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 - Terminé - We faded faster than the speed of light

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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Dim 24 Jan - 23:16


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light
Je ne savais pas vraiment si le directeur de ce fameux magazine pour lequel j'avais été prise en stage m'avais moi particulièrement dans le collimateur ou si il agissait ainsi avec tout les nouveaux ou tout les stagiaires. À vrai dire je m'en fichai pas mal. Il n'était que mon boss temporaire de toute façon, ce n'est pas comme si c'était un collègue que je devais côtoyer de manière quotidienne ou proche. Je me contente en tout cas de faire mon travail au mieux. Je crois d'ailleurs que Miranda, qui est quand même plus concernée que ce Marloes, l'a bien remarqué. Je donne vraiment tout ce que j'ai dans ce stage. Même si ce n'est qu'un stage je fais tout à fond et vu que je veux être embauchée un jour ici j'ai intérêt à laisser une bonne image pendant ce stage. Je fais alors très bien ce qu'on me demande, et même plus que ça. Je fais des trucs en avance. Je mâche le travail de certains rédacteurs. J'aide au mieux. J'anticipe les demandes de Miranda parce que j'adore que lorsqu'elle me demande de faire quelque chose, je lui réponde que c'est déjà fait. Je crois qu'elle est vraiment satisfaite de mon boulot et ça me flatte.

Ce n'est que quelques jours plus tard, toujours dans ma première semaine de stage, que j'ai enfin l'occasion de faire mes preuves pas uniquement pour des tâches administratives mais pour le journalisme à proprement parler, pour l'écriture. Ce que j'adore faire. J'adore vraiment écrire. Personne ne se désigne pour un article manquant pour le prochain numéro. Alors je me porte volontaire. Devant l'absence de réaction de mes collègues, le boss fini par me confier cette grande responsabilité. Je sais qu'il attend beaucoup de moi et que je n'ai plutôt pas intérêt à le décevoir. Je vais lui montrer de qui je suis capable. Je me donne alors à fond. D'abord en allant recueillir les témoignages comme prévu. J'en fais même un peu plus que prévu au cas ou. Puis je rentre tard pour rédiger toute la nuit et mettre en page au petit matin. Je vais ensuite très tôt au boulot. Je m'occupe de l'édition et tout ce qui va avec. Je vois avec Miranda. Elle est contente de mon travail. Je suis ravie. Mais elle me dit et je le sais que c'est Marloes qu'il faut convaincre à présent. Je vais tout disposer dans son bureau. J'avoue que j'ai la boule au ventre quand il arrive. Il se penche longuement sur mon article. Je ne saurai décrypter ce qu'il pense en cet instant. Il est vraiment mystérieux. Ça ajoute à son charme mais en même temps... c'est si agaçant. On ne sais jamais ce qu'il pense.

Je me rend quand il sort de son bureau. Il me demande de le suivre. J'obéis. J'ai l'impression qu'il va me massacrer. Je le suis d'un pas rapide. Je remarque quand même qu'il m'a appelé Alicia. Ça me plais qu'il m'appel par mon prénom. Et surtout qu'il daigne se souvenir de mon prénom. Il me laissa entre dans l'ascenseur en premier. Alors quoi? Il allait me foutre dehors? Non, il s'arrêta au niveau de l'édition. Je le reconnu au bruit des imprimantes industrielles. Il se redit à la salle principale, salua des personnes et donna sa permission pour le lancement. Je souriais. Il attrapa le premier numéro. Wahou, dire que j'étais publiée la dedans. C'est assez incroyable oui. J'étais presque émue. Je regardais alors monsieur Marloes le feuilleter rapidement. Un sourire se dessina sur son visage. Pour la première fois, je décelais une légère vulnérabilité chez lui. Son regard était doux, son visage détendu, et ce sourire qui flottais toujours sur son visage. Je souris en le regardant. Bon sang... Il était encore plus beau ainsi. Vraiment beau. C'était comme si je voyais le visage de l'homme et pas celui du boss. Il ne s'en rendit même pas compte. Il me tendit alors. Je le feuilleté à mon tour. Quand je me rend compte que mon article est en Une, je pousse un léger hoquet de surprise. Je me regarde longuement. Puis je relève les yeux vers Marloes qui me regarde.

Merci monsieur. Je suis vraiment flattée, honorée même. Merci.

J'étais vraiment contente, heureuse même. J'étais très fière de moi pour le coup. Il m'indique alors que Miranda me fera visiter les locaux.

D'accord.

Je ne voyais pas quoi répondre d'autre. Je n'allais encore le remercier pour ça quand même. Non, la lèche ce n'est vraiment pas mon truc décidément. Mais il sais que je suis pleine de gratitude pour cet honneur. Il m'indique aussi que demain je pourrais partir plus tôt pour récupérer mes heures.

Ce ne sera pas utile. Je le fais avec plaisir.

C'était vrai je ne me force pas du tout à rester plus tard mais ça me passionne vraiment et je ne vois pas le temps passer bien souvent. Et puis ce n'est pas comme si j'avais un petit ami ou des enfants. Je vivais seule et je voyais mes amis le weekend. Ça me suffisait. De retour à la redac, il demanda à Miranda de me faire visiter. Nous ne perdions pas de temps. On prenait un café puis nous faisions le tour des locaux.  C'était vraiment parfait. J'adore ce magazine et les locaux sont incroyables. Je suis super heureuse aujourd'hui. Et quand nous retournons à la rédaction, nous avons la surprise de voir mon article dans la rubrique meilleur article du mois. Je n'y crois pas,.. Je rêve n'est  ce pas? Ce n'est pas vrai hein? Et pourtant si! Miranda me félicite. Elle est très fière de moi. Je vois qu'elle est vraiment sincère. Cependant, j'entend un groupe de fille dire que je ne l'ai pas du tout mériter. Quand je suis au toilettes plus j'entend même une qui dit à sa collègue " C'est clair qu'elle a du coucher avec le boss celle la, non mais une petite stagiaire de rien du tout, pour qui elle se prend" et l'autre répond "Ouais elle a bien une tête à passer sous le bureau avec les longues jambes et sa gueule d'ange". Qu'elle bande de sale... Petasse. Je décide de laisser passer pour cette fois. De toute façon quand je sors des toilettes elles sont déjà parties. Je croise le directeur en retournant à mon bureau et manque de lui rentrer dedans.

Désolée... Et merci d'avoir ainsi valorisé mon article. Je vais faire en sorte d'être à la hauteur.

Ouais parce que ce n'est pas parce que j'avais fait un seul bon article que tout était acquis et que je pouvais me reposer sur mes lauriers. Loin de la même. Je devais être encore meilleure la prochaine fois.  Le soir même, je m'en vais à 19h, en même temps que Miranda. Elle m'invite à prendre un verre pour fêter mon succès. J'accepte immédiatement. Nous passons un super moment puis chacune rentre.

Je suis épuisée. Je dors comme j'en souche. Et le lendemain je suis en forme pour une nouvelle journée. Je porte une petite jupe pas trop courte non plus mais qui met en valeur mes jambes, un petit top et des talons haut. Je croise de nouveau monsieur Marloes dans l'ascenseur et cette fois il me dit bonjour en m'appelant par mon prénom. Je lui répond. De nouveau il est galant. Je fais comme d'habitude en préparant le travail de Miranda et commençait le mien.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 0:16
(...) than the speed of light —





—  ALICIA & COLINN
Cette mademoiselle Sawyer ne m'avait pas fait de pub mensongère en se présentant le premier jour. Elle avait un talent inné pour l'écriture, je devais bien l'admettre. Même si ce n'était vraiment pas que ça. Elle écrivait bien, oui. Mais elle savait également ne pas donner son avis quand il ne lui était pas du tout demandé. Elle exposait les faits et les balançait d'une façon parfaite, en disposant de ci et de là les témoignages qu'elle était parvenue à obtenir. C'était incroyable. Cette jeune femme était incroyable. Vraiment. Je voulais bien admettre que j'avais eus tort dès le premier jour. Mais ce n'était pas la fin du monde non plus. D'une certaine façon, j'espérais vraiment qu'elle me détromperais. Parce qu'avec un caractère comme le sien, elle avait plutôt intérêt d'être à la hauteur. Je serais déçu si ce n'était pas le cas. Mais je n'avais plus à m'en faire. Elle était incontestablement la meilleure stagiaire que nous avions eus depuis ... Depuis toujours. Il faudrait que je pense à demander à la DRH ce qui l'avait convaincu que celle ci en particulier, méritait une place dans notre entreprise, pendant autant de temps. J'étais vraiment curieux de savoir comment elle faisait pour attirer l'attention sur elle comme ça. Oh ça avait certainement encore à voir avec son sacré tempérament. Elle semblait n'avoir peur de rien et n'être prête  à reculer devant aucun défi. Elle montait grandement dans mon estime. Et quand je du faire mon saut mensuel à l'étage de l'édition, je l'embarquai avec moi. Pour qu'elle découvre le plaisir de voir un magazine auquel on avait ajouté sa griffe, sortir et être prêt à la vente. Et pour qu'elle soit la première à voir qu'elle avait gagné une place en couverture. Enfin, son article bien sûr. Je ne pu m'empêcher de sourire avec une certaine fierté en attrapant l'un des magazines.

Je le lui tendis ensuite et mon sourire s'agrandit quand elle laissa échapper un hoquet de surprise et de plaisir. Je savais comme c'était le pied de voir son travail acharné récompensé, d'une façon ou d'une autre. J'effaçai mon sourire et fronçai légèrement les sourcils quand elle reporta son attention sur moi, pour retrouver mon air sérieux. Ne me remerciez pas. Votre article était incroyable. Il a prit plus d'importance que prévu dans ce numéro. Parvins-je quand même plus ou moins à la complimenter. Je n'allais pas trop en faire. Certainement pas ! Je ne voulais pas qu'elle s'imagine que tout roulerait désormais pour elle et qu'elle venait de s'assurer une belle place parmi nous. Même si franchement, il ne m'en faudrait pas beaucoup plus pour lui confirmer une embauche dès la fin de ses études. Je hochai négativement la tête quand elle refusa ma proposition de partir plus tôt le lendemain, vendredi. Légalement, je ne peux pas laisser une stagiaire faire des heures supplémentaires et je ne suis donc pas non plus supposé les payer. Il faudra que vous les récupériez, vraiment. Le mieux serait au cours des deux premières semaines du mois. Vous n'avez qu'à venir un peu plus tard chaque jour ou partir un peu plus tôt le soir. Je voulais bien qu'elle soit une acharnée de travail. Mais quand même ! J'étais certain que maintenant elle manquait de sommeil. Et que son petit ami ne se plaindrait pas de l'avoir plus tôt chez eux, pour profiter pleinement du week end. Il ne fallait pas qu'elle fasse la bêtise de mettre sa vie sociale entre parenthèses le temps du stage. Surtout en sachant que l'année d'étude la plus difficile, arriverait rapidement après.

Nous finissions par regagner l'étage de la rédaction et je laissai la jeune femme entre les mains de sa tutrice de stage, pour rejoindre mon propre bureau. En leur absence, j'accrochai l'article sur le panneau d'affichage. C'était l'article que je tenais à mettre en avant, évidemment pas la personne qui l'avait rédigé. Personne qui faillit bien me rentrer dedans quand je quittai mon bureau quelques bonnes minutes plus tard. Je ne répondis rien cette fois. Elle savait que c'était l'article qui remportait la palme, pas elle. Pas vraiment tout du moins. Et elle savait, sans aucun doute, que j'allais attendre beaucoup d'elle désormais. Le lendemain matin, je ne fus pas vraiment surpris de constater qu'Alicia arrivait aussi tôt que moi. En entrant dans l'ascenseur, je fus le premier à saluer l'autre et l'appelai cette fois par son prénom. Rallongez le temps de vos pauses au moins, si vous ne voulez ni partir plus tôt, ni venir plus tard. Il y a une salle de repos pour ça. Finis-je par lâcher après quelques secondes de silence et avec une certaine ironie. Il faut savoir lever le pied pour durer. Ajoutai-je avant de lui faire signe de quitter l'ascenseur. Je ne lui adressai plus la parole de la journée. Quand bien même cette fois je pris le temps de prendre mes pauses en même temps que les autres employés. Une à dix heures pour le café et une à midi. L'après-midi, avec les premières ventes du magazine, le service informatique se chargea de mettre des extraits d'article en ligne, pour obtenir des avis. Inutile de préciser que celui de l'article d'Alicia, intriguait énormément et avait déjà son petit succès. Je quittai les locaux plus tôt aujourd'hui. Ca ne pouvait pas me faire de mal de m’octroyer une petite heure seul chez moi, avant de récupérer mes enfants.

Le lundi matin, repris ma routine. Aujourd'hui nous commencions les discussions à propos du magazine suivant, en faisant bien attention aux avis suite à la vente du précédent. Ne pas refaire les mêmes heures, mais plutôt bien accentuer sur les points forts qui avaient été notifiés. Enfin tout ça, c'était dans l'hypothèse où je parvenais à atteindre mon bureau. Parce que l'ascenseur n'avait eut le temps de monter que deux étages, avant de s'arrêter assez subitement. Je fermai les yeux, priant en silence pour qu'il se remette en marche. Mais ça n'arriva pas. Avec un soupir, j'appuyai sur le bouton d'appel du concierge qui mit deux bonnes minutes avant de décrocher. Mariano, combien de fois je devrai vous rappeler de faire réviser ce putain d'ascenseur ? Désolé patron, je vais essayer de voir si je peux faire quelque chose. Le temps qu'il fasse ce qu'il avait à faire, je posai mon front contre la paroi fraîche de l'ascenseur. Je suis désolé, il y a une grosse panne. Il faudra sans doute une bonne heure le temps que ce soit arrangé. Vraiment désolé patron ...  Et comme s'il craignait ma réaction, il raccrocha tout de suite. Je restai immobile et silencieux durant de longues minutes, avant de bouger enfin. J'espère que vous n'êtes pas claustrophobe. Soupirai-je en me tournant vers Alicia. C'est le karma. Je suis certain que si vous aviez accepté de récupérer vos heures, ça ne serait pas arrivé. A votre avis, d'un point de vu légal, la prochaine heure compte comme une heure de travail ? Demandai-je avec une certaine ironie. Je retrouvai ensuite le silence pendant un moment. Puis balançai mon attaché case sur le sol et le poussai du pied, vers elle. Asseyez-vous. De mon côté, j'ôtai ma veste de costume pour m'asseoir dessus. Je desserrai un peu ma cravate. Mais malgré la chaleur qu'il faisait là, je refusais de remonter les manches de ma chemise. Je ne tenais pas à dévoiler mes tatouages.

Mon Karma y est sans doute pour quelque chose aussi. J'aurais peut-être du vous offrir un peu plus que cinq minutes de mon temps. Soupirai-je en posant ma tête contre le mur dans mon dos et en fermant les yeux. Non, je ne divaguais pas du tout. Je passais le temps en racontant des conneries. Des voix finirent par nous distraire un peu. Sans doutes des employées assez mécontentes de devoir prendre les escaliers. Je rouvris les yeux en percevant quelques uns de leurs mots et fronçai les sourcils. C'était vraiment Alicia la "pute" qui avait eut "une promotion canapé" ? Charmant... Commentai-je doucement en tendant un peu plus l'oreille. Je n'étais pas amusé. Pas amusé du tout. Plutôt énervé en fait. On me pensait vraiment capable de ça ? Je n'avais jamais, ô grand jamais, lorgné sur l'une de mes employées. Pourquoi est-ce que je commencerais maintenant ? Soit, la raison était assez évidente et je n'avais moi même remarqué : Alicia était une jeune femme vraiment séduisante. Et un peu plus que ça encore. Mais bon sang, il n'y avait jamais rien eut d'ambiguë. Est-ce qu'elles étaient jalouses ? Pour quelle raison ?
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 11:27


❝Colinn x Alicia

♡ We faded faster than the speed of light
J'étais vraiment ravie que Marloes sache apprécier mon travail et qu'il ne me dénigre pas tout simplement parce que ma tête ne lui revient pas. Je pensai qu'il ne m'aimai pas trop et qu'il avait vraiment un truc contre moi. Mais je me rend compte qu'il est juste ainsi et qu'il attend que je fasse mes preuves. Je suis vraiment flattée qu'il soit aussi content de mon travail. Il faut dire que je me suis vraiment donné à fond. Il sait faire la part des choses et reconnaître quelqu'un qui bosse vraiment. C'est un véritable honneur qu'il me demande de l'accompagner à l'édition pour avoir de privilège de voir mon article en Une du magazine. Je ne m'attendais pas à tant. Quand je le regarde de nouveau, il perdit instantanément son sourire pour retrouver son visage d'homme d'affaire. Ça m'amusa. Et il me surprend encore une fois quand il déclare mon article comme étant le meilleur du numéro de ce mois ci. Je suis ravie de voir que mes efforts ont vraiment payé. Il me propose de partir plus tôt le lendemain mais je refuse. Il m'explique alors que c'est obligatoire.

D'accord. Je comprend, je partirai plus tôt demain.

Bien évidement, je savais que certaines mauvaises langues alliant de délier. La petite stagiaire qui reçoit tout les honneurs, ça n'allait pas plaire à certain. Mais de là à insinuer que je couchai avec monsieur Marloes... C'était quand même grave... Peu importe, je décidais de ne plus y penser. Le lendemain, j'étais de nouveau dans l'ascenseur avec lui. C'est à croire que ça devient une habitude. Il me salue le premier. Je répond poliment. Il constate que je ne viens pas plus tard et il me dit de rallonger au Mons le temps de les pauses. Je hoche la tête. Puis il me dit qu'il faut savoir lever le pied pour durer. Un léger sourire en coin se dessine sur mes lèvres.

Je prend note. Merci du conseil.

Je lui lance un dernier regard furtif en sortant de l'ascenseur. Une fois de plus il se montra galant. Mais pas galant dans le sens charmeur, juste professionnel. Il laissait les femmes passer en premier, tenait les portes... Enfin bref. Je ne bossai pas moins aujourd'hui parce que la veille j'ai eu un point positif. Je me donne à fond. Cependant je pars plus tôt ce vendredi soir. Ainsi j'ai un weekend un peu plus long.

J'en profite pour voir mes amis, me reposer aussi. Je ne bosse pas du tout. J'écoute le conseil de monsieur Marloes. Ce n'est que le lundi matin que je me remet à fond et que j'arrive aussi tôt que d'habitude. De nouveau dans l'ascenseur avec Marloes. Nous échangeons des salutations polies. Alors que nous montons, l'ascenseur s'arrête brutalement. Je comprend qu'elle est bloquée. Monsieur Marloes appel alors l'agent technique. C'était étrange de l'entendre jurer. Ça le faisait paraître plus jeune et plus... humain. Quelques minutes après, le concierge affirma que c'était une grosse panne et que nous allions rester la au moins une heure. Et merde!

Non ça va aller...

Je n'étais pas claustrophobe et j'espère que ce n'est pas son cas non plus. Il jeté son attache case au sol et je pousse vers moi avec son pied et m'ordonne carrément de m'asseoir. Non mais il n'a pas à me donner ce genre d'ordre. Ce n'est pas dans le cadre professionnel. Et je ne suis pas obligée de lui obéir. Je reste debout pendant qu'il s'assoit sur sa veste. Mais je fini quand même pas m'assoir, seulement pas quand il m'en donne l'ordre. Heureusement que je porte un pantalon aujourd'hui, sinon monsieur Marloes aurait eu droit à un joli spectacle. Mourant de chaud, je retire ma veste. Je n'en enlève pas plus cependant. Je ne voudrait pas qu'il pense que je suis entrain de l'aguicher. Coincés dans l'ascenseur avec le patron, c'est tellement cliché. Je suis certaine que ça va encore jaser. Puis il commence à me parler de karma.

Je crois que l'enfermement ne vous réussi pas trop monsieur...

Je ris. Je crois que c'est la première fois que je ris en sa presence. Ça semble le surprendre. À croire qu'il n'a jamais entendu quelqu'un rire.

Mais si ça peut vous rassurer, je suis partie plut tôt vendredi. Et je prendrais une pause plus longue ce midi. Non, je ne crois pas que l'heure qui vient soit comptée comme travaillée... Quoi que... Après tout c'est vous le boss...

Je ris de nouveau et il me regarde de nouveau. Autant détendre l'atmosphère vu que de toute façon nous ne pouvons pas bouger d'ci. C'est quelques minutes plus tard que nous entendons des voix féminines râler. Puis on parle de moi. Je tend l'oreille quand on prononce mon prénom. On me traite alors de pute et et on parle de promo canapé. Je fronce les sourcils. Puis l'une d'elle dit "qu'est ce que tu crois qu'elle est entrain de lui faire dans l'ascenseur. Je suis certaine qu'ils sont en pleine action". Je rougis quand mon regard croise celui de monsieur Marloes.

C'est... terriblement gênant....

Je sais bien que ce n'est pas ma faute, mais ça me met très mal à l'aise. Une voix d'homme se fait alors entendre. Je reconnais alors le mec de la compta de qui j'ai repousser les avances. Il dit qu'il "de taperait bien la petite stagiaire lui aussi et que Marloes est un chanceux". À bout de nerfs, je me relève et frappe la parois de l'ascenseur du plat de la main.

Hey! On vous entends!

Après ça il y'a un brouhaha puis plus rien. Je regarde le directeur après m'être rassise.

Désolée. Ça me met hors de moi...

J'avais bien envie de lui raconter que quelques jours auparavant, j'avais entendu ces mêmes personne prétendre aux toilettes que je devais coucher avec le patron parce que mon article à été mis en avant. Mais je ne voulais pas passer pour une balance ou une cafteuse. Je ne voulais pas être celle qui se plains au patron. Alors finalement je laisse couler.

Vous avez prévu quoi pour le numéro suivant? Vous faites une réunion ce matin non? Pour faire un point globale?

Il commence alors à m'expliquer un peu de fonctionnement. Je tend mes jambes. Je suis vraiment mal à l'aise dans un ascenseur. Je commence à gigoter. Je n'aime pas rester sans bouger.

Vous me confirez un autre article pour le mois prochain?

Ben quoi? Si je ne tente pas ma chance maintenant quand est ce que je pourrais le faire. Cependant mon ton restait léger et presque amusé. C'était presque une petite taquinerie. Je le regarde avec attention. Je me demande quel âge il a. Il a l'air vraiment jeune pour être directeur. Plus jeune que certain employés. Il doit avoir à peine trente ans, trente cinq tout au plus. Il est beau, vraiment très beau. Je suppose qu'il a une femme sublime et peu être même des enfants. On ne connaît rien de sa vie privée. Quand il tourne la tête vers moi je détourne le regard. Nous continuons de discuter de sujets et d'autres sans entrer dans le domaine de la vie privée. Et c'est une heure et demi plus tard, nous sommes enfin libérés. Chacun retourne simplement à sa journée.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 18:19
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—  ALICIA & COLINN
Quand je commençais à me détendre en compagnie de quelqu'un dans le milieu du travail, c'est que je commençais à bien me faire à la personne et que celle ci ne m'avait pas déçu. C'était donc bien ce qui était en train d'arriver avec Alicia. Dire qu'elle n'était qu'une stagiaire. Et pourtant, elle venait de tout rafler sur son passage. Elle était incroyable. C'était une véritable bosseuse et ne craignait pas du tout de relever les défis même les plus dingues. Et c'était exactement avec ce genre de coup qu'elle marquerait les esprits et qu'elle parviendrait à tirer son épingle du jeu. Encore un coup pareil et j'étais prêt à lui faire une promesse d'embauche. Même à lui proposer de nous faire un petit article de temps en temps, durant le reste de ses études, pour se faire un peu d'argent et de mon côté pour avoir toujours sa plume incroyable dans le magazine. J'eus encore un petit sourire que je parvins à dissimuler assez vite, quand elle capitula et accepta de partir plus tôt dès le lendemain. J'ajoutai un petit conseil, sans me soucier de savoir si ça me regardait ou pas tout ça. Mais je pensais vraiment qu'elle devait garder ce genre de chose en tête. Personnellement, j'avais pris un mauvais départ quand même. Parce que dès mes premiers jours de travail, je m'étais avéré être un véritable acharné qui ne levait jamais le pied. Même malade j'allais bosser. C'était horrible et je m'en rendais bien compte. D'autant plus que peu à peu, je perdais mes amis. C'était finalement ma rencontre avec Chloë, qui avait commencé à changer la donne. Je m'étais rendu compte qu'il fallait prendre du temps pour soit. Aujourd'hui, le temps pour moi, était surtout consacré à mes enfants. Mais ça me convenait. J'étais heureux dans l'ensemble.

Le week end suivant passa incroyablement vite et la nouvelle semaine débuta dans la foulée. Je ne fus pas surpris de me retrouver encore en même temps qu'Alicia, dans l'ascenseur. Mais je le fus davantage quand on se retrouva bloqués. D'agacement, je jurai dans l'interphone alors que ce n'était pas du tout dans mes habitudes. Dans le milieu du travail, je ne pouvais me permettre de perdre le contrôle de mes émotions. Et chez moi ... Il était évident que j'évitais autant que possible de dire des gros mots devant mes enfants. Mais là, ça venait vraiment de m'échapper et je ne pensai pas à m'excuser. Je capitulai et pris place sur ma veste, après avoir poussé mon attaché case vers la jeune femme. Elle ne s'installa pas tout de suite. Je souris un peu en songeant qu'elle avait un sale caractère. Très bien, qu'elle reste debout si elle préférait ou même si elle voulait me montrer qu'elle ne répondait aux "ordres" de personne. Je m'en foutais un peu. Et puis après quelques minutes, elle flancha et prit place dessus. Je ne bronchai pas quand elle retira sa veste. De toute évidence, elle avait aussi chaud que moi. Heureusement que je ne portais pas une chemise trop près du corps, parce que je ne pouvais même pas remonter mes manches. Et pour couronner le tout, l'air était chargé de son odeur. Ce serait bizarre que je lui demande son parfum, hein ? Ouais, à coup sûr. Je me mordis donc la langue et gardai ce genre de question pour moi. A la place, je racontai un beau tas de conneries. Et sa réponse me fit -encore- sourire. Sourire qui s'estompa quand je l'entendis rire. Je tournai la tête vers elle. Son rire était doux, rauque, mélodieux. J'aimais son rire. C'était presque un critère de beauté chez une femme, pour moi.

Bien... Me contentai-je de répondre quand elle m'assura qu'elle était partie plus tôt le vendredi précédent et qu'elle allait prendre une pause déjeuner plus longue. Encore une fois, je fus éblouis par son rire. Mais cette fois ci un peu plus encore, vu que je la vis en direct. Elle était magnifique. Oh évidemment, j'avais déjà remarqué qu'elle était belle tout de même ... Mais quand elle riait, son visage tout entier semblait s'illuminer et ses prunelles pétillaient. Elle avait le plus beau rire qu'il m'ait été donné de voir et entendre. Après ceux de mes enfants, cela va s'en dire. Mais forcément, ça n'avait pas le même effet sur moi. Bon sang, je divaguais complètement là ! C'était sans doute la chaleur dans ce putain d'ascenseur et tout ça, qui me faisait perdre le fil de mes pensées. Histoire de rendre l'atmosphère plus oppressant encore, nous eûmes droit à un discours pour le moins particulier, juste à côté. Certainement dans la cage d'escaliers. Je croisai le regard d'Alicia dont les joues se teintèrent de rouge. C'était adorable. A vrai dire, je trouve ça davantage gênant pour elles qui ont l'air de s'imaginer qu'il faut en passer par là. Tentai-je de désamorcer avec douceur. Et puis ce n'était pas comme s'il y avait eut quoi que ce soit d'ambiguë entre nous. C'était limite si on se souriait, franchement. Comment avaient-ils pu s'imaginer des trucs pareils ? Tout ça parce qu'elle était jeune et belle, en plus d'être vraiment talentueuse. Pure jalousie. Il ne fallait pas qu'Alicia s'arrête à ça. Mais je n'osai pas le lui faire remarquer. Et puis de toute façon, une voix masculine interrompait mon discours mental par des mots qui me glacèrent davantage le sang encore.

Sa réaction me prit de court puisqu'elle se leva pour cogner contre la paroi en gueulant un bon coup. Je me contentai d'une petite moue face à ses excuses. Quel caractère, vraiment ... Rassurez moi ... Aucun homme n'a rien tenté avec vous ? Enfin ça je m'en fous, ça ne me regarde pas et ce n'est pas interdit. Mais vous voyez ce que je veux dire ... Je parlais évidement d'un éventuel harcèlement sexuel. Vu ce que je venais tout juste de m'entendre, franchement ça ne m'étonnerait pas. Mais ça me ferait incroyablement chier d'apprendre que j'avais des employés pareils. Déjà que j'étais surpris par tout ça ... Je souris quelque peu quand elle m'interrogea sur le magazine, comme si de rien n'était. Je ne peux pas vous parler de tout ça, avant d'avoir eut la réunion. Qui était supposée démarrer à huit heures, oui. C'est là que je mets le projet en place avec les directeurs de service et qu'on se décide sur ce qu'on fera ou ne fera pas dans le numéro suivant. En général, c'est en fonction des réactions qu'il y a eut sur le numéro précédent. Du coin de l'oeil, je la voyais qui ne cessait pas de gigoter à côté de moi. Elle avait l'air bien incapable de rester en place ... Et l'air de rien, elle me posa une question qui me fit ouvrir grand les yeux de surprise. Puis je souris encore avec un certain amusement. Il s'en était fallut de peu pour que je ne laisse carrément échapper un rire amusé. Je détournai le regard en faisant la moue. C'était prévu, en effet. Si vous vous fichez de ce qu'en diront les autres rédacteurs, je m'y tiendrai... Parce qu'avec le coup de l'ascenseur, les commérages allaient certainement bien continuer ... Voir empirer ! En sentant son regard sur moi, je tournai le mien vers elle. Elle détourna aussitôt la tête, me faisant froncer les sourcils. Est-ce qu'elle était en train de s'interroger sur moi ? C'était souvent ça. Les gens qui se mettent à observer, à se poser mille questions puis à les poser à voix haute. En général, c'était sur ma vie privée. Et à tous les coups, je me contentais de les rembarrer gentiment. Heureusement, ce ne fut pas le cas cette fois. Nous parlâmes surtout boulot, projets et autres trucs du genre. Et nous fûmes enfin libérés une heure et demi plus tard. Je remis ma veste avec empressement et nous rejoignions chacun notre poste de travail. La réunion eut lieu avec un peu de retard, mais eut lieu quand même. Elle dura des heures et fut animée. J'adorais ça ! Je pris le temps de mettre au propre toutes les notes que j'avais prises et je décidai de qui ferait quoi, dans la foulée. Alicia eut droit à son sujet. Qu'elle serait libre de porter à sa sauce par la suite. Le thème était assez "jeune". J'étais certain qu'elle s'en sortirait sans mal. Même si je m'attendais à être surpris et à avoir droit à un truc bien meilleur que prévu.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 20:08


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light
Si je m'attendais à cela des le lundi matin dis donc... Être coincée dans l'ascenseur avec le boss sexy. C'en étais presque drôle tiens. Ça faisait un peu roman à l'eau de rose. Bien évidement il n'y avait absolument rien entre monsieur Marloes et moi. Déjà c'était mon patron. Ensuite on se connaissait à peine. Et il avait bien dix ou quinze ans de plus que moi. Il commença à raconter des connerie et j'avoue que ça détendait bien l'atmosphère. Je riais de bon cœur. Ça sembla attirer son regard à deux reprises. J'avais un rire si bizarre que ça? C'est vrai que depuis mon super article ça va un peu mieux. Il est un peu plus sympathique avec moi. Je pense qu'il apprécie les gens doués et dynamiques, qui en ont dans le ventre. Cependant je pense se c'est loin d'être acquis et que j'ai encore des preuves à faire. Enfin pour l'heure nous sommes coincés dans ce fichu ascenseur. Et pour couronner le tour, nous eûmes droit à un discours très dénigrant pour moi, et aussi un peu pour lui.

C'est la situation actuelle qui est gênante. Mais c'est vrai que certaines personnes sans talent pensent qu'on doit en passer par m'a quand on est une femme. C'est à cause de pimbêches pareille que les inégalités entre hommes et femmes persistent dans le milieu professionnel. Ce que ça peut m'énerver.  

Mais les discours continuaient et même empiraient quand le mec de la compta ajouta son grain de sel. La c'était bien pire que ce que je pouvais supporter alors je me levais pour pousser un bon coup de gueule qui eut le dont de les calmer instantanément. Je m'excusais cependant auprès du patron pour mon comportement. Je ne savais pas ce que je devais répondre à sa question suivante. Si je disais la vérité je craignais que ça n'empire. Miranda m'a conseiller d'en parler au directeur mais j'ai refuser parce que ce n'est pas très grave dans le fond et que je ne veux pas avoir l'air d'une pleurnicheuse. Mais bon il est déjà à moitié au courant. Et puis c'est passé maintenant.

Non ça va. Y'a eut ce mec de la compta qui m'a fait des avances. Il a été un peu instant, sans parler de harcèlement non plus, mais je l'ai rapidement remis en place et depuis il me laisse tranquille.  

Je préférai vraiment que cette histoire en reste la. Il n'y a avait plus de raisons que monsieur Marloes s'en mêle car maintenant c'était réglé. Puis pour changer de sujet et détendre un peu l'atmosphère, je parlais plutôt du boulot. Il refusai de me parler du prochain numéro. Ou du moins il n'en avait pas le droit. Alors je n'insiste pas. Il m'explique cependant comment les grandes décidions étaient prise au sein de la rédaction. Après ça, je fini par lui demander cash si je pouvais avoir un article dans le prochaine numéro. Je ne m'attendait pas à cette réponse de sa part. Je haussai les sourcils de surprise.

Sérieusement? Wahou! C'est vraiment génial. Je me fou complètement de ce que les autres vont en penser.  

J'étais certaine que de toute façon avec cet incident de l'ascenseur, on va sûrement dire que nous l'avons fait dans l'ascenseur, que ça a duré des heures, et certains jurerons que j'étais à genoux devant sa braquet te ouverte quand les portes de l'ascenseur se sont ouvertes. C'est fou ce que je peux m'en foutre. Une heure et demi plus tard nous étions enfin libérés et chacun retourna à son bureau.

Après la fameuse réunion, Miranda m'apporta le dossier pour l'article que j'avais à faire. Elle me félicita chaleureusement mais me met en garde également et me prévient que je dois faire aussi bien que la dernière fois. Non, je vais faire mieux que la dernière fois, beaucoup mieux. J'avais bien plus de temps pour me préparer, pour faire mes recherches et pour bosser mon article cette fois. Alors ça sera encore meilleur. Et je commence déjà à pencher dessus.

C'est ce que je continue à faire les jours suivants. Je continue d'aider Miranda dans son travail. Elle a l'air sincèrement ravie pour moi et je ne ressens aucune jalousie de sa part. Je crois qu'elle me considère un peu comme une fille qu'elle n'a jamais eu. Puis pendant mon temps libre et quand elle n'a pas besoin de moi je travail sur mon propre article. Je bosse vraiment à fond. J'ai hâte d'être à la fin du mois pour le présenter à monsieur Marloes. Une belle semaine s'achève ainsi. Et ce n'est que le vendredi soir, en sortant du boulot un peu plus tôt pour récupérer mes heures, que j'ai la très mauvaise surprise de retrouver Travis, mon ex, dans le hall. Il n'a pas changer. Il a toujours le corps couverts de tatouages et des piercing partout. C'est pathétique aujourd'hui. Enfin surtout la tonne de piercing. Je tente de l'éviter mais il m'interpelle et s'approche de moi. Je recule vivement.

T'approches pas de moi Travis.  

Mais Ali écoute je...

Qu'est ce que tu fou ici?  

Tu me manque...

Je tourne les talons et change de chemin. Je vois que monsieur Marloes est à la réception entrain de discuter. Il semblait avoir assister à toute la scène. C'était gênant. Je marchai rapidement mais Travis m'attrapa le bras très fort, me faisant grimacer de douleur, et le retourna face à lui. J'allais le gifler mais je ne voulais pas faire un scandale sur mon lieu de travail.

Tu vas me lâcher maintenant. Mais qu'est ce qui te prend? Laisse moi tranquille.

Il serre le bras encore plus fort et je me pli de douleur. Je me débat mais il ne me lâche pas. Il va finir par m'attirer des ennuis ce sale con.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 20:38
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—  ALICIA & COLINN
Il y avait mieux pour démarrer une nouvelle semaine quand même. Mais ça aurait également pu être pire. J'aurais pu être tout seul dans cet ascenseur à la con. Ou avec quelqu'un de tout à fait insupportable. Ce qui n'était pas du tout le cas actuellement. Alicia était de bonne compagnie. Elle était agréable à regarder, à écouter et par dessus le marché, elle embaumait l'air de son parfum délicat. Non franchement, je n'étais pas à plaindre. Même si ça fit rapidement jaser quelques personnes extérieures qui voyaient le mal de partout et s'imaginaient que nous étions déjà en train de baiser dans cet ascenseur. Quand même. Nous n'étions pas des animaux et il n'y avait aucun risque pour que l'on se jette l'un sur l'autre pour faire passer le temps. Et si elle avait toute mon attention dans le travail désormais, c'était uniquement parce qu'elle bossait vraiment très bien. Je n'allais quand même pas dire le contraire, pour éviter ce genre de commérage tout de même... Un jour vous écrirez peut-être un article pour donner votre point de vue sur la chose ... Commentai-je tranquillement.Et j'étais certain qu'elle saurait donner son avis tranchant, avec classe. Y'avait-il une chose qu'elle ne saurait pas faire, dans le milieu du journalisme ? Nous avions six mois pour le découvrir. Et ensuite, je déciderais si oui ou non je lui offrais une place dans mon magazine. Quand le discours derrière le mur se fit plus précis encore, je ne pu m'empêcher d'interroger Alicia. Ce n'était pas impossible du tout qu'elle ait eut à faire à quelques hommes trop entreprenants dans l'entreprise. Elle était vraiment jolie et très jeune. Elle devait forcément attirer bon nombre de regards. Et j'étais maintenant terrifié à l'idée qu'il puisse y avoir du harcèlement sexuel dans mon entreprise.

Je fus toutefois très rassuré par sa réponse négative. Pas de quoi m'en faire de toute évidence. Puisqu'il avait arrêté après qu'elle l'ait bien remit à sa place, je n'avais aucune raison de m'en faire et de fourrer mon nez dans cette histoire. Mais j'osais espérer que si ça devait se reproduire, d'une façon pire encore, elle saurait m'en faire part. Je n'admettrais pas que ce genre de chose arrive près de moi. J'étais de ceux qui avaient en horreur qu'un homme s'en prenne à une femme d'une façon ou d'une autre. Je n'irais jamais jusqu'à dire qu'elles étaient trop faibles pour se défendre et tout ça. Mais ça venait de mon éducation. Une femme se devait d'être choyée. Pas harcelée, traitée de pute sous prétexte qu'elle avait eut plus d'un partenaire sexuel au cours de sa vie, et moins encore frappée. Bref, j'étais toujours très attentif à ce genre de chose. Avec un naturel déconcertant, Alicia changea de sujet du tout au tout, pour me demander si elle aurait droit à son propre article. Je fus amusé par son toupet. Et plus amusé encore par sa réaction. Je ne pensais pas qu'elle serait à ce point surprise. Oui c'est vrai. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai entièrement confiance en vous et en votre travail à venir. Mais je sais que je peux quand même essayer et espérer être agréablement surpris. Et si j'étais déçu ... Eh bien je n'aurais plus qu'à m'en prendre à moi même et ne plus lui laisser une tâche aussi lourde à faire. Bien sûr, le projet que je lui proposai n'était pas l'un des plus importants. Il avait son importance, bien sûr. Mais clairement, l'avenir du magazine n'en dépendait pas et ça restait tout à fait dans ses cordes j'en étais bien certain. Je ne me mouillais donc pas trop non plus.

Les jours suivants se passèrent très normalement et sans aucun autre souci. Il y eut un jour où nous ne nous croisions pas le matin parce que j'arrivai un peu à la bourre à cause des jumelles qui m'avaient retardé. Mais sinon, nous nous retrouvions toujours dans le même ascenseur à la même heure. Que je sois réglé comme du papier à musique, c'était normal vu que tout se devait d'être chronométré dans ma vie. Mais elle ... Elle ne prenait donc jamais de repos ? Si, elle en prit finalement le vendredi, comme elle l'avait fait la semaine précédente. J'étais à la réception en train de discuter quelques minutes avant de partir plus tôt également, quand j'entendis des voix s'élever un peu plus loin. Je n'entendais pas très bien ce qu'ils se racontaient. Mais je vis parfaitement le type se faire trop brusque avec Alicia, à mon goût. Elle haussa un peu le ton pour lui ordonner de la lâcher. Ce qu'il ne fit évidemment pas. Au contraire, il semblait lui faire un peu plus mal encore. Cette fois, je m'approchai. Un problème ? Plutôt que de la lâcher, il me toisa du regard et me fit remarquer que tout ça ne me regardait pas. Etant donné que vous êtes dans mon entreprise et que vous vous en prenez à l'une de mes employées, ça me regarde. Soit, elle n'était pas l'une de mes employées. Mais inutile de jouer sur les mots ! Il la libéra enfin mais pour me faire face et me toiser du regard. S'il espérait m'impressionner, c'était peine perdue. Je n'avais pas peur des hommes comme ça. C'était toujours simple de s'en prendre à une femme, mais un peu moins d'assumer face à un autre homme. Enfin si, lui, on pouvait le qualifier d'homme. Je me tournai à demi vers Alicia, gardant quand même un oeil sur l'autre crétin. Je vins poser sur main réconfortante et rassurante sur l'épaule de la jeune femme. Est-ce qu'on appelle la sécurité ?
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 21:37


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light

Sérieux? Écrire un article pour donner mon avis et pas seulement relater des fait ça devait être vraiment le pied ça. C'était d'un niveau encore supérieur dans le journalisme. Je n'en étais pas encore la de mon côté mais il est certain que je vais me battre pour ça. Et si c'est cet homme qui m'en donne la possibilité et bien, je lui en serait vraiment reconnaissante. Donner son avis de manière fine, bien argumentée, avec juste une pinte d'humour, ça me faisait déjà rêver. C'était un peu ce que faisait Miranda au sein de cette rédaction. Elle savait vraiment s'y prendre et j'étais heureuse d'être avec elle en stage car elle était vraiment un exemple à suivre. Enfin, après un bon moment nous fumes enfin libérer de l'ascenseur. Ça ne m'a pas semblé si long que ça. Monsieur Marloes est plutôt de bonne compagnie. Il est intelligent, il a l'esprit vif, et il peut même avoir un peu d'humour parfois. Il est... surprenant. Je suis certaine que toute cette froideur n'est finalement qu'un masque. Ça se voit dans ses yeux. Ils sont tellement pétillants, expressifs, presque brûlants. Même si il se force à garder tout le reste de son visage parfaitement fermé.

Enfin le reste de la semaine se passe au mieux. Je travaille beaucoup. Je m'entend de mieux en mieux avec tout le monde ici. En réalité, ce sont plus les jeunes femmes de ma tranche d'âge, enfin celle qui ont moins de trente ans, qui sont un peu pestes avec moi. Mais avec tout le tête ça va très bien. Le reste de la gente féminine est très sympa, les messieurs et les hommes plus jeunes sont plutôt cool aussi. Hormis celui de la compta, aucun autre homme de la boite ne m'a fait des avance. Ce n'est pas comme si j'étais une super bombe non plus. Ça c'était le cas de Miranda. Elle était vraiment incroyable. Elle était belle, talentueuse, rigolote. Elle avait comme moi un sacré tempérament et elle ne se laissait pas faire. Elle assumait pleinement ses choix de vie. Elle aimait les hommes, elle aimait séduire, elle ne voulait pas de marier, elle ne voulait pas d'enfants et elle assumait à fond. Je l'admire énormément. Je m'entendais de mieux en mieux avec elle et nous commencions même à être proche.

Tout se passait donc bien jusqu'à ce vendredi. Alors que je sortais plus tôt pour rattraper mes heures supp, je tombait que Travis en bas de l'immeuble. Je ne pensai vraiment pas qu'il était la pour moi. Je l'évitais mais il me tomba dessus, et il était bel et bien la pour moi. Mais qu'est ce qu'il pouvait bien me vouloir? Après tout ce temps? Je lui manquai? Sérieusement? Après tout ce temps passé? Vous n'allez quand même pas me dire qu'il ne m'a pas oublier depuis le lycée. Je lui dis sèchement de me laisser tranquille. Mais il ne l'entend pas de cette oreille. Je tente de m'éclipser. Je vous que monsieur Marloes et en face et qu'il a assisté à la scène. Bon sang, il va penser que je suis une fille à problème. Travis me rattrape et me serre fort le bras. Je lui ordonne de me lâcher mais il ne fait que serrer plus fort. C'est à ce moment que monsieur Marloes arrive dans mon dos et demande si il y'a un problème. J'allais répondre que non mais Travis intervint le premier. Il lui répondit dans me lâcher que ça ne le regarde pas. Mon boss ne se démonte pas et répond à Travis. Il n'a vraiment pas l'air d'avoir peur de lui même quand il vient le provoquer. Quand Travis me lâche, mon patron met sa main sur mon épaule et me demande si je souhaite appeler la sécurité. Je secoue la tête négativement.

Non ça va aller monsieur.

C'est ton mec?

Quoi? Mais non! Et puis ça te regarde pas!

C'est à cause de lui que tu ne veux plus de moi? Tu baise avec ce naze?

Va te faire foutre! Je ne veux plus de toi parce que tu n'est qu'un connard.

Fait gaffe Alicia putain, tu sais de quoi je suis capable quand tu me met les boules?

Tu crois que j'ai peur de toi?

Il lève le poing mais s'arrête ainsi. Je m'approche de lui, je lui rentre carrément dedans.

Ben vas-y, frappe espèce de lâche.

Il baisse son poing après avoir jeter un œil à monsieur Marloes. Il a peur de lui ce lâche. Je sors alors mon téléphone. Je compose un numéro. J'appel mon frère et lui demande de venir me chercher au boulot parce que j'ai un problème. Il me répond qu'il arrive. Il est en vacances à Miami depuis quelques semaines.

Je peux encore porter plainte contre ton connard de frère pour ce qu'il m'a fait.

Ah ouais? Et moi pour ce que tu m'a fait je peux faire quoi? Entre toi, qui a frapper une femme plus jeune que toi jusqu'au sang, et mon frère, qui t'a défoncé la gueule pour me défendre, tu crois que la justice va être du côté de qui? Hein?

Il me regarda avec l'air mauvais avant de s'en aller. Je regardai monsieur Marloes.

Je suis vraiment désolée monsieur Marloes, je ne suis pas une personne à ennuis, c'était exceptionnel, je suis vraiment désolée.

Il décide de rester avec moi jusqu'à ce qu'on vienne me chercher. Il me demanda si cet individu est susceptible de revenir. Très sincèrement je n'en sais rien. Il m'informe alors qu'il va spécifier à la sécurité de lui interdire l'accès au bâtiment. Il me conseille de me garer devant à présent, pour être sous les yeux des vigiles en regagnant mon véhicule. Puis il me demande si je veux un verre d'eau ou autre chose. Je lui souriais.

Non ça ira je vous remercie. Ça va je vous assure. Je ne suis pas traumatisée ou quelque chose du genre, ça va.

C'est à ce moment qu'Andy arrive d'un pas rapide. Il me serre fort et me demande si ça va. Il me demande ok est ce connard de Travis et je lui raconte un peu ce qui c'est passé. Il me jure qu'il va le démolir mais j'essaie de le canaliser. J'en profite pour présenter les deux hommes.

Monsieur Marloes, je vous présente mon grand frère Andy. Andy, monsieur Marloes mon patron.  C'est lui qui est intervenu avec Travis.

Il le remercie avec le sourire et une tape presque amicale sur l'épaule. Monsieur Marloes regarde sa montre. Il est seize heure. Il nous annonce qu'il doit y aller et prend congés en me conseillant de prendre soin de moi et de me reposer. Avec Andy, nous rentrons tranquillement.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 22:27
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—  ALICIA & COLINN
En peu de temps, la jeune stagiaire était parvenue à se hisser au même rang que n'importe quel employé de mon magazine. Soit, elle devait encore faire ses preuves et pour ça il faudrait un peu de temps. Mais je croyais vraiment en elle maintenant. D'une certaine façon, elle me rappelait moi à son âge. J'étais aussi ambitieux, sûr de moi et presque prêt à tout pour marquer de grands coups avec des articles percutants. C'était avec ce genre de départ dans la vie professionnelle, qu'on parvenait ensuite à se hisser au niveau où j'étais aujourd'hui. Je ne doutais pas qu'elle finirait bel et bien à la tête d'un magazine ou d'un journal tôt ou tard. Elle n'avait qu'à continuer sur sa lancée et ça lui arriverait bien plus tôt qu'on ne pourrait l'imaginer. Mais comme n'importe qui, elle semblait avoir ses propres problèmes à gérer. Je le constatai le vendredi suivant, quand elle se fit littéralement agresser par un type qu'elle semblait déjà connaître. J'intervins pour qu'il cesse de la blesser comme il était en train de le faire et pour qu'il ne puisse pas non plus la traîner de force dehors. Assez rapidement, je compris qu'il s'agissait de son ex. Et il n'était pas difficile de comprendre qu'il était toujours accro à elle et plus ou moins près à tout pour la récupérer. Sauf qu'elle, elle ne voulait pas l'accepter. Ce qui était tout à fait son droit bien entendu. J'émis l'idée d'appeler la sécurité pour qu'ils mettent ce type dehors ou fasse carrément appel à la police pour qu'il aille croupir durant quelques heures, en garde à vue. Ca ne pourrait lui faire grand mal franchement. Il semblait plutôt en avoir véritablement besoin. Mais elle n'avait pas l'air de cet avis. Et lui ne fit que surenchérir.

Je poussai un faible soupir quand il émit très sérieusement l'idée que j'étais son mec. Franchement, qu'est-ce qu'ils avaient tous à s'imaginer qu'il y avait quoi que ce soit entre elle et moi ? Ca ne se voyait pas que j'étais patron et elle stagiaire ? Qu'elle avait à peine vingt ans alors que moi j'avais la trentaine bien tapée ? Bon, dans le cas de ce crétin, il fallait bien reconnaître que la jalousie devait beaucoup parler pour lui. Mais tout de même ... J'amorçai un mouvement vers la jeune femme, prêt à me placer entre eux, quand il menaça de son poing. Il n'était pas juste du genre à la brusquer un peu. Il était carrément le style de mec à cogner sa nana si je comprenais bien. Je grinçai des dents en lui lançant un regard noir. Je ne doutais pas un seul instant que si je n'avais pas été à côté, il serait allé au bout de ses stupides menaces. J'assistai ensuite à leur dispute qui étalait largement leur vie privée là. C'était un poil gênant. Et en même temps, ça me permettait de constater qu'elle avait un véritable danger qui lui pendait au nez. Ce mec était une bombe à retardement et elle avait tout intérêt à faire bien attention à elle. Je ne voulais même pas savoir ce dont il était vraiment capable au bout du compte. J'en avais assez vu et assez entendu comme ça. Sourcils froncés, je le suivis du regard quand il se décida enfin à quitter les lieux. Vous n'avez pas à vous excuser. Lui fis-je calmement remarquer. Ce n'était quand même pas de sa faute si elle déchaînait ainsi les passions. Entre cet ex, le type de la compta qui lui avait lourdement tourné autour et les employées féminines qui s'avéraient être jalouses ... Non, ce n'était pas vraiment de sa faute.

A vrai dire, je préfère que ce soit arrivé ici, que dehors en pleine rue où personne ne serait intervenu. Remarquai-je également avec grand sérieux. Puisqu'il s'agissait d'un ex qui, de toute évidence, la harcelait pas mal, je promis de prévenir la sécurité pour qu'ils s'assurent qu'il n'entre plus. Et qu'ils réagissent également s'ils le voyaient tourner sur le parking. Ainsi, elle n'aurait pas non plus de mauvaise surprise en arrivant le matin et en partant le soir. Evidemment, je ne pouvais m'empêcher de trahir une certaine inquiétude quant à son état émotionnel actuellement. Mais elle m'assurait que ça allait. Et en effet, elle n'avait pas l'air traumatisée ou effrayée le moins du monde. J'oubliais à qui j'avais à faire. Remarquai-je avec une ironie amusée. Elle était forte de caractère, soit. Mais parfois elle devait bien flancher non ? Tout le monde flanchait de temps en temps. Mais si elle devait le faire, elle le faisait certainement auprès de son frère aîné qu'elle avait appelé et qui déboula comme une flèche peu avant seize heures. Je me crispai un peu quand il me flanqua une tape amicale sur l'épaule et me contentai d'un bref hochement de tête en guise de salut et de réponse à son remerciement. Je ne tardai pas à m’éclipser après quelques derniers conseils à Alicia pour qu'elle prenne soin d'elle. Je passais mon temps à lui donner des conseils en tous genres. Un vrai père bordel. Ou plutôt comme un grand frère à la limite ... Ouais je préférais ça, vis à vis de la jeune femme, quand même trop âgée pour être ma fille. Enfin ... C'était possible quand même à quatorze ans ... Mais non ! Le lundi suivant, quand je la croisai dans l'ascenseur, je la saluai comme d'ordinaire, sans mentionner le petit épisode du vendredi ni montrer le moindre signe d'inquiétude à son égard. Ce n'était pas que ça ne m'intéressait pas. Mais ça ne me regardait pas. Et en plus de ça, je savais sans hésitation qu'elle était une femme forte et que du coup elle était déjà passée à autre chose.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Lun 25 Jan - 23:38


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light

J'étais incroyablement gênée de voir ainsi ma vie prince exposée sur mon lieu de travail. Je ne suis absolument pas ce genre de personne. Et malheureusement à cause de ce connais de Travis c'est pour ça sur je passe. Certes je me fiche de ce que pensent les autres, mais je ne veux pas non plus qu'on me colle une étiquette et du tout pas celle d'une fille à scandale qui amène ses problèmes de mecs au boulot. Ce n'est vraiment pas moi. J'ai envie de le massacrer. Mais j'ai aussi envie de me faire discrète parce que je suis sur mon midi de travail et sur tout ça me met vraiment mal à l'aise. Il m'attrape, me fais mal, et nous commençons à nous disputer.

Immédiatement, c'est directement mon boss qui intervient. Il n'était pas loin. Et je pense qu'il a assisté à tout ça. Je suis vraiment mal. Je sais que je m'en fou de l'avis des autre et tout ça mais... Ce qu'il pense de moi... Je dois bien avouer que ça compte quand même un minimum. Surtout lui. Parce que c'est auprès de lui que je dois faire mes preuves. Et même si la nous sortions du fond même de notre métier, nous étions quand même dans le milieu professionnel et une situation comme ça était pour moi un manque de professionnalisme. Même si ce n'est pas de ma faute. Après avoir eu à faire à monsieur Marloes et après avoir mentionné mon frère, Travis finit par déguerpir. Je suis vraiment reconnaissante au directeur d'être intervenu. Ce n'était pas vraiment son rôle. Il aurait juste pu appeler la sécurité mais il est intervenu lui même. Je m'excusais mais il assura que ce n'était pas la peine.

Cette situation ne devrait pas se produire ici. C'est un manque de professionnalisme et c'est pour cela que je m'excuse.

Il était vraiment réconfortant avec moi, mais sans en faire trop. Il restait à sa place de patron mais il trouvait les mots pour m'apaiser. Il savait y faire avec les gens finalement quand il se donne un peu la peine. Évidement je ne lui ferais pas remarquer mais ça m'amuse de le constater. Il s'inquiète un peu pour moi et ma santé mais je lui assure que ça va vraiment bien. Que je n'ai besoin de rien et que je ne suis pas aussi ébranlée qu'on pourrait le croire. Sa réponse me fait sourire. Je plie alors le bras, poing vers le plafond, et fais mine de faire ressortir mes muscles des bras.

Et oui, une vraie dure à cuire. Il me faut plus qu'un petit crétin pour m'abattre.

Je retrouve ensuite mon sérieux en lui assurant que je vas quand même être prudente à l'avenir quand a Travis. C'est peu après que mon frère arrive pour me récupérer.  Il remercie mon patron de s'être occuper de moi et ce dernier file après quelques derniers conseils. Je hoche la tête, lui souris et lui souhaite bon weekend. Puis je rentre avec mon frère. Il passe son dernier weekend à Miami avec sa chérie. Nous allons nous promener tout les trois, nous nous faisons un restai et un ciné et le dimanche ils retournent à Princeton pour leur dernière année.  Ce n'est que le lundi matin que je retrouve monsieur Marloes dans l'ascenseur. Ça devient presque un rendez-vous incontournable. C'est quand même fou que nous nous retrouvons toujours tout les deux sans personne d'autre. Je devrais peu être éviter pour ne pas attiser encore les rumeurs... Et puis merde. Je les emmerde. Je ne vais pas arriver plus tôt ou plus tard, ou prendre les escaliers pour leur faire plaisir. Ça, certainement pas. Et puis, j'aime bien monsieur Marloes. Je répond poliment à son bonjour. Il a le tact de ne pas revenir sur l'incident de vendredi, et mentalement je lui en suis très reconnaissante. Nous attaquions alors une nouvelle semaine. La deuxième du mois. J'avais déjà hâte de me mettre au boulot.

Pour la première fois, Miranda est déjà la. Nous nous faisons une bise, nous discutons quelques minutes puis nous nous mettons au boulot. Aujourd'hui je passe plus de temps à l'aider qu'à bosser sur mon article. Elle est vraiment débordée et je sais qu'elle à besoin de moi. Je suis déjà bien en avance pour mon article qui commence vraiment à ressembler à quelque chose et j'ai toute la semaine plus deux autres pour l'améliorer encore et régler les dernier détail. Après cette journée intense, Miranda propose à plusieurs employée de faire un "After Work", aller prendre un verre après le boulot quoi. Elle me propose et j'accepte tout de suite.  Tout le monde accepte. Elle propose également à monsieur Marloes. J'espère qu'il va accepter aussi. J'aimerai bien voir son comportement en dehors de cadre professionnel.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Mar 26 Jan - 18:15
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—  ALICIA & COLINN
Je pouvais tout à fait comprendre qu'Alicia soit mortifiée de voir sa vie privée ainsi affichée devant son employeur. Affichée tout court en fait. Je ne pouvais que comprendre vu que je me battais depuis des années pour que rien sur ma vie personnelle ne filtre où que ce soit. Personne ne savait si j'étais marié ou non -même s'il était aisé de saisir que non vu l'absence d'alliance à mon doigt-. Et personne ne semblait se douter que j'étais père. Pourtant, mes horaires de travail auraient bien pu mettre la puce à l'oreille. Mais ça ne semblait pas être le cas et tant mieux ! Elle insistait pour s'excuser. Cette fois je ne trouvai rien à redire et me contentai d'un bref haussement d'épaules. Elle culpabilisait et était gênée. Je ne pouvais que comprendre ça dans le fond. Un poil trop paternel sur les bords, je voulu m'assurer qu'elle allait bien maintenant. Mais comme elle me le fit remarquer, elle était une sacré dure à cuire. Elle fit même mine de me montrer les muscles de son bras en l'affirmant. Ce qui eut le don de faire naître un grand sourire pour le moins amusé, sur mon visage. Elle était adorable. Vraiment très marrante quand elle le voulait. J'en étais pourtant presque arrivé à croire qu'elle n'était qu'une surdouée coincée et frigide. Un peu ce que je donnais l'impression d'être également, dans le fond. Peut-être que, tout comme moi, il s'avérait qu'elle cachait bien des choses. Je serais bien curieux de le découvrir. Mais ça ne me regardait évidemment pas le moins du monde. Je fus quand même bien rassuré de voir son frère débarquer pour la récupérer, la ramener chez elle et veiller sur elle. Elle avait beau être une dure à cuire comme elle le disait elle même, elle ne pouvait pas faire face à un type aussi violent que semblait l'être son ex.

En tout cas, quand je la croisai le lundi suivant, je fis mine de rien. Je n'avais aucune envie de lui rappeler ce petit épisode et puis ce n'était pas le moins du monde important. Ou même intéressant. Et puis question de fierté aussi. Elle avait sans doute été très gênée que j'assiste à ça. Pas la peine de lui montrer que je m'en rappelais très bien. Et puis la semaine débuta de la façon la plus normale qui soit. Je bossais de mon côté, sans avoir trop d'interaction avec les employés. Je pris quand même le temps de prendre ma pause en leur compagnie à midi. Parce que j'avais encore un peu de temps comme nous n'étions que la seconde semaine du mois. Inutile de courir de partout. Pas encore en tout cas. Et puis chacun semblait être déjà bien plongé dans sa propre tâche. Même Alicia qui s'avérait être toujours aussi bosseuse. De mon bureau je ne voyais pas ce qu'elle faisait. Mais il me semblait bien qu'elle travaillait d'arrache pied. En même temps ,c'était préférable pour elle si elle voulait vraiment marquer les esprits dans la durée. Et ne pas être rien qu'une stagiaire qui avait rédigé un excellent article avant de baisser les bras et s'imaginer que c'était suffisant pour s'assurer une place dans mon entreprise. Il en fallait bien plus que ça quand même. Peu avant seize heures, Miranda vint frapper à ma porte pour me proposer d'aller boire un verre avec tout le monde, à la sortie du boulot. Je fis un peu la moue. Je ne pouvais pas vraiment, à cause de mes enfants. Surtout que ce n'était pas prévu. Mais elle insista bien sur le fait que tout le service venait.

Et le fait est que j'avais toujours refusé, prétextant que je n'avais pas le temps, des rendez-vous et tout ça, et qu'un jour je trouverais le temps. Je verrai Miranda. Dites moi où vous allez et j'essaierai de vous rejoindre ensuite. Mais je ne promets rien pour le moment. Elle sembla quand même ravie de ma réponse et me donna le nom du bar. J'appelai tout de suite la nourrice que je chargeait de garder mes enfants de temps en temps. Quand, parfois, il m'arrivait de sortir ou de rentrer plus tard du boulot. C'était une retraitée adorable et dynamique qui avait généralement le temps pour ça et n'était jamais contre un petit peu d'argent en plus de sa maigre retraite. Elle accepta avec joie de garder mes enfants à partir de dix sept heures et jusqu'à mon retour. Je lui assurai que je ne rentrerais pas trop tard de toute façon. A seize heures, je quittai l'entreprise comme tous les jours et fis un saut rapide chez moi pour me changer. Je troquai mon costume contre un jean, un polo à manches longues et ma veste en cuir noirs, avant d'aller récupérer mes enfants que je ramenai chez moi. Le temps de leur donner le goûter et la nourrice était là pour veiller sur eux. Je filai donc pour rejoindre mes employés au bar. Je me sentais étrangement nerveux à l'idée de laisser apparaître un semblant de ma vraie personnalité devant eux qui ne connaissaient que l'homme intraitable. S'ils furent surprit de me voir débarquer, aucun ne fit de commentaire désobligeant et gênant. Je du me forcer à me détendre assez pour sourire.
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