Sebastian & Geane

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 J’allais quitter son bureau sans dire un mot. Seulement, ne sachant pas quand nous nous reverrions la prochaine fois, je n’avais pas envie de partir comme ça. Je lui avais donc demandé s’il y avait toujours moyen pour qu’il me ramène. Ce dernier s’était empressé d’aller ranger ses papiers dans sa mallette et était revenu vers moi en me disant qu’il pouvait me reconduire chez moi. J’avais souris, parce que je savais qu’il voulait me faire plaisir et il y arrivait bien. Il me fit passé devant lui afin que nous puissions rejoindre la voiture. Une fois assis, ce dernier démarra et commença son interrogatoire. La physio ça dit quoi? Me demanda-t-il en regardant la route. J’avais tourné la tête vers lui pour lui répondre. La rééducation tu veux dire ? J’avais haussé les épaules tout en dirigeant mon regard sur la route. Ca va.. J’allais reprendre la parole quand le beau brun grilla un feu rouge. Seb ! C’était rouge ! Lançai-je surprise. Il n’eut rien le temps de me répondre que les gyrophares de la police se reflétaient déjà dans le rétros intérieur. Putain de merde! Grogna-t-il en s’arrêtant sur le bord de la route. Il sortit ses papiers de sa boite à gant et ouvrit sa fenêtre. Il n’attendit pas plus longtemps et tendit directement ses papiers comme si ça lui arrivait tous les jours. Je l’entendis discuter à propos du feu et comme toujours Sebastian faisait sa tête de mule en contestant les dires de monsieur le policier. Seb.. Soufflais-je histoire de lui faire comprendre de fermer sa gueule. Ne pouvait-il pas tout simplement se taire ? Je me ressayai correctement dans mon siège, ne trouvant pas ma position très agréable. C’est à cet instant que le flic reprit la parole à mon égard en parlant un peu plus fort. Et vous mademoiselle, vous travaillez sur quel coin de rue!? Mes yeux s’étaient écarquillés, j’avais vraiment l’air d’une prostitué? Je n’avais vraiment rien de sexy, bien au contraire. Mais peut-être pouvais-je prendre ça comme un compliment, mon sex-appeal faisait toujours autant d’effet. J’avais envie de rire rien que d’y penser. Ou alors était-ce seulement parce que le beau McKay était connu pour traîner avec ce genre de nana ? J’allais rétorquer quand Sebastian empoigna le bras du policier pour lui dire de s’excuser, le menaçant même de le faire virer. Oh lala, il avait été largement trop loin! Le poulet lui demanda de sortir de son véhicule afin de le fouiller je suppose. Ca puait du cul. Je savais très bien que le beau brun avait toujours quelque chose de pas très légal sur lui. C’était sûrement le moment pour moi d’intervenir. Le policier fit le tour de la voiture pour venir à ma rencontre. Il ouvrit la porte et prit la parole. Sortez mademoiselle et rentrez chez vous. Geane la comédienne fit alors son apparition. Ca ne va pas être possible monsieur. Il allait s’énerver, quand je repris d’un air assez paniqué. J’ai eu un accident il y a peu. J’ai été percuté par une voiture. Mon médecin m’a fait reprendre la marche en me demandant d’être très vigilante, hors je ne l’ai pas été, j’ai fais une mauvaise chute et là je ne sens plus mes jambes. On allait à l’hôpital, il faut qu’il m’amène ! J’avais soupiré l’air désemparé avant de continué. Je viens d’avoir mon médecin au téléphone qui veut me voir immédiatement avant qu’il ne puisse plus rien faire alors je vous assure que s’il est trop tard et que je ne peux plus remarcher, je porterai plainte contre vous. Je l’avais regardé d’un air mauvais avant de tourner la tête vers Sebastian qui avait tout suivit de ma conversation avec l’agent de police. Il me regardait bizarrement mais je m’étais retenu de sourire. Donnez lui son amende, faîte lui payer le double si vous voulez mais laisser nous partir s’il vous plait. J’avais tenté le tout pour le tout. Ca passait ou ça cassait.

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  Me voilà mis contre ma voiture, je ne pouvais tout simplement pas me débarrasser de ma coke qu'il y avait dans ma poche. Il dit alors à Geane de rentrer chez elle et elle répondit qu'elle ne pouvait pas ce qui énerva à nouveau le policier. Puis, je ne m'attendais pas vraiment à ça, elle se mit à prendre un ton plutôt triste pour lui dire qu'elle ne pouvait pas marcher. En la regardant, je lui fis un petit sourire qu'elle me rendit, mais ça ne voulait pas dire que le policier allait être clément non plus. Donnez lui son amende, faîte lui payer le double si vous voulez mais laisser nous partir s’il vous plait! J'y aurais mis un peu plus de larmes, mais bon, ça devrait le faire.

- Bon! Ça va pour cette fois, mais arrêtez aux feux rouges!

Je me retournai vers lui en lui montrant mes mains et je me glissai dans ma voiture. J'avais eu envie de débattre sur ce fameux feu rouge, mais je ne le fis pas, je ne voulais pas qu'on aggrave la situation qui se réglait plutôt bien grâce à Geane. Sans doute qu'il regrettait de l'avoir prise pour une pute! Il me remit mon amende, qui était plutôt salée et il me souhaita une bonne journée... À peine partie, je lui fis un doigt d'honneur parce que j'étais pas mal fâché pour ce qui venait d'arriver.

- 525$ pour un feu rouge? Non mais ce sont tous des arnaqueurs! En plus, elle était jaune quand j'ai tourné!!! Faut pas inventer des trucs pour berner les gens! Putain de merde!

Je lançai mon amende derrière moi, me rattachai et démarrai le moteur.

- Pas mal du tout ton numéro, mais on a eu de la chance, le mec y devait se sentir mal de t'avoir prise pour une pute. Mais merci de ton aide, parce que c'était la tôle qui m'attendait avec ce que j'ai dans les poches.

Je quittai donc le bord de la route pour prendre la direction la résidence de Geane. Disons que j'avais eu chaud pour l'arrestation et le mieux était de conduire plus lentement et surtout veiller à arrêter aux feux rouges. J'allais me faire un plaisir de contester l'amende, mais pour l'instant, je pense que je devais me montrer intelligent. Je me stationnai dans l'entrée de chez Geane et je mis mon bras sur son dossier de sa chaise.

- Tu veux que je t'aide à sortir?

Il était certain qu'avant de quitter j'allais lui rappeler de ne pas prendre n'importe quoi avec les pilules que je lui avais donné.

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 J’avais finis par tomber d’accord avec le policier. Il avait accepté de nous laissé partir sans avoir à fouiller Sebastian, cependant il lui demanda de s’arrêter aux feux et il lui donna une amende plutôt salée à régler dans les prochains jours. Le beau brun ne fit aucune remarque et rentra dans la voiture. Une fois que l’agent eut le dos tourner, celui-ci lui montra son majeur comme un gamin de dix ans ce qui me fit tout de même rire. 525$ pour un feu rouge? Non mais ce sont tous des arnaqueurs! En plus, elle était jaune quand j'ai tourné!!! Faut pas inventer des trucs pour berner les gens! Putain de merde! Râla-t-il en regardant le petit papier qu’il jeta par la suite à l’arrière. Vaut peut-être mieux payer 525$ que rester un bon bout de temps en prison tu ne crois pas ? Et puis.. tu sais aussi bien que nous que ce feu était rouge, fais pas ta tête de mule. Il avait tourné la tête vers moi parce que j’étais entrain de prendre l’autre parti mais vu que je n’avais pas envie de me prendre la tête avec lui, je lui avais tiré la langue comme une enfant puis j’avais émis un léger rire en appuyant mon coude contre la portière. Ce dernier démarra et me félicita pour mon précédent numéro et me remercia. J’avais souris tout en regardant la route. Peut-être que pour éviter que ça se reproduise tu pourrais respecter le code de la route, les agents de police et éviter de te trimballer avec 40g de poudre sur toi, t’en penses quoi ? J’avais dis ça en sachant très bien que c’était des paroles en l’air et que je n’aurai probablement pas de réponse. J’avais raison, il le savait mais il ne me donnerait jamais satisfaction en approuvant mes dires. Il conduisit plus prudemment et s’arrêta même au feu rouge avant de s’arrêter devant chez moi. Il passa son bras derrière mon siège et me regarda. Tu veux que je t’aide à sortir ? Me questionna-t-il tandis que je me détachai. Hm.. Il paraît que je ne peux plus utiliser mes jambes, donc il se pourrait même que tu doives me porter jusqu’à mon canapé. J’avais souris amusé sans le quitter des yeux. Je te rassure depuis qu’on m’a enlevé mon plâtre et que j’ai recommencé à marché, j’ai perdu plusieurs kilos, je suis aussi légère qu’une plume. J’avais dis ça à la rigolade, je n’étais pas sérieuse mais je voulais quand même bien qu’il m’aide à sortir de son tape-cul.

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 Heureusement que tout s'arrangeait, l'agent de police nous laissa s'en aller sans créer d'histoire et je dois dire que je l'avais échappé belle. Tout ça, grâce à Geane qui avait fait pitié. Par contre, j'avais une amende que j'allais devoir "payée" même si je ne pensais pas vraiment que je méritais ça.  Vaut peut-être mieux payer 525$ que rester un bon bout de temps en prison tu ne crois pas ? Et puis.. tu sais aussi bien que nous que ce feu était rouge, fais pas ta tête de mule! Je m'étais retourné vers elle et elle m'avait sortit la langue comme une gamine me faisant rire cette fois-ci.

- Peste!

Bon, elle avait peut-être pas tort, mais je n'allais surement pas l'admettre. Je démarrai la voiture pour reprendre la route vers chez Geane, cette fois-ci de façon plus calme. Peut-être que pour éviter que ça se reproduise tu pourrais respecter le code de la route, les agents de police et éviter de te trimballer avec 40g de poudre sur toi, t’en penses quoi ? J'avais soupiré à sa remarque parce que je pouvais aisément riposter là-dessus. Le policier ne m'aurais pas arrêté si je ne l'avais pas touché d'abord... on ne fouille pas quelqu'un comme ça, sans mandat sauf si j'utilise la force contre eux. Je décidai de me taire et me concentrer sur la route jusqu'à chez elle. Je lui proposai aussitôt mon aide pour l'aider à sortir de la voiture. Hm.. Il paraît que je ne peux plus utiliser mes jambes, donc il se pourrait même que tu doives me porter jusqu’à mon canapé.Je te rassure depuis qu’on m’a enlevé mon plâtre et que j’ai recommencé à marché, j’ai perdu plusieurs kilos, je suis aussi légère qu’une plume Je m'étais alors levé et j'avais émis un sourire sur mon visage qu'elle ne put voir, j'allai ouvrir sa portière et je lui offris ma main pour qu'elle sorte, une fois qu'elle fut sur ses pieds, je la pris dans mes bras pour la transporter jusqu'à sa porte. Je ne pouvais pas inventer de portier malheureusement. Elle avait poussé un petit cri de surprise en la prenant.

- Et voilà!!! C'est vrai que tu es plus légère aussi... ou bien c'est le gym qui paye un peu, va savoir!

Je me passai une main dans les cheveux pendant qu'elle déverrouilla la porte. Il faisait toujours chaud dehors, en fait c'était toujours moi qui était trop habillé. Quand elle se retourna pour sans doute me saluer je pris la parole le premier.

- T'en as pour deux semaines dans ton flacon, fais ce que je te dis parce que tu vas avoir l'esprit embrouillé... pas d'alcool et deux par jour.

Je préférais l'avertir parce qu'elle avait quand même la garde de Riley et fallait pas trop en abuser non plus. Elle avait pris mon scotch dans mon bureau, je ne sais pas trop si c'était pour me faire réagir, mais ça avait bien fonctionné.

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 J’avais faire rire Sebastian en lui tirant la langue et celui-ci m’avait traité de peste. A mon tour j’avais émis un petit gloussement puis nous avions reprit la route tranquillement. Arrivé devant chez moi, le beau brun se présenta à ma porte pour me tendre sa main que j’avais saisie telle une princesse. Une fois debout, celui-ci me prit dans ses bras ce qui m’arracha un rire ainsi qu’un petit cri. Certes, je lui avais demandé de me porter mais j’avais dis ça pour plaisanter, je ne m’attendais pas à ce qu’il le fasse vraiment. Il me posa par la suite devant ma porte et me laissa chercher mes clés afin que je puisse rentrer. Et voilà!!! C'est vrai que tu es plus légère aussi... ou bien c'est le gym qui paye un peu, va savoir! Lâcha-t-il en me regardant. Je m’étais alors retourné pour approuver ses dires. C’est sûr ! Avais-je répondu en souriant avant de finalement réussir à ouvrir ma porte d’entré. Encore une fois je m’étais retourné, je n’allais pas rentrer et fermer la porte comme une voleuse, je pouvais bien le saluer, et même l’inviter à entrer. T'en as pour deux semaines dans ton flacon, fais ce que je te dis parce que tu vas avoir l'esprit embrouillé... pas d'alcool et deux par jour. Me rappela-t-il avant que je n’ai eu le temps de lui dire quoi que ce soit. Je le savais déjà, si j’avais pris son verre d’alcool tout à l’heure c’était seulement pour l’énerver et puis.. parce que je n’avais rien d’autre sous la main. J’avais simplement hoché la tête puis j’avais tendu la main afin qu’il saisisse. Tu rentres un moment ? Demandai-je en le tirant lorsque ce dernier attrapa ma main. Je fis un petit sourire et referma la porte d’un coup de pied. Riley n’est pas là.. Commençai-je en attrapant les pans de sa veste pour l’attirer contre moi. Il me regardait, comprenant parfaitement où je voulais en venir. L’une de mes mains glissa à sa nuque tandis que j’approchais doucement mes lèvres vers les siennes jusqu’à ce qu’elles ne se touchent. Je pris le temps de savourer ce moment, me serrant contre lui un peu plus chaque instant.

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 - Tu rentres un moment ? Riley n’est pas là.. Geane m'avait tiré par la main et elle avait fermer la porter d'un coup de pied tout en me regardant avec un sourire coquin. Wow... Je ne savais pas trop en quel honneur j'avais droit à ça, mais je pouvais dire que ça me plaisait vraiment! Elle m'attira à elle pour qu'on s'embrasse ce que je fis sans retenue. Nos lèvres se touchèrent pour se savourer l'un et l'autre comme autrefois. C'est un goût qui s'était perdu, mais jamais oublié. Ma main vint appuyer dans son dos pour la serrer contre moi et continuer l'exploration avec ma bouche. Entre deux baisers, deux caresses, je ne pu que l'avertir des conséquences de ce qu'elle avait pris.

- T'es certaine que tu veux ça? Et je dois t'avertir que tu risque de ne pas ressentir grand chose avec ce que tu as pris!

À moins que ça allait me faire travailler plus fort qui sait? Quoiqu'il en soit, elle semblait avoir de l'appétit puisque c'est elle qui venait d'engager et ce n'était pas moi qui allait lui donner de l'ecstasy, pas question! Je savais plutôt bien ce qui marchait bien avec certains autres produits, Daniel avait été plutôt efficace dans ses explications. Quoiqu'il en soit, je prenais le tout comme un défi! Je dirigeai doucement Geane vers sa chambre à coucher tout en commençant à la déshabiller en même temps que ma bouche baisait son corps. Une fois rendu à son lit, elle n'avait plus que sa petite culotte tandis que ma chemise était tombée, j'en profitai pour laisser tomber le pantalon en retour. J'avais rêvé de ce moment-ci il y a longtemps, je ne sais pas pourquoi mais ça me mettait une pression assez énorme. Pourtant, j'avais fait ça des millions de fois! Je me retrouvai par dessus Geane, la regardant un instant droit dans les yeux. Elle était magnifique comme toujours peu importe ce qu'elle pourrait croire! J'avais envie d'elle comme jamais et pourtant j'étais là comme un adolescent à avoir son avis. Ce n'était pas trop dans mes habitudes, mais je devais absolument demander comment elle voulait que ça se passe.

- Ça va aller, tu veux que j'y aille en douceur ou tu t'en fiches?

Après tout, sous morphine, elle allait sans doute rien ressentir... mais quand même, je savais que son accident lui avait causé plus de dommages qu'elle ne le laissait paraître. Autant extérieurement qu'intérieurement. Elle était comme une vierge quoi! Cela me fit sourire intérieurement une seconde.

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 Je n’avais pas vraiment laissé le choix à Sebastian, je lui avais pris la main sans le laissé se décidé et je l’avais incité à entré chez moi. A peine avais-je fermé la porte que je m’étais jeté à son cou pour l’embrasser. Baiser qui devenait de plus en plus intense. Sa main appuyait dans mon dos m’approchant un peu de plus de lui. Je fis rapidement tomber sa veste par terre, impatiente de retrouvé le contacte de son corps contre le mien. Sa main libre caressait chaque partie dénudé de mon corps me faisant frissonner de bien-être. T'es certaine que tu veux ça? Et je dois t'avertir que tu risque de ne pas ressentir grand chose avec ce que tu as pris! M’expliqua-t-il entre deux baisers. Penchant la tête en arrière pour le laisser m'embrasser à sa guise, je lui répondis. Je sens parfaitement tout ce que tu me fais là, et je suis certaine que tu arriverais à me faire jouir rien qu’en me touchant alors ne t’inquiète pas pour ça. Je fis un petit sourire et ce dernier en profita pour retirer mon haut ainsi que mon pantalon. Ne portant pas de soutien-gorge, je me retrouvai aussitôt seins nus. Une sueur froide me traversa le dos, je savais que je n’avais plus le même corps. Entre ma grossesse et l’accident, je n’avais plus grand-chose de sexy et je complexais un peu. J’avais perdu du poids car la nourriture de l’hôpital n’était pas géniale mais également parce que je ne supportais pas mon traitement, je ne pouvais rien avaler. Encore aujourd’hui je devais me forcer pour manger quelque chose de consistant. Cependant, cette pensée fut assez vite oubliée quand Sebastian reprit ses caresses. Il me regardait comme si j’étais l’objet le plus sacré de ses désirs et ça me faisait du bien. Il nous dirigea doucement vers ma chambre sans pour autant me relâcher. Sa chemise tomba à terre en chemin et ce dernier quitta son pantalon après que je me sois installée sur le lit. Il se positionna sur moi, encadrant ma tête de ses deux bras. Il me fixa un moment sans rien faire, je sentais le désir monter en moi, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas ressentie ça. Comment avais-je pu me passer de lui ? Je me contentai de le regarder en me mordillant légèrement la lèvre. Malgré tout, je me sentais chanceuse de l’avoir dans ma vie. Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il reprit la parole. Ça va aller, tu veux que j'y aille en douceur ou tu t'en fiches? J’avais souris amusée, étonné de voir qu’il me posait cette question. Je fis glisser ma main à son torse jusqu’à son boxer où son sexe pointait déjà à son maximum. Je le caressai déjà par-dessus le tissu avant de prendre la parole. Fais comme tu le sens mais évite de me casser encore plus que je ne le suis déjà. J’avais émis un léger rire parce que dit comme ça, c’était assez glauque et je ne tenais pas vraiment à le refroidir. Je fis tomber son boxer sur ses jambes et empoigna son sexe pour commencer de lent va et vient. Ce genre de truc c’était comme le vélo, ça ne s’oubliait pas. Enfin c’est ce que je pouvais en déduire au vu des petits grognements que lâchait le beau brun.

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 Je me sentais tellement stupide de lui avoir posé la question, ce n'était pas mon genre de m'arrêter à ces détails là, j'avais du boulot sur la planche. Pour une fois que ce n'est pas moi qui planait. Fais comme tu le sens mais évite de me casser encore plus que je ne le suis déjà. Je lui avais souri avant de reposer mes lèvres sur les siennes, mon envie de la prendre était dévorante que je ne pouvais plus du tout me contrôler. Je me débarrassai de sa petite culotte que je fis glisser le long de ses jambes. Elle avait perdu du poids et ça se voyait vraiment! Elle se retrouva complètement nue, à ma merci comme je pourrais dire. Elle avait empoigné mon sexe et je dois dire qu'à partir de ce moment là, je perdis le contrôle de moi-même, c'était bon! J'avais longtemps fantasmer sur ce moment, je devais me ressaisir parce que j'allais resté planté là à me faire branler. Mon but n'était pas vraiment de la brutaliser aujourd'hui, mais plutôt la réconcilier avec le sexe qu'elle avait longtemps ignoré. Juste à la toucher je vibrais déjà de plaisir, c'était comme un cadeau inattendu aujourd'hui! Je la regardai un moment avant de descendre vers sa poitrine puis ensuite son ventre, je lui écartai doucement les jambes pour me donner accès à son intimité... Disons que ce n'était pas vraiment ça que j'avais en tête pour débuter, mais si ces médocs faisaient effet, je me devait attiser encore plus son désir. Ma langue se faufila à son intimité pour lui titiller le clitoris. Ses mains s'aggripèrent à mes cheveux et je sentis les mouvements de ses jambes contre moi. Sa respiration vint me confirmer qu'elle était sensible à mes caresses. Je persévérai plusieurs secondes avant de remonter pour embrasser son corps et regagner sa bouche. J'étirai mon bras vers sa table de nuit pour y sortir un préservatif... Toujours à la même place, ça n'avait pas changé. Geane continua ses caresses à mon sexe et je retombai à nouveau dans un état de bien-être... J'en profitai pour ouvrir l'enveloppe avec mes doigts et j'apposai ensuite le préservatif sur mon sexe bien levé. Tout ce qu'on pouvait entendre c'était nos respirations plutôt haletantes. La position n'était pas top, mais j'allais faire avec pour commencer, j'embrassai ma partenaire au cou et je pris mon sexe dans ma main pour le frotter contre le sien. Je le positionna à l'ouverture de son vagin pour la pénétrer doucement, pour ensuite commencer les vas et viens, quand elle fut totalement à son aise, je la remontai contre moi me permettant d'entourer son dos, embrasser sa poitrine tout en jouant du bassin. J'avais l'habitude de sortir des trucs salaces, mais aujourd'hui, je me contenterai de rester muet.

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 Quand je lui avais donné la permission de me prendre de la manière qu’il voulait en lui précisant d'essayer tout même d’éviter de me briser, celui-ci avait sourit avant de retrouver mes lèvres pour les embrasser. Elles étaient douces comme dans mes souvenirs. Mes bras autour de son cou, j’accentuais le baiser en venant glisser ma langue dans sa bouche. Je caressai la sienne de manière langoureuse avant de me détacher en mordant légèrement sa lèvre inférieure. Il en profita pour retirer ma culotte qu’il jeta au sol et dès qu’il se remit en place, je fis en sorte de lui faire plaisir quelques instants en caressant son sexe et en le masturbant. Cela dura plusieurs minutes avant qu’il ne me repousse pour venir embrasser mon corps et ainsi se retrouver entre mes jambes. Il caressa mon intimité à l’aide de sa langue venant alors m’arracher des gémissements de plaisir. Je ne pouvais contenir mon corps, il bougeait, je ne cessai de me cambrer. Il avait sûrement raison, les médicaments à base de morphine qu’il m’avait donné plus tôt agissaient sur mes douleurs mais aucunement sur mes sensations. Je pouvais encore sentir des douleurs lorsque je prenais certaines positions mais elles étaient vraiment plus supportables que celles que je ressentais avant et puis je dois dire que le plaisir prenait le dessus. Ses caresses, ses suçons, ses morsures, je pouvais tout sentir et j’adorais ça. Oh my god ! / Oh mon dieu ! M’écriai-je le souffle haletant. J’avais chaud, j’étais déjà en sueur alors que nous n’avions rien fait. Please stop ! / S’il-te-plaît arrête ! Je ne tenais pas vraiment pas à avoir un orgasme maintenant. J’avais bien trop envie de lui, bien trop envie de l’avoir en moi. Quoi qu’il soit aussi envisageable d’en avoir deux de suite.. Le souffle court je relevai son visage vers moi afin qu’il remonte, ce qu’il fit. Il en profita une nouvelle fois pour déposer des baisers le long de mon ventre, sur ma poitrine et dans mon cou. Ils agissaient comme des décharges électriques sur mon corps ce qui me déclenchait des frissons plus fort les uns que les autres. Il se pencha près de la table de chevet et en sortit un préservatif tel un habituer de la maison. J’avais souris en le voyant faire avant de me mordre la lèvre sensuellement. J’avais tellement envie de lui. Le temps qu’il ouvre le petit sachet, mes mains s’exercèrent sur son sexe déjà bien dur puis il enfila le morceau de latex. J’étais déjà à bout de souffle, je brûlais de désir. Le jeune homme se replaça sur moi et appuya son sexe contre le mien tout en embrassant mon cou. L’une de mes mains à sa nuque, l’autre à ses fesses, je le serrai contre moi tout en poussant contre lui afin qu’il entre enfin en moi. Grr.. Lâchais-je à son oreille, imitant parfaitement le feulement d’une tigresse (ahah) tout en griffant légèrement le bas de son dos. Je profitai d’être près de son oreille pour l’embrasser à cet endroit et ainsi mordiller son lobe par la même occasion. C’est alors qu’il me pénétra, me laissant lâcher un petit gémissement. Il fit quelques vas et vient avant de me redresser contre lui. J’étais littéralement assise sur le jeune homme, la poitrine contre son torse.  Je pouvais le regarder dans les yeux tout en ondulant des hanches. Je sentais mes cheveux me chatouiller le visage et le souffle chaud de Sebastian dans mon cou. Je m’étais légèrement penché en arrière pour accentuer le mouvement. Je ne voulais pas non plus tenter le diable, certes je ne sentais rien au niveau de mon bassin mais ce n’était pas une raison pour essayer de me contorsionné. Je ne tenais pas à le regretter plus tard, lorsque les effets du principe actif seraient estompés. Au bout de quelques instants, je ne pu que me résoudre à me redresser. Je fatiguais, un rien m’épuisait et j’étais déjà assez surprise d’avoir été aussi loin avec lui. J’étais assez faible physiquement même si j’essayais de me surpasser un peu plus chaque jour. Mes mains se glissèrent dans mes cheveux pour les relever afin que j’aie moins chaud alors que je peinais à respirer correctement. J’avais fermé les yeux en continuant à remuer plus ou moins énergiquement sur lui, je refusai de lui laisser faire tout le boulot. Je sentais les mains du jeune homme se promener sur mon corps humide, ses lèvres glisser atrocement lentement sur ma poitrine et ses yeux bruns me dévorer du regard. C’était un mélange, entre torture et plaisir. Tous mes sens étaient en alertes, c’était comme s’ils s’étaient décuplés. Je planais, comme si j’avais été transporté au septième ciel, peut-être était-ce aussi grâce à la morphine bien que j'en doute ?  Mes gémissements devinrent plus fort et plus régulier, je sentais tout mon corps vibrer, je reconnaissais ce sentiment. J’allais avoir mon premier orgasme depuis mon accident.

J’aimais vraiment mon fils mais à cet instant, j’étais vraiment heureuse qu’il ne soit pas là. Disons que c’était plus compliqué de faire ce genre d’activité en sa présence. J’étais assez bruyante et puis ça me mettait mal à l’aise de le savoir dans la pièce d’à côté bien qu’il soit encore petit et qu’il ne comprenne pas. Et puis il suffisait qu’il se mette à pleurer pour que j’arrête tout et que je sois frustrée les heures qui suivent. Je détestais interrompre une partie de sexe, et encore plus quand elle se passait avec Sebastian (bien qu’elles soient rares ces derniers temps).

C’est au moment où je sentis l’ensemble de mes muscles se contracter que je compris que c’était terminé. J’avais essayé d’étouffer mon ultime gémissement en plantant doucement (selon moi) mes dents dans son épaule, le jeune homme me suivant alors de près. J’étais à bout de force, je laissai mon corps se reposer sur celui de Sebastian sans pour autant le laisser se retirer. Je le fis tomber à la renverse afin de pouvoir me reposer quelque instant contre lui. Je sentais son coeur battre la chamade, certainement aussi vite que le mien. J’avais couché avec lui de nombreuses fois, j’avais toujours aimé ça mais là.. ça m’avait complètement transporté. C’était comme si j’avais vécu ça au ralentit et mon dieu ce que ça avait été fort ! Nos respirations reprirent leur rythme normal au fur et à mesure sans que l’un de nous n’ouvre la bouche. C’était le silence post-baise, rien d’anormal. Ses bras encore autour de moi, je ne bougeai pas. Je ne voulais faire aucun commentaire, je voulais demeurer ainsi le plus longtemps possible. J’étais bien comme ça. Les effets de la dopamine avaient raison de moi. Je ne voulais en aucun cas gâcher ce moment, je savais qu’il n’était que question de temps avant que nous nous prenions à nouveau la tête et je voulais simplement faire en sorte de le retarder le plus possible.

J’étais en sueur, le beau brun était lui aussi complètement trempé. Nous étions presque collés l’un à l’autre quand j’avais essayé de changer de position. Ca avait d’ailleurs fait un bruit étrange de ventouse et qui m’avait bien fait rire sur le coup. La douche était de rigueur, on sentait le sexe à quinze kilomètres. Maybe we could take a shower ? What do you think ? / On pourrait peut-être prendre une douche ? T'en penses quoi ? Lui avais-je proposé en étant presque sûr qu’il allait accepter. J’avais souris en levant la tête vers lui. Je lui avais déposé un léger baiser sur les lèvres avant de me relever doucement en essayant de ne pas blesser la partie anatomique la plus précieuse de monsieur. En me remettant debout, je manquai de m’écrouler par terre, j’étais complètement ramolli des deux jambes. Sur le coup j’avais regardé le beau brun encore allongé et je m’étais mise à rire parce qu’il m’avait tout simplement épuisé. Au bout de quelques secondes, je pu enfin marché et attrapa la chemise de Sebastian pour l’enfiler et ainsi me diriger à la salle de bain. S’il voulait se laver aussi, il pourrait toujours me rejoindre plus tard. J’ouvris l’eau et fit couler l’eau dans la baignoire. Il était hors de question que je prenne une douche, il fallait que je récupère et que je me détende dans un bon bain chaud. Je me plaçai devant mon miroir pour m’observer. La chemise du jeune homme toujours sur mon dos, je me détaillais du regard. J’avais les cheveux en batailles, je brillais dû à la sueur et mon visage était rouge puisque je mourrai de chaud à cet instant. Je décidai de me passer le visage à l’eau fraîche, et c’est à cet instant que mes yeux se posèrent sur mes cicatrices au niveau du bassin. Elles étaient assez discrètes mais tout de même assez visibles pour qu’on puisse les voir à l’œil nu. Je détestai avoir ces marques sur mon corps. Ca me rappelait le cauchemar que j’avais vécu ce soir-là. Je fis glisser mes doigts dessus en me perdant dans mes pensées, oubliant presque le bain que je me faisais couler quelques instants plus tôt.

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Sebastian & Geane

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 Geane me suppliai d'arrêter de lui donner du plaisir avec ma langue, ce qui me fit sourire légèrement, je savais donc que la suite allait être plutôt facile. On ne perdit donc pas de temps pour se mettre en action tous les deux. Je voulais entrer en elle et ressentir tout ce que j'avais souhaité il y a bien trop longtemps déjà. J'aimais entendre Geane s'exprimer ainsi, elle en voulait plus! Ça m'excitait également davantage, mon sexe entra en elle et ça fut, je crois, un soulagement pour tous les deux. Le plaisir grimpait rapidement.... je n'avais pas l'habitude de me laisser aller si vite, mais l'envie n'était pas toujours aussi grande non plus qu'en ce moment même. Je sentis dans notre échange plutôt "doux" les ongles de Geane s'enfoncer légèrement dans mon dos, c'était loin de me déplaire et ça m'encouragea à y aller un peu plus fort dans mes coups de bassin. Nos deux corps bougèrent ensemble jusqu'à ce que Geane se laisse aller et explose de plaisir, je ne pouvais que l'imiter dans cet envolé parce que c'était trop fort comme sentiment et qu'elle avait planté ses dents dans mon épaule. Je laissai aller un râle de plaisir pour accompagner ses gémissements. Geane resta sur moi sans pour autant me quitter, si elle restait trop longtemps comme ça, on allait avoir un problème. mon rythme cardiaque y allait fort et on entendait nos respirations diminuer légèrement ensemble. Geane se retira ensuite et j'attrapai le préservatif en même temps pour le jeter à la poubelle. J'aimais ce sentiment post-baise, ça avait tendance à  me faire m'endormir... mais nous n'étions pas vraiment le soir ni la nuit en ce moment même. Geane me conseilla de prendre une douche. Elle avait pas tort.

- hum? Oui, bonne idée!

Elle se leva du lit et manqua tomber, je m'étais redressé pour savoir si ça allait, mais elle ne tomba pas et fila directement à la salle de bain. Je me laissai retomber dans le lit, j'étais plutôt bien comme ça, je n'avais pas tant dormi que ça cette nuit. Je me décidai quand même à me bouger pour retrouver Geane en train de se regarder dans le miroir.

- T'es parfaite!

J'allai l'attraper vers derrière pour lui laisser un baiser à la nuque. Le bain était en train de se remplir et si elle continuait à le laisser couler, on allait faire déborder le tout.

- Je pensais qu'on prenait une douche!

Sans attendre sa réponse je rentrai dans la baignoire, elle était grande, mais rien à voir avec la mienne. Geane laissa tomber ma chemise pour venir me rejoindre. J'empoignai l'éponge qu'il y avait à côté pour pouvoir lui laver le dos ou autre partie du corps.

- Je pensais pas que tu m'inviterais ici pour qu'on s'amuse après tout ce que tu m'as dit à Noël et aujourd'hui!

Certes, je lui avais dit qu'un jour on pourrait être ensemble, mais ça ne voulait pas dire demain. Je pressai l'éponge pour y faire sortir l'eau sur son épaule. Je regardai la mienne et je pouvais encore y voir la dentition imprégnée dans ma peau.

AVENGEDINCHAINS