(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Lun 10 Aoû - 2:47
Lily-Anne semblait croire que Derek allait se sentir mal ou être blesser par ces derniers propos. Sauf que Watts, la connaissait trop bien, ce genre de mots, elle les avait souvent dits à propos de leur relation, et cela les avait toujours emmené a quelque chose de plus sincère. C'était normal qu'elle veuille du temps pour elle et pouvoir lui pardonner. Lui ne pensait pas du tout que ce soir, il allait repartir avec elle vers Miami. Ce n'était pas pour rien qu'il avait prit plusieurs dispositifs qui ferait en sorte qu'il allait pouvoir s'absenter pendant une certaine période pour être auprès d'elle et que pour une fois, cela ne sera pas l'inverse.
''- Je comprends. Ne me crois pas déçu ou triste à ce sujet. Je te connais et je sais qu'il te faudra du temps pour t'en remettre et accepter que je suis enfin prêt à être là pour toi.''
Il parla doucement, d'une voix bienveillante et perdit un peu de son énergie de l'homme heureux. Il se fit plus doux et calme, ne cherchant pas non plus a revenir auprès d'elle pour la serrer. Il soupira seulement, sachant qu'il allait devoir se faire patience même si cela risquait fort d'être difficile. Tant qu'il ne faisait pas de rechute d'alcool, tout devrait plutôt bien aller à l'hôtel.
''- Lily, pour une fois, je te ferai vraiment passer en premier. Je vais t'attendre, être là si jamais tu as besoin, et respecter que tu ais besoin d'un peu prendre tes distances. Mais sache, que si tu veux prendre un café, avoir du soutien, alors je serai là... je t'attendrai patiemment.''
Il espérait seulement en avoir la force intérieure, car lui-même ne se trouvait pas à être dans une passe très stable de sa vie. Peut-être devrait-il réellement penser voir un spécialiste pour l'aider à se ''retrouver'' et se recadrer dans le droit chemin.
''- Je vais rester en Arizona... enfin si tu acceptes, cela ne te dérange pas ?''
Derek savait qu'il était un peu collant à ne pas vouloir repartir vers Miami, mais il voulait vraiment lui montrer qu'il ne mentait pas en disant qu'il voulait être là pour elle, et abandonnera tout le reste que pour elle. Au diable, la compagnie, Violette était assez grande pour s'en occuper, et pour le reste... il pourra sûrement gérer suffisamment en secret pour que personne ne croit qu'il était encore actif. Lui voulait vraiment que Lily-Anne sente qu'elle était le numéro un dans la vie du milliardaire qui semblait plus que jamais décider à suivre le rythme de vie de cette femme sans lui imposer le sien. Ainsi, personne n'allait en plus se douter qu'il se trouvait ici en Arizona.
Aphrodite
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(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mar 11 Aoû - 22:29
Quand l'amour compte plus que tout le reste
2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami
Je voulais être claire avec Derek. Je ne voulais pas lui mentir sur mes intentions. A l’heure d’aujourd’hui je ne savais clairement pas ce que je voulais sentimentalement parlant. Je n’avais pas assez de clairvoyance pour décider maintenant et c’est ce que je lui expliquai. Je lui dis également de prendre du temps pour lui que c’était important que chacun de nous réfléchisse à ce qu’il voulait réellement. Derek m’assura comprendre. Pour autant, son entrain avait diminué. Ses mots étaient réconfortants et me réchauffait le cœur. J’avais l’impression d’être de nouveau passé au premier plan de sa vie. « Je ne veux pas non plus que tu attendes que je me décide. Continue ta vie Derek car je ne vais pas te mentir, je ne sais pas quelle réponse je t’apporterai au bout du compte … » Je devais réfléchir à toutes les options que la vie m’offrait et quelles seraient les meilleures à prendre pour moi-même. Je ne voulais pas le laisser entrer dans mon cœur si cela m’était en échec des choses que je souhaitais énormément mettre en œuvre. C’est alors, après mes paroles, que mon ex me dit vouloir rester en Arizona. Cela sonna comme une affirmation mais il se corrigea pour changer sa phrase en interrogation. « L’Arizona ne m’appartient pas. » Je soupirai. Etais-je vraiment en droit de lui ordonner de quitter la région et de retourner à Miami ? Non pas vraiment. Et puis même si je lui disais que cela me dérangeait, qui me disais qu’il allait vraiment tourner les talons pour retrouver le soleil et les plages ? « Je t’appellerais, d’accord ? » Je regardai ma montre à mon poignet droit. J’avais rendez-vous dans une demi-heure, avec des anciens de mon lycée et je ne voulais pas manquer ça. De plus, cela me faisait une excuse pour mettre fin à cette entrevue improvisée. Je passai mes mains sur ma chemise blanche et releva un peu le buste, prenant sur moi le courage de congédier Derek. « Je dois partir, j’ai un rendez-vous mais on reste en contact. » Je lui pris sa main quelques instants avant de la relâcher et de me reculer vers la porte d’entrée. Je ne voulais pas d’embrassades d’aurevoir c’est pour cela que je prenais mes distances. J’avais peur que si je lui tombe dans ses bras je ne puisse pus en ressortir. Et je ne devais pas me laisser aller à mes faiblesses. Derek tourna les talons et je rentrai dans la maison de mes parents. J’avais l’impression de me sentir vidée de toute mon énergie. Mes parents me questionnèrent du regard mais je les esquivai pour aller chercher mes affaires et partir.
*** *** ***
Deux semaines plus tard, j’avais convenu avec mon ex que nous nous retrouvions dans un café au centre-ville. La vie avait suivi son cours pour moi. Je n’avais pas échangé beaucoup de messages avec Derek, je tenais à prendre mes distances. Cela c’était résumé à des textos amicaux et plutôt basique pour savoir comment allait chacun. Je mettais souvent fin à la conversation en laissant trainer un message par-ci par-là. Je ne voulais pas le blesser, mais je ne voulais pas non plus trop m’investir et lui donner de faux-espoirs. L’hôpital de New-York m’avait contacté de nouveau pour que je reprenne mon poste à l’hôpital. Il m’offrait une belle opportunité : gérer un dispensaire. J’aimais le bénévolat, j’aimais pouvoir rendre service à mon prochain et avec ma double spécialité, l’hôpital voyait en moi une opportunité de se faire une belle réputation. Offrir des soins gratuits aux femmes et à leurs enfants qui étaient dans le besoin. L’offre était alléchante.
Je m’assis sur la terrasse du café et attendit que Derek. Je regardais mes nombreux e-mails que je laissais un peu à l’abandon ces derniers temps. J’avais eu une prise de contact avec la clinique Lake Mary à Orlando qui m’avait fixé un rendez-vous dans quelques jours afin de connaître mes souhaits quant à mon projet de vie. J’étais anxieuse et à la fois excitée par ce rendez-vous car je connaissais son importance.
Derek arriva et se place en face de moi. « Comment vas-tu ? » lui demandai-je avec un sourire chaleureux tandis que je fermai mon portable et le déposai sur la table. Je fis passer une mèche de cheveux qui tombait sur mon visage à l’arrière de mon oreille droite. Le serveur arriva et pris nos commandes. Un café noir pour moi, comme à mon habitude. Une chose que j’allais sans doute devoir diminuer prochainement. « La région te plait ? C’est pas aussi ensoleillé que Miami mais je trouve l’air des montagnes vivifiants ! » Des échanges un peu banals mais je ne savais pas réellement le but de ce rendez-vous. En faite, étrangement je ne me sentais pas tellement à l’aise. Était-ce parce que je n’avais toujours pas de réponse à lui donner, ou peut-être que je comprenais que les choses avaient changées entre nous. En bien, en mal ? Je ne saurais le dire.
(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mar 11 Aoû - 23:39
Planter au milieu du perron de cette maisonnette, Derek continua d'attendre et d'appréhender, cette permission de pouvoir rester ici en Arizona. Cela, il le savait était de mettre un certain poids sur Lily-Anne qui pourrait se sentir envahit par l'homme qui refusait de partir. Bien sûr, elle aurait pu dire clairement qu'elle préférait qu'il parte et ne revienne jamais ici. Sûrement l'aurait-il fait, mais non sans conséquence sur son moral et sa santé. Il était venu ici, en sachant que jamais sa vie ne serait plus jamais pareil. Trop de chose allait se jouer dès maintenant et il était prêt à prendre des risques. Toute sa vie, il avait joué les cons, prit des décisions qu'il n'avait jamais su assumer. Sauf que récemment, une découverte avait été faite. Pendant trop d'année, il avait tourné autour de cette femme. Pendant trop d'année, il avait fuit la réalité de ces sentiments. Pendant trop d'année, il avait joué les gosses immatures. Aujourd'hui il réalissait que sa vie d'homme de riche allait devoir prendre fin et qu'il allait devoir redevenir ce ''garçon'' qu'il était quand il avait 20 ans. Avant que l'argent ne lui fasse croire que tout pouvait lui appartenir. Le plus important était qu'il allait devoir faire le deuil de sa femme décédée et d'arrêter de croire qu'il a été la cause du décès de son fils qu'il n'aura pas su protéger. Beaucoup de ménage allait devoir être fait dans sa vie.
''- Oh, je crois que j'ai besoin de vacance de Miami et de cette vie de luxe. Être ici, me semble bien pour me retrouver un peu.''
Retrouver ces vraies racines lui semblaient être la meilleure des voies pour rejoindre les racines de Lily-Anne et ainsi avec elle bâtir quelque chose. Son seul problème allait d'être de la convaincre, sans trop jouer les Don Juan, car il savait que pour le moment, la jeune femme n'avait pas envie d'un homme qui allait lui faire du gros rentre-dedans. Et quelque part, leur lien était déjà en train de se renouer. Lily-Anne venait de faire un petit pas vers lui en touchant sa main. Il lui effleura la paume de la main, jouant à la grattouiller un peu avant de laisser ce petit contact s'effacer, lui en avait déjà bien chaud au bout des doigts. Sa main se referma et emprisonna cet agréable ressentit de chaleur et de bonheur. Il sourit à Lily-Anne qui lui annonçait avoir à faire et lui rendit l'échange et qu'ils resteraient en contact.
''- Oui, comme à notre habitude. ''
Derek était parfois le genre à avoir besoin d'envoyer un petit truc, parfois une seule petite phrase pour faire comprendre qu'il pensait à l'autre personne. C'était toujours un moyen entre choisir de boire ou faire juste un message pour calmer nos angoisses.
''- Et désolé pour la limousine, je ferai plus attention.''
Lui se dirigea vers son véhicule, et le conducteur viendra lui ouvrir l'une des portes ou le géant disparut. D'ailleurs, Derek avait gardé le poing fermé toujours en gardant prêt de lui ce ressentit de chaleur qu'il avait eut en touchant Lily-Anne. N'est-ce pas un peu puéril de sa part ? Un amour un peu enfantin ? Pourtant, sachant que personne ne le regardait faire, il porta la main refermé prêt de son visage pour en inspirer ''énergie''. Un immense frisson de bien-être et de chaleur le gagna. Son ventre qui se remplit de petit papillon et il se mit a sourire comme s'il vivait son premier amour.
''- Lily-anne...''
Un murmure suave, un gémissement a demi-voilé, ce prénom lui apportait tant de réconfort qu'il se cala dans le fond de son siège et ferma les yeux pour se détendre. Le bout de ces doigts se touchaient les lèvres, lui étant complètement dans un autre monde.
---------------- Depuis deux semaines, Derek vivait une vie de riche simple. Il n'avait pas tout laissé tomber, car il devait bien se mettre un toits sur la tête et avoir un véhicule pour se déplacer. Il avait donc dû dépenser un peu d'argent pour se placer en Arizona. Rien de bien extravagant. Il avait loué une chambre d'hôtel et un véhicule. Sans l'acheter, ayant pour résolution de faire plus simple. Un homme en ''voyage'' allait loué et pas acheter. Le tout avait été fait sur un faux nom et une compagnie chiffrée. Prétextant à un simple agent d'immeuble qui était venu faire du repérage en Arizona. Ce qui n'était pas entièrement fou. Derek sans entièrement décrocher du travail, s'était mis a regarder les terrains et les biens immobilier disponibles. Cela lui rappelait ces débuts, ou il avait acheté de petite maison délabré et fait réparer, aujourd'hui tout cela était devenu de vrai palace. Petite journée de travail et du temps pour lui-même, Derek ne faisait plus dans les extrêmes et restaient plus reposés qu'à son habitude. Ayant même fait noter de ne pas lui permettre d'acheter de boisson alcoolisés. Les quelques jours de rechute, il avait écrit à Lily-Anne, le temps que sa crise lui passe. Lui s'accrochait peut-être trop à elle, et il le savait que ça pourrait bien mal se terminé.
Viendra enfin, le jour ou Lily-Anne accepta le café. Cette femme était devenue bien occupée qu'elle n'avait presque plus le temps de sortir. Les deux amis se rejoignirent dans un petit café de la ville. Derek y arriva dans sa voiture Berline de location et entra dans le petit café. Tout simplement vêtu d'un polo et d'un jean. Il retira les lunettes fumées pour chercher sa toute belle princesse des yeux, qu'il vit assisse à une table. Il la détailla en penchant un peu la tête sur le côté. Elle était si belle, si radieuse tout la lumière de la fenêtre qui se jetait sur elle. Il sourit et s'approcha de la table pour s'asseoir. Les deux se saluèrent et Lily lui demanda comment il allait.
''- Ça va, je travaille un peu, à l'ancienne avec un petit ordinateur que je vais peut-être un jour jeté par la fenêtre tellement il est lent. Et c'est étrange, de refaire certaines choses que je ne faisais plus du tout. Les maisons d'Arizona sont vraiment une belle architecture et ça m'a donné envie d'en visiter plein.''
Derek n'était plus habitué à ce genre de tache que maintenant c'était les petits investisseurs qui s'occupaient à faire et lui ne lisait que les rapports pour donner son accord ou non. Et ca c'était que pour les gros projets.
''- Ce week-end, je pensais même aller en montagne. C'est bizarre, mais j'ai vraiment envie de sortir et profiter des petits moments de la vie. ''
Il lui sourit, lui était loin de trouver les choses banales et ne trouvait pas que tout ceci méritait d'être laisser de côté.
''- Connais-tu un bel endroit ? Peut-être aurais-tu le temps d'y aller avec moi ? Enfin, t'y oblige pas, tu sembles avoir tant à faire.''
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(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 1:36
Quand l'amour compte plus que tout le reste
2016 début avril - deux semaines après son départ de Miami
Je pris des nouvelles de Derek lorsqu’il arriva. Celui-ci allait bien et avait même essayé de s’adapter à une vie beaucoup plus modeste que ce qu’il connaissait habituellement. Je ne pu m’empêcher de sourire quand il s’exprima au sujet de son ordinateur portable qui risquait de finir au travers de la fenêtre. Quand il parla de maisons, je fronçai les sourcils légèrement. Avait-il l’intention d’acquérir un bien dans les environs ? Je ne relevais pas, je ne savais pas si j’avais réellement envie d’entendre la réponse qui allait suivre. Je déviai donc la conversation sur la région, lui demandant si cela lui plaisait. Derek acquiesça en disant qu’il reprenait goût aux plaisirs simples de la vie. « Je suis contente de t’entendre dire ça, car j’avais parfois l’impression que tu avais oublié qu’on pouvait aussi prendre du bon temps sans dépenser à l’extrême. » répondis-je en toute honnêteté. Il avait toujours eu la main très, voir trop proche de son compte en banque. Je n’étais pas tombé sous son charme à cause de tout son argent, non j’étais tombé sous son charme car j’avais vu plus loin que ça chez lui. Je ne disais pas qu’il n’était pas bon de profiter de l’argent qu’on pouvait avoir, mais parfois il pouvait en faire un peu trop. Je réfléchis à une destination qui pourrait l’intéresser. « Il y a bien Prescott qui est un point de départ idéal pour aller faire du VTT et découvrir les canyons aux alentours. Mais je pense que le plus bel endroit à mes yeux reste tout de même les cinq chutes d’eau de Havasu. C’est vraiment à couper le souffle. Malheureusement je ne peux pas t’accompagner. Je pars pour Orlando jeudi soir et je ne reviens que samedi dans la soirée. » Je le vis tiquer légèrement lorsque je lui exposai mes plans pour cette fin de semaine. Je ne rentrai pas dans les détails. Le serveur arriva et nous déposa nos boissons. Je m’empressai de rajouter un sucre et touya avec ma petite cuillère le liquide fumant. « Le week-end d’après si tu veux, si tu ne fais rien. Sais-tu faire du VTT au moins ? Je t’ai toujours vu que te faire conduire. J’ose croire que lorsque tu étais enfant on t’a appris quand même. » La grande majorité des enfants apprenaient à faire du vélo. C’était souvent le premier moyen d’acquérir un peu plus d’indépendance vis-à-vis de ses parents. Je lui offris un petit sourire. Et puis, alors que Derek me répondait, une voix masculine m’interpella. Je levai les yeux et vis derrière le dos de mon ex un visage familier que j’avais revu plusieurs fois depuis mon retour dans ma ville natale. « Henri ! » m’exclamai-je. « Excuse-moi, Derek. » Je me levai de ma chaise et fit quelques pas en direction de l’homme. Il avait le même âge que moi, quelques centimètres de plus et arborait un joyeux sourire à ma vue. Nous n’étions pas assez loin de la table pour que Derek ne puisse pas entendre notre conversation. « J’ai les billets et c’est cadeau. J’avais des miles à utiliser alors pas la peine de protester. » lui dis-je en lui tendant des billets d’avions. « C’est vraiment généreux. Tu viendras diner à la maison un soir en guise de remerciement. » Je passai ma main sur son avant-bras et lui offris un sourire. « A jeudi ! Et ne soit pas en retard surtout car je ne t’attendrais pas. » Je lui déposai une bise sur la joue et Henri reprit son chemin tout heureux. J’étais plutôt contente de l’avoir croisé. Je revins à notre table, un large sourire sur mes lèvres. « Excuse-moi encore, c’était Henri un ami d’enfance, on a fréquenté le même lycée. Je l’ai revu à notre réunion des anciens élèves et je dois dire que c’était plutôt sympa de se rappeler les bons souvenirs du moment. » Je secouai la tête. Il n’en avait surement rien à faire de ce que je pouvais bien lui raconter. Je portai ma tasse à mes lèvres. Mon café avait un tantinet refroidis mais pas encore assez pour en prendre une généreuse gorgée.
(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 2:03
L'homme d'affaire écouta la belle énoncer les endroits de villégiature qui était important de visiter. Et même une idée de faire du VTT. En voilà, une merveilleuse idée qui fit sourire le grand brun qui grimaça quand la demoiselle se moqua que peut-être il ne savait pas conduire.
''- Rho, et comment crois-tu que je suis venu jusqu'ici ? A bicyclette ? Je sais conduire une voiture... bon peut-être que je n'ai jamais fait de VTT mais cela ne doit pas être si compliqué. Si ? ''
Il aura un rire et un sourire sur les lèvres jusqu'à ce qu'elle le quitte en voyant un homme et un ''ami'' la rejoindre pour discuter. Et comment dire que Derek, le regard du mâle prédateur fixa l'inconnu et le moindre des gestes déplacés qu'il aurait sur Lily-Anne. Non, lui n'en eut aucun... mais elle... cette main sur l'avant-bras, ce soutien qu'elle chercha auprès de lui ? Derek serra les dents, frustré et fâché de voir un tel rapprochement entre eux. Il se fâcha quand ils se dirent a jeudi. Comment ? Elle irait donc quelque part avec lui ? Pendant presque trois jours ? Sûrement une chambre d'hotel, guère plus vu leur finance. Derek serra encore davantage les dents, prit de dégoût et d'une jalousie très forte.
Derek posa les yeux sur Lily-Anne qui reviendra pour lui appliquer que c'était un ami d'enfance, pourtant il avait entendu parler de billet, de se dire à jeudi. Derek comprit pourquoi elle partait pour le week-end. seul à seul avec un autre homme ? Il déglutit détournant la tête pour cacher ces yeux qui risquaient d'en dire trop sur son état émotionnel. Une énorme boule de jalousie venait de monter en lui. Et il avait bien plus envie que d'un petit café. Là, il voulait un café bien corsé avec de l'alcool. Pourquoi continuait-il de croire qu'il était le seul homme dans la vie de Lily-Anne ? C'était si puéril de sa part. Après tout, elle venait même de faire la bise à ce mec, là ou lui n'y avait même pas droit. Derek serra les dents, ressentant un immense mépris envers tout cela.
''- Je présume que tout cela ne me regarde pas. Tu vas aller t'amuser un peu...''
Derek leva les yeux vers le plafond, non, ferme-là. Cela ne le regardait pas, ferme-là et n'en dit pas davantage car il risquait fort de se montrer verbalement désagréable à cause de sa jalousie et du fait qu'il avait entendu des choses qu'il n'aurait pas dû. La jalousie était un très mauvais défaut, surtout dans son état mental actuel ou il pourrait très fortement aller agresser ce Henri. Lui en coller une et lui faire avaler au fond de sa gorge ces billets d'avion. Derek fronça les sourcils, des billets... remit par Lily-Anne... qui a dit que c'était pour elle ? Rien non ? Il déglutit avant de soupirer, conscient qu'il venait d'avoir une montée d'édrénaline digne d'un homme jaloux.
''- Pardon... j'ai la parano et l'imagination bien trop fertile. ''
Derek leva la main, bien qu'en se faisant, il montra a Lily-Anne un membre très tremblant. La tasse semblait danser dans les airs et il se dépêcha de rabaisser ce dernier pour cacher cette réaction physique. La tasse de café percuta la table et le liquide s'y répandit pour atteindre les vêtements de Lily-Anne. Une chance, le café était froid et ne risqua pas de la blesser. Serait-il été mieux ? une réaction de brûlure aurait été mieux que celle ou elle risquait de voir que Derek était au prise avec une petite crise physique ou il avait envie de se saouler.
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(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 2:42
Quand l'amour compte plus que tout le reste
2016 fin avril - quatre semaines après son départ de Miami
J’expliquai brièvement à Derek que Henri était un ami d’enfance. On avait longuement discuté à la réunion des anciens et j’en avais appris beaucoup sur sa situation actuelle. Ce que j’avais appris m’avait beaucoup surpris car à l’époque je ne me serais jamais imaginé qu’il prendrait un tel tracé de vie. Derek me répondit assez sèchement à mes propos, avec ce qui semblait être une pointe de colère dans sa voix. Je le regardai étonné par ses propos. « Pardon ? » Que sous étendait-il par là. « Tu peux être plus explicite sur le fond de ta pensée ? » Est-ce qu’il était entrain de sous-entendre que j’allais m’envoyer en l’air avec Henri. En faite qu’il le fasse ne m’aurait pas dérangé si ça avait été sur un autre ton. J’avais l’impression d’être jugée sur ce que je faisais de ma vie. Il s’excusa en disant qu’il avait sans doute l’imagination bien trop fertile et qu’il était sans doute parano. « Je ne pars pas à Orlando avec lui si c’est ça que tu sous-entends, Derek. Et puis si c’est ce que je m’apprêtais à faire, j’ai bien le droit de fréquenter qui je veux n’importe où sur cette planète, ça ne te regarde pas. » Je le fusillai du regard alors que, de sa main tremblante, il lâcha sa tasse sur la table qui déversa le liquide présent à l’intérieur jusqu’à mes genoux. « Derek ! » m’exclamai-je en attrapant les serviettes sur la table pour m’essuyer. Par chance j’avais un pantalon noir, qui sentirait le café à présent. Par contre mon chemisier rose pâle n’en réchappa pas. Il se trouvait imbiber d’une belle trace marron foncé. Je soupirai légèrement exaspérée par ce qu’il venait de se passer. Je levai la main vers un serveur pour qu’il nous apporte un peu plus de papiers. « Si tu veux tout savoir Henri est marié, sa femme est militaire et il ne l’a pas vu depuis onze mois. Elle est basée en Corée, j’ai réussi à lui avoir des billets d’avions pour lui et sa fille. Et jeudi nous présentons tout deux nos métiers à une classe de lycéen, il est traumatologue. Moi je m’en vais SEULE à Orlando. Et je sais même pas pourquoi je me justifie parce que rien de tout ça ne te regarde ! » Je remerciai le serveur qui était revenu avec des serviettes. « Mettez-lui une camomille s’il vous plait, il a besoin de décompresser. » demandai-je au serveur avant qu’il ne s’en aille. J’étais en colère contre Derek. Peut-être bien que sa jalousie avait été piquée, mais tout de même ses propos n’étaient pas excusables. Je ne lui demandais pas moi ce qu’il faisait dans sa chambre d’hôtel le soir. Même si la curiosité était là de savoir s’il lui arrivait de fréquenter quelqu’un, je ne voulais pas le savoir. Et quand bien même j’aurais su cela, je ne me serais pas permise de lui sortir les mots qu’il m’avait lancé.
Je déposais les serviettes, en boule, sur la table et pris ma tasse de café dans mes mains pour la boire. Pour mon plus grand plaisir ma boisson avait bien refroidi et je le bu d’une traire. Corsé, comme je l’aimais, il glissa le long de ma gorge. Je m’enfonçai dans le fond de ma chaise et regardai quelques instants Derek avec un regard noir. Sa camomille arriva comme je l’avais demandé. « Détends-toi tu veux. » Un bon bol d’air pu dans les canyons ne lui feraient certainement pas de mal à cet homme-là. Il en avait des choses sur le cœur à évacuer j’avais l’impression. Mon regard resta fixer sur lui ne sachant trop quoi ajouter d’autre. Et puis, quand à être sur un sujet fâcheux autant en aborder un autre. Enfin je ne savais s’il allait le contrarié, peut-être. « L’hôpital de New-York m’a fait une offre de travail. J’hésite à retourner là-bas. » Il savait l’affection que je portais à cette ville, que j’avais une grande partie de mon histoire rattachée à elle. La grosse pomme avait toujours été ma maison. Certains pouvaient trouver que c’était étouffant, mais moi j’y avais toujours trouvé ma place. « Il me propose de diriger leur futur dispensaire. J’aurais une équipe et il me laisse le total contrôle du lieu. C’est une belle opportunité. » Je n’avais pas encore pris ma décision, je devais encore peser le pour et le contre mais l’idée de poser mes cartons là-bas ne me déplaisait pas totalement.
(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 3:06
Derek était bien conscient de sa jalousie. Elle ne lui était pas étrangère et il surveillait les hommes autour de Lily-Anne comme des adversaires. Il savait qu'il était parano de croire qu'elle avait une liaison avec un autre. Il s'était rapidement rendu compte de son état émotion. Une émotion déplacé, de la jalousie. Cela il le savait, mais sur le coup, il n'avait pu la retenir. Il avait bien vu que l'homme n'avait pas répondu au attouchement de Lily-Anne. Qu'ils avaient une certaine distance entre eux. Mais sur le coup, Derek avait eut une grosse montée émotionnelle. Une jalousie qui lui portait toujours préjudice. Tant de mauvais sentiment qui était malsain. Il le savait et tenta de se calmer. Un peu tard, car de ces agissements venaient d'avoir lieu un accident. Il avait renversé un café sur la table qui avait tachée sa bella.
''- Pardon... je paierai les dégâts... enfin non... oubli-ça... enfin... courtoisie... on verra... rhaaa... désolé... je n'ai pas trop les idées clairs.''
Il serra fortement ce poing qui avait la tremblote, fallait vraiment qu'il apprenne à se calmer et viendra à se masser les jointures, bien qu'il commença à avoir un arrière goût métallique et semi alcoolisé en bouche. Que ne ferait-il pas pour un bon cognac tout chaud. Il ferma les yeux, le temps semblait ne plus avoir lieu. Les explications de Lily-Anne fut semi-entendus. Il savait bien tout cela. Qu'il s'était trompé.
''- Je sais... je me suis emporté... comme d'habitude.. quoi...''
Un demi-sourire et il reposa sa main sur la table, la paume a plat pour surveiller que sa petite ''crise'' fut passée. Il regarda la camomille d'un drôle d'oeil, mais il avait bien trop soif pour la refuser. Il plongea ces doigts sur la tasse qu'il porta à ces lèvres avant de rester dans une position semi-bloquée quand elle lui apprit pour son projet. Derek grimaça avant de reposer la tasse et lui sourire.
''- Alors ! Qu'est-ce qui te fait hésité ? Tu as toujours désiré ce genre de chose ? Tu es seule, sans obligation, et encore bien jeune. Ce genre de projet arrive au bon moment pour toi. Tu ne devrai pas tant avoir peur de te lancer. Vas-y, au pire, tu auras de quoi... ahh...''
Elle avait dit New-York et il hocha doucement la tête, comprenant enfin pourquoi elle devait avoir peur d'y aller. Ce n'était pas le travail qui devait la faire hésiter mais autre chose. Trop de mauvais souvenir, la perte qu'elle y avait vécu devait la bloquer. Derek viendra prendre la main de Lily-Anne pour la serrer fortement.
''- Fonce, soit une guerrière de tes émotions. Tu as récemment vécu tant de chose que cela t'a forgé et renforcé. Tu n'as plus à t'inquiété du passé et de ce que cette ville peut représenter. Des mauvaises choses, on en vit partout, la ville ne représente pas l'émotion de peur et l'angoisse qui te gagne a l'idée d'y retourner. tu aimes New-York, ne penses pas au malheur. Tu en as aussi vécu ici ou a Miami. La vie est ainsi faite, mais... ne gâche pas l'opportunité de ton travail, pas si c'est vraiment ce que tu as toujours souhaité faire.''
Derek ne pouvait que la poussée à poursuivre ces rêves de l'encourager à faire face à ce qui l'empêchait de rejoindre New-York. Il irait même là-bas avec elle en soutien, si elle acceptait. Il savait combien cela devait être dure pour elle, ce souvenir d'y avoir perdu son fiancé. Même lui par moment, il aurait eut envie de tout raser de sa villa a Miami, trop de souvenir de sa défunte femme s'y trouvait.
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(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 15:27
Quand l'amour compte plus que tout le reste
2016 fin avril - quatre semaines après son départ de Miami
Après la petite mésaventure avec la jalousie de Derek et le café renversé, je lui fit par de l’opportunité que l’hôpital de New-York me faisait. Ils avaient réussi à me toucher en plein cœur en me parlant d’aider les plus défavorisés, seulement il me fallait peser le pour et le contre. Le grand brun me dit de ne pas hésiter une seule seconde et de saisir cette chance qui m’était offerte. Il n’avait pas tous les paramètres de ma vie personnelle en main et c’est vrai que de son point de vue il n’y avait rien qui pouvait me retenir. Mais moi, je savais qu’un autre projet dont j’allais entamer les démarches prochainement, pouvait me faire refuser le poste. Il s’interrompit dans ses paroles avant de saisir doucement ma main et de continuer à m’encourager. Je ne comprenais pas sur le coup pourquoi il me parlait de faire face à mes émotions. Et puis je compris finalement. « Tu penses que j’hésite à cause des attentats du 11 septembre ? » lui demandai-je, laissant sous-entendre la mort de mari à l’époque. Un décès dont j’avais eu terriblement de mal à m’en remettre pendant plusieurs années. Mais j’avais fait mon deuil à présent et revenir dans cette ville ne me chamboulait plus autant. Certes j’avais toujours de mauvais souvenirs liés à New-York mais ce n’était pas ce qui me faisait hésiter. « J’ai deux mois pour leur donner ma réponse, le temps que les travaux s’achèvent et que l’équipe soit constituée. Je vais prendre le temps de la réflexion mais je serais vraiment intéressée par ce poste. » Si j’acceptais cela voulait dire que je ne reviendrais pas à Miami. Je démissionnais de mon poste à la clinique pour m’établir à N.Y et cela sans doute pour quelques longues années. Finalement, si je me décidais à y aller et que je voulais bien laisser une chance à Derek de revenir dans ma vie sentimentale, ce serait comme si nous étions revenus quelques années après. Lui à Miami faisant des allers-retours pour venir me voir, moi à New-York en faisant de même pour aller le voir. Je changeais finalement de conversation pour le questionner au sujet de sa famille. « J’ai eu des nouvelles de Violette. Elle s’inquiète pour toi tu sais. Tu devrais retourner à Miami pour prendre soin d’elle. La famille il n’y a pas plus important. » Violette m’avait demandé si j’avais eu des nouvelles de son père. Je n’étais pas rentré dans les détails mais je lui avais dit que je l’avais croisé en effet. Elle m’avait confiée être très inquiète et penser à pousser son père à rentrer en cure de désintoxication au sujet de ses problèmes d’alcool. Je savais que si je mettais les pieds dans le plat directement, il se braquerait alors j’avais décidé une méthode plus douce. Je voulais qu’il m’en parle de lui-même. Le ferait-il ?
(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 15:43
Derek semblait s'être tromper sur les raisons de l'hésitation de Lily-Anne a retourné à New York. Si cela n'était pas à cause des mauvais souvenirs qu'elle y avait vécu qu'est-ce que cela était ? Venant à se gratter la barbe du pouce, il ne voyait vraiment pas ce qui poussait la jeune femme a hésité ainsi. Voyait-elle quelqu'un ici ? Ces parents seraient-ils malades qu'elle ne voulait pas trop s'éloigner ? elle avait d'autres occassions de travail ici ? Tant de piste, tant de questionnement qui était visiblement sans réponse, car Lily-Anne venait de détourner la conversation pour la tournver vers lui et sa famille. Derek fronça les sourcils, pourquoi ce lien ? Pensez à son choix de carrière serait-il lié à Derek ? A sa vie à Miami ? Il la détailla un petit moment avant de détourner le regard. La question venait de beaucoup l'embêter. Il ressemblait à un petit garçon fautif et cachotier qui avait peut-être été un vilain papa garnement a avoir mentit à sa fille.
''- Oh... mais... j'ai prit les dispositifs pour une cure... ahem... mince... en vérité... elle ne sait pas du tout que je suis ici... que je suis revenu vers toi. Je préférais la laisser loin de tout cela, pour qu'elle ne se fasse pas de fausse espérance sur ma... tentative un peu désespéré de te reconquérir...''
Et voilà, Derek était en train de se mettre les pieds dans les plats à devoir vraiment expliquer ce qu'il était venu faire ici et les vraies raisons de sa venue.
''- Je... mens a Violette... seul quelques hauts membres de mon conseil d'administration savent que... je... je mens sur ma cure de desintox... ''
L'homme ferma les yeux, il se savait fautif, que ce plan n'était vraiment pas une bonne idée, ni un bon plan. Que voulez-vous, lui était un grand rêveur et romantique et Lily-Anne était bien plus importante à ces yeux. Et sans elle, autant retourner au fond de la bouteille. Il baissa les yeux vers le sol, se sentant vraiment tout bête et surtout déplacé.
''- Je... j'ai préféré seulement voir un psy... enfin j'en cherche un... je pense que... sans aller dans un centre... j'ai surtout besoin de ... de parler de tout mes problèmes avec quelqu'un qui pourra m'aider à les appréhender et y faire face.''
Derek eut un gros soupire, avouer cela, avouer qu'il avait un problème n'était vraiment pas chose aisé, mais a Lily-Anne, il ne cachait jamais rien.
Aphrodite
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(#)Sujet: Re: Quand l'amour compte plus que tout le reste | Mer 12 Aoû - 16:37
Quand l'amour compte plus que tout le reste
2016 fin avril - quatre semaines après son départ de Miami
Je déviai le sujet de conversation de moi à Derek. Je n’avais rien de plus à dire sur cette proposition de travail de toute manière. Il fallait que je réfléchisse et prenne une décision. J’attendrais mon retour d’Orlando pour savoir ce que je veux. Je lui dis que Violette s’inquiétait pour lui. Je fronçais les sourcils lorsqu’il dit avoir pris des dispositifs et que Violette n’était pas au courant de sa venue en Arizona. Ces derniers mots m’arrachèrent un petit rire. « Tentative désespérée… » répétais-je doucement en levant légèrement les yeux au ciel. La situation était-elle si difficile et le but presque inatteignable ? Peut-être que je ne lui laissais pas vraiment d’espoir c’était vrai, mais j’avais besoin de recul sur tout ça. Je rebondis sur ses propos. « Et quels sont ses dispositifs, je peux savoir ? » lui demandai-je. Parce qu’il parlait de cure mais en attendant il était toujours ici à attendre un signe de ma part. Est-ce qu’il allait y aller dès qu’il saurait certain que tout n’était pas perdu entre nous ? C’est alors que mon ex me dit qu’il mentait à sa fille et à son entourage professionnel en faisant croire qu’il était parti se faire soigner alors que pas du tout. Je le regardai, légèrement mécontente d’entendre cela. C’était flatteur de savoir qu’il me faisait passer avant tout, mais au détriment de sa santé ça je ne pouvais l’accepter. « Derek, ce n’est pas raisonnable … » commençai-je avant de me faire couper par quelques justifications. Il cherchait un psy, ne voulant pas se faire enfermer dans un centre. Je n’avais personne à lui conseiller. J’en avais bien une mais cette psychologue était à New-York et cela faisait plusieurs années maintenant que je n’avais pas pris contact avec elle. « C’est important que tu prennes soin de toi. La santé ça n’attends pas. Je te rappelle que je suis médecin, alors je vais pas te laisser rendre plus malade que tu ne l’es sans rien faire. Je suis sous le serment d’Hippocrate et je suis en droit de t’imposer une cure si j’en juge nécessaire. » Je ne blaguais pas et je le fixai de mon regard de façon à ce qu’il comprenne que mes paroles n’étaient pas des paroles en l’air. Il pourrait protester autant qu’il le voudrait je ne le laisserais pas sans rien faire, ce n’était pas mon genre et Derek le savait bien. « Je te laisse une semaine pour trouver un psychologue, si dans une semaine tu ne t’es pas pris en main je t’amène au centre le plus proche pour que tu sois pris en charge. » C’était un ultimatum oui. Je n’aimais pas tellement utiliser ce genre de méthode mais pour moi c’était important qu’il se soigne. Avoir un homme avec des soucis aussi profonds et importants que le milliardaire dans ma vie, il en était hors de question. « Est-ce qu’on est d’accord ? » insistai-je. Je voulais être certaines que mes paroles avaient été entendues. Je regardai l’heure affiché sur ma montre qui se trouvait à mon poignet droit. D’un signe de la main je commandai un autre café bien noir.