erwan, elizabeth & edward.

Naturellement, Erwan voulait en savoir plus sur notre lune de miel. C’était un sujet que j’avais souvent, avec plusieurs personnes différentes mais c’était tellement beau, et j’étais encore tellement sur mon nuage de tout ça! On était mariés, heureux et je ne pouvais qu’avoir les étoiles dans les yeux en racontant tout ce qu’on avait pu faire. Je décidai de commencer tranquillement à parler avec Erwan de son ami Chris puisque c’était également grâce à lui si j’avais pu aller le voir aujourd’hui et qu’on pouvait passer ensemble une belle soirée. Je fus mal à l’aise un peu d’apprendre que c’était son client, même si je m’en étais un peu doutée malgré tout. Les deux hommes semblaient toutefois proche, une très forte amitié, mais uniquement une relation escorte/client… bien que c’était pas comme si j’étais réellement au courant de comment ça pouvait se passer avec ses autres clients…

« Il est vraiment quelqu’un de bien. Vous avez de la chance de vous avoir l’un l’autre et de ce que j’ai pu comprendre, tu lui apporte beaucoup de joie également. »

J’appuyai le tout d’un petit sourire en coin parce que nous avions parlé d’Erwan, Chris et moi la dernière fois que j’étais passée à son bureau. Suite à tout ça, je proposai de faire des chocolats chauds mais rapidement, Edward prit la relève en disant qu’il allait même y ajouter des petites guimauves. Je ne pouvais que sourire en retournant vers Erwan.

« Non mais t’as vu le mari que j’ai? J’ai tellement de chance! »

Je ne pensais pas que je pouvais être plus amoureuse que je l’étais. Mon petit coeur débordait d’amour pour cet homme qui était tellement parfait pour moi. Toutefois, ce petit moment de ressentiment bien plaisant passa un peu en attendant mon mari prendre parole et questionner bien carrément Erwan au sujet de son métier. Mais de quel droit est-ce qu’il se permettait de faire ça? Oui… Erwan savait qu’il était au courant de tout ça mais jamais il lui en avait parlé carrément. Je trouvais que c’était très impoli de faire ça. Je me figeai un instant, regardant Edward avec de gros yeux avant de tourner la tête. Je ne pouvais pas croire qu’il avait posé la question, qu’il venait d’amener le sujet que je voulais absolument parler avec mon ami. J’y avais pensé tellement longtemps et il venait de tout gâcher d’un tout avec son manque de tact. Je sentis une petite boule de colère monter en moi. C’était pas quelque chose qui arrivait souvent… voir même jamais mais sur ce coup là, il venait de me fâcher. En plus, je voyais mon ami devant moi qui semblait encore plus mal à l’aise. J’aurais tant aimé que ça se passe comme je l’avais imaginé. J’avais longtemps réfléchi à comment amener le sujet, parler de Chris en avait été le début mais là, Edward venait de précipiter le tout et ça posait un malaise. Erwan répondit donc bien faiblement, répondant uniquement qu’il était compétent et en demande, donc qu’il avait l’impression de servir à quelque chose. Mon coeur se serra à ses paroles, ça me faisait de la peine qu’il pense ça de lui-même, qu’il se dévalorise de la sorte, résumant ses capacité à qu’à un service sexuel.

« Et tu ne crois pas que tu peux être utile à quelque chose d’autre? On est pas uniquement utile qu’à un truc dans la vie, je crois… »

J’avais une boule à la gorge, je me sentais toute coincée et j’avais du mal à enchainer mes mots. Edward déposa nos assiettes sur la table, je restai accoté, le dos contre le dossier de ma chaise à regarder les crêpes sans rien dire, jouant nerveusement avec la fourchette que je tapotais contre la table. On venait clairement d’échapper le sujet car dans le malaise, Erwan avait décidé de poser une question pour changer un peu le truc, ce qui était tout à fait normal, étant donné la situation.

« Hum ça va… Edward va pouvoir te parler de son contrat qu’il a présentement. »

De toute façon, il aimait bien mener la conversation non? Je fis un petit sourire à Erwan en me levant de table, les larmes dans les yeux en ne jetant pas un regard à mon mari. Pourquoi est-ce que ça arrivait?

« Vous… vous pouvez commencer à manger sans moi, je reviens bientôt… »

Je tournai immédiatement les talons pour aller à ma chambre. Je me sentais mal de quitter ainsi mais j’avais besoin de prendre sur moi et visiblement j’apprenais encore à me connaître. Quand j’étais en colère, je pleurais…

erwan, elizabeth & edward.

Je me demandais vraiment ce qui poussait Erwan à s'offrir de la sorte à des inconnus. Je savais que Kenneth faisait ça pour se faire de l'argent bien rapidement, mais pour Erwan, je dirais que ça n'avait pas l'air d'être son style... Je le regardai timidement, mais je dois bien l'avouer, j'étais curieux de voir ce qu'il me dirait. Erwan prit le temps de réfléchir un instant vu ses yeux qui montèrent vers le ciel avant de me répondre qu'il se sent utile. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je ne savais pas trop quoi dire de plus et vu le regard d'Elizabeth, je compris vite que j'avais posé une question de trop. Je retournai à mon four pour préparer ce que j'avais entamé. Je terminai le tout et commençai à dresser la table pour que ça soit parfait. Je me sentais mal d'avoir posé la question à Erwan et je préférais me taire pour la suite et je laisserai Eli parler.

- C'est prêt! Vous pouvez approcher!

Elizabeth fuyait mon regard et ça n'aidait vraiment pas à ce que je me sente mieux. Erwan commença à parler de travail et Eli fit part que je pouvais lui parler du contrat que j'avais, puis nous quitta un instant... Je savais qu'il aurait mieux fallut que je la suive, mais Erwan attendait une réponse.

- Ça va bien... mais je ne peux pas vraiment te parler du contrat vu que c'est confidentiel... Mais tout ce que je peux te dire c'est que je ne manque pas de boulot et ça beaucoup mieux depuis que j'ai mon propre bureau je pourrais dire.

C'était dommage, je ne pourrais pas faire la conversation davantage, je ne pourrais pas lui parler que j'étais en train de suivre des employés d'une entreprise. Je regardai Erwan avalé sa première bouchée en espérant qu'il apprécie. Je regardai ensuite la porte de ma chambre et je décidai de me lever pour ensuite m'excuser à Erwan. Je cognai deux coups avant d'y entrer.

- Eli... je m'excuse... ça va?

Elle était en larmes et je ne comprenais pas trop ce qui se passait vraiment. Est-ce que j'avais vraiment été méchant ou que je l'avais blessé dans mes propos? Il fallait qu'elle me parle et qu'elle me dise ce qui n'allait pas même si je m'en doutais un peu. J'avais pas voulu me mêler de sa "mission" de la soirée. Je m'étais excusé tout de suite parce que je savais que j'avais trop parlé. Je me rendis à ses côtés pour la regarder et je voulais qu'elle soit franche... au pire je pouvais toujours partir de l'appartement pour les laisser les deux seuls à discuter si j'en avais trop fait.

erwan, elizabeth & edward.

À la minute où Edward avait questionné mon ami à propos de son métier, j’avais sentie une colère prendre place en moi. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça… c’était tellement sortie de nul part et il s’était vraiment pas prit de la bonne façon pour parler de ça. Ça pouvait presque avoir l’air de reproche et en aucun cas je voulais qu’Erwan se sente jugé. Erwan était en train de dire qu’il ne sentait utile qu’en étant payé pour coucher avec quelqu’un. Ça me faisait tellement mal de l’entendre dire ça. Qui avait bien pu lui mettre une idée pareille dans la tête? C’était horrible et tellement pas vrai!!!! Edward avait terminé de faire à manger mais tout ça venait de me donner une grosse boule à l’estomac. Je me levai en m’excusant que j’allais revenir. Je devais reprendre sur moi un peu car je devenais beaucoup trop sensible, non seulement vis à vis le manque de tact de mon mari mais également dû aux réponses de mon ami. Assise sur mon lit, je tentais de sécher mes larmes et c’est à ce moment qu’Ed arriva dans la chambre en me demandant si ça allait, je secouai un peu la tête pour lui montrer que oui… même si mes pleurs trahissaient un peu le truc.

« Tu entends comment il parle de lui? Je ne pensais pas que ça allait être aussi difficile l’entendre se dévaloriser ainsi, ça me brise le coeur! » chuchotais-je.

Je l’aimais beaucoup Erwan et j’aimais pas l’entendre dire ça. Mon mari vint se poser sur le lit à mes côtés, tout inquiet.

« Et je n’ai pas aimé aussi que tu amènes le sujet de son métier. Je veux pas qu’il se sente mal et j’ai longtemps pensé à la bonne façon d’en parler avec lui… c’est fichu un peu là! Ça m’a rendu un peu fâché… mais tu pouvais pas savoir… »

Il aurait pu en déduire que j’avais en tête de le faire, car je lui en avais parlé mais peut-être qu’il avait voulu amener le truc pour m’enlever cette lourde tâche. Maintenant, c’était un peu gâchée et je me disais que… j’allais peut-être pu pouvoir en parler sans que mon ami pense qu’on en faisant tout un cas. Bon, c’était un truc quand même gros en soi, mais c’était son choix de vie et au final, pouvais-je faire réellement quelque chose? Je me levai du lit en séchant mes larmes, informant Ed qu’on allait quand même pas laisser notre invité tout seul, même s’il devait être en train de se régaler. Pour lui montrer que je ne lui en voulais pas tant que ça, je soulevai son menton pour déposer mes lèvres sur les siennes quelques secondes puis quitter la chambre la première. Erwan avait déjà terminé son assiette. Wow, on avait pas déserté longtemps en plus, une minute à peine.

« Je te l’avais dit qu’elles étaient délicieuses! J'ai marié un pro de la cuisine! » dis-je en riant en voyant Erwan gratter le fond de son assiette! « Il en reste d’autres si tu veux! Te gêne surtout pas! » dis-je en approchant l’assiette avec les autres crêpes.

J’espérais au moins qu’il mangeait à sa faim où il était! C’était quoi d’ailleurs ses conditions de vie? Je l’ignorais et j’aurais aimé être au courant… mais je ne savais tellement pas comment ramener le sujet!

« En passant, on tenait à te remercier pour le cadeau de mariage. Chris m’a dit que les voyages, c’était ton idée également… c’est tellement beaucoup trop, vous n’étiez vraiment pas obligés! » dis-je, un petit sourire sur le coin des lèvres. « Du coup, je crois que ça serait une bonne idée d’aller à Paris pour la St-Valentin non? C’est la ville de l’amour après tout! »

erwan, elizabeth & edward.

Je me suis senti bien mal quand Eli partit dans la chambre, je savais bien que quelque chose clochait et j'ignorais vraiment ce qu'il y avait. Tout de suite je m'étais excusé auprès d'Erwan pour aller la rejoindre et vérifier si elle allait bien. Je la retrouvai en pleur et une boule se noua dans ma gorge en la voyant ainsi. Elle avait de la peine pour son ami qui se dégradait de la sorte, mais aussi pour les questions que je lui avais posé... Elle aurait aimé mieux que je ne lui pose pas les questions comme je l'avais fait. Je me sentais bien mal pour la peine moi qui voulait bien faire. J'avais du mal à saisir ce qu'elle voulait des fois Elizabeth, il était difficile de le savoir, malheureusement, je ne pouvais pas lire dans les pensées. Pour la peine, je me sentais bien con... J'étais toujours très maladroit avec les relations avec les autres.

- Je suis désolé, je ne savais pas non, j'ai voulu lui dire afin de t'éviter d'aborder le sujet, mais je vois que c'était une erreur... Si tu veux je me tais jusqu'à la fin du repas, je peux même aller chez Lukas si ça te dit... Je ne veux pas que tu sois fâché contre moi... Je veux qu'Erwan soit bien moi aussi.

Je pris la main de ma femme et je m'assis à ses côtés pour la serrer dans mes bras. On prit le temps de se faire un gros bisou avant de se lever pour aller rejoindre notre invité qui était en train de manger à table tout seul. Ce n'était pas bien poli de l'avoir laissé tout seul, mais il avait tout manger son assiette déjà!!! À croire qu'il avait tout jeter à la poubelle ou bien qu'il l'avait vraiment englouti. Je vis que Erwan avait prit le temps de nous servir et il avait fait ça de façon bien agréable. Il avait fait des dessins avec le sirop d'érable. Je me demandais comment il avait eu le temps de tout faire.

- C'est un cadeau extra! Comme tu veux Eli... je te suivrai jusqu'au bout du monde n'importe quand.

On s'installa à la table pour manger, j'avais réellement faim et ça allait être bien bon tout ça. Mon but maintenant c'était de poser des questions sur des sujets légers.

- Est-ce que tu as des soeurs et des frères Erwan qui habitent Miami?

Il n'en avait jamais parlé alors peut-être était-il enfant unique... mais bon je ne crois pas qu'Eli allait m'en vouloir pour lui avoir demandé ça.

erwan, elizabeth & edward.

Bon, je ne pouvais jamais en vouloir bien longtemps à Edward. En fait, la situation m’avait rendu bien émotive car j’avais pas été préparée à ce que le sujet débarque immédiatement. Techniquement, j’aurais été celle qui apportait le tout mais là, mon mari en avait décidé autrement, en passant que ça allait m’enlever un poids sur les épaules alors que non…

« Mais non reste… Tu es chez toi ici et Erwan t’adore… et moi aussi par le fait même! » dis-je en lui caressant doucement la joue. « Je crois que ça serait mieux si tu évitait le sujet, c’est tout… Maintenant je veux bien un bisou. »

Je tendis mes lèvres où il vint immédiatement déposer les siennes. Il n’y avait pas meilleure consolation! On se leva pour sortir de la chance et retrouver notre ami qui s’était improvisé artiste sur crèpes! C’était tellement mignon! Je le servis de nouveau avant de prendre quelques bouchées de mon assiette.

« Miam! Ce sirop d’érable me rappelle tellement de souvenir! » dis-je d’un ton innocent en jetant un coup d’oeil à mon mari qui pouvait parfaitement quel moment je parlais en particulier.

C’était plus fort que moi… mais c’était aussi très coquin, je l’admet. Je fus contente d’apprendre qu’Edward accepterait d’aller passer la St-Valentin à Paris, on allait également pouvoir fêter là-bas nos 1 an de fiançailles… c’était quand même chouette, non? En tout cas, c’était un très beau cadeau de la part d’Erwan et son ami Chris, même si ce dernier ne prenait pas trop le mérite suite à mes remerciements. Ça avait été beaucoup trop généreux, même qu’on était pas obligé du tout d’avoir de cadeau car au final, c’était Edward mon plus gros cadeau suite à cette merveilleuse journée. Mon mari demande ensuite à notre invité si ce dernier avait des frères et soeurs. Wow, c’était une bonne question ça car même moi, j’ignorais la réponse à cette question. Soudainement bien heureux, Erwan se mit à nous faire de grandes éloges sur son petit-frère, ça se voyait qu’il l’aimait terriblement et je trouvais ça vraiment mignon.

« Hey mais je connais un Eggsy… est-ce que ton frère a un fils malentendant? » Ce dernier affirma d’un signe de la tête, soudainement bien surpris par ma question. « Je l’ai croisé par hasard alors qu’il ne semblait pas très bien dans la rue. J’ai rapidement remarqué qu’il était en panique et j’ai utilisé tes trucs pour se calmer… » dis-je en regardant mon mari en souriant. « ...pour aider à se calmer! Il m’a ensuite payé un café pour me remercier! Il est très gentil ton frère! »

J’avais exactement fait la même chose qu’Edward faisait avec moi pendant mes crises de panique. C’était surtout basé sur une relaxation/méditation et c’était mon truc à chaque fois. C’était toutefois beaucoup plus simple d’y arriver avec quelqu’un près de nous. J’avais de la chance d’avoir un mari aussi compréhensif puisqu’il savait ce que c’était quoi.

« Erwan d’ailleurs, on t’a ramené un petit quelque chose du Canada. C’est pas grand chose mais c’est une petite pensée pour toi! »

Je me levai pour me rendre à la chambre et revenir avec un petit sac cadeau avec le drapeau du Canada dessus, ça faisait très touriste tout ça mais c’était bien ce que j’étais. Pas Edward mais moi, j’avais été très impressionné par ce pays, je l’adorais, il était magnifique! À l’intérieur, il y avait une petite bouteille de vrai sirop d’érable et une petite peluche de castor trop mignonne.

« Alors ça te plaît? C’est Edward qui a trouvé la peluche et j’ai trouvé l’idée super! » dis-je en allant me coller un peu contre ce dernier en regardant toujours mon ami en souriant.

erwan, elizabeth & edward.

J'espérais ne plus faire d'erreur et que Eli ne soit pas plus fâchée à cause de ce que j'avais pu dire. J'allais m'en tenir à de la conversation plutôt de connaissance vu que je ne connaissais pas très bien Erwan encore. J'apprenais à le connaître et je pouvais dire que je l'appréciais déjà. Je décidai alors de demander s'il avait des frères et des soeurs et tout de suite il répondit qu'il avait un frère du nom d'Eggsy. Drôle de prénom, je me demandais comment ça pouvait s'écrire. Je me gardai cette remarque pour moi et je compris vite qu'Elizabeth connaissait son frère. Elle l'avait aidé à se calmer lors d'une crise de panique. Je ne sais pas si Erwan était au courant de mes crises, mais maintenant c'était chose faite...

- Ah oui? Tu ne m'avais pas dit ça! Tant mieux! Ensuite, je me tourna vers mon ami. Hé bien s'il a prit la peine de te retrouver ça veut dire beaucoup! J'espère que ça s'améliorera pour lui.

On a tous eu une vie difficile, alors la moindre des choses c'est avoir notre chance d'être heureux. Je l'étais en ce moment, je ne pouvais pas rêver mieux que d'être marié à Elizabeth. Eli se leva ensuite pour aller chercher le cadeau qu'on avait ramené du Canada pour lui. J'avais choisi le castor en peluche, il était trop mignon.

- C'est l'animal emblème du Canada. Vu qu'avant sa fourrure était très recherchée pour son épaisseur et sa chaleur. Ce n'est pas grand chose, mais je trouvais ça sympa!

En plus du sirop, il allait pouvoir y goûter. Je trouvais que c'était le meilleur sirop d'érable qu'on ne pouvait pas trouver et j'étais certain que c'était partout dans le monde ça. Les crêpes avaient été délicieuses, mais je crois que j'avais un peu trop manger. Peu importe, j'aurais surement faim d'ici deux heures. Je me levai pour débarrasser la table, maintenant que le repas était terminé, j'imagine qu'Eli allait vouloir rentrer dans le vif du sujet où je m'étais planté un peu plus tôt. Ou bien ça sera les films ou les jeux à l'honneur pour l'instant.

- Je vais mettre le tout au lave-vaisselle faites-vous en pas! Allez jaser au salon!

Je souris tout en commençant en défaire la table.