Nous étions en 2018, une année qui pour certains aura été bien sombre et triste. Remplit de perte et de tromperie. Derrière toute cette mélancolie se cachait-il encore un peu d'espoir. Pouvions-nous espérer une fin heureuse comme dans les plus belles histoires des contes disney ? L'année allait-elle se terminer sur un malheur ou auront-ils le droit a une fin heureuse ? Seul deux êtres seront maîtres de leur choix et de leur destinée. Le good ending sera leur choix, car pour le moment, leur destin était sombre et triste. Deux êtres qui reliés par l'amour et le désir avait été éloignée l'un de l'autre, déchiré par la trahison et le rejet. Pourtant, espoir restait encore pour eux, s'ils se donnaient la peine de s'écouter et de ne pas s'abandonner.

L'histoire se poursuit donc en Amérique, dans une petite ville d'Arizona. Une jeune femme s'était réfugier chez ces parents, ayant besoin de l'amour de ces parents après l'immense trahison qu'un homme avait fait. Il lui avait brisé le coeur avec un autre homme, préférant une courte histoire plutôt qu'un amour qui vivait depuis des dizaines d'années. Un coeur brisé qui s'était éloigné pour rejoindre les siens et retrouvé le réconfort d'un doux chez-soi. La femme fut sûrement loin de se douter que l'homme qui l'avait trahit et préféré à un homme allait tout tenté pour la séduire de nouveau. Elle avait fuit Miami dans l'espoir de refaire sa vie, mais un fantôme continuait de lui courir après ne souhaitant pas l'abandonner.

''- LILY-ANNE PEUX-TU ME DIRE POURQUOI UNE LIMOUSINE SE TROUVE DEVANT LA MAISON ?''

La voix d'une vieille femme se faisait entendre du rez-de-chaussée d'une maison modeste de l'Arizona. Ce genre de voiture était donc très voyant et peu commun dans le quartier. Qui pouvait donc se déplacer dans un tel véhicule de luxe ? La dites Lily-Anne devait bien connaître un homme capable de cela, mais pourquoi serait-il ici ? Pourquoi la suivre après qu'elle l'est abandonné si froidement pour un autre homme ? Devait-elle rêver ? Non, la limousine ne devait pas être là pour elle.

Pourtant...
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Derek avait froidement été jeté par Thompson, ce dernier l'avait prévenu plusieurs fois qu'il ne resterait pas avec lui s'il osait encore avoir des pensées pour une autre. Il ne le sortirait pas non plus, une deuxième fois de son alcoolisme d'égoiste borné et d'homme peureux de prendre ces responsabilités. Derek avait donc été largué après quelques semaines de cohabitation avec l'autre homme. Le happy-end n'aura jamais eut lieu avec Thompson et Derek se retrouva plus seul que jamais. Sa fille le détestait, Lily-Anne s'était mariée avec son neveu et Thompson venait de le largué et était repartit comme le fantôme qu'il avait été en venant à Miami. Ce fut un coup énorme pour Derek qui sombra dans une dépression immense. Des jours sous les effets de la boisson, des jours à pleurer comme jamais. Il pensait ne pas s'en remettre et eux de bien sombre pensée comme le suicide et la prise de drogue jusqu'à ne plus se réveiller. Pourtant, son destin ne fut pas de quitter ce monde. Après deux jours passés au lit a échappé ces tripes et deux autres jours à se remettre d'avoir été malade. Il s'était éveillé semi-comateux, las mais encore vivant. La crise était passé, et l'avait laissé dans un état des plus minables. Les jours suivants, encore il bu, mais sans chercher à en finir. Derek eut besoin de quelques temps pour se remettre, mais hélas, une semaine avait passé depuis qu'il avait aussi apprit que Lily-Anne avait quitté Miami. Un autre coup bien difficile pour lui. Il sombra dans une peine encore plus importante, mais ou il resta éveillé. L'esprit a vif à se remettre en question. D'avoir la seule pensée qu'il ne devait pas laissé les choses dérapés plus amplement. Il avait abandonné Thompson... il avait fait un mauvais choix... mais Lily-Anne... la perdre ? Non... il ne la laissera pas... pas elle. L'homme avait donc réussit à se sortir du lit pour aller prendre un bain, ou ensuite il prit des dispositions qui risquaient de changer sa vie, et peut-être lui faire perdre encore bien davantage.

Il fit mine d'accepter ce que sa fille lui avait proposé, une cure de désintox qu'il allait devoir suivre. Un choix qu'elle ne pouvait lui imposer et il fit mine de l'accepter. Bien qu'en réalité, il avait payé le centre, mais n'ira sûrement jamais. Il prit l'avion seul, mais pour l'Arizona. Il allait rejoindre la femme qu'il aimait.

Avait-il mauvaise mine ? La fatigue était présente, mais il restait Derek Nathan Watts et n'allait pas se montrer faible. Bien qu'en chemin, il angoissait comme un dingue. Il ne savait pas ce qu'il allait dire ou même prévoyait de faire. Il était bien trop stressé pour monter un plan bien établit du bonimenteur parfait. En chemin, il avait bu un verre de whisky et avait fumée tellement de cigare que l'habitacle de la limousine était remplit de brume blanchâtre. Derek devait se détendre, se ressaissir et faire de lui, l'homme qu'il aurait dû accepter d'être depuis des années.
La voiture l'avait emmené jusqu'à une maison de ville assez modeste. Dans un profond et dernier soupire pour chercher le courage qu'il lui avait toujours fait défaut, il quitta la limousine pour se diriger vers la porte d'entrée.

Allait-il se faire crier dessus de partir ? Se faire dire qu'on ne voulait vraiment pas de lui ici ? Il avait besoin de voir Lily-Anne, de lui parler... de s'excuser... il soupira avant de replacer quelques mèches de cheveux vers l'arrière.

''- Aller courage...''

L'homme frappa à la porte la main hésitante, et le ventre tordu par l'inquiétude. Il avait envie de vomir tant la pression était présente et que ces entrailles étaient retournés. Mentalement, il priait pour que la porte s'ouvre, même si c'était pour recevoir une tonne de salade pourrit à la tête. Bon dieu... faites que la porte s'ouvre vers la rédemption. Il serra le poing contre le bois de la porte et pria comme jamais dans sa vie.

Quand l'amour compte plus que tout le reste 2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami Certains diraientque j’ai quitté Miami sur un coup de tête, ceux qui me connaissent vraiment savent que c’était une décision très réfléchie et très difficile à prendre. En effet, l’année que je venais de passer avait été difficile sur un point important de ma vie personnelle. On pourrait dire que la vie sentimentale n’était pas le plus important, qu’une femme n’avait pas besoin d’un homme pour être heureuse dans sa vie, certes … Je le pense également, mais lorsqu’on tombe amoureux notre vision des choses peut s’en trouver chamboulée. En effet, j’étais venue à Miami parce que j’étais amoureuse, j’avais trouvé une vie qui me convenait jusqu’à ce que celui-ci se détourne pour un autre homme. Le faite qu’il aime un home n’était pas là le problème, non le problème était qu’il voulait se partager entre cet homme et moi. Personnellement je m’y étais refusée. Je ne voulais pas de cette vie. J’aurais pu faire des concessions mais pas celle-ci. Je tenais trop à ma réputation et aux quand dira-t-on. Je n’étais pas prête à m’assumer dans un couple que certains auraient pu qualifier de moderne.  J’étais peut-être un peu vieux jeux mais les trouples ce n’était pas pour moi. Cette décision m’avait déchirée le cœur et j’avais alors eu besoin de retourner me ressourcer auprès de ma famille. Je ne savais pas si mon départ serait définitif ou non, tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de penser à moi avant-toute chose et cela passer par prendre soin de mon corps et de mon esprit.   Je n’avais pas revu mes parents depuis environ un an. Quand ils me virent arriver, ma valise sous le bras, sans leur avoir annoncé ma venue ils furent surpris et heureux à la fois de pouvoir m’accueillir de nouveau sous leur toit. Je ne rentrai pas dans les détails et restai vague quant à mon passage chez eux. Ma langue se délia quelques jours plus tard sur les raisons de mon retour dans la petite bourgade d’Arizona de mon enfance. Mes parents accueillirent avec une grande bienveillance et sans jugement ma douleur. J’en fus même extrêmement surprise, moi qui me préparais à subir un flot de questions et de remise en question.   Je posai, une semaine et demi plus tard, un congé de longue durée auprès de mon cabinet à Miami. Je ne savais pas quand je reviendrais mais je savais que cela prendrait du temps. Quelques mois peut-être. Je leur préconisai de me trouver une remplaçante.   Alors que je me préparai à me rendre à un goûter d’ancien élèves que j’avais, dans un premier temps refusé, ma mère s’exclama depuis le rez-de-chaussée. « Lily-Anne peux-tu me dire pourquoi une limousine se trouve devant la maison ? » Je fronçai les sourcils et regardai par la fenêtre de ma chambre. Un homme que j’aurais pu reconnaître entre milles sortait de la voiture, élégamment habillé comme à son habitude. Je tirai le rideau et tournai le dos à la fenêtre. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. Les coups sur la porte d’entrée résonnèrent jusqu’à ma porte légèrement entre-baillée. Je manquais de faire une crise de panique. Je pris une longue inspiration suivit d’une longue expiration et cela plusieurs fois de suite. J’entendis la porte s’ouvrir et la voix de mon père me parvint aux oreilles : « Oui ? C’est pourquoi ? » lui demanda-t-il sèchement. La voix de Derek semblait mal assurée. J’eu presque de la peine à le laisser face à mon père. Pourtant ce-dernier était beaucoup moins impressionnant que mon ex. Je passai mes mains sur mon chemisier blanc et redressai mon blazer noir sur mes épaules, puis descendit l’escalier. « Ça va papa. » dis-je simplement à mon père qui me céda la place devant la porte. Je l’entendis grommeler quelque chose d’inaudible qui m fit sourire. « Qu’est-ce que tu fais là ? » lui demandai-je en plongeant mes yeux dans les siens. Je posai ma main sur l’encadrement de la port, prête à la lui claquer au visage s’il le fallait. Je gardai mon calme et laissait paraitre une posture déterminée. Je ne voulais pas lui faire voir que ça venue me chamboulait. Non il ne devait pas voir ça de moi.   code by bat'phanie

@"Derek N. Watts"

Derek n’avait plus rien à perdre, il allait devoir tout donner en ce jour, car tout le reste n’avait pas du tout la même importance que ce qu’il s’apprêtait à faire. Sa vie risquait de se jouer sur cette scène, son salut et sa rédemption était ici en Arizona. Résolu à retrouver sa flamme il s’était avancé vers la maison. Certes avec crainte, mais espoir. Il frappa quelques coups avant de voir un homme d'un certain âge lui ouvrir la porte. Les deux hommes échangèrent de long regard. Chacun devant jugé l’autre tel des prédateurs qui voulaient sauvegarder la mème femme importante à leurs yeux. « T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule » une pensée qui du traverser l’esprit du ‘mâle alpha’ devant un plus ancien. Derek était fermé en affaire et ne lâcherai pas l'affaire. Il ne comptait pas repartir sans avoir eut ce qu’il était venu obtenir. Déterminer il demanda à voir lily-anne.

« - Enchanté monsieur Cooper j’étais venu voir si…. »

Une phrase qui ne fut pas terminée vu cette beauté, cette ange qui descendit les escaliers pour venir à sa rencontre. En quelques secondes, l’énorme lion du monde financier venait de laisser la place à un petit chaton aux yeux de chat potté.

« - lily… »

La gorge sèche, le teint qui blêmit de la revoir elle si radieuse et aussi belle que douce. Lily-Anne était un ange magnifique, un joyau de pure beauté qui rendait cet homme si faible. Il la fixa d’un regard apeuré qu’il du les cacher en fermant ces paupières. Il craignait tant de la perdre. Elle venait de lui poser une question qui risquait peut-être de lui mériter une porte qui lui écraserait le nez.

« - je… je suis là…  car… »

Une boule d’émotion lui monta à la gorge, coupant sa phrase en pleine diction. Il déglutit tout en détournant la tête, si honteux de lui. La raison était soit bien mauvaise et très égoiste de sa part. Thompson l'avait laissé et lui comme une loque humaine se tournait vers la deuxième personne ? Les choses pouvaient paraître ainsi, si on le jugeait trop facilement, mais souvent quand on perd quelque chose, c'est souvent là qu'on voit toute la nécessité et ce besoin d'avoir cette chose ou plutôt cette personne auprès de nous.

« - je…  j’ai réaliser que…  je ne pouvais pas…  on s’est toujours dit qu'on ne pouvait pas vivre l’un sans l’autre et…  je suis la car je l’ai réalisé et que j’y crois toujours. Lily…  j’ai besoin de toi dans ma vie…  bien plus que je ne pourrais jamais te le dire. S’il te plaît…  accepte qu’on se parle. »

Quand l'amour compte plus que tout le reste 2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami Je ne savais pas si cela me faisait plaisir de voir Derek face à moi. Je ne saurais le dire. En tout cas, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il débarque à l’improviste chez mes parents. D’ailleurs comment avait-il eu leur adresse ? Je ne me souvenais pas la lui avoir donné un jour. Derek ce qu’il voulait il l’obtenait, il avait sans doute mit ses meilleurs détectives sur le coup et avait retrouvé ma trace Pas bien difficile en même temps. C’est pas comme si mes parents se cachaient des yeux du monde. Alors que je lui demandai ce qu’il faisait là, l’homme qui se tenait devant moi se mit à bafouiller.J’avais l’impression de l’intimider. “Oui ?” lui demandai-je avec une pointe d’insistance dans ma voix. “Je te demande pourquoi tu es là. Tu as sans doutes bien des choses à faire à Miami.” Je n’avais pas envie d’être gentille ou même de me montrer courtoise avec lui. Il m’avait brisé le coeur et je n’étais pas prête à lui pardonner pour le moment. J’avais juste besoin d’un peu d’air. « - je…  j’ai réaliser que…  je ne pouvais pas…  on s’est toujours dit qu'on ne pouvait pas vivre l’un sans l’autre et…  je suis la car je l’ai réalisé et que j’y crois toujours. Lily…  j’ai besoin de toi dans ma vie…  bien plus que je ne pourrais jamais te le dire. S’il te plaît…  accepte qu’on se parle. » dit-il alors. Je le regardai avec étonnement pendant quelques instants, le temps pour mon cerveau d’enregistrer les propos de le beau brun. Mon coeur se serra dans ma poitrine et mes palpitations qui s’étaient un peu calmées dans ma poitrine, reprirent de plus belle dans ma poitrine. Je sentais les yeux de mes parents dans mon dos qui nous regardaient tout deux. En plus de leurs yeux je savais que leurs oreilles étaient tendues pour ne pas en perdre une miette. Sans me retourner je m'avançai sur le pas de la porte, faisant un signe de tête à Derek pour qu’il recule. Je pouvais sentir l’odeur du ou bien des derniers cigares qu’il avait fumé dernièrement. Une odeur qui m’avait toujours particulièrement incommodée. Je refermai la porte derrière moi, nous laissant un semblant d'intimité, même si notre conversation était exposée à tous les voisins. “Je ne peux pas te laisser me dire de telles choses Derek. Tu as fait ton choix et j’ai fait le mien. Je t’ai posé mes conditions tu les as refusées. Tout ca été bien clair, alors je t’interdis de revenir vers moi avec de beaux discours comme si de rien n’était. Tu as Thompson à présent et je suis certain que vous serez heureux ensemble. Retourne à Miami et laisse-moi vivre ma vie.” Cela me faisait mal de dire cela car j’aurais aimé un autre dénouement pour notre couple. Seulement j’avais pris conscience que je devais prendre soin de moi. A présent, je voulais me consacrer sur mon avenir, sur ma vie. J’avais envie de concrétiser des projets et je ne voulais plus m’encombrer d’histoires d’amour compliquées. code by bat'phanie

@"Derek N. Watts"

Comment une femme aussi petite et menue pouvait faire pour qu'un tel géant recule ? Pourtant, Lily-Anne y parvenait très facilement. Un simple pas et Derek venait d'en faire deux vers l'arrière, mais pas un de plus car il était bien proche du rebords. Un autre pas et il aurait termine les fesses sur la pelouse. Cela aurait été drôle a voir pour les voisins qui devaient épiés a qui appartenait cette limousine. Par chance, le géant s'était arrêté avant de tomber. C'était à croire qu'il avait peur de ce petit bout de femme. En fait, oui, il craignait qu'elle ne lui dise certaine chose. Et elle le fit. Derek grimaça, son visage déformé par de la peine et du dégoût de lui-même. Après quelques secondes, il releva la tête pour lui lancer un regard de détresse et de supplication. La suppliant d'y aller plus doucement avec lui. Il connaissait ces torts, pas besoin de les lui rappeler. Il supplia de plus belle avant de rabaisser la tête, fixant les planches de bois. Là, il n'était pas très fier de lui et regrimaça. C'était mesquin de lui sortir une telle phrase, même si elle était mérité. Un seul détail, il ne pouvait pas lui annoncer comme cela qu'il revenait la queue entre les jambes car il avait été largué. Il ne voulait pas que Lily-Anne se voit remise au second rang, et encore moins qu'elle croit qu'il ne revenait que parce qu'il avait été largué. Il respectait trop cette femme pour lui faire tel affort. Comment devait-il seulement lui annoncer le tout ?

''- Je viens de te le dire, rien n'ait plus important que toi à mes yeux. Quelqu'un l'a comprit avec moi.Et il m'a bien fait comprendre que j'étais qu'un sale type égocentrique et trop porté sur sa personne.''

L'homme redressa les yeux qui furent reposé sur la femme de son coeur.

''- Miami... oui c'est important... ma fille... mais il n'y a rien d'autres... la vie ne peut pas être belle sans toi.''

Le bras droit se leva, cherchant a venir chercher l'avant-bras de Lily-Anne. Il avait besoin de la toucher, de la sentir sous sa peau, mais allait-elle accepté qu'elle le touche ? Lui était si hésitant dans son mouvement, cela se voyait bien qu'il ne voulait pas la brusqué.

''- Je ne t'ai que toi... plus que toi...''

Quand l'amour compte plus que tout le reste 2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami Je savais que mes mots semblaient être durs mais j’avais besoin d’exprimer le fond de ma pensée. Peut-être que si la situation avait été tout autre, je me serais comportée de façon plus empathique avec ce grand brun. Je le savais sensible derrière son apparence si dure qu’il pouvait afficher assez souvent. Je le connaissais assez pour savoir que mes mots l’avaient blessé. Je m’en voulais, mais je ne regrettais pas. Je savais qu’il parlait de Thompson sans citer son nom. C’était sans aucun doute la personne qui lui avait fait ouvrir les yeux sur son égoïsme. Oui il l’avait été, à vouloir toujours plus et n’acceptant aucune de mes conditions … Pourquoi n’était-il pas franc et disait-il le nom de son amant comme je venais de le faire ? Je soupirai en m’adossant à la porte d’entrée. J’avais qu’une envie, de tourner les talons, mais mon corps m’en empêchait comme s’il avait quand même besoin d’écouter le flot d’excuses qui pouvait sortir de la bouche de Derek. Celui-ci vint à affirmer que Miami était certes importante, ainsi que sa fille mais que la vie ne pouvait être belle sans moi. Un pincement au cœur que j’extériorisa en un petit soupir. « Arrête s’il te plait, tu as fait tes choix … » répétai-je de nouveau. Je ne voulais pas me laisser attendrir même si ses mots me touchèrent droit au cœur. Ma gorge commença à se nouer sous l’emprise de mes émotions. Je le vis approcher sa main vers mon avant-bras, d’un geste lent comme s’il doutait de la légitimité de son acte. Son contact me fit frissonner légèrement. Je ne me défis pas de son étreinte, laissant le contact se prolonger jusqu’à ce que les prochains mots qui sortirent de sa bouche me firent un réel choc. Reprenant le contrôle de moi-même je me décalai d’un pas sur le côté, longeant le mur de ma maison. « Attends, répète-moi ce que tu viens de me dire ? » Un lapsus qu’il n’avait sans doute pas voulut commettre mais qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde comme on disait. J’étais médecin et je savais lire entre les lignes des mes interlocuteurs, j’avais l’habitude que l’on me mente ou bien que l’on me cache des choses. Mais l’être humain n’était pas infaillible et si on savait écouter, on y entendait la vérité. « Sois sincère avec moi, es-tu venu ici parce que Thompson t’a quitté ? Et ne t’avise pas de me mentir, je ne l’accepterai pas. » Mon cœur s’était de nouveau accéléré dans ma poitrine mais cette fois-ci car je sentais la colère s’emparer de moi. Avait-il si peu d’estime pour ma personne ? N’étais-je qu’une roue de secours à laquelle s’accrocher une fois seul ?   code by bat'phanie

 
@"Derek N. Watts"

La main tendue viendra à se poser sur le bras de la jeune femme, l'espoir de pouvoir venir chercher un câlin qu'il avait tant besoin. Il replia les doigts sur sa ''proie'' voulant la ramener contre lui pour se lover contre elle, sauf qu'elle se sauva. Disparue de sous sa main, et fit de nombreux pas loin de lui. Il en fut surpris. Qu'avait-il dit de si grave pour que la situation se retourne ainsi contre lui. De surprise, les yeux bruns étaient ronds, la bouche légèrement entrouverte avant de déglutir péniblement. Sa pomme d'adam s'était même arrêté a mi-chemin, sa gorge se serrant et le souffle lui manquait. Ce n'était pas ce qu'il avait voulut dire, ou même n'expliquait en rien sa présence ici.

''- Non... enfin ... si... mais non... "

Thompson l'avait bel et bien quitté, mais non, il n'était pas ici juste à cause de cela. Sa rupture avec Thompson avait eu lieu car il avait eut besoin d'être prêt de Lily-Anne.

''- On... ''

Derek releva la main, le poing fermé pour venir appuyé contre sa lèvre supérieure. Il ne savait pas quoi dire pour sa vraie défense. On voyait bien qu'il n'avait rien préparé du tout.

''- Je ne te traiterai jamais de la sorte. Il a comprit que j'avais trop besoin de toi, que je ne pouvais pas vivre en étant couper de ta personne. On a toujours été là l'un pour l'autre. Enfin... toi et moi quoi... Je... j'avoue... j'ai fait un mauvais choix... mais... je ne suis pas là parce qu'il m'a quitté... il m'a quitté parce que moi je n'arrêtais pas de déprimer car tu n'étais plus là...''

Non, ne résumé pas le fait que Lily-Anne était la raison de la séparation des deux hommes. Les choses ne pouvaient pas se résumé aussi facilement. La vie était beaucoup plus complexe, faite de lien et de sentiment.

''- Lily... je... je ne suis pas si mesquin... tu le sais bien...''

Seulement un gros idiot et naif, qui ne savait pas faire les bons choix dans la vie, par contre, il savait exactement ce qu'il voulait.

''- Je... on... tu... veux toujours que je parte ?''

Quand l'amour compte plus que tout le reste 2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami Je venais de lui poser une question qui semblait le déstabiliser. Là encore son comportement le trahissait et j’étais plus que certaine que s’il venait à me dire que Thompson et lui étaient toujours ensemble … ce serait qu’un pur mensonge ! Il bafouilla une réponse négative puis positive avant de revenir sur une réponse négative. « Bon dieu Derek ! C’est soit oui, soit non. » lui lançai-je agacée en le fusillant du regard. Je restai là quelques secondes à le fixer avant de détourner mon attention et de venir m’appuyer sur la balustrade de la petite terrasse. Il essaya de commencer sa justification avant de s’arrêter net après un seul mot. Puis il se reprit, m’avouant les raisons de leur rupture. J’étais plutôt heureuse que sa relation avec Thompson ait prit fin. Oui c’était égoïste et peut-être mal venu de me sentir satisfaite. Mais je le gardais pour moi. Je n’aurais jamais eu l’audace ni la prétention de le lui dire. Disons que mon égo s’est regonflé également en sachant que j’étais la principale raison du terme de leur histoire. Je refusai de croiser le regard de Derek et continuai de fixer la rue devant moi où les regards des voisins se tournaient vers nous. Ça allait cancaner pendant des semaines dans le quartier et personne ne viendrait à chercher directement les réponses auprès de moi. Ça avait toujours été comme ça ici. Avec le temps on s’y faisait. « Je vois … » répondis-je simplement. Je ne savais quoi répondre à cette déclaration d’amour qu’il venait de me faire. Sans doute que ma réponse ne le satisfaisait pas. Je savais qu’il attendait de moi d’autres mots, des mots que je ne pouvais pas lui donner sur l’immédiat. Les blessures étaient encore trop fraîches et ma fierté m’empêcher de passer outre. Il continua de se justifier en disant qu’il n’était pas mesquin. J’eu un petit sourire amusé. Non il ne l’était pas, c’était certain, mais il était parfois très maladroit. « Oui certes, mais m’aurais-tu dit la vérité si tu ne t’étais pas trahi ? » J’en étais moins sûr pour le coup. Sans doute aurait-il dissimulé la vérité jusqu’à avoir obtenu ce qu’il souhaitait. D’ailleurs que souhaitait-il réellement de moi ? Derek me demanda si je souhaitais qu’il parte. « La question serait plutôt est-ce que je souhaite que tu restes non ? » Je me retournai vers lui et le regarda. « Tu ne m’as pas donné beaucoup de raisons de te voir rester. Et puis même si c’était le cas, je ne suis pas certaine que mes parents apprécieraient qu’une limousine stationne devant chez eux encore trop longtemps. » Quelques femmes du quartier s’étaient rassemblées dans le jardin en face de chez nous et discutaient en nous regardant. La discrétion n’était pas de mise. Je soupirai et m’exprima de nouveau. « Ecoute, je vais être sincère avec toi Derek. Tu m’as fait du mal, beaucoup de mal. J’ai essayé de faire des concessions mais tu as refusé de prendre en compte mes besoins et cela m’a blessée, énormément. J’ai réalisé que j’étais à un tournant de ma vie où je n’avais plus envie de continuer à me faire du mal en faisant passer les besoins des autres avant. J’ai des projets de vie que j’aimerais mener avant qu’il ne soit trop tard et je ne veux pas m’encombrer d’histoires compliquées. » Je n’allais pas lui exposer les détails de ces projets en question. Cela ne le regardait aucunement. Je l’aimais même s’il m’avait brisée le cœur. C’était un grand homme, au cœur généreux et nous avions vécu une très belle histoire avant tout ce drame … Seulement, aujourd’hui, j’avais peur que cela ne recommence et que je ne puisse plus avoir la force de me battre pour ce que je désirais vraiment.   code by bat'phanie

 
@"Derek N. Watts"

Derek aussi s'était un peu détourné, se sentant mal à l'aise, mais lui était habitué des regards sur sa personne et des gens murmurant au loin. Et de toute manière, rien ne le surprendrait et il avait bien plus important à gérer que des conversations de pelouse. Il ira se mettre de l'autre côté du perron, regardant aussi vers la rue. Il surcilla à la question s'il le lui aurait dit ? Derek fut surprit qu'elle se pose la dites question.

''- Voyons, bien sûr que je te l'aurais avouer, mais pas ainsi... pas aujourd'hui, tu mérites mieux qu'un mec qui arrive en sautillant la bouche en coeur qui t'avoue être ici, car il vient de se faire larguer.''

Une petite montée de colère qu'elle puisse pensée cela de lui. Il le lui aurait dit quand la conversation aurait été au confidence de ce genre. La perte qu'il avait vécu avait tout de même laisser un trou énorme dans son coeur et cela n'avait pas été sans conséquence physique. Ce détail là et les jours de maladie, oui, eux aurait été gardé secret. L'homme avait sa fierté. Un soupire pour changer son ''humeur'' colérique et il fronça les sourcils. Elle n'était pas belle sa limousine, et il tiqua. Il ne semblait pas entendre un ; Derek laisse-moi quelques jours pour repenser à tout cela.
Il tourna la tête vers sa douce, oui sa douce, se rendait-elle compte à ce moment là, qu'elle venait de se mettre en échec-et-mat ? Elle ne lui demandait pas de partir. Derek eut de petit sourire pincé et charmeur sur les lèvres. Celui du paon qui voulait fier s'exhisber le torse devant sa ''poulette'', fier et heureux de l'aimer.

''- Oh, tu sais, je vais un signe à mon chauffeur et il partira loin de la vue de vos voisins.''

Sans lui ? Oh, vous ne lui aviez pas dit de partir. L'homme se rapprocha même lentement pour faire disparaître ce mètre qui les séparaient.

''- Lily, je suis venu ici pour connaître tes soucis, vivre tes problèmes et tes doutes. Je ne serai pas venue jusqu'ici si finalement, je ne m'intéressais pas à ta vie. Je suis fier de moi, certes, mais pas si imbu de moi-même.''

Le con, il souriait encore comme un paon, et en mâle viril qui savait avoir vaincu le coeur de celle qu'il aimait.

Quand l'amour compte plus que tout le reste 2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami Je ne savais pas si je devais le croire lorsque Derek me dit qu’il allait tout me dire par rapport à sa rupture avec Thompson. Je sentais que je l’avais un peu agacé à douter de sa sincérité, mais je pense que j’avais bien le droit. Voilà qu’il débarquait sans prévenir alors que l’homme qu’il aimait l’avait laissé. C’était quand même une étrange coïncidence. Il me demanda ensuite si je voulais qu’il parte. Je ne m’exprimai de façon négative, du moins pas totalement et lui laissai la possibilité d’interpréter mes paroles comme bon lui semblait. Je vis un sourire se dessiner sur ses lèvres. Il se rapprocha de moi, me surplomba de ses quelques dizaines de centimètres de plus que moi. De belles paroles sortirent encore de sa bouche mais bizarrement au lieu de me toucher, cela m’agaça un peu. Peut-être parce que j’aurais voulu qu’il prenne plus au sérieux la douleur que je ressentais quelques semaines auparavant. Je me mouva pour remettre de la distance entre nous. « Ecoute … » Je ne voulais pas le blesser mais en même temps je me devais d’être sincère avec lui. « Je ne sais pas si je suis prête à te faire entrer de nouveau dans mon cœur. Dans ma vie peut-être … mais pas plus pour le moment. J’ai besoin de me consacrer à moi-même. » Je vis son sourire, fier, s’effacer à l’annonce de ces quelques paroles. Sans doute avait-il cru obtenir ce qu’il souhaitait de moi, malheureusement je ne pouvais rien lui donner. J’avais besoin de temps. J’avais besoin de me reconstruire. Je ne voulais pas me lancer trop vite, aveuglée par des sentiments encore bien trop présents. J’avais besoin de la plus grande clairvoyance dont je pouvais faire preuve.  « Tu devrais prendre du temps pour toi aussi. Je ne pense pas que se précipiter à essayer de recoller les morceaux de notre relation serait bénéfique. » La précipitation ne donnait jamais rien de bon, je l’avais appris à mes dépends bien plus d’une fois. code by bat'phanie

 
@"Derek N. Watts"