- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
(#)Sujet: I think it's time... | Mer 28 Oct - 23:13
I think it’s time …
Après des semaines et même des mois sans vacances, j’allais pouvoir profiter d’une bonne semaine à ne rien faire. Enfin « ne rien faire » était un bien grand moi. J’étais plutôt actif comme gars et puis j’avais des tas de projets à faire en un laps de temps très court. Déjà aller passer deux jours chez ma mère que je n’avais pas vu depuis des mois. Je détestais aller à New-York, cela me rappelait trop de mauvais souvenirs, mais d’un autre côté j’avais besoin de passer un peu de temps avec ma mère. J’aurais aimé lui présenter Mackenzie, mais c’était clairement impossible. Cette dernière avait énormément de boulot. C’était d’ailleurs compliqué pour nous de se voir. J’avais enchainé plusieurs gardes de nuit alors qu’elle travaillait en journée. Bref, ce n’était que partie remise, j’en étais certain.
Quoi qu’il en soit, après mon petit séjour à New-York, mon retour à Miami avait été tout aussi mouvementé. Je préparai une surprise à Mackenzie. Enfin « surprise » était un bien grand mot. Tout aussi bien elle allait prendre tout cela très mal. C’était quitte ou double ! Cela faisait un moment qui j’y pensais déjà, mais à trop réfléchir, on finit par s’abstenir.
J’étais donc venu la récupérer au pied de l’immeuble où se trouvait son bureau. Je savais qu’elle terminait à 17h, mais elle, elle ne savait pas que j’allais venir la chercher. D’ailleurs, elle semblait carrément surprise. « Salut toi. » souriais-je alors qu’elle arrivait dans ma direction. « Je sais, c’était pas prévu, mais je suis plein de surprises. » lâchais-je dans un léger rire avant de l’embrasser. « Alors cette journée ? » demandais-je en lui ouvrant la porte du côté passager. Oui, je peux être EXTREMEMENT ROMANTIQUE parfois… Je fis le tour de la voiture et m’installer du côté conducteur. « Tiens, mets ça et ne pose pas de question. » répliquais-je en lui tendant un bandeau. Bien sûr, la connaissant, elle allait en poser. D’ailleurs, elle avait déjà la bouche à moitié ouverte. « J’ai dit, pas de question. »
Le trajet jusqu’à notre destination fut assez court : une dizaine de minutes. J’aidai Mackenzie à descendre et la dirigea du mieux que pu. Bien évidemment, j’oubliai de lui énoncer la présence d’une marche… Heureusement, je la rattrapai au vol. « Oups… désolé. » Après avoir ouvert une porte, je la fis avancer un peu. « T’es prête ? » Je retirai délicatement le bandeau des yeux de Mackenzie et la laissai observer quelques instants silencieuse, l’appartement vide où nous nous trouvions. « Je me suis dit qu’il était peut-être temps qu’on est quelque chose à nous… » Ce n’était qu’un appartement, en rez-de-chaussée, mais il était spacieux et possédait même un jardin. « C’est à 10 minutes du journal et à 15 du foyer… Après si celui-là ne te plait pas on peut toujours en visiter d’autres… ou pas d’ailleurs… C’est vrai qu’on en a jamais vraiment parlé tous les deux et que peut-être tu préfères avoir ton appartement à toi. » Maintenant que j’étais ici, je me disais que peut-être, je m’étais emballé un peu trop vite tout seul…
( Pando )
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Mer 28 Oct - 23:51
I think it’s time …
Bosser au journal était... Différent de ce à quoi je m'attendais. C'était énormément de boulot et je devais faire mes preuves. J'arrivais donc avant tout le monde et quittait le bureau après tout le monde également. Je prenais tout les dossiers qu'on me donnait et bossait dessus tard le soir à la maison. J'avais du mal à bien gérer ma vie professionnelle et ma vie personnelle, mais ce n'était qu'une question de temps. D'ici là, j'étais complètement épuisée tout le temps, mais je carburais au café. Je trouvais cela particulièrement difficile par contre de jongler avec l'horaire de Gab. On se voyait à peine et il me manquait vraiment. Les deux étions du genre indépendant, mais il y avait tout de même une limite à ne pas se voir. Mais bon, il était hyper compréhensif avec moi et donc, lorsqu'il bossait de nuit, je ne pouvais que l'être aussi.
Gabriel était allé deux jours à New York alors que j'avais dû resté ici. Cela avait allongé le temps passé sans se voir et j'espérais bien avoir une soirée avec lui durant le week-end. On m'avait convoqué en réunion cette après-midi et j'étais stressée. J'espérais que mes papiers étaient à la hauteur, qu'ils étaient satisfaits avec mon travail jusqu'à présent. Ils avaient un peu pris une chance en m'embauchant et je ne voulais vraiment pas les décevoir. Après avoir stressé toute la matinée, l'heure de la fameuse réunion avec les rédacteurs en chef était venue. Elle dura deux bonnes heures et j'en ressortie un peu perplexe. On voulait me confier une nouvelle section dans le journal. Une section juste à moi et je décidais ce que j'en faisais. Le journal souhaitait prendre une nouvelle direction et parait-il que j'étais la personne parfaite pour m'occuper de ça. J'étais vraiment perplexe parce qu'il s'agissait de la section mode et... Bah disons que je ne criais pas ''nouvelles tendances''. J'aimais bien ça, mais sans plus alors... Ça me surprenait. J'avais accepté, le sourire aux lèvres, mais ils devaient le voir à mon expression que je ne comprenais pas trop pourquoi ils m'avaient choisi.
Je terminai ma journée tranquillement, commençant des plans pour mon nouveau projet. J'étais tellement épuisée, j'avais hâte de rentrer. Vers 17h10, je décidai de quitter le bureau. En poussant la grosse porte de l'immeuble, je remarquai un charmant homme juste devant moi. Je fronçai les sourcils, curieuse, mais contente de le voir. « Salut! Qu'est-ce que tu fais là?? » lui demandai-je étonnée avec une pointe d'excitation dans la voix. Soudainement, toute ma fatigue s'était envolée. Je lui rendis son baiser en posant ma main sur sa nuque, la caressant doucement au passage. Après son geste très romantique, je pris place dans la voiture, le regard plein de questionnement. « Pleine de surprise également. » mentionnai-je pour ma journée. « Je suis vraiment contente de te voir. » dis-je avec un sourire niais. Gabriel me mit un bandeau sur les genoux et m'indiqua de le mettre. Je m'exécutai, légèrement réticente. J'allai parler, mais il mentionna de ne pas poser de questions.
Le trajet fut bref - ou peut-être que le bandeau me fit perdre la notion du temps. C'était l'heure de marcher sans rien voir et disons que Gab ne me guidait pas trop bien. « T'essaies de me casser la gueule ou quoi? » dis-je en riant. On fit quelques pas de plus, puis on s'arrêta. « Prête prête. » dis-je simplement. Le bandeau se retira de mes yeux et c'est un appartement vide que je découvris derrière. Mes yeux s'ouvrirent de surprise, ma bouche aussi. Je fixai le tout, silencieuse. J'écoutais Gab parler, sans le regarder. Mes yeux se remplirent de larmes. J'étais fatiguée, ça me rendait émotive je pense. « Tu veux vivre avec moi? » demandai-je lentement en me tournant vers mon petit-ami. J'étais sans mot. Je rejetai un oeil sur l'appartement vide devant moi et prit la main de Gab pour le tirer vers moi pour l'embrasser tendrement. « Il est parfait. » lui soufflai-je doucement. L'appartement l'était, Gab l'était.
( Pando )
Gabriel S. Baker
Desigual
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Jeu 29 Oct - 18:29
I think it’s time …
Cela faisait déjà plusieurs semaines qui l’idée d’emménager avec Mackenzie me trottait dans la tête. J’en avais envie et puis, ça me semblait juste être la suite logique des choses. Et puis, entre son travail, le mien et nos horaires décalés, cela nous permettrait de passer plus de temps ensemble. Mackenzie et moi n’avions jamais réellement abordé le sujet, mais nous avions passé deux mois ensemble au moment du confinement et ça c’était très bien passé. Bref, tout un tas de raisons me poussait à lui proposer de vivre ensemble. D’ailleurs, j’aurais pu lui poser en amont la question avant de faire tout un de visites d’appartement, mais j’avais envie que ce soit une vraie surprise ! En 3 jours, j’avais dû visiter une vingtaine d’appartements, tout semblables les uns aux autres et sans charme. Du moins à mon goût. Finalement, ce fut la dernière visite qui fut la bonne ! Un appartement sur deux étages, avec jardin et terrasse. J’espérais vraiment que cet appartement plaise tout autant à Mackenzie.
J’étais allé récupérer Mackenzie à la sortie de son travail, pour lui faire visiter ce qui serait peut-être notre futur chez nous. Bien évidemment, ce n’était pas mon genre d’arriver comme ça. Je prévenais toujours. « J’ai pas le droit de venir chercher ma charmante petite-amie ? » demandais-je faussement. Bien sûr, elle n’était pas dupe et savait que tout cela cachait quelque chose. « Pleine de surprise ? » répétais-je cherchant à en savoir plus. « Je suis content aussi. Il me reste 4 jours de congés, on va pouvoir en profiter. » souriais-je. De toute façon, j’avais décidé de lever un peu le pied et d’arrêter d’accepter de dépanner à chaque fois qu’il manque quelqu’un.
Une fois assis dans la voiture, je mis mon plan à exécution et lui demanda de se bander les yeux. Je ne voulais pas qu’en arrivant sur place, elle puisse se douter de quelque chose. Une surprise devait l’être du début à la fin. « Exactement. Un accident mortel. Du coup on pourra plus m’accuser de ton meurtre. » plaisantais-je. Plaisanterie de mauvais goût, je vous l’accorde ! Finalement, je l’aidai à retirer le bandeau, non sans avoir le cœur qui battait très vite. Je la laissai observer quelques instants avant de prendre la parole. Ces yeux brillaient et des petites larmes essayaient de s’échappaient. Je n’avais aucune idée de si c’était bon ou mauvais signe. Je m’étais peut-être trompé sur toute la ligne. Peut-être qu’on ne partageait pas du tout les mêmes envies ! « Bien sûr ! » m’empressais-je de répondre avant de rajouter beaucoup moins rassuré « Pas toi ?... » Elle m’attira délicatement vers elle et m’embrassa tendrement. Je souris bêtement contre ses lèvres, content que cet endroit lui plaise. Ou du moins que l’idée lui plaise. Je serrai la jeune femme contre moi avant de l’embrasser de nouveau. « Viens, je te fais visiter. » souriais-je en lui attrapant le bras. « J’ai pensé à toi, tu auras ton bureau ! » lui dis-je en montrant la pièce qui pouvait lui servir pour son travail. Enfin si elle en avait envie. Je la fis ensuite monter à l’étage. « Notre chambre avec terrasse. Qui dit mieux ? » souriais-je avant de reprendre la parole. « Je suis content que cette idée de vivre ensemble te plaise aussi. Je.. » Je me tournai alors vers elle. « Je suis bien avec toi et … j’ai envie de plus et je me dis que c’est une première étape. » C’était un bon début. « Cet appartement te plait vraiment ? Car on peut vraiment chercher autre chose ensemble. »
( Pando )
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Jeu 5 Nov - 4:42
I think it’s time …
J'avais l'impression que six mois étaient passés depuis que j'avais annoncé à Gabriel que j'avais un entretien d'embauche pour le journal y'a pourtant pas si longtemps. Tellement de choses s'étaient produites cette année et j'avais l'impression qu'avec la pandémie, tout était accentué. J'avais vécu avec Gab chez lui durant pratiquement 2 mois et ça me semblait si loin que parfois je me demandais si c'était vraiment arrivé. Et même lorsque je pensais à toute la situation avec Tommy... La pandémie m'avait un peu sauvé en fait, ça m'avait permis de ne plus y penser, de mettre ça de côté parce que bon, il était coincé dans l'État qu'il vivait, on ne pouvait pas vraiment bouger. Je vivais dans le déni mais ça me plaisait bien de me dire que je pouvais passer à autre chose. J'étais passée à autre chose en fait. J'étais une nouvelle Kenzie avec un nouvel emploi, voilà.
Nouvel emploi, c'était le cas de le dire. En tout cas, je ne pourrais pas dire qu'on ne me sortait pas de ma zone de confort. À peine quelques semaines après mon embauche, on me confiait déjà un projet. J'allais devoir faire pas mal de recherches et trouver un angle qui me convenait, mais c'était un bon défi. J'avais hâte de m'y lancer, mais aussi d'en parler avec mon petit-ami.
D'ailleurs, après ma journée de travail, celui-ci m'attendait devant l'immeuble. Il semblait bizarre. De 1, il ne faisait jamais ça et de 2, il ne m'appelait jamais sa charmante petite amie. C'était louche. Je plissai des yeux. « Tu te sens bien? » lui demandai-je avant de l'embrasser. Gabriel un peu romantique, fallait toujours se méfier. Celui-ci se renseignait sur ma journée et semblait curieux, mais je ne voulais pas en parler avant de savoir ce qu'il tramait. « Je te dirai plus tard, là je veux savoir pourquoi tu es là. » répliquai-je en riant. J'allais bientôt le savoir puisqu'on s'installa dans la voiture et je dû bander mes yeux. Je savais que ce n'était pas normal son attitude, mais là j'étais un peu stressée. Après quelques minutes seulement, la voiture s'arrêta et Gabriel ne manqua pas de presque me tuer pour m'amener à sa surprise. « Je pense que c'est absolument pas normal que ce que tu viennes de dire sorte de façon aussi naturelle. » m'exclamai-je en riant. Pas normal aussi que je rigole. Nous n'étions clairement pas un couple typique et romantique. Ça faisait notre charme?
Après m'avoir enlevé le bandeau, c'est un splendide appartement que je pu découvrir. J'étais un peu sous le choc, émotive aussi. Il voulait vraiment vivre avec moi? J'avais un peu de mal à croire la chance que j'avais parfois. J'avais déjà vécu en appartement avec Tommy, mais c'était avec lui et ses potes et ils se fichaient pas mal que l'appart me plaise ou pas. Là, je savais que Gabriel l'avait choisi avec attention et qu'il se souciait réellement de si je l'aimais ou pas. Il se souciait aussi de si j'avais envie de franchir cette étape avec lui. Je lui répondis avec un baiser, comment pourrais-je ne pas en avoir envie? J'avais trouvé en lui une personne incroyable, ma personne. Je me sentais en sécurité et heureuse. J'avais donc toutes les raisons du monde de lui dire oui.
Je suivis Gab qui me faisait faire le tour de l'appartement. On aurait pu vivre dans un appart un peu minable et j'aurais été d'accord, mais là c'était juste vraiment plus que ce que j'aurais pu espérer. Nous en étions rendu là, nous avions nos carrières, notre relation était stable. C'était juste logique. Je manquais de mots pour exprimer à quel point je m'y plairais ici. « Je suis bien avec toi, moi aussi. » lui répondis-je en souriant. Je regardai autour de moi un court instant et reposai mes yeux sur Gabriel. « Non, c'est ici que je veux vivre. Je n'aurais pas pu trouver mieux. » lui répondis-je sincère. Je voulais vivre ici, avec lui et je n'avais même pas besoin de me poser la question. « On pourra avoir un animal de compagnie!!!! Un poisson ou un oiseau ou... Un lapin!! Ou un rat... Si tu veux un rat. Je préférerais pas. » ajoutai-je en grimaçant. J'étais impatiente d'emménager et de me réveiller à ses côtés chaque matin. « Il est disponible quand? » demandai-je afin de savoir quand on allait pouvoir y emménager.
( Pando )
Gabriel S. Baker
Desigual
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Jeu 5 Nov - 18:37
I think it’s time …
Arrivée devant le bureau de Mackenzie, je la jouais un peu trop romantique. Disons que ce n’était clairement pas mon genre et Mackenzie était soupçonneuse. Elle avait de quoi l’être ! Entre mon comportement et le bandeau que je lui imposais, elle ne pouvait pas passer à côté. « Pourquoi ça n’irait pas ? » répliquais-je avant de lui demander plus sur sa journée. Mais apparemment tout cela allait attendre. « Ah parce que j’ai pas le droit d’être là ? Y’a ton amant planqué quelque part, c’est ça ? » plaisantais-je. Même si je blaguais et essayais d’être le plus naturel possible, en réalité, j’étais vraiment stressé. Et si jamais elle me disait non ? Et si elle trouvait ça trop rapide ? Bref, je me posais tout un tas de question et plus nous avancions et plus je me disais que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça, que j’aurais sûrement dû lui parler de mon envie de vivre avec elle avant d’entamer les démarches et de réserver un appartement qui peut-être ne lui plairait absolument pas… Tout cela faisait beaucoup de peut-être… trop à mon goût…
Sur place et encore accablé par le stress, je manquai de faire tomber Mackenzie et je plaisantai à nouveau sur cela. « Et merde, j’ai oublié la scie ! » plaisantais-je de nouveau avant de la faire avancer au centre de la pièce. Le moment tant attendu était enfin arrivé. Je laissai découvrir l’endroit à Mackenzie avant de lui expliquer que je nous voyais vraiment vivre ici, du moins ensemble. Ici où ailleurs, peu m’importait en fait. Je voulais juste être avec elle le soir quand je rentrais du boulot, le matin… Puis avec les deux mois confinés, on avait plus ou moins testé et cela c’était bien passé alors j’étais persuadé que cela se passerait bien. Elle semblait tout autant enthousiasmé par cette idée de vie future que moi. J’étais rassuré de voir que nous étions dans le même état d’esprit et je continuai sur la lancée en lui faisant visiter le grand appartement. « Parce que t’appelle un poisson « animal de compagnie » toi ? » me moquais-je gentiment. Le poisson, ou l’animal le plus inutile à avoir chez soi ! « Un rat ? J’ai une tête à vouloir un rat ? » Non vraiment, Mackenzie n’avait pas la même définition que moi d’un animal de compagnie ! «Tu veux pas un chien comme tout le monde ? » A choisir c’est ce que je préférais, mais au final peu m’importait. Animal ou pas, je savais que nous allions être bien ici. « En fait, j’avoue que j’ai déjà pris de l’avance et ai commencé à remplir les papiers… J’ai craqué dessus la semaine dernière et je l’ai bloqué. Du coup on peut signer les papiers, tout déposer dans l’agence ce soir et on devrait pouvoir emménager vite. »
D’ailleurs, c’est exactement ce qu’il se passa ! Le week-end et donc mes fins de vacances avait été mouvementé : cartons, cartons, cartons. Et après une semaine, tous les cartons (enfin presque) avaient été déménagés dans notre nouveau chez nous. Il ne manquait plus qu’à les déballer et là encore, cela allait prendre du temps. Avec le boulot, on ne pouvait faire ça que le soir, alors forcément cela prenait du temps. En ce jeudi soir, je m’occupais des cartons nommé « cuisine », tandis que Mackenzie s’attardait sur le salon. « Je te jure, on bouge plus pendant au moins 10 ans ! » Même si c’était excitant, tout ce trafic était épuisant !
( Pando )
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Ven 6 Nov - 20:11
I think it’s time …
Gabriel m'avait bien pris par surprise au boulot aujourd'hui, il ne venait pas souvent me chercher, mais en plus quand c'était le cas, il me prévenait à l'avance. Bref, il semblait avoir un plan et ce plan incluait un bandeau sur mes yeux. Finalement, Gabriel m'avait amené à ce qu'il voyait comme étant notre futur appartement. Je le trouvais très mignon d'envisager notre futur de la sorte et ça me venait tout naturellement d'en faire de même. Nous étions biens ensemble, on ne se posait pas de questions. On vivait notre relation au jour le jour et même si nous n'en avions jamais parlé, c'était juste la prochaine étape de vivre ensemble. J'étais contente que Gabriel l'aborde parce que je ressentais exactement la même chose. J'étais prête à ça et de voir cet appartement, ça me rendait bien heureuse.
Après avoir visité, l'appartement me donnait envie d'avoir un animal de compagnie. Visiblement, mon idée n'emballait pas trop Gabriel. « Bien... Oui? C'est tranquille, peu d'entretien et avant que tu aies le temps d'en avoir marre, il est déjà mort. » dis-je en riant. Aucune de mes idées ne semblait lui plaire, encore moins le rat. Tant mieux, je n'en voulais pas vraiment. « Je ne sais pas, mais ça me fait bien plaisir que tu n'en veules pas. » rajoutai-je. Je m'emballai un peu lorsque Gab mentionna un chien. « Oh. Un chien, oui! Je garde ça en tête. » dis-je les yeux brillants. Après tout, il fallait commencer par déménager. D'ailleurs, je demandai à Gab quand est-ce qu'on pourrait procéder à ce fameux déménagement. À sa réponse, j'en conclus que je pouvais bien commencer à faire mes cartons parce que c'était très bientôt. « Bah heureusement que je l'aime bien. » dis-je en riant, ça nous simplifiait la vie sinon tout serait à recommencer.
Finalement, après avoir tout signé et tout préparé, c'est un peu plus d'une semaine plus tard que Gabriel et moi étions dans notre fouillis, en train de défaire des cartons. C'était de longues journées après le boulot, mais on trouvait le moyen de s'amuser en organisant notre nouvel espace. Heureusement qu'on faisait ça à deux parce que j'aurais abandonnée et j'aurais accepté de vivre dans mes cartons pour plusieurs mois si j'avais dû faire ça seule. Le commentaire de Gab me fit bien rire. « Tu te rends compte le nombre de fois que j'ai dû déménagé depuis que je suis à Miami? » m'exclamai-je. C'était dingue en y pensant. Seule, puis avec Paisley et Alex, puis avec Paisley, puis seule, puis chez Gab, à nouveau seule et nous voilà ici. « J'ai dû changer d'endroit environ 7 fois. » dis-je exaspérée. Ça avait été une année de dingue, mais pleines de changements et de bonnes choses au final. J'étais bien d'accord pour ne pas bouger avant un bon moment.
Pendant que Gabriel s'occupait de la cuisine, moi je m'occupais du salon. C'était marrant de découvrir les trucs à Gab de cette façon. Oui j'avais vécu chez lui deux mois, j'avais vu ses affaires, mais je ne fouillais pas dans ses placards donc je découvrais pas mal de trucs. Justement, c'était dingue comment il avait beaucoup de choses d'accumulées. J'ouvris une boîte où rien n'était inscrit dessus, bizarre peut-être que ça n'allait pas dans le salon...Finalement, je figeai un peu. Il y avait un tas de trucs de bébés, des photos avec des échographies et une photo de Gabriel avec une jolie fille qui semblait bien enceinte. Je fronçai des sourcils en redéposant le tout dans la boîte et en la poussant un peu plus loin. Je me rendais compte qu'il y avait tout un aspect de la vie Gab que je ne connaissais pas. Avait-il vraiment un enfant? Il m'avait caché une information aussi grosse? Je me sentais un peu trahie. Je ne savais pas trop comment réagir ni quoi faire de cette info.
Finalement mon petit côté impulsif l'emporta. Je pris la boîte entre mes mains et alla la déposer un peu violemment sur le comptoir devant lui. « Je ne sais pas trop où tu voulais mettre tout ça. » dis-je un peu sèchement. Je me retournai sans le regarder et allai dans le salon à nouveau. Je sentais mon coeur battre très très vite et le sang me monter à la tête. J'entendis Gab venir me rejoindre et je me tournai rapidement vers lui. « Tu as un enfant???? » lui demandai-je sur un ton un peu désespérée. « Il me semble que c'est le genre de chose que j'aurais dû savoir, non? » rajoutai-je en essayant de respirer calmement. Je n'étais pas en furie. J'étais plutôt déçue de ne pas savoir, paniquée, confuse... Ça pouvait changer bien des choses.
( Pando )
Gabriel S. Baker
Desigual
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(#)Sujet: Re: I think it's time... | Ven 6 Nov - 21:08
I think it’s time …
L’appartement la satisfaisait tout autant qu’à moi et j’en étais ravie. La pression accumulée face à la préparation de cette surprise s’envolait tout à coup et cela faisait un bien fou. Ce n’était qu’une question de temps avant que nous puissions nous retrouver ici tous les soirs. « Il est déjà mort ?! Je me demande parfois, si tu n’es pas plus atteinte que moi ! » plaisantais-je (enfin pas tout à fait) dans un léger rire. Pour moi un animal de compagnie se résumait forcément à un chien ! A un chat à la rigueur mais, même si c’était plus autonome qu’un chien, je trouvais ça moins bien. Enfin bref, on avait encore un, enfin deux déménagements à organiser avant de se poser la question du chien.
D’ailleurs tout cela se passa très vite. Je passai mes derniers jours de congés à faire mes cartons, tout en essayant de trier un maximum de chose, mais clairement je n’étais pas bon dans la tâche. Le « Ca peut toujours servir » ne m’aidait pas et au final, je ne jetai que peu de choses. Je revins au foyer encore plus crever qu’avant mon départ, mais tout cela en valait la peine ! Après une semaine, Mackenzie et moi en voyions le bout. Tout était à peu près dans notre nouveau chez nous. Il ne manquait plus qu’à déballer. Je n’avais qu’une hâte que tout cela soi fini. Je me plaignais mais au final, en un an Mackenzie avait changé de lieu de vie presque une dizaine de fois. « Tu m’expliques alors comme ça se fait que tu ne sois pas efficace ? Après 7 déménagements, tu devrais savoir faire, non ? » plaisantais-je gentiment avant d’en rajouter une couche « Moi, j’ai presque fini la cuisine… alors qu’avec toi, on ne risque pas d’utiliser le salon avant au moins un siècle ! » Non, aucune exagération dans mes propos !!
Finalement chacun se remit à sa tâche afin d’avancer le plus rapidement possible. Alors que je rangeais un placard bas, Mackenzie pris la parole. Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais le ton qu’elle utilisait me paraissait froid et plein de reproches. Je me redressai et tomber sur une boite. Pas n’importe quelle boite. LA boite… Et merde… Mackenzie avait dû l’ouvrir et devait se poser tout un tas de questions, à juste titre. Je ne pris pas la peine d’ouvrir la boite, je ne le faisais que très rarement. Même si c’était du passé, je n’arrivais pas à me défaire de tout ça. C’était peut-être bête, mais c’est une manière de me rappelait que ce petit être avait vraiment existé. Et ça je ne voulais pas l’oublier. Je me rapprochai de Mackenzie. C’était le moment de tout lui dire, même si clairement ce n’était pas facile. J’aurais dû le faire bien avant, mais comment aborder le sujet ? Mackenzie était en colère et je ne pouvais pas lui en vouloir. Je gardai mon calme et m’approchai encore plus d’elle. « Il n’y a pas d’enfant. Il n’y en plus en tout cas… » répliquais-je en posant la boite devant elle. Par où commencer ? Je ne savais même pas. « Je… c’était un bébé mort-né… » lâchais-je. Ce n’était pas la manière la plus délicate d’expliquer tout cela, mais tourner autour du pot n’était pas mieux. Et puis ce n’était que la vérité. « Je… j’aurais dû d’en parler avant, je sais. Et t’as totalement le droit de m’en vouloir pour ça. » dis-je en évitant soigneusement son regard. « C’est juste que c’est pas un sujet qu’on aborde le soir autour d’un verre, tu vois ? » Puis je pouvais faire mon dur en temps normal, comme tout mec le ferait mais..., pas là… «J’ai jamais voulu d’enfants tu sais ? » J’avais toujours eu trop peur de ressembler à mon père pour ça. « Puis elle est arrivée et c’était absolument pas prévu. Gabriella avait décidé de la garder et moi j’ai décidé d’assumer même si elle ne faisait absolument pas partie de mes plans. Je m’y suis attaché et je me suis même vu dans se rôle avec plaisir puis… voilà… » je ne sais pas pourquoi j’avais déballé tout ça. Par soucis d’honnêteté ou peut-être tout simplement parce que ça me faisait du bien. « C’est de l’histoire ancienne. » lâchais-je finalement avant de repartir vers la cuisine, ne voulant pas assumer pleinement mes émotions.