Isaiah &
Lina

Alva ?! Ma chérie tu es où ?! FAut y aller là on va être en retard ! J'appelle ma fille mais pas de réponses. Je regarde l'heure qui défile à toute vitesse. Je décide de partir à sa recherche et je la retrouve dans sa chambre sur son lit. Elle avait même enlevé ses chaussures. Mais ma princesse il faut aller à l'école c'est le grand jour ! Qu'est-ce qui se passe ? Je m'approche d'elle doucement et je tente de lui remettre mais elle agite ses pieds. Non on peut pas. Il faut vraiment y aller, Alva. Je veux papa ! Oh non pitié pas ça pas ce matin !! J'essaye de garder mon calme. Papa n'est pas là mais il serait fier de toi de te voir pour ton premier jour d'école ! Je sais qu'il pense fort fort à toi ! Et puis on t'as acheté un joli cartable toutes tes copines vont avoir envie d'avoir le même ! Avec Elsa. Tu l'aimes bien non ? Oui j'avais eu droit au fameux passage de la Reine des Neiges comme des millions de parents. J'avais survécu tant bien que mal. Oui ... Je fonds devant son petit air triste. Je me retrouve bien souvent démunie face à ses réactions concernant Jordan. Je ne sais plus quoi lui dire pour la faire espérer et avancer. Il faut vraiment qu'on y aille ma puce. Tu vas voir tu vas te faire plein de copines, tu vas apprendre plein de choses et tu raconteras tout à papa quand il sera là, d'accord ? Tu lui feras des beaux dessins et il sera content comme tout. Je ne savais pas quand ce jour arriverait ni s'il arriverait mais il fallait garder espoir. Je pris les petites chaussures dans mes mains et les lui remis maintenant qu'elle semblait plus volontaire pour aller à l'école. Je sais bien que le premier jour est impressionnant pour tous les enfants mais il fallait passer par là.

Une fois les pompes remises je la porte jusqu'en bas où nous attend patiemment Zoé dans son couffin. Allez hop le cartable ! Et on est parties ! Alva prend son petit sac bleu avec la princesse Disney dessinée dessus et j'attrape Zoé. On sort de la maison et j'attache tout le monde dans la voiture avant de démarrer pour aller à l'école qui est à dix minutes de route. Je me gare sur le parking et je fais descendre Alva avant de porter Zoé. Nous arrivons devant la porte et une jeune femme vient nous accueillir. Bonjour mademoiselle ! dit-elle en se penchant vers Alva qui lui sourit. Bonjour, je suis Lina Rosewood la maman d'Alva. Je suis Irina Loveyard. Je serai la maîtresse d'Alva pour cette année. Elle me sourit et je lui rends. Je me mets accroupie face à ma fille. Tu as une très gentille maîtresse en plus tu as vu! Elle me fait signe que oui. Je l'embrasse fort sur son petit front en la prenant dans mon bras libre. Allez file te faire de nouvelles amies. Hop un petit bisou à Zoé ?! Elle fait un gros bisou sur la joue de sa petite sœur et rentre dans l'école non sans avoir un petit regard larmoyant. Elle va rejoindre d'autres enfants juste devant nous. Je dois vous prévenir qu'Alva a des moments de profonde tristesse. Elle m'en a fait un juste ce matin c'est pour ça qu'on est un peu en retard. On a eu un grave accident de la route et son papa est toujours dans le coma. Si ça arrive ... La maîtresse d'école pose sa main sur mon bras avec un sourire bienveillant. Ne vous inquiétez pas tant qu'elle est ici on gère. J'inspire profondément et me sens soulagée. Je sens que des larmes montent, il est temps que j'y aille. Merci beaucoup ! Je lui offre un sourire timide puis je pars non sans regarder ma petite princesse qui a l'air de faire déjà connaissance avec une petite fille. Ça me rassure et je peux partir à la maison tranquillement.

Une fois arrivée chez Kath où je logeais le temps que je puisse me retourner je commence à m'occuper de ma petite poupée blonde aux yeux bleus. Elle ressemble à son père c'est fou. A nous deux ma poulette !! Je la prends dans mes bras pour la mettre dans sa chaise haute dans la cuisine pour lui donner son biberon quand j'entends sonner à la porte. Je reprends ma fille à bras et je vais voir qui ça peut être. J'ouvre la porte. Je me retrouve devant un jeune homme que je ne semble pas connaître. Je plisse un peu les yeux. Bonjour ... Son regard me dit quelque chose mais sans pour autant pouvoir le remettre là, dans l'immédiat.

Isaiah &
Lina

J'avais repris le travail et ça avait été assez intense. j'aime ce travail car bien souvent, j'aide des familles à sortir de situations plus ou moins graves. Etant moi-même très porté famille, avec mes parents et Ellie surtout, c'était quelque chose qui me tenait à coeur. Le métier de pompier était quelque chose qui me collait vraiment à la peau. je suis quelqu'un de sportif, de courageux, qui sait faire la part des choses, qui n'a pas froid aux yeux et le petit côté fantasme pompier m'allait bien aussi. Si je sortais du lot, c'est que je m'assurais aussi que les victimes d'accidents graves aillent bien. On est dans une ville qu'on protège et j'aime, quand je le peux, m'assurer que le boulot après le mien avait été bien exécuté.

L'accident comptant Lina Rosewood et Jordan Dawson m'avait fortement touché. Toute une famille, avec deux petites filles, mise en danger. Tout ça aurait pu être ma famille. J'avais du mal à me détacher de cette image. j'avais amené la jeune femme et une de ses filles à l'hôpital, en m'assurant que leur état était stable pour l'hôpital. La jeune femme subirait sûrement un coma, mais les médecins m'en diraient plus. En effet,elle avait sombré pendant quelques temps. Quand j'avais entendu qu'elle était réveillée et rentrée, je demandais tout de suite l'adresse de son logement actuel afin d'effectuer une visite de courtoisie. J'avais appris qu'elle logeait chez une amie avec ses deux filles en attendant que son mari, Jordan, ne sorte de son état comateux. J'espérais que ça arriverait, car je ne souhaitais que leur bonheur. Avec des fleurs et deux petits paquets cadeaux pour les enfants, je toquais à la porte qu'on m'avait indiqué à l'hôpital. Quand elle ouvrait, j'étais ravie de la voir "normale". Elle ne me reconnaissait pas, visiblement et je m'en rendais compte vite. Bonjour... pardon ! Vous devez avoir du mal à me reconnaître.. Je m'appelle Isaiah, je suis le pompier qui vous a sorti de là, le jour de l'accident. J'ai appris que vous étiez rentré saine et sauve alors... je voulais amener une petite intention. votre accident m'a beaucoup... retourné. Je suis désolé pour tout. ça n'était pas fini. Il avait le traumatisme et puis le père encore à l'hôpital. Je lui faisais un petit sourire amical, espérant que je n'apporterais pas trop de tristesse, ce n'était pas mon intention.

Isaiah &
Lina

Quelqu'un avait sonné ce matin à la porte, pourtant, je n'attendais personne. Kath était partie bosser et quand j'avais ouvert je n'avais pas tout de suite reconnu l'homme en face de moi. Ses yeux me disaient vaguement quelque chose cela dit. Je le laisse alors parler et j'apprends qu'il est l'un des pompiers étant intervenus lors de notre accident. Apparemment ça l'a beaucoup touché et il est venu ce matin pour nous apporté une petite attention. Je trouve ça vraiment très gentil de sa part. Je me replonge un peu dans les souvenirs que je peux avoir et je tilte. Ses yeux ... Ohhhh oui ! Ça y est ! Je m'exclame comme si j'avais trouvé le secret le mieux caché du monde. Ce sont vos yeux. Ça doit être la dernière chose que j'ai vu avant de ... de faire un long dodo, on va dire ça comme ça. Oh mais je vous en prie entrez, ne restez pas là. Je me pousse pour le laisser passer devant moi avant de refermer la porte. C'est vraiment très gentil de votre part vous n'étiez pourtant pas obligé... Je conduis mon invité surprise jusqu'à la cuisine où je remets ma fille dans sa chaise haute pour lui donner son bibs enfin prêt. Ne soyez pas désolé après tout ce n'est pas de votre faute ce qui nous est arrivé. Il le savait et je savais que c'était par gentillesse qu'il disait ça mais je tenais à le souligner tout de même. Je pris ensuite les fleurs qu'il me tendit et je crois que je me suis sentie rougir. Pourquoi ? Réaction timide face à un inconnu je supposais bien. Merci beaucoup ! Et merci pour elles aussi ! Je récupère les deux petits paquets et je suis bien curieuse de voir ce que c'est, je l'avoue. Je vais chercher un vase et pose les cadeaux sur un meuble de cuisine. J'attendrais que Zoé ait fini pour lui offrir. Je reviens, je vais chercher un vase ! Je me dépêche d'aller dans le salon et par chance j'en trouve un dans un grand meuble en bois. Je retourne auprès de ma fille et d'Isaiah. Très joli prénom soit dit en passant. Me voilà ! J'étais un peu speed et stressée pour le coup. Je m'attendais vraiment pas à cette rencontre. Mais bon, j'allais finir par me calmer.  Je mets de l'eau dans le vase et place les fleurs dedans en prenant soin d'enlever délicatement l'emballage. Je les regarde et je suis ravie. Elles sont vraiment magnifiques et sentent bon ! Je lui souris. Est-ce que vous voulez quelque chose à boire ? J'attends sa réponse et commence à lui faire un café quand je vois Zoé galérer un peu avec son biberon. Je cherche une tasse dans le placard pour la mettre sous la machine mais quand je me retourne je vois le jeune homme tenir le flacon rempli de lait pour que ma fille puisse boire. Je bugue. J'hallucine ou bien ... J'appuie sur le bouton de la machine après avoir mis la dosette et je me retourne de nouveau. Non non je n'ai pas rêvé. Et puis elle qui dit rien alors qu'il faut toujours que ça soit moi qui lui donne sous peine d'avoir une bonne crise. Kath en est témoin. Je reste bouche bée. Je pense que votre charme opère bien sur ma fille d'habitude elle ne veut personne d'autre que moi pour la nourrir. Déjà à son âge, elle est une sacrée petite coquine alors en grandissant j'allais avoir du soucis à me faire, je crois. La machine finit de faire la boisson chaude du jeune homme et je lui apporte sur l'îlot central. Du sucre avec votre café ? Il me répond et je reste comme une con à le regarder faire, ma fille toujours aussi contente. Elle plisse les yeux comme si elle souriait. Quelle chance j'avais, ce matin, de tomber sur un homme pareil qui vient pour me demander des nouvelles avec des cadeaux et qui se retrouve à donner le biberon à ma fille dans ma cuisine. Probablement aucune ! Et pourtant ...

Isaiah &
Lina

J'avais décidé en ce début de journée d'aller rendre visite à une victime d'un accident qui m'avait pas mal touché. Moi étant très famille et ayant vu cet accident et l'état de cette petite famille, j'avais demandé à mon supérieur l'autorisation d'aller faire une visite de passage, m'assurer qu'ils allaient bien, puisque j'avais appris par l'hôpital qu'ils étaient rentrés. Enfin, j'avais su que le mari ne s'en était pas aussi bien sorti et cette situation me mettant fort dans l'embarras, je me trouvais devant la porte en ce moment-même.

Au début, la jeune femme ne me reconnaissait pas. Elle eut du mal à me replacer dans le contexte jusqu'à ce que je lui donne mon identité et le pourquoi j'étais là. Rapidement, elle fit le rapprochement et je n'étais plus un total inconnu pour elle. Elle me disait me reconnaître à mes yeux. Je souris, ça me flattait. Je savais que j'avais pour yeux un véritable atout et savoir qu'ils avaient encore joué leur rôle me plaisait bien. Puis, faut dire dès maintenant que cette ancienne victime n'était pas tout à fait allons-nous dire à mettre à la poubelle, bien au contraire, j'avais devant moi une femme vraiment vraiment belle dans sa vraie définition. Elle m'invitait à rentrer et je la suivais. vous êtes adorable, merci. lui fis-je alors en découvrant la petite fille dans sa chaise haute, réclamant son biberon. je suis très famille, je dois vous l'avouer, et je me sentais un peu trop touché par cet incident pour ne pas prendre de vos nouvelles. En tant que pompier, on a tendance à peu nous donner de nouvelles une fois déposé à l'hôpital et c'est vrai que parfois, j'aime avoir la fin de l'histoire. lui avouais-je alors très sincèrement. Elle me remerciait et me disait de ne pas m'excuser, après tout ce n'était pas ma faute tout ça, c'était vrai, et elle se mit à rougir. je pouvais jurer que j'avais vu ses joues s'empourprer mais je ne m'avançais pas tout de suite là dessus. Elle était un peu speed et se mit à chercher un vase, le remplir d'eau pour mettre les fleurs et les complimenter. Je ne voulais pas être une source de stress, je tentais de lui sourire de manière plus apaisé histoire de lui donner ce calme un peu. je suis heureux qu'elle vous plaise. Ecoutez, si vous alliez prendre une boisson, je prendrais la même chose. lui fis-je alors. Elle allait vers la machine à café et je remarquais la petite galérer un peu avec son biberon. Regardant une nouvelle fois la maman toute speed, je décidais de faire un pas vers elle. j'avais peur de sa réaction, peut-être qu'elle n'accepterait pas qu'un inconnu "s'occupe" de son enfant mais tant pis, je tentais le coup. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je m'approchais doucement pour rassurer l'enfant et je l'aidais à tenir correctement son biberon. Elle restait calme, malgré son petit regard méfiant au début. Elle me regardait avec ses grands yeux adorables d'enfants. j'adorais ça. En étant pompier, j'avais l'habitude de mettre les gens à l'aise pour qu'ils aient confiance en moi. La voix de Lina derrière moi me fit tourner la tête vers elle. je lui souris. mon métier m'aide beaucoup pour ça. les patients ne me connaissent pas mais doivent me faire confiance, c'est un peu pareil. lui répondis-je alors sans oublier qu'elle avait mentionné que j'avais un charme. ça n'allait pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Même si, vu sa situation, je me voyais mal lui répondre sur un ton aguicheur, je ne pouvais m'empêcher d'y penser. voilà, ça va mieux comme ça ma belle? lui fis-je alors en revenant m'asseoir avec Lina. sans, merci. lui fis-je alors en lui souriant. ça ne doit pas être simple pour vous, tout ça. vous ne devez pas avoir beaucoup de temps pour vous. pouvoir vous remettre de tout ça, vous en avez besoin. lui fis-je alors, donnant comme un conseil médical à la jeune femme que je trouvais bien trop speed pour quelqu'un qui venait de vivre un traumatisme. J'avais peur qu'un beau jour, tout retombe sur elle et qu'elle ne fasse une mini déprime. Elle aurait bien besoin d'aide pour pouvoir se recentrer avant de perdre les pédales. C'était normal d'avoir besoin de ce temps-là. J'étais sûr qu'elle était bien entourée. Je suis vraiment vraiment heureux de voir que vous allez bien, en tout cas. C'est un vrai plaisir. On pourrait se tutoyer, peut-être, non? proposais-je alors en plissant les yeux, de peur de me prendre un bon vent dans la figure. Je n'étais pas tellement à l'aise avec les formules trop courtoises. Je suis quelqu'un qui aime le contact avec les gens avant tout, même un peu trop avec certaines personnes.

Isaiah &
Lina

Je ne pensais pas que ce pompier qui m'avait sauvé la vie serait là, en face de moi à me demander des nouvelles, à m'offrir des fleurs et des cadeaux pour mes filles et encore moins qu'il tienne le biberon de Zoé, elle, qui ne veut d'ordinaire que moi pour la nourrir. Je ne savais même pas que ça se faisait en réalité mais je lui suis encore plus reconnaissante de le faire. Il me dit que notre famille l'avait touché et qu'il avait voulu connaître la fin de l'histoire. Malheureusement, la fin de tout ça, on ne la connait pas encore car Jordan est toujours plongé dans un coma profond. Je lui réponds suite à ce qu'il me dit. Non c'est loin d'être facile mais on se serre les coudes comme on peut. Elles sont très courageuses. Je dis ça en parlant de mes princesses. Pour l'instant Zoé ne comprends pas encore pourquoi son père n'est pas là. Elle ne peut pas le verbaliser et ne semble pas pleurer pour ça. Par contre, c'est plus délicat avec Alva. J'ai prévenu sa maîtresse d'école aujourd'hui. Elle a des moments d'extrême tristesse. La nuit, elle me fait des cauchemars. Par moment je semble bien dépassée face à se détresse alors j'essaye de faire des activités avec qui lui font plaisir. Ça lui change les idées mais je sais que ca revient. Je bois une gorgée de ma boisson et souris en regardant Zoé. Moi c'est pas grave, ça va. Je passerai toujours après elles. Leur bonheur et bien être avant le mien. Je pense que c'est ça aussi d'avoir des enfants, les faire passer avant toute autre chose. Même si je n'étais pas vraiment préparée à être mère, je ne le regrette pas un seul instant. Je m'arrête, me rendant compte que j'en dis sûrement un peu trop et que je ne veux pas ennuyée mon interlocuteur. Il me dit qu'il est content que j'aille bien. C'est le cas en apparence. Je le regarde avec un sourire. Il est tellement bienveillant ça fait du bien de parler à une personne comme ça. Ça me met du baume au cœur. Il propose ensuite qu'on se tutoie. Avec plaisir ! Ça me coince un peu le vous je dois bien l'avouer je suis plus à l'aise avec le "tu" et vous oh mince tu as l'art de mettre à l'aise comme tu l'as dit plus tôt. Je me sens rougir et j'aime pas ça. Je me cache derrière ma tasse pour boire un peu.

Je jette ensuite un œil vers ma fille et vois qu'elle a fini son biberon. C'est bien mon cœur ! Je me lève pour lui enlever et je lui tends le petit cadeau qu'Isaiah lui a apporté. Qu'est ce que ça peut être dis donc ! T'en as de la chance d'avoir un beau cadeau toi ! Je l'aide à défaire le papier et elle découvre toute ravie un joli doudou. Elle le prend immédiatement dans ses petites mains et le regarde intensément en couinant. Elle commence ensuite à babiller envers lui. Je crois que doudou lapinou a été adopté. Elle est en pleine conversation c'est parti ! Je dis ça en rigolant et en reportant mon attention sur le jeune soldat du feu. Tu as fait deux heureuses aujourd'hui, je crois bien et la troisième sera toute aussi ravie ce soir quand elle rentrera de l'école. Je laisse ma princesse jouer avec son nouvel ami et me replace en face d'Isaiah. Merci beaucoup pour tout. Pour ton temps, tes cadeaux, ta bienveillance et pour le métier que tu fais. Je ne peux pas faire grand chose en retour mais je te suis éternellement reconnaissante pour tout ça. Je lui fais un sourire timide et termine ma boisson. Est ce que tu veux autre chose avec ton café ? Un cookie, un biscuit ? Ma meilleure amie est cuisinière alors il y a toujours des petits trucs à grignoter. Gourmande comme je suis c'est parfait !
Je lâche un petit rire et j'attends sa réponse en continuant de sourire. Sa venue est une bouffée d'air frais dans mon quotidien alors je ne veux pas et ne peux pas le laisser partir comme ça.

Isaiah &
Lina

Je regardais Lina parler en souriant. Elle était touchante. Je ne savais pas à quoi m'attendre en venant ici. j'avais juste sauvé une famille d'un accident et malgré l'état assez critique du papa, les statistiques étaient plus mauvais que ça à la base et cette histoire m'avait touché. Elle me parlait de l'état de ses enfants, de comment ils prenaient tout ça. Elle pensait sûrement me saouler avec ses histoires alors que je l'écoutais attentivement, avalant chacun de ses mots. Puis, elle passait à elle, disant que ses enfants passaient d'abord et qu'elle n'avait pas été prête pour être maman à la base mais qu'elle était ravie.

La famille, c'est merveilleux. J'ai été élevé dans l'amour de la famille alors, je ne peux que soutenir. répondis-je d'abord avec un sourire réconfortant. Elle me disait que j'avais réussi en effet à la mettre en l'aise et lui proposer le "tu". Je souris encore. Je levais les épaules. C'est mon travail! fis-je alors en souriant toujours, je ne lâchais pas vraiment mon sourire de toute manière. Je comprends que tu les fasses passer avant tout. fis-je d'abord. Néanmoins je ne pense pas qu'elles seront heureuses tant que leur maman ne le sera pas totalement. et ça va prendre du temps, le temps qu'il te faudra, et c'est normal. Je ne connaissais pas le deuil directement. Via mon métier, j'y faisais beaucoup face néanmoins. Je savais un peu comment les gens réagissaient de manière générale.

Mes cadeaux semblaient plaire aux enfants et à Lina, surtout. Elle me remerciait mille fois. J'étais ravi de faire tant impression. Ne me remercie pas fis-je en faisant non de la tête. j'adore mon métier et les relations humaines au delà de ce dernier. donc si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésites surtout pas à m'appeler. Même en cas de petit incident, utilise mon téléphone portable. Tu as de quoi noter? lui proposais-je alors. Je lui refilais mon numéro direct au cas où elle aurait besoin de moi. Je trouvais cela tout à fait normal. Je ne le faisais pas du tout dans un autre but que la gentillesse. Je restais tout à fait bienveillant. Elle me proposait alors de rester pour un  petit goûter, me mentionnant le métier de sa meilleure amie et ce qu'elle avait dans le placard. Je souris. Je ne suis pas compliqué, sers moi ce que tu te sortais pour toi, on partage. J'aurais pu amener quelque chose aussi, je ne pensais pas tomber sur une famille aussi adorable. Je ne les avais pas vraiment vu parler ce soir-là, forcément. Je ne savais pas comment cet échange allait se produire. j'étais ravi de la tournure des choses, cela dit. Elle sortait le tout et je me servais, prenant la boisson qu'elle m'offrait dans la main. et du coup, si ta meilleure amie est cuisinière, toi tu fais quoi dans la vie? Tu aimes quoi? Raconte moi tout. Je sentais bien qu'on s'entendait bien. peut-être pourrais-je être un ami pour elle, une épaule, un confident. Elle parlait beaucoup des enfants sans jamais trop parler d'elle et semblait croire m'embêter quand elle le faisait alors que c'était le contraire. maintenant que les enfants étaient occupés, j'en profitais.

Isaiah &
Lina

Le jeune homme en face de moi est rassurant, calme et attentionné. Sa visite me fait du bien, je ne peux pas le nier. Voir quelqu'un d'autre que mon cercle amical ou familial est plutôt bon pour le moral. Et quoi de mieux que celui qui vous a sauvé la vie ? Il a déjà fait tellement pour ma famille que là, j'ai l'impression d'abuser de sa bonté encore plus. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs je ressens ça, ça paraît bête. Je suis confuse par sa présence et en même temps, ça me plaît. Il me fait ressentir de nouveau que la famille pour lui est très importante quand je lui dis que je n'étais pas prête à être mère et je ne peux qu'acquiescer. J'avais grandi dans une famille aimante aussi et n'avais manqué de rien. Je comptais d'ailleurs bien reproduire tout ça avec mes enfants pour qu'ils ne se sentent jamais mal avec moi. Je ne vis plus que pour moi mais pour elles. C'est une autre dimension de la vie.

La conversation s'enchaîne puis on convient que le "tu" nous ira très bien. Il faut qu'Isaiah n'a pas son pareil pour mettre à l'aise les gens. Il me rétorque que c'est son métier et je lui souris. C'est ça aussi que je remarque. Il ne quitte jamais son sourire. C'est hyper agréable d'avoir une personne aussi positive dans son attitude par mimétisme on a envie de faire la même chose et on sourit. C'est assez communicatif. Ça fait du bien. Il me dit ensuite que mes filles ne pourront pas être heureuses tant que je ne le serais pas mais que ça prendra du temps. Oui même petites comme ça elles ressentent beaucoup de choses. J'ai l'impression que je ne peux rien leur cacher mais comme tu dis il faut du temps. Les enfants sont des petites éponges qui absorbent tout autour d'eux. Ils me paraissent bien plus intuitifs qu'on peut l'être. Je donnais ensuite son cadeau à Zoé qui semblait bien l'apprécier puis je remercie le soldat du feu comme il se doit. C'est vrai je ne pourrais jamais lui être assez reconnaissante pour tout ça et il me répond que cela fait partie de son métier d'être proche des gens et de les aider. Oui mais quand même laisse moi te remercier. J'insiste en souriant. C'était normal pour moi de le faire. C'est là qu'il souhaitait me donner son numéro. Son métier le pousse à en faire davantage et comment ne pas remercier dans ce cas ? Oui, je vais chercher ... ah bah non j'ai mon téléphone là. J'entre son nom et je lui tends pour qu'il inscrive son numéro. Je lui envoie un petit mot pour qu'il ait le mien en retour. Tu auras le mien comme ça aussi ! Un petit incident peut arriver dans les deux sens. Ou autre je sais pas. Tu en fais ce que tu veux. Tu ne te déplaceras ptet pas à chaque fois pour voir si on va bien. Je lâche un petit rire avant de rougir légèrement. Je n'allais pas encore plus abusé de sa gentillesse tout de même. Je lui propose ensuite une petite douceur avec son café. Il me laisse le choix tout en nous qualifiant de famille adorable. Je rougis, encore et je vois dans le placard La boîte magique à cookies !! Je ris. Tu sais pourquoi je l'appelle comme ça ? Il me fait signe que non de la tête. Parce que j'ai beau en manger, ils réapparaissent toujours ! Comme par magie ! Je tends la boîte en rigolant. Je sais bien que c'est Kath qui m'en refait tout le temps comme elle sait que j'adore ça et ça me fait rire d'appeler cette boîte comme ça. Alva y croit dur comme fer qu'elle est magique alors ... Je me pince les lèvres. Je me sers aussi un cookie et croque dedans. Je jette un œil à Zoé qui semble bien s'entendre avec son nouveau doudou. Ça promet de belles et douces nuits.

Mon regard se porte à nouveau sur Isaiah quand il reprend la parole. Il me demande ce que je fais dans la vie, ce que j'aime. Je suis, j'étais je sais plus écrivain mais, depuis l'accident, je n'y arrive plus. Les pages se retrouvent désespérément blanches. Mais, j'ai plusieurs idées pour tenter une reconversion tout en gardant cette activité pour plus tard quand l'inspiration reviendra. J'aimerais faire quelques stages dans des domaines qui me plaisent comme le soin aux animaux ou encore Je montre le cookie La pâtisserie. Mais ça, ça me fait un peu peur je vais prendre vingt kilos si je fais ça je crois vu que je suis une grosse gourmande. Ou alors il faudra que je fasse une tonne de sport. Remarque j'ai un très bon ami qui tient une salle sport en ville, je vais devoir prendre un abonnement. Puis je regarde distraitement l'homme en face de moi. Toi, enfin vous les pompiers vous avez un entraînement particulier d'ailleurs pour tenir le coup physiquement ? Vous faites des boot camp comme pour les militaires ? Au pire si je grossis trop je ferais ça aussi ! Ma connerie était lancée. Il allait s'apercevoir rapidement que dans ces cas-là je donne l'impression de ne pas avoir la lumière à tous les étages tellement je délire. Mais tant pis je suis comme ça. Débile un jour débile toujours. Mais ça me fait du bien de raconter des conneries. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça.