- messages : 4538 - feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun - anniversaire : 19/11/1994 - activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
(#)Sujet: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Mar 28 Juil - 8:59
Cela faisait déjà trois semaines que Dean était arrivé à Miami, et aucun appel n'avait écourté sa permission. Jour après jour, il reprenait possession des rues qu'il avait arpenté six années auparavant. Et, si elles lui avaient paru inconnues au premier abord, aujourd'hui il les reconnaissait pratiquement toutes et ne s'y perdait plus. Non, ce qui l'agaçait le plus, à présent, étaient les gens, et plus particulièrement leur rythme de vie. Malgré qu'ils vivaient bordés par le golfe du Mexique et l'océan atlantique, ils semblaient pressés par le temps et prenaient rarement l'initiative de se poser pour apprécier l'environnement qui les entourait. Cela n'avait absolument rien à voir avec ce que l'on vendait aux touristes dans les publicités d'agences de voyage, encore moins avec ce que Dean s'était imaginé de l'Etat de son enfance. Alors, c'était simple : il trouvait le moyen de s'évader de la ville.
Habillé d'un jogging noir et d'un débardeur blanc, -son crâne coiffé de sa casquette fétiche-, il avait couru autour du lac en de nombreux tours afin de libérer son esprit. Habitué à être actif, il ne pouvait se contenter de profiter de ses jours de congés à rester allongé dans le canapé et regarder les rediffusions de télé-réalité. Son corps avait été poussé à des extrêmes qu'il était impossible à imaginer, et Dean était en besoin constant d'activités physiques pour réguler ses ressources énergétiques. En sueur, il se préparait à entamer une énième tournée d'enjambées quand un camping-car capta toute son attention et le fit ralentir. Stagnant au milieu de la route, le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule le fit sourire et il s'en approcha avec confiance. En réduisant la distance qui le séparait du van, il remarqua que l'une des roues était bloquée dans un trou formé dans le macadam.
A son passage, il jeta un œil furtif au problème au moment où une demoiselle à la chevelure brune en sortit. Il leva son regard sur elle et l'interpella simplement : besoin d'aide ? La jeune femme, il la connaissait, et ce depuis sa première permission en tant que combattant des forces spéciales. Il l'avait rencontrée par pur hasard sur une route et, comme aujourd'hui, il s'était proposé à l'aider. Je ne pensais pas qu'on allait se retrouver de cette façon, resta-t-il à bonne distance, évitant de l'enlacer comme l'interdisait sa religion. Elle avait voyagé aux quatre coins du continent, Libby, et par simple correspondance, avait suivi les débarquements de Dean dans le but qu'ils puissent se revoir à chaque fois qu'il était exempté de missions, dans le but qu'ils puissent échanger comme ils avaient pu le faire la toute première fois, à la lueur des étoiles, autour d'un feu de camp.
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Jeu 30 Juil - 13:14
Après deux ans sur la route, même un peu plus, Libby se considérait bien indépendante. Bohème, la plupart du temps le vent la guidait vers son prochaine arrêt. Elle écoutait les conseils de ceux qu’elle rencontrait sur ses arrêts et vivait au jour le jour. Elle était arrivée dans les alentours de Miami il y avait plusieurs mois de cela. Elle était même resté en ville deux presque trois mois. Une chose complètement hors de ses habitudes. Sauf que son van n’avait pas bougé et elle non plus. Garée devant la maison de Chad pendant qu’on conseillait à tout le monde de rester à la maison. Alors que parcourir les villes de l’Amérique en van lui permettait de rester toujours le plus incognito possible, là elle aurait jamais passer une aperçu. Ainsi, techniquement ça faisait déjà trop longtemps qu’elle était ici, mais elle n’avait vu quasi rien de la Floride. Laissant son copilote chez lui quelques jours plus tôt, elle aurait pu partir lui déjà, mais une partie de son coeur n’était pas prête de repartir. Et son exploration des environs lui donnait une excuse pour ne pas rester bien loin. Résultat, elle cherchait la nature, c’était toujours là que la jeune Hindou allait pour se ressourcer. Et même si c’était une autre océan qu’elle regardait en Inde, elle avait grandie sur une ville bondée qui longeait la mer et c’était un endroit réconfortant pour elle. À défaut d’aller sur la plage toujours bien pleine de Miami à l’heure qui est, elle faisait son parcours vers un lac qu’elle n’avait toujours pas eu le temps d’apprécier quand une roue de la caravan resta bien prise dans un trou. Elle ne s’attendait pas à la belle surprise que la vie lui réservait en sortant de sa maison sur roues. Respectant l’espace de comrade, elle lui sourit largement plutôt que de chercher à le serrer dans ses bras. Elle était du genre à faire des câlins aux gens qui lui sont cher et il était l’exception. On est déjà en fin juillet? Les premiers mots qui s'échappaient de sa bouche puisque quand il était au pays, elle n’était jamais bien loin d’où son congé lui était accordé, mais la vie avait été chamboulée par tellement de chose qu’elle avait un peu perdu la notion du temps. Tu vas finir par croire que je fais exprès pour capter ton attention quand tu es dans les parages. Leur toute première rencontre était un peu trop similaire à celle-ci. Oubliant presque son véhicule pris au milieu de la route, Libby lui demanda comment il allait avant de revenir sur terre. Tu m’aides à pousser mon van hors de là et je t’offre un picnic sur le bord du lac pour te remercier? L’avantage de vivre avec peu, c’est qu’on a toujours tout ce qu’on a besoin sous la main et elle savait que ce qu’elle avait dans son mini frigo pourrait remplir l’estomac des deux vieux amis. Libby pourrait être angoissé par le petit problème de son véhicule, mais elle retrouvait Dean. Ça en valait presque la peine. Ça se répare un van, lui elle le voyait si rarement qu’elle préférait consacrer son attention sur lui plutôt que l’aspect négatif de la situation. T’es ici pour longtemps cette fois-ci? L’Hindou planifiait déjà mentalement le revoir, chaque moment en sa compagnie lors de ses permissions étaient de qualité et elle se comptait toujours bien chanceuse qu’il lui réserve de son précieux temps chaque fois sans broncher. @Dean Hassani
Dean Hassani
Desigual
- messages : 4538 - feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun - anniversaire : 19/11/1994 - activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Jeu 30 Juil - 19:52
Il sourit en coin à l'intonation interrogatrice de la jeune femme, et, légèrement moqueur, répondit simplement par : il semblerait. Fin Juillet été déjà au seuil de la porte, et cela faisait dix-huit jours exactement qu'il avait remis les pieds à Miami. Bon nombre de choses s'étaient passées entre temps, et il n'avait pas eu le temps de s'ennuyer. Il s'était perdu dans les rues de la Magic City, s'était fait à l'idée que la population n'était plus ce qu'elle avait été, et avait même participé à une manifestation qui ne s'était pas déroulée comme il l'avait entendu. Sa vie était clairement semblable à un film d'action interminable, remplie de suspens, tant et si bien qu'on ne pouvait deviner la fin qui lui était réservée. Encore aujourd'hui, le hasard faisait bien les choses. Et il acceptait tous ces imprévus, Dean. Il était même reconnaissant de pouvoir jouir d'une existence trépidante.
Il porta son avant-bras droit sur la carrosserie arrière du large véhicule de voyage, et son front vint se coller au dos de sa main dont les phalanges s'étaient recroquevillées à moitié. Peut-être que je le crois déjà, enchérit-il, joueur plus que jamais. Il savait qu'il n'avait pas besoin de réserver son naturel face à Libby, et que ce dernier pouvait partir au galop, autant que l'âme de son amie volait de ses ailes déployées vers les libertés qu'elle s'était octroyée. Ils étaient natures, parfois sauvages, mais surtout libres. Comme un militaire en permission, répondit-il lorsqu'elle s'inquiéta de lui. Comme un homme qui redécouvre la civilisation, qui se lève à l'aube avec l'idée qu'il faille se hâter avant de se rendre compte qu'ici le "rush" n'existe pas. Comme un homme qui contemple d'une ouïe attentive le silence, qui entend la sérénité de ses pairs sous un ciel démuni de nuages d'obus.
Comme un homme qui revient vers une réalité que d'autres ne connaîtrons pas avant quelques années, ou peut-être jamais. Comme un homme normal, plus ou moins. Je suis là pour ça, acquiesça-t-il alors, avant de reculer du van pour s'approcher des rebords de la route à la recherche d'un objet qui pourrait l'aider. Et, tout en même temps, il dit : je suis sur Miami pour quatre-vingt-douze jours; un peu moins, à présent. Ça nous donne l'occasion d'en profiter. Au moment où il articula cette dernière phrase, il tomba sur un morceau de bois assez puissant tombé de l'un des arbres qui entouraient le lac. Une branche épaisse qui fera l'affaire. Il l'attrapa alors et revint près du véhicule et glissa, du mieux qu'il le put, le levier sous le pneu. Allume le moteur, passe la première et accélère doucement, lui demanda-t-il, je vais t'aider en poussant par l'arrière, indiqua-t-il ensuite.
Le pied sur le bois, il avait un œil sur la fenêtre ouverte côté conducteur, et attendait patiemment le signal de la brune. Les mains sur le fessier du camping-car, il commença à pousser de toutes ses forces lorsqu'elle fut prête et que le moteur vrombit. La mâchoire serrée, sa jambe appuyait également sur la planche, et de la poussière atterrissait dans ses yeux. Un petit effort supplémentaire fut nécessaire mais, bientôt, la roue fut dégagée très rapidement. Si rapidement que Dean n'eut pas le temps de regagner son équilibre, et se vit tomber vers l'avant. Ses paumes effleurèrent le sol mêlant gravillons et terre fine, et de petits sillons furent dessinés sur sa peau. Il se releva néanmoins, époussetant ses vêtements de sport; le van s'était arrêté un peu plus loin. Ils pouvaient être fiers d'eux. De toute façon, ils avaient toujours formé une bonne équipe.
Je n'ai pas eu le temps de te demander comment tu allais, fit-il à Libby, tout en frottant ses mains l'une contre l'autre.
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Dim 2 Aoû - 13:23
Dean était différent de Libby sur plusieurs point, mais quelque chose les unissait si bien. C’était peut-être leur côtés voyageurs ou simplement le respect l’un de l’autre. Depuis leur première rencontre beaucoup trop similaire, ils avaient gardé contact et la correspondance les avaient gardé aussi près que deux globe trotters pouvaient bien le faire. La réplique du militaire réveilla presqu’instantanément un large sourire sur son visage. Je suis heureuse d’être tombé sur toi en tout cas. Il y avait des gens courtois, mais elle n’était pas naïve. Une jeune femme avec des problèmes de voitures au bord de la route peut aussi intéresser des gens avec de drôles d’intentions. Elle avait tout dans ce car, elle ne pouvait pas se permettre de tout perdre. Dans ses deux années, bientôt trois, sur la route, on lui avait volé quelques biens, on lui avait fait de drôles d’avance. Le soleil était encore haut dans le ciel, alors c’était moins inquiétant. Restait que au près de Dean, elle risquait juste de s’attacher un peu plus au comrade qui comme elle finirait par repartir bientôt. Libre comme l’air alors? Elle n’avait jamais été dans la situation du jeune homme. Il retournerait un jour aux choses sérieuses, mais en permission un militaire est nostalgique de ses missions ou appréhende les au revoir? C’était l’ouverture du genre de conversation plus profonde et plus détaillés qu’ils avaient déjà eux et qu’ils auront surement plus tard quand ce van ne couperait plus la circulation. Comme il venait de mentionner, ils auraient quatre-vingt-douze jours pour se retrouver. Je vais assez t’embêter alors, tu vas demander à repartir plus tôt. Elle le taquinait, mais prévoyait bien que cette rencontre hasardeuse ne serait pas la seule durant leur séjour à Miami. Comme s’il le faisait tous les jours, il avait trouvé exactement ce qu’ils auraient besoin pour la sortir de là et vite, le véhicule avant recommencé ses mouvements. S’arrêtant à quelques mètres du trou pour bondir hors du véhicule, Libby demandait à son ami s’il s’était fait mal en tombant. Oh, je vais bien, tu veux qu’on désinfecte tes mains peut-être? Il lui avait demandait comment elle elle pouvait bien allé, mais dans le moment c’était plutôt lui qui l’intéressait. Elle s’en voudrait terriblement si sa générosité lui aurait causé des problèmes. Répondant rapidement, habituellement elle se serait permis d’attraper ses mains pour les regarder, mais elle tenait à respecter la bulle du militaire. Elle allait bien Libby, mais vivait quelque chose de nouveau. La voyageuse en elle était habituellement toujours prête à l’aventure, mais là elle voulait un peu de répit. Ne pas savoir où elle allait ne lui avait jamais posé problème, sauf que là elle ne savait surtout pas où elle voulait être. T’embarques avec moi ou on se rejoint au lac? Il voudrait peut-être terminé sa course avant qu’elle le force à s’asseoir pour lui demander les derniers détails de ses missions. Certaines personnes voulaient jamais la véritable réponses aux questions qu’on leur envoie, mais Libby était différente. Chaque âme qui croisait son chemin était là pour une raison et elle adorait grandir et apprendre à travers les récits de ses paires. @Dean Hassani
Dean Hassani
Desigual
- messages : 4538 - feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun - anniversaire : 19/11/1994 - activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Lun 3 Aoû - 16:02
Il regarda ses mains en réponse à Libby; sérieusement ? Les fissures n'étaient pas profondes, les égratignures disparaîtraient aussi vite qu'elles étaient apparues après deux ou trois douches. Il ne risquerait pas non plus de tacher quoi que ce soit, et les nettoyer ne servait déjà plus à rien : je pense que je survivrais. Il avait plissé les yeux, et sa comparse pouvait imaginer les horreurs atroces qu'il avait eu l'occasion de voir à cause de son métier, -rien à voir avec ce genre de petits bobos. Il avait lui-même vécu une période compliquée : touché par balle à la tête par un Taliban, il était tombé dans le coma, et son pronostic vital avait été engagé. Cette erreur de parcours lui avait fait perdre sa copine de l'époque, qui avait trouvé plus plaisant de le croire déjà mort, et de le tromper avec la première personne qui avait décidé d'essuyer ses larmes. Heureusement, il ne restait déjà qu'une petite cicatrice à peine visible sur son crâne, et dans son cœur.
Il regarda ensuite le van à la proposition de son amie de route et demanda : ta conduite ne s'est pas dégradée entre temps ? Bien évidemment, il plaisantait. Allez, fais-moi faire un petit tour, répondit-il, contournant aussitôt l'arrière du large véhicule pour rejoindre le côté passager. Il porta ses doigts autour de la poignée et ouvrit la portière avant de se hisser à l'intérieur du paquebot à roues. Assis, il ferma la porte sans puissance et tourna la tête vers l'intérieur. Tu as fait quelques modifications en deux ans, interrogea-t-il, changé de couchette ou agrandi le frigo; le mobilier de base n'était pas toujours au goût du propriétaire, mais il était possible d'en changer si le côté financier était au vert, la plaque de cuisson n'était pas trop petite pour toi, posa-t-il, intéressé par les nouveautés qui faisaient partie du quotidien de l'Hindou. Pour lui, les petits détails avaient son importance.
Il se concentra à nouveau sur la route qui leur faisait face, et attendait patiemment qu'elle démarre, mais il se rappela d'une règle qu'ils omettaient souvent en mission : j'oubliais la ceinture. Il ne put s'empêcher de rire tout en accrochant cette dernière; pour sûr que c'était ce qu'elle avait attendu pour continuer à rouler sur le chemin. Ça fait combien de temps que tu t'es arrêtée sur Miami, continua-t-il ensuite, totalement à l'aise, le coude cloué sur le rebord de la fenêtre qu'il avait préalablement ouverte, et tu repars quand, enchérit-il sa première question dès lors qu'elle lui eut répondu. Contrairement à lui, Libby n'avait aucune contrainte de temps. Et, bien qu'ils étaient tous les deux libres, s'il comptait les jours qui le séparaient de sa prochaine mission, ou de sa permission suivante, Libby était un peu plus temporellement indépendante.
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Mar 4 Aoû - 2:44
Libby s’était rapidement inquiété pour les mains de son ami. Trop vite, elle avait voulu en prendre soin oubliant presque son métier qui lui avait fait voir bien pire. Elle avait elle-même dû faire face à beaucoup plus de sang dans son passé. C’était sans doute de là qu’elle avait de drôle de réflexe autour des lésions aussi petites qu’elles soient. J’avais oublié que tu étais un dur à cuire qui ne ressent pas la douleur, pardon! Elle le taquinait de plus belle pour banaliser son faut pas. Il lui montrait ses mains et elle pouvait voir qu’il avait presque rien sur la peau, aucun ecchymose ne laissera de trace, alors son attention avait belle et bien été superflus. Enfin… Tu viens de me sortir d’un trou, c’est un risque qu’à prendre! En réalité, quand ta vie es sur la route, tu deviens plutôt doué derrière le volant. Libby manquait un peu d’expérience à leur première rencontre, mais aujourd’hui toujours derrière le volant d’un assez gros véhicule, elle avait sans doute meilleur réputation que beaucoup de femmes victimes de préjugés existent, mais qui parfois cachait une vérité amusante quand elle s’avérait vraie. Heureuse qu’il lui fasse assez confiance pour embarquer avec elle et maintenant installé dans le caravan, elle avait l’impression de retourner dans le temps alors qu’ils faisaient connaissance. Vu son mode de vie, elle n’avait pas les moyens de faire toutes les modifications tendances qu’elle aimerait bien avoir dans son petit chez soi. J’ai du faire changer quelque truc sous la carrosserie avant de m’attaquer à l’intérieur. Ne s’attardant pas vraiment sur les détails, elle n’était pas doué à la mécanique, mais c’est quelque chose qu’elle voudrait bien apprendre pour se débrouiller seule avec les réparations éventuelle puisque plus le temps avancera, plus elle aura à en faire. J’ai fait changé la table qui se transforme en lit pour un plus grand lit avec du rangement dessous parce que je manquais d’espace et puisque je suis principalement seule, je mange généralement dehors ou en conduisant. Elle aimerait bien une plus grande cuisine, parfois la cuisine authentique de son pays lui manquait et rare était les restaurent qui respectaient les saveurs dont elle s’ennuyait, mais quand elle croisait quelqu’un qui la laissait utiliser sa douche ou sa laveuse, elle les remerciait généralement en leur cuisinant des petits plats qu’elle faisait souvent avec sa mère. Elle pouvait cuisiner dans l’arrière, c’était toujours simple et en petite quantité c’est tout. La plaque est un peu petite, mais je mange rarement de la viande, alors je mange plus de truc frais quand je suis sur la route. Grandissant avec une mère végétarienne, c’était facile pour elle de se contenter des repas à base de végétaux, mais elle respectait trop les gens qui la recevait pour refuser la nourriture qu’on lui offrait même quand ça venait d’un animal. Son passager maintenant attaché, elle repris la route en continuant la conversation. Je suis arrivée à la fin du mois d’avril, mais pendant plusieurs mois c’était difficile de se balader entre les frontières des états, je suis rester chez un ami qui m’a beaucoup aidé. Pour le remercier, je lui avais promis de partir à l’aventure avec lui. Je l’ai déposé il y a quelque jours. J’ai donc vu très peu de Miami. Trop peu pour repartir toute suite? Sans doute, surtout qu’elle avait envie de rester près de certaines personnes. Elle ne savait jamais combien de temps elle restait quelque part quand elle y atterrissait. Ça dépendait de ce qu’elle y trouvait. Justement à leur rencontre à cause de la connexion spécial de leur amitié, elle était resté au même endroit bien plus longtemps qu’elle anticipait à cause de la permission du militaire. Et certaine ville lui déplaisait et elle restait moins d'une semaine. Je sais pas… Quatre-vingt-douze jour peut-être… Un peu moins? Un peu plus? Qui sait... Faisant référence au conger actuel de Dean. Elle venait aussi de laisser Chad chez lui qui ne lui avait pas demandé de rester. Pendant qu’une partie d’elle se demandait si la route sera un jour la même maintenant qu’elle avait eu un acolyte le temps d’un voyage. Elle apprécie la solitude, mais sa compagnie lui manquait déjà. Tu as reçu ma dernière lettre? Vu leur mode de vie différent, il était difficile pour lui de lui répondre, mais dans certaines villes, elle prenait le temps de lui envoyer des cartes postales. Avec ses coordonnés de l’armée, c’était plus simple pour elle et elle se disait que la pensée lui ferait du bien dans cette carrière qui menait souvent à la solitude. Ils arrivèrent vite au lac et stationné près du sable ils avaient deux options manger toute suite ou s’aventurer dans la verdure qui l’entourait avant. Tu es pressé ou on va visiter la nature de Miami? @Dean Hassani
Dean Hassani
Desigual
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(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Mer 5 Aoû - 20:30
J'ai failli oublier ce qui s'était passé récemment, ajouta-t-il au discours de la brune. Oui, l'épidémie avait touché tous les continents, tous les pays, à quelques différences près. Dean avait été confiné silencieusement avec son unité, alors qu'il avait été amené à œuvrer en Afrique. Mais cela n'avait été amené que de manière floue jusqu'à ce que les papiers officiels leur parviennent et les informent de la situation en Amérique, et aussi en terres sur lesquelles ils avaient été postés. Ils avaient tout de même dû rester à l'affût, car même repliés, ils pouvaient être victimes d'attaques sournoises. C'est bien qu'un ami ait pu prendre soin de toi, fit-il, c'est un échange de bons procédés comme on dit si bien, conclut-il sur ce qui avait suivi, à savoir le voyage qu'ils avaient vécu tous deux. Il ne fût pas plus curieux que cela, il était du genre à préserver sa vie privée, alors il n'osait creuser leur histoire; probablement qu'il n'en eut même pas l'idée.
L'Asiatique détourna ses yeux du paysage pour les porter sur Libby. Plus ou moins quatre-vingt-douze jours, hein, répéta-t-il, le sourire bien présent et légèrement en coin. Il détailla les traits de son faciès un instant, et inoffensivement, avant de reprendre le cours de son observation vers l'extérieur. Pour autant, son esquisse ne fit que s'étirer davantage alors qu'il tentait de la cacher en jouant de ses doigts à ses lèvres. C'était une amitié un peu bancale qui se préservait grâce aux possibilités que le hasard leur offrait. Et, jusqu'alors, le destin avait bien fait les choses : Libby ne s'était jamais tenue trop loin de l'endroit où il était déposé, et elle pouvait ainsi le rejoindre aisément pour une courte, mais intense, escapade. Ce qui les faisait tenir jusque là ? Et bien ... Elles m'offrent la possibilité de tenir lors d'épreuves difficiles, commenta-t-il, la dernière encore plus. Il avait l'habitude de faire face à la mort, mais là, c'était différent.
Les guerres étaient meurtrières, d'un côté comme de l'autre des parties, mais les problèmes sanitaires touchaient plus facilement. Même les plus durs ne tenaient pas toujours face à l'horreur des corps d'hommes, de femmes et d'enfants, tous innocents, qui tombaient tout autour d'eux. Et l'impuissance les gagnait; l'arme à leur main ne pouvait sauver qui que c'était. Libby était la seule à avoir choisi les lettres pour lui offrir un peu de soutien, et partager ses aventures; qu'est-ce que ça faisait du bien ! D'ailleurs, jusqu'à l'arrêt du van, il y eut comme un silence, un silence représentatif de la tristesse qu'évoquait la situation mondiale actuelle. Je n'ai pas vraiment faim pour l'instant, alors...; alors ils pouvaient s'égarer un moment. La ceinture détachée, il sortit du véhicule et referma la porte derrière lui. Il avança ensuite pour la retrouver devant le capot-avant puis il lui sourit en pointant le chemin qui leur faisait face et qu'ils pouvaient commencer à emprunter.
Il porta les mains dans ses poches de jogging et se mit à marcher tranquillement, d'enjambées bien moins longues et rapides que lorsqu'il tentait d'épuiser son énergie naturelle. Quel est l'endroit le plus insolite dans lequel tu as dormi, demanda-t-il après avoir écouté, un court instant, le chant des oiseaux dans les arbres qui les surplombaient, et leur cachaient même la couleur du ciel. Dean la laissa répondre avant d'en faire de même. Je crois que c'était dans un vieux cercueil, affirma-t-il. Bien qu'il avait déjà dormi dans une taverne d'animal sauvage, le cercueil fut probablement le plus curieux, selon lui. Je te rassure, il n'était plus habité, fit-il, lui faisant comprendre que le corps qui y avait séjourné avant lui n'était plus, pas même un os, certainement rongé. Par son métier, beaucoup de choses étaient insolites, en vérité.
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Jeu 6 Aoû - 4:16
Ce que Libby aimait le plus de son mode de vie c’était bien tout ce qu’elle ne planifiait pas. L’inconnu peut-être épeurant sur plusieurs niveau, elle était même victime de celui-ci en restant dans sa routine. Elle semble intimidante ou chaotique pour ceux qui vivent une routine stable à la même place, mais pour elle rien n’était plus sécurisant que la route. La solitude pouvait être lourde, mais seul elle ne pouvait décevoir personne et surtout ne pas avoir à gérer trop adroitement des liens. Avec Dean, c’était simple. Elle trouvait important d’être présente même si c’était à travers des lettres sans réponses puisque c’est difficile de faire parvenir du courrier à une nomade. Il faisait beaucoup pour son pays. Il devait aimé sa carrière, il faut être passionné pour vivre comme il le faisait, mais rien n’était simple dans son mode de vie. Si des photos de paysage appartenant à sa terre adoptive lui permettrait de continuer elle en enverra sans doute jusqu’à sa retraite. Appréciant le silence qui suivit le reste de la route, Libby respirait profondément l’air de la nature qui entrait par les fenêtres du véhicule indiquant qu’ils arrivaient vite à destination. Les pieds dans la terre battue de la Floride, Libby ne savait pas où ils terminaient. Comme la conversation qu’il entreprit. Tu vas être déçu de ma réponse. Elle avait dormi en haut de montagne à la belle étoile et dans son van sur le bord de la route alors que la pluie était trop abondante pour continuer, mais ça avait rien d’insolite pour un voyageur adepte de la nature. Sur le toit de mon van. Une nuit trop chaude l’avait pousser à grimper sur le toit pour dormir en paix. Disons que le soleil l’avait vite sortie du sommeil profond qu’elle avait trouvé avec la brise. Les nuits ont rien de glamour pour les gens sur la route. En ville, c’est difficile de trouver un endroit légal pour s’installer. Les bruits ne sont pas vraiment coupé. Elle ne se plaindrait pas, mais disons que ça n’avait rien de comparable avec la réponse de son ami. J’ai droit de demander comment tu as atterri là? Il était privé et pour dire vrai, s’il ne répondait pas à la suite, il rendrait surement l’histoire encore plus spéciale. Je vais me mettre à t’appeler Dracula! Attention, le lunch, sera pas très saignant! Continuant de s’enfoncer dans la nature différente de celle du haut du pays. L'immunité se faisait sentir déjà. Parlant de nourriture, toi qui as vu beaucoup de pays, c’est quoi la chose chose la plus particulière que tu as dû ingérer? Libby cherchait à voir si son ami vampire allait bien camouflé son addiction au sang. Mais sérieusement, chaque culture vient avec des coutumes et des traditions. S’ils s’envolaient pour l’Inde, il trouverait surement bien étrange quelques habitudes ancré dans la jeune femme.
- messages : 4538 - feat. & crédit : Phoom Naret Promphaopun - anniversaire : 19/11/1994 - activité : Il a longtemps rencontré des difficultés, et le manque de motivation l'a conduit à s'engager très tôt dans l'armée. Aujourd'hui, il a l'honneur et la fierté de faire partie d'un bataillon des forces spéciales américaines. Au grand damne de ses parents adoptifs, il s'est même décidé à gagner du galon. .
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Ven 7 Aoû - 11:40
De tous, le meilleur endroit, s'était-il exclamé avant de lui faire part de son expérience légèrement macabre; juste en-dessous du ciel, et ils en avaient passé, tous les deux, des nuits à parler sous les boules de lumière. Il leva d'ailleurs les yeux vers les branches hautes des arbres, entrant dans une réflexion certaine avant de lui offrir une réponse floue : question de survie, j'imagine. Sa troupe s'était retrouvée loin du camp, et le village le plus proche avait été récemment bombardé, si bien qu'il n'avait eu d'autres choix que de s'arrêter dans un ancien cimetière. Piégé par des mines, les seuls endroits sûrs avaient été d'ouvrir des cercueils déjà abîmés par le conflit et de s'en servir de chambre. A tour de rôle, alors, ils avaient fermé les yeux puis fait le guet. Malheureusement, Dean ne pouvait donner davantage de faits sur ses missions, et préférait se taire qu'en dire trop.
Fais attention, mes dents pourraient quémander une goutte de sang à tout moment, dit-il, tout en portant son attention sur la poupée à ses côtés. Puis après un très court instant, il fit un pas vif vers elle en claquant, une fois, des dents. Il ne la toucha pas mais il rit Dean, il rit de bonne humeur et de bonheur, tout en reculant de la brune qu'il accompagnait. Malgré les images atroces qui traînaient dans les coins de son cerveau, il était un bon vivant et comptait bien le rester. Laisse-moi réfléchir, se concentra-t-il à nouveau, -parce qu'il en avait avalé des conneries-, je crois que c'est le fromage aux larves de mouche qu'une famille hispanique m'avait offert à goûter; ça changeait des patates à gogo, rissolées, frites, en purée, qu'ils avaient pour habitude de manger. Et toi, des choses ragoutantes à me partager, l'interrogea-t-il à son tour, vous en avez, en Inde, des plats qui pourraient heurter les plus fragiles ?
Ils continuèrent de marcher avant qu'il ne partage encore plus avec Libby. Tiens, quelque chose m'a surpris lorsque je suis arrivé chez mes parents, fit-il, ça fait des années que je suis parti et jamais ils n'ont parlé auparavant de démarches écologiques, commença Dean avant de poursuivre, là, ils ont fait installer un composteur dans la cuisine, et ils parlent de mettre un économiseur d'eau dans les mois à venir; était-ce une mode à Miami, ou se sentaient-ils réellement concernés ? Ce n'était pas comme s'ils discutaient beaucoup, ses parents et lui. Depuis qu'il était parti, leur relation était très tendue et, s'ils avaient montré de la joie à l'aéroport en l'étreignant, ils n'oubliaient pas que Dean en avait fait qu'à sa tête. Le jeune homme ne le vivait pas mal, et n'allait certainement pas ramollir face aux exigences de ses adoptants : il aimait son métier.
(#)Sujet: Re: Here we meet again (28 Juillet) ft. Libby | Mar 11 Aoû - 3:13
Au côté de ce comrade, Libby prenait toujours conscience de sa chance. Elle vivait au jour le jour incapable de se sédentariser principalement à cause de conflit familiale, mais sa demeure roulait sur des terres assez table. Les États-Unis avaient des côtés bien sombres et beaucoup politiquement devait changé, mais jamais pour la survie depuis son arrivée ici avait-elle dormi dans un endroit aussi macabre. Elle venait pourtant d’un pays où la différence entre les riches et les pauvres avaient toujours bien trop bien illustré. C’était d’ailleurs une des raisons pourquoi elle n’avait jamais compris sa famille. Le jour où elle avait été assez grande pour comprendre que la plus grande partie de son peuple souffrait alors que les plus riches roulaient sur l’or elle avait voulu changé les choses. Contrairement à son ami qui travaille directement sur les lignes. Elle, après des batailles où elle en sortait toujours perdante avait arrêter de tenter de changer l’idée de ses parents qui préféraient s’enrichir. Au moins, elle ne vivait plus de cette richesse. Et même après quasi rien, elle se sentait plus riche sur cette terre adoptive que chez soi. Rigolant alors que Dean se joignait à ses plaisanteries, mais sursautant aussi rapidement quand il imitait une créature assoiffé de sang sortie directement d’un film d’horreur cliché des années 80. Grimaçant à l’idée de fromage aux larves, l’Hindou avait pourtant vu des plats rempli d’insecte elle aussi. Les gens de Miami seraient probablement plus dégoûté qu’elle qui avait déjà des gens du nord de son pays manger du chien ou des pattes de grenouilles en croyant qu’elles allaient aider leur problème digestif. C’est commun par chez moi de manger des vers de soie, tu savais? Dans l’Est de l’Inde, c’était même très apprécier. Que voulons-nous, les gens pauvres ont appris à se débrouiller bien mieux que ceux toujours dans l’abondance. Dans sa famille où des chefs préparaient pas mal tout, c’était moins ragoûtant, mais quand même. Elle avait eu droit à de drôle de repas au yeux des américains. Si on t’offre une salade de porc en Inde, fait attention. Les recette de Doh Khleh sont généralement fait avec la tête du porc. Faisant une pause, se rappelant de la particularité du met alors qu’elle visitait Meghalaya. Toute la tête! Les oreilles, la langue… La cervelle. Miam. Libby avait de bonne raison aujourd’hui d’éviter les viandes. C’était surtout son coeur pacifique qui tendait d’éviter la cruauté animal inutile. La conversation était toujours si facile avec Dean. Même si parfois ils étaient des mois sans nouvelles bien détaillés l’un de l’autre, quand Libby avait la chance de le croiser en permission c’était naturel. Le conversation qui tournait vers le nouveau côté écologique de ses parents la fit sourire. C’était pas les siens qui ferait un effort. Si jamais ils veulent des trucs sur comment économiser l’eau, j’suis une pro! En van, le réservoir d’eau est précieux, chaque goûtes compte surtout quand on ne sait pas quand on pourra le remplir à nouveau. Bon, parfois ça signifie ne pas se doucher quelque jours, Libbe se doutait bien que c’était pas ce qui faisait le plus peur à un vampire qui squatte le cercueil de d’autres. T’inquiètes, le lunch ne contiendra aucune partie étrange d’un animal en passant. Se rappelant qu’elle lui avait offert un repas alors que son estomac commençait à lui rappeler qu’elle est il était, elle ne planifiait pas lui préparer un plat typiquement indien. Bien sur les saveurs et épices de là-bas influencent sa cuisine, mais jamais allait jouer avec le cerveau d’un cadavre animal ou humain. Elle avait ses limites.