Et s'il vous disait qu'il n'en avait que faire des gens mourrant de faim et de la pauvreté ? Que le gaspillage n'était que le dernier de ces soucis ? Derek avait pourtant cette réputation d'avoir la main sur le coeur et il détourna donc les yeux, tout fautif qu'il venait d'être. Il était certain, qu'il ne pouvait réellement refusé, ni dire oui, car ce genre de petite fantaisie hors régime, il ne l'acceptait que d'un seul homme et ce dernier ne faisait plus partit de sa vie.

"- Je décline toujours, et vu votre appétit, en manger une deuxième ne semble pas vous causez trop de tord."

N'était pas encore le bienvenu cet homme qui semblait vouloir envahir la vie privée du milliardaire. Venant même à lui avouer emménager très bientôt à Miami et dans son propre "espace", enfin dans celui des voisins. Cette révélation lui fit froncer les sourcils. Hashtag à cet harceleur qui semblait prendre bien ces dispositifs pour tenter de ... justement à quoi jouait-il ? Ou que cherchait-il à accomplir ou retrouver d'ainsi forcer sa présence dans sa vie ? Déjà que la cuisine et lui préparer ces repas était très envahissant, apprendre qu'un inconnu a peine rencontré le matin même allait être votre voisin. Force du destin ou bien c'était vraiment un fou psychopathe a fuir à tout prix au vue de comment on tentait d'envahir et entrer dans notre vie.

"- Grand bien vous face, l'air de Miami est des plus viviafiant et chaud. Très bon pour la peau. Un peu de couleur vous ira pour le mieux."

Ne jouons pas les offosqués, même si clairement nous l'étions, et fort outré de vous voir jouer autant les forcenés.

"- Bien nous allons devoir aller reprendre les présentations, je vais vous laisser."

En espérant pas vous voir le poursuivre, car là, on allait clairement appeler cela du harcèlement.

Ne pas le recroiser pendant toute la semaine ? N'était-ce pas risible, surtout vu comment cet homme semblait si attaché à lui. Au moins, qu'en a peine une journée, il tentait de lui imposer ces moeurs. Derek préféra disposé pour l'après-midi, presque sûr de recroiser Brukner à la sortie. Sauf qu'il ne le trouva nulle part des yeux. Étrange, mais soit, oublions-le un peu et rentrons rapidement s'entraîner. Nos fesses et notre dos était douloureux de s'être assis trop longtemps. À l'hotel, le repas lui fut livrer à la chambre, pile à son heure habituel. Au moins, si acte de présente il n'y avait pas, les repas eux était bien là. On passera à le remercier le lendemain. Et là, absence total pendant toute la journée. D'accord, soit, possible, on pensait encore un peu à lui, mais lors du troisième jours, là on prit grave la mouche. Le jeudi, on refusa tout repas apporter par son lasquais et au diable le gaspillage. Le vendredi, la semaine s'était terminé et il n'avait pas recroisé le dit futur voisin. Grand bien lui fasse, Derek fut si faché d'être ainsi mit aux oubliettes, qu'il le fera aussi avec cet homme.

Alors, quand le vendredi soir, Joachim se présenta au restaurant de l'hotel, pile à l'heure ou Derek prenait son repas. Soit 23h30, n'était-ce pas tard pour un repas ? Peut-être, et le restaurant était plutôt désert, alors y voir Joachim parmi les deux trois clients présents ne fut pas si compliquer. Seul détail, Derek n'eut aucunement envie de le côtoyer et il tourna les talons après avoir vérifier son téléphone. Sûrement un faux prétexte, du j'ai un truc important à devoir aller régler. Nous l'avions sur le coeur de s'être ainsi fait ignorer toute la semaine, et on ne comptait plus le voir de sitôt.

Derek s'était fait beaucoup trop de film et de fausses histoires à propos de ce Joachim qui au début était une vraie sangsue pot de colle avant de complètement l'abandonner. On avait dû se raconter des histoires, et cet espoir l'avait seulement blessé dans son orgueil. Alors quand l'autre homme arriva bien rapidement pour lui parler, c'est un regard plein de dédain auquel il aura droit.

"- Cessez de m'appeler Nathan, ce n'est pas mon nom."

Du revers de la main, on chassa celle de Joachim qui pensait même avoir le droit de le toucher ? Non, ce prénom était loin de lui être acquis, et peut-être que Derek n'accepterait plus qu'on le prénomme ainsi. Son dernier amoureux l'avait bien trop blessé, en trahissant sa confiance et mettant son nez dans ces affaires personnels.

"- Je vous serai gré de ne plus interféré dans ma vie. Il me semble que soit votre employé n'a pas fait le message, soit vous êtes sourd de la feuille. "

À peine avait-on même envie de le tutoyer, voyez-vous, on ne pouvait pas rentrer dans la vie de Derek, jouez les petits mecs mielleux et disparaître du jour au lendemain. Revenir avec votre petite bouche en coeur n'était pas la meilleure des solutions. Encore moins d'avoir le droit de le toucher, cette main se promenant sur sa hanche fut elle aussi chasser et on s'écartera de Joachim. Derek était à la limite de faire appel à la sécurité.

"- Allez donc organiser votre petit déménagement, et pensez seulement à ne même pas chercher à m'inviter à votre crémaillère, car je n'y viendrai pas."

Le voisinage ne risquait pas d'être bon, le brun n'était plus du tout enclin à laisser une nouvelle personne entrée dans sa vie privée.

Flirter n'était sûrement pas un concept que Derek connaissait. Lui était habitué de consommer immédiatement ces désirs. De les embrasser sans se soucier des sentiments, on y faisait face ensuite. Ce n'était pas sans raison qu'il finissait blesser ou blessait les autres au passage. Les faisant rêver alors qu'au final, il n'avait rien souhaité de plus qu'une soirée bien arrosé. Avec Joachim, il avait dû confondre et vouloir que la soirée. Ne recherchant clairement pas l'amour, sauf qu'au final, il avait été éconduit et laisser seul. Autant dire que son sexappeal en prit du grain et il n'avait pas envie de laisser une chance à ce mec. Pas de petite soirée ? Alors il n'aura rien du tout, on s'en alla vers l'ascenseur, bien décidé à aller ''hiberner" seul en solitaire, sauf qu'il fut surprit de se voir bousculer à l'intérieur du petit 4 pieds par 6 pieds, espace clos. Sûrement le rêve érotique que bien des gens avaient. Cela ne faisait-il pas un peu cliché des années 90 ? Derek grogna de mécontentement, après tout, depuis tout à l'heure il repoussait cet homme qui ne semblait pas avoir comprit qu'on était pas consentant. Bon, même s'il finit par se calmer et avoir les joues aussi rouge qu'une pucelle écellé. Il aura même lâcher un petit râle des plus aigus, avant de se tourner la tête. Non pas frustré contre Joachim, mais contre lui-même et du non contrôle dont il allait faire preuve. Comme un petit gamin en train de bouder, il finit par le regarder du coin de l'oeil. Sur 100, son droit de le nommer Nathan était à 10%.

"- Je te l'ai dit... c'est Derek..."

Tiens, et seulement avec un baiser, sa langue s'était délié et même si le droit du Nathan était toujours révolu, on revenait à le tutoyer.

"- Et je présume que... tu désires... monter... enfin... non aller dîner ?"

Calmons nos petites hormones d'échauder, bien que, ce n'était pas dans ces plans initiaux, et lui le flirt avec un homme, il n'y connaissait rien.

Derek avait toujours autant de mal a cerné cette nouvelle connaissance. Il lui proposait de venir dans sa chambre pour simplement conclure leur rencontre par ce qu'on devait s'attendre de lui. Ou plutôt ce qui lui attendait. Nous n'avions pas envie de courtiser comme Joachim le fit sous-entendre. Les sourcils du brun s'arquèrent même à cette idée qui lui semblait des plus incongrus. Pas de coucherie d'un soir? Et si lui avait juste cela à vous offrir? Son cœur était bien trop meurtri pour envisager une relation bien plus sérieuse. Pour le moment, Derek ne désirait vraiment pas ce genre de relation et une coucherie lui aurait parfaitement allé. Il soupira quelque peu, comprenant qu'il n'aura pas le dernier mot. Encore une nuit en solitaire? Plus long soupire encore et le petit baiser voler au coin de sa lèvre ne fut pas suffisant pour lui redonner du plomb dans le moral.

« - Je vais devoir vous avertir, ce que vous attendez de moi, je vous préviens que je n'ai guère envie de m'investir dans une telle relation. Surtout que vous me semblez encore plus envahissant que mon ancien mec qui m'espionnait. »

En ce moment, Derek avait besoin de temps pour lui, du temps pour se remettre de cette trahison venant de son ex. Il avait besoin d'espace, et pas d'un mec trop collant qui voulait le nourrir à la cuillère et même devenir son voisin. Pour le moment, les dires de Joachim semblait faire peur au milliardaire qui semblait craindre l'arrivée d'une nouvelle personne dans sa vie. On n'avait plus de genre de place de disponible. Si on s'écoutait, ce soir nous serions même été dans un club gay, même si cela n'était plus trop de son âge. Ayant une certaine respiration las, on accepta malgré tout de le suivre pour partager un repas.

« - Ce qu'ils serviront ce soir, m'importe peu. Seul l'aliment de base est important. En voyage, il faut savoir faire quelques concessions. »

Mais il est vrai que le restaurant ne semblait pas proposer de saumon, et préférait faire des plats plus gras et rapide à cuire.On s'en serait contenter quand Joachim viendra plutôt à refuser la carte au grand désarroi de Derek qui lui avait faim.

« - Que... pourquoi? Je lui ai dit que je m'en serai contenter. Il est tard, donc il sera difficile de trouver des restaurants ouvert à cette heure-ci. »

Et lentement, on baissa les yeux pour fixer ces deux mains qui se liaient entre leurs doigts. Lui n'avait plus 16 ans pour se promener main dans la main avec un ami. On allait tenter de reprendre notre main quand il reçu en réponse un tel regard noir qu'il optera pour la laisser ou elle était.

« - Et que comptez-vous faire pour me nourrir? »