“i know that we belong" Je n'avais pas été avec April ce matin. J'avais eu un rendez-vous de dernière minute très tôt. Je n'avais pas trop compris pourquoi et ne pas savoir quelque chose avait le don de me rendre un peu maboule. Mais je comprenais vite, une fois sur place. Il y avait une maladie qui arrivait et qui tapait beaucoup de population. Elle était incontrôlable et le gouvernement allait bientôt devoir prendre des mesures assez fortes pour nous protéger. Grâce à mes relations, je le savais plus tôt et nous pouvions d'or et déjà nous préparer. On nous expliquait comment continuer le travail au maximum de la maison, car la justice devait aussi s'adapter. Elle allait continuer, puisque des amendes allaient être mises en place et tout un tas de choses. Mais la sécurité de tous était primordiale. Entre deux, pendant une mini pause, je profitais pour envoyer un message à April. [reste surtout à la maison, chez moi. si tu es dehors, finis ce que tu as à faire, rentre, lave toi les mains et change toi. je t'expliquerai en rentrant.] je pensais à elle tout de suite. Je n'avais pas un énorme entourage et je me remerciais pour ça : april prenait l'intégralité de mes pensées là tout de suite.
La réunion se finissait et j'allais directement dans le magasin le plus proche faire un big plein de courses. Je ne refusais rien, autant des légumes que des gourmandises, des jeux, de quoi faire du jardinage, tout. Je pensais qu'elle voudrait aller chercher chez elle des affaires, mais j'irais avec elle pour l'aider. D'abord, il fallait que je lui annonce en avant-première ce qui allait arriver. Je rentrais vite chez moi avec l'énorme plein de courses que j'avais fais. Je rentrais surtout le frais pour pouvoir lui annoncer au plus vite. la réunion de ce matin... tu sais cette maladie? ils vont nous confinés. c'est plus grave que prévu alors, il faut qu'on reste en sécurité. j'ai pris tout ce qu'il faut. je range et si tu veux après on va chez toi prendre ce qu'il te faut et on bouge plus, du moins le moins possible. lui fis-je. pour moi il était logique de rester chez moi, c'était une grande maison. Tourner en rond un mois minimum dans un appartement ce ne serait pas l'idéal. Je voulais sa sécurité et son confort. Après, si elle voulait rester seule chez elle je comprendrais. Je la prenais alors dans mes bras et lui soufflais : tu devrais appeler ton frère et Alexie, les prévenir.

code by solosands @april wilson

“i know that we belong" April avait passé la nuit chez son petit ami. Depuis qu’ils sortent officiellement ensemble ils avaient l’habitude de squatter soit la maison de la brunette soit la grande villa du jeune homme. Malheureusement, ce matin, le jeune blond quitta le lit assez rapidement puisqu’on l’attendait pour une réunion très importante. April était déçue mais en attendant son retour, elle décida d’aller chercher des pâtisseries pour le petit déjeuner. Elle savait qu’Ugo avait rapidement quitté la maison et qu’il n’a pas eu le temps de petit déjeuner. Alors qu’elle venait d’arriver à la boulangerie la plus proche, elle reçu un sms assez inquiétant de la part de son copain. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait ni la raison pour laquelle il l’obligeait à rentrer à la maison le plus rapidement possible. Elle essaya de comprendre ce qu’il se passe mais il lui promit de tout lui expliquer une fois à la maison.

Une fois les petits croissants chauds en main, April rejoint la maison aussi vite qu’elle le pouvait. Cette situation l’inquiétait beaucoup surtout puisqu’elle ne comprenait rien du tout. Dès qu’elle rentra à la villa, elle jeta ses habits à la machine à laver et se dirigea vers la douche. Ugo avait insisté sur le fait de se laver les mains alors elle préféra prendre une douche pour ne prendre aucun risque. A la fin de sa douche, Ugo rentra à la maison avec énormément de sac remplis de courses. April comprenait de moins en moins. "Ugo, qu’est ce qui se passe ? Tu me fais peur là. Pourquoi tous ces sacs ?" Le jeune homme expliqua petit à petit la situation à sa copine et cette dernière était de plus en plus inquiète. "Mon dieu c’est quoi cette blague ?! Nous devrons vraiment être confinés chez nous ? Pendant combien de temps ?" Le cerveau de la jeune brune était légèrement brouillé par cette nouvelle. Ugo avait remarqua cela, alors il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras. Cette dernière le serra fort contre lui tout en hochant la tête. "Oui je vais les appeler pour les prévenir, j’espère que ça va aller..." April resta un moment ainsi, elle avait grandement besoin de ses bras autour d’elle. "On range les courses et puis on va chez moi, je ne vais pas prendre énormément de choses puisque la moitié de mes affaires sont déjà ici."

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“i know that we belong" J'avais eu l'info plus tôt que tout le monde. ça n'allait pas tarder à être annoncé aux journaux et ça allait être la cohut. Je préférais anticiper à peine l'information recueillie, aller en courses, dire à April de rester à la maison ou de rentrer si elle n'y était pas. Je ne préférais pas lui dire par texto ou téléphone, c'était trop dur pour ça.

Je rentrais rapidement à la maison et elle me posait mille questions avant que je lui réponde enfin. Je la prenais dans mes bras quand je posais les grosses courses, parce que je savais qu'elle en aurait besoin. J'avais tout mis de côté depuis que j'avais appris la nouvelle. J'essayais d'être plus ouvert, enfin surtout envers elle. je suis désolé de t'apprendre ça, April. tout ira bien tant qu'on reste en sécurité. lui fis-je alors après lui avoir dit d'appeler sa famille pour les prévenir aussi, qu'ils puissent anticiper. Je n'avais aucune famille, moi, je rangerais les courses. non nonne t'embête pas. appelle-les, je range, et on va chez toi. lui fis-je alors. j'étais content qu'elle soit d'accord sur le principe de vivre tous les deux ici. On restait "enfermés" mais au moins avec le plus de possibilités d'occupations. Je rangeais tout et je reprenais mes clés. on y va? lui fis-je alors. ils vont annoncer ça dans quatre heures, normalement. J'ai un collègue qui nous dépose des masques dans la boîte aux lettres pour les prochaines sorties. On prenait la voiture direction chez elle pour prendre des vêtements, des affaires. prends tout et n'importe quoi, surtout. ne te prive pas. lui dis-je alors. Je voulais qu'elle se sente chez elle, avec toutes ses affaires. On ne savait pas combien de temps ça allait durer. Ensuite, on rentrait à la maison avec les affaires. je te laisse ranger comme bon te semble. fis-je en l'embrassant sur le front. tu es ici chez toi. si tu as besoin je suis là. je vais faire des petits cocktails pour aller au soleil dehors, prendre l'air, faire le point. tu me rejoins quand tu veux. j'essayais de faire autant pour elle que pour moi. c'était beaucoup à encaisser, et il fallait que je prenne soin d'elle à la fois.

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“i know that we belong" Depuis qu’elle avait reçu le sms d’Ugo, April était de plus en plus inquiète. Elle ne savait pas trop ce qu’il se passait et le fait d’être dans un terrain inconnu l’angoissait beaucoup. Même s’il elle n’avait reçu aucune explication claire de la part de son petit ami, la jeune femme avait tout de même suivi les instructions et était rentrée aussi vite que possible à la villa et avait même pris une bonne douche après avoir jeté ses habits dans la machine à laver. Lorsque le jeune blond était de retour, la nouvelle était encore plus effrayante qu’elle ne l’imaginait. Ugo lui expliqua tout en détail et la serra fort dans ses bras. "J’espère que ça ne sera pas si terrible que ça..." April voulait ranger les courses mais Ugo lui indiqua qu’il s’en chargera et qu’il fallait mieux qu’elle informe son frère de ce qu’il se passait. Il avait raison, elle s’inquiétait déjà pour eux. Elle pris alors son téléphone et composa le numéro de son frère. Lorsque sa discussion finie, elle était de plus en plus soulagée, son frère avait bien compris la dangerosité de la situation et allait faire tout son possible pour protéger sa famille. "J’espère que ça va bien se passer pour eux, ça m’inquiète quand même...et puis Liam est encore tout petit..." L’angoisse était de retour. De nombreuses pensées, pas réjouissantes du tout, trottaient à ce moment même dans la tête de la brunette, mais heureusement qu’Ugo était toujours là pour lui changer les idées.

Une fois dans la maison de la jeune femme, cette dernière s’était dirigée vers sa chambre, ouvrit une petite valise et commença à y mettre tout ce dont elle aura besoin. "J’espère que tu ne me trouveras pas trop envahissante." Répondit-elle à sa réplique avec un sourire. Lorsque la valise était incapable d’ingurgiter d’autres accessoires et habits, April finit enfin par lâcher l’affaire. Elle n’était pas une fille pour rien. Valise en main, les deux tourtereaux revinrent à la villa et s’enfermèrent jusqu’à nouvel ordre. Ugo était un amour, lorsqu’il déposa ses lèvres contre son front, April n’hésita pas à déposer ensuite les siennes contre ses lèvres. "Ne t’inquiète pas ça ne prendra pas beaucoup de temps et puis je mètrerai mon maillot de bain à l’occasion." La jeune brunette était dans la grande chambre d’Ugo et commença à ranger ses affaires, en y regardant de plus prêt, on remarquait qu’il y avait plus des affaires à elle que du jeune homme. Une fois le tout en place, April se changea rapidement avant de rejoindre son petit copain vers la piscine. Ugo était déjà allongé et profitait du bon soleil chaud. La jeune femme s’approcha alors doucement avant de s’allonger sur lui. "Mmm... tu es bien confortable."

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“i know that we belong" Quand j'avais eu l'info de ce confinement je n'avais pas hésité une seule seconde. J'avais tout préparé pour qu'April soit le mieux possible : je ne pensais qu'à elle. C'était l'avantage quand on ne s'accroche pas à énormément de gens, on fait vite le point sur ce qui est important. Seulement, je savais que pour April il n'y avait pas que moi en ville, il y avait son frère et ça je ne pouvais pas le lui enlever. Alors qu'on rentrait et que j'avais fais les courses je lui disais d'avertir son frère et sa petite famille. Je m'occupais de ranger toutes les courses. J'avais pris tout ce dont nous avions besoin pour sortir le moins possible. Elle revenait, inquiète pour eux. Tout se passera bien. Même si nous sommes pas voisins, s'ils ont besoin, je serais là. Je ferais les courses pour eux en même temps et je leur déposerais devant la porte s'il faut. lui fis-je alors. La famille, je pouvais comprendre ce que ça signifiait. April non, parce qu'elle ne savait rien de tout ça de ma vie, mais là, je ne réfléchissais plus à quoi ou qu'est-ce dans un moment pareil.

Je lui avais proposé d'aller chez elle chercher toutes ses affaires afin de les amener à la maison, où nous serions plus confortables pour rester enfermés. C'était tout de même plus grand et plus complet que chez ma petite amie. Je ne lui opposais aucunes limites aux affaires qu'elle prenait. Je voulais vraiment qu'elle se sente chez elle. On rentrait et je la laissais tout ranger tranquillement alors que je préparais un cocktail et que j'allais dans le jardin au bord de la piscine pour l'attendre. J'étais allongé et je respirais un peu alors qu'elle vint s'allonger sur moi. Je riais à sa réflexion. j'ai jamais vu un cachalot qui s'échoue aussi canon. répondis-je alors. Je l'attrapais dans mes bras pour la faire doucement tomber de côté et prendre le dessus sur la position, sauf que moi je ne l'écrasais pas. tu te rends compte tout de même que tu n'es rien qu'à moi pour quelques semaines... tu vas souffrir. lui soufflais-je alors, un petit sourire malicieux aux lèvres avant de l'embrasser doucement d'abord puis plus langoureusement ensuite. Puis innocemment je me relevais, je prenais mon verre et le sien que je lui tendais. santé. lui fis-je alors avec un sourire démoniaque sur les lèvres. j'adore la frustration, et encore plus la tête qu'elle me fait actuellement. tu vas aussi vivre avec moi plusieurs semaines... j'te plains d'avance si tu commences avec cette tête-là. lui fis-je en prenant mon verre du bout des lèvres puis je le reposais. Je me levais vers elle à nouveau délicatement puis je l'attrapais et je sautais dans la piscine sans prévenir, elle dans les bras. En ressortant de l'eau, je passais ma main dans mes cheveux avant de rire et de l'attirer contre le rebord de la douche. encore plus sexy toute mouillée.. fis-je alors doucement en arrêtant de rire, mais toujours le sourire aux lèvres en m'approchant d'elle dangeureusement.

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“i know that we belong" Ce qui se passait dans le monde en ce moment était assez terrifiant. Ugo avait expliqué la situation à la jeune brunette et celle-ci s’était occupée d’avertir son frère. Malgré tout, elle s’inquiétait pour eux et surtout pour son petit neveu. Ugo calma son inquiétude en la rassurant et en lui indiquant qu’il ferait tout pour leur venir en aide en cas de besoin. April lui sourit à son tour avant de le serrer dans ses bras. "Est-ce que je t’ai déjà dit que tu étais un amour ? Tant pis, je te le redis une autre fois alors." April déposa rapidement ses lèvres contre les siennes avant qu’ils ne quittent la villa pour chercher les affaires de la brunette de chez elle.

Il faisait une chaleur assez supportable, mais qui pouvait refuser de s’allonger au bord de la piscine avec un bon cocktail et son amoureux à ses côtés ? April avait rangé ses affaires dans la suite d’Ugo et avait mis son maillot de bain préféré avant de rejoindre son petit ami et d’échouer sur son corps d’apollon. "Je suis nouvelle dans le coin, c’est pour ça. Mon sexy petit ami m’a kidnappé." Elle commença à rire mais Ugo finit par reprendre le dessus. Elle afficha un petit sourire espiègle. "Il faut croire que je suis masochiste, j’adore souffrir quand je suis dans tes bras." Ugo l’embrassa alors doucement, avant d’amplifier leur baiser. April avait entouré son cou de ses bras mais il s’en détacha rapidement, la laissant sur sa faim. La brunette plissa les yeux et fit une mine boudeuse avant de se relever pour prendre le verre qu’il lui tendait. "Santé ! Au petit ami frustrant que j’ai." Elle but une gorgée, puis deux, parce que ce cocktail était délicieux, mais tout en gardant sa mine boudeuse. "Ouais et c’est la faute à qui, hein?" Sans attendre une minute de plus, Ugo se leva, April dans ses bras et sauta dans la piscine. La jeune femme eut le temps de crier mais pas de se défaire de son étreinte. Elle se retrouva alors dans la piscine et ceci lui fit un grand bien. Une fois sa tête hors de l’eau, Ugo s’approcha d’elle dangereusement. Un petit sourire aux lèvres, April l’approcha d’elle rapidement avant de coller son corps mouillé au sien ainsi que leurs lèvres. Tout en l’embrassant, elle s’accrocha à lui de ses jambes tel un panda, sans décrocher ses lèvres des siennes. Alors que la chaleur émanait de leurs deux corps en fusion. April se détacha de lui, déposa un rapide baiser sur son nez et s’enfuit sous l’eau jusqu’à l’autre bout de la piscine. "Vous l’avez bien cherché monsieur Tremblay." lui répondit-elle en haussant les épaules et en lui tirant la langue.

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“i know that we belong" Nous nous amusions dans la piscine avec un petit jeu de couple, en ignorant les difficultés de ce qu'il se passe dehors. A quoi bon, de toute manière? Autant vivre à fond et profiter d'être en bonne santé. Cela permettait aussi à April de ne pas trop y penser, et à rire et sourire comme si rien ne se passait. Je pensais au fait que je l'aurais pour moi tout seul pendant ce confinement, et que je pourrais en profiter.

Je ne suis pas du tout démonstratif, au contraire. Je suis le mec le plus renfermé qu'on connaisse. J'ai toujours refusé à quiconque de me connaître d'une quelconque manière. Pourtant, April était là, et elle avait ouvert le livre en grand. Enfin, presque grand. Elle avait réussi un miracle que peu de personne peuvent accomplir. Elle en était largement consciente, remarquant bien mon attitude en extérieur. Je restais aussi fermé quand il s'agissait des autres qu'elle. Nous avions passé un repas chez son frère et Alexie, et il était bien heureux que je connaisse déjà Alexie car ça aurait été différent. J'étais tout de même resté distant et formel avec son grand frère, histoire de me faire un minimum accepter de l'homme qui comptait énormément pour April mais je n'avais pas pu faire plus, pour le moment. Il me fallait du temps, de l'analyse pour m'ouvrir un minimum à autrui.

Elle était là, elle me faisait languir comme je venais de le faire et ça m'amusait. Elle fuyait à l'autre bout de la piscine et je la rattrapais. Doucement je m'approchais, ne lui laissant pas le choix de se coller à la paroi de la piscine. Je venais doucement mettre mes mains de chaque côté d'elle, m'accrocher à la paroi. tu pensais pouvoir m'échapper? lui demandais-je alors d'un souffle, tout près d'elle, en souriant légèrement. Je détachais une main pour doucement caresser sa cuisse sous l'eau... remonter à sa taille, faire le tour de son sein au dessus du maillot de bain... je passais dans son dos en me rapprochant d'elle, laissant mes lèvres à quelques millimètres d'elle... je soufflais exprès pour qu'elle sente ça sur son visage et je décrochais son haut que je posais sur le côté de la piscine, laissant sa poitrine rencontrer directement l'eau. Je repassais alors délicatement mes doigts autour de ses seins, ses tétons, sans jamais l'embrasser, en la regardant dans les yeux. c'est qui, qui fait moins la maline maintenant? soufflais-je descendant mes doigts le long de son ventre, passant par son nombril, puis caressant son sexe du dessus de son maillot. Je souriais.

C'était ainsi durant des semaines. On se faisait des soirées vin, films, séries, jeux, jardinage, on inventait des vêtements, je la prenais en photo, en lingerie, nue, en robe dans le jardin... Nous étions au bord de la piscine, pieds dans l'eau. J'éavais remonté mon pantalon chino et elle était en robe, tous les deux un verre de vin à la main. Au soleil de fin de journée, nous riions de tout et de rien. Après ces mois à vivre ensemble sans grosse embuches (quelques disputes de temps en temps mais rien d'insurmontable pour deux personnes aussi têtues et habituées que nous), je me rendais compte d'un tas de choses. Ce confinement avait du mauvais, mais aussi du bon. Et dorénavant, je savais qu'il était temps. Avant qu'il ne soit trop tard. April. lançais-je alors sans que ce soit préparé, complètement improvisé. j'ai... j'ai quelque chose à te raconter... sur moi. lui fis-je alors, posant mon verre sur le côté car c'était un sujet très, très sérieux. Sans doute le plus sérieux qu'il soit.

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“i know that we belong" Malgré ce qui se passait dans le monde entier, cela faisait un bien fou de rire et de penser à autre chose. April était bien contente de passer le confinement avec son amoureux et elle s’est même rendue compte qu’ils étaient attachés l’un à l’autre bien plus qu’elle ne le pensait. Ce confinement s’est passé en douceur, ils ont préparé un sacré programme et ont fait pas mal d’activités, histoire de ne pas trop s’ennuyer. D’ailleurs, rare étaient les moments de disputes alors que dieu seul savait à quel point ils étaient des têtes brûlés tous les deux.

A la piscine, Ugo s’etait amusé à faire languir la jeune brunette mais cette dernière s’était promit de se venger. Alors que leurs deux corps ne formaient plus qu’un, April avait choisit ce moment pour se détacher de son sexy petit ami et de s’enfuir bien loin. Mais finalement, le beau blond n’avait pas encore dit son dernier mot. Il avait réussi à la rattraper et avait décidé de la frustrer encore plus que le début. "Tu es vraiment horrible tu le sais ça ?" April ressentait ses mains qui se baladaient tout le long de son corps alors que chaque partie de celui-ci en réclamait d’avantage. La chaleur remontait de plus en plus et elle atteint un niveau supérieur lorsque ses doigts se posèrent délicatement sur son sexe. April essaya de supporter un peu plus ce désir en elle mais en fin de compte c’était mission impossible, elle finit par coller ses lèvres contre les siennes et ses mains contre son entrejambe. "Cette fois-ci tu n’as pas intérêt à t’enfuir petit coquin." lui dit-elle avec un petit sourire au coin.

Ces petits moments les amusaient bien et c’est de cette manière qu’ils continuèrent ce confinement. Alors qu’ils étaient tous deux assis au bord de la piscine, pieds dans l’eau et un verre de vin à la main, Ugo vêtit un regard bien sérieux et se tourna vers la brunette, prêt à lui raconter quelque chose. Avec un sourire chaleureux, elle lui répondit. "Que veux-tu me dire ? Je t’écoute."

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“i know that we belong" J'avais besoin de dire à April ce que j'avais sur le coeur. Elle était tellement tout pour moi. Ces derniers jours, nous avions passés notre temps entier ensemble. Nous nous étions peut-être disputailler quelques fois mais, c'était nous. Tout était parfait, en somme. Nous avions prouvé avec ce confinement que nous étions tout à fait capable de vivre en communauté et ensemble, dans la "paix". Forcément, ça renforçait l'amour que je lui portais. Je voulais lui prouver que rien ne pourrait nous séparer, que rien ne pourrait changer ça.

Je décidais donc de lui donner mon plus profond secret. J'avais tellement honte, mon coeur battait tellement vite. Je pensais que tout changerait, qu'elle m'en voudrait, qu'elle me verrait différemment. Alors je finissais à peine mon histoire que je fuyais, porte fermée. J'avais peur d'affronter son nouveau regard sur moi. Je lui avais tout dis, elle savait tout. personne ne savait ça. C'était le pourquoi je changeais tant de villes, pourquoi je m'attachais à si peu de gens, pourquoi j'étais si mystérieux pour les autres. Elle me suivait, me demandant d'ouvrir la porte alors que je me cachais de honte. Elle tentait de me rassurer, de me dire que ce n'était pas ma faute. Toutes ces années, j'étais persuadé que si. Je n'avais pas parlé à mes parents depuis longtemps. Ils avaient vu mon nom dans les journaux, mais rien de plus. Peut-être un appel très carré une fois. Je m'en voulais trop. Ce serait trop dur de me convaincre du contraire. j'avais construit ma vie sur cet horrible secret. Je lui ouvrais la porte quand même, car elle ne semblait pas fâchée. Au contraire. Elle avait des mots presque rassurants. Elle me prenait dans ses bras, en me disant qu'elle serait toujours à mes côtés, que je ne devais jamais pensé le contraire. J’esquissais un mini sourire. Elle caressait mon visage en effaçant mes larmes pour m'embrasser tendrement. j'ai du mal à croire que tu peux accepter ça, depuis tant d'années... je ne sais même pas si moi-même je vais l'accepter un jour. Toute ma personne dépendait de ce fardeau. La personne avec qui elle s'était mise.

Je t'aime, April. lui soufflais-je alors comme réponse. Je passais ma main dans ses cheveux. pour toujours, vraiment? continuais-je alors, un sourire en coin apparent. On avait jamais parlé de ça, parce que clairement nous n'étions pas fait pour ça, à la base. Pourtant, elle venait de le dire. Je devais supporter cette tête de mule pendant très longtemps encore. en tout cas moi je veux vraiment avoir à supporter ta tête de mule très très longtemps. fis-je alors, ne sachant pas si elle comprendrait le sous-entendu qui me faisait pas mal peur - pour moi comme pour elle, ça restait un sujet très très sensible. tu penses que.. qu'un jour on pourrait être à la place d'Alexie et de ton frère?

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“i know that we belong" Au bord de la piscine, après de nombreuses chamailleries, Ugo regarda sa petite amie dans les yeux avant de lui avouer son plus grand secret. La brunette pensait qu’il allait encore lui sortir une connerie dont il avait l’habitude mais en fin de compte, le sujet était sérieux, très sérieux même. L’aveu en question la sonna quelque peu et elle prit quelques secondes pour s’en remettre mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait lui en vouloir ou pire encore, le détester, comme il s’y attendait. April était prête à expliquer tout cela mais Ugo ne lui laissa pas le temps et préféra s’enfermer dans son bureau, comme il le faisait habituellement lorsqu’il était préoccupé. Le cœur battant, la jeune femme rejoint en vitesse son petit ami et le supplia de lui ouvrir. Il n’avait aucune raison de se cacher de cette manière, on avait tous nos démons et April la première. Elle n’était pas un ange et ne l’a jamais été d’ailleurs et c’est pour cette raison qu’elle n’a jamais jugé le passé de qui que ce soit. Elle prit son amoureux dans ses bras afin de le soutenir, elle ne voulait pas qu’il se sente mal pour tout ça, même si c’était bien trop facile à dire qu’à faire. Mais le fait qu’il lui raconte tout cela était déjà un pas vers l’avenir. "Hey, peut être que si j’ai pu l’accepter alors tu finiras par le faire un jour. J’en suis même persuadée. Je serai là pour te convaincre en tout cas." Elle lui sourit avant de le serrer dans ses bras et de lui avouer qu’elle aimait. Il répondit alors tout en mettant ses mains dans ses cheveux. "Tu penses vraiment pouvoir me supporter pendant longtemps ? Eh bien bonne chance mon grand ! Je t’aurais prévenu au moins" Elle lui tira la langue avec un petit rire avant de l’embrasser plus langoureusement. Par contre, sa dernière question la surprit quelque peu, elle ne voyait pas du tout où il voulait en venir. En quoi leur relation était identique à celle de son frère et sa meilleure amie ? April était habituellement très habile et subtile mais sur ce point là, elle avait du mal à imaginer les choses, étant habituée à vivre au jour le jour. "Comment ça ? Je ne comprends pas trop." dit-elle en plissant les yeux pour essayer de comprendre.

code by solosands @Ugo Tremblay