Sebastian & Geane

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 Je n’avais pas dis ça pour avoir ce genre de réaction, je voulais simplement qu’il comprenne que sa réaction était disproportionnée. Pour vrai là? Tu reviens vers moi pour me narguer en plus? T'as eu ce que tu voulais tu peux partir! J’avais secoué la tête négativement, c’était donc à son tour de me foutre dehors ? En le voyant sortir son petit sachet de poudre, je ne pu me résigner à quitter son bureau et je repris la parole pour lui faire comprendre vaguement ce que je ressentais. Je n’étais pas très clair avec lui, ni très honnête. Je me cherchais des excuses, en vain, j’avais juste besoin de lui.
Par la suite, j’avais pris deux pilules que j’avais fais passé avec le fond de son verre d’alcool. Ce dernier se leva et s’approcha de moi en s’appuyant au bureau. Il me regardait sévèrement mais ce n’était pas ce genre de chose qui me faisait peur chez lui, bien au contraire. J’étais resté impassible face à lui et je l’avais écouté parler. T'as pensé à moi? Vraiment? Geane! Ça fait des mois que je suis à tes pieds et tout ce que tu fais depuis début c'est de me repousser et de me faire chier! Ne vient pas me dire que je ne pense pas à toi! Je t'ai demandé ce que tu voulais, je suis partis parce que C'EST CE QUE TU VOULAIS! Tu ne sais plus ce que tu veux et j'en ai marre! Je ne veux pas profiter de toi, je ne veux pas te blesser non plus, mais tu me pousses à faire des trucs parce que tu m'énerves! Je l’avais regardé sans rien répondre. Je prenais chaque mot qu’il venait de me dire et je les repassais en boucle dans ma tête. Je devais avouer que ça faisait un moment qu’il était à mes côtés et que comparé à ce que je m’étais convaincu, il ne m’avait jamais forcé à quoi que ce soit. J’allais enfin ouvrir la bouche quand celui-ci m’engueula concernant le fait que j’ai pris ses gélules avec de l’alcool. J’avais roulé des yeux en me forçant à effacer mon petit sourire avant de finalement lui répondre. C’est faux, je t’ai dis ce que je voulais ! C’est toi qui fais exprès de ne pas comprendre et qui a préféré prendre la fuite. Moi je sais ce que je veux et t’en fais partis mais, je pense que tu peux quand même comprendre que j’ai peur non ? Je marquai une légère pause avant de reprendre. Comment je peux savoir que tu n’agis pas dans ton propre intérêt ? Encore une fois, ce n’était qu’une question de confiance. Je fis une petite moue et attrapa sa main pour la tenir dans la mienne. J’avais besoin de le toucher, c’était un peu comme si c’était le seul moyen d’établir un lien avec lui afin qu’il reste calme.

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Sebastian & Geane

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  J'avais osé monter le ton avec Geane parce qu'elle disait des trucs qui n'étaient pas vrais à mon sujet. Peut-être le fait que je ne lui montre pas d'intérêt avait fait en sorte qu'elle réagisse enfin, mais pas de la bonne façon. Du moins, c'était énervant et elle savait très bien que je pouvais me fâcher pour ça. C’est faux, je t’ai dis ce que je voulais ! C’est toi qui fais exprès de ne pas comprendre et qui a préféré prendre la fuite. Moi je sais ce que je veux et t’en fais partis mais, je pense que tu peux quand même comprendre que j’ai peur non ?  Comment je peux savoir que tu n’agis pas dans ton propre intérêt ? Je haussai les sourcils à nouveau. La colère s'apaisa et je compris qu'elle avait peur de ce que je pouvais faire pour la blesser. Il fallait comprendre que je n'étais pas vraiment une bonne personne à fréquenter, mais quand même, j'avais fait des efforts. Je repris ma place dans mon fauteuil.

- J'ai bien compris ce que tu voulais, tu veux une relation stable avec quelqu'un de fiable!

Un père pour Riley... pour plus de stabilité. Je regardai comment j'avais vécu et je dirais que mon père avait tout gâché de ma vie, dû moins, je n'aurais pas mal viré s'il avait été présent pour ma soeur et moi. Je m'étais pas sauvé, je m'étais fait mettre dehors, c'était une autre histoire. Elle m'a fait savoir qu'elle ne voulait pas de moi.

- Le problème Geane c'est que j'agis toujours pour mon propre intérêt, mais quand il s'agit de toi c'est différent, je me soucie de toi et tu le sais... du moins je pensais que tu savais. C'était nul ce que t'a fait à Noël! Tu me fous à la porte parce que j'ai osé parler de sexe!

Elle disait que l'ancienne Geane n'existait pas, mais elle était cachée pas loin tout simplement. J'allais garder mes distances tout simplement même si j'étais du genre entrepreneur parce qu'elle jouait les farouches. Il fallait que je pense à toutes les vierges que j'avais approché... Il fallait y aller en douceur...

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 Notre conversation avait prit un tournant des plus sérieux. Nous parlions de nous, sans se cacher, sans se mentir. On savait tous les deux qu’on n’était pas parfait et pourtant, on essayait toujours de rattraper le coup. Je lui avais dis honnêtement ce que je voulais.. Je voulais de la stabilité et je voulais qu’il fasse partit de ma vie. N’étais-je pas encore assez claire ? A priori non. J'ai bien compris ce que tu voulais, tu veux une relation stable avec quelqu'un de fiable! M’avait-il répondu en se rasseyant dans son siège. Peut-être avait-il juste comprit qu’il n’était pas fait pour ce poste parce qu’il n’était pas ce quelqu’un de fiable. Comment vouliez-vous que j’avance avec ça ? S’il savait qu’il n’était pas cet homme pourquoi me piquait-il une crise quand je lui disais vouloir vivre ce genre de chose ? Ce n’est que plus tard qu’il reprit la parole. Le problème Geane c'est que j'agis toujours pour mon propre intérêt, mais quand il s'agit de toi c'est différent, je me soucie de toi et tu le sais... du moins je pensais que tu savais. C'était nul ce que t'a fait à Noël! Tu me fous à la porte parce que j'ai osé parler de sexe! J’avais fermé les yeux quelques instants, à moitié assise sur mon bureau, mes mains de chaque côté de mon petit corps. On avait des sérieux problèmes de compréhension tous les deux, ou peut-être nous faisions nous une certaine image l’un de l’autre sans que celle-ci ne soit vraie.. un simple fantasme. Non c’est pas ça Sebastian. Ce n’est pas le problème de parler de sexe, c’est.. c’est juste que c’est nous, c’était nous. On se voyait pour coucher ensemble, c’était la base de notre relation. J’ai changé, je veux plus jouer. Mais toi non. Et je sais que quand tu parles de sexe, c’est que tu le penses, c’est pas des paroles en l’air tu vois. Je marquai une légère pause, cherchant comment formuler mes pensées. C’était toujours compliqué de décrire ce qu’on ressentait surtout au principal concerné. Je suis pas devenue frigide, évidemment que j’ai toujours envie de toi.. J’aimerai te redonner une chance mais moi, je sais pas ce que tu veux et je sais pertinemment que tu finiras par me blesser même si tu te soucis de moi. J’émis un léger soupir tout en le regardant dans les yeux lorsque celui-ci leva le regard sur moi. J’espérais sincèrement qu’il comprenne ce que je pouvais ressentir. Le tiraillement entre deux bouts opposés.  

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  C'était difficile là parce qu'on ne pensait pas pareillement et que Geane voulait garder ses distances avec moi. C'était perturbant et surtout déroutant! Elle restait assise sur mon bureau, ferma les yeux un instant avant de me répondre. Je pense qu'on allait pouvoir éclaircir le tout si on restait tous les deux calmes. Non c’est pas ça Sebastian. Ce n’est pas le problème de parler de sexe, c’est.. c’est juste que c’est nous, c’était nous. On se voyait pour coucher ensemble, c’était la base de notre relation. J’ai changé, je veux plus jouer. Mais toi non. Et je sais que quand tu parles de sexe, c’est que tu le penses, c’est pas des paroles en l’air tu vois. Je levai les yeux en l'air avant de regarder à nouveau Geane. Elle crut bon de se justifier à nouveau. Je suis pas devenue frigide, évidemment que j’ai toujours envie de toi.. J’aimerai te redonner une chance mais moi, je sais pas ce que tu veux et je sais pertinemment que tu finiras par me blesser même si tu te soucis de moi.

- Je faisais des blagues, mais si t'avais été intéressée, je n'aurais pas rien empêcher... Si tu veux tout savoir Geane, j'ai eu deux petites amies dans ma vie et je peux te dire que ça ne s'est pas très bien fini! C'est ça que tu recherches un petit ami?

Juste de dire les mots, ça avait un goût amer dans ma bouche. Ce n'est pas un terme que j'appréciais, mais en même temps je n'avais jamais été en couple avec une femme comme Geane. Je n'ai jamais ressentis ça pour personne en fait, mais vu notre relation plutôt tortueuse, je dirais que la fin était peut-être à prévoir d'avance. C'était sans doute fataliste, mais c'était réaliste à mon avis.

- Pourquoi tu te laisses pas tout simplement aller? Pourquoi tu me fais la tête comme ça? Pourquoi tu..... parles toujours en me reprochant des trucs?

Je rapprochai ma chaise de Geane et je posai mes deux mains de chaque côté de ses cuisses. Mon regard recroisa le sien, elle était prête à me laisser une autre chance, mais je ne comprenais pas trop en fait ce que ça voulait signifier, est-ce qu'on avait déjà eu une chance?

- Dis-moi les règles à suivre...

Avant de signer un contrat, il fallait toujours tout lire pour être certain de ne pas se faire avoir. C'était la même chose oralement, Geane voulait quelque chose, je devais m'assurer que je pouvais faire ce qu'elle demande sans qu'elle soit blessée comme elle dit. J'avais beau avoir eu deux copines, disons que je n'avais jamais jouer franc jeu... excepté la première fois, mais c'était il y a trop longtemps.

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 Je lui avais en quelque sorte ouvert mon coeur, avec pudeur, mais je l'avais fais. A la fin de mon récit, je l'avais regardé dans les yeux, je redoutais la finalité de cette conversation. Le beau brun m'avoua que si j'avais essayé de coucher avec lui plus tôt, il ne m'en aurait pas empêcher. J'avais légèrement souris, ça ne m'étonnait pas. Puis il continua. Si tu veux tout savoir Geane, j'ai eu deux petites amies dans ma vie et je peux te dire que ça ne s'est pas très bien fini! C'est ça que tu recherches un petit ami? M'avait-il questionné sans utilisé de filtre, en allant droit au but. Mon coeur avait raté un battement, ça m'étonnait d'entendre ce mot sortir de sa bouche. Et puis c'était l'une des premières fois qu'il me parlait de ses ex-petites amies sans que je ne cherche à en savoir plus sur elles. Euh.. J'imagine que c'est comme ça qu'on appelle la personne avec qui on veut une relation stable.  Avais-je répondu avant de lâcher un petit rire nerveux tout en continuant à le regarder. J'avais rapidement repris mon sérieux pour l'écouter parler. Pourquoi tu te laisses pas tout simplement aller? Pourquoi tu me fais la tête comme ça? Pourquoi tu..... parles toujours en me reprochant des trucs? Je sentais mon coeur battre fort, vraiment fort. Je fis glisser ma tête entre mes épaules parce que je me sentais un peu gênée, ça me faisait mal de lui dire ça, mais il m'avait posé la question après tout. Parce que c'est plus simple de te détester que le contraire. Je te pousse à bout, tu t'énerves, tu me blesses et ça me conforte dans cette idée de vouloir rester loin de toi. Avais-je murmurer dans cette pièce où le silence régnait.

Le jeune homme fit rouler sa chaise jusqu'à moi et posa ses mains près des miennes. Nos regards se croisèrent mais je ne pu tenir plus longtemps. Je reposai les yeux sur mes cuisses en attendant que l'effet qu'il provoquait en moi ne se dissipe. J'avais envie de me jeter sur ses genoux et de l'embrasser, cependant j'avais besoin de venir à bout de cette conversation. Dis-moi les règles à suivre... Lança-t-il en cherchant mon regard. Ca me faisait du bien. Il n'avait rien dit de particulier mais peut-être envisageait-il cette option. Je.. Je l'avais regardé encore une fois avant de soupiré légèrement. Je ne veux pas que tu changes Seb, je veux pas que tu changes parce que je te l'ai demandé. Si tu en as envie,  si tu veux quelque chose avec moi, il faut que ça vienne de toi sinon ça ne marchera jamais vu le peu de chance qu'on a d'aboutir à quelque chose.Il faut que tu te répare parce que je pourrai pas le faire à ta place. Ma main se posa doucement sur la sienne que je serrai doucement. Je pourrais t'attendre si tu en as envie, mais il faut que tu me dises.. si tu seras capable de m'offrir ce que je veux quand tu sera prêt ou si je pars tout de suite ? Ca pouvait ressembler un peu à un ultimatum mais c'était pour notre bien à tous les deux.

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  Je voyais maintenant les intentions de Geane et c'était qu'en fait, elle me voulait dans sa vie, mais entièrement que pour elle. Tout ça c'était assez inattendu puisque je n'avais rien perçu de tout ça durant les derniers mois. Ça aurait été pas mal moins compliqué si elle avait osé me dire ça avant! J'avais fait beaucoup d'efforts, mais à chaque fois on aurait dit que ce n'était jamais assez bien pour elle. Ou bien, elle prenait mal le fait que j'avais envie d'elle. Au final, j'avais décidé de lui laisser de l'espace parce qu'elle m'avait repoussé plusieurs fois et maintenant, elle était devant moi me demandant une relation sérieuse. Elle avait été plutôt dure à mon égard et ça avait eu le don de m'énerver, il fallait que je comprenne comment on pouvait en arriver à vouloir une relation sérieuse avec le mec qu'on repousse et qu'on envoie promener. Parce que c'est plus simple de te détester que le contraire. Je te pousse à bout, tu t'énerves, tu me blesses et ça me conforte dans cette idée de vouloir rester loin de toi. Bien sûr, c'était la méthode la plus efficace! J'ai essayé plusieurs fois cette méthode sur Geane et pourtant, elle est toujours là! Bien que je sois tenter par la proposition de la jeune femme, il fallait dire que le lion en moi rugissait voulant poursuivre sa liberté. Elle voulait ça, mais de quelle façon? C'est pourquoi je lui demandai les règles que j'allais devoir suivre. Je ne veux pas que tu changes Seb, je veux pas que tu changes parce que je te l'ai demandé. Si tu en as envie,  si tu veux quelque chose avec moi, il faut que ça vienne de toi sinon ça ne marchera jamais vu le peu de chance qu'on a d'aboutir à quelque chose. Il faut que tu te répares parce que je pourrai pas le faire à ta place. Sa main se posa sur la mienne. Je pourrais t'attendre si tu en as envie, mais il faut que tu me dises.. si tu seras capable de m'offrir ce que je veux quand tu seras prêt ou si je pars tout de suite ? Je n'aimais pas les ultimatums pour la simple et bonne raison que la décision pouvait être trop irréfléchie. Cependant, je ne comprenais pas trop ce qu'elle voulait dire par me réparer.

- Je ne sais pas ce que tu attends de moi Geane, c'est pour ça que je t'ai demandé des règles! Si je dois me réparer comme tu dis... je ne vois pas en quoi!

Elle voulait sans doute parler de la drogue ou l'alcool... Enfin, j'en sais rien, j'étais bien méfiant de me faire dire que je ne devais pas changer à cause d'elle... alors que siii... au final! Ma main se détacha de la sienne et vient se poser à nouveau sur sa cuisse.

- Je ne sais pas si ce que tu me demandes est possible...

Je me rappelle ma relation avec la blonde et je me dis que si c'était à refaire, sans doute que je sombrerai de nouveau.... Comment réussir tout ça en fin de compte? Je savais que pour Geane et Riley, j'étais prêt à faire beaucoup, mais est-ce que ça serait suffisant... Je ne pouvais pas le dire.

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 Plus la conversation menait son court, plus je commençais à regretter d’avoir ouvert la bouche. Je ne le sentais pas, j’aurai dû la fermer. Cependant, il était trop tard pour faire marche arrière et j’avais continué à m’enfoncer un petit chaque instant en lui donnant une belle opportunité de m’humilier par la suite. Je ne sais pas ce que tu attends de moi Geane, c'est pour ça que je t'ai demandé des règles! Si je dois me réparer comme tu dis... je ne vois pas en quoi! Avait-il répondu en faisant son innocent alors qu’il savait très bien de quoi je voulais parler. L’alcool, la drogue tout ça, c’était ça dont il devait se séparer. Par pour moi, mais surtout pour lui. Je n’avais pas répondu, je me sentais mal, ça avait été trop loin et je commençais à me sentir gênée. Sa main avait quitté la mienne pour se poser sur ma cuisse et je l’avais regardé faire sans broncher. Il avait mit un instant avant de finalement prendre la parole pour me donner sa réponse finale. Je ne sais pas si ce que tu me demandes est possible... Je l’avais regardé quelques secondes avant de me pincer les lèvres et d’hocher la tête. C’était juste le coup de grâce. Ok, ce n’est pas grave. Je.. Je comprend. Après tout, il avait toujours été fidèle à lui-même et il ne m'avait jamais fais quelconque promesse. C'était lui et naïvement, j'avais tenté ma chance.  J’avais esquissé un petit sourire forcé et je m’étais levée, me retrouvant prisonnière entre ses jambes et le bureau. J’avais un peu honte de m’être dévoilé ainsi à lui, j’avais envie de fuir et de pleurer, parce que ça me faisait mal aussi. Sur le coup, il n’avait pas daigné bouger et j’avais passé ma main près de son visage pour lui caresser la tempe et les cheveux à la fois. C’était mon ultime caresse. Il releva les yeux vers moi tandis que je cachais ma tristesse derrière l’un de mes plus beaux sourires. Laisse tomber, c’est rien. Oublie.. Je.. Je vais y aller, il faut que j’aille chercher Riley à la crèche. Ce qui était complètement faux étant donné que je l’avais posé il y avait à peine deux heures de ça mais après tout, il n’était pas censé le savoir.

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  J'avais décidé de jouer franc jeu pour une fois et de lui dire ce qu'il en était vraiment de moi. Je ne pouvais pas lui promettre quelque chose que je ne pourrais peut-être pas tenir, il fallait qu'elle comprenne. Ok, ce n’est pas grave. Je.. Je comprend. Je compris vite que je venais de la décevoir, ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu entendre, mais préférait-elle un mensonge plutôt que la vérité? Geane me fit un sourire gênée avant de se levée. Ma bouche se tordit dans un coin parce que je ne savais pas trop quoi ajouter pour satisfaire son désir. Elle me toucha la tête et je fermai les yeux un instant avant de les ouvrir pour la regarder. Elle avait un sourire paisible comme si elle attendait ce moment là depuis longtemps. Laisse tomber, c’est rien. Oublie.. Je.. Je vais y aller, il faut que j’aille chercher Riley à la crèche. Je m'étais alors levé sur mes pieds pour être à sa hauteur et tenir son visage entre mes mains. Je ne pouvais quand même pas la laisser partir sans obtenir ça! Nos lèvres se touchèrent vigoureusement dans un élan qui ne lui laissait pas vraiment le choix de me stopper. Je pense que c'est tout ce que je pouvais lui offrir pour l'instant, un baiser prometteur. Mon front se colla ensuite au sien et je me permis de lui murmurer la suite.

- Je t'ai dit que je ne savais pas si c'était possible, mais pour toi, je veux bien essayer l'impossible!

Mes paroles étaient sorties naturellement et j'osais croire que ça serait possible, mais j'avais beaucoup de chemin à faire bien entendu. Je ne savais pas trop par où commencer malheureusement. Je me décollai alors d'elle pour la laisser partir chercher Riley.

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  C'était un moment que je n'aurais cru pas vivre avec Geane de nouveau, mais j'avais saisit l'occasion pour lui faire part que je serai prêt dans un éventuel futur à me placer, devenir réglo... Je remarquai le sourire de la jeune femme, je pense que je venais de lui faire plaisir en disant mes derniers mots. Un jour, peut-être Elle s'était éloignée, mais s'était retournée pour me regarder à nouveau. Je lui avais donc fait le même sourire. Je ne sais pas si Geane me faisait confiance, mais maintenant peut-être que notre petite guerre était terminée. Tu as encore du travail ou tu peux me ramener chez moi ? J'avais alors regardé mon bureau et j'avais saisis la pile de dossiers ainsi que me chéquier pour les ranger dans ma mallette. Pour ce qui était de la poudre, je la remis à sa place dans mon tiroir.

- Je peux te reconduire!

C'était pas comme si j'étais ultra occupé non plus. Je gérais ma propre horaire, seulement je devais m'en tenir à des heures fixes pour des réunions. Je fis donc passer Geane devant moi et on regagnâmes ma voiture. Je tirai derrière ma mallette.

- La physio ça dit quoi?

Elle avait mal si elle m'avait demandé des anti-douleurs et plus qu'elle avait eu de médicaments. Je démarrai en trombe comme j'aimais le faire et je pris la direction de l'appartement de Geane. Je ne savais pas trop quand j'allais pouvoir la revoir ou bien Riley, c'était un peu vague ce que nous avions dit plus tôt. À peine arriver au feu, il venait de virer au rouge, mais j'avais plutôt continué plutôt qu'utiliser les freins. Tout allait bien jusqu'à ce que je vois les gyrophares s'allumer derrière moi.

- Putain de merde!

Je me stationnai sur le bord de la rue tout en maugréant. C'était quoi, la 3ième fois ce mois-ci que je me faisais coller? Il fallait que je change de voiture, c'était pas croyable. Je me foutais un peu de payer, mais je n'allais pas perdre mon permis certain, c'est pourquoi je mettais toujours un avocat sur le dossier pour contester. Le policier se présenta à ma fenêtre. Je roulai des yeux et je levai mon permis de conduire avec les papiers d'enregistrement de la voiture.

- On pas vu le feu rouge j'imagine?

- À la dernière seconde, elle était jaune.

- Vous voulez m'obstiner?

Je lui avais donné ce qu'il fallait, pourquoi il voulait m'emmerde celui-là? Je poussai un lourd soupir ce qui fit en sorte que le policier ne semblait pas ravi. Ce que je pouvais les détester quand il usait de leur pouvoir ces crétins.

-Hey c'est beau là prends mes papiers, donne-moi le ton ticket!

Il fallait que je fasse attention, sinon je risquais de me faire fouiller si le policier me demandait de sortir. Ce n'était surtout pas le bon moment pour ça. Je savais qu'on menait une enquête mais jusqu'ici je n'avais jamais été arrêté pour ça... Je ne voulais pas non plus qu'on mêle Geane à ça.

- Et vous mademoiselle, vous travaillez sur quel coin de rue!?

Je fus tellement outré que je lui empoignai le bras.

- HEY! Tu vas retirer aussitôt ce que tu viens de dire parce que je ne donne pas cher de ton emploi, excuse toi!

Geane ce n'était pas une pute!!! Le policier m'ordonna à son tour de le lâcher et maintenant, il était trop tard, il me demandait de sortir du véhicule, j'avais osé serrer le bras à un officier. C'était la merde qui m'attendait là...

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