qu'un tantinet maladroite, elle restait une femme sérieuse, qui travaillait avec acharnement afin de pouvoir continuer de vivre normalement et sereinement aux côtés de son colocataire. Elle n'était pas douée pour certaines choses et dans le cas d'Alex c'était également le cas, mais à eux deux ils se complétaient mutuellement. Quand il lui parlait de sa cuisine désastreuse, elle retint un sourire et le poussa affectueusement d'une main sur le torse avant de revenir dans ses bras pour profiter de cette chaleur rare que pouvait lui offrir un homme. A son tour, elle fixa un point neutre vers l'horizon, et c'est une petite grimace au visage qu'elle écouta les dires du jeune homme.

Il voulait connaître son petit secret, celui de cette petite Paisley fragile, de cette bombe à retardement qui pouvait exploser à n'importe quel moment. Il voulait savoir le comment du pourquoi elle jouait aux femmes fatales, les femmes qui enchaînent les conquêtes sans lendemain, qui s'amusent des hommes, qui profitent de relations charnelles sans aller au delà. Il voulait comprendre pourquoi elle semblait si confiante alors qu'au fond d'elle, elle cachait un malheur sans nom. Il voulait la connaître ELLE, et non pas ce rôle qu'elle s'amusait à jouer jour après jour. «J'veux pas en parler Alex.» qu'elle lui répondait simplement en sentant son palpitant à l'intérieur de sa cage thoracique battre un peu plus férocement. Elle se blottissait un peu plus contre lui, resserrant toujours plus ses doigts sur le vêtement du policier, comme ci elle craignait qu'il s'échappe de son lit. «Mais t'as raison sur un point. Je suis une fille paumée qui sait pas ce qu'elle veut.  » Et ses mots lui piquaient les yeux, faisant remonter des larmes qu'elle tenta à tout prix de camoufler, de ravaler pour éviter de flancher dans les bras du garçon. Elle avait besoin d'aide, cruellement avant que sa folie ne lui fasse faire la plus grosses des bêtises. Sa vie actuelle n'était faîtes que de rebondissements, d'adrénaline, de liberté et elle aimait ça quelque part paisley, de ne pas être prisonnière d'un monde ou tout le monde est retenu en cage. Elle est sauvage, elle ne supporte pas qu'ont lui lies les poignets, qu'on la retient en laisse, qu'on l'empêche de faire ce qu'elle souhaite, mais au fond, tout cela cache bien un mal être intérieur, un trou béant dans sa poitrine qui sera difficilement comblé. «by the way. Merci d'être resté cette nuit.» qu'elle lui disait sincèrement en relevant la tête et les yeux vers les siens,venant par la suite déposer un baiser doux sur le coin de ses lèvres, attendant une réaction de sa part, elle resta à proximité immédiate de son visage pour lui offrir un faible sourire histoire d'appuyer ses dires. Sa présence lui était réellement bénéfique et l'aidait grandement à se canaliser, à s'apaiser. C'était l'effet Alexander, un effet qu'elle cherchait secrètement quelque part dans sa vie.


@Alexander T. Roberts     .

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Alexander n'est pas nécessairement l'homme qui parle le plus, mais il écoute beaucoup. Il est très observateur. C'est important d'être observateur lorsque nous faisons un métier comme le sien parce qu'il doit parfois faire de la surveillance lors d'événements dans la ville. Il y a tellement de fous dans ce monde qu'il se doit d'être vigilent, d'avoir des yeux tout autour de la tête. Alex est fidèle à lui-même, il ne veut pas changer pour faire plaisir aux autres. Dans la vie, les gens que nous aimons vraiment, nous ne cherchons pas à les changer... à moins qu'on veuille changer des habitudes dangereuses comme la drogue, l'alcool et le jeu. Alexander ne veut pas devenir l'homme qu'il n'est pas et qu'il ne sera jamais. Il veut qu'on l'aime vraiment pour ce qu'il est au fond de lui. Il sait d'ailleurs que son petit côté policier peut déranger beaucoup de gens. Il fait de son mieux pour éviter que cela prenne trop de place dans ses relations, mais ça le rattrape toujours sans qu'il s'en aperçoive.

Paisley a besoin d'être encadrée, de savoir qu'elle n'est pas seule, qu'il est là pour elle même s'ils ont chacun une vie bien différente. Ils ne voient pas nécessairement la vie de la même manière, ils n'ont pas nécessairement les mêmes rêves... du moins elle ne lui a jamais fait comprendre cela. Au fond d'elle, il se peut qu'elle rêve des mêmes choses, mais avec son ego jamais elle n'osera le dire. Alexander ne sait pas trop ce qu'elle a vécu dans son passé, mais elle n'a pas vécu des choses faciles et c'est sans doute pour cela qu'elle s'est forgée une aussi grosse et aussi dure carapace. Un jour peut-être qu'il réussira à comprendre le pourquoi du comment, mais pour le moment ce n'est pas dans les plans des prochains jours.

Alex vient tout juste de lui poser une question et elle ne veut pas lui répondre. Il pourrait la forcer à répondre, mais il ne le fera pas parce qu'il respecte le fait qu'elle ne veuille pas parler. Il est son ami, il aura toujours une oreille attentive à ce qu'elle dit et si un jour elle veut se confier alors elle le fera par elle-même. Elle doit juste savoir qu'elle n'est pas seule. Être seule dans la vie doit tellement être la pire sensation au monde. Alex se sent parfois seul parce qu'il est tellement différent de son frère et de sa soeur. Justin et lui n'ont jamais été proches tellement qu'ils sont différents. C'est à peine s'ils prennent des nouvelles de l'autre. Il fut un temps où Alexander prenait de ses nouvelles, mais jamais Justin faisait les premiers pas tout comme sa soeur d'ailleurs. C'est à croire qu'ils ne veulent plus lui parler malheureusement. Alex ne fait donc plus aucun effort parce que ce n'est pas toujours à lui de faire tout cela.
ALEXANDER : « Je suis pourtant convaincu qu'au fond de toi tu as des rêves parce que tout le monde a des rêves. Aucun rêve n'est stupide, que ce soit de rêver d'ouvrir une pâtisserie ou tout simplement d'avoir une paire de Louboutin.»
Dit-il en caressant ses cheveux.
ALEXANDER : « C'était la moindre des choses. Est-ce que tu te souviens de ce que tu m'as dit au moins? »
 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Des rêves, tout le monde en a. Certains sont facilement réalisables, d'autres le sont beaucoup moins. Impossible à atteindre, comme la lune qu'ont chercherait à décrocher en vain. Comme tous ses gens, Pais' en a de rêve. Un rêve secret, douloureux aussi, qui lui rappelle qui elle était autrefois. Encore une fois, elle se rattache à cette petite fille, sagement installée sur un tabouret auprès de sa mère, à pianoter maladroitement sur son piano. Les notes n'étaient pas toujours justes, mais à chaque fois, elle avait la précieuse récompense de voir un sourire s'afficher sur les lèvres de sa mère. Elle n'en avait pas besoin de plus, cela lui suffisait amplement. Sa mère lui avait transmise la passion de la musique et du chant, grâce à cela, elle pouvait s'évader, voguer sur des terres inconnues, sur des paysages lointains. Elle pouvait voyager sans avoir à se déplacer. Grâce au chant, elle pouvait tout oublier tous ses soucis, ses tracas quotidiens de la vie, ses peines, ses chagrins. La musique dévoilait une autre facette d'elle, différente de ce qu'elle était en temps normal. Beaucoup plus sensible, plus fragile, plus douce. «Quand j'étais petite..je voulais devenir pianiste. Je pouvais passer des heures entières accrochée à mon piano à inventer de nouvelles mélodies, de nouvelles chansons qu'aucun interprète ni artiste aurait déjà inventé.. Mais, tout ça c'est du passé. Un rêve de gamine tu sais.» Elle s'était laissée bercée avec tant de facilité par ses douces caresses sur sa chevelure, et elle s'était si facilement dévoilée à lui qu'elle aurait presque pût le regretter. D'ailleurs peu après lui avoir dit cela, elle s'était mise à rire, un peu nerveusement en levant à son tour les yeux au plafond. «Pourquoi je te raconte ça moi? C'est débile.» Et ça la faisait rire en tout cas.

Jusqu'à ce qu'il reparle d'hier. La fameuse soirée ou elle était rentrée complètement ivre, ou elle avait presque "suppliée" le policier de lui faire l'amour. Elle ne se souvient que de quelques passages de cette soirée, certains moments sont dans le noir et le flou total. Certains souvenirs lui reviennent brusquement, rendent plus intense la douleur nichée dans son crâne et la fait même grimacer. «Non Alex, je suis incapable de te dire précisément les paroles que j'ai pus échanger avec toi.. la seule chose que je me souviens c'est que je voulais que tu m'embrasses.» lui répondit-elle en tournant les yeux vers le garçon. Elle ne se rappelle pas o'combien elle avait pût être entreprenante, la façon dont elle avait collé son corps au sien dans l'unique but d'éveiller en lui des envies à son égard. Elle ne se souvient plus lui avoir dit qu'il ne la trouvait pas suffisamment jolie pour avoir envie d'elle. Non, tout ça elle ne s'en rappelle plus. Doucement elle se redressa du lit pour s'y asseoir sans se défaire du regard du policier allongé à côté. «T'es en train de me faire flipper la.. Qu'est-ce que j'ai dis Alex? Qu'est-ce que j'ai fais?» Elle était encore habillé, voilà une chose positive en soit, c'est qu'aucun homme ne l'a touchée de la nuit. «Bon d'accord t'as gagné, les placards contenant de l'alcool on va tous les mettre sous clefs ça te vas? Comme ça je ne serais pas tenté d'y toucher, de boire et je me contenterais d'en boire que quand tu es la. Et attention à ce que tu dis, ou ce que tu peux penser! J'ai aucun problème avec l'alcool!» Lui avisa t-elle en pointant son petit index sur le bout du nez du jeune homme. Elle savait pourtant qu'elle ne tiendrait pas sa parole, du moins pour ce qui était de l'alcool à l'appartement. Les soirées continueront d'être folles, jusqu'à ce que quelqu'un, qu'une âme charitable met un terme direct à ses folies, de n'importe qu'elle façon mais il fallait que quelqu'un l'arrête, chose ou personne qui n'a jamais pour le moment sût le faire. A moins que..

@Alexander T. Roberts     .

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

L'espoir fait vivre et sans doute que le rêve aussi fait rêver. Nous vivons dans un monde difficile alors se permettre de rêver est quelque chose de bien pour tout le monde même si nous savons tous que le monde n'est pas parfait et qu'il ne sera jamais comme nous le désirons au fond de nous. Alexander est un grand rêveur depuis toujours. Il a des rêves parfois étranges, des rêves parfois rigolos ou encore des rêves charmants dépendamment de comment les gens voient la chose. Bien entendu, il garde des rêves pour lui seul, des rêves qu'il ne partage pas non seulement par peur de jugement, mais aussi par peur de se faire voler ce rêve. En 2019, les gens rabaissent les autres pour se remonter. Les gens sont méchants, égoïstes et n'ont aucun respect pour les autres. Les véritables amis se font rares c'est pour cette raison qu'il faut garder ceux que nous avons le plus longtemps possible.

C'est avec toute l'attention du monde qu'Alexander écoute Paisley lui faire part de ce souvenir d'enfance. Il s'avait qu'elle rêve de devenir chanteuse, mais il ignorait qu'elle savait jouer du piano. Le piano est un bel instrument, un instrument qui offre les mélodies parfois les plus tristes. Pour Alexander, toutes les plus belles chansons ont une partie de piano, que ce soit Shattered de Trading Yesterday, Hymn For The Missing de RED, Quite Miss Home de James Arthur ou encore How To Save A Life de The Fray. Alexander adore la musique, mais il n'a jamais eu cette fibre artistique. Cela ne l'empêche pas de reconnaître des bonnes chansons et des moins bonnes... bien que tous les goûts soient dans la nature. Les goûts sont indiscutables et c'est bien ainsi puisque la diversité est une bonne chose. Si tout le monde devait aimer la même chose ce ne serait pas plaisant.
ALEXANDER : « Je vais devoir t'acheter un piano comme cadeau de Noël si je veux avoir la chance de t'entendre jouer. »
C'est une idée de cadeau qu'il pourrait facilement lui faire. Avoir un piano est une bonne chose, ce n'est pas quelque chose qui finira au fin fond du placard. Ne sont-on jamais peut-être que c'est grâce à cet instrument que Paisley pourrait se faire remarquer. Il faut qu'elle montre qu'elle n'est pas seulement une jolie fille. Il faut qu'elle montre qu'elle est douée et qu'elle peut se démarquer de toutes les autres chansons. Elle doit se démarquer comme l'ont fait autrefois P!nk et Avril Lavigne.
ALEXANDER : « Je ne sais pas, parce qu'une partie de toi avait envie de me le dire. Je sais que tu peux aller loin. Tu dois juste être patiente et persévérante. »
Ne disons-nous pas que tout arrive à point à qui sait attendre? Alexander y croit et encore plus depuis qu'il a eu cet accident qui a failli lui couper son travail à tout jamais. Il a été patient et il a travaillé fort pour pouvoir retrouver la force et la santé mentale pour reprendre le travail. La pente a été abrupte, mais il a réussi... s'il a réussi alors n'importe qui peut réussir.  
Impossible pour Alexander de ne pas parler de ce qu'elle a dit hier alors qu'elle était dans un état d'ivresse beaucoup trop avancé. Il se peut qu'elle s'en souvienne tout comme il se peut qu'elle ne s'en souvienne absolument pas. Elle semble d'ailleurs s'en souvenir un peu puisqu'il est vrai qu'elle a voulu qu'il l'embrasse. Alex n'a pas réalisé son souhait malheureusement pour elle. Elle lui a d'ailleurs fait comprendre qu'il est un peu ennuyant et qu'il devait se laisser aller un peu plus.
ALEXANDER : « Au moins tu t'en souviens en partie. »
Il reste allongé sur le dos alors qu'elle elle se redresse.
ALEXANDER : « Tu voulais que nous fassions l'amour tous les deux et je pense que tu n'as pas très bien accepté le fait que je te dise non parce que tu étais ivre. Un peu plus et tu me traitais de coincé. Je suis désolé si j'étais le premier à te dire non et que ça t'a offusquée. »
Dit-il en rigolant.

Le fait qu'elle parle d'alcool et surtout le fait qu'elle dise qu'elle n'a aucun problème avec celui-ci laisse croire qu'effectivement elle a un problème sinon elle ne l'aurait jamais précisé. Alex n'a pas ici pour lui parler de problème d'alcool. Elle le sait elle-même qu'elle a peut-être un problème et seule elle peut prendre la résolution de le régler. Il faut que tout vienne d'elle sinon ça ne donne rien.
ALEXANDER : « C'est toi qui le dis, pas moi... tout ce que je veux c'est que tu sois heureuse et que tu fasses attention. »
Dit-il en se redressant à son tour juste assez pour venir la chatouiller pour pouvoir la faire rire un peu.

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Rien ni personne ne pouvait lui enlever ce plaisir de pianoter. Ses plus précieux souvenirs sont autour d'un piano, les bons comme les mauvais. Malheureusement, il lui était impossible à l'heure actuelle de s'offrir un tel luxe. L'instrument est coûteux et c'est tout à fait normal, elle connait la valeur de l'objet financièrement parlant et sentimentalement parlant, pour elle en tout cas. Alors, il n'était pas rare qu'elle se rende dans les magasins de musique pour juste pianoter sur les modèles d'exposition avec en tête le rêve de pouvoir peut-être s'en payer un, un jour dans sa vie. Elle se mit à rire quand Alexander lui parlait de lui en acheter un en guise de cadeau pour pouvoir seulement l'entendre jouer quelques mélodies, c'était beaucoup trop pour elle et il est pas sûr qu'il le ferait vraiment, le prix du cadeau étant bien trop exorbitant à ses yeux.«Ne dis pas de bêtise. Tu auras l'occasion un jour de m'écouter...Un jour.» Et elle n'est pas sûre que ça se fera, elle qui était bien trop réservée pour jouer en plein public. L'idée que des gens puissent l'observer, qu'ils puissent relever des fausses notes ou autre la rendait par avance mal à l'aise alors jouer devant son colocataire, autant dire que c'était encore pire que tout.

Son regard se perdit dans celui de son colocataire quand ce dernier continua à lui faire comprendre qu'il avait foi en elle et en son devenir. Il voulait qu'elle réussisse dans sa vie, qu'elle cesse les soirées alcoolisées, qu'elle cesse les folies, qu'elle trouve un peu de stabilité, mais seule elle n'y arriverait jamais, cela ne lui ressemblait pas. Sans repères, sans modèle, autant dire que la mission s'avérait par avance chaotique. Oh bien sûr, elle pourrait essayer d'être cette fille et colocataire parfaite, en commençant par prendre quelques cours de cuisine pour pouvoir cuisiner de bons petits plats au garçon avec lequel elle partageait son appartement, cela ne la tuera pas, mais ne s'en lasserait-elle pas au bout d'un moment?  Alexander continuait de jouer les anges gardiens et sa façon de lui parler, d'être avec elle la touchait en plein cœur, à elle, cette femme perdue, désemparée.«J'ai du mal avec la patience et tu le sais mieux que personne. Je suis une vraie petite impatiente de première, comme un gosse un soir de Noel, désireux d'ouvrir ses cadeaux.» finit-elle par conclure avant d'essayer de changer de sujet dans l'unique but que la conversation ne tourne pas trop autour d'elle, de ses failles qui pouvaient fragiliser la carapace qu'elle avait eu du mal à construire autour d'elle à l'époque. Alexander était vraiment capable de la détruire cette carapace, et quelque part, ça lui faisait extrêmement peur parce qu'elle refusait qu'il voit qui elle était réellement, cette femme en manque d'amour, en manque d'affection, en manque de tellement de choses.

D'ailleurs en parlant d'amour, voilà que son colocataire lui révéla que la nuit dernière elle avait cherché à "copuler" avec lui et semblait même dépitée à l'idée que ce dernier lui refuse une opportunité pareille. Dans ses mots, elle ne pût s'empêcher de retenir le "Le fait que je te dises non parce que tu étais ivre." «Donc, si je comprends bien, tu as refusé de me faire l'amour parce que j'étais ivre.» qu'elle soulignait en se mettant à sourire malicieusement.«Donc, si je ne l'avais pas été, peut-être qu'il se serait passé quelque chose, c'est ça que tu insinues? C'est toujours bon à savoir.» vint-elle à conclure en levant les yeux au plafond avant de retrouver et soutenir le regard de son colocataire. Puis elle s'était mise à rire, de bon cœur cette fois avant de le voir se redresser pour lui adresser quelques mots et même de la chatouiller.Il savait à quel point elle avait horreur de ça. «Alors la! Je ne te permet pas Alex!» Et elle se tortillait comme un petit asticot, le suppliant presque d'arrêter ses chatouilles. La seule manière pour elle de le faire cesser fût de s'installer sur lui à califourchon et de lui attraper les mains à l'aide des siennes pour les bloquer. «Stop! T'es vraiment pas drôle.» Et pourtant elle continuait de rire bêtement, le souffle court. Elle détestait les chatouilles en temps normal, parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de rire à cause d'elles, parce qu'elle en avait jusqu'à des crampes d'estomac à force de rire, parce qu'elle savait que c'était ce que voulait Alexander, la voir rire, sourire et oublier peut-être tout ce qui s'était passé la veille et avant. «Vous avez gagné M'sieur l'agent.» qu'elle lui soufflait au visage en venant inconsciemment entremêler ses doigts aux siens, ses doigts qu'elle avait retenu prisonniers pour éviter que ses derniers ne s'amusent à courir à nouveau sous ses côtes. Elle continuait de l'observer, un sourire bête sur le coin des lèvres. Elle continuait de le regarder cet homme qui la rendait différente de ce qu'elle était, qui la fragilisait mais bon sang ce que c'était bon de l'être de temps en temps. C'était l'effet Alexander, auprès de lui elle ravalait sa fierté, son petit égo parfois surdimensionné pour être cette petite fille qu'elle était autrefois, une petite fille qui avait bien grandit depuis et qui était devenue une sublime jeune femme.

@Alexander T. Roberts     .

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Pour Alexander, avoir une passion secrète et une superbe chose. Nous ne connaissons jamais réellement les gens qui nous entourent alors en connaitre un peu plus de temps en temps est une sorte de privilège. Alexander donnerait cher pour voir sa colocataire jouer quelques mélodies au piano parce qu'il est convaincu qu'elle est douée. En regardant Paisley, personne ne pourrait penser que cette femme sait jouer du piano parce qu'elle est jolie et qu'elle prend beaucoup trop soin d'elle. Elle est toujours bien mise, elle est toujours coquette. C'est la preuve qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Il y a longtemps qu'Alexander ne se fie plus aux apparences.
ALEXANDER : « Un jour, tout le monde sait que cela veut probablement dire jamais. »
Alexander est assez généreux dans la vie alors s'il en a envie il lui achètera un piano. Sans être un gros piano, ça peut être un petit clavier sur lequel elle pourrait brancher des écouteurs si elle ne veut pas qu'on l'entende jouer. Il est important dans la vie de développer nos talents. Alexander s'arrangera pour développer le talent de Paisley.  

Lorsqu'elle aura atteint ses trente ans, elle changera peut-être. Elle dit ne pas être patiente, mais le patience ça se travaille. Si elle y met un peu d'effort elle pourrait se découvrir une patience qu'elle n'a jamais cru avoir un jour. Cela dit, nous n'avons malheureusement pas les mêmes forces dans la vie. Nous avons tous nos forces, nos faiblesses et notre caractère propre à soi. Paisley n'est peut-être pas patiente, mais elle a d'autres qualités.
ALEXANDER : « Pour t'avoir déjà laissé conduire, je peux effectivement dire que tu es très loin d'être patiente. »
Dit-il en riant. Il se souvient qu'elle n'avait aucune patience au volant, qu'elle était parfois même presque enragée. Il ne l'a plus jamais laissé combien avec lui par la suite.

Il ne peut nier qu'elle a raison, que si elle n'avait pas été ivre que peut-être il aurait pu se passer quelque chose entre eux. Cela dit, elle n'oserait jamais lui demander une telle chose si elle n'avait pas pris quelques verres... du moins c'est ce qu'il pense.
ALEXANDER : « Ça se peut très bien... mais je ne peux confirmer. Tu ne sais pas, peut-être que je ne veux rien faire avant le mariage. »
Répond-t-il en souriant avant de se mettre à la chatouiller parce qu'il sait qu'elle est très chatouilleuse. La preuve, elle est en train de se tortiller dans tous les sens. Son petit jeu ne dure pas très longtemps parce qu'elle embarque sur lui et lui bloquant les mains. Il se retrouve ainsi sans vraiment de sortie de secours.

Leurs doigts entremêler, Alexander la regarde dans le plus grand des silences. Parfois le silence est beaucoup plus révélateur que les mots. En douceur, il libère sa main gauche qu'il présente à Paisley en écartant les doigts. Cet instant de silence, cet instant où ils savent très bien ce qu'ils veulent est un moment parfait, un moment rare, un moment tendre.

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Tôt ou tard il finirait par l'entendre, elle ne pourrait pas éternellement lui cacher sa grande passion pour le piano et en même temps, cela lui permettra peut-être d'être un peu plus valorisé aux yeux du garçon que ce qu'elle n'est pût l'être jusqu'à présent. Il faut dire qu'elle ne fait pas beaucoup d'efforts pour qu'il ne la voit pas comme une fêtarde sans cervelle qui passe son temps à coucher à droite et à gauche en enchaînant les verres d'alcool.T'es une traînée Pais'. Elle se rappelle de ses mots, ceux de l'amant de sa tante qui n'a jamais eu aucun geste tendre envers elle, bien au contraire. Il donnait plus de coups qu'il ne lui parlait, et la pauvre enfant n'avait qu'à subir silencieusement, se mordant l'intérieur des joues, se cachant le visage à l'aide de ses mains pour éviter d'être défigurée à vie. Oh oui, des coups elle en avait eu dans la vie, et pas la petite claque qui pique un peu. Combien de fois avait-elle eut la peau lacérée, marquée par des hématomes violacés? Combien de fois s'était-elle retenue de ne pas hurler en se regardant dans le miroir et en voyant ses genoux écorchés, plein de sang. Oui, Paisley n'a pas toujours été cette petite poupée, cette petite vahiné à l'odeur enivrante, il fût un temps ou elle détestait son corps, elle détestait se regarder dans un miroir parce qu'elle n'aimait pas ce qu'elle y voyait notamment les marques de son soit disant beau père.Espèce de petite garce. Bonne à rien. Elle fermait les yeux alors qu'il lui arrachait quelques mèches de cheveux en lui empoignant sa crinière. Cet homme était fou, fou à lier, et heureusement, elle avait finit par prendre sa revanche ou du moins presque. Cet homme avait finit derrière les barreaux et cette peine semblait bien dérisoire face au mal qu'il avait pût lui faire. Enfin il était plus en sécurité en prison qu'en liberté car autant dire que si la jeune femme l'avait en face d'elle aujourd'hui, elle n'aurait pas hésité à se procurer une arme à feu pour lui ôter la vie à l'aide de cette dernière et ce sans remords. Elle aurait été capable Pais', le cœur battant à tout rompre, apeurée par l'idée de tuer, mais elle l'aurait fait quand même pour tout le mal qu'elle avait subit, pour cette enfance qu'il lui avait été ôtée.

Mais la n'est pas le sujet. Aujourd'hui, elle était cette Paisley, charmante et charmeuse, souriante et rieuse qui se trouvait en bien charmante compagnie. Celle de cet homme qui pouvait autant l'enquiquiner que la faire mourir de rire. Un homme avec lequel elle s'amusait, prenait plaisir à le faire, à le taquiner et heureusement qu'il avait ce sens de l'humour qui lui plaisait tant. Ainsi, quand il lui parlait de rester "prude et chaste" jusqu'au mariage, elle ne put retenir un énième rire. «T'es sérieux? Je veux bien que tu évites de culbuter les filles qui sont ivres mais de la à te préserver jusqu'au mariage Alex.. Permet moi d'en douter. Tu tiendrais pas.» qu'elle lui affirma avant de se retrouver attaquée par plusieurs chatouilles. Tant bien que mal elle était parvenue à maîtriser le policier en entremêlant inconsciemment ses doigts au sien et en s'installant agilement sur lui à califourchon pour l'empêcher de bouger. Il aurait très bien pût la repousser contre le matelas, lui qui était aussi en station assise mais il ne l'avait pas fait. Il se contentait de la regarder silencieusement. Ce silence qui en disait long et en même temps si peu. Durant plusieurs secondes elle resta immobile, simplement à le contempler avant de se retrouver comme captivée de nouveau par ses lèvres. Ce silence était bien trop pesant pour elle, il fallait qu'elle trouve un moyen de le rompre. Alors, elle avait rapproché son visage du sien, jusqu'à pouvoir sentir son souffle claquer contre sa bouche. Son petit cœur s'était mit à battre furieusement dans sa poitrine, jusqu'à s'arrêter au moment ou elle vint caresser ses lèvres au siennes pour lui voler un premier baiser. Baiser court, discret. Elle reculait ses lèvres comme pour donner l'opportunité au policier de mettre un terme à ses faits et gestes. «T'as juste à me dire un mot et j'arrête..» qu'elle lui soufflait au visage les yeux à demi clos. Honnêtement? Elle n'en avait aucune envie d'arrêter. Elle était guidée par cette pulsion, cette envie incontrôlable qui avait surgit de nulle part dès l'instant ou Alex l'avait fixé, qu'elle avait senti ses doigts entremêlés aux siens. Elle vint lui voler un nouveau baiser, un peu plus long bien qu'encore court pour permettre au policier de mettre un "stop" si il le désirait et comme pour l'empêcher de prononcer ce fameux "Stop" elle se colla un peu plus à lui sans pour autant le forcer à quoi que ce soit, se contentant juste d'être au plus proche de lui et ce en toute lucidité contrairement à la veille au soir.
@Alexander T. Roberts     .

 

alexander & Paisley

dusk till dawn.

Alexander sait bien que Paisley a sans doute vécu des choses difficiles dans sa vie, mais jamais elle ne lui en a parlé. Il respecte ça parce qu'il ne voudrait pas lui non plus que quelqu'un le force à parler s'il n'en a pas envie. Alexander aussi a des petits secrets, des secrets qu'il ne tient pas nécessairement à dévoiler. Il ne dira pas qu'il est en train de suivre une formation pour travailler aux services secrets. Travailler aux services secrets doit rester secret. En fait, deux choses le tentait, soit d'être tireur d'élite ou travailler aux services secrets du pays. Il a profité d'un affiche de poste pour appliquer et contre toutes attentes il a été contacté. Ce travail sera très différent de ce qu'il fait en ce moment. Il ne sera plus en auto-patrouille à se promener de rue en rue pour surveiller les petits délinquants. Ce poste est beaucoup plus prestigieux. S'il a été choisi c'est sans doute parce qu'il a les qualités pour occuper ce poste. Tout cela pour dire qu'Alexander aussi a des petits secrets.

Attendre au mariage avant de faire l'amour n'est pas un crime. C'est un choix qu'un être humain prend et il faut le respecter. Alexander n'est plus chaste depuis des années. Cette relation de dix ans avec une femme mariée n'était pas une relation très catholique. Il sait qu'il n'aurait pas dû avoir cette relation avec cette femme, mais il l'aimait et l'amour fait faire bien des choses parfois. Tout cela est désormais derrière lui et c'est sans doute mieux même si les premiers temps il a trouvé ça difficile. Leur relation n'aurait jamais pu prendre une tournure sérieuse parce qu'elle refusait de quitter son mari pour enfin vivre avec Alexander leur relation au grand jour même s'il lui a demandé à quelques reprises.

Ne répliquant pas, il se contente de la chatouiller avant de se faire arrêter par Paisley. Tout se passe en si peu de temps. Ils ne font qu'échanger des regards dans le silence. Pourquoi se parler quand leurs yeux parlent pour eux? Alex ne peut renier le fait que le courant passe très bien entre eux, et ce, depuis toujours. Les choses se sont amplifiées ces dernières semaines, comme si c'était totalement naturel qu'une telle chose se produise. Elle l'embrasse une première fois, il la regarde dans les yeux et vient déposer son index sur ses lèvres pour qu'elle cesse de parler. Elle vient l'embrasser une nouvelle fois et s'arrête. Elle ne s'arrête pas très longtemps puisque c'est finalement Alexander qui vient l'embrasser, répondre à son baiser. C'est un simple baiser, rien de vulgaire, tout est dans la douceur.