libby &
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Libby ne savait pas avant Chad se que c’était d’avoir un copain. Des simples amis à vrai dire. Elle avait Eileen, mais c’était différent. Elles se retrouvaient à cause de leur famille réceptive quelque part dans le monde quelques semaines et se disaient au revoir jusqu’à l’année suivante. Des relations qu’on maintient, c’était plus rare pour l’indienne qui avait été isolée par ses parents. L’éducation à la maison l’avait empêché de tisser des liens comme les autres enfants. Par chance, elle avait cinq frères pour lui tenir compagnie.
Là, c’était différent. Elle n’accordait pas la même importance à Chad. Comme toute amour de jeunesse, les papillons dans l’abdomen étaient toujours plus intenses comme si elle sentait leur ailes battre pour la première fois. Enfin, c’était bien ça. Tout avec Chad était une première fois. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir un ami, alors là, quelqu’un dont son cœur s’était déjà épris et qui ne vivait pas un quotidien simple était beaucoup.
Ils ne s’étaient peut-être pas avoué qu’ils s’aiment le soir du souper avec sa tante, mais Libby savait bien trop que toute cette nouveauté qui pompait dans les artères de son coeur était de l’amour. L’inquiétude qui l'envahit chaque soir où Chad ne lui écrivait pas. Pas qu’elle était possessive, mais plutôt qu’elle craignait son père bien plus dangereux qu’elle ne pouvait s’imaginer. Il est vite devenu tout son univers et même si ce n’est pas idéal en amour, les premiers c’est tout à fait normal.
Elle aurait voulu passer tout son temps avec lui, mais sa vie était déjà chargée sans ajouter l’indienne pour la compliqué. Elle profitait alors des moments où son père ne l’obligeait pas à travailler. Les minutes entre les cours et son départ pour aller prendre soin de son trésor de petite sœur. Les soirées que sa tante lui aurtorisait de sortir pour le retrouver dans le parc. Un endroit qui les unissait depuis le premier jour. Karishma, sa tante, avait fini par vouloir rencontrer ce jeune homme qui éluminait les journées de sa nièce. Elle l’avait vu puisqu’à quelques reprises, il était venu la chercher pour aller au lycée. Sans donner trop de détail pour respecter Chad,  Libby lui avait fait comprendre que sa vie était aussi simple que la leur. Par chance, c’était sa tante et pas un de ses parents qui l’invitait ce soir-là. Sinon, leur histoire se serait sûrement fini à ce repas.
Elle avait entendu la porte de sa chambre et vite elle s’était précipité pour ouvrir, mais sa tante l’avait devancé. Souriant largement derrière elle, chaque fois qu’elle le voyait, elle était incapable de faire autrement. Il avait des fleurs avec lui. Déjà, il devait gagner des points avec sa tante bien plus simple et gentille que ses parents.
Merci. Qu’elle lui dit quand il lui offre un bouquet avec un baiser sur la joue qu’elle aurait voulu ne jamais terminer. Attrapé sa main alors qu’il allait vers la salle à manger pour lui rappeler qu’elle était là pour lui et que tout irait bien. Dans ses souliers, elle serait bien nerveuse elle aussi.
Il commença avant la question parfaite. La tante de Libby avait quitté leur pays à dix-huit ans et n’avait jamais faire demi tour. Le cœur bohème, elles se ressemblaient sur beaucoup plus de niveaux que Libby et sa propre mère. Karishma commença alors en parlant de son arrivée et du bien que ça lui avait apporté de s'émanciper de sa famille. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait accepté de cohabiter avec sa nièce un an.
T’as besoin d’aide dans la cuisine chaachee*? Libby croyait que Chad serait bien plus à l’aise les mains occupées. Elle était chef, mais n’avait rien préparé d'extravagant. Elle n’était pas du genre à faire vivre un grand service à un jeune homme qui s’intéressait à sa nièce. Au fond, elle voulait simplement savoir ce qui rendait Libby si bien à New-York.
Vite, la conversation devint plus naturelle. Ils ont tous participé à la confection du reste du repas. Karishma parlait de ce qu’ils faisaient, des épices et goûts de l’Inde qui l’inspirait dans la cuisine ici.  Elle lui posa quelques questions, mais rien de trop personnel. Elle prit même la peine de faire un doggy bag pour Dani que Libby lui avait déjà mentionné.  
Vite après le repas, elle s’excusa, prétendant une urgence au restaurant où elle était chef. Laissant Chad et Libby avec la vaisselle à laver. Tu vois, je te l’avais dit qu’elle n'était pas méchante! Il n’y avait pas que Chad dans sa vie qui la rendait beaucoup plus légère. Ici, elle n’avait pas à performé, sa tante la laissait vivre et jamais avait-elle pu autant explorer dans sa courte existance.
Quand ils avaient tout nettoyé, Libby regarda l’heure. Elle savait bien que bientôt, il devrait repartir dans le monde qu’on lui avait imposé. Oh, je t’ai pas montré ma chambre, si tu as le temps, on peut y passer. J’ai enfin imprimé les photos qu’on a pris dans le parc quand on s’est rencontré. Sur son mur était épinglé le dessin de son regard qu’il lui avait offert. Elle n’avait pas choisi la déco puisque c’était la chambre d’amie évidemment. Elle avait accroché des photos de sa famille pour les garder près d’elle malgré la distance, mais sans plus. Attrapant l’enveloppe sur le bureau, elle tendit les photos qui les avaient unis la première fois. Tu te souviens de l’oiseau? Tu as pris des photos pas mal du tout! Elle lui tendit le tout avant de s’asseoir avec lui au pas de son lit.
J’espère que tu as apprécié, saches que tu es toujours le bienvenue ici, Dani aussi. Elle voulait qu’il sache qu’il avait un refuge, une sortie de secours si les choses étaient trop lourdes un soir à la maison.  Sortant son portable pour lui montrer les derniers messages de sa tante qui disaient exactement cela. Tu lui as fait une belle impression je crois. Elle espérait que si un jour, elle devait le mentionner à son père, cette impression l’aiderait à éviter une tempête qu’on sait malheureusement inévitable aujourd’hui.
*tante en hindou.

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Il s'était passé plusieurs jours même quelques semaines depuis le premier repas chez la tante de Libby. Tout se passait bien. Libby respectait ma volonté d'être discret au lycée même si ça se voyait que j'étais plus ouvert qu'auparavant. On ne s'embrassait qu'une fois sorti du lycée mais nous étions inséparables quand nous le pouvions. Nous n'avions pas toujours les mêmes horaires et puis j'avais toujours Dani à m'occuper, j'allais faire du sport souvent pendant que Libby se cultivait ailleurs. On allait souvent se balader dans de nouveaux endroits en ville. parfois même on prenait des bus avec Dani pour aller plus loin. L'avoir dans notre quotidien changeaient beaucoup de choses et Dani acceptait bien Libby. La seule qu'elle accepterait jamais avant longtemps, d'ailleurs. Sa jeunesse était peut-être ce qui avait fait une entrée facile dans ma vie pour Dani. Enfin bref. Nous enchaînions les petits souvenirs, quelques photos. On se voyait aussi de plus en plus souvent seuls après les cours, avant d'aller chercher Dani chez sa tante. Tout le monde était absent alors nous nous laissions aller souvent. Nous avions fais quelques actions physiques sans aller trop loin. On essayait d'en parler car elle comme moi ne connaissions rien de tout ça. C'était nos premières fois d'adolescents.
Jusqu'au jour où je la retrouvais chez elle, ayant fini tôt un après-midi. Elle allait dans la cuisine nous préparer quelque chose pour goûter alors que j'installais des lumières dans sa chambre qui était presque devenu la mienne à présent - je n'y dormais juste pas - et j'avais allumé de la musique douce. Elle revenait avec des fraises et elle sourit en rentrant. j'ai vu ça sur un écran dans les boutiques la dernière fois... je me suis dis que c'était sympa. lui fis-je alors comme pour me justifier de mon élan romantique, rougissant légèrement. Je prenais une fraise entre les doigts avant de dire : ça pourrait être la fraise la plus délicieuse du monde un truc de dingue mais pour le savoir, il faut y goûter. fis-je avant de lui poser entre les dents et d'en prendre une à mon tour en souriant.

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Une première fois, aussi cliché que ça peut sonner, ça ne s’oublie pas. Chad était son premier ami en Amérique. Son premier copain aussi. Son premier baiser. Son premier amour. Son cœur a fini par briser à cause de leur premier véritable adieu. Mais ce soir-là, c’était leur première fois. Ils avaient commencé à explorer leur corps doucement puisqu’ils découvraient aussi leur premier désir autour du toucher humain. On représente ce grand pas de bien des façons différentes dans les livres ou à la télévision. Certains ont eu la chance d’avoir une discussion saine sur le sujet avec leurs parents, mais ce n’était pas le cas pour Libby ni Chad. Ils n’étaient pas idiots et ils ont grandi avec internet. Ils n’étaient pas stupides. Reste que dans le moment, l’expérience de tout le monde est différente. Libby a eu la chance d’être avec quelqu’un qu’elle aime. Quelqu’un de confiance et qui respectait ses limites.
Ils étaient seuls dans la demeure de sa tante. Chad avait installé des lumières dans sa chambre qui rendait l’atmosphère spéciale pour des adolescents qui ne pouvaient que profiter des minces moments un à un du mieux qu’ils le pouvaient avec des petites attentions spéciales comme celle-ci. Leur couple n’était pas vraiment public puisqu’ils restaient neutres au Lycée, mais ça ne dérangeait pas Libby une miette. Elle est plutôt timide et n’aurait pas apprécié les démonstrations d’amour au milieu d’une foule d’adolescents. Quand il était tous les deux, elle était toujours blottis contre lui, sa main était dans la sienne ou son regard aimant rivé vers lui.

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Je la regardais, elle était tellement belle. Le désir, quand il s'agit du premier désir, est toujours une découverte. Ce sont des sentiments, des émotions nouvelles. Ses courbes me donnent envie, ses yeux, sa peau, son odeur. Elle, elle me donne envie. C'était la suite logique de ce qu'était l'amour, je supposais. C'était naturel, c'était ce que l'on ressentait. Quand je voyais ces couples dans le parc, que je me demandais ce qu'ils ressentaient, par où ils étaient passés. Sûrement par cette case-ci.
J'avais peur de lui faire mal, peur de mal faire. J'écoutais chacune de ses réactions, j'observais ses réactions physiques aussi. J'essayais de les suivre, de ralentir quand je sentais que c'était nécessaire. ça semblait être bien, ce que je faisais. Je supposais. Elle se mit à me déshabiller à mon tour et à tenter aussi de me faire plaisir. C'était maladroit certes mais c'était la première fois que je vivais ça et c'était vraiment bon. J'avais peur alors je finissais par l'arrêter et elle s'inquiéta. je fis oui de la tête en souriant en la ramenant vers moi. Je la voulais contre moi, je voulais que nos corps ne fassent qu'un. je voulais sentir sa peau contre moi, ses lèvres contre les miennes. Je lui laissais le dessus pour qu'elle puisse gérer sa douleur. Doucement, j'entrais en elle et elle grimaça légèrement avant de me dire ces mots, sûrement pour me rassurer. Elle avait mal et c'était normal, je m'étais renseigné. normalement, ça allait passer. La première fois pour une fille n'était jamais facile. je t'aime répondis-je alors en la prenant contre moi, elle me laissait pénétrer plus loin petit à petit. Nos reins se mirent à danser l'un contre l'autre. C'était bon, trop bon. C'était plus que je ne l'imaginais. Doucement, quand on trouvait notre rythme, je nous retournais pour être dessus. Je savais que la première fois n'allait pas fort durer - pour moi aussi c'était nouveau et j'allais avoir du mal à me contenir, je le sentais déjà. Alors je voulais profiter. J'attrapais son visage pour l'embrasser comme jamais en continuant cette danse folle. Je laissais échapper des râles de plaisir. Son corps contre le mien, elle était tellement sexy, tellement belle. C'était un corps que j'aimais jusqu'aux entrailles. Cette idée me fit venir. Je le sentais, ça venait dans le préservatif. Les coups furent plus saccadés, plus lents quand je venais. Wow, c'était une drôle de sensation. Je sortais doucement d'elle et retirais le préservatif pour le jeter proprement. Je prenais des mouchoirs pour elle sans attendre. Tendrement, je caressais son bras. ça va? soufflais-je alors doucement en m'allongeant près d'elle. J'étais inquiet de comment elle l'avait vécu, elle. A cet âge là, rien d'autre ne compte. Surtout quand c'est dans une vraie relation et pas juste une nana d'une soirée comme ça. Tout le monde pensait que j'étais ce genre de mec au lycée alors que pas du tout. J'avais fais ça dans l'amour.

Nous restions là un moment avant de se rhabiller pour le retour de sa tante. Tout s'était bien passé et j'avais limite déjà envie de recommencer. je la taquinais, je la prenais dans mes bras. Je sentais que ça avait tout de même changer quelque chose entre nous. De positif, évidemment. Il y avait quelque chose de plus... charnel. Nous avions offerts nos corps l'un à l'autre. Nous nous connaissions davantage. Libby, je voulais te dire... les prochains jours ne vont peut-être pas être simples... il y a une histoire dans la mafia de mon père, enfin.. ça risque de ne pas se passer très bien. Je ne veux pas te mêler à tout ça ni que tu t'inquiètes. fis-je alors en caressant sa joue. Il fallait que je lui dise avant de voir sa tante car après je n'aurais plus vraiment de moments qu'avec elle. je.. je suis désolé d'être cet homme-là. encore une fois, je ne pensais pas la mériter avec une vie pareille. Elle méritait un mec droit, intelligent, beau, avec une vie bien rangée, des parents adorables qui l'inviteraient à manger, pas moi. Je savais qu'elle allait s'inquiéter. Je ne voulais pas. C'était à moi de la protéger, pas l'inverse. J'étais encore très possessif et colérique à l'époque. J'avais des principes bien rangés, bien que je les ai toujours dans le temps présent mais en plus contrôlés. tu es la seule personne avec qui.. je peux être moi, vraiment moi. Dani, je fais toujours semblant. A la maison, je joue un jeu alors que mon père vient de me menacer ou que ma mère vient de poser l'argent sale qu'elle s'est fait sur la table. Je... Je suis désolé que ma famille ne soit pas... une famille. J'aimerai vraiment pouvoir.. Je suis désolé fis-je alors les larmes montant aux yeux. je me rendais compte que ça me touchait plus que ce que je croyais. ça m'arrivait souvent me m'imaginer si j'avais eu une famille "normale". Toute famille a ses problèmes attention je le sais mais... bon... une famille un minimum normale allons-nous dire. Dans laquelle je pourrais amener Libby, du moins. Là, c'était impossible. je pensais même que si mon père apprenait l'existence de Libby, il fasse tout pour l'éloigner ou lui faire du mal. Je la protégeais de moi-même. j'ai bien l'impression qu'il n'y aura que toi. jamais que toi. lui fis-je alors après avoir retenu mon émotion un moment, la regardant dans les yeux, mes yeux bleu un peu humidifiés. Je serrais ses mains dans les miennes. J'avais besoin de lui dire, après tout ça.

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Si on regarde en arrière aujourd’hui, Libby est très chanceuse. Elle ne savait pas ce qui l’attendait quand son père la fit rentrer dans son pays natal. Sauf qu’elle avait eu droit à une première fois remplie d’amour. Elle avait eu mal évidemment, mais ses sentiments pour Chad et la douceur de ses gestes avaient rendu le moment parfait malgré tout. Ils étaient dans sa chambre d’adolescente, mais il l’avait rendue spéciale avec des chandelles en prenant soin d’elle d’une façon qu’elle ne connaîtra jamais avec son époux choisi par son près.
Ça va et toi? Elle lui souriait bien heureuse d’être collée contre lui dans son lit. Sa peau bouillait toujours pour lui et elle adorait sentir son coeur si près du sien. Ils avaient dû se rhabiller pour le retour de sa tante, mais Libby serait rester sous les draps avec lui jusqu’au lendemain matin.
Il était plus que son premier amour maintenant, ils avaient partagé leur première fois. C’était leur petit secret maintenant, leur petit havre de paix qu’ils apprendront à chérir à force de s’y retrouver.
Leur relation était un peu secrète à cause de la famille de Chad, mais ça ne dérangeait pas l’indienne. Chez elle, ils étaient en paix. Dans certaines rues de New-York aussi. Elle comprenait quand même bien cet aspect. Son père était dans la politique plutôt que la mafia, mais beaucoup restait dans l’ombre pour son image. Jamais dans son pays elle aurait eu le droit d’aimer son New-Yorkais, alors elle respectait et comprenait pourquoi il la gardait principalement pour lui. Tu me promets de m’écrire à la fin de la journée, juste pour que je ne m’inquiète pas trop? Elle ne savait pas non plus ce jour-là qu’elle s'inquiétait pour lui le reste de son séjour aux Etats-Unis, mais aussi le reste de sa vie. Il avait pris place dans son cœur et sans contact avec lui, il réussissait toujours à travers les années à lui revenir en tête. Chaque fois, elle priait le ciel qu’il soit sorti de la misère entourant son père.
Ne t’excuse jamais d’être toi-même avec moi Chad. Elle essuya les quelques larmes qu’il avait laissé glisser sur son visage. Tu as rien demandé à la vie. On ne choisit pas nos parents. Tu es déjà un homme admirable, j’aimerais pouvoir t’aider à sortir de ce monde tu sais. Tu es un exemple parfait pour Dani, tu es tellement doux et gentil avec moi. Tu n’es pas celui que ton père veut faire de toi. Chad survivait en menant une double vie. Heureusement qu’à l’âge adulte il s’en est sorti.
Je serai toujours là, mon coeur sera toujours avec toi. Ils ne savaient pas les circonstance qui entouraient son départ, mais ils savaient qu’elle était là pour une durée fixe. Une année scolaire. Ce qui déchirait le coeur des deux amoureux qui devaient se séparer pour quelques jours alors que leur moments ensemble étaient toujours comptés. Mais en même temps, je crois que cette course contre la monde à rendu leur amour encore plus spéciale pour les adolescents.
Tentant de rester calme pour les prochains jours, Libby allait à l’école, se baladait toujours avec sa caméra. Chad hantait ses pensées. Dani aussi. Elle ne savait pas ce qui attendait Chad dans l’univers de son père, mais elle espérait qu’il ne souffrait pas trop. Malheureusement, elle savait qu’il aurait mal quoi qu’il arrive.
Elle avait marché du lycée à l’appartement de sa tante. Prenant des détours pour s’amuser avec sa caméra. New York est grand, c’est toujours bondé. Peut-être parce qu’elle avait conscience des dangers autour de Chad, elle était plus alerte. Un homme semblait faire la même route qu’elle. Toujours un ou deux pâtés de maisons plus loin. Attrapant son téléphone dans son sac à main. Elle cherchait à avoir l’air calme comme si elle n’avait rien remarqué, elle envoya un message à Chad. Elle ne pouvait pas le contacter, mais si c’était quelqu’un qui travaille avec son père qui avait trouvé leur lien, il voudrait savoir. Lui disant qu’elle n’ose pas rentrer puisque quelqu’un semble la suivre et elle ne voulait pas qu’il sache où elle vit. Entrant finalement dans le central park pour aller dans un coin touristique. Au milieu des touristes, elle se disait que rien ne pourrait lui arriver, il y avait trop de témoins.

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J'avais prévenu Libby que rien ne serait simple ces prochains jours. Je savais que la mafia avait prévu un gros coup et que je ne pourrais pas aller en cours. Il fallait que je sois sur le qui-vive pour plusieurs raisons - une, qu'on ne perde pas notre appartement. il est pittoresque et horrible mais en soit, c'est l'endroit où l'on vit. où irions-nous si nous perdions notre logement? deux, pour dani. j'avais peur des conséquences sur mon père et donc sur les coups qu'il nous porterait. puis trois, parce que j'allais me prendre des coups. je savais que ça se verrait sur mon visage que ça allait être du sport. Une mafia contre une autre, ça ne faisait jamais mon ménage. Depuis ce matin donc, je me tenais à mon poste, parcourant les rues de New York un bonnet et une capuche sur la tête.

J'avais déjà un sacré coup sur le visage en fin de journée. J'avais dû me rendre à pleins de points stratégiques de la ville, vérifier que tout était en ordre et j'étais tombé sur un des mecs d'en face. Une bonne bagarre s'était déroulée sans que personne ne s'en mêle - tout le monde savait reconnaître une situation de mafia. Je lui avais fais sa fête pour qu'il se casse de là. N'empêche que j'avais gardé quelques traces physiquement, surtout sur le coin de l'oeil. Je ne m'arrêtais pas là, continuant de faire le tour de la ville, croisant d'autres mecs de la mafia dans le même état que moi mais personne ne s'était fait prendre par l'équipe d'en face. C'est en fin de journée que je recevais l'ultime message de Libby. Jusque là, j'évitais de me perdre face à son numéro pour prendre de ses nouvelles. J'avais peur que ça me déconcentre ou que je la mette en danger sur le moment. Cela faisait deux trois jours depuis qu'on en avait parlé et elle me hantait chaque seconde. Si je voulais mener cette mission à bien c'était aussi pour la retrouver au plus vite. Mes motivations avaient évoluées. Son message me mit en alerte tout de suite. J'avais pris le chemin de Central Park où elle me disait se rendre car elle avait peur de rentrer chez elle. Elle avait l'impression qu'un type la suivait. Mon père m'avait surpris avec elle, enfin un des gars avait poucave en gros et j'avais peur qu'il ne veuille se venger. Ou alors que ça ait fuité dans le groupe d'en face mais ça j'en doutais fort. J'étais sûr que mon père voulait me mettre en garde. Libby avait eu un très bon réflexe à aller dans un endroit bondé de monde. Elle risquait en effet moins, les mafieux aiment les endroits vides. Je me calais entre les arbres, cherchant du regard Libby. je l'avais trouvé. Elle était seule, au milieu de tous ces gens. Maintenant trouvons le mec qui la suivait. Trouvé. Bingo. je bougeais légèrement pour que Libby me voit mais pas le type. J'envoyais un SMS à Libby pour lui dire de discrètement regarder vers les balançoires, d'où je dépassais légèrement sans que l'autre puisse me voir d'où il était. Quand son regard se leva vers moi, un mini sourire échappa de mon visage et je lui fis le signe "chut". A quoi je ressemblais, moi, mon bonnet et ma capuche sur la tête, un oeil au beurre noir. N'empêche que, je sais que le type qui tente de me faire peur s'est aussi bien battu aujourd'hui et je connais sa faiblesse. Entre les arbres, je fonce vers lui et je l'attrape, ma manche de sweat sur les yeux pour le reculer vers un endroit isolé, afin que Libby ne le voit plus et soit tranquille. tu crois que mon père me fait peur, à moi? chiffe molle! je tapais dans son genou que je savais endolori de la journée. Il me tapait en retour, me faisant légèrement saigner de la lèvre mais j'étais plus jeune et plus fort contre lui. si j'te revois autour d'elle ou quiconque, c'est une arme contre ta tempe, pigé? lui fis-je en sortant une arme de mon jean, juste le début. Il s'en allait et je prenais le chemin inverse en renvoyant un texto à Libby. [ tu peux rentrer, personne ne te suivra ou ne te fera de mal. tu as eu un très bon réflexe. passe le bonjour à ta tante. prends quelques photos du parc, tu lui diras que tu t'es perdu dans tes clichés en rentrant du lycée. ] J'avais envie d'aller la serrer dans mes bras. je tournais la tête en sa direction alors qu'elle lisait le texto, d'entre les arbres. Mais vu mon état, je regardais mon doigt avec du sang de ma bouche et je me refusais d'aller la voir ainsi.

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Pour la première fois depuis leur rencontre, Libby avait eu peur de Chad. Ça lui faisait du mal de se l’admettre, mais son corps battait terriblement fort contre sa cage thoracique et son souffle coupé lui laissait comprendre que la panique était bien réelle en elle. C’était pas lui, sa personne, qui l’effrayait, mais bien ce qui l’entoure. Jamais il ne lui ferait du mal, elle doute même qu’il mourrait pour éviter qu’elle souffre, mais c’était peut-être ça le problème? S’il a mal, elle a mal. Et s’il se met en danger pour elle, elle s’en voudra éternellement qu'il lui arrive quelque chose.
Dans ce parc bondé, elle l’avait vu au loin, le visage gonflé. Prise d’angoisse dans le fond du ventre, elle n’avait même pas parvenue à lui sourire en l'apercevant pour la première fois depuis trop longtemps. La suite se passa trop vite et elle ne pouvait rien voir. Sauf que l’homme qu'elle croyait après elle et Chad n’était plus dans son champ de vision. Son esprit tournait à double tour. Si l’un d’eux allait trop loin? Elle ferait quoi? Dans la peur, elle finit par atterrir vite au pire scénario possible. Craignant la mort de son amoureux une seconde avant que son téléphone ne vibre. Il avait déjà l’air blessé à son arrivée et à voir le type fuir, elle s’imagine qu’il souffre encore plus.
Levant les yeux vers les balançoires après avoir lu son SMS, elle ne le voit pas, mais sourit tristement quand même. J’suis désolé de t’avoir fait déplacé, bonne fin de journée, je t’aime. Des mots qu’ils ne se disaient pas souvent, mais qu’elle sentait nécessaire dans le moment.
C’est le cœur en compote qu’elle avait retrouvé son lit. Incapable de se mettre quelque chose sous la dent tant l’inquiétude lui prenait le ventre. Elle ne savait pas quand elle le retrouverait et dans quel état il serait. Elle n’aimait pas le néant et l’attente, mais c’était une meilleure position que la sienne en plein combat pour protéger les siens. Elle avait fini par s’endormir pour laisser place à des cauchemars entourant son premier amour.
C’est que quelques jours plus tard, peut-être une semaine, qu’elle le l'aperçoit à son casier en entrant au Lycée. Elle veut lui demander comment il va, mais elle craint la réponse. Tu m’as manqué, qu’elle lance honnêtement en laissant le poids de son dos tombé sur le casier près de lui alors qu’il avait toujours le nez dans le sien. Est-ce qu’on peut dîner ensemble ou? Ou tu es encore dans pris dans les histoires de ton père. Des mots qu’elle ne dit pas pour garder ses secrets. Il ne la regardait toujours pas. Son cœur chantait à nouveau au rythme de la panique. Merci en tout cas. Elle ne pouvait pas parler de l’incident du parc, mais elle ne l’avait toujours pas remercié en personne. Elle n’osait pas le toucher, l’énergie dans l’air était différente et elle ne voulait pas le faire sursauter. Ça va? Question idiote vue la vie qu’il mène, mais au moins elle pourrait entendre la vraie réponse s’il voulait s’ouvrir puisqu’elle connaissait son histoire mieux que personne dans ce Lycée.

libby &
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La vie que j'avais ne pouvait convenir à une jeune femme comme Libby. Je refusais qu'elle vive ça encore. J'avais dû aller à son aide alors qu'un mec de mon père la suivait. j'avais eu une dispute avec mon père à propos de ma relation avec elle et il voulait sûrement me donner une leçon. Sauf que je suis pas le fils de n'importe qui, je tiens de lui, et moi non plus je ne me laisse pas faire. J'avais donné une belle menace à l'homme qui avait osé prendre ce rôle pour que Libby soit tranquille et après l'avoir rassurée sur la situation j'étais reparti.

Les jours suivants n'avaient pas été mieux mais personne n'embêtait Libby de nouveau. Je pense que mon message était passé, même si la pensée ne me quittait pas. Et s'il lui arrivait quelque chose par ma faute? Je ne me le pardonnerais vraiment jamais. Je ne pouvais pas prendre ce risque. J'avais bien trop peur pour elle et de plus j'avais peur que ce soit encore pire d'avoir cette peur au bide h24. Les jours suivants se firent dans le sang aussi, la bagarre et les deals. C'était la vie que je menais à New York, pendant ce temps je n'allais pas au lycée. Déjà, parce qu'avec les coups que j'avais au visage, ce serait trop pour la direction et en plus parce que le temps que je consacrais aux cours n'étaient pas dans la rue, alors forcément, l'important était le gang...

Bref, c'est une semaine après cette fameuse poursuite envers Libby qu'elle me retrouvait aux casiers. Son dernier message m'avait touché, elle avait employé ces mots que l'on utilisait rarement. Mais je n'avais pas répondu et je n'avais pas donné de nouvelles durant toute la semaine. Je l'avais prévenue, elle savait et c'était ainsi. Quand elle arrivait près de moi, à me dire merci, à me proposer de manger un morceau, à me dire que je lui ai manqué, je n'arrivais pas à la regarder. Tête dans le casier, je ne décrochais pas un mot sur le moment. Quand elle me demandait si ça allait, je me tournais vers elle d'un coup. J'avais encore un oeil au beurre noir, bon pas de quoi affoler les élèves ça faisait facilement "j'ai glissé dehors en venant jusqu'au lycée" mais elle savait très bien d'où ça pouvait venir. Et encore, je portais des vêtements car j'en avais bien ailleurs. Comment veux-tu que ça aille... soufflais-je alors. Je ne voulais pas lui faire de la peine mais, c'était clair que ça n'allait pas. Puis je faisais "oui" de la tête. on mange au parc si tu veux il faisait encore jour longtemps. On serait tranquille à prendre à emporter.

Après les cours, on allait donc chercher de quoi manger et on se posait au parc. Je ne savais pas comment expliquer ma façon de penser en ce moment. Ce serait sûrement dur. Je voulais que tu saches que... Je n'arrive pas à accepter ce qu'il t'ait arrivé la semaine dernière. je ne peux pas accepter que tu sois en danger. surtout par ma faute. je t'avoue que je ne sais pas quoi faire lui expliquais-je alors en regardant le sol avant de lever les yeux vers elle. j'y ai pensé toute la semaine. je suis colérique en plus, tu me connais, je ne sais pas me retenir. Je ne sais pas de quoi je serais capable et de quoi ils seraient capable. je ne veux pas que tu vives comme ça, comme moi. ajoutais-je alors. tu m'as énormément manqué aussi. continuais-je en rabaissant les yeux. Je levais les épaules. je n'ai juste pas la vie qui va avec... avec toi. et je n'ai pas le choix pour le moment. je n'avais pas du tout envie de manger. Je me frottais le visage fortement, les larmes montaient. J'étais vraiment perdu, sûrement comme jamais je ne l'avais été car je ne voulais pas la perdre.

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Libby n’avait pas capturé un mot que les enseignants lui lançaient ce matin-là. Incapable d’écouter, elle ne voyait que le visage de son bienaimé gonflé par des goûts qu’elle peut presque imaginé maintenant qu’un homme l’avait suivi. Elle s’en voulait de l’avoir contacté ce jour-là, elle culpabilisait d’avoir osé lui demander comment il allait. Vu sa famille et la vie qu’il menait, ce n’était pas une histoire d’amour d’adolescent qui allait rendre sa vie plus facile.
Comme prévue, elle l’avait rejoint pour manger au parc alors qu’elle savait bien qu’elle ne serait pas capable d’avaler un morceau. Le faisant quand même pour ne pas l’inquiéter. Le trajet avait été plus silencieux. Lourd. L’atmosphère entre eux était différent. Une partie de Libby avait vu ses mots venir. Comme des coups de couteaux, elle avait laisser son Chad parler pour briser son coeur doucement. Le pire dans tout ça, c’était qu’elle entendait le sien saigner. Il était en miette depuis longtemps et elle ne pouvait pas le sortir de sa situation familiale. Tout ce qu’elle pouvait c’était lui amener un peu de soleil, mais ses mots allaient dans une direction difficile à entendre.
La vie qui va avec moi? Elle savait ce qu’il insinuait. Ils sont de deux mondes différents. Elle mérite mieux. Ça ne marchera jamais. Sa voix avait changé de ton puisqu’elle paniquait de plus en plus. Tu sais Chad, j’veux pas tenter de te changer. Je veux pas te dire quoi faire, mais tu veux vraiment laisser partir ce qu’on a par peur qu’il m’arrive quoi que ce soit? Avec ou sans moi, ils savent que je suis un point sensible à présent. Elle n’est pas dupe, elle sait bien que si des mafieux veulent jouer avec les sentiments de Chad, en couple ou non, elle était une proie facile.
Pourquoi perdre les petits moments de bonheur? Je peux pas te forcer à rester avec moi, mais j’suis ton amie quoi qu’il arrive. J’vais tenter d’amener du soleil dans ta vie que tu me brises le coeur ou non. Elle est positive, mais têtue l’Hindou. Leur temps était compté, ils l’ont toujours su qu’un jour elle devra rentrer, alors elle voulait faire de chaque moment avec son New Yorkais des moments heureux. Elle n’était pas prête à le laisser la quitter ainsi.
Sa main avait retrouver la sienne, un peu pour le supplier alors qu’ils pleuraient déjà tous les deux. On peut faire semblant de se détester maintenant. Se retrouver en cachette tard la nuit. N’importe quoi Chad, mais je veux pas te perdre.

libby &
chad

Cette fois, la vie de Libby avait été mise en danger. Je ne pouvais pas accepter ça et quand j'avais retrouvé Libby après ça, je lui en parlais. Nous pleurions tous les deux, face à l'évidence que nous ne supportions pas de devoir être séparés. Elle était devenue une vraie lueur de soleil dans ma vie, quelque chose dont je n'avais jamais eu droit jusque maintenant. C'était mon petit puit de vie "normale", de vie d'adolescent classique. Je n'avais pas eu droit à me faire ma bande de potes au lycée, de faire le mec ultra sportif, de plaire aux filles, d'avoir mes premières histoires, d'aller à des soirées chez des potes, d'inviter même des potes, de jouer aux jeux vidéos en ligne avec eux... Je n'avais jamais eu une adolescence comme les autres, comme ceux que je peux observer dans les couloirs du lycée. J'avais toujours été seul, j'allais en cours, j'allais chercher Dani ou je traînais dans les affaires de mon père car j'y étais obligé, c'était tout. Libby est apparue comme un ange dans ma vie catastrophique.

Alors oui, à cet instant je tenais le visage de Libby dans mes mains, tentant d'effacer ses larmes, tentant de trouver une solution. Elle avait raison. Ils savaient qu'elle était là, à présent. Même si je m'éloignais vraiment d'elle, ils auraient juste gagnés, mais elle était ma faiblesse à présent. Elle avait besoin de ma protection et de toute façon quoiqu'il arrive je n'aurais jamais lâché d'oeil sur elle. Il faut que tu te fasses des amis au lycée, que tu montres une "vie normale", loin de moi. Au lycée, je resterais comme avant, seul de mon côté et il faut que tu fasses le maximum pour ne pas y faire attention, te créer des liens, vivre une vraie vie lycéenne, tu entends? lui fis-je alors, collant mes lèvres sur son front pour l'embrasser ensuite à cette zone-là. Des larmes coulaient malgré moi. Je n'avais jamais pleuré devant quique ce soit, d'ailleurs, mais je ne m'en étais pas encore rendu compte tellement j'étais à coeur ouvert pour Libby. Je faisais non de la tête en continuant ceci : je ne veux pas te briser le coeur. ça me tuerait. tu es mon soleil et tu le sais. j'ai besoin de toi. je ne veux pas te perdre rien que de l'imaginer dans les bras d'un autre me rendait fou de toute façon. on se verra en cachette, oui. de préférence quand le soleil est couché, histoire que je puisse cacher mes traces. je suis tellement désolé... lui fis-je alors adoptant cette solution non sans arrachement de coeur de devoir lui faire subir un tel traitement à cause de la vie que je suis obligé de mener.

C'est ainsi que les semaines d'après nous procédions. Nous nous voyions en cachette, faisions semblant, non sans mal, de ne pas se voir au lycée. Je croisais son chemin sans tressailler un regard vers elle et inversement. Tout le lycée en parlait, d'ailleurs. mais vite, l'affaire se tassait car la vie redevenait comme avant en apparence. Un jour, je n'étais pas venu du tout en cours. je me doutais que Libby le remarquerait et que j'aurais un message. Le lendemain non plus. Je ne répondais pas, je ne pouvais pas. Le soir-même, dans la nuit noire, je toquais à sa fenêtre. J'avais trouvé le moyen d'arriver directement à la fenêtre de sa chambre la nuit pour ne pas éveiller les soupçons. Sauf que cette fois-ci, Dani était avec moi, à moitié endormie mais pleine de coups, tout comme moi. je suis désolé de venir avec elle... je suis rentré et il s'en ai pris à elle et.. j'ai pris sa défense.. je ne voulais pas la laisser chez eux en venant ici te voir je ne disais jamais chez moi car je ne pouvais pas me sentir chez moi à un endroit où je m'enfermais par peur qu'on vienne me tuer la nuit. Je ne savais pas s'il fallait réveiller sa tante ou si elle était encore réveiller pour prendre soin de Dani ou pas... je ne savais vraiment pas quoi faire. A cet instant, nous arrivions en hiver, il faisait froid dehors poir y trainer et j'étais complètement perdu.