(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby | Lun 5 Avr - 22:27
libby & chad
SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Libby avait du mal avec leur nouvelle relation, mais ne disait rien. Si elle le voulait dans sa vie, elle devait prendre ce qu’il pouvait lui offrir. Elle a du mal à devoir se cacher ou socialiser avec des gens qui ne l’intéressent pas. Elle le fait quand même, se rappelant très bien qu’elle au moins, elle rend dans une demeure sa violence. Elle n’a pas peur de trouver sa sœur amoché le soir après une longue journée. Les moments avec Chad sont devenus de plus en plus rares. On les croyait plus un item dans les corridors du lycée. Le plan de Chad fonctionnait alors que le cœur de Libby souffrait en silence. Son temps dans ce pays est compté. Elle serait dans ses bras jours et nuits. Le temps file et elle se sent doucement de plus en plus loin de lui. Quand on frappe à sa fenêtre, elle est fâchée. Elle ne sait pas ce qu’elle trouvera. Elle imagine Chad qui vient s’excuser de ne pas donner signe de vie depuis quelques jours. Sauf qu’elle voit son visage, mais surtout une Dani brisée. Elle les fait entrer en silence alors que son coeur palpite. Voyons ne t’excuse pas, tu as bien fait. Libby ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas comment s’y prendre. Je devrais aller réveiller ma tante, c’est sérieux, elle a besoin de voir un médecin. Chad aussi, mais ils s’inquiètent pour l’enfant pleine de coups. Libby installe Dani dans son lit, la pauvre est fatiguée. Tout va bien aller ma jolie. Elle laisse le duo dans sa chambre et cherche à rester forte. Sa tante est sympa et les aidera du mieux qu’elle peut. Elle se doute que cette histoire se rendra aux oreilles de son père. Elle sent la fin arriver. Vite de retour avec sa tante, un médecin, amie de celle-ci est en route. La tante arrêter pas de dire qu’ils ont bien fait de venir chez elle. Qu’elle ne lui en voulait pas d’être passé par la fenêtre. Chad ne quitte pas sa sœur tout le long de l’examen et c’est très compréhensible. Ils se retrouvent seule seulement quand le docteur a fini avec le frère et la soeur. Un rendez-vous chez un pédiatre est pris pour la plus jeune le lendemain. Dani dort dans la chambre d’ami où son frère la rejoindra vite, mais maintenant que la Tata de Libby est de retour dans son lit, ils sont seul à seul dans sa chambre. Ça va? Elle connaît la réponse, mais elle le prend dans ses bras pour la première fois depuis trop longtemps. J’aimerais tant d’aider plus. Lui offrir un toit, une meilleure famille, une solution, mais tout ce qu’elle peut faire s’est l’épauler.
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby | Lun 12 Avr - 17:18
libby & chad
SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Je ne savais que trop bien que Libby pouvait ne pas aimer cette nouvelle façon de faire. Pourtant, je l'avais mise en danger et je ne voulais plus que ça se produise. Du coup, les fois où je n'allais pas en cours pendant des jours étaient encore plus longs qu'avant. Comme nous étions souvent à deux en temps normal, on arrivait à équilibrer mais quand on ne fait que croiser le regard de l'autre, c'était différent. Le manque était encore plus présent.
J'apparaissais, honteux, à la fenêtre de sa chambre quelques jours sans avoir fait acte de présence pour elle. On venait de passer encore une sacrée soirée avec Dani et je cherchais un endroit pour nous cacher et fuir. j'avais pensé tout de suite à Libby, alors qu'avant notre refuge était dans la rue. ça changeait, quand même, malgré ma peur de la réaction de sa tante. Libby nous laisse entrer et quand elle mentionne cette dernière, je prends peur. J'ai peur qu'elle appelle les services sociaux, peur d'être séparé de Dani, peur qu'elle ne s'en mêle de trop. Je n'ai pas le temps de réagir que sa tante nous rejoins et examine Dani. Je lui demande de n'examiner qu'elle, car elle savait moins se défendre que moi et donc avait de plus gros coups. Je restais avec elles, m'assurant que sa tante n’appellerait pas les services sociaux ou ne prendrait pas peur de nous, nous empêchant de voir Libby. J'avais déjà des soucis de mon côté alors si elle s'y mettait, on serait pas rendus. Heureusement, elle restait très compréhensive et nous laissait rester cette nuit. Dani dormait déjà, exténuée de cette soirée et enfin à l'abris, je pouvais profiter de n'être qu'avec Libby à cet instant.
Elle me demande si ça va et je lève les épaules. Il n'y a pas de réponse à cette question, à vrai dire. Elle me prends rapidement dans ses bras et j'en profite, j'avoue. Elle m'a manqué. Elle me dit vouloir m'aider davantage. j'en ai marre de cette situation. tu dirais quoi si je trouve quelqu'un de confiance pour être discrètement un garde du corps? on pourrait faire comme avant. Sauf que j'aurais quelqu'un qui veillera à ta sécurité. ça, ça m'aiderait vachement. lui fis-je alors en la regardant dans les yeux, caressant sa joue. je sais que tu m'en veux, je te connais par coeur. J'ai vu ton regard avant que tu ne vois Dani. Tu allais me râler dessus fis-je alors avec un petit sourire amusé de lire en elle ainsi. je suis désolé d'avoir été absent ces derniers jours. m'excusais-je alors dans tous les cas, même si elle avait eu une vague raison du pourquoi en direct. j'aimerai juste que le temps s'arrête, là, maintenant. soufflais-je alors en posant mon front sur le sien, fermant doucement les yeux, respirant à fond pour garder son odeur le plus longtemps possible, la main sur sa joue, mon corps près du sien. je sais qu'on dit souvent que c'est ce qu'on ressent en étant adolescent mais... j'ai l'impression que je n'aimerai jamais personne autant que toi. et quelque part, le destin le voudrait. je suis maudit jusque dans l'amour. tu penses que tu reviendras, quand tu pourras..? oui, j'étais bien conscient qu'elle allait repartir en Inde et que je ne la verrais plus. J'avais bien conscience de tomber amoureux pour une histoire qui ne pouvait pas durer, et je l'acceptais. J'avais l'habitude de ne pas avoir de "chance". Je savais d'avance que les histoires d'amour, les vraies, comme celles-ci, ce n'était pas pour quelqu'un comme moi. J'étais prêt à l'aimer de loin toute ma vie, s'il le fallait. Je posais mes lèvres sur les siennes, délicatement, amoureusement, en passant ma main dans ses cheveux.
(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby | Ven 23 Avr - 20:24
libby & chad
SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Le temps file entre leurs doigts. C’est peut-être ce qui rend cet amour de jeunesse si intense. Les adolescents sont généralement naïfs en amour à croire que le premier sera le dernier, mais Chad et Libby savent qu’une fin est imminente. Son séjour à New York allait un jour se terminer. Leur histoire avait un début et une fin très précise et ils n’y pouvaient rien. Principalement à cause de leur minorité, mais elle est d’un autre monde. Littéralement. L’Inde est si loin, est-ce égoïste de vouloir croire qu’il l'attendait alors qu’elle ne sait même pas si elle pourra un jour lui revenir? Si ça me permet de te voir plus souvent, j’accepte sans hésiter. La sécurité, elle en a l’habitude. D’où elle vient, elle en a toujours pas très loin. C’était bien être libre à New York qui l’avait interpellé quand la possibilité de fuir son pays une année scolaire lui avait été donné, mais pour Chad, elle laisserait partir un peu de ça. Son visage change quand il parle du ressentiment qu’il a trop bien lu en elle. Elle aurait préféré qu’il y voit que tu veux. J’en veux surtout à la situation tu sais. C’est pas juste. Pas juste que Dani et lui aille gérer tout ça. Pas juste qu’ils connaissent la date d'expiration de leur histoire avant la fin. Moi aussi, ça va trop vite. Son front contre le sien, c’est difficile de se rappeler de la frustration qu’il avait réveiller en elle en ne lui donnant pas de signe de vie. Elle ouvre les yeux en entendant sa question. Je partirais pas si c’était que de moi. J’vais tout faire pour revenir quand je serai majeure. Ses mots, elle les croyait. Elle s’y accrochait à l’époque. Naïve, elle croyait que son père lui donnerait un peu de contrôle sur sa propre vie quand elle serait adulte. Leur lèvres se retrouvent un moment et c’est presque plus simple ainsi. Sans mots pour leur rappeler qu’un jour ils oublieront peut-être le timbre de leur voix. On va à la recherche d’étoiles? Dans le ciel pollué de New York, elles sont rares, mais ils ont regardé le ciel sombre tellement de voix depuis qu’ils sont ensemble. C’est que dans la nuit qu’ils ont vraiment le droit de s’aimer loin des regards qui pourrait nuir à Chad. Sur le perron, la main dans la sienne, elle s’était assise entre ses jambes pour être le plus près de lui alors que ses mains se baladaient sur lui. Tu devrais aller dormir tu sais, pour une fois tu pourrais bien te reposer. Qu’elle finit par lui dire pour être sage, mais elle ne le veut pas. Les heures leur échappent et si elle le pouvait, elle ne dormirait plus jusqu’à son départ pour gagner du temps. Tu sais, mon père approuverait pas du tout et j’ai peur que ma tante lui dise maintenant. Elle devait lui partager ses craintes parce qu’il les lira dans ses yeux de toute façon. Oublies jamais que je t’aime. Son coeur sera toujours avec l’Américain qui a fait chavirer son coeur à New York. Il n'en a aucune idée, mais il lui a voler. Elle ne sera plus tout à fait elle-même jusqu’à ce qu’ils se retrouvent une décennie trop tard.
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby | Mer 28 Avr - 20:07
libby & chad
SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Après tout ce temps l'un loin de l'autre, nous avions besoin de nous retrouver. Elle proposait d'aller dehors alors que je lui disais que je ne voulais plus vivre ma vie loin d'elle, vu que le temps nous était compté. Je regrettais déjà les heures que j'avais perdue à vouloir la sur-protéger. Je ferais tout pour qu'il ne lui arrive rien, tout en profitant de sa présence à New York. Je ne savais pas pourquoi combien de temps encore je pourrais profiter de sa présence et je ne souhaitais pas l'imaginer. Sur le perron, elle s'était installée entre mes jambes, sa tête contre mon épaule. je profitais de son odeur, de sa présence tout en observant les étoiles comme on faisait souvent. Je la caressais machinalement comme elle le faisait de son côté. Elle me proposait d'aller me reposer, de profiter d'être dans un environnement plus calme. Je levais les épaules. je suis déjà bien apaisé en étant là, ne t'en fais pas. je voulais profiter et elle aussi, je le savais, elle n'avait pas besoin de me le dire. Puis, elle se mit à me parler de son père. Elle avait peur qu'il l'apprenne et se mette en colère suite à ça. tu ne peux pas demander à ta tante de le garder pour elle...? Elle ne comprendrait pas? elle avait l'air très gentille, après les adultes sont compliqués. tu as quelque chose que tu pourrais me laisser, un souvenir, quelque chose? Il faudrait que je trouve moi aussi, même si j'ai peur que là-bas quelqu'un te le retire en devinant que ça ne t'appartient pas... soufflais-je alors en réfléchissant à voix haute. Moi, je pouvais cacher des objets qui m'étaient chers, mais elle moins. J'avais peur que si on échangeait un tissu, même un bout de papier, on ne lui enlève. Elle me dit ensuite de ne jamais oublier qu'elle m'aimait. je souris. Je l'embrassais derrière l'oreille tendrement, fortement à la fois. je ne suis pas prêt d'oublier, ne t'en fais pas pour ça. lui fis-je. C'était vrai, jamais je n'oublierais ces mots, ni cette tendresse qu'elle avait fait naître en moi. A part la violence, en dehors de Dani, je n'avais jamais connu de l'amour pur et dur. Elle avait initié ça dans ma vie et elle l'avait gardé d'ailleurs. et toi n'oublie jamais que c'est ça, l'amour. lui soufflais-je alors en retour sans me douter de ce qu'elle pourrait vivre les années suivants. Je tuerais cet homme d'ailleurs si je le pouvais avant qu'il ne fasse ça à la femme de ma vie. je n'ai pas tellement de moyens mais ça te dit qu'on se fasse un restaurant pas trop cher sur la pause du midi demain? Elle est longue pour toi comme pour moi il me semble. On pourrait même aller à la piscine de l'école, ils me laissent une heure rien qu'à moi ce jour-ci. Les profs étaient au courant de ma situation et me laissait certains privilèges pour le sport, sans que je leur laisse appeler les services sociaux ou quoique ce soit. je refusais de pouvoir être séparé de ma petite sœur.un jour, on fuira, ne t'en fais pas pour ça fis-je alors en pensant à ça à Libby, parlant de Dani et moi. Je sentais bien qu'elle s'en faisait pour nous mais je savais dans mes tripes que dès ma majorité je nous ferais fuir, je me l'étais juré ce n'était pas possible autrement de toute manière. et je te retrouverai, ça aussi je le sais. ajoutais-je ensuite. Je la sentais trembloter. viens, on retourne dans ta chambre, tu vas attraper froid et on pourra pas aller manger demain fis-je alors pour la convaincre en prenant sa main. Il ne valait mieux pas qu'on risque de dormir ensemble, car là sa tante verrait rouge. j'embrassais tendrement Libby avant de retourner vers la chambre avec Dani.