(#)Sujet: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Mar 18 Fév - 5:09
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
J'avais une boule au ventre depuis plusieurs jours. Comme si je sentais qu'un truc allait se passer. J'avais été idiote de penser que Tommy n'allait jamais essayer de me récupérer ou bien de venir me voir. Je n'avais pas caché que j'étais à Miami, je n'étais pas entré dans un programme où ils effacent toute trace de mon exisence. Je n'avais pas changé mon prénom. J'étais plutôt facile à trouver en fait s'il le voulait. Disons que je n'avais pas été trop consciente des répercussions qu'aurait mon départ. Je pensais qu'il me laissait simplement partir. Quelle conne.
Il était entré en contact avec moi peu de temps après le retour de Paisley, donc un peu plus d'une semaine après mon retour de Londres. Depuis ce voyage avec Gabriel, j'étais sur mon petit nuage, dans ma bulle disons. On s'envoyait pas mal de SMS, mais nos horaires étaient vraiment à l'opposé. Je n'en avais pas vraiment parlé à personne parce que... Je n'étais pas certaine de ce que je devais dire. Je n'étais pas douée avec ce genre de trucs. Je préférais laisser les choses aller. Je n'avais pas non plus parler à personne du fait que Tommy m'avait écrit pour me dire qu'il savait où je vivais. C'était peut-être une erreur de ma part, mais j'étais certaine qu'il bluffait. Je ne voyais pas l'intérêt d'inquiéter Paisley, Nick ou Gab avec ça. Je travaillais bien fort pour me détacher de cette ancienne Kenzie, qui était une pauvre victime. Je ne voulais pas que mon entourage me voit comme ça.
C'était vendredi et je bossais qu'à 21h aujourd'hui. J'avais l'appartement pour moi toute seule, Paisley était sortie faire des courses et Alex était.. Je ne sais pas trop où en fait. Il me restait deux petites heures avant mon service et j'avais commencé une série et fait venir une pizza. Autant relaxer avant de me lancer dans la folie qu'était le Devil le vendredi soir. J'avais demandé à Gab, par texto, de venir me voir durant la soirée au bar. Il me manquait un peu. Au même moment où je m'apprêtais à lui rappeler cela, on cogna à la porte. Je bondis du sofa pour aller ouvrir, c'était probablement la pizza. Je déverrouilla la porte et à peine fut-elle ouverte de quelques centimètres que je reconnu celui qui se tenait là. Mon corps réagit plus rapidement que ma tête et je tentai de refermer la porte. J'essayai de toute mes forces, mais il l'ouvrit d'un seul coup avec son pied. « Tommy! » m'exclamai-je le souffle coupé. « Qu'est-ce que tu veux? Pourquoi t'es..» commençai-je. Je sentis une main se refermer avec force sur ma gorge. Mon dos se plaqua contre le mur et je peinai à chercher mon air. Mes deux mains se refermèrent sur son bras afin d'essayer de le dégager. Je l'entendis me crier dessus. '' Tu penses que tu peux te casser comme ça et plus donner de nouvelles?'' J'avoue. J'avais été naïve pour le coup. Il lâcha mon cou et je sentis son poing sur ma mâchoire. L'impact me projeta au sol assez rapidement. Mine de rien, il était grand Tommy. « Je suis.. Je suis désolée. » peinai-je à dire. L'étais-je vraiment? Non. Il le savait, oh il le savait bien trop que je ne regrettais pas une seule seconde d'être partie. C'est pour ça qu'il était là. Pour me le faire regretter. Il le mentionna d'ailleurs tout en donnant des coups de pieds dans mes côtes. Il avait toujours eu ce don pour me faire sentir comme une moins que rien, pour me rappeler que je n'avais aucune valeur et qu'au final, je ne manquerais à personne si je devais quitter ce monde. Il avait toujours eu ce don pour me détruire petit à petit. Des larmes roulèrent sur mes joues, pas pour la douleur... Je ne sentais plus rien, plutôt par déception. J'étais déçue de voir que j'étais encore cette fille-là. Celle qui ne valait rien. Après quelques minutes, Tommy me releva du sol par les cheveux. Il empoigna le côté droit de ma tête avec sa main, carressa ma joue de sa main libre avec un sourire effrayant. Je le connaissais ce sourire. Ça allait faire mal. Il me cogna l'autre côté du visage contre le mur et je perdis conscience. C'est la voix de Paisley qui fit reprendre conscience je ne sais plus combien de temps après.
Pando
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(#)Sujet: Re: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Mar 18 Fév - 12:43
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
Les choses n'étaient plus les mêmes depuis quelques temps. La vie à Miami avait reprit son cours, cette ville était maudite en réalité. Elle avait apprit à son retour qu'elle était tombée enceinte, enceinte de Nicholas. La nouvelle était difficile à digérer, encore trop fraîche pour qu'elle l'accepte. L'échange avec le père du bébé ne s'est pas spécialement bien passé à ce moment la et encore à ce jour, elle se refuse de lui adresser la parole. Les questions fusent encore dans sa petite tête. Il faut qu'elle accepte aussi le départ d'Alexander, qui s'en était allé au Montana pour se changer les esprits. C'était un peu trop pour lui à accepter, le fait que sa colocataire et celle qu'il aime en avait aimé un autre et pire encore, qu'elle était tombée enceinte de lui. Elle pouvait le comprendre quelque part, même si en vérité, il lui manquait terriblement. Alexander n'était pas un mauvais garçon, bien au contraire, il a toujours été présent pour elle, il lui a évité tellement d'ennuis par le passé, et rien que pour ça, elle lui en est profondément redevable. Sa présence manque beaucoup à l'appartement, et sa chambre, vidée de son contenu lui noue la gorge à chaque fois qu'elle passe devant. Seule et égale à elle même, elle était partie faire les courses. En temps normal, c'est Alexander qui s'en charge, quand elle se doit de courir au devil pour reprendre son service, mais la, elle s'était accordée deux petits jours de plus pour s'occuper un peu de l'appartement mais aussi de Mackenzie, qui était restée auprès d'elle, qui ne l'a jamais abandonnée et qui ne l'abandonnera certainement jamais quoi qu'il arrive.
Un passage à la caisse plus tard et un court trajet en voiture et la voilà de nouveau à l'appartement. Par réflexe, elle sortit ses clefs pour déverrouiller la porte, mais celle ci semblait ouverte. Etrange. Les yeux plissés et les sourcils froncés, elle avait du mal à croire que Mackenzie ait laissée la porte ouverte alors qu'elles s'étaient promises toutes les deux de la fermer à chaque fois et ce même si elles étaient à l'intérieur du logement. Cette mesure, elles l'ont prise durant l'événement du larynx un mois plus tôt, Paisley ayant encore peur que des gens s'en prennent à elle ou à Mackenzie. Aujourd'hui, cette porte était ouverte, et cela inquiéta aussitôt la serveuse qui la poussa doucement. «Mack?.. Mack je peux savoir pourquoi la porte est ouverte?» qu'elle demandait en entrant à l'intérieur du sas d'entrée, posant ses courses sur le sol quelques minutes pour retirer sa veste et l'accrocher au porte manteau. «Enfin. C'est pas grâve. Tu peux venir m'aider pour les courses? Je suis essoufflée! » qu'elle continuait en avançant un peu plus à l'intérieur de l'appartement. Le silence de son amie était plutôt inquiétant, en temps normal, elle aurait de suite répondu et la, il y régnait un calme plat..«Mack?» Un pas, deux pas de plus avant que son regard ne se fige face à l'horreur qu'elle venait de découvrir. «MACK!» Au sol, allongée, inerte, blessée , son amie y était. Elle semblait en bien piteux état et ne pas être en mesure de lui répondre. «oh mon dieu qu'est-ce qui s'est passé?!» qu'elle soufflait en s'agenouillant à ses côtés pour s'assurer qu'elle était bien encore en vie, pour rester auprès d'elle alors qu'elle sortait dans la panique son téléphone portable pour appeler les secours. Elle tenta du mieux qu'elle le pouvait de décrire la situation, demandant d'une voix tremblante à l'équipe médicale de se presser , que sa jeune amie avait besoin d'aide au plus vite. De nouvelles larmes commencèrent à poindre dans ses yeux alors qu'elle attrapait le corps de son amie par réflexe pour allonger sa tête contre ses cuisses, venant caresser nerveusement sa chevelure. T'en fais pas Mackenzie, je te promet qu'ils vont faire vite, tout ira bien désormais. Elle ferma les yeux, le cœur serré avant de disparaître de l'appartement une fois que les secours seraient la et qu'ils les conduiraient toutes les deux à l'hôpital.
Mackenzie avait été prise en charge bien rapidement, elle avait nécessité plusieurs soins pour les blessures sur son visage, pour ses lésions, pour tout. Paisley était restée à son chevet durant tout le long, ne comprenant rien à ce qui s'était passé, elle avait hésité à envoyer un message à Nicholas avec qui elle était en guerre, et à leur ami commun Gabriel, lequel était membre de leur beau quatuor. Peut-être que Mackenzie n'aurait pas voulue, alors elle attendait que cette dernière se réveille pour pouvoir le faire. Un gobelet en plastique en main contenant du café noir, l'autre main dans celle de son amie branchée à quelques perfusions, elle l'observait, silencieusement, en se rendant compte o'combien elle pouvait lui être précieuse. Elle espérait sincèrement qu'elle s'en sortes indemne, et qu'elle n'en garde pas quelques séquelles. Elle espérait aussi que cette dernière lui expliquerait ce qui s'était passé pour qu'elle se retrouve dans cet état. Mais, chaque chose en son temps. Mackenzie se réveillait enfin après quelques heures.«Mack! T'es réveillée! Oh mon dieu merci t'es enfin réveillée!» Elle posa son gobelet bien vite sur la tablette blanche de l’hôpital pour serrer aussi fort que possible de ses deux mains, celle de son amie blessée. «Ne t'inquiète pas, tu ne crains plus rien. Tu es à l'hôpital.» qu'elle avait prit soin de lui dire en affichant un sourire rassurée sur les lèvres. Peut-être que Mackenzie n'était pas tirée d'affaire mais de la voir ouvrir les yeux la rassurait quelque part, au moins elle n'était plus inconsciente, c'était le principal aux yeux de Paisley qui aurait de toute manière veillée sur elle autant de temps qu'il le faudrait.
Pando
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(#)Sujet: Re: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Mar 18 Fév - 19:01
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
J'ouvris les yeux difficilement. Ma gorge faisait mal. Tout me faisait mal en fait. Pourquoi? Je fronçai mes sourcils légèrement et aperçu Paisley à mes côtés. Elle s'exclama, contente de mon réveil. J'avais dormi? Mes yeux firent rapidement le tour de la pièce et tout me revint d'une traite. Je tentai de me redresser rapidement, en panique, mais la douleur m'en empêcha. « Paisley...» commençai-je. Je ne pouvais PAS être ici. C'était prévisible que j'y sois, Tommy pouvait bien repasser quand il voulait, j'étais vulnérable ici. J'entrepris d'arracher les fils qui me reliaient à ce lit d'hôpital. « J'peux pas être ici.. Je ne peux pas rester ici. » dis-je avec la voix un peu enrouée. J'étais encore sous les effets de la médication et ma tête tournait un peu. Je la regardais, les yeux remplis d'eau. « S'il te plait sors moi d'ici. » lui demandai-je. J'étais terrifiée. Plus que je ne l'avais jamais été. Avant, c'était ça mon quotidien. Vivre dans la peur, je m'y étais habituée. Maintenant, j'avais goûté à autre chose, au bonheur. Je ne voulais plus de cette peur. Surtout que ça impliquait d'autres gens maintenant. Et si Tommy était venu et ça avait été Paisley qui avait répondu? Si elle avait été avec moi? Si Gabriel avait été avec moi? Je préferais ne pas y penser. « Tu... Tu n'as pas écrit à Nick, hein? » lui demandai-je. Je savais qu'ils ne se parlaient pas, mais pour ce genre de situation, peut-être. « Ne lui en parle pas s'il te plait. » décidai-je. Je ne voulais pas l'inquiéter.
Le médecin qui s'était occupé de moi entra dans ma chambre pour me parler, maintenant que j'étais réveillé. Il m'expliqua que j'avais deux côtes de fracturés, une commotion cérébrale, qu'ils avaient du replacer mon épaule et donc que j'allais avoir une atèle pour la soutenir durant quelques jours. Il mentionna également que j'allais avoir plusieurs contusions, entre autre au cou, au visage et sur le ventre. J'hochai la tête doucement. « Je peux rentrer chez moi? » lui demandai-je d'une petite voix. « Ce n'est pas conseillé, vous devriez rester en observation pour la nuit au moins. » me recommanda-t-il. « Mais je ne suis pas obligé? Je veux dire.. Je peux partir? J'aimerais être chez moi. » répondis-je en jetant un regard suppliant à Paisley. J'avais aussi l'impression que si je n'y allais pas maintenant, je n'allais plus jamais pouvoir y remettre les pieds. Il m'indiqua que je pouvais partir, mais que c'était contre son conseil médical. Franchement, je m'en fichais.
Pai m'avait aidé à sortir du lit, c'était pas facile avec deux côtes cassées. Je m'installai dans une chaise roulante, pour au moins sortir de l'hôpital et on reparti vers l'appartement. Le trajet se fit dans le silence. Je savais que Paisley avait des questions, des tas de questions, mais j'étais dans ma tête là. Respirer faisait mal. J'essayais de ne pas laisser mes émotions m'envahir. On se retrouva sur le pas de la porte. Marcher pour m'y rendre avait été pénible, ma colocataire avait dû m'aider. Je m'arrêtai, la boule au ventre. « Il est quelle heure? » demandai-je d'une petite voix. C'était la nuit, évidemment. Ça faisait des heures déjà que l'incident était arrivé. « Merde.. Je bossais moi.. » me rappelai-je. J'imagine que le gérant avait appelé Pai et qu'elle l'avait prévenu. Mon esprit divaguait afin de ne pas penser à LUI lorsque j'allais franchir le seuil d'entrée. Au fond, on s'en fichait du boulot, j'étais pas en état de travailler. De toute façon, à cette heure mon quart était terminé. Je pris une grande respiration et attrapa la main de mon amie avant d'entrer chez moi. C'était chez moi ici et Tommy avait fait exprès pour que je ne m'y sente pas en sécurité. Et pour ça, je lui en voulais. J'avais peur, mais j'étais aussi un peu en colère. En même temps, je me sentais vidée. Comme s'il avait prit tout ce qu'il y avait de positif à l'intérieur de moi. Paisley m'aida à m'installer dans mon lit et elle prit place à côté de moi. « Merci d'être là. » lui dis-je d'une toute petite voix. Je sentis que je lui devais des explications sur ce qui s'était passé. Je pris un moment, cherchant mes mots, cherchant ma respiration. « C'était... Tommy. » dis-je finalement. J'avais déjà parler un peu à Paisley de mon ex qui n'était pas trop sympa. Un soir, avec beaucoup de vin, je lui avais confié qu'il avait beaucoup de colère en lui et que parfois, j'écopais. Je lui avais épargné tous les détails, mais elle en savait assez pour comprendre. Mes pensées divaguèrent vers Gab. Il était censé venir me voir au Devil et du coup.. Je n'étais pas là et ne lui avait donné aucune nouvelle. Je tournai la tête difficilement vers mon amie. « Tu peux envoyer un texto à Gab s'il te plait... Je ne sais pas trop où est mon téléphone et il devait passer me voir ce soir.. Enfin, hier soir.. » dis-je ensuite. Je n'avais pas parlé explicitement de ce qui s'était passé avec lui à Paisley, mais elle avait bien vu qu'on s'écrivait souvent et je pense qu'elle pouvait en déduire qu'on s'était bien rapproché.
Pando
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(#)Sujet: Re: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Mer 19 Fév - 17:07
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
Qu'elle horreur, quel effroi de retrouver son amie dans cet état la, étendue sur le sol, complètement inerte. Les courses attendraient, la santé de Mackenzie était prioritaire. Agenouillée à ses côtés, elle avait prit soin d'appeler les secours dans le but que la jeune femme soit rapidement conduite en urgence à l'hôpital histoire de pouvoir guérir de ses maux. Par chance, les secours vint rapidement jusqu'à elles et purent les transporter tout aussi vite. Paisley avait prit soin d'en aviser le propriétaire du Devil de l'absence de sa collègue ce soir, et avant de pianoter un message adressé à Nick, elle s'était demandé si Mackenzie le voulait ou non. Elle avait finit par ne rien faire, attendant impatiemment que cette dernière se réveille pour pouvoir le faire ou non. Au bout de plusieurs heures, elle avait reprit conscience d'elle même et semblait totalement en panique. Elle avait cherché à retirer ses fils qui la liait à cette machine calculant les battements de son coeur et son apport en oxygène. Rapidement, la brunette l'avait retenue de le faire en posant une main sur son poignet pour l'en empêcher. «Calme toi Mack.Ca va aller, arrête.» Il ne fallait surtout pas qu'elle retire ce que les médecins avaient prit soin de lui mettre, pas tant qu'elle n'en avait pas l'autorisation.
Le sourire qu'avait abordé Paisley à son réveil disparut aussitôt, et son expression faciale prit un air bien plus inquiet en la voyant dans cet état. Ça ne lui ressemblait pas d'être aussi apeurée, aussi angoissée. Ses yeux brillants, tétanisés lui fit mal au cœur, elle avait cette soudaine envie de venir l'attraper pour la serrer aussi fort que possible dans ses bras, mais elle savait son amie fragile et se contenta de lui parler d'une voix calme et douce, du moins elle tenta. «Tu ne sortiras pas d'ici tant que les médecins ne t'en auront pas donné l'autorisation Mackenzie mais si ça peut te rassurer, je resterais à ton chevet aussi longtemps que ça prendra..Je te le promet.» elle finit par poser une nouvelle fois sa main dans la sienne pour la caresser, histoire d'apaiser sa peur. Son but était de captiver son regard, de lui en offrir un se voulant rassurant et doux. Il fallait à tout prix qu'elle se calme et qu'elle se repose après ce qu'elle avait vécu, c'était primordiale. Rapidement, elle vint lui demander si Nicholas avait été avisé de la situation, à cette question, elle secoua la tête négativement de droite à gauche.«Personne mis à part moi sait ce qui vient de se passer.. Je me suis dis que tu n'aurais peut-être pas voulu que je le fasses, alors je me suis abstenue de le faire.» Et surtout parce que les relations avec le brunet étaient quelques peu tendues ses derniers temps et ce depuis qu'il avait apprit qu'elle était enceinte de lui. Simple, elle avait refusé catégoriquement de lui reparler depuis les récents événements mais ce n'était pas le plus important. Ce qui comptait aujourd'hui, c'était Mackenzie et son état de santé.
Rapidement, le médecin vint jusqu'à elles. Elle quitta la douce main de son amie pour laisser ce dernier prendre sa place. Il expliqua la situation et de nouveau Mackenzie s'était mise à paniquer. Elle voulait partir, quitter l'hôpital pour rentrer chez elle. En soit, Paisley pensait que ce n'était pas une bonne idée qu'elle le fasse, elle avait besoin de repos, et l'hôpital était le cadre idéal pour elle, au moins elle serait surveillée par une équipe compétente qui pourrait répondre à ses besoins quand elle le souhaitait. Elle s'était vue quelques jours plus tôt, étendue dans ce lit à vouloir rentrer quand le médecin lui avait avoué qu'elle était enceinte, et , elle ne pouvait au final que comprendre l'envie de son amie de vouloir rentrer chez elle, retrouver ses marques, ses repères.«Mackenzie..» La décision lui reviendrait finalement et le médecin avait accepté de capituler, il la ferait sortir à la simple condition qu'elle fasse attention, qu'elle aussi respecte les consignes médicales. L'autorisation du médecin donné verbalement et par écrit, la brunette s'empressait de rejoindre son amie près du lit pour l'aider à en ressortir, la tenant aussi fort que possible jusqu'à la sortie de l'hôpital. Elle serait la, quoi qu'il arrive pour elle, quitte à la soulever à bout de bras pour éviter qu'elle ne tombe au sol.
Le trajet dans la voiture se fit dans le plus grand des calmes. La ville plongée dans le noir filait à la vitesse du véhicule, et parfois, il lui arrivait de jeter un œil à Mackenzie, pour tenter de capter son regard, pour tenter de la comprendre, de savoir. Elle ne lui demanderait pas ce qui s'était passé, pas tant que son amie n'en aurait pas l'envie ni le cœur à le faire. Ensemble, elles purent rentrer à l'appartement et Paisley s'empressait d'aider la blessée à regagner son lit pour se reposer sous les conseils du médecin.«Tu as besoin de quelque chose?» qu'elle demandait avant de prendre place sur le rebord du lit pour l'observer. Cette dernière semblait complètement déconnectée et s'était mise à penser "travail".«Hey. Ne t'inquiète pas pour le travail. Je m'en suis chargée, j'ai prévenu le boss que tu serais pas la, il peut bien se passer de toi une soirée non?» Puis elle s'était mise à la remercier, le petit cœur blessé de Paisley se comprimait un peu plus en elle. Non, vraiment, Mackenzie lui faisait extrêmement de la peine.«T'as pas à me remercier. C'est normal. On est amies après tout, et.. tu l'as fais pour moi y'a de cela quelques jours, alors je peux bien te rendre l'appareil.» elle lui souriait doucement en plongeant son regard dans le sien mais bien vite, ce nouveau sourire repartit aussitôt quand elle avait sût la cause de ses maux.
Tommy. Le Tommy. L'ex un peu trop violent, celui que Mackenzie n'aurait pour rien au monde aimait recroiser à nouveau. Il était venu jusqu'à elle, il était entré dans leur appartement pour en découdre avec elle. Qu'elle pourriture. Il fallait qu'il paye et que justice soit faite une bonne fois pour toutes. Il ne s'en sortira pas indemne, aussi violent pouvait-il être, Paisley ne laisserait pas les choses se passaient comme ça, semblant de rien. il avait blessée une amie chère à son cœur, et personne ne touche à ses amis.«Il va le payer Mackenzie.. Il s'en sortira pas comme ça je te le promet. Il a pas le droit de débarquer comme ça dans ta vie en te prenant pour victime.» qu'elle lui avait répondu en sentant d'un coup cette colère grimper en elle. Si il faut, elle irait jusqu'à demander à Léo de l'aide, Arlo serait certainement aussi ravi de donner un coup de main à retrouver une pourriture du genre histoire de lui faire payer et de lui faire comprendre que cogner sur les filles ce n'était pas la meilleure chose qu'il ait fait dans sa vie.
Mackenzie lui demanda d'envoyer un message à Gabriel. Devait-elle tout lui dire? Elle n'en savait rien, mais au vu de leur récente proximité, il fallait qu'il sâche que Mackenzie avait besoin de lui à ses côtés à ce jour. Gabriel devait certainement être l'une des meilleures personnes capable de lui redonner le sourire, ou du moins de tenter de lui redonner le sourire. Elle ignorait tout de leur relation récente, juste, elle avait remarqué que sa colocataire passait beaucoup plus de temps au téléphone, les yeux scotchés sur l'écran de ce dernier à envoyer des messages, à sourire un peu bêtement parfois. «Ok. Je le fais.» Et elle s'exécuta, précisant à Gabriel dans le message que Mackenzie avait du être hospitalisé en urgence suite à de graves blessures, qu'elle avait besoin de lui à son chevet et que sa présence lui serait certainement bienfaitrice. Elle n'en avait pas dit plus, n'avait pas parlé de Tommy ou autre, par respect pour Mackenzie, ce serait elle et uniquement elle qui en parlerait, si elle ressentait le besoin. «Et voilà..» Elle restait assiste sur le rebord, à s'assurer que son amie ne manque de rien, ni de couvertures ni de quoi que ce soit.«Comment il a retrouvé nôtre adresse? Pourquoi il est revenu?» avait-elle finit par demander à son amie histoire d'en savoir plus et de comprendre les choses. Mackenzie n'aurait peut-être pas le cœur à en parler, mais il fallait qu'elle le sâche, car si son ex connaissait l'endroit ou elle vivait, il serait certainement capable de revenir pour en finir avec elle, pour en découdre avec elle.
Pando
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(#)Sujet: Re: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Sam 22 Fév - 4:46
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
À l'hôpital, j'avais laissé la panique m'envahir. Ce n'était pas ma première visite à l'hôpital. À Baltimore, Jamie m'y avait amené pas mal, même si ce n'était jamais aussi pire qu'aujourd'hui. C'était toujours Tommy qui était venu me chercher pour me ramener dans ce cercle de violence. Ma première réaction en me réveillant dans ce lit d'hôpital fut donc de vouloir arracher mes fils. Je ne voulais pas rester ici et je ne voulais pas que Tommy revienne pour me chercher. J'avais l'impression de ne plus être moi-même pour le moment. Comme si je n'avais pas fait tout ce bout de chemin depuis mon arrivée à Miami, comme si j'étais encore la Mackenzie, 22 ans, fraichement arrivée à Baltimore. Rencontrer Tommy m'avait détruite. Je veux dire... Grandir avec mon père, qui était déjà violent, fut horrible mais... D'être en relation avec quelqu'un qui est supposé t'aimer et te faire sentir en sécurité et qui est en fait tout le contraire... Ça ne peut que te détruire. En fait, je ne savais pas c'était quoi se faire aimer pour de vrai, pour qui j'étais.
Suite à ma panique, c'est la voix de Paisley qui me ramena à la réalité. Elle tentait de me rassurer, mais aussi de me convaincre de rester ici, que c'était la meilleure option pour moi à ce moment même. Je comprenais ce qu'elle me disait, mais ma boule au ventre n'allait pas disparaitre si je restais là. Mes yeux se remplirent de larmes. « Je ne veux pas rester.. » chuchotai-je presque pour moi-même. Je demandai à mon amie si elle avait prévenu mon cousin, qui avec ma tante était la seule famille que j'avais ici. Heureusement, elle me mentionna que non. Je fus bien soulagée de l'apprendre parce que Nick pouvait être très impulsif. Il aurait bien pu débarquer ici en colère et partir à la chasse à Tommy. Je ne voulais pas qu'il fasse n'importe quoi non plus. J'hochai la tête en signe de reconnaissance pour Paisley. Elle avait bien fait. Suite à cette conversation, c'est avec le médecin que je dû m'obstiner pour obtenir mon congé. Évidemment, il n'était pas d'accord, surtout avec cette vilaine commotion. Après plusieurs minutes, il signa les papiers mais indiqua bien que c'était contre son avis professionnel que je quittai les lieux. Le retour jusqu'à la maison se fit en silence, j'étais trop occupé à penser à ce qui était arriver quelques heures plus tôt.
Une fois de retour chez moi, le premier pas pour entrer fut difficile. Je n'avais pas envie d'être traumatisée et de ne plus pouvoir mettre les pieds chez moi. C'est donc avec beaucoup de volonté que je franchis la porte d'entrée. Je regardai un peu autour, il y avait des chaises par terre, un verre de brisé, plusieurs trucs trainaient et le mur où ma tête avait été frappée creusait pas mal par l'intérieur. Cette scène était difficile à regarder et donc, Paisley m'amenena dans ma chambre. Je secouai la tête à sa question. Je ne savais pas si j'avais besoin de quelque chose, mais je me dis que probablement pas. Mes pensées divergèrent vers le boulot, puis vers Gabriel. Ma soirée n'était pas censée se dérouler de la sorte. Je devais aller bosser, faire un tas de pourboire, mais aussi pouvoir revoir Gabriel que je n'avais pas vu depuis Londres. Cela devait être une bonne soirée et au final... C'était l'une des pires. J'en profitai pour remercier Paisley d'avoir été là pour moi et de m'avoir amener à l'hôpital. « J'ai jamais eu d'amie comme ça donc.. Pour moi c'est plus que la norme. » lui dis-je simplement. Les amis que j'avais eu étaient des garçons. Clyde et Jamie. Et avec des garçons, c'est pas pareil. Paisley était vraiment une excellente amie et je ne la remercierai jamais assez pour ça. Je décidai donc de lui confier ce qui s'était passé ce soir. Sa réaction me sorti de ma bulle un peu. Moi aussi je voulais qu'il paye, je voulais lui faire comprendre que je ne lui appartenais plus. Je ne savais juste pas comment le faire.
En passant à Gabriel, je me rendis compte que je lui avais posé un solide lapin pour la soirée. Je ne l'avais donc pas prévenu. J'espèrais qu'il ne m'en voulait pas trop. Paisley était amie avec lui donc je lui demandai s'il était possible de lui envoyer un texto pour lui dire que j'étais désolé. « Merci.. J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop. » remarquai-je. Je l'appréciais vraiment beaucoup et c'était peut-être le genre de chose qui ferait qu'il se désinteresse de moi. En même temps, si cela ne l'était pas, quelque chose d'autre le serait. Je restai un peu dans le silence, mais Paisley le brisa en posant une question sur mon agresseur. C'était le moment de dire la vérité. « Je ne sais pas comment il a eu mon adresse mais... » commençai-je. Bon c'était difficile à dire parce que je me sentais vraiment mal de pas en avoir parler avant. J'avais juste été stupide en fait. « Il m'a envoyé un SMS il y a quelques jours Pai... La veille de ton malaise. Il m'a envoyé un menace qu'il savait où j'étais et que j'aurais bientôt de ses nouvelles. Je ne l'ai pas pris au sérieux parce que...Comment pouvait-il savoir? » demandai-je bouleversée. « Je croyais qu'il bluffait. J'aurais du... J'aurais du dire quelque chose. » dis-je en fermant les yeux. Des larmes coulèrent sur mes joues malgré moi. « J'en ai tellement marre de me sentir terrifiée. Je croyais que ça allait être mieux mais... » commençai-je alors que ma voix se brisa un peu. J'étais épuisée et je ne voyais pas le bout en fait. Tout ça pèsait lourd sur mes épaules depuis quelques années et c'est difficile quand tu penses enfin que tout se place, que tout va mieux, de se faire briser cet espoir par une personne.
Pando
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(#)Sujet: Re: felt like you took my soul from me | kenzie & paisley | Mar 25 Fév - 11:06
Mackenzie & Paisley
Felt like you took my soul from me, like the Devil got a hold on me.
Plus que jamais, Mackenzie avait besoin de sa présence à ses côtés pour se sentir rassurée, soutenue, épaulée. C'était le rôle d'une amie d'être présente, comme elle, avait pût être présente lorsqu'elle avait apprit sa récente grossesse. Mackenzie avait été l'oreille attentive, celle de bons conseils, et rien que pour ça, elle lui en serait éternellement reconnaissante. La jeune femme était chère et précieuse à son cœur, alors c'était bien normal de lui venir en aide quand elle en avait besoin. Bien sûr, elle aurait préféré que cette dernière reste à l'hôpital, la ou elle pourrait être prise en charge par différents médecins et spécialistes capable de soulager ses douleurs mais, quelque part, elle ne pouvait que comprendre le souhait de son amie que de vouloir retrouver son confort et ses repères au sein même de leur appartement, surtout que Mackenzie, la suppliait presque de rentrer. Après avoir obtenu l'accord du médecin en charge de son état, les deux jeunes femmes purent prendre la route jusqu'à chez elles. Le trajet se déroula dans le plus grand des silences, il faut dire que ni Paisley, ni Mackenzie ne semblaient avoir le cœur de parler des événements et en même temps, secrètement, la jolie brunette était curieuse de savoir la cause de ses maux, et de la raison de son état actuel.
Le pied à peine posé au sein de chez elles, elle s'empressa de verrouiller la porte d'entrée, comme elles avaient l'habitude de le faire en temps normal , avant de conduire Mackenzie jusqu'à sa chambre pour l'aider à s'allonger à l'intérieur de ses draps. Une fois fait, elle prit place sur le rebord du lit, chercha son regard en répondant au moindre de ses désirs. Elle avait notamment envoyé un message à Gabriel pour le prévenir de l'état actuel de Mackenzie, et surtout du fait, qu'aujourd'hui, plus qu'un autre jour, elle avait besoin d'être épaulée, d'être soutenue. Bien sûr, elle ne lui avait pas fait part de tout, par respect pour Mackenzie, mais avait clairement fait comprendre au brunet que leur amie était en bien piteux état. Pour ce qui était de Nicholas, elle s'abstiendrait de lui en parler, déjà parce qu'elle connaissait le caractère impulsif de ce dernier et que l'idée qu'il déboule chez elles comme ça, complètement furieux la stressait par avance, mais aussi parce qu'elle ne voulait justement pas le voir débouler, elle qui était toujours en froid avec lui depuis l'annonce de la grossesse. Le message à Gabriel envoyé, la brunette avait cherché à comprendre le comment du pourquoi et surtout comment Tommy avait bien pût les retrouver toutes les deux, ou du moins sa principale cible. Elle lui confia alors qu'elle n'en savait strictement rien et que pire encore, ses menaces, elle les avaient eu bien avant ce funeste jour. Tommy lui envoyait déjà des messages bien avant que cela arrive.«Mack! Tu aurais du nous en parler.» Bon ce n'était pas le moment de la sermonner mais si elle en avait fait part bien avant, elles auraient au moins pût s'y préparer, mieux encore elle en aurait avisé Nicholas et Gabriel qui auraient certainement pensé que la meilleure des choses était qu'elles dorment toutes les deux ailleurs le temps que les choses se tassent. Mackenzie s'était tût, elle était restée dans son mutisme et ses pensées parce jamais elle n'aurait crût qu'il aurait été capable de la retrouver pour en découdre avec elle. Elle pensait qu'il bluffait et qu'il faisait cela uniquement pour lui faire peur. C'était réussi. Il avait réussi son coup de bluffe, la preuve étant qu'aujourd'hui, il aurait clairement pût la tuer si il en avait eu l'envie. Il l'avait presque laissée pour morte sur le sol avec ses blessures, sa peine et sa souffrance. Une véritable pourriture.
Aujourd'hui, c'était une Mackenzie terrifiée qu'elle avait en face d'elle et la voir dans cet état lui faisait vraiment de la peine. Elle rêvait de pouvoir apaiser les maux de son amie, de sécher ses pleurs de faire disparaître la peur dans son regard, mais ce n'était pas aussi simple. Il fallait qu'elle agisse, et rapidement.«Il faut que tu ailles porter plainte Mack. Tu ne peux pas continuer comme ça. Il va finir par te tuer!» Si il fallait utiliser les mots justes pour lui faire comprendre alors elle le ferait. Il savait désormais ou elle résidait, et il est fort à parier qu'en apprenant qu'elle était encore bien envie, il viendrait en découdre à nouveau, cette fois peut-être pour terminer le travail qu'il avait commencé. «Il faut qu'on trouve une solution.. » Qu'elle soufflait en réfléchissant précieusement à ce qui serait le mieux pour elle. «Je pense que, l'une des meilleures solutions serait que tu ailles dormir chez Nicholas quelques temps.. Le temps que tout ça se tasse. Je m'en voudrais de te laisser seule ici alors qu'il est suceptible de revenir n'importe quand pour en découdre à nouveau.» Cela lui faisait mal au coeur de le dire, mais il fallait privilégier la sécurité de son amie avant tout autre chose. Paisley ne pourrait pas toujours être avec elle pour veiller, il fallait qu'elle travaille, et l'idée d'être en train de servir ses verres et que son amie pourrait être entre la vie et la mort lui glaçait le sang. Chez Nicholas au moins, ce serait plus simple, elle serait auprès d'un homme qui pourrait la défendre et surtout, il ignorait certainement l'endroit ou ce dernier vivait. Ça pourrait être la planque idéale le temps qu'elle puisse de son côté faire les démarches pour porter plainte et tenter d'éloigner au plus vite ce taré d'elle. Il fallait trouver une solution est vite avant qu'il ne soit trop tard, Mackenzie ne pourrait rester silencieuse longtemps, il fallait qu'elle fasse confiance en son entourage, en ses amis, à Gabriel et Nicholas, il fallait qu'elle soit soutenue, aidée, protégée, maintenant plus que jamais.
Pando
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