Alec&
Eileen

Je suis si bien là que je n’ai pas envie d’y partir. Finit la secte, finit les remords ou même mes souvenirs, ce n’est que paix. Mais une odeur me chatouille les narines. C’est enivrant. Je ne sais pas ce que c’est mais cela me ramène à la réalité doucement mais surement. La lumière blanche me vrille les yeux mais des paroles que je ne comprends qu’a moitié m’apaise. Je connais cette voix, c’est Eileen. « Non… m’abandonne… pas… » Je grimace mais l’odeur entêtante de la viande me force à ouvrir mieux les yeux. Je suis allongé dans un lit et en face de moi se trouve un plateau de nourriture bien charger. J’ai terriblement faim, c’est en voyant se plateau que je m’en rends compte. Mais quelque chose me gêne le bras. Je le lève et vois qu’Eileen est là, à côté de moi, me tenant la main. « Hey… salut… » J’ai la gorge sèche et un peu la tête qui tourne quand j’essaye de me redresser. Eileen le remarque puisqu’elle se lève et comme par magie, le dossier de mon lit se redresse et moi avec. Elle vient approcher le plateau et je saute dessus. J’ai tellement faim que je ne prends pas le temps de macher complètement. Elle me dit d’y aller plus doucement et je l’écoute. « Désolé, je pensais pas avoir aussi faim que ça… Tu en veux un peu ? » Je la vois grimacer et repousser ma proposition. Je regarde le plat et voit un bout de viande trop cuit en sauve avec des pattes. Ce n’est pas très appétissant pour le commun des mortelles mais pour moi qui n’est connu que le ragout de la secte depuis quatre semaines, c’est un jour de fête. Je dévore avec appétit tout le plateau. Même le fromage et le yaourt y passe. Je ne laisse rien. Reput, je regard Eileen qui a une sale mine. « Ca va ? » Elle n’a pas l’air d’aller très bien et s’est surement ma faute. Mais je ne veux pas lui faire de mal, loin de là. Je l’aime.

Alec&
Eileen

Je me retrouve de nouveau à l'hôpital avec Alec. Il souffre d'une malnutrition sévère et il doit être gardé en observation. Ce n'est pas plus mal, ça sera toujours mieux que sur un banc dehors, comme il ne veut plus rentrer chez nous. J'ai le cœur brisé mais je suis toujours là, à ses côtés. Il est très faible mais je lui dis que je suis là jusqu'à ce qu'il sorte d'ici. Après je lui laisserai vivre la vie qu'il veut. J'entends alors qu'il me répond faiblement. Il ne veut pas que je l'abandonne. Mon cœur se serre. Non, je n'en ai pas envie mais je ne suis décisionnaire de rien dans cette histoire. Juste à ce moment là on apporte de la nourriture à Alec. De la bouffe d'hôpital mais ça semble le réveiller un peu plus. La faim doit le tirailler. Il ouvre les yeux complètement et je vois que je suis là. Salut. Il tente de se relever mais je vois que quelque chose ne va pas alors je redresse le haut de son lit. Ça sera mieux. Il ne doit pas le moindre effort. Je vais ensuite chercher le plateau à roulettes où se trouve la nourriture et l'amène à Alec qui se jette dessus. Mais ... Tu vas t'étouffer, vas plus doucement ... Il ne mange pas il dévore et ça sera pas vraiment bon pour la digestion il va être mal en point toute la journée et nuit sûrement. Il me dit alors qu'il ne pensait pas avoir autant faim. Bah pour que tu tombes comme ça et qu'on dise que tu es en malnutrition je pense que tu dois avoir très faim oui ... Il me demande si j'en veux mais ça me donne pas envie. Je fais la grimace. Tu en as plus besoin que moi. Je le regarde manger tout ce qu'il y a sur son plateau et je n'ose même pas imaginer ce qu'il devait manger là-bas pour trouver ça bon. Ou peut-être qu'il ne mangeait pas. Je soupire et j'essaye de chasser ces pensées de ma tête. Je recule ensuite le plateau et le mets à côté de lui pour qu'il ait accès à son verre d'eau.

Alec me demande ensuite si ça va. Je croise son regard avant de détourner les yeux. Oui tout va bien, tu t'en doutes, non ? Je secoue la tête en soupirant. Je ne sais même plus quoi dire en réalité. Je vais perdre le seul homme que j'ai jamais aimé de cette manière et je ne peux rien faire. C'est se battre contre un moulin à vent. Je ne vais pas le forcer à vivre avec moi. Je ne vais pas le contraindre à m'aimer et à vouloir rester avec moi. Même si dans mon ventre j'aurais de quoi ... Je ne le ferais pas. Je ne sais même pas si je lui dirais. A quoi bon ? Il est heureux d'être le père de l'enfant de Sibbie ça devrait lui suffire. Je serai là jusqu'à ce que tu ailles mieux comme je te l'ai dis et après, comme tu l'as souhaité, je m'en irais. Je voulais m'assurer qu'il aille mieux avant de le laisser. Comme je le disais plus tôt, ça sera une vie à deux bien différente que je vivrais. Même si je ne m'attendais pas à être enceinte si tôt je ne pourrais pas mettre un terme si brutalement à ma grossesse. Ce petit miracle sera le seul souvenir qui me restera de l'homme de ma vie une fois qu'on sera vraiment séparés.

Alec&
Eileen

Je ne m’attendais pas a avoir aussi faim. Même si la nourriture n’était pas terrible, on mangeait quand même dans la secte. J’avais d’ailleurs le midi, les restes des hommes à tables. Des os à rongé, quelques restes de pomme de terre et de carotte, ainsi que tout un assortiment de fin de bol de soupe. Alors je ne comprenais pas vraiment pourquoi j’étais aussi affamé. Peut-être que ses quelques jours passer dans la rue a manger la aussi les restes des restaurant m’avait plus affamé que se que j’aurais cru. En tout cas, voir Eileen là, à mes côtés me réchauffe le cœur. J’aimerais bien la prendre dans mes bras mais je n’ose pas. A la place, je mets ma tête contre son épaule pour avoir un petit contacte. « Mais… Je ne veux pas que tu partes… » Je sais que c’est contradictoire, mais c’est comme ça. Je l’aime toujours, c’est certain, mais je ne sais pas comment le lui dire. Comment lui dire qu’elle devrait me fuir plutôt que de rester là avec moi ? C’est un cercle sans fin et je vois dans son regard qu’elle ne me comprend pas vraiment. « J’ai dit que je n’étais pas un homme pour toi et je le pense. J’ai fait des choses horribles et tu devrais me fuir… pas que j’en avais envie… » C’est un peu brouillon je le sais mais je n’ai pas vraiment les mots. En même temps, je n’ai jamais été doué avec ça. Je l’étais fut un temps, quand j’étais à l’école, mais mon entrer dans la secte à tout gâcher. « Je peux avoir un câlin ? » Je la regarde avec des yeux de chats poté. Quand elle me répond par l’affirmative, je me pousse et lui laisse une place pour qu’elle vienne s’allonger à mes côtés. Je cale alors mon nez dans son cou comme j’aimais le faire avant. Avant toute cette merde. Je me dégoute, je devrais la laisser tranquille mais je n’y arrive pas. Quelque chose me retient auprès d’elle. C’est l’amour que je lui porte. « Je t’aime mais je ne comprends pas que tu sois encore à mes côtés. *soupire* Je veux dire, je sais que tu m’aimes, tu me l’as dit, mais je suis un monstre… un monstre tout bousillé, alors je vois pas trop tu vois… » Je me cache dans son cou et inspire profondément. J’aime cette odeur, celle qui m’a réveiller.

Alec&
Eileen

Je ne comprends pas ou plus. Il ne veut pas que je sois avec lui mais il ne veut pas que je parte. Je fronce les sourcils alors qu'il vient poser son front contre mon épaule. Il va me tuer. Tu ne veux plus de moi mais tu veux pas que je parte ... Je suis complètement paumée là. Je ne sais plus ce qu'il veut et c'est vraiment pas évident. Il me redit qu'il n'est pas un homme pour moi, qu'il a fait des choses horribles, que je devrais le fuir mais il n'en a pas envie. Tu te rends compte de ce que tu me dis là ... Tu me fais l'ascenseur émotionnel. C'est pas vraiment sympa surtout dans mon état. Oups ! Parle plus Eileen. Je me tais de peur qu'il me questionne sur mon "état". Il me demande un câlin et je ne peux pas lui refuser. J'ai envie d'être dans ses bras. Il n'y a que là que je me sens bien et en sécurité. Il cale son nez tout frais dans mon cou. Je peux sentir son souffle sur ma peau et je frissonne. Je donnerai n'importe quoi pour tout soit effacé et qu'on vive enfin notre vie rêvée lui et moi. Après un moment de silence, il reprend la parole. Il me dit qu'il m'aime et mon cœur s'accélère. Je savais qu'il ne pouvait pas me désaimer comme ça c'était pas possible. Il me dit ensuite qu'il ne comprend pas pourquoi je suis encore là parce qu'il n'est qu'un monstre. Je l'entends ensuite renifler mon parfum. Je dépose un baiser sur son front tout chaud et je laisse mes lèvres un instant sur sa peau. Il faut cependant que je lui réponde. Alec ... Tu crois vraiment encore ce qu'ils t'ont fait croire? Tu m'as expliqué toutes leurs méthodes ! Leurs rites autour du sexe. Je savais ce que tu devrais faire. Je le savais. J'étais consciente qu'ils allaient te bousiller encore plus et j'en suis désolée, terriblement désolée. Si on ne s'était pas connus peut-être que tu n'aurais pas dû retourner là-bas. Peut-être que c'est ma faute. J'aurais dû les laisser faire quand ils étaient là, l'autre fois. J'aurais dû me soumettre comme ils voulaient et jamais tu n'aurais dû retraverser cette épreuve. Cette secte de malheur avait le don de nous retourner le cerveau. Mais tu n'es pas un monstre ... Je place mon index sous son menton pour qu'il me regarde. Tu es l'homme que j'aime. L'homme de ma vie et ... Des larmes naissent dans mes yeux. Je suis pleinement consciente de ce que je vais dire. le père du bébé que je porte en moi. Notre bébé ... Je pleure mais je ne sais même plus si c'est de tristesse ou de joie. J'ai le cœur à l'envers.

Alec&
Eileen

Je sais qu’elle ne me comprend pas. Ce n’est pas que je ne veuille pas d’elle bien au contraire, je veux d’elle mais je suis mauvais pour elle. Je ne suis qu’un monstre bousillé. Je l’aime comme un fou, pourtant je suis encore assez saint d’esprit pour savoir qu’elle devrait me fuir comme la peste. Mais elle est là, allongé à mes côtés, me caressant quand j’enfoui mon nez dans son cou. « Ce n’est pas que je ne veux plus de toi mais que tu devrais me fuir. » Je me resserre près d’elle. J’aime sentir son parfum si délicat et féminin. Elle sent si bon que s’en est enivrant. Elle me parle ensuite de la secte. Je sais ce qu’elle en pense et elle a s’en doute raison. Mais dans mon esprit, se n’ai pas la même chose. La vie là-bas était si simple. Même si elle n’était pas de tout repos, il n’y avait pas tout de cette vie, le danger et la liberté. Cette liberté qui me faisait si peur que je ne savais pas quoi en faire, que je n’en voulais pas. Ce qu’elle m’annonce ensuite me choc au plus haut point. Tellement que je me redresse, laissant ma blouse trop grande descendre sur mon corps devenu trop maigre. « Tu quoi ? » Je crois que j’ai mal entendu. Elle me répète alors qu’elle est enceinte et que nous allons avoir un bébé. J’en reste estomaqué quelques instants avant de fondre sur elle comme un aigle sur sa proie. Je l’embrasse avec toute la passion dont je peu faire preuve, même si je dois jouer avec ma perfusion pour ne pas m’emmêler.  Mais les forces me manque alors je dois me rassoir. Je ne tiens pas longtemps sur mes bras. Je regarde son ventre et pose doucement ma main dessus. « Tu es… » Je n’en reviens pas. Soudain toute cette aventure me parait bien loin. Je suis là, au moment présent avec Eileen qui est enceinte. Quel miracle ! « Je t’aime Eileen ! Tu ne peu pas imaginer a quel point. » Je sais que je lui ai dit ses mots avant de partir et ils n’ont jamais été aussi vrai que maintenant. « Depuis quand tu sais… ? Et tu es contente ? Parce que avant que je parte tu ne voulais pas trop d’un bébé maintenant… » Avant que je parte nous avions cette conversation et étions d’accord tout les deux sur le fait que nous allions profiter de la vie avant de faire un bébé. Même si moi j’étais le plus heureux des hommes en se moment même, je voulais avoir son avis.

Alec&
Eileen

Je venais de lâcher une bombe à Alec et j'en étais bien consciente. J'avais envie de ne pas lui révéler et puis c'était sorti tout seul. Il fallait que je lui dise ce que j'avais sur le cœur qu'il arrête de se voir comme un monstre puisqu'il était tellement tout le contraire. Alec c'est la douceur et la candeur incarnée. Il est mon ange gardien, mon tout, mon essentiel dans cette vie et je suis fière de porter son enfant alors il fallait qu'il le sache. Au début, il bugue carrément. Il n'arrive pas à terminer sa phrase. Je l'aide alors en répétant. Je suis enceinte de toi Alec. On va avoir un enfant. Je lui dis doucement, en souriant tendrement. Il reste sans voix pendant un instant et je dois bien avouer que je faisais la même tête quand j'ai appris. Puis, sans que je m'y attende il fond ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser avec passion. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Dieu que ce baiser est bon. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas embrassé. Notre étreinte s'arrête malgré l'envie frappante de continuer. Il pose sa main sur mon ventre, réalisant doucement que je portais la vie. Je retrouve alors mon Alec. Il me dit qu'il m'aime et que je ne peux pas réaliser à quel point mais si parce que je ressens le même amour. Je l'aime follement, profondément et pour toujours j'en étais sûre. Tá grá agam duit. Je lui dis que je l'aime dans ma langue maternelle sans m'en rendre compte avant de l'embrasser encore, tendrement cette fois. Je goûte de nouveau ses lèvres et sa langue vient jouer timidement avec la mienne. Je lâche un gémissement tellement c'est bon. J'en veux encore, j'en veux plus mais il reprend la parole pour me demander depuis quand je le sais. Depuis une semaine. En fait, j'ai des nausées quasiment tous les matins et ça m'inquiétait alors j'ai été voir mon médecin, il m'a fait faire une prise de sang et le verdict est tombé. Il me demande ensuite si je suis contente parce que la discussion qu'on avait eu avant qu'il parte laisser clairement sous entendre que je n'en voulais pas maintenant et que j'avais plein d'autres projets à réaliser avant. C'est vrai que j'ai dis ça mais je ne pensais vraiment pas que ça puisse nous arriver. Mais ... Je n'ai pas pu m'en séparer. Je le veux, vraiment. J'ai eu peur de ne jamais te revoir Alec alors ce bébé aurait été le plus beau souvenir que tu aurais pu me laisser de toi. Le plus beau cadeau qu'une femme amoureuse puisse recevoir de la part de l'homme qu'elle aime.

Alec&
Eileen

Là, le nez dans le cou d’Eileen, je suis bien. Je me sens en sécurité, pas du tout comme ses cinq derniers jours ou j’étais dehors. La vie dans la rue est difficile, il faut se battre tous les jours pour trouver à boire et a manger ainsi que le soir pour trouver une bonne place pour dormir. Mais là, dans se lit d’hôpital, tout va pour le mieux. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’annonce cette grande nouvelle ! Elle est enceinte et elle le sait depuis une semaine. Soudainement je m’en veux. Si j’étais rentré directement la voir, peut-être que nous aurions pu apprendre cette nouvelle extraordinaire ensemble. Je lui demande ensuite ce qu’elle pende de cette nouvelle et a mon plus grand plaisir, elle dit qu’elle est heureuse. Je me rends alors compte que je lui ai fait beaucoup de mal en partant comme ça sans rien lui dire. Mais aussi en ne revenant pas directement à la maison. « Moi aussi je suis heureux ! Je t’aime Eileen. » Je prends alors sa main et dépose un baiser dessus. Je remarque qu’elle a mit la bague que je lui avais acheter pour la demander en fiançailles. « Tu la porte ! » Je l’embrasse alors comme je peu car je n’ai pas assez de force encore. Pour le moment mon corps digère ce délicieux repas. Le souffle court, je lui souris ensuite tout en jouant avec ses doigts, admirant la bague. « Je voulais te demander de m’épouser pendant que nous serions en Islande et que tu regarderais les aurores boréale… C’est râper mais je suis heureux que tu la porte déjà. Tu aurais répondu quoi ? » J’avais hâte d’entendre sa réponse.  

Alec&
Eileen

J'ai l'impression de retrouver Alec comme avant quand je lui dis que je suis enceinte. Pourtant, j'ai hésité à le lui annoncer. Pourquoi ? Pour les phrases et les paroles dures qu'il m'a dit même si je sais qu'il n'en pense pas un traître mot. La secte l'a complètement retourné encore une fois. Heureusement que j'ai réussi à le faire parler de ça au début de notre relation parce que, sans ça, je pense que j'aurais effectivement fui très loin, emportant avec moi cet être qui grandit petit à petit en moi. Je 'e sais pas ce qu'on serait devenus et je ne veux pas le savoir parce que j'ai envie d'être heureuse avec lui et personne d'autre. La Eileen volage, croqueuse d'hommes et sans attaches est bien loin maintenant. J'aspire juste au bonheur avec un seul homme, lui.

Je ne peux m'empêcher de le regarder amoureusement quand il me dit qu'il est heureux. Mon cœur s'emplit de joie chaque fois qu'un sourire illumine son beau visage. Nous allons, je l'espère ardemment, pouvoir enfin vivre en paix maintenant et c'est grâce à lui et à Sibbie aussi. Je ne l'oublierai pas. Jamais. Même si ça sera dur, il faudrait peut-être que je la rencontre. Elle doit être traumatisée par tout ça et c'est moi qui l'ai envoyé là-bas en lui demandant de venir en aide à Alec. Certes, elle pouvait refuser mais je me sens coupable. Je sais qu'elle est enceinte d'Alec mais vu l'état dans lequel il est je doute que le sien soit bien différent. Ils ont vécu l'horreur ensemble et ils en sont ressortis ensemble. Je m'assurerai que mon compagnon ne lui fasse manquer de rien pour son enfant, si elle le souhaite bien évidemment. Je vais lui laisser un peu de temps encore puis je verrai avec Alec ce qu'il en est.

Mon attention se repose sur mon amour après ce moment de réflexion. Il embrasse ma main et voit que j'ai sa bague autour du doigt. Oups Il s'exclame alors puis m'embrasse ardemment. Quand j'ai appelé les secours je savais qu'ils ne me laisseraient pas venir avec toi si je n'étais pas de ta famille. Alors je l'ai mise précipitamment. Quand le docteur est arrivé pour me parler de ton état il m'a appelé Mme Kinley et j'en ai eu des frissons partout. Je m'imagine bien m'appeler comme ça. Je lui souris et lui rends son baiser avec une grande douceur. Ce qu'il me révèle ensuite me laisse sans voix. Je ... Mais ... Pourquoi tu me l'as dit ? Mes cadeaux de Noël c'était ça ? Le rêve de ma vie avec toi qui me demande en mariage ? Tu veux ma mort Alec Kinley ? J'aurais sûrement fait une crise cardiaque et après peut être que j'aurais pu dire oui. Je rigole de ma bêtise. Mais même si ça gâche l'effet de surprise je le veux. Je veux ça. J'enlève la sublime bague de mon doigt et la lui remets. La prochaine fois que je la porterais c'est parce que tu me l'auras demandé comme tu le souhaitais et comme tu pensais que ça m'aurait plaisir. S'il te plaît. Je lui souris timidement en espérant que toute sa demande ne soit pas gâchée.

Alec&
Eileen

Je suis si fatigué et pourtant si heureux de retrouver Eileen. J’aimerais qu’elle reste avec moi jusqu’à ma sortie même si je sais cela impossible, les règles son strict à l’hôpital c’est ainsi. Je lui révèle alors que je comptais la demander en mariage pendant le voyage jusqu’en Islande et elle a l’air très surprise. Je lui souris tendrement en écoutant ses exclamations. Elle est si belle là, les joues rougissantes. Elle finit par me rendre la bague et je l’interroge du regard. « Tu veux encore de moi ? Malgré tout… ça… » Je n’en reviens pas. J’avais pensé qu’elle me rejetterait alors je l’avais fait en premier pour ne pas souffrir encore plus mais elle me montrait et me prouvait qu’elle voulait toujours de moi, malgré ce que j’avais fait, malgré ce que j’étais. Elle dépose plein de baiser sur mes lèvres auxquels je réponds avec le sourire. « Je te demanderais en bon et du forme pendant notre voyage. Tu ne sauras pas quand mais je le ferais, c’est une promesse. » Nous nous enlaçons et restons ainsi pendant un long moment, à profiter simplement l’un de l’autre. Je finis par l’endormir dans ses bras en sécurité. Je sais qu’il ne nous arrivera rien, que c’est fini maintenant, qu’ils sont tous en prison et que plus jamais ils ne nous feront du mal. Pourtant, quand Eileen finit par partir, l’heure des visites étant dépassé, je replonge dans se cauchemar dans des rêves des plus sombres. Je me réveil plusieurs fois en sueur, les bips à mes côtés s’intensifiant à chaque fois. Il me faut plusieurs longues minutes pour me rendormir après chacun de ses cauchemars. C’est quand les premières lueurs du jour se font visible que je souffle car je sais que ma sortie est proche et qu’elle va revenir.