(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Lun 18 Mai - 10:50
“I can't help but want you” La proposition qu’Elias se décide à faire ressemble franchement au genre de rendez-vous qui plairait à Liam. Il a beau essayer très fort de changer, certaines habitudes ont la vie dure et celles qui concernent le genre d’endroit qu’il fréquente encore plus. “Je connais de nom, mais je n’y ai jamais mis les pieds jusqu’à maintenant.” informe-t-il donc l’homme qui propose de l’emmener dans un restaurant qui doit légèrement dépasser les moyens d’un serveur. C’est cependant une remarque que le jeune homme décide de ne pas faire à voix haute, après tout ce qu’Elias veut faire ou non de son argent, ça ne regarde que lui. Et puis, il y a une chance, même infime, que Liam parvienne à payer l’addition… “En ce qui concerne ton score… Disons que si le but est d’impressionner ton rencard, tu t’en sors admirablement. Et je t’offre évidemment un point bonus pour l’effort.” C’est tout à fait le genre de chose que Liam ferait, oui, s’il devait sortir avec quelqu’un de son monde et, étonnamment peut-être, il n’a jamais vu Elias comme appartenant à son univers. Entre son travail, son dégoût prononcé pour les cravates et l’insistance qu’il met à réclamer une vie “simple”, il n’a pas tellement la tête de l’emploi. Ça fait partie de ce qui attire Liam chez lui, mais sur ce coup-là, il préfère ne rien dire pour le moment. “Si tu permets, je vais m’habiller et on pourra y aller.” conclue-t-il joyeusement en se relevant.
Il abandonne Elias au salon le temps d’enfiler des vêtements, un simple jean et t-shirt dans l’espoir de conserver un peu de légèreté à ce rendez-vous qui prend d’ores et déjà la direction de quelque chose de sérieux et retrouve l’homme après une dizaine de minutes, son air décontracté savamment travaillé. Après avoir récupéré ses clés et son téléphone, il s’approche d’Elias et lui tend la main, un sourire presque éblouissant aux lèvres. “On y va ?” demande-t-il, “J’ai hâte de te voir essayer de me faire la cour !” Il pourrait être honnête et accorder à Elias qu’il n’a pas besoin de faire trop d’efforts pour que Liam succombe à son charme, mais… Ce ne serait plus tellement amusant, n’est-ce pas ? C’est un jeu pour le jeune homme, innocent et rafraîchissant, d’encourager Elias à se battre pour lui plaire. Après les derniers mois plutôt douloureux qu’il vient de passer, il n’y a rien de mal à ce qu’il veuille flatter légèrement son ego, n’est-ce pas ? Surtout lorsqu’il est si évident que, quoi que fasse l’ancien soldat, il a déjà gagné de toute façon.
À sa plus grande surprise, la blague se retourne plus au moins contre Liam, qui se sent de moins en moins serein à mesure qu’ils s’éloignent de son appartement et se rapprochent du restaurant. Il n’en est pas à son premier rodéo, alors pourquoi ? Ce n’est même pas la première soirée qu’ils passent ensemble… Quoique le problème vienne peut-être justement de là. Chacun de leurs rencards jusqu’à maintenant s’est terminé de manière assez… précipitée. Et toujours par de fortes émotions. Il y a encore tellement de choses qu’il ignore au sujet d’Elias. Sans parler de tout ce qu’Elias ignore à son sujet, à commencer par son nom, par exemple. Et si la soirée finissait mal, une fois de plus ? “Je crois que je n’ai pas été aussi nerveux au sujet d’un rencard depuis une bonne décennie.” souffle-t-il dans un rire étouffé, décidant qu’être sincère est la meilleure façon d’avancer dans cette histoire. Pas sur tout, évidemment. Il dira la vérité à son sujet, un jour. Quand il saura avec certitude que cette histoire est faite pour durer, peu importe son nom ou son compte en banque. “Raconte-moi quelque chose sur toi, s’il te plaît. Pour m’aider à me détendre. Genre… comment t’étais au lycée ou je ne sais pas, n’importe quoi qui m’occupe l’esprit assez longtemps.” N’importe quoi qui lui permette de vraiment cerner cet homme, surtout. Qui lui prouve qu’il peut lui faire confiance.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Lun 18 Mai - 11:20
Bon au moins il connaissait, il n'était certes jamais été, mais ça ne serait pas pleinement une nouveauté. Souriant à l'idée d'avoir marqué quelques points pour l'effort. Je n'étais pas vraiment compétitif, sauf peut-être en sport, ou avec une armes, bon il était vrai que j'aimais bien impressionner sur mes domaines de prédilection, mais ici, c'était nouveau et le simple fait de ne pas enchaîner les erreurs m'allaient. Le laissant donc s'habillait j'attendais dans le salon jusqu'à ce qu'il ne revienne et que je saisisse sa main pour sortir et marcher en direction du restaurant. L’ambiance se dégrada assez rapidement et ce malgré le fait qu'il avait visiblement choisi d'être plus relax qu'à l'accoutumé. Quelque chose s'assombrissait et j'eus la réponse. Il était nerveux. C'était d'ailleurs assez étonnant en soit, je ne l'imaginais pas nerveux, du moins pas pour ça.
Il me demanda alors de lui raconter quelque chose sur moi, de l'aider à le détendre. Souriant alors, je recherchais rapidement de quoi parler avant qu'une évidence ne s'impose à moi, « Quand j'allais au Japon pour les vacances, tu savais que je devais aller à l'école ? Les vacances étaient pas les même, du coup, étant Japonais, j'y passais deux mois en cours jusqu'à mon entrée au lycée. », pour certains ça serait sans doute nul, fatiguant, mais ça impliquait que je vois ma grand-mère et que je puisse profiter d'elle, de sa gentillesse et son amour. Ça me changeait de l'élitisme de mes parents. « J'étais une nouveauté, à chaque pose repas, ils venaient me voir pour me poser plein de question et le matin y'avait toujours un groupe d'enfant qui m'attendaient devant chez ma grand mère pour m'accompagner à l'école. C'était assez marrant, du moins tant que j'étais petit, après en passant ado, la différence entre l'école ici et au Japon devenait assez grande du coup y'avait de la moquerie, mais j'y ai passé que deux mois, après j'ai préféré rester ici avec mes amis, c'était plus important de travailler ma réputation que d'aller suivre des cours en japonais pour suivre une tradition. » concluais-je dans un rire. C'était des bons souvenirs en soit, je ne regrettais pas ces étés.
« Tu sais qu'au début on me pointait du doigt car je buvais pas de lait à midi ? Au Japon t'as pas d'eau ou de soda pour les enfants, c'est une brique de lait avec un Bento, ou avec ce qu'on avait fait au cours de cuisine. Avec le recul ça me fait encore rire de penser qu'on me trouver étrange juste pour une boisson. Après je les jugeais aussi un peu quand ils devaient nettoyer la classe à la fin de la journée, j'ai eu du mal à comprendre cette partie la de ma propre culture. », j'espérais que ça lui permettrait déjà de penser à autre chose, à s'occuper, même si c'était un peu basique. « Et je crois que je t'avais déjà dit pour le lycée, je faisais attention à mon image, j'étais dans l'équipe de basket, j'étais populaire et j'étais pas non plus mauvais en cours pour faire plaisir à mes parents, mais c'était pas la folie, ni des prises de risques. J'étais dans la case où on s'attendait à me trouver quoi, c'est pour ça que je préférais le Japon étant gamin, moins de complication, moins d'individualité, on était mieux. », après, je me doutais bien que si j'avais fait mon lycée la-bas ça ne serait pas pareil, la pression était forte, j'aurais pu craquer. L'herbe était toujours plus verte ailleurs. Cessant donc de parler, je relevais finalement les yeux vers lui en espérant avoir donné assez de matière pour l'occuper jusqu'au restaurant.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Lun 18 Mai - 16:41
“I can't help but want you” Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Elias est doué pour parler pour ne rien dire. En quelques minutes, il arrive à inonder Liam de paroles au point que ce dernier en oublierait presque ce qui le stressait autant. Il sourit, exaspéré, en observant l’homme du coin de l’oeil tandis qu’ils marchent vers le restaurant, écoute chaque détail avec attention et se demande sérieusement s’il n’est pas en train de devenir un peu dingue. Parce que ce serait stupide, pas vrai, s’il tombait amoureux d’Elias si rapidement ? Vraiment stupide. C’est la nouveauté, tout simplement, qui le fait se sentir si léger et presque euphorique. Découvrir une nouvelle personne, recommencer, espérer. Ça finira par se tasser, comme toujours. Ou par lui exploser au visage, peut-être. Elias lui semble un bon candidat pour une finalité de ce genre. “T’étais vraiment obligé d’aller à l’école pendant les vacances d’été ?” demande-t-il. “C’est pratiquement cruel de faire ça à un gosse…” Bien sûr qu’il a toujours peur, beaucoup plus qu’il ne le laisse paraître, mais… Il ne s’est pas senti si tranquille depuis longtemps. Exactement à l’endroit où il devrait être.
C’est aussi effrayant qu’excitant et ça l'obsède au point qu’il remarque à peine quand la conversation prend fin. Son regard trouve celui d’Elias et ce n’est qu’après quelques secondes qu’il réalise que l’homme ne dit plus rien et semble même attendre quelque chose. Une réponse, peut-être. Un signe qu’il a réussi à changer les idées de Liam. Quoi que ce soit, le jeune homme n’en a aucune idée et il faut bien admettre qu’il s’en fiche pas mal. Il s’arrête assez brusquement et attrape le poignet de l’homme dans sa main pour le retenir, sans trop savoir ce qu’il fait d’ailleurs. Il reste planté là à regarder Elias sans rien dire cinq bonnes secondes avant de se décider enfin. Le mince espace entre eux n’est bientôt plus qu’une histoire ancienne alors que les bras de Liam glissent sur les hanches d’Elias et que ses lèvres volent celles de l’homme.
Il est essoufflé quand il le libère, mais agit comme si de rien était et se remet simplement en marche. “Faut peut-être que tu saches que je suis du genre très tactile.” lâche-t-il, l’air de rien. “J’espère que tu n’as rien contre les démonstrations d’affection en public… Sinon, va falloir t’y faire rapidement.” Une fois encore, ce n’est pas lui qui fera l’effort de changer pour l’autre, mais sur un sujet comme celui-là, ce n’est pas si grave, pas vrai ? De toute façon, Elias n’a pas trop le choix. Liam l’informe presque uniquement pour justifier son geste et il a déjà la tête à autre chose aussitôt que c’est dit. “Tu n’as jamais eu envie d’aller t’installer au Japon pour de bon ?” Il change de sujet avec une aisance presque effrayante. “Enfin, je suis le premier ravi que tu ne l’aies pas fait, mais quand tu parles de ce pays, de ta grand-mère… C’est à se demander ce que tu fais toujours sur le sol américain ! Ta femme est japonaise aussi, non ?”
Même si elle existe toujours, parler d’elle n’est plus aussi agaçant. On ne sent même plus d’amertume dans la voix de Liam à la simple évocation d’une épouse officielle. Il s’interroge toujours au sujet de cette femme, de la place qu’elle va occuper à l’avenir dans la vie d’Elias, mais… Elle n’est plus une menace. “Est-ce que tu crois que tu pourras lui pardonner un jour ?” demande-t-il avec beaucoup plus de sérieux. “De ne pas t’avoir dit qu’elle était gay ?” Sans doute parce que la question n’est pas totalement désintéressée, pour le coup. Quand on a une bonne raison de mentir, ou de cacher des informations en tout cas, c’est pardonnable, non ? Il espère bien qu’Elias sera de cet avis, même si la colère est compréhensible. “Peut-être qu’elle avait seulement peur que tu ne l’acceptes pas comme elle est ou que tu l’aimes moins…” ajoute-t-il, d’une petite voix.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Lun 18 Mai - 21:10
Il était évident que le fait d’aller à l’école pendant les vacances avait de quoi en perturber plus d’un, mais la vérité c’était que je m’en fichais pas mal à l’époque, ça restait des vacances pour moi. Me contentant donc de hausser les épaules pour répondre. C’était sans doute trop compliqué à faire comprendre à un occidentale pour le coup, et j’avais pensé un instant qu’il y aurait d’autres question, sauf que non, rien. Le silence. Quand il s’en rendit compte il s’arrêta, m’attrapant le poignet avant de me regarder au point que j’étais en train de me demander si je n’avais pas dit quelque chose de mal jusqu’à ce qu’il ne s’approche pour m’embrasser. Le feu se rependit très rapidement dans mes veines, mon coeur s’emballa et mon souffle vint rapidement à me manquer. Si mon corps s’était endormi durant de longues années, j’étais à présent certain qu’il était bien en vie. Souriant donc à sa déclaration sur celui qu’il était, je n’avais franchement pas grand chose à redire sur cette façon de me démontrer son affection, je supposais qu’il avait la pudeur de ne pas aller trop loin, « Je n’ai aucun problème avec ça. », soufflais-je même si j’avais l’impression que ça ne changerait pas grand chose.
Il eut alors une bonne question, pourquoi ne m’être jamais installé au Japon pour de bon. J’avouais que je m’étais souvent posé la question ces derniers temps, en fait depuis que j’avais quitté l’armée, mais il y avait bien trop de chose à prendre en compte et une installation n’était pas aussi facile, même si j’avais la chance d’avoir la double nationalité pour m’éviter l’enfer des visas. « J’y ai souvent eu envie, je suppose que j’aurais fini par y retourner sans doute. », mais l’aurais-je fait avec Lucy ? C’était ça dont je doutais le plus… Aurais-je été jusque là ? Elle n’aurait sans doute pas accepté, pas en sachant ce que je savais à présent et en parlant de ça, Liam s’en intéressa.
Pourrais-je pardonner à ma meilleure amie un jour ? Lui pardonner de ne pas m’avoir dit qu’elle était gay ? La question ne se limitait sans doute plus qu’à Lucy et c’était stupide d’ignorer cette réalité. Will parlait de lui, d’une façon ou d’une autre, il était intéresser par cette vision que j’avais de ce secret, de ce que je n’aurais pas pu accepter. « Elle est reste ma meilleure amie… C’est jusqu’on a tout fait ensemble, de nos réussites à nos pires bêtises et… », baissant les yeux, mon sourire avait disparu, le sujet n’était pas aussi simple, pas aussi agréable que le reste, « Quand on connait nos parents je peux pas lui en vouloir d’avoir était prudente, c’est juste qu’elle était ma meilleure amie, elle aurait pu tuer quelqu’un que je l’aurais couvert, alors là… Elle aimait juste une autre femme, y’a pas mort d’homme, au contraire, c’est censé la rendre heureuse d’aimer quelqu’un… », mais ma vision n’était pas celle des autres et en n’en ayant pas parlé, en étant militaire aussi, je supposais qu’elle m’avait pensé capable du pire.
« Je lui en veux de m’avoir rien dit, de pas m’avoir donné la possibilité de la soutenir et de peut-être porter le chapeau pour la libérer et la laisser vivre une vrai histoire. Là elle nous a emprisonné tout les deux, elle a souffert et elle m’a mentit… C’est pas super juste, mais juste c’est la première fois qu’elle m’a caché quelque chose et j’espère bien pouvoir la rencontrer sa copine un jour, je suis sûr qu’elle est quelqu’un de bien et elle sort avec Lucy alors j’ai envie de la connaitre, mais pour le moment, égoïstement j’ai besoin de me remettre du fait qu’elle m’a pas jugé assez digne ou capable de l’accepter comme elle est… Ni de m’avoir laissé pourrir dans mon rôle de mari au final. » et j’avais aucune idée de si c’était une bonne réponse, mais j’étais blessé, vexé sans doute, mais ça passerait. Ce n’était pas elle le soucis, mais la confiance qu’elle m’avait retiré après tant d’année. « J’aurais peut-être du embrasser un mec avant, ça aurait pu aider… » ajoutais-je dans une tentative d’humour, une tentative de moins culpabiliser.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mar 19 Mai - 10:14
“I can't help but want you” C’est peut-être la question la plus importante que Liam ait posé depuis qu’ils se connaissent et la réponse d’Elias le laisse assez perplexe. La colère est normale, sans aucun doute, mais pour combien de temps doit-elle durer ? Cette question là, Liam décide de ne pas la poser directement. Avec un peu de chance, il sera dans les parages pour le découvrir tout seul et lorsque viendra le temps pour lui de faire quelques aveux, il saura précisément combien de temps attendre avant d’espérer un pardon. De toute façon, les secrets qu’il garde ne sont pas aussi graves que ceux de la femme, pas vrai ? Il essaye de s’en convaincre, en tout cas, tandis qu’il avance en regardant le sol, les mains dans les poches de son jeans. “Il y a certaines peurs qu’on ne peut tout simplement pas expliquer.” lâche-t-il comme s’il cherchait à justifier le silence de la femme d’Elias, alors que ça lui est bien utile au final. “Et réaliser que tu es différent, c’est déjà difficile, mais si tu évolues dans un monde où ce n’est pas bien accepté…” C’est peut-être la seule chose qu’il comprenne vraiment dans toute cette histoire. La peur qui ne s’en va jamais vraiment. “Il m’a fallu des années après avoir compris que j’étais gay pour l’avouer à d’autres personnes. Je suis même sorti avec des filles, avec l’espoir que ça m’aide à changer ou bien que personne ne devine jamais ce que je cachais. Et pourtant, j’ai grandi dans une famille assez ouverte d’esprit. Mes camarades de classe l’étaient moins, mais mes parents… Au fond je pense que j’ai toujours su qu’ils l’accepteraient et pourtant j’étais mort de trouille à l’idée que ce ne soit pas le cas. J’ose à peine imaginer ce que ça doit être de savoir avec certitude que tes parents cesseront de t’aimer si tu leurs dis qui tu es vraiment.”
Aujourd’hui, pourtant, il n’a aucun mal à en parler et s’il y a une certaine tension dans l’air, elle vient davantage de la crainte qu’il ressent à ce qu’Elias se sente trahi s’il ne lui dit pas toute la vérité rapidement. “Et je sais que tu l’aurais accepté sans problème, mais… Crois-moi, c’est l’un des rares sujets pour lesquels la logique n’a vraiment aucune importance. Il n’y a rien de pire au monde que la peur d’être rejeté. Ça nous fait faire n’importe quoi.” Il a un peu l’impression de chercher à se justifier et c’est sans doute le cas. Pourtant, plus il y pense, plus ça lui semble évident que rien de ce qu’il aura à dire n’aura tellement d’impact sur Elias. Il n’a pas l’air du genre d’homme à s’offusquer pour des choses aussi frivoles. Il rêve d’une vie simple, pas vrai ? Il ne l’aura jamais avec Liam, mais… En fait, c’est peut-être justement la raison pour laquelle il faudrait que le jeune homme soit honnête à ce sujet le plus rapidement possible. “Il y a des choses à propos de moi que tu ne sais pas encore.” souffle-t-il, pris d’un élan de courage qui lui vient d’on ne sait où. “Ce n’est rien de grave, vraiment”, assure-t-il rapidement, “je ne suis pas un tueur en série et au fond, ça ne change pas grand chose, mais… Je crois que j’ai besoin de savoir que c’est moi qui t’intéresse vraiment avant de pouvoir en parler.” Il regarde toujours vers le sol, refusant obstinément de croiser le regard d’Elias, d’y voir la déception ou la méfiance, ou Dieu sait quoi d’autre qu’il ne serait pas encore prêt à affronter. Peut-être qu’il n’aurait dû rien dire s’il n’est pas prêt à raconter toute l’histoire, après tout… Car maintenant, ce silence pèsera entre eux quoi qu’il arrive. “Est-ce que ça te va ? Pour l’instant.” ose-t-il quand même.
La question semble assez stupide, quand elle est prononcée à voix haute. Qu’est-ce qu’Elias est censé répondre, au juste ? S’il dit non, ça ne risque pas d’arranger leurs affaires, et il y a de grandes chances qu’il se sente simplement obligé de dire oui, tout en se posant des questions jusqu’au jour où Liam aura le cran de tout déballer. Il n’aurait jamais dû parler de tout ça ce soir. “Pardon, je n’aurais pas dû dire ça…” lâche-t-il dans un soupir exaspéré. Il est en train de se tirer une balle dans le pied alors que tout aurait pu se passer parfaitement ce soir, pour la première fois. “Si tu veux me poser des questions, vas-y, je vais essayer de répondre autant que possible.” Il n’avait qu’à pas lâcher cette bombe, après tout. Maintenant, il doit sauver les meubles s’il veut que la soirée continue.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mar 19 Mai - 11:47
L'entendre parler de son coming out, de ce qu'il avait ressentit et craint en sachant pertinemment qu'il n'aurait pas été rejeté fut un peu effrayant. Je comprenais Lucy, sa réaction, c'était juste 34 ans d'amitié qui avait explosé. Ca passerait, surement, du moins ça passerait plus facilement que quand j'allais devoir annoncer la même nouvelle à mes parents. Déjà qu'un divorce avec Lucy allait mal passer, mais sortir avec un homme... J'eus un vertige, une envie de vomir à la simple idée de croiser leur regard et ça ne me fit pas me sentir mieux. Au final la colère était peut-être plus agréable que la réalité non ? Mais je n'allais pas mentir, pas garder une image qui ne m'allait pas, j'avais passé l'âge d'avoir besoin de mes parents non ? Oui, j'avais dépassé ça, je devais juste ne pas donner trop d'importance à eux. Ils ne me soutiendront jamais, dès l'instant ou j'avais décidé de suivre un autre chemin, j'avais cessé d'être leur fils, j'avais cessé de pouvoir les rendre fier. Une raison de plus d'aimer ma grand mère sans doute. « Ca te pétrifie. » soufflais-je donc en réponse à ses mots. Ma colère était aussi illogique que sa peur de me le dire sans doute.
Liam eut alors des mots, il avoua que je ne savais pas tout sur lui, qu'il n'y avait rien de grave, mais qu'il avait besoin de savoir si je m'intéressais à lui avant de me parler. Je pouvais comprendre ça, je n'étais pas entièrement franc, mais son comportement pour la suite, sa proposition de répondre à mes questions me fit tendre le bras pour l'arrêter. « On se connait pas depuis 34 ans Liam, on se connait à peine et j'ai déjà été assez étrange pour que tu veuilles garder un jardin secret, ou que tu veuilles ne pas me raconter toute ta vie... » soufflais-je pour contrer ce poids qui était en train de naître sur ses épaules, « Y'a des choses que je ne préfère pas encore te dire car j'ai peur des réactions, de tes réactions, pareil, je ne suis pas un tueur en série, ça changera pas grand chose non plus, mais j'ai besoin d'avoir complètement confiance en toi pour tout te dire, alors si ça t'inquiète que je puisse mal réagir, rassures toi, la situation n'est pas la même et je veux pas te forcer à me parler de quoi que ce soit. » caressant sa main du bout des doigts, je m'approchais d'un pas, « Alors ça me va. », après Aiden, je me doutais bien qu'il y avait des choses qu'il pouvait avoir besoin. On prendrait son temps, juste son temps.
L'attirant alors jusqu'à un banc, je m'y assis avant de l'inviter à faire de même, « Je sais que t'as pas eu la meilleure expérience au monde, et visiblement je dois pas te rassurer en m'énerver au sujet de Lucy. » commençais-je en étant calme, « Tu me plais Liam et j'en sais pas beaucoup sur toi pour le moment, mais tu me plais, toi en tant qu'être humain aimant le café, trouvant un intérêt au sushi et aimant les chemises, tu me plais. » il fallait qu'il soit rassuré sur ça, même si je n'avais pas la moindre idée de comment je pourrais être là pour d'autre raison, « Et je te dis pas ça pour que tu me parles, je te le dis juste car je crois qu'après ce que moi j'ai dit, j'ai pour obligation de te rassurer si je tiens à toi. », j'étais pas bien sur de pas être maladroit là, mais j'essayais, « Et ça passera avec Lucy, j'ai jamais vécu sans lui parler au moins une fois par semaine, alors je vais digérer tout ça et ça ira. », je l'espérais, même si ça impliquait de devoir accepter tout ça pour moi hyper rapidement.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mar 19 Mai - 12:40
“I can't help but want you” Si l’on en croit les quelques mots qu’Elias laisse échapper, il ne connaît que trop bien la peur du rejet, lui aussi. Raison de plus pour pardonner à son amie, non ? Ce n’est pas le sujet de toute façon et Liam ne perd pas tellement de temps à tourner autour du pot avant d’admettre qu’il a lui aussi des secrets. Et surtout aucune intention de les dévoiler pour le moment. Il s’attend naturellement à ce que ça crée un froid et se tend un peu plus lorsque l’homme l’oblige à s’arrêter. Il lève les yeux vers lui à contre-coeur, peu désireux qu’un autre drame vienne mettre fin à cette soirée qui commence pourtant si bien. Cette histoire commence à peine et elle est déjà tellement compliquée… Se dire que ça ne va probablement pas aller en s’arrangeant rend cette conversation d’autant plus stressante. Pourtant, la réponse d’Elias se révèle étonnamment… sereine et pleine de bon sens. Bien sûr que la situation est différente et qu’il n’y a rien d’étrange à ce qu’ils aient encore des secrets l’un pour l’autre. Liam espère seulement que l’homme verra toujours les choses de cette façon quand il saura tout. Et lui aussi, puisque de toute évidence, Elias aussi a encore quelques secrets. “Ok.” lâche-t-il dans un sourire, son ton presque timide, quand l’homme lui affirme que ça lui convient très bien qu’ils gardent quelques secrets pour l’instant. Tout à coup, Liam se demande même comment il a pu en douter ne serait-ce qu’une seconde. Ce type est juste… parfait. Probablement pas en réalité, mais le bon sens n’est pas au centre des ses priorités quand Liam est avec lui.
Et Elias est tellement intense. Alors que le jeune homme, rassuré, espérait pouvoir continuer la soirée tranquillement, l’ancien soldat l’attire jusqu’à un banc pour se lancer dans une drôle de déclaration un peu ridicule. Liam se mord l’intérieur des joues en l’écoutant sagement, pour retenir le rire qui menace de s’échapper et qui ne passe pour l’instant que pour un sourire hésitant. On ne tombe pas amoureux au premier regard, Liam n’a jamais voulu y croire et même maintenant, il refuse de se laisser aller à parler de sentiments. Mais il y a quelque chose, qui ressemble presque à ces clichés stupides de papillons dans le ventre et d’étoiles dans les yeux. Quelque chose qui lui donne envie de faire confiance à ce type dont il ne sait presque rien et qui pourrait lui faire beaucoup, beaucoup de mal. “Will.” lâche-t-il, comme s’il n’avait rien entendu de la dernière remarque sur la femme-slash-meilleure-amie. “Je m’appelle Will.” Ce n’est pas le plus gros de ses secrets, encore que… Il ouvre la porte sur tout le reste, mais le jeune homme a le sentiment qu’Elias n’essaiera pas d’entrer de force dans son jardin secret. “William, en fait, mais on m’a toujours appelé Will. J’ai changé en venant ici parce que… Je ne voulais pas qu’Aiden me retrouve trop rapidement. Entre autres choses.” Il a l’impression de sauter dans le vide et c’est étrangement agréable. “C’est juste un prénom, ça a probablement l’air ridicule dit comme ça, mais c’est vraiment très important pour moi. Alors, si tu me promets que tu ne vas pas me balancer au Major Connard, je préfèrerais que tu m’appelles Will. De toute façon, tu n’aurais pas besoin de connaître mon nom pour lui dire où je suis, alors...”
D’un haussement d’épaule, il tente de dédramatiser ce petit aveu. C’est ridicule, il sait au fond de lui qu’Elias ne lui fera pas ça, mais ça l’inquiète quand même un peu. Un peu trop. Il sort de son personnage pour la première fois depuis qu’il est installé à Miami, normal que ça fasse peur. Dieu seul sait ce qui pourrait arriver. Et maintenant qu’il a une sorte d’attache ici, il ne se fait pas d’illusions, ce sera la première d’une longue série d’aveux sur qui il est réellement, sur la vie dont il espérait prendre quelques vacances. “Bon, on va dans ce restaurant ou quoi ? Si on continue de s’arrêter toutes les trois minutes, on n’est pas prêts de manger !” lance-t-il pour fermer le chapitre de cette discussion. Un nouveau sourire fuse en direction d’Elias avant qu’il se relève pour reprendre la route. C’est dingue comme il se sent plus léger, tout à coup. “Je n’arrive pas à croire que tu me caches des choses !” D’un naturel déconcertant, il reprend la conversation avec un ton si léger et amusé qu’on pourrait croire que rien ne s’est passé. “Franchement, qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus énorme que de découvrir que le mec que tu veux te taper est marié à une femme ? T’es un super héros, c’est ça ? J’aimerais tellement te voir dans un costume moulant et une cape… Dis-moi que t’es un super héros, pitié, je ferais tout ce que tu voudras en échange.”
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mar 19 Mai - 15:41
J'eus un peu de mal à comprendre pourquoi il me parlait d'un Will sur le moment, mais lorsqu'il précisa que c'était son nom, je ne pus cacher mon étonnement. L'explication qu'il donna répondit à pas mal de questions que je n'aurais pas osé poser. Aiden expliquait tout, mais si je promettais de ne pas le balancer à ce dernier, il préférait que je l'appel comme ça. « Si il y a bien une chose sur lequel tu peux me faire toute confiance, c'est bien que jamais j'irais prévenir ou parler à ce connard. », se relevant pour réclamer d'aller au restaurant, je me remettais debout à mon tour avant de sourire quand il s'offusquait que je puisse lui cacher des choses.
N'arrivant pas à cesser de rire, j'avouais que la femme avec qui j'étais censé être marié était déjà une grosse surprise, mais pour la suite, m'imaginer comme étant un super héros au costume moulant m'arracha définitivement un rire, « Ca te plairait pour le fait que je sauve le monde ou vraiment juste pour le costume moulant ?! » lui demandais-je en revenant à son niveau pour glisser ma main sur ses reins et l'attirer à moi, « Non parce que si c'est juste le costume je peux m'arranger tu sais... » soufflais-je contre ses lèvres dans un rire. L'embrassant plus chastement, je glissais ma main dans la sienne avant de le tirer à ma suite vers le restaurant. J'aimais penser au fait que mon secret puisse juste être ça et pas une trahison envers mon pays, mais ce n'était pas le cas. Ne me laissant pas assombrir par ça, on verrait les choses venir en temps et en heure, « Mais je ne peux rien te dire, je te mettrais en danger si c'était le cas... », ajoutais-je donc dans un clin d'oeil avant d'enfin arriver à l'entrée du restaurant. Sortant alors mon téléphone, j'appelais le patron pour lui demander de prévenir ses employés et nous trouver une table. Je ne lui demandais jamais rien et j'avais même aidé à faire quelques travaux chez lui. Il me devait bien ça. Pour ce qui était de la conversation, elle avait été tenu en Japonais, par habitude.
Raccrochant après quelques minutes à peine, je rangeais mon téléphone pour assurer à Will, « C'est bon, on a une table. », je ne pourrais pas faire ce genre de chose ailleurs qu'ici ou au café, alors autant en profiter. Trainant donc Will dans mon sillage, j'avançais jusqu'à l’hôtesse pour me présenter et malgré l'attente qu'il semblait y avoir, elle nous fit rentrer pour nous placer pas vraiment à la meilleure place, mais on voyait la plage et on serait au moins tranquille. « Mon secret ce n'est pas que je suis un Yakuza. » murmurais-je en m'installant. « Mais être presque un expat Japonais c'est presque pareil, je suis d'accord. », ajoutais-je dans un rire.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mer 20 Mai - 11:52
“I can't help but want you” Même s’il le savait, ça fait du bien d’entendre Elias affirmer qu’il n’ira rien dire à Aiden. Ce n’est qu’une promesse qui n’engage que Liam, dans le fond, mais ça le rassure assez pour qu’il parvienne à se dire qu’il fait peut-être bien d’accorder sa confiance à cet homme. Il cache tout de même le sourire de crétin qui menace de s’imposer sur ses lèvres et s’empresse de s’assurer qu’ils ne vont pas s’attarder trop longtemps sur cette conversation. Il faut être honnête, il est curieux de savoir ce qu’Elias peut bien vouloir garder pour lui. Quand il pose plus ou moins la question, cela dit, ce n’est pas dans l’espoir d’obtenir quelques indices, mais plus de détourner l’attention tout en laissant savoir à Elias qu’il respecte son silence. Pour l’instant, en tout cas, car le principal problème de Liam, c’est bien qu’il résiste rarement longtemps à sa propre curiosité. Si ce n’était pas Elias, d’ailleurs, le pauvre homme serait en train de subir un interrogatoire rythmé à l’heure actuelle. Au lieu de quoi, tout ce que le jeune homme laisse échapper est un rire franc. “Je crois que je trouve les deux solutions vraiment très sexy. J’imagine très bien la foule de groupies à tes pieds après que tu aies sauvé un enfant d’un incendie terrible, et toi qui viens vers moi en les ignorant toutes… Et la nuit de débauche qui suivrait…” Le rire qui lui échappe après la narration de ce petit fantasme ridicule est étouffé par les lèvres d’Elias soudainement contre les siennes. Ça ne dure qu’une seconde, mais c’est assez pour lui arracher un frisson et le faire taire pour de bon.
Il est d’autant plus secoué quand il sent la main de l’homme se glisser dans la sienne l’air de rien. Est-ce qu’ils en sont déjà à se tenir la main ? Ce geste semble tellement… Familier ? Intime. Pas trop le genre de Liam, en tout cas, pas si tôt dans une relation malgré ses habitudes tactiles, du moins. Il se contente pourtant d’un regard en coin à Elias et serre la main de l’homme dans la sienne, en essayant de comprendre ce qu’il ressent à ce sujet. Chose qu’il n’arrive pas à faire avant qu’ils arrivent au restaurant, malheureusement. Et puis, quand Elias se met à agir comme s’il était un genre de parrain de la mafia, l’intérêt principal change drastiquement. C’est un vrai spectacle, le coup de téléphone, la petite conversation en japonais (probablement ?), la file d’attente dans le restaurant, qu’ils ignorent complètement et la jolie table avec vue sur la plage… Liam assiste à tout ça sans dire un mot, un simple sourire amusé au coin des lèvres. “Yakuza ou pas, c’était carrément impressionnant.” souffle-t-il quand ils sont installés et qu’Elias essaye de justifier ce qui vient de se passer. “La thèse du super héros se confirme de plus en plus…”
Il ouvre le menu plus par réflexe qu’autre chose, puisqu’il n’y jette guère plus qu’un regard avant de reporter son attention sur Elias. Ce n’est pas lui le spécialiste de toute façon, et puisque l’homme semble dans son élément ici, autant le laisser choisir. “Je te laisse commander, je suis là en touriste ce soir, fais-moi découvrir ce qui vaut vraiment le coup !” informe-t-il donc en reposant la carte sur la table. Son sourire est de retour en un instant, et avec lui revient cette drôle de boule dans son ventre. “Je crois que je vais revenir au café à partir de lundi matin. Je m’en suis trouvé un autre ces dernières semaines, et… La fille au comptoir… Non seulement elle a des seins, mais en plus de ça, elle ne laisse jamais de petits mots sur mon gobelet. En fait, c’est à peine si elle sait écrire Liam correctement.” lâche-t-il après quelques secondes d’un silence qu’il trouve relativement pesant. C’est tout juste s’il se souvient de la dernière fois qu’il s’est senti comme ça. Des années, probablement bien avant qu’il obtienne son diplôme d’ailleurs… ça le rend complètement dingue, à flotter sans arrêt entre euphorie et peur panique.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 | Mer 20 Mai - 14:51
C'était vraiment étrange en soit, se dire qu'on pouvait être tranquille, qu'on pouvait être aussi libéré et heureux avec quelqu'un. Ca me semblait toujours autant surréaliste et pourtant j'étais là, dans un restaurant, avec un homme qui avait des plan pour moi si il s'avérait que j'étais un super héros et qui n'avait de cesse de m'arracher des sourire. Secouant légèrement la tête, je serais en charge de commander étant donné qu'il n'était qu'un touriste ce soir. Bon, j'allais nécessairement lui commander ce qui était le moins courant en Sushi déjà, mais qui était le meilleur bien loin du saumon sec qu'on pouvait avoir ici dans ce pays. Certes le saumon restait un bon choix, mais c'était trop occidentalisé pour mériter réellement le détour alors qu'ici, il y aurait une pièce de choix, la meilleure de tous les poissons. N'ayant toutefois pas le temps de commander, il semblait de nouveau nerveux quand il reprit la parole. Il reviendrait au café, ce qui était une bonne chose, vraiment une bonne chose et si il semblait toujours tendu, ses justification sur son retour me fit légèrement rire, « Je connais un serveur qui a pas de poitrine, qui a des abdos en béton, un certain sens du contact et des mots et qui sait écrit Liam. D'ailleurs, c'est toujours W.I.L.L ? », demanais-je avec un peu d'humour pour essayer de le rendre moins... Tendu.
« Et pour manger tu vas goûter ce qui a de meilleur, à commencer par ce qu'on appelle au Japon : Otoro. C'est la partie du thon la plus grasse, c'est littéralement la meilleure pièce de poison que tu pourrais manger. Ca te fond dans la viande. Après comme tu es un touriste, tu dois trop connaitre le saumon et pas assez les meilleurs poissons et fruit de mer, du coup on prendra aussi ce qui est le plus luxueux au Japon, de l'Unagi, ou de l'anguille en anglais. Je sais qu'ici ils en font en sushi, ca fera une bonne approche, même si crois moi, un Unagi Don serait bien meilleur, mais on verra pour une autre fois. Après tu vas goutter de l'Oursin, c'est très spéciale, en générale les touristes aiment pas car ils vont en manger dans les mauvais restaurant, mais ici il est parfait et c'est un gout vraiment unique. On verra aussi pour quelques poissons blanc, on verra en fonction de l'arrivage... Ensuite faudra absolument que tu goûtes juste des sashimi d'Otoro, et voir si ils ont du Kobe, c'est des sushis un peu plus particulier et à la viande, mais la viande de Kobe est définitivement divine... Pour le reste on complétera avec des Edamame et une véritable soupe faite avec un Dashi et de la bonite sans doute, enfin tu verras., j'avais beaucoup parler, mais la nourriture était une religion au Japon, on mangeait souvent, voir tout le temps et c'était loin de de passionner tout le monde. Je pouvais comprendre, « Si tu l'avais pas encore compris je suis particulièrement attaché à la nourriture de mon pays... D'ailleurs les Sushis comme tu les conçois c'est des Nigiri Sushi. », secouant légèrement la tête je me redressais un peu pour lui demander, « T'as l'air un peu stressé, comment je suis censé gagner le titre de meilleur rencard si t'y mets pas du tiens ? » demandais-je dans un sourire. Je voulais tout autant le détendre que savoir comment il allait pour le coup.
Et puis, une serveuse fini par arriver et si pour commander les boissons ce fut assez facile - d'autant que pour ma part trouver un endroit ou boire une véritable bière Japonaise relevé du miracle et donc ne pouvait être refusé. - ce fut la suite qui nécessita assez de concentration pour le jeune femme. Je commandé à la pièce, car il devait découvrir et que les plats du chef n'étaient pas ce qu'on pourrait trouver au Japon, il fallait bien s'adapter au marché non ? Quoi qu'il en soit et une fois chose faite, je reportais mon attention sur Will pour lui assurer, « On commandera plus traditionnel après si tu n'as pas aimé les découvertes. » lui assurais-je dans un sourire, « Mais en tant que membre officielle des Super Héros Japonais, je t'assure que je vais sauver ton palais et te faire découvrir de nouvelles saveurs. », me voilà que je n'arrivais plus à arrêter de parler de nourriture, à moins que ce soit sa nervosité qui était en train de m'atteindre.
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(#)Sujet: Re: I can't help but want you || Eliam #4 |