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 - Terminé - We faded faster than the speed of light

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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Mar 26 Jan - 18:58


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light

J'étais vraiment soulagée et reconnaissante envers monsieur Marloes pour s'être interposé entre Travis et moi. Il avait vraiment l'air de ne pas avoir peur de lui du tout. Marloes n'avait pas du tout l'air d'être un homme craintif, loin de la. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il était bagarreur, mais il n'allait pas de laissé impressionner par qui que se soit. Et certainement pas par un gamin comme Travis. Qu'est ce qu'un homme puissant comme lui, pouvait craindre de ce gamin détraqué? Pas grand chose pour sur. Enfin j'étais quand même assez embêtée que tout ça se passe sur mon lieu de travail. Heureusement que monsieur Marloes n'avait pas l'air de m'en tenir rigueur et comprit que ce n'était pas de ma faute. Je trouvai ça assez adorable qu'il s'inquiète un peu pour moi et décide de rester avec moi. Ça pouvait semble être un comportement tout à fait normal et humain pour n'importe qui d'autre, mais la nous parlions quand même de Marloes, le patron froid, distant et autoritaire. J'allais même jusqu'à plaisanter avec lui en montrant des muscles et me décrivait comme une dure à cuire. Ça sembla l'amuser. J'aimai bien l'amuser. J'aimai son visage quand il avait l'air détendu même si il n'était pas non plus entrain de rire aux éclats. Quand Andy arriva, je fis les présentations, puis monsieur Marloes s'en alla.

Je profitai de mon frère pour ce dernier weekend. C'était super. Et le lundi matin, de nouveau avec Marloes dans l'ascenseur, comme presque tout les matins. Il me salua poliment et j'appréciais vraiment le fait qu'il ne reparle pas de l'incident, je serait-ce que pour prendre de mes nouvelles et me demander si ça allait mieux depuis. Il se montra simplement aussi galant que d'habitude et chacun retourna à son travail ensuite. Je passai la journée à aider Miranda. Nous avions du pain sur la planche, et j'aimai les journées comme ça. Nous avions vraiment bien bossé aujourd'hui et Miranda proposa une tournée pour détendre tout le monde après le boulot.

Elle invita pas mal de monde. Y compris monsieur Marloes. J'étais surprise et ravie qu'il accepte aussi. Il allait seulement nous rejoindre plus tard. Selon Miranda c'était une grande première. Chacun termina alors les dernières tâches et se prépara à partir. Enfin de mon côté, je partait avec Miranda. Je m'entendais bien mieux avec elle qu'avec les autres filles plus jeunes de la boite. Et je savais qu'elle m'adorais aussi. Tout le monde arriva alors petit à petit. Pas mal de nos collègues étaient déjà arrivés. Miranda me fit signe pour que je prenne place en fasse d'elle. Le rédacteur en chef était à côté d'elle. Du monde continua d'arriver. Le redac chef, monsieur Smith, vit quelqu'un entrer dans mon dos, il tendit la main : "Hey Marloes, venez par là." Oh... Monsieur Marloes à côté de moi... Je voyais déjà des regards désapprobateurs. Quoi? Ce n'est pas de ma faute la. Ni de la sienne. Et puis merde, on se retrouve juste à côté, il y'a toute la boite autour, ce n'est pas comme si j'étais en tête à tête avec lui.

Je me redresse un peu quand il prend place à côté de moi. Quand Marloes s'installe, il ne semblait plus être le même homme. Il était... Je ne sais pas trop. Ses costards faisaient tellement parti intégrante de lui et de son image que de le voir sans changeait radicalement. Il portait une tenue entièrement noire. Un jean, un polo et une veste en cuir noir. Il avait l'air tellement plus jeune ainsi. Et plus humain aussi. Il n'avait plus l'air d'un patron mais seulement d'un homme. Un homme super canon. Cette tenue pourtant simple était incroyablement sexy sur lui. Même son visage avait l'air plus détendu. D'ailleurs je remarquait qu'il attirait pas mal de regards féminins et quelques chuchotement entre filles. C'était ridicule comme comportement. Ne nous sommes plus au lycée et elles ne sont pas des ados. C'est navrant. Puis tout le monde commence à discuter. Miranda me parle de ses projets pour le reste de la soirée. Elle me demande les miens. Je lui dis que je n'ai rien de prévu de particulier. C'est à ce moment que la jeune femme à côté d'elle commence à interroger monsieur Marloes. Elle doit avoir environ 28 ans, et je crois qu'elle ne m'apprécie pas beaucoup. Elle porte un petit top avec un décolleté plongeant, bien trop petit pour contenir sa poitrine très généreuse. Je trouve que c'est un peu trop, et inapproprié à la situation. Mais c'est son problème. Elle demande à monsieur Marloes pourquoi il part toujours à la même heure. C'est assez indiscret tout de même... Puis elle enchaine en lui demandant si il est marié, parce qu'il ne porte pas d'alliance et qu'elle ne l'a jamais vu avec une femme. Non mais... Elle est sérieuse celle la? J'ai presque envie de lui demander de se taire. Miranda la regarde d'un air mauvais. C'est vraiment indiscret et impoli je trouve. Mais le boss la remet sèchement en place. Pour le coup elle l'a bien mérité.

Enfin je me concentre de nouveau sur Miranda. Elle est tellement drôle. À un moment elle me raconte une anecdote sur son ex, et j'éclate carrément de rire en basculant la tête en arrière. Cette femme est à mourir de rire. Je détache mes cheveux pour me détendre un peu plus. Je retire ma pince à cheveux et ils retombent souplement en cascade blonde sur mes épaules, mes bras et mon dos. Ils sont très long en ce moment et ça me plais bien. Je les secoue un peu avec la main en y enfouissant mes doigts et les balançai légèrement sur le côté. Je sentais qu'ils caressèrent l'épaule de Marloes. Je me tournais légèrement vers lui pour lui adresser un sourire d'excuse. Quand un détail attira grandement mon attention. À travers l'encolure de son polo, ont pouvait apercevoir un tatouage. C'était une chose qui m'a toujours fasciné. C'était presque un critère de beauté chez un homme pour moi. Ça me faisait tout de suite de l'effet. Je n'imaginai vraiment pas monsieur Marloes porter un tatouage. Et pourtant... Je me fixai longuement, avant de le regarder lui et de détourner le regard. J'avais envie de lui demander ce que ça représentais mais je n'osai pas. Je voulais aussi savoir si il n'avait d'autre, mais non. Ça aussi c'était quand même indiscret et privé, presque intime. Si j'avais beaucoup de tempérament et que j'avais de l'audace et du toupet dans le milieu professionnel, je respectai néanmoins la vie privée de mes collaborateurs et je savais rester à ma place lorsque c'était nécessaire comme maintenant. En tout cas c'était très beau. Et ça non plus, je ne lui dirai pas. Je que toutes les pimbêches semblent croire que je couche avec lui... Je ne vais pas en rajouter en faisait un compliment sur son physique.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Mar 26 Jan - 20:05
(...) than the speed of light —





—  ALICIA & COLINN
C'était bien la première fois que j'acceptais de sortir avec mes employés. Ce n'était l'affaire que d'un verre ou deux et je serais vite rentré chez moi. Je devais bien admettre que j'étais un peu peiné de ne pas pouvoir assurer le couché de mes enfants. Mais ce n'était qu'une fois sur des milliers d'autres occasions. Autant dire que ce n'était pas grave du tout. Même s'il y avait des chances pour que ça me hante quand même pendant un petit moment. Le simple fait de quitter l'appartement en les laissant derrière moi, me fit quelque chose. Mais je filai quand même pour rejoindre mes employés dans un bar sympa et branché. De nombreuses têtes se tournèrent vers moi, trahissant une certaine surprise. Je me contentai de sourire. Et le rédacteur en chef qui était sans doute la personne à laquelle je parlais le plus au sein de l'entreprise, me guida tout de suite à une place. Je ne réalisai pas tout de suite que j'étais à côté d'Alicia. A vrai dire, son parfum me frappa avant le reste. Je tournai enfin le regard vers elle et eut un sourire poli en croisant son regard. Et presque aussitôt ensuite, je reportais mon attention sur n'importe qui d'autre, plutôt que sur elle. Les conversations allèrent bon train. Et même si je n'y participais pas vraiment, j'écoutais quand même avec attention. J'avais quand même un sacré train de retard sur ... Tout le monde. Ils se connaissaient déjà tous plus ou moins. Ce qui était logique vu qu'ils bossaient vraiment au même endroit et prenaient en général leurs pauses tous en même temps. Alors que de mon côté ... J'étais enfermé dans mon bureau la plupart du temps et je ne faisais pas non plus les mêmes horaires qu'eux. Je ne les voyais que pour leur donner leur boulot la plupart du temps. Ce qui était normal, en tant que patron.

Vu que je parlais assez peu, Jessica n'hésita pas à m'interpeller. Je ne fis pas attention à sa tenue. Je me concentrai uniquement sur son regard résolument planté dans le mien alors qu'elle me posait une question pour le moins intime. Enfin ce n'était pas trop intime. Mais ça ne la regardait en rien. Et ce n'était pas logique qu'elle se permette d'interroger son patron de la sorte. Elle enchaîna en me demandant carrément des précisions en ce qui concernait ma vie amoureuse. C'était de mieux en mieux décidément. J'affichai un sourire forcé pour lui répondre. Je pense que si j'avais eus envie de partager tout ça, je l'aurais fait. Me contentai-je de lui faire remarquer froidement. Ce qui eut le don de la faire rougir et de lui clouer le bec. Je m'en voulus un peu de voir que je venais de jeter un froid. Peut-être que ce n'était pas du tout une bonne idée d'être venu ce soir en fait. Entre eux, ils parlaient de leurs vies privées et tout ça. Moi, je ne parlais jamais de la mienne et je ne comptais certainement pas en changer. On pourrait parler passions et passe temps à la rigueur. Mais ce n'était pas vraiment ce dont il était question. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me faisais chier... Mais c'était assez complexe quand même. Je ne touchai pas au verre qui venait de m'être servit. Je tentais de suivre les conversations, c'était mieux que rien. Bras croisés et posés sur la table, je commençais quand même à décrocher il fallait bien l'admettre. Miranda était assez distrayante, c'était toujours ça. Même si je ne riais pas non plus aux éclats, comme Alicia dont le rire continuait de me ravir les oreilles.

J'avais envie de tourner la tête vers elle pour la regarder, mais je n'en fis rien. Le fait qu'on soit assit côte à côte avait l'air de bien assez perturber comme ça. Je trouvai quand même un prétexte pour la regarder, quand ses cheveux fouettèrent doucement mon épaule. Je ne pu m'empêcher d'observer un court instant ses longues boucles blondes. Elle avait de très beaux cheveux. En même temps, je ne voyais pas ce qui n'allait pas chez elle. Physiquement, elle était tout simplement parfaite. J'allais détourner le regard quand je vis qu'elle observait ma gorge. Merde, est-ce qu'on voyait mon tatouage ? J'espérais qu'elle était la seule à l'avoir remarqué. Et je fus soulagé qu'elle ne me pose aucune question. Je détournai la tête d'elle en tentant de faire mine de rien. Je soupirai et enfin, portai mon verre à mes lèvres. Je m'avisai d'ailleurs de la présence d'un verre devant elle. Depuis quand les moins de vingt et ans buvaient-ils de l'alcool au juste ? Soit, elle ne faisait pas son âge. C'était probablement facile pour elle de se faire servir quand bien même elle n'était pas en âge légal pour ça. J'aurais bien fait un commentaire, mais je pris sur moi pour ne rien en faire; Je ne voulais pas encore jouer le rabat joie de service. Je passais déjà mon temps à lui donner des conseils et tout ça. Ca ne me regardait pas après tout. Logiquement, il n'y avait pas de raison pour que ce soit sur moi que ça retombe, si elle venait à se faire contrôler. Plus le temps passait et plus je trouvais que c'était long. Je n'avais qu'une hâte : celle de rentrer chez moi auprès de mes enfants.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Mar 26 Jan - 21:13


❝Colinn x Alicia

♡ We faded faster than the speed of light

C'était plutôt sympa je trouve, que monsieur Marloes accepte de prendre un cette avec ses employés. Ce n'était pas souvent selon les dires de Miranda, et je trouvai ça plutôt normal. Mais un fois de temps en temps ça ne fais de mal à personne. Et puis, je suis certaine qu'il n'est pas aussi froid qu'il le laisse paraître au travail. Oh c'est certain si de n'est pas en allant prendre un verre avec ses employés qu'il va de détendre comme si il était avec ses propres amis. Mais je pense qu'il sera quand même plus cool qu'au bureau. C'était quand même le but de ce genre de soirée. Ça se voyait déjà à sa tenue qu'il était plus détendu. Je ne pouvais pas le nier, c'était un très bel homme. Et quand il portait ses costumes qui lui vont si bien il est très élégant. Mais comme ça, il semble presque avoir encore plus de charme. Je me force cependant à ne pas trop le regarder. Pas comme toutes les autres. Certaines filles le dévore du regard. Ça doit le mettre assez mal à l'aise le pauvre. Ces filles ne savent vraiment pas se tenir.

Tout le monde commence alors à discuter un peu. Beaucoup de conversations se mêlent. De mon côté je parle surtout avec Miranda. J'ai envie d'engager la conversation avec monsieur Marloes, je n'ai pas envie qu'il se sente mal à l'aise ou mis à l'écart... Mais je n'ose pas trop. Mais heureusement il y'a Miranda qui amuse la galerie et aussi le redac chez avec qui Marloes discute un peu. Ils ont l'air d'avoir à peu près de même âge et d'être le même type d'homme. Enfin je ne sais pas trop. Mais peu importe. Je trouve qu'il à l'air un peu absent, un peu ailleurs. Est ce que je l'observe trop? Non, je sais que non. Est ce qu'il a envie de retrouver sa femme? C'est certainement ça. Est ce sur seulement il à une femme? Un de nos collègues finit par lui passer carrément la question. Je trouve ça vraiment indiscret et déplacé. Il se dépêche d'ailleurs de la remettre en place. Elle semble gênée. Moi je continue de me concentrer sur Miranda. Marloes semble de plus en plus se renfermer. J'aimerai faire quelque chose mais je ne sais pas quoi. Je continue de discuter et rire avec Miranda jusqu'à ce que la fille qui a importuné monsieur Marloes tout à l'heure ne s'en prenne à moi. Elle ricana avant de me demander si j'avais un mec. Ses amies ricanèrent aussi.

Eh bien... Je ne pense pas que ça te regarde Jessica mais c'est sympa de t'intéresser à moi.

Une autre me lança "oh arrête de faire ta snob, on est là pour faire connaissance". J'avais bien envie de la remettre en place. Mais j'avais déjà une une dispute avec Travis la semaine dernière et je n'avais pas envie de passer pour une nana à embrouille devant monsieur Marloes. Je serrai discrètement le point pour ne pas lui balancer mon verre à la figure. J'allais répondre sinon elles ne vont pas me lâcher et je n'ai pas envie de passer la soirée à éviter leur question et à supporter leur piques. Et puis dans le fond je m'en fichai un peu de leur répondre.

Hé bien non, si vous voulez tout savoir je n'ai pas de petit ami, je suis célibataire. Ça vous va maintenant?

Elles ricanent de nouveau puis échangent des messes basses en me pointant carrément du doigt. Je serre les poings encore une fois avant de le forcer à détourner mon attention d'elle. Miranda les toise alors d'un air mauvais et leur balance qu'elles s'en prennent à moi uniquement parce que je suis plus intelligente, plus douée, et bien plus jolie qu'elles et avec cinq ans de moins. Qu'elles sont jalouse parce qu'elle n'ont jamais eu un article en une et n'ont jamais et l'article du mois. Elles semblent offusqués mais elles ne répondent pas à Miranda. Puis finalement ma supérieur se lève pour annoncer qu'elle s'en va. Je me lève aussitôt et fait la même chose qu'elle. Je ne vais clairement pas rester si elle n'est pas la. Je me retourne vers Marloes et Smith. Je hausse les sourcils et souris.

Messieurs... Bonne fin de soirée.

Je file ainsi que Miranda. Elle va rejoindre ses amis tandis que je entre directement à la maison. Je passe une bonne nuit de repos. Toute la semaine se passe vraiment très bien. Mon article me plais de plus en plus. Je demande tout de même des conseils à Miranda ainsi qu'au redac chef quand il a un petit moment. Je n'ai pas non plus la science infuse et j'ai beaucoup à apprendre d'eux. La semaine se termine plutôt bien. Et des le lundi suivant, nous entrons déjà dans la troisième semaine et la, il y'a un peu plus d'effervescence, j'étais ravie de ça. J'adorai ça.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light   |   Mer 27 Jan - 18:32
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—  ALICIA & COLINN
J'avais accepté de venir ce soir, principalement parce que je voulais montrer à mes employés que je ne les considérais pas comme des êtres inférieurs à moi qui ne méritaient pas le moindre intérêt de ma part, entre autres. J'étais un être humain comme eux. Et je voulais quand même garder une certaine bonne ambiance au boulot. Alors c'était normal que je finisse par me joindre à eux, après avoir autant refusé par le passé. C'était bien la première fois qu'ils allaient me découvrir hors boulot. Parce que je n'étais vraiment plus le même type quand je quittais le cadre du travail. Mais bien vite, je réalisai que je n'étais pas tout à fait à ma place quand même. Dans le fond, il n'y avait qu'avec le rédacteur en chef que je pouvais discuter. Parce qu'on se connaissait déjà un tout petit peu et qu'il avait à peu près mon âge. Mais ça ne pouvait pas aller bien loin vu que je refusais toujours de raconter quoi que ce soit en ce qui me concernait. Je n'allais pas commencer ce soir sous prétexte que nous étions hors entreprise. L'une de mes employées alla quand même jusqu'à me poser des questions très intimes, auxquelles je ne répondis évidemment pas. Je préférai la remettre à sa place, quitte à gâcher un peu l'ambiance. Puis je retrouvai le silence, tentant malgré tout d'écouter et comprendre ce qui se disait autour de moi. Après un moment, ce fut à Alicia qu'elle s'en prit, en l'interrogeant sur sa vie privée.

Sa réponse fut assez semblable à la mienne puisque d'une certaine façon elle l'envoya chier. Mais puisque certaines insistaient, elle fini par capituler en confirmant qu'elle était célibataire. Cette nouvelle me procura un étrange sentiment. Pas de joie non plus ... mais un certain bien être quand même. Ce qui était stupide. Je ne m'étais jamais intéressé à elle pour autre chose que ses talents dans le journalisme. Tout le reste ne me regardait d'aucune façon en plus. Je soupirai devant le comportement de ces filles qui ricanaient stupidement entre elles en montrant carrément du doigt Alicia. Je lâchai un "bon sang..." assez bas, en me frottant le front du plat de la main. Sérieusement, dans quel monde on se trouvait là au juste ? Je n'avais pas vu de fille pareille depuis ... Depuis le lycée au moins ! Qu'on ne s'étonne pas que je sois encore célibataire à l'heure d'aujourd'hui très franchement. Je n'aurais pas jusqu'à dire que toutes les femmes étaient ainsi. Mais tout de même ... C'était à se demander là. J'eus quand même un petit sourire quand Miranda prit sa défense. Elle n'avait vraiment pas sa langue dans sa poche et c'était ce qui faisait que je l'appréciais autant. Bon, franchement j'étais déçu par l'ambiance. J'étais presque heureux d'avoir mon propre bureau pour ne pas être tout le temps avec eux, sans vouloir être méchant ... Quand Miranda et Alicia partirent, j'eus la forte envie de suivre. Mais je n'en fis rien, songeant que ça risquerait de relancer les rumeurs stupides nous concernant. Je me forçai à rester un quart d'heure de plus, avant de décamper à mon tour. Je fus beaucoup mieux quand, le lendemain, je les retrouvai en étant tout à fait moi. Enfin, le moi en tant que patron. C'était trop difficile de passer de l'un à l'autre. Et c'était tellement plus simple de garder ma vie privée secrète, quand j'étais leur boss et non pas un homme comme les autres ...
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