Who's the boss? (Geane&Sebastian)

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Who's the boss?

Geane & Sebastian

Au lieu d'effrayer Geane, elle avait émis un sourire et je dois dire que je trouvais cette mimique plutôt provocante. Elle ne pouvait pas faire comme toutes les autres filles, me gifler, me traiter de connard, de dégueulasse et j'en passe? Non, il fallait qu'elle me confronte! J'avais poussé encore plus son épaule dans le mur face à cette réaction qui m'énervait au plus haut point avant d'entendre enfin sa voix me dire ce qu'elle pensait maintenant de moi.

Bah vas-y, donne moi une raison de te détester. Frappe-moi, qu’est-ce que tu attends ? Fais moi mal autant que tu as pu avoir mal si ça peut te faire plaisir mais n’oublie jamais que peu importe le nombre de fois où tu t’en ai pris à moi physiquement, je t’ai toujours laissé revenir dans ma vie. Alors tu peux réessayer si l’envie te prend, mais je doute que tes chances de réussir ne soient plus grandes.

Je lui avais empoigné la gorge sans la serrer, mais c'était qu'une question de temps avant que je ne le fasse réellement. La pluie nous trempa aussitôt, laissant voir nos cheveux dégoutter l'un sur l'autre. Je la regardai intensément pour arriver à l'intimider, à lui faire cracher le morceau... mais elle avait dit ces mots sans aucune retenue comme si c'était vrai! Ma main se referma légèrement sur sa gorge un peu plus, mais je laissai tomber cette emprise immédiatement. Non! Je ne pouvais pas faire ça, c'était inutile. Qu'est-ce qu'il lui fallait alors pour qu'elle me déteste encore plus? Mon visage s'avança vers le sien... J'avais cette rage infinie en moi qui voulait hurler à la terre entière tellement que j'étais chaud bouillant. Geane me mettait dans tous mes états à chaque fois! Je me suis alors rendu compte que ce qui me mettait dans cet état là, c'était le fait que je ne pouvais pas la posséder. La pluie perlait sur nos visage et je savais que je dépassait les bornes à nouveau à le tenant toujours par la gorge. Mon visage se rapprocha encore plus du sien et c'était dans un élan vigoureux que mes lèvres se posèrent sur les sienne pendant quelques secondes avant de me détacher complètement d'elle les mains dans les airs bien en vu malgré l'averse ou cette noirceur irréaliste.

- C'est bonnn! J'ai compris!

Je me reculai toujours comme pour reprendre mon souffle parce que peu importe ce qu'on pourra dire j'avais passé toute ma soirée à mettre de l'énergie où j'avais perdu mon temps. Je me collai le dos face au mur opposé de Geane parce que je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais toujours comme ça... incontrôlable ou violent. Après tout, je crois que je l'avais perdue, sa confiance, la fois où elle avait découvert que j'avais tué un homme.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Je connaissais ses points sensibles aussi bien qu’il connaissait les miens, je savais comment le provoquer et surtout comment le faire tourner en bourrique. Et c’est ce que je venais de faire. Je lui avais dis qu’il pouvait me frapper s’il le voulait mais que ce n’était certainement pas ça qui me ferait le détester. A cours d’argument, il m’avait attrapé par la gorge et me maintenais ainsi au mur. Je ne disais rien puisque pour l’instant, il ne m’empêchait pas de respirer. Il avait préféré encré son regard dans le mien comme s’il voulait que j’aie peur de lui. Cependant ce ne fut pas le cas et c’est certainement pour cette raison qu’il resserra sa main autour de ma gorge. L’une de mes mains atteignit son bras comme par réflexe sans chercher pour autant à le repousser. Cela ne dura que quelques secondes puis ses doigts relâchèrent leur prise et ce dernier avait glissé sa main sur mon sternum avant de finalement approché son visage du mien. Mon souffle se fit court tandis que mes yeux ne quittaient plus ses lèvres.. Ses superbes lèvres que j’avais tant envie de goûter depuis mon départ à New-York. Puis finalement, il rompu les quelques centimètres qui nous séparait afin de m’embrasser vigoureusement. Ma main n’avait lâché son bras, mais je dû m’y résigner lorsqu’il se recula brutalement, les mains en l’air avant de s’adosser au mur situé en face du mien. Désormais j’avais deux options, soit je partais en courant dans l’espoir qu’il ne me suive pas, soit je restais là, en compagnie de Sebastian. Ma tête me disait de fuir tandis que mon cœur réclamait une nouvelle fois la douceur de ses lèvres. Je m’étais donc contenté de regardé le jeune homme qui déclara. « C'est bonnn! J'ai compris! » Je l’avais regardé en fronçant les sourcils, je ne voyais pas de quoi il me parlait. Qu’est-ce que tu as compris ? Demandai-je en glissant les bras dans mon dos. Je commençais sérieusement à me cailler les miches et si on ne se décidait pas à bouger maintenant, nous allions certainement nous chopper une bonne bronchite.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Je ne sais pas si Geane avait apprécié le baiser ou bien elle avait décidé de ne pas bouger parce qu'elle avait soudainement peur de moi, mais quoiqu'il en soit, c'était ma façon de lui dire à quel point elle me manquait et que j'avais compris! Je ne pouvais pas forcer et obtenir tout ce que je voulais dans la vie. Je ne pouvais pas tout contrôler comme j'aimais le faire.

Qu’est-ce que tu as compris ?

Toi! J'en ai marre!

J'étais venu pour attirer son attention et pour qu'elle s'excuse pour tout, j'y étais pas parvenu! Peu importe ce qu'elle pensait.... Ses excuses étaient importantes pour moi! Je savais qu'au fond d'elle, elle regrettait, qu'elle se trouvait nulle de m'avoir accusé à tort! Je savais qu'elle appréciait le fait que je lui ai ramené son frère et pourtant, elle ne disais aucun mot. Pourquoi c'était si important pour moi? Je ne le sais pas, mais le sentiment de gagner quelque chose en faisait partie. Elle avait tort, j'avais raison pour une fois.

- T'as pas confiance! OK! J'AI COMPRIS! Rentre!!!

J'avais calé mes mains dans mes poches avant de tourner les talons, ma chemise était trempée au complet et mon pantalon n'était pas mieux. Est-ce que j'allais me dépêcher de partir? Non, j'allais marcher tranquillement pour me rendre à ma voiture et conduire même dans l'état où j'étais. Je m'en fichais d'être saoul au volant, j'avais clairement perdu mon temps ce soir et j'aurais dû ramener cette fille chez moi quand j'en ai eu l'occasion. Je me courbai le dos pour éviter d'avoir en pleine figure cette fichue pluie qui venait d'ajouter un irritant dans cette matinée.

Emi Burton

Invité

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Geane & Sebastian

C’était fou comme ses lèvres avaient un effet apaisant sur moi. Dès qu’il m’embrassait, c’était immédiat. Comme une drogue dont on aurait trop manqué et qui nous tranquilliserait dès qu’on goûterait un nouveau morceau et dont on ne pouvait plus se passer. Moi qui croyais avoir réussis mon sevrage à New-York… C’était loupé. Après avoir mit fin à notre baiser, il m’avait déclaré avoir comprit, et ne comprenant pas de quoi il me parlait, je lui avais demandé de quoi il me parlait et ce dernier m’avait répondu. « Toi! J'en ai marre! » J’avais alors haussé les sourcils, ne voyant absolument ce qu’il avait bien pu comprendre sur moi. Je n’avais rien ajouté, j’en avais vraiment marre de me prendre la tête aujourd’hui. « T'as pas confiance! OK! J'AI COMPRIS! Rentre!!! » Lança-t-il fin énervé. J’avais fais deux pas dans direction afin de prendre la parole. J’te rappel que tu te fou pas mal que je t’accorde ma confiance. La dernière fois, tu as fais ton choix, tu as préféré me baiser plutôt que d’essayer de me parler. Alors ne te plains pas ! Sebastian avait mit ses mains dans ses poches sans rien ajouter de plus puis avait entreprit de rentrer chez lui sans même me dire au revoir, j’avais mis plusieurs minutes avant de le rattraper par le bras. Comme d’habitude j’avais pesé le pour et contre, et comme d’habitude le contre l’emportait mais encore une fois, comme d’habitude, je fonçais tête baissée. Au final mon moyen de décider ne me servait à rien puisqu’à chaque fois je cédais à mes envies. Je l’avais donc attrapé pour qu’il se retourner et avait déclaré. Seb.. Viens chez moi.. Je sais qu’il est tard mais il faut qu’on parle sérieusement ! On a une conversation à terminer tu te souviens ? Et j’ai deux trois petites choses à te dire.. Argumentai-je afin de l’inciter à me suivre. Et qui sait ? Peut-être aurait-il droit à un lot de consolation ou à une récompense ?

Emi Burton

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Geane & Sebastian

J'avais pris la décision de la laisser tranquille et d'arrêter d'hausser le volume à chaque fois qu'elle me contrariait. C'était tellement facile de péter les plombs et en plus elle savait très bien comment y arriver. Je lui affirmai donc que j'avais compris ce qu'elle voulait de moi et je comprenais très bien que je ne pourrais pas y arriver. La confiance, ça se gagnait et de toute façon, j'étais comme ça, j'étais pas quelqu'un de bien.

J’te rappelle que tu te fous pas mal que je t’accorde ma confiance. La dernière fois, tu as fais ton choix, tu as préféré me baiser plutôt que d’essayer de me parler. Alors ne te plains pas !

Baiser plutôt que parler, elle aurait dû le savoir que c'était plus facile que de parler et elle était bien d'accord, sinon elle ne l'aurait pas fait. Je préférais me taire et me retourner pour partir au lieu de continuer cette torture psychologique. Je ne voulais pas non plus abuser... Je m'étais permis de l'embrasser sans sa permission et je dirais que c'était pour que je calme mes ardeurs. Après tout c'est elle que je voulais, pas une autre. Je marchai la tête basse pour éviter d'avoir tout en plein visage, je me trouvais plutôt stupide d'avoir osé sortir de la sorte et vouloir jouer encore à mon jeu débile du pouvoir. J'avais marché une bonne distance quand je sentis une main me saisir le bras pour que je me retourne. C'était Geane. Le vent s'était levé et la pluie battait encore plus fort. Il avait fallut crie ce qu'elle voulait me dire.

- Seb.. Viens chez moi.. Je sais qu’il est tard mais il faut qu’on parle sérieusement ! On a une conversation à terminer tu te souviens ? Et j’ai deux trois petites choses à te dire..

À cet instant j'avais tourné la tête pour regarder le sol parce que je savais déjà comment tout cela allait se terminer. Et pourtant je venais de prendre la décision de m'en aller et là, elle avait fait demi-tour pour me récupérer. J'avais froncé les sourcils parce que Geane était la fille la plus contradictoire que j'eus connu dans ma vie et je dois dire que c'était à chaque fois désarçonnant. Je pouvais toujours continuer à faire à ma tête et lui dire que je ne venais pas, mais d'un autre côté, tout mon être entier ne demandait que ça être avec elle! Peu importe ce qui s'était passé, je ne pouvais pas faire autrement que de vouloir cette proximité que j'attendais depuis des mois. Je fis mine d'hésiter un instant avant de lui dire ce que je pensais de son invitation.

- D'accord!

Mon regard s'était plongé dans le sien un instant avant qu'on se décide de bouger, car là il faisait froid quand même et nous prîmes la direction opposé d'où je m'en allais pour marcher jusqu'à chez Geane d'un pas vif. C'est une fois chez elle que je pus enfin me réchauffer un peu bien que j'avais tendance à grelotter de froid. Je préférai rester sur le tapis de l'entrée plutôt de que mouiller partout, mais Geane me prit la main tout en me faisant signe de ne pas faire de bruit. Lily devait dormir à cette heure, pas étonnant. Nous nous dirigeâmes ensuite dans sa chambre pour avoir enfin cette conversation. Elle ferma la porte derrière moi tandis que je restai debout avide de savoir ce qu'elle allait me dire.

- Alors... ? Qu'est-ce que tu veux savoir ou qu'est-ce que tu veux me dire?

J'étais en train de mouiller tout son plancher, mais j'imagine que ça ne lui faisait pas grand chose, mais bon, j'étais plutôt mal en ce moment dans mes vêtements trempés. Je ne sais pas si Geane allait s'excuser, mais je l'espérais parce qu'après tout c'est pour ça que j'étais venue la voir aujourd'hui.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, c’était juste impossible. Le fait qu’il m’ait embrassé me rappela à quel point il m’avait manqué et je ne voulais en aucun cas le laisser tomber. C’est pourquoi, lorsqu’il prit la direction de sa voiture, je l’avais suivit pour le rattraper et l’inviter chez moi pour qu’on puisse parler tranquillement et au chaud. Il avait prit le temps de réfléchir quelques secondes avant d’accepter de me suivre, à mon grand plaisir. C’est donc sous une pluie torrentielle et un vent gelé que nous marchâmes pour rejoindre mon appartement. Nous n’étions pas vraiment loin, mais les intempéries rendaient le trajet bien compliqué et ce fut comme si il avait duré une éternité. Lorsque nous arrivâmes devant la porte, je perdis bien deux bonnes minutes à chercher mes clés au fond de mon sac pour finalement entrer. Sebastian m’avait rapidement rejoint à l’intérieur puis avait fermé la porte derrière lui avant de la verrouiller. Il connaissait mes habitudes, je ne dormais jamais la porte ouverte. Aaah.. Soupirai-je de plaisir. Il fait meilleur ici ! Susurrai-je en retirant mes chaussures pour les laisser dans l’entrée. Sebastian resta ensuite sur le paillasson gouttant autant que moi sur le sol. Il n’osait certainement pas bouger pour ne pas salir mais nous n’allions certainement pas passé le reste de notre nuit sur le tapis de l’entrée. Je m’avançai alors vers lui en esquissant un petit sourire avant de lui prendre la main tout en lui indiquant de ne pas faire de bruit. Il était tard et Lily devait dormir depuis un bon moment déjà. Nous atteignirent enfin ma chambre, ce dernier rentra à l’intérieur et je le suivis après avoir fermé ma porte. Heureusement pour moi, la salle de bain avait un accès direct avec ma chambre, je pu donc m’y rendre pour aller chercher deux grandes serviettes sèches. Je pénétrai une nouvelle fois dans ma pièce et tendis l’un de mes linge de bain au jeune homme afin qu’il puisse enlever le plus gros de l’eau qui nous dégoulinait dessus. « Alors... ? Qu'est-ce que tu veux savoir ou qu'est-ce que tu veux me dire? » Lança-t-il en attrapant la serviette et en commençant à s’essuyer. Et bien.. Déjà.. J’aimerai qu’on parle de ce que nous étions censés parler le jour où j’ai trouvé ton flingue sur ma commode. Tu m’avais promis de tout m’expliquer et j’attend toujours.. Je m’étais essuyée le visage avant d’ouvrir mon armoire afin de me sortir un débardeur et un short, comme d’habitude. Tournant toujours le dos au jeune homme, j’avais retiré mon haut ainsi que mon soutien-gorge puis je m’étais essuyé grossièrement avant d’enfiler mon débardeur. Quant au bas, j’en avais fais de même tout en prenant soin de garder ma culotte sous mon short en attendant une prochaine douche. Le jeune homme avait mit plusieurs minutes avant de se décider à me répondre et je me demandais surtout s’il ne se cherchait pas une excuse. Lorsque je fus habiller, je pu me remettre face à mon ami, puis me renversa en avant afin d’avoir les cheveux devant le visage et de pouvoir les sécher avec ma serviette, puis je m’étais redresser. Je devais avoir l’air d’une sauvage coiffée ainsi mais je m’en foutais un peu. J’avais passé ma main dans mes cheveux pour leur donné une forme plus convenable puis avait fouillé une nouvelle fois dans mon armoire pour en sortir un grand t-shirt gris, appartenant certainement à l’un des hommes qui avait pu passer ici. Tiens. Dis-je en lui lançant le haut. Je ne sais pas si c’est à toi, mais je pense que tu seras toujours mieux là-dedans que dans tes fringues trempées. Déclarai-je en prenant l’élastique situé sur ma table de chevet afin de m’attacher les cheveux rapidement.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Déjà, il faisait plus chaud dans l'appartement de Geane et c'était vraiment bien parce que là, je dirais que j'étais gelé. Nous traversâmes l'appartement pour se rendre dans sa chambre et je ne perdis pas de temps pour savoir ce qu'elle avait à me demander ou me dire. Bien sûr, je savais très bien de quoi nous allions discuter... de cette fameuse nuit là... où j'avais tué un homme. Je savais un peu ce que j'allais lui raconter, mais j'allais aussi ne pas tout lui dire. Il y avait eu le fait que ma soeur soit à l'hôpital, que nous attrapions une IST et qu'elle parte à New York pour que nous ayons pas cette discussion.

- Et bien.. Déjà.. J’aimerai qu’on parle de ce que nous étions censés parler le jour où j’ai trouvé ton flingue sur ma commode. Tu m’avais promis de tout m’expliquer et j’attends toujours..

- Oui... j'avais promis...

Et je tenais mes promesses! Je vis Geane se diriger vers son armoire pour se choisir des vêtements secs. J'aurais eu envie de lui enlever le tout, mais je savais que c'était un peu trop demandé vu les circonstances. Elle enleva d'abord son haut, puis son soutien-gorge... Ne pas la toucher était pénible je dirais, mais je pouvais toujours me régaler avec les yeux. Je me raclai alors la gorge pour essayer de dire quelque chose... mais je devais réfléchir précisément aux mots que j'allais employés parce que on avait conclut un marché avec Daniel et Hayden et maintenant, je savais que ce marché était rompu, bien que Geane n'allait sans doute pas me dénoncer? En fait... elle savait déjà, j'étais certain. En ce moment, j'étais plutôt mal dans les vêtements que je portais et j'espérais que Geane puisse me prêter quelque chose, quitte à se mettre nu sous sa couette. Heureusement qu'elle me tendis une serviette pour éponger mes cheveux et mon visage.

- T'as quelque chose pour moi?

Je ne sais pas si c’est à toi, mais je pense que tu seras toujours mieux là-dedans que dans tes fringues trempées.

Elle me tendis un t-shirt gris et je dirais que vu la marque... non c'était pas à moi. Je fis une face de dégoût un instant avant de soulever le t-shirt de mon pouce et de mon index. J'allais pas mettre un truc d'un autre mec certain! Je laissai tomber le t-shirt au sol pour enlever ma chemise tout doucement et enlever mon pantalon noir pour les mettre sur la chaise près de l'entrée. Je restai en boxer devant elle et maintenant elle se faisait pressée d'entendre ce que j'avais à lui dire. Sans invitation, je me glissai sous la couette et je soupirai un instant. Ce n'était pas clair dans mon esprit.

- Bien... tu sais déjà ce qui s'est passé non? Tu veux vraiment savoir tous les détails?

Elle se rapprocha du lit et s'assit sur le lit et elle me fit comprendre qu'elle voulait tout entendre.

- Bon... Je te rappelle que je n'étais pas dans mon état normal ce soir là et que lorsque je suis passée voir ma soeur comme je t'ai dit, elle était encore dans le coma, alors j'avais une idée précise en tête, je voulais faire payer le tout au mec. Je suis partis de l'hôpital... j'ai pris mon gun, je me suis trouvé une autre voiture pour ne pas me faire remarquer. Je l'ai traqué dans un bar et quand je l'ai trouvé, je n'ai pas pu m'arrêter de le tabasser. Je me suis défouler sur le mec qui a tenté de tuer ma soeur.

Je regardai son visage et je savais que ça pouvait bien la choquer... surtout la suite.

- Je l'ai mis ensuite dans le coffre et j'ai conduit jusqu'à la campagne pour l'amener près d'un boisé. Seulement, quand j'ai ouvert la porte, il s'est sauvé dans les bois et j'ai dû partir à sa recherche encore une fois. Il m'a surpris par derrière en essayant de m'étrangler, mais j'ai réussi à m'en défaire et ... j'ai tiré.... Geane..... je l'ai tué... Et je ne regrette pas!

Voilà c'était dit. Je n'avais pas vendu Daniel, ni Hayden, c'est l'histoire que je pouvais lui offrir parce qu'en gros c'est ce qui s'était passé. Je ne parla pas que c'était plutôt Hayden qui l'avait tabassé, qu'on l'avait trainé avec une corde à la voiture. Qu'Hayden lui avait tiré d'abord sur l'épaule et que moi je l'avais achevé avec trois balle dans sa tête! Je savais que Geane serait du genre à me juger... à me dire que j'avais dépasser toutes les limites, mais je n'y pouvais rien, il fallait que je le fasse, il le fallait... Pour ma soeur!

- Dis quelque chose!

Parce qu'elle venait d'avoir toute l'histoire, elle me l'avait demandé et je lui avais confié. Elle pouvait toujours aller voir la police maintenant, je savais que c'était risqué.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

Il voulait savoir ce dont je souhaitais parlé et je lui avais répondu que j’aurai aimé aborder le sujet du flingue et de toute l’histoire qui en émanait, en précisant qu’il m’en avait fait la promesse. Ce dernier avait légèrement soupiré avant de répondre. « Oui.. J’avais promis.. » Je ne savais pas trop s’il comptait tout de même me le dire ou s’il allait me faire regretter de lui avoir fais confiance une nouvelle fois. Il ne daigna rien me dire pendant plusieurs minutes, enfin.. le temps que je me change. Je sentais son regard peser sur moi, il devait certainement se rincer l’œil. « T'as quelque chose pour moi? » me demanda-t-il comme si je vivais avec un homme. Par chance, je mis la main sur un t-shirt basique gris et je lui tendis. Ce dernier le prit d’un air dégoûter, le temps d’inspecter l’étiquette le laissa tomber à terre comme s’il s’agissait d’une serpillère. Oh arrête de jouer ton prince, je l’ai lavé ce t-shirt et je ne couche pas avec des galeux ! Ajoutai-je en roulant des yeux. J’avais alors ramassé le haut et je l’avais plié afin de le replacer dans mon armoire. Cependant, Sebastian se déshabilla quand même et se contenta de rester en caleçon. Il devait se cailler le cul, puisqu'il prit place dans mon lit sous la couette comme si de rien était. Je n’avais rien dis, je m’en foutais, il pouvait bien se mettre au chaud après la rabasse qu’on s’était prit sur la tronche. Et c’est ainsi qu’il commença son monologue. « Bien... tu sais déjà ce qui s'est passé non? Tu veux vraiment savoir tous les détails? » Je m’étais rapproché du lit puis je m’étais assise sur la couette, près des pieds de Sebastian pour pouvoir être face à lui. Je veux tout savoir. Répondis-je en glissant mes jambes sur le côté. « Bon... Je te rappelle que je n'étais pas dans mon état normal ce soir là et que lorsque je suis passée voir ma soeur comme je t'ai dit, elle était encore dans le coma, alors j'avais une idée précise en tête, je voulais faire payer le tout au mec. Je suis partis de l'hôpital... j'ai pris mon gun, je me suis trouvé une autre voiture pour ne pas me faire remarquer. Je l'ai traqué dans un bar et quand je l'ai trouvé, je n'ai pas pu m'arrêter de le tabasser. Je me suis défouler sur le mec qui a tenté de tuer ma soeur. » Déclara-t-il en me fixant. Je sentais mon visage se décomposer peu à peu, à vrai dire je ne savais pas trop quoi dire mais en réalité ça ne s’arrêta pas là puisqu’il reprit la parole. « Je l'ai mis ensuite dans le coffre et j'ai conduit jusqu'à la campagne pour l'amener près d'un boisé. Seulement, quand j'ai ouvert la porte, il s'est sauvé dans les bois et j'ai dû partir à sa recherche encore une fois. Il m'a surpris par derrière en essayant de m'étrangler, mais j'ai réussi à m'en défaire et ... j'ai tiré.... Geane..... je l'ai tué... Et je ne regrette pas! » Il racontait ça de manière plus ou moins normal ce qui me mettait davantage mal à l’aise. Je l’avais regardé un long moment sans rien dire avant de baisser la tête en direction de mes draps. Cette situation était délicate, il avait tout de même tué un homme. « Dis quelque chose! » S’exclama-t-il tandis que je restai muette. J’avais relevé la tête dans sa direction, je devais certainement être pâlotte mais je m’en foutais un peu. Je.. Je vais boire un verre d’eau ! Lançai-je en me levant du lit. J’avais pris la direction de la salle de bain, de peur de réveiller Lily en allant dans la cuisine, puis avais fait couler l’eau dans mes mains afin de boire, et je m’étais également légèrement humidifier le visage pour reprendre des couleurs. Je ne comprenais pas pourquoi il se montrait si violent, pourquoi il n’avait pas laissé la justice s’en charger, pourquoi j’étais incapable de me passer de lui lorsqu’il était dans les parages, de me passer d’un homme avec aussi peu de cœur. J’avais alors reprit le chemin de la chambre tout en restant à la porte le temps de savoir quoi dire.

Emi Burton

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Geane & Sebastian

J'avais tout dit à Geane sans éprouver vraiment de remords, après tout, j'avais bataillé pour rester en vie et il méritait son sort. Peu importe, je savais que mon insensibilité pouvait troubler Geane, c'est pourquoi je lui demanda de me dire quelque chose. Peu importe ce que ça pouvait être, ça pouvait être quelque chose pour me faire la morale.. j'allais encaisser c'est tout, mais je voulais qu'elle me dise quelque chose! Au fond de moi, je voulais juste qu'elle ne trouve pas ça horrible, qu'elle comprenne pourquoi j'avais fait ça.

Je.. Je vais boire un verre d’eau !

Ok, là ce n'était pas bon signe, mais pas du tout. L'envie de repartir de chez elle me vint en tête, mais le fait que mes vêtements soient mouillés et qu'il faisait mauvais dehors me ravisa aussitôt. Je m'étais redressé dans le lit pour la voir partir et puis quelques minutes elle revint mais je savais qu'elle s'était arrêtée devant la porte qu'elle avait refermé derrière elle.

- Tu trouves que c'est mal? Que je suis mauvais? Un monstre quoi?

Je m'étais levé du lit pour rejoindre Geane qui tenait toujours son verre à la main. et puis je lui avais pris la main doucement pour qu'elle change d'avis sur moi comme si l'opinion qu'elle avait de moi était important.

- Je... Je sais que ça peut paraître énorme, mais si c'était à refaire, je le referais et je ne sais pas comment la nuit se serait terminée s'il ne m'avait pas attaqué, mais le tuer c'était ce qu'il fallait faire sinon c'est moi qui y passait.

Il avait mis sa corde autour de mon cou et j'avais eu du mal à avaler pendant des semaines à cause de cet enfoiré.

- Allez, dis le fond de ta pensée!

J'avais lâché sa main et je m'étais rassis sur son lit, je sentais que déjà ça allait mal se finir comme à chaque fois que j'étais avec elle. Pourquoi on se déchirait toujours autant et qu'on revenait toujours ensemble? C'était comme si nous étions deux aimants qui ne pouvaient jamais se quitter longtemps. C'était fou ça et maintenant que j'allais me faire juger par Geane, je savais que ça allait percer mon coeur à nouveau.

Emi Burton

Invité

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Geane & Sebastian

Alors là, j’étais sur le cul.. Je le savais pourtant.. Je savais qu’il avait tué ce type mais de là à savoir comment il s’y était prit.. Je ne m’étais pas imaginé cette situation et à vrai dire, je ne m’étais même jamais posé la question. Comment avait-il pu tabasser un homme et l’abattre de sang froid ? Rien que le fait d’y penser me donnait froid dans le dos. Ce mec n’était pas humain, ce n’est pas possible ! Après avoir reprit mes esprits dans la salle de bain, j’étais retourné dans ma chambre sans m’approcher du lit, il fallait encore que je remette toutes mes idées en place avant que je ne retourne près de lui. «Tu trouves que c'est mal? Que je suis mauvais? Un monstre quoi? » Me questionna-t-il avant de se lever pour me rejoindre et ainsi prendre ma main. Mon regard s’était automatiquement baissé sur elles, sur nos mains liées mais surtout sur celles qui avait servit à tuer et à torturer quelqu’un. Je l’avais alors laissé joué avec mes doigts tandis qu’il reprenait la parole. « Je... Je sais que ça peut paraître énorme, mais si c'était à refaire, je le referais et je ne sais pas comment la nuit se serait terminée s'il ne m'avait pas attaqué, mais le tuer c'était ce qu'il fallait faire sinon c'est moi qui y passait. » Alors là c’était la cerise sur le gâteau, il n’éprouvait aucuns remords et en plus de ça, il était même prêt à recommencer. J’avais alors instinctivement retiré ma main de la sienne tandis qu’il prenait place au bout de mon lit pour rester proche de moi. Désormais j'étais plutôt partagée.. Entre la tristesse, la peur et l’inquiétude. Il avait faillis ce faire tuer en voulant jouer à ça, et ça c'était inconcevable. Il mettait sa vie en danger en faisant ce genre de connerie et il était hors de question que je le perde de cette manière ou même tout court. « Allez, dis le fond de ta pensée! » avait-il lancé en me fixant. Je l’avais regardé longuement avant de finalement poser mon verre sur ma commode au cas où l’usage de mes mains me serait nécessaire dans un futur proche. Donc tu serais prêt à tuer quelqu’un d’autre.. ? Demandai-je calmement afin de ne pas l’énerver. Ecoute Seb.. Le prend surtout pas mal mais je crois que.. Tu devrais te faire soigner.. Tu as un sérieux problème.. Je l’avais regardé en faisant une petite moue inquiète. Je n’avais pas tourné autour du pot, comme d’habitude j’avais été direct et après réflexion, je me disais que j’aurai peut-être pu m’exprimer autrement. Je serai là Seb, je t’aiderai mais il faut vraiment que tu fasses quelques choses. Je m’étais approché de lui pour m’asseoir à ses côtés et prendre sa main comme pour le rassurer bien que je doute sincèrement du calme du jeune homme dans les secondes à venir. J’allais peut-être me prendre une baffe ou encore un poing dans la gueule qui sait ? Mais je voulais lui montrer que je serai toujours présente pour lui.

Emi Burton

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