- messages : 804 - feat. & crédit : Chris Evans - anniversaire : 12/07/1989 - activité : Avocat dans mon cabinet - double compte : La team sexy
(#)Sujet: Re: à la radio y'a un poussin + ugo & louise | Ven 19 Mar - 14:22
( j'avais pas mieux comme titre )
J'étais hyper heureux de passer du temps avec ma meilleure amie d'enfance. j'espérais, bien au fond de moi, de la retrouver assez vite. je savais qu'elle devait m'en vouloir pour pas mal de choses et je ne pouvais pas lui en vouloir, bien au contraire : je m'en voulais aussi terriblement. Mais ce n'est pas en regardant vers l'arrière qu'on avance. J'avais donc pris rapidement la décision de ne plus la laisser tomber. Avec April et Théa, elle était la seule à qui je pouvais m'ouvrir et je devais avouer que ça faisait beaucoup de bien. Après avoir passé des années entières à me taire, à rester dans ma tête et à faire bonne figure, c'était assez libérateur. Je ne voulais plus lâcher cette sensation.
Je lui parlais donc déjà sans filtres, je lui parlais surtout du retour de ma petite soeur dans ma vie. Elle était la seule dans ce monde à connaître depuis toujours l'existence de ma petite soeur et surtout l'amour que je lui portais - elle en avait été même la victime. Je savais que je pouvais me confier à elle là dessus, qu'elle comprendrais facilement. Elle me disait même de ne pas en faire trop. Je la regardais avec les sourcils relevés, amusé. ah mais j'ai été des années séparé d'elle. alors tu prends comment j'étais avant et tu le multiplies par 100. lui fis-je alors, amusé, en faisant des gestes. j'essaie de ne pas trop l'étouffer, mais c'est pas évident. Elle ne connaît pas grand chose de notre monde, suffirait qu'elle tombe sur quelqu'un de malhonnête et que je ne sois pas là... Je me secouais la tête. Mais tu as raison il ne faut pas que je pense à ça. Elle n'a pas 8 ans, elle est forte, je le sais. me rassurais-je alors à haute voix tout en écoutant les conseils de ma meilleure amie. je lui fis mon meilleur sourire alors que nous allions vers la foire.
Elle me parlait de sa petite soeur qui l'attendrait. et ton homme, il ne s'inquiéterait pas? fis-je alors en souriant. Elle m'avait parlé d'un homme, non? Et elle ne mentionnait que sa petite soeur, je trouvais ça étrange. Puis je me mettais à rire légèrement. est-ce que tu adores voir sa tête paniquée ou est-ce que tu adorais voir sa tête si elle me voyait débarquer avec toi? fis-je alors, le regard plein de malice en regardant mon amie. je ris ensuite à l'idée. Je ne sais même pas si elle me reconnaîtrait, pour tout dire. Puis, je l'amenais à un premier jeu de tir. Hors de question qu'on aille dans une attraction sans énorme nounours au bras. alors ce sera le panda!Je tirais une fois. Un tir pas trop mal, pas dans le mile mais presque. j'étais satisfait quand je filais le fusil à mon amie qui ne voulait pas, disant qu'elle n'était pas douée, que ça n'avait pas changé. alors certes si ça n'a pas changé ça doit être une catastrophe mais on est là pour jouer alooooooors fis-je en insistant par le geste. allez c'est pas grave si tu rates on reprendra des tirs, essaies lui fis-je alors. bon ok je t'aide. lui fis-je en lui donnant et passant derrière elle. Je prenais ses mains que je mettais correctement avec les miennes, je nous mettais dans l'axe. hop voilà tu ferme ton oeil directeur pour bien viser... hop en plein dans la cible et... on tire! fis-je en appuyant sur son doigt qui appuyait sur le détonateur. Et en plein dedans. Je me reculais pour lui taper dans la main. Papapaah la team Lougo est arrivé, faites gaffe à vos miches! fis-je alors après comme un ado avant de rire. Allez à deux on y arrive mieux fis-je alors qu'il nous restait quelques tirs, et puis c'était un semi-câlin qui ne me déplaisait pas. On faisait les derniers tirs ensemble, tous plus ou moins très bien tirés et on remportait le panda haut la main. Le commerçant lui donna directement dans les bras et on se retournait vers le reste de la foire, commençant à marcher. tu as faim, je t'offre quelque chose? une barbe à papa? une grosse sucette interminable qui finira à la poubelle? des churros? lui demandais-je alors en lui faisant face et dos au chemin. comment on l'appelle? demandais-je alors en visant le panda du doigt.
Je ne pouvais pas nier le fait que j’étais tout de même heureuse de pouvoir retrouver Ugo, après toutes ses années. Même si il me faudrait probablement du temps avant de réellement pouvoir, comment dire ça ? Lui pardonner toutes ses choses, je ne pouvais pas rester dans ce qui s’était passé dans le passé, gagner mon présent. Ça ne servait à rien et je n’y voyais pas l’intérêt. J’étais fatigué de blâmer le brun qui se trouvait en face de moi, pour ce qui s’était passé, surtout que ce n’était pas sa faute. Il avait eu une réaction humaine et même si il voulait changer ce qui s’était passé, rien ne changerait réellement. Nous ne pouvions pas effacer le passé, mais aujourd’hui il fallait savoir avancer comme nous pouvions.
Bien que j’étais heureuse que l’homme me parle un peu de sa sœur, et de tout ce qu’elle avait bien pu traverser ce qui n’était pas des plus simples. J’avais toujours voulu aider, malgré les difficultés probablement parce que j’avais été élevé dans ce sens et que rien de ce qu’on pourrait dire, n’y changera quoique ce soit après tout. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire en l’entendant, je me doutais qu’il était surprotecteur avec sa sœur mais il devait quand même faire attention à lui laisser de l’espace. « Je me doute que tu es surprotecteur avec elle, mais fait attention tout de même à lui laisser de l’espace pour vivre. Elle doit aussi apprendre par elle-même. » Dis-je simplement, après tout si il lui cuisait tout pour finir dans sa bouche ça n’aiderait pas sa sœur à réellement s’en sortir, et à s’intégrer à la société. C’était en partie pour ça que je proposais de la prendre sous mon aile. Bien que ce qu’il avait dit ensuite, m’avait fait déglutir et baisser pendant quelques secondes la tête en pensant à ce qui m’était arrivé il y a quelques mois et avec quoi je vivais depuis sans le dire à personne. « Je suis sûre que ça ne sera pas le cas, mais elle doit aussi commencer à voler de ses propres ailes, sans le grand frère protecteur que tu es. Même si je trouve ça adore ne crois pas. » Répliquais-je alors. « Elle est même bien plus forte que tu ne peux le penser. » Après tout avec ce qu’elle avait vécue, ça faisait bien d’elle quelqu’un de très forte de réussir à se tenir debout à mes yeux. Même si elle avait besoin qu’on la guide aujourd’hui.
« Je pense surtout qu’il n’a pas besoin de savoir que parfois j’ai besoin d’un peu de calme. Et puis il a l’habitude avec notre boulot de ne pas me voir pendant quelques jours. Luna c’est plus compliqué. » Dis-je avec un petit sourire au brun, mon petit ami savait comment je fonctionnais maintenant mais ma sœur avait tendance à avoir peur pour un rien. Mais est-ce qu’on pouvait la blâmer quand tu savais qu’elle aurait bien failli me perdre plusieurs fois il y a quelques années et maintenant elle avait peur. « Je pense que c’est les deux, même si je te ramène à la maison tu te mangerais une baffe bien plus violente que la mienne, t’es prêt à prendre ce risque ? » Une fois à la foire, tout ce que je voulais maintenant c’était un Panda, j’avais déjà un gros nounours que nous avions gagnés il y a quelques années, alors autant vouloir cet adorable petit être que pouvait être le panda. « Ouiiiii ! » Dis-je en sautillant sur place comme une enfant, un peu trop heureuse de son cadeau. Moi et mon amour pour les peluches étaient tout de même bien élevé. Cependant la peur de tirer était bien là, probablement parce que je ne savais même pas viser avec un torchon sur ma propre sœur alors avec une arme, même si ce n’était que des tirs à blanc j’avais tendance à avoir un peu peur. « Mais Ugo je suis nulle ! Je ne sais même pas viser Luna avec un torchon quand elle est à côté de moi ! J’arrive à la loupée alors qu’elle est à deux pas même pas… » Soufflais-je en faisant la moue, même si le fait qu’il se glisse derrière moi ne me déplaisait pas. Le simple fait de pouvoir profiter un peu de sa présence, réanimé quelque chose qui s’était éteint il y a bien longtemps en moi. Une partie de mon cœur qui lui appartenait jusqu’aujourd’hui. Puis j’écoutais ce qu’il pouvait me dire, le laissant me guider avant d’embrasser sa joue avec un fin petit sourire avant de taper dans sa main. « Lougo n’a jamais perdu la main, et ça ne sera jamais le cas. Laissez place aux meilleurs ! » Dis-je en riant. « On réussit toujours mieux quand on est tous les deux.. » Je remerciais le commerçant et pris le panda, avant de me tourner vers Ugo avec un petit sourire, faisant un rapide calcul des calories de ce qu’il proposait. « Je veux cette magnifique sucette qu’on n’arrivera pas à finir, un peu de sucrerie ne me fera pas de mal. » Dis-je avant de l’arrêter pour venir sauter sur son dos et m’y accrochai en tenant le panda juste devant lui. « Je propose qu’on l’appelle Lougo, il sera le signe de notre amitié retrouvé tous les deux et de la promesse de ne plus se laisser tomber, ça te va ? »
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Ugo Tremblay
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(#)Sujet: Re: à la radio y'a un poussin + ugo & louise | Sam 20 Mar - 10:07
( j'avais pas mieux comme titre )
Parler avec Louise me faisait un bien fou. Elle comprenait ma relation avec Théa pour l'avoir déjà vue, comme personne n'avait pu le faire. Elle savait combien je pouvais la protéger, depuis tout petit, et combien je pouvais l'aimer. Elle avait pu imaginer ma souffrance quand elle avait disparu, malgré que j'ai fugué. Lui en parler et qu'elle puisse me répondre en connaissance de cause était plus qu'apaisant. Elle me conseillait en effet de la laisser vivre le plus possible car elle était forte et méritait de vivre entièrement sans son grand frère derrière le dos. Elle la pensait assez forte et j'étais d'accord avec elle, ce n'était pas le soucis. J'imaginais juste le pire car elle n'était pas habituée à notre monde et je sais combien parfois on peut être dupé. J'avais gardé ma personnalité pour moi des années durant pour cette raison. Je vais essayer de simplement lui demander si tout va bien sans trop l'étouffer. Elle a sa chambre à la maison, elle fait ce qu'elle veut, elle a un téléphone... Elle est forte, tu as raison. Peut-être bien plus forte que moi. Il n'empêche que parfois le monde peut être bien cruel. Je ne veux pas la perdre une seconde fois, c'est tout lui avouais-je alors en souriant légèrement. je te promets de ne pas l'étouffer lui fis-je alors en voyant son regard accusateur. Elle savait que je pouvais vite dévier et me laisser aller dans mon côté protecteur.
On avait décidé de faire les ados et d'aller à la foire tous les deux. On parlait ainsi de son mari et de sa soeur. Cette dernière semblait bien plus impliquée dans la vie de la jeune femme que son mari. Elle me disait qu'il devait savoir qu'elle avait besoin de calme et que de toute façon avec leurs professions ils avaient l'habitude d'être l'un sans l'autre. Je plissais les yeux. je ne voyais pas énormément April non plus mais je serais quand même inquiet en ne la sachant pas à la maison après le travail. Je comprends le fait de ne pas beaucoup se voir avec le travail mais bon, je serais autant inquiet que Luna de ne pas avoir de nouvelles. lui fis-je alors en souriant. Je ne suis pas quelqu'un de possessif qui voudra contrôler sa vie, au contraire, mais j'aime savoir qu'elle est en sécurité tout simplement. Elle me disait que si sa soeur me voyait je me prendrais une bonne baffe. je fis un O avec ma bouche en entendant ça. ah ouai? j'vais l'éviter en ville alors. fis-je alors en riant légèrement. Valait mieux en rire, même si je n'aimais pas énormément ça. Elle m'en voulait et c'était normal vu ce qu'il s'était passé pour Louise.
Je l'amenais à un des stands de tirs de la foire et je l'aidais à tirer alors qu'elle se sentait pas assez forte pour le faire. Ensemble, ça irait mieux. On tirait juste et on gagnait le panda haut la main. Elle m'embrassait sur la joue, profitant d'être près de moi avant qu'on ne se relève pour récupérer la peluche. Je souris alors qu'elle commentait aussi notre exploit. oh ça je suis bien d'accord. tous les deux on va loin fis-je alors en riant puisqu'on parlait d'une peluche dans une foire quand même. Je lui proposais alors, marchant à reculons pour être face à elle alors qu'on s'enfonçait dans la foire, d'aller manger quelque chose. Je lui proposais les pires trucs qu'on pouvait trouver dans une foire. Elle choisissait la grosse sucette interminable. très bien! ce que vous voudrez demoiselle fis-je alors en allant acheter deux grosses sucettes comme souhaité par Louise. Je lui tendais la sienne avec une petite révérence avant qu'elle ne me saute sur le dos avec le fameux "Lougo". très bonne idée, yaa fis-je alors en faisant le cheval vers une autre destination de la foire, la sucette entre les dents. on ne laisse pas tomber le soldat Lougo! fis-je alors en continuant ma "course". on va faire ça? proposais-je en m'arrêtant près d'une des attractions avec pleins d'obstacles là, qu'on peut quand même faire avec la sucette avant d'en faire une réelle. Puis, ce serait fun. J'accrochais le panda autour de moi. Lougo est protégé fis-je après avoir doucement remis Louise sur ses pieds avec un air de héros avant de rire. allons tomber mille fois. Le défi? sauver la sucette... et Lougo fis-je avant d'aller nous prendre deux tickets et d'entrer dans la machine infernale en tendant la main libre à Louise. Les demoiselles d'abord fis-je alors en riant, ça m'arrangeait bien. aaaah tu savais pas qu'il fallait être acrobate pour vivre à Miami, hein? fis-je alors en essayant à la fois de l'embêter mais à la fois de me concentrer et bim je manquais de me retrouver le nez par terre. arrête de rire, regarde devant toi! fis-je alors qu'un tunnel avec des fils pendants arrivaient derrière elle de manière mécanique et la surprirent. J'éclatais de rire en voyant sa tête. Nous voilà revenu au collège.
Pour connaitre le côté protecteur de l’homme qui me faisait tout simplement face, je savais très bien que sa sœur était en sécurité. Comme je ne pouvais pas réellement le juger sur tout ça, puisque je n’étais probablement pas mieux avec ma sœur et mon petit frère. Après tout j’étais l’ainée de la famille et que malgré tout ce qui s’était passé, je restais tout de même très protectrice auprès de ma sœur et de mon petit frère. Même si je n’étais pas forcément une femme méchante sur ce point, je pouvais le devenir si tu t’en prenais à mes petits amours qu’ils pouvaient être. Bien que je savais aussi que je devais probablement aussi résonné Ugo sur le fait que sa sœur était forte, elle avait survécu toute seule à une secte et aujourd’hui elle était sortie. Elle saurait se remettre de la situation. Bien qu’il lui faudrait du temps pour réellement se faire à cette vie. « Je sais très bien que le monde dans lequel nous vivons n’est pas simple, mais tu dois aussi comprendre que ta sœur ne pourra pas toujours t’avoir derrière elle dans chaque chose qu’elle fera. Et si tu la couves trop, elle ne saura jamais réellement se débrouiller. Je sais que tu veux simplement la protéger. Mais elle saura gérer, ai confiance en elle. » Même si je ne pouvais pas réellement lui en vouloir, et que dans un sens j’étais tout de même contente de ne pas être sa petite sœur, pourquoi parce que si il savait ce qui s’était passé pour moi il y a à peine quelques mois. Je ne donnais pas vraiment cher de l’homme qui avait pu me faire ça. « Bien je te crois, mais je n’oublie pas si un jour elle me dit que tu l’étouffes un peu trop, je viendrais t’engueuler. » Dis-je avec un petit sourire, même si je trouvais ça adorable de sa part.
Même si aujourd’hui ma vie était paisible et que j’étais parfaitement heureuse avec Sam. Il me rendait heureuse, tout comme il me faisait confiance face à tout ce que je pouvais faire, et qu’il ne connaissait pas forcément notre histoire. Même si je n’étais pas réellement à la maison, je lui enverrais toujours un message pour le rassurer face à ce qui pouvait bien se passer. Même si le jour où je m’étais fait violer, j’avais simplement envoyé un message par jour pour lui dire que tout allait bien, alors que ça n’était tout simplement pas le cas. Oh je me détestais pour lui mentir, mais je ne voulais pas qu’il se sente mal. « Ne t’en fais pas pour ça, je lui envoie toujours un message que ça soit à Sam ou à Luna pour dire que tout va bien. Mais ça dépend des jours, ils ne vont pas s’inquiéter parce que je ne réponds pas à la seconde. » Après toutes ses années, ils avaient l’habitude. Et je savais que Sam savait quand j’avais besoin de calme, ou que je n’avais pas réellement envie de parler. Cependant je savais aussi une chose c’était que ma sœur lui en voulait, même si elle l’adorait. Il y avait de grandes chances pour qu’elle lui mette une baffe. « Je pense qu’elle comprendra rapidement que tu es de retour, mais tu la connais c’est une petite tempête mais elle sera quand même contente de te revoir… Après t’avoir passé un savon. » Dis-je en riant, probablement parce qu’elle aurait peur que je souffre de nouveau dans l’histoire mais elle n’était pas si mauvais que tout ça. Même si la situation était différente qu’il y a quelques années.
Pouvoir retrouver l’ambiance que nous avions lorsque nous étions jeunes me faisait tellement de bien. Même après toutes ses années, c’était si facile d’être auprès de lui. Là où je me sentais au mieux lorsque j’étais jeune et retrouver cette sensation spéciale me faisait le plus grand des biens et retrouver cette infanterie entre nous deux, était si bon. « Je suis sure qu’on saurait régner sur le monde tous les deux, on le faisait déjà petit mais aujourd’hui je suis sure qu’on ne ferait que réussir. » Ce duo que nous formions tous les deux étaient si bon, même si j’avais fini par passé par autre chose, Grimpant rapidement sur son dos, et m’y accrochant je ne pouvais que rire en le sentant faire le cheval sous moi. Un rire que je n’avais plus eu depuis des années, j’avais l’impression de me retrouver de nouveau totalement entière maintenant qu’il était de retour dans ma vie. La sucette ayant rapidement fini dans ma bouche. « Jamais nous ne le lâcheront, soldat Lougo sera le meilleur soldat au monde. » Soufflais-je en relevant la tête vers l’attraction ou plutôt le jeu qu’il montrait. « Avec plaisir ! » Relâcher la pression faisait bien, oublier que nous étions deux adultes aussi. Et tous les problèmes qui allaient avec, même si je savais très bien que je risquais de me manger le sol plus d’une fois avec cette attraction. « Je me charge de la sucette et tu te charges de sauver le prince Lougo ? J’ai mieux… Le contraire, je protège le prince Lougo et tu vas nous voler l’épée sucette ! » Dis-je en riant avant de rentrer dans l’attraction, même si le fait qu’il tombe me faisait exploser de rire. « Non mais tu devrais voir ta tête c’est beaucoup… » N’ayant pas réellement pu finir ma phrase, vu que j’avais pris légèrement peur avec les fils ce qui avait eu pour effet de me faire chuter sur les fesses. « Mais euh… Arrête de rire ! » Dis-je en lui balançant mon foulard sur la tête, avant de me relever pour l’attraper même si à cause du prochain obstacle je m’étais casser la figure sur lui. « On ne va jamais y arriver à aller sauver notre petit prince… » Répliquais-je en me relevant et en lui tendant la main avant de venir le chatouiller avec un petit air joueur, sur le visage. « Essaye de m’attraper ! » Soufflais-je en finissant par partir en courant dans l’attraction, même si j’avais le don de me prendre les pieds dans des petites choses que je n’avais pas vu sur le coup.
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Ugo Tremblay
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(#)Sujet: Re: à la radio y'a un poussin + ugo & louise | Jeu 15 Avr - 19:27
( j'avais pas mieux comme titre )
On parlait de tout et de rien avec ma meilleure amie d'enfance. C'était si agréable. Je ne pensais à rien d'autres. Nous étions à la foire et on enchaînait les attractions, on bouffait du sucre, on se baladait avec une peluche énorme. Du grand n'importe quoi mais faut dire que vraiment ça fait du bien. Mon quotidien n'était pas toujours simple, être avocat n'est pas un métier hyper calme et détendu. Au contraire, être enfermé dans sa cravate toute la journée, ça paie mais ça tend plus qu'autre chose.
Alors, cette après-midi avec Louise, la retrouver, avoir de ses nouvelles, tenter de rattraper le temps perdu, rire avec elle, c'était très agréable. Je revivais presque en fait. J'avais l'impression de retrouver une partie de mon âme, une partie de ma personne. Je m'étais toujours refusé de m'attacher aux gens parce que 1. je m'en voulais de la disparition de ma soeur et 2. j'avais abandonné les seules personnes qui comptaient sur moi. Je n'étais pas bon à aimer. Alors retrouver les deux amours de mon enfance me ramenait ce que j'avais laissé trop longtemps de côté. On se cassait la gueule dans l'attraction tous les deux, en se moquant l'un de l'autre, jouant à des jeux réservés aux enfants normalement. On s'imaginait des trucs, on s'évadait. Elle en avait peut-être besoin aussi. Etre adulte, ce n'est jamais évident. On rêve souvent à nos âges enfantins. Tous les deux, on arrivait à se téléporter pour nos bien-êtres. je ne remercierais jamais assez le destin de t'avoir ramené à moi, Louise. Après Théa, toi. Je ne sais pas ce que j'ai fais pour mériter ça, mais je te promets de ne plus faire d'erreurs. Cette fois-ci, je compte bien prendre soin de toi. lui fis-je à un moment de la journée en la prenant dans mes bras. Je disais adieu à ce Ugo renfermé et froid pour adopter un Ugo plus jovial et sociable surtout. Je n'avais plus peur de m'attacher aux gens maintenant que j'avais une vraie famille autour de moi.
