On en est là maintenant avec Alec. Au point où il faut qu'on ait une réelle discussion sur nos sentiments. Ça fait un long moment qu'on se fréquente et je pense que ce que l'on ressent l'un pour l'autre a bien évolué depuis notre première rencontre. Il faut qu'on pose les bons mots sur tout ça. Ça sera un bon moyen aussi pour le décoincer un peu et qu'il s'ouvre encore à moi. Il a trop longtemps été brimé par tout ce qu'il a vécu. Il faut qu'il s'émancipe de toutes ces souffrances subies. Il m'avoue qu'il va mieux depuis qu'il est avec moi et c'est une petite victoire. J'ai au moins réussi à lui changer les idées et à le guérir un peu. Je dis petite victoire parce qu'il a encore du chemin à parcourir je pense et tant que ses bourreaux seront encore en liberté il ne se sentira jamais vraiment libre. Il faudrait voir si je ne peux pas faire quelque chose de plus à ce niveau même si j'ai bien l'impression que ça va être très compliqué. Ces gens-là connaissent sûrement plein de beau monde pour se protéger. M'enfin il ne faut pas abandonner pour autant, c'est pour son bien et son bonheur futur. Il me dit ensuite dans ses aveux que je suis bien trop belle et intelligente pour lui. Je lève les yeux au ciel. Il ne se rend toujours pas compte de sa valeur et ça me fait mal quelque part. Je n'ai pas réussi là dessus mais je suis plutôt tenace, j'y arriverai.

J'attends qu'il finisse de parler. Il va même jusqu'à me demander ce que je souhaite moi. Ça ne paraît pas si évident, apparemment. Oui je pourrais avoir quelqu'un d'autre ... Mais ce n'est pas moi qui choisit. Je vois son air intrigué. C'est lui. Je prends sa main et la pose sur mon cœur qui bat la chamade. Je n'ai clairement pas l'habitude de ce genre de situation. La dernière fois que j'ai ouvert mon cœur de cette manière on me l'a brisé sans ménagement alors ... J'avais peur de m'ouvrir de nouveau mais avec Alec je sens que c'est différent. Du moins, j'ai vraiment envie d'y croire. Il t'a choisit. Et pour répondre clairement à ta question ce que je veux c'est toi. Wooow j'ai dit ça avec tellement de conviction que je m'en étonne moi-même ! Mais c'est vrai et sincère. C'est lui que je veux. J'ai envie d'être avec toi. Je dis ces mots dans un souffle avant de me coller contre lui pour l'embrasser tendrement, comme si je voulais lier mes gestes à mes paroles pour leur donner plus de force. Je crois que je n'ai jamais parlé aussi sincèrement de toute ma vie.

Je poursuis mon baiser et l'intensifie même sans m'en rendre compte. J'ai envie de m'abandonner de nouveau dans ses bras, de lui donner une preuve de plus que mes mots sont sincères. Je me déshabille tout en ne quittant pas ses lèvres ou du moins pas longtemps. Je lui retire ensuite ses vêtements. Je me délecte de sa bouche et de sa langue qui joue avec la mienne. J'étais en manque du contact de sa peau sous mes doigts. Il s'allonge sur le canapé et je me mets sur lui. Il ne faut pas longtemps avant que je ne glisse son sexe en moi. C'est tellement bon que je lâche un soupir de plaisir. Nos lèvres se quittent alors que je me redresse pour le chevaucher avec un peu plus de passion. Ses gémissements m'excitent et me poussent à aller encore plus vite et plus fort. Ma bouche doit lui manquer puisqu'il se relève et vient capturer mes lèvres entre les siennes. Tout en m'embrassant divinement il place ses mains sur mes fesses et s'enfonce encore plus en moi. Je ne peux retenir des cris de plaisir. Je me cambre et sa bouche se pose sur ma poitrine qu'il lèche et mordille là où il faut. S'il continue comme ça je vais vite retrouver le septième ciel. Je veux que tu m'appartiennes !! Aucune autre ne pourra t'avoir. Tu es à moi. Hmmm tu es tellement bon ... Alec ... Je dis ça complètement essoufflée et ses coups de reins mêlés à ses baisers ont raison de moi. Je plonge dans un profond orgasme qui me fait tourner la tête. Il vient en moi quelques secondes plus tard et on retombe comme des masses sur le canapé. Ma tête posée contre son torse, je laisse mes doigts jouer sur sa peau avant de me relever pour le regarder dans les yeux. Je ... Je t'aime. J'étais quelque peu hésitante mais ces mots si durs à dire sont enfin sortis de ma bouche et ça me soulage. Je ne peux plus et ne veux plus cacher mes sentiments.

 Les seuls sentiments que j’avais jusqu'à la présent sont ceux que j’avais pour Lina. Bien que je ne sache pas vraiment si je suis toujours amoureux d’elle, une chose est sûr je tiens beaucoup à Eileen. Le seul problème c’est que je ne sais pas comment lui dire. Je n’ai pas envie qu’elle s’en aille et me laisse et je ne suis pas douée avec les mots. Mais visiblement c’est le moment. Elle me dit alors qu’elle pourrait avoir quelqu’un d’autre mais que ce n'est pas elle qui choisit. Je l’interroge du regard et elle prend ma main pour la poser sur son cœur qui bat la chamade autant que le miens. « Moi aussi j’ai envie d'être avec toi Eileen » je dis juste avant que nos lèvres ne se soude. Notre baisé est d’abord tendre avant tout, puis bascule doucement dans la passion. Elle a le don pour faire d’un événement doux et aimant en un événement sensuelle et érotique au possible. Nos vêtements trouve le chemin du sol puis nous ne faisons plus qu’un. J’ai envie de lui dire certaine chose, mais là encore la peur d'être rejeter ce fait trop intense. Alors je me concentre sur l’instant présent et les sensations qu’elle me fait ressentir. Quand elle prend les commande, j’ai l’impression d'être un autre homme. Comme si tout mon passé n’avais jamais exister, comme si j'étais libre alors que je sais au fond de moi que l’épée de Damoclès ne tardera plus à tomber m’enlevant tout espoir d’un avenir plus merveilleux. « Je t'appartiens déjà corps et âmes Eileen. » j’arrive a dire entre deux gémissements avant de sombrer avec elle dans le tumulte de l’orgasme. C’est alors que nous sommes entre deux eaux qu’elle me dit enfin ses mots si merveilleux. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je l’embrasse en laissant les larmes coulée. Je n’ai étrangement pas honte de pleurer devant elle, je m’en fou. Tout ce qui compte c’est qu’elle ait dit ces mots! J’encadre alors son visage de mes mains et lui dit, tout ému en rougissant « moi aussi je t'aime Eileen ! Tu es la personne la plus précieuse à mon cœur
! » Nous nous laissons alors aller à notre baiser. Je reprends ensuite les devants pour un baiser tout doux cette fois. J'ai envie de lui faire l’amour tendrement. Je ne suis pas sûr de moi sur ce coup là mais je vais faire en sorte de réussir! Alors que nous nous embrassons, j’entre en elle avec une lenteur voulue. Je veux être tendre dans mes mouvement. Même si ce que nous faisons d'habitude me plait beaucoup, j’ai envie qu’elle sente tout l’amour que j’ai pour elle. Je ne la quitte pas des yeux une seule seconde. Nous sommes dans une symbiose parfaite et je veux que se moment dur encore jusqu'à la fin.

Je n'en reviens pas moi-même. Je les ai dit, ces trois mots tellement durs à prononcer pour moi. Ils s'étaient échappés de ma bouche poussés par les soubresauts de mon cœur qui ne battait plus que pour lui désormais. Il prend mon visage entre ses mains et je lis l'émotion qu'a provoqué mon aveux dans ses yeux. Des larmes rebelles mais innocentes ont même coulé sur ses joues. Je les essuie en caressant tendrement sa peau. C'est à son tour de me dire les mots magiques et mes lèvres ne tardent pas à retrouver les siennes. Pour appuyer la force de ces palabres j'ai envie de lui faire l'amour passionnément comme j'ai l'habitude mais son baiser se fait plus doux tout à coup. Ses gestes sont plus tendres et il me renverse doucement sur le canapé pour venir sur moi sans me quitter des yeux. C'est différent cette fois. Je ressens tout ce qu'il peut ressentir pour moi. Ça me trouble à un point que je n'aurais jamais imaginé et je le laisse mener la danse. Une danse lascive où nos corps n'ont jamais été aussi en harmonie. C'est juste magique. Je me laisse transporter par ce flot de sensations douces et intenses. Au moment où l'orgasme me dévore, je m'agrippe à ses épaules larges et musclées et je ne peux retenir un long cri ainsi que des larmes de bonheur. Il me faut un grand temps avant de redescendre sur Terre. Ma respiration est saccadée, mon cœur tambourine tout rompre dans ma poitrine. Alors c'est ça le véritable amour ? C'est tellement beau si tel est le cas. J'attends un instant pour retrouver mes esprits et quand nos regards se croisent de nouveau je lâche un Je t'aime. Encore plus convaincue qu'Alec pourrait être l'homme de ma vie.

Finalement j’ai la preuve que ma vie peut être merveilleuse. Lina vient de me dire qu’elle m’aimait et mon cœur a fait des tours dans ma poitrine.  En ce moment même, j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver ! Je suis si heureux que cette fois, il y a toute sortes d’émotions qui ressorte pendant que nous faisons l’amour. Adieu la passion et la frénésie, cette fois je lui dévoile tout mes sentiments et il y en à pas mal. Nous finissons tout les deux dans le cosmos après nos ébats, vidé de toute énergie. Nous nous disons encore que nous aimons avant de sombrer dans les bras de Morphée.
C’est un cri strident, comme tout droit venu du passé qui me réveil en sursaut avant que je ne prenne un coup sur la tête et tombe à terre. C’est comme si mes pires peurs devenaient soudain réelles. Lorsque je me réveil, je vois Eileen saucissonné et bâillonné sur le divan. « NON ! » J’essaye de me débattre mais je suis moi aussi attaché. Lorsque je tourne la tête, je vois celui que je redoutais tant de voir. Il est ici, dans la maison d’Eileen. Il m’a retrouvé. « Tu a été bien difficile à trouver Alec ! Je m’attendais à te trouver entre deux cartons, pas dans une maison de bouge ! Mais maintenant que je te tiens, tu vas payer pour tes méfaits ! Nous avons eu la police chez nous, dans nos maisons à cause de toi ! » Il très en colère, je peu le voir dans son regard. Je vais prendre cher mais Eileen aussi. Il faut que je fasse tout pour l’empêcher de lui faire du mal. « Pardon maître. Je n’attends pas de clémence, j’ai pêché. J’aime la luxure, il me faut faire pénitence. Mais je vous en supplie elle n’y est pour rien. » Il rit aux éclats avant d’attraper la femme de ma vie par les cheveux et de lui lécher la joue. « Ho mais elle va payer pour t’avoir perverti. D’abords, je vais laisser mes hommes s’occuper de toi, ensuite je m’occuperais personnellement d’elle. » Ce que je redoutais le plus est en train d’arriver. Si je n’écoute pas, alors peut-être qu’il la laissera tranquille et qu’il ne s’occupera que de mon cas. Il va falloir que je me défende et bien pour qu’il oublie la présence de la jeune femme. Je fais donc comme si j’étais de son côté à lui, en faisant tout ce qu’il me dit. Sauf que, quand il me demande de rester a genoux sans bouger, je lui fait doigt d’honneur et frappe bien fort dans la tête de celui qui m’avait mis la deux secondes plus tôt. Une bagarre se joue et je sais que je vais perdre mais je donne tout, en envoyant un a terre. Mais le chef me reprend bien vite, me collant à plat ventre par terre. « Tu vas payer ça aussi ! » Pendant que l’autre est en train de se redresser péniblement, les deux hommes me roues de coups. La tête, le torse, le ventre les jambes, tout prend très cher. Si je ne suis pas mort d’ici là, je serais gravement blessé à l’hopital…

Je passais vraiment le meilleur moment de ma vie avec Alec. L'aveu de nos sentiments me fit un bien fou. Maintenant je savais que c'était lui et il était rassuré sur ce que je ressentais pour lui. Après s'être donnés l'un à l'autre nous nous endormons paisiblement. Mais au milieu de la nuit j'entends des pas, je me réveille mais c'est trop tard quelqu'un me tient fermement. J'hurle. Je ne comprends pas ce qui se passe. J'ai mal et je sens qu'on me ligote j'essaie de crier mais on me bâillonne. Ils allument la lumière et je vois Alec par terre avec deux gros balaises à côté de lui. Je veux me débattre mais je suis trop entravée. Le troisième homme parle et je comprends que ce sont les hommes de la secte qui sont là. Ils l'ont retrouvé. Là je flippe encore plus. J'étais déjà pas mal apeurée mais je me disais que ça pouvait être pour nous extorquer de l'argent. Des voleurs en somme mais pas du tout. Ils étaient là pour Alec et visiblement pour me punir aussi de l'avoir perverti. Je veux crier quand il me lèche la joue mais aucun bruit ne sort de ma bouche, juste un son guttural. Il est horrible. J'ai tellement peur qu'on ne s'en sorte pas vivants. Je suis tétanisée dans un premier temps. Comment ça a pu arriver ... Alec essaye maintenant de faire diversion pour qu'il me laisse tranquille mais grand mal lui a pris puisqu'ils s'acharnent sur lui maintenant. Je suis horrifiée de la violence avec laquelle ils le frappent et je ferme les yeux. Je veux pas voir ça. Je veux que ça s'arrête. Je tente de parler au gros moche et il revient vers moi. S'assoit juste à côté et pose ses mains déguelasses sur mes cuisses. Que veux tu ? Je lui signifie tant bien que mal que je veux lui parler. Tu promets que tu cries pas ?! Je lui fais signe que oui et je tiens parole quand il retire mon bâillon. S'il vous plaît, arrêtez, vous allez le tuer ! Les larmes roulent sur mes joues. Ah mais ça ce n'est que le début ma belle dit il en caressant ma joue. Je le regarde de nouveau horrifiée alors que les deux autres rigolent à gorge déployée. Qu'est ce qui peut être pire que ça ? Ils vont pas le découper quand même. Promis, je ferai tout ce que vous voudrez ! Tout mais laissez le. A demi conscient j'entends Alec dire : Ne fais pas ça. Mais je trouve que ça moi à faire pour les faire arrêter. Si vous me détachez un peu, je peux vous faire ce que vous voulez ... Je vois bien dans le regard du chef toute la perversité qui réside en lui et il ne se fera pas prier. Je sais qu'il va sûrement me violer et je suis terrifiée mais j'ai tellement plus peur du mal qu'il peut faire à Alec que mon corps passe au second plan. Pour prouver ma bonne foi je m'avance vers l'homme à mes côtés et l'embrasse passionnément. C'est horrible et dégoûtant. Je déteste ce que je fais là c'est tellement écoeurant. Sa langue dans ma bouche me donne envie de vomir mais je tiens bon. Il faut que l'attention soit sur moi. Je sens qu'on va bien s'amuser toi et moi ! Même le son de sa voix me fout la gerbe. Vous deux allez-y commencez la punition. Quoi ?! Non ce n'était pas ce qui était prévu. Je croyais que ... Tu croyais quoi ?! On est là pour Alec dans un premier temps et après pour toi ! Ton petit numéro ne marchera pas. Tu n'es pas en position de négocier quoique ce soit. Il me remet mon bâillon. Et il fait bien parce qu'en voyant les hommes baisser le pantalon d'Alec j'ai envie d'hurler tellement fort que je me serai péter les cordes vocales. Non ils peuvent pas faire ça pas devant moi pas comme ça c'est trop cruel. Il allait mieux et ils vont me le briser encore. J'essaye de me débattre mais je me prends une gifle et je m'enfonce dans le canapé sous la violence du coup. Il faut que je continue de me battre comme je peux pour Alec. Je me relève tant bien que mal et je refais pareil sauf que l'homme m'attrape à la gorge. Si tu continues sa souffrance sera encore plus terrible ! Je déglutis avec difficulté et n'ose plus bouger. Mais je ferme les yeux. Ouvre les et regarde ce que tu as fais !! Regarde ce qu'on va lui faire à cause de toi, traîtresse ! Vile tentatrice que tu es ! Il ne lâche pas mon cou et me force à regarder. Ils s'apprêtent à le violer. Je peux pas voir ça. C'est trop dur. Les larmes coulent encore. Je suis tellement désolée si je suis la cause de tout ça il ne mérite pas ce qu'ils vont lui faire. Je préférerais qu'ils me fassent du mal à moi plutôt qu'à lui.

Je sais que je vais prendre cher mais que ma petite paye pour ce que je suis, s’est hors de question. Il faut que je fasse en sorte d’attirer toute l’attention sur moi pour qu’ils la laissent en paix. Elle n’est pas faite pour ça, tendis que moi, je peu encaisser. Je l’ai déjà fait auparavant alors je peu le refaire. Mais elle essaye de faire une diversion pendant qu’ils me rouent de coups. Malheureusement, s’est mal connaitre le chef de la bande qui lui dit tout de cuite d’arrêter son manège. Je sens ensuite qu’on me redresse pour me mettre à genoux. Je sais exactement ce qu’il va se passer et j’entends les menaces qu’il profère à Eileen. Alors je la regarde dans les yeux malgré mon œil droit qui commence déjà à gonfler « Ferme les yeux ! Fait comme si tout ceci n’était… Aïe… qu’un cauchemar. » Les autres reprennent les coups directement dans la figure pour que j’arrête de parler. Le chef vient ensuite m’attraper par les cheveux avant de me dire avec un regard mauvais « On ne t’as pas couru après pour rien. » Il se tourne ensuite vers la jeune femme « Regarde se que ta perversion va lui demander de payer jeune fille ! Après ça, tu pourras aller louer le seigneur s’il est encore en vie ! » Il s’en va alors dans la chambre et revient avec la plus grosse ceinture en cuir qu’il est pus trouver. Je sens ensuite le membre du premier qui s’est glisser sous moi me pénétré sans aucune délicatesse et je plisse les jeux. J’ai mal mais je refuse de crier. Pour Eileen je dois tenir bon même si mes entrailles se déchirent. Le premier coup de ceinture fend ensuite l’air avant de fendre ma peau. « Bien Alec, maintenant, je veux que tu recites toutes les règles de notre communauté à voix haute à chaque coup ! » Je fais oui de la tête tout en sentant le deuxième me pénétré à son tour. Un cri horrible sort alors de ma bouche. Il me déchire littéralement. Je sens un liquide chaud couler le long de mes jambes et cette odeur métallique qui ne m’avait pas manqué, m’envahit les narines. Un coup de ceinture me coupe la peau « Je dois toute obéissance à notre maître et souverain. »  J’ai mal. Je ne regarde pas ma petite amie. Je me dois de regarder le chef dans les yeux sans broncher d’un pouce. Seul mes cris rompent le silence de la torture. Nouveau coup. « Tout acte de rébellions sera sévèrement puni. » suivis ensuite rapidement d’un autre coup « Je dois œuvrez pour la bienveillance et l’’harmonie de la communauté. » J’ai envie de mourir en ce moment. J’ai l’impression qu’ils sont en moi depuis des heures tellement j’ai mal. Un autre coup « Fidèle et loyal tu seras et tu resteras jusqu’à ton dernier souffle. » Je sens alors qu’ils se vident en moi l’un après l’autre puis se retirent. Je dois maintenant me mettre debout face au maître pour la suite de la punition. « As-tu respecté ces règles ? » Je baisse la tête et regarde mes pieds qui se couvrent de sang. « Non maître. Je dois être sévèrement puni pour toutes les règles transgressées. J’accepte la sentence. » Il me caresse alors les cheveux en murmurant un « Bien bien ! » puis je regarde Eileen en dessous de mes cils et lui fait signe de fermé les yeux en plissant rapidement très fort les miens. Le chef va et vient dans la maison pour aller chercher se dont il a besoin et malheureusement, il a pris un sac avec lui. Il n’a pas oublié ses instruments préférés, ce qui annonce qu’il ne faut absolument pas qu’elle regarde ce qui va se passer. Il revient alors et dispose un god queue de renard qu’il va me placer entre mes fesses douloureuses. Il a aussi son fouet à lanière clouté, celui qu’il préfère, et je vois qu’il a ramener un couteau de la cuisine. Cela va être bien pire que ce que j’ai déjà connu. Eileen le vois dans mon regard puisqu’elle est aussi effrayée que moi. Je lui fais alors une nouvelle fois signe de fermer les yeux. « Arrête de regarder cette salope ! Baisse les yeux tout de suite ! » La ceinture fend l’air derrière moi tellement fort que j’en tombe à genoux.  Les deux acolytes du chef me relève alors tendis que la ceinture fend l’air de nouveau pour atterrir sur mon dos. « Je vois que tu as essayer de cacher tes marques ! Nous allons faire en sortes de les faire réapparaitre ! » Voilà donc à quoi sert le couteau… J’essaye de rester droit mais la douleur de la lame sur ma chair. La torture dure tellement longtemps que mes larmes finissent par devenir des ruisseaux. Lorsque je dois me mettre ensuite à genoux, c’est d’abord avec soulagement que je pli les genoux avant de sentir une autre douleur se faire plus intense. Les coups de fouet clouté s’enchainent douloureusement. Je n’ai plus la notion du temps. J’ai affreusement mal, je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. Mais le chef ordonne aux acolytes de reprendre leur torture pendant qu’il s’occupe d’Eileen. « Noooooooonnnnnnnnnnnnnnnnn » J’hurle de désespoir et de douleur. Je ne veux pas qu’il la touche ! Je préfèrerais mille fois qu’il me tue plutôt que de la toucher d’un cheveu.

Je suis horrifiée et encore le mot est faible. Je ne savais pas qu'on pouvait déchaîner autant de haine et de violence sur un être humain. Alec me dit de fermer les yeux mais je suis tétanisée comme si mon corps entier refusait d'obéir à mon cerveau. J'essaye mais j'y arrive pas. Je reste bloquée alors que l'une des trois brutes se met derrière Alec pour le violer. Je vois la douleur sur le visage de l'homme que j'aime et ça me rend le cœur. Ils vont me le briser encore. Le chef va fouiller dans la maison et revient avec avec une ceinture. Il s'en sert violemment sur Alec et lui demande de réciter les préceptes de leur secte. Il le frappe encore et encore. Ses bruits sont insupportables et la deuxième brute se met aussi à le violer en même temps. Il faut que ça s'arrête. La douleur doit être trop intense ils vont me le tuer. Le chef disparaît encore et revient avec un couteau. Non là c'est trop !!! Je me débats comme je peux. Il va le tuer !! Je pleure toutes les larmes de mon corps. La grosse brute lui dit qu'il va faire réapparaître ses cicatrices. Il le fouette et le scalpe. Je veux qu'on sorte de là je veux que ça s'arrête. J'essaye de crier mais je suis bâillonné c'est complètement incompréhensible. Mais ça a l'air de réveiller le gros moche qui revient vers moi. J'entends le cri d'Alec. Ça en fait un de moins sur lui même si les deux autres le violent à nouveau. Il s'avance vers moi, le couteau à la main. J'ai trop peur de mourir. Pas comme ça. C'est pas juste. J'essaye de me reculer sur le canapé mais je tombe en arrière. Regardez moi ça elle est bien vigoureuse ta copine Alec ! Ça doit être quelque chose au lit c'est pour ça que tu t'es laissé pervertir ! Je vais te la mater moi ! Laissez nous tranquille !! Oh non après ce que tu as fait tu ne pourras pas être libre !  J'essaye de reculer mais il me rattrape par les cheveux. Il me jette sur le canapé. J'essaye de lui donner des coups de pieds mais il me tape sur les jambes. Il défait le bouton de son pantalon et descend sa braguette. Non c'est pas possible !! J'essaye de me débattre mais il me maintient. Il enlève mon bâillon et je crie. Il me gifle. La ferme !! T'avais dit que tu ferais tout ce que je veux si tu voulais qu'on arrête. Il pointe le couteau sur ma gorge. Oui d'accord. Je me remets à pleurer. J'ai pas envie de faire ça. Ouvre ta bouche salope ! J'ai des soubresauts dans ma poitrine suite à mes pleurs. Maintenant j'ai dis ! Ouvre ! J'ai envie de regarder Alec mais il me prend le visage et colle son sexe dessus. C'est dégueulasse.  Il veut me forcer à ouvrir et il y arrive. Il plante son membre excité dans ma bouche trop profondément j'ai envie de vomir. Allez suce ! Je suis sûr que t'aimes faire ça à Alec hein !! T'aimes sa queue alors dis toi que c'est pareil ! Très difficilement je glisse mes lèvres dessus mais j'ai la gerbe. Il met sa main derrière ma tête et s'enfonce dans ma gorge. Il fait ça pendant de longues minutes qui me semblent interminables et je sens qu'il est pas loin d'éjaculer. L'horreur absolue. Je ne veux pas alors la seule chose que je trouve à faire c'est de le mordre aussi fort que je peux. Un cri de douleur sort de sa gorge et il lâche le couteau sous la surprise. Je le récupère et prise de panique je le plante dans sa cuisse ce qui lui fait perdre l'équilibre. Je découpe les liens qui retiennent prisonnière et pars en courant vers ma chambre. L'une des deux brutes est à ma poursuite mais je bloque la porte. Tremblante comme jamais je prends mon téléphone et appelle la police. Je leur dis qu'il y a trois hommes chez moi et qu'ils vont nous tuer. La femme à l'autre bout du fil n'a pas de mal à me croire tellement je suis choquée. Elle me dit de rester là où je suis et qu'ils arrivent. Je lui donne l'adresse et elle raccroche. Derrière la porte ils s'énervent et tambourine de plus belle. J'ai appelé les flics !!! Ils vont débarquer !!! T'as pas fait ça salope !!! J'entends les sirènes au loin. On est sauvé ! Je les entends détaler à toute vitesse. J'attends quelques secondes avant d'aller voir Alec dans le salon. Oh mon amour mais qu'est ce qu'ils t'ont fait ! Je suis désolée mon cœur ! Je me penche sur lui et l'embrasse mais il bouge à peine. Je vais appeler une ambulance hein t'inquiètes pas ça va aller. Je prends un plaid sur le canapé et l'enveloppe dedans. Je reprends mon téléphone et appelle une ambulance. Ils arrivent. Ça va aller mon cœur on est vivant mon ange d'accord ce tout ce qui compte. La police est là et ils sont partis. Je vais en vitesse dans ma chambre me mettre n'importe quoi qui me passe sous la main et je redescends. La policière est là au niveau de la porte restée ouverte quand nos bourreaux se sont enfuis. Bonsoir, je suis Eileen O'Mahony. C'est moi que vous avez eu au téléphone et mon petit ami, Alec. Ils me l'ont massacré. Je retourne auprès de lui en pleurant. Je caresse sa joue mais il ne réagit presque pas. J'ai vraiment très peur. C'est une longue histoire mais Alec a été sous l'emprise d'une secte pendant très longtemps. Il a réussi à s'enfuir mais ce soir ils l'ont retrouvé et voulaient lui faire payer sa fuite et ils voulaient s'en prendre à moi pour l'avoir perverti comme ils disaient. Il faut les retrouver et les arrêter ! Mon ton est suppliant et mes larmes ne s'arrêtent pas de couler.

Tout mon être n’est que douleur. Je sens chaque parcelle de ma peau me faire atrocement souffrir. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir encore longtemps, d’autant plus que mon regard est rivé sur Eileen et le chef. Je ne veux pas qu’il la touche. Je préfère qu’il me torture ou me tue plutôt que de toucher un seul de ses magnifiques cheveux.  Mais il est là pour me punir et il sait très bien ce que je ressens pour la jeune femme. J’ai du mal à garder les yeux ouverts. Je sens que je faiblis. Je vois l’horreur dans les yeux de ma petite amie et tout cela n’est que de ma faute. Si j’étais rester bien sagement là-bas, jamais elle n’aurait vécu cela. Mais nous en sommes maintenant là, par ma faute. Je sens les plaies sur mon dos me piquer. Je sens mes fesses me faires atrocement souffrir et mon visage gonfler sous le coup des chocs infligé. J’ai juste envie que cela s’arrête mais le chef ne la pas décidé. Il force ma petite amie à le sucer. J’ai envie de vomir. Je préfère détourner les yeux et attendre mon heure.  J’entends un cri de douleur mais je ne saurais dire de qui cela provient. Je me sens vide d’un coup, soulagé et je tombe durement au sol. Je ne suis plus que douleur. Je trouve réconfortant que je sois tombé sur le carrelage. La fraîcheur fait du bien à mon visage douloureux. J’entends ensuite la voix d’Eileen et j’arrive à prononcer quelques mots « Je t’aime … Dé…. Désolé » Je me sens ensuite partir dans l’endroit sombre qu’est la nuit. Pourtant, il faisait jour…Etrange. Petit à petit je sens la douleur se faire de moins en moins intense, jusqu’à disparaitre. Je suis tellement bien d’un coup, comme libéré d’un poids. Je suis aussi léger qu’une plume ! Le calvaire est terminé, je suis en paix ici…