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 the start of something new / chad+libby

 :: Saison douze - treize :: sujets et autres
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(#)Sujet: the start of something new / chad+libby  |   Mar 11 Aoû - 1:59
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chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Qui aurait cru que le père de Libby la laisserait partir sur un autre continent étudier une année complète? Certainement pas elle. La soeur de sa mère vivait maintenant à New-York une ville que tous les films américains donne envie de visiter. Elle ne savait pas ce qui l’attendait là-bas, mais elle avait toujours voulu un peu de liberté. Dans un autre fuseau horaire, elle s’apprêtait enfin à goûter à une vie loin de l’ombre de sa famille.
Des règlements avaient été mis en place avec sa tante. Son père avait été bien précis sur bien des aspects. Libby avait découvert quand elle arriva que sa tante était bien plus ouverte que son père. Elle était arrivée depuis moins d’une semaine qu’elle pouvait explorer la ville seule. Elle était adolescente, alors bien évidemment qu’elle devait rentrer à des heures raisonnables, mais jamais avant avait-elle eu autant de liberté.
Le monde de la Big Apple s’offrait à elle, alors avec une carte de métro en main, elle partait tôt le matin pour revenir en soirée. Avant de commencer le lycée, elle voulait se faire des repères pour ne pas se perdre. Justement… Il commençait à se faire tard, au Union Square, elle avait embarqué dans un métro sur la ligne verte persuadé de remonter vers le Upper East Side où résidait sa famille, mais elle avait atterri dans Harlem?  Le Queens? Elle était perdue. Elle cherchait à ne paniquer et il y a dix ans, son téléphone ne pouvait pas l’aider aussi rapidement. Elle n’avait qu’à appeler son cousin et son problème serait réglé. Elle ne voulait pas perdre sa liberté par contre. Si à peine arrivée, elle demandait de l’aide, elle avait bien peur que sa tante change d’avis. Elle allait donc essayer de se débrouiller seule.
Elle n’était plus dans les quartier touristiques et pour dire vrai elle aimait ça. Elle aimait mieux voir le vrai monde et ce qui fait de cette ville un endroit. Elle était passionnée par la photo à l’époque et avait toujours une caméra dans son sac. Il commençait à faire noir pour une jeune femme visiblement pas du coin pour fouiner aux mauvais endroit. Fallait trouver sa direction jusqu’à la maison en commençant par trouver la prochaine borne de métro. Pardon, est-ce que vous pourriez m’indiquer où est le métro? Libby n’était pas la plus grande et la plus imposante. La personne qu’elle avait interpellé ne devait même pas avoir entendu sa voix. Le demandant à quelque reprise au coin d’une rue. Elle devrait peut-être plutôt interpeller un taxi jaune, mais vu sa chance avec les humains, elle doutait qu’elle parviendrait en monter dans un taxi d’ici tôt.

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Chad Tate
Chad Tate
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- messages : 2616
- feat. & crédit : zacouille la fripouille
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Mer 12 Aoû - 20:31
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giftumblr_inline_oso5c3Ab5Y1rorabc_500.gifh7xy.jpglibby &
chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
C'est ce fameux jour où tout a commencé. Où ma vie avait pris un nouveau tournant, et LE tournant par excellence. Jusque là, je n'avais rien vécu de "beau", à part l'arrivée de ma petite soeur. Je vivais à New York, dans un appartement minable avec un père mafieux et une mère prostituée qui avaient malgré eux donné naissance à ma petite soeur et moi. Nous laissant clairement au minimum nécessaire, j'avais tout fais pour rendre la vie de Dani la plus "belle" possible. je prenais les coups, je prenais les cris, je la cachais souvent. J'avais une rage et une colère en moi indescriptible et immense. J'avais décidé de suivre mon père dans la mafia car je n'avais pas les moyens de m'offrir une école ou d'être juste un mec normal. C'était une identité que je prenais en attendant de cacher assez de fric pour que Dani et moi nous sauvions.

Ce fameux soir, j'étais en mission pour le gang. Il fallait escroquer un riche français qui voulait jouer au plus malin que nous, fraîchement arrivé à New York. Le rôle obligeait, je devais comme d'habitude jouer le jeu. Je savais au fond de moi, le soir quand tout devenait enfin calme ou du moins dans notre chambre, que je n'étais pas destiné à cette vie. Parfois, je regardais les familles au parc, dans la rue, dans les restaurants et je les enviais. Je voulais, tout ça. Je voulais l'offrir du moins à ma petite soeur, car j'étais certain de ne jamais y arriver à ce point-là. Avec toutes ces pensées, toutes ces choses qui vivaient en moi, la mâchoire serrée je guettais le fameux français. Nous étions aux quatre coins de la ville pour être sûrs de le coincer. J'étais déjà assez baraque à l'époque, pour mon âge. Avec la veste en cuir, le jean et les Timberland (seul cadeau pour faire un peu bad ass que mon père m'avait obligé à mettre), je ne pensais pas qu'une jeune femme m'interpellerait. Libby. Enfin, je ne connaissais pas encore son prénom à l'époque. Mais c'était ce fameux soir. J'avais immédiatement remarqué sa beauté, cette beauté inatteignable. Elle était tout ce qui incarnait ce que je visais, en pensant tendre la main et ne jamais l'attraper. Elle était perdue, avec son accent que je remarquais tout de suite. Elle était étrangère, elle ne connaissait pas la ville et traînait dans ce coin malfamé à la tombée de la nuit. Elle me demandait où était le métro. Je la regardais longuement. Que faisait-elle, une femme aussi belle, à la merci de tous les types "comme moi" du quartier? Allez, réponds, Chad. Il est à deux pâtés de maisons d'ici. répondis-je de ma voix rauque de mafieux newyorkais. Je plissais les yeux en la regardant toujours. excusez-moi mais.. vous ne devriez pas traîner par ici. ce n'est pas un endroit pour... enfin du moins pour vous. c'est dangereux. elle aurait pu prendre un taxi pour éviter ce genre de quartier. je m'appelle Chad. lui indiquais-je alors. Je n'osais pas retourner la question, je ne voulais pas lui faire peur, bien au contraire. Je... je ne vous ferais pas de mal mais, permettez que je prenne le métro avec vous. du moins jusqu'à ce qu'on sorte de quartiers comme celui-ci. Vous n'êtes pas obligée de me dire où vous allez. Je voudrais juste m'assurer que personne ne lève la main sur vous. j'étais déjà protecteur à l'époque, surtout envers les femmes. Si ma mère ne se respectait pas, ce n'était pas mon problème. Mais j'avais une petite soeur que je protégeais comme ma propre chair. oui, on pourrait croire que je pourrais être l'un d'eux mais... pour tout vous dire, c'est mon père qui me force à en faire parti. longue histoire. ce n'est pas le new york que vous méritez de voir. fis-je en initiant les premiers pas vers l'arrêt de métro le plus proche, histoire d'au moins la protéger jusqu'à un "bon quartier". Je sortirais du métro à ce moment-là, la laissant continuer sa route en sécurité.

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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Jeu 13 Aoû - 14:41
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chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Libby se demande parfois aujourd’hui ce que serait sa vie si au coin de cette rue, elle n’avait pas suivit Chad. Elle était peut-être naïve à l’époque. Moins craintive autour des hommes en tout cas. Un inconnu lui répondait enfin avec un peu plus d’information qu’elle en cherchait. Aujourd’hui, sans doute qu’elle aurait pris un taxi ou écouter immédiatement l’homme en lui demandant gentiment de ne pas la suivre. Enfin, même aujourd’hui, si un inconnu l'aborde avec ses yeux-là, peut-être qu’elle voudrait qu’il aille avec elle où elle allait.
À l’époque, il était différent, mais il avait réussi à capter l’attention de Libby avec ce regard. Il aurait pu être tatoué de la têtes aux pieds que ça aurait rien changé. Ce n’était pas la couleur ou leur intensité qui l’avait gagné, mais bien la tendresse qui s’y cachait. Il y avait trop de choses nouvelles autour d’elle pour qu’elle ne les remarque avant qu’il ne lui adresse la parole. Et habituellement, elle aurait répliqué plus vite. Elle cherchait à voir dans son regard son intention. Et elle avait eu de la chance à cette époque et avait vu juste. Lipika, mais appelles-moi Lili, Lipi. N’importe comment pour dire vrai, je hais ce prénom. Elle tendait sa main naïvement vers cette inconnu, le regard toujours plongé dans le sien. Elle aurait voulu le prendre en photo, mais c’était déplacé. Vous êtes toujours aussi gentil avec les touristes? Il venait de lui dire de faire attention, mais elle se demandait si ce n’était pas comme ça qu’il gagnait ses conquêtes. Après tout, un homme comme lui avait clairement de la chance avec la gente féminine (ou masculine, libby s’avait pas pas à l’époque).
Il commença à marcher, alors elle le suivit. Il était ce qu’elle avait de plus près d’un GPS à l’époque. Et sa voix était beaucoup plus belle que celle sur les robotisés aujourd’hui. Il lui mentionna son père, déjà qu’il s’ouvre un peu la rassurait. C’était peut-être un jeu, mais elle avait de la difficulté à l’imaginer aussi dure que sa carapace. Parlons pas de père contrôlant, je vais t’embêter toute la nuit avec le mien si on commence. Elle essayait de détendre l’atmosphère. Il était plutôt sérieux pour son âge. Clairement, il n’avait pas eu le même début de vie qu’elle. Elle avait beau ne pas pouvoir faire beaucoup de choix, elle n’avait jamais manqué de rien. Qu’est-ce que je mérite de  voir? J’aime pas trop le côté touristique des villes. Je viens d’un endroit bondé de monde j’ai pas envie de finir au milieu d’une foule ici aussi. Elle croyait aussi avoir une année complète pour explorer Manhattan et elle aimerait bien voir tous les côtés de la ville. C’était la première fois qu’elle pouvait faire des choix, c’était presque certain qu’elle voudrait aller où on lui interdisait.
J’arrive de l’Inde. J’ai réussi à convaincre mes parents de me laisser partir un an chez ma tante. J’ai plusieurs grand frère, je n’ai pas l’habitude de devoir faire attention. Prenant maintenant ses torts, elle essayait de faire la conversation avec Chad qui vu sa situation était plus fermé. Ça m'intimidait aucunement Libby à l’époque ou aujourd’hui. Il a une partie de la ville que je dois absolument voir selon vous? Il venait du coin, il connaissait l’endroit mieux que personne. Elle aurait pu lui demander quel endroit éviter, mais elle reste Libby, elle voudrait s’y aventurer que ce soit une bonne idée ou non. Aujourd’hui, elle ferait sans doute attention. Seule sur la route, elle en avait croisé des crétins, la peur elle la connaissait beaucoup mieux qu’à l’époque où celle-ci l’amusait presque trop.
Ils arrivèrent vite à la bouche de métro. Il fait beau ce soir… Vous avez envie de marcher? Par où? Elle ne savait pas. Elle prenait une chance, après tout s’il était à ses côtés il ne devrait pas avoir de danger, non?

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Chad Tate
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Dim 16 Aoû - 19:29
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chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Je ne savais pas encore que j'avais rencontré la personne qui changerait tout. J'étais là, à zyeuter un mafieux et j'étais tombé sur cette jeune femme qui cherchait le métro le plus proche. Evidemment, mon côté protecteur avait pris le dessus. Autant je n'ai jamais été tendre avec les mecs, j'ai toujours été très méfiant, mais alors avec les femmes j'ai toujours été hyper attentionné. Pourtant, souvent, on parlait d'un amour maternel qui se refletait mais dans mon cas, ce n'était pas possible. je n'avais pas de mère ni de père. En tout cas, pas dans la définition morale de la chose. j'avais une petite soeur que je défendait bec et ongle, ça devait être plutôt ça la raison. j'aurais pu être un de ces types qui fait du mal à tout ce qui bouge, qui profite des femmes à être violent avec elles. J'aurai pu mais heureusement, le seul et le plus beau cadeau que mes parents aient pu me faire avait été Dani. Ils avaient sans le savoir éviter ça à leur fils, ce que n'était pas mon père.

Je décidais de quitter mon poste pour amener la jeune femme au métro donc, sous l'élan protecteur. Il y avait trop de petit merdeux dans ces rues. Je devais faire quelque chose pour elle. Je devais empêcher que quelqu'un lève la main sur elle. Elle me donnait son nom et j'esquiçais un mini sourire. A l'époque, je n'avais pas pour habitude de trop sourire. C'était ridiculement petit mais, grand même énorme pour le moment. Elle me demandait ensuite si j'étais toujours gentil avec les touristes. Je levais les épaules. en général je ne fais pas attention aux étrangers. vous êtes venue vers moi, c'est différent. et je ne ferais jamais de mal à une femme, donc. donc j'étais gentil avec elle. pas particulièrement avec une touriste ou pas. c'était plutôt qu'elle était vulnérable dans ce milieu là. Elle n'avait pas l'air d'avoir peur de mon style de mafieux. Elle me disait juste de ne pas parler de père contrôlant parce qu'elle devait avoir un peu le même type. Bon pas pareil mais dans le même genre en tout cas. J'étais étonné qu'elle ne prenne pas peur suite à ça mais qu'elle accepte aisément ma compagnie, en toute confiance. Elle me demandait les coins à voir, m'avouant qu'elle n'aimait pas trop les coins trop touristiques. mmmh Central Park et les rues commerciales valent la peine d'être vues, tout de même. Puis ensuite, il y a toutes les rues pleines d'artistes. Vous devriez trouver des coins pour faire de belles photos. Mais évitez les coins trop loin du centre quand même. Ou du moins pas seule, peu importe l'heure. lui conseillais-je alors. J'adorais me promener dans New York, voir les coins dans lesquels mes parents ne m'ont jamais emmenés. Le zoo, les rues avec les grands magasins, les endroits où sont filmés les séries, les films connus dans le monde entier. Courir à Central Park, et les petits artistes de rues... Je dessinais déjà en graaand secret à l'époque alors forcément, j'avais ce vice caché que je partageais plus ou moins avec Lipika en ce moment même.

Elle m'apprenait qu'elle venait d'Inde pour vivre chez sa tante et qu'elle avait plusieurs grand frère. Je comprenais mieux. Moi-même j'étais très protecteur de ma petite soeur. vous êtes venus pour une raison particulière? ça explique votre accent. faites attention, vous le savez maintenant. heureusement, ce n'est pas en vivant une mauvaise expérience que vous l'avez appris! j'étais arrivé sur son chemin aussi à la bonne minute. on croisait pleins de mecs qui se seraient fait un plaisir de la siffler voire plus. je leur jetais à tous des regards noirs car je voyais bien qu'ils guettaient. faites le Top of the Rock, la vue du Rockefeller Center. C'est magnifique, à voir vraiment. Puis la ville à Noël. mon moment sans doute préféré. C'était un avis personnel. Ma vision de New York. Je n'arrivais pas à voir la même chose que Libby parce que moi j'aurais voulu pouvoir être un touriste parmi les autres, une vie normale. Elle me proposait de se balader à pieds. j'entrouvrais la bouche pour chercher une excuse pour dire non mais... pourquoi devrais-je m'empêcher de quoique ce soit pour mon père? OK lâchais-je alors. On commençait à marcher donc pour sa route et je croisais un des autres gars de mon père qui allait sans doute me balance si jamais je trouvais pas une histoire rapide à lui faire. attendez-moi une seconde. ne parlez à personne lui fis-je alors en allant voir le mec au coin de la rue. A peine avais-je tourné le dos qu'un mec s'approchait de Libby. Je me retournais après avoir vu quoi avec le type et je voyais le mec. Je lui fonçais dessus. ferme ta gueule et passe ta route. fis-je en serrant les poings extrêmement fort. Il tourna les talons. Je croisais le regard de Lipika, qui voyait là un mec hyper violent et sans limite face à elle. vous voyez maintenant pourquoi. c'était irresponsable de venir par ici. continuons. fis-je alors en continuant notre route. j'étais sur les nerfs, sans doute parce que j'avais dû lui montrer qui j'étais vraiment. Déjà ce jour-là, je n'avais pas aimé ça. Alors que jusque là, je m'en foutais royalement.

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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Lun 17 Aoû - 13:31
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chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
C’était la deuxième fois en si peu de temps de discussion que Chad lui rappelait qu’il ne lui ferait jamais de mal. Est-ce que c’était pour la rassurer elle ou bien lui-même? Incertaine, Libby en tout cas n’avait pas besoin qu’il ne lui répète. Avec le peu d’information qu’elle avait sur le jeune homme, il avait été manipulé, moulé même, pour devenir ce qu’il est devant lui et peut-être que la personne derrière tout ça aurait voulu qu’il est le coeur si froid qu’il ne se soucie pas des femmes autour de lui.
Je vous rassure, moi non plus je fais pas mal aux étrangers. Enfin, presque jamais! Elle ne connaissait pas la gravité des activités qu’un jeune mafieux pourrait bien faire. Elle s’en fichait un peu pour dire vrai. Libby avait passé sa vie à voir sa famille juger au premier regard et ils avaient un fond si triste et sombre, elle faisait toujours l’opposé. Elle laissait des chances à ceux qui rentrait dans sa vie. Chad, il s’inquiétait plus pour sa vie qu’elle-même enfin, alors peu importe ses actions du passé fait par choix ou non, elle voulait croire en sa bonté.
Ils marchaient encore vers la bouche de métro qui les amènerait sous terre bientôt quand elle lui demanda quoi visité. Cherchant à faire une note mental bien précise. Lui précisant encore d’être prudente. Elle avait demandé à de pas parler de père, mais elle brisa sa propre demande sans réfléchir. Ma tante à peinturer une image si belle de la ville à mon père, s’il vous avait entendu, je serais sans doute jamais jamais venue. Fallait que rien arrive à sa petite fille, mais à quel point? C’était la première fois qu’elle se sentait vivante en seize ans et elle faisait confiance à un inconnu. Parce qu’elle n’avait jamais eu droit à l’erreur avant? On ne le saura jamais, mais une chose est sûre c’est que Libby ne regretterait pas d’avoir suivi un mafieux. Elle était chanceuse d’être tombé sur celui-là. J’ai toujours voulu voir le monde. Était la réponse douce et polie de Libby à cette question quand sa famille là-bas lui demandait pourquoi elle partait si loin un an et si jeune. J’ai jamais mis les pieds dans un Lycée, il a rien de mal à l’école à la maison, mais mes parents ne me laissent pas véritablement voir mon pays. Il a fallu que je change de continent pour parvenir à explorer. Un élan d’honnêteté envers celui qui l’escortait humblement jusqu’à destination plus certaine.
Vous devriez jouer au touriste pour une journée. Vous parlez de votre ville avec tellement d’intérêt, la redécouvrir vous amuserait je crois. Elle espérait véritablement pas oublié tout ce qu’il venait de lui listé de voir, mais une idée lui venait. Mieux encore. Jouer au guide touristique, je serai la vacancière comme ça je raterai rien de ce qui fait selon vous de cette ville la Big Apple. Elle s'emballe dans des idées hypothétiques. Avec l’école à la maison, elle n’avait pas créé beaucoup d’amitié aussi. Elle allait sans doute trop vite, mais sa présence la sécurisait d’une façon qu’elle n’avait jamais ressenti avant. Alors que les couvertures de sécurités, elle en avait l’habitude.
La scène suivante se déroula un peu vite pour elle. Ils commençaient leur balade et elle allait suggérer une direction quand il lui demanda d’attendre pour revenir en vitesse intensément sur un homme qu’elle n’avait elle-même pas vu venir. Cherchant dans son sac son vieux portable pour vérifier l’heure. Envoyer un SMS à sa tante lui demanda si son couvre feu pouvait être une ou deux heure plus tard maintenant qu’elle avait trouvé Chad avec qui converser.
L’inquiétude s'installe un instant sur son visage. Dans Central Park, on aurait la paix vous croyez? C’est sur le chemin de retour, pas vrai? Souriant, puisqu’il ne savait pas où elle allait alors impossible de vraiment savoir cette route puisqu’elle était un peu perdu dans Manhattan sans lui. Elle cherchait aussi à quitter ces lieux pour lui autant qu’elle. Il aurait peut-être un répis de ce quotidien qu’elle ne peut même pas s’imaginer. Et elle commençait à comprendre pourquoi il la trouvait irresponsable de se balader toute seule à cette heure. N’accrochant pas à ce côté plus intense de son nouvel ami pour se concentrer sur le positif, elle rangea son portable et sa caméra dans son sac à bandoulière. Elle aurait peut-être un peu moins l’air d’une visiteuse qui ne savait pas qu’est-ce qu’elle allait croiser. On a un Central Park à New Delhi par chez moi, je me demande s’il fait compétition à celui-ci. Ils entraient enfin dans la région verte de la ville. Connue de tous et surement bien plus impressionnante que celui en Inde. C’était pas pour rien que les Indiens avaient copier New York. Une population bien fan des films américain faut le dire. Je peux vous tutoyer? À ses côtés, plus elle l’observait et l’écoutait, Lipika pouvait comprendre que Chad n’était pas plus vieux qu’elle ou sinon pas beaucoup. Sa vie le rendait bien sérieux et le vieillissait. Il était venu l’aider ce soir et elle voulait maintenant le distraire de son quotidien toujours mystérieux pour elle, mais clairement lourd. Le poids sur ses épaules, elle voulait qu’il l’oublie même si c’était que durant leur balade. Personne ne mérite autant de tristesse dans les yeux.
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Mar 25 Aoû - 23:29
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SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
J'avais détesté devoir lui montrer ma vraie nature. Lors de notre route vers sa destination, à travers ces rues peu fréquentables, j'avais dû lui montrer le mec violent de la mafia. Je ne la connaissais que depuis quelques heures et pourtant, j'avais envie qu'elle ait une belle image de moi. Quelle idée... comment avoir une belle image de moi? Elle m'a trouvé traînant dans un quartier malfamé, habillé de la sorte, allant échanger des mots avec un autre mafieux au coin d'une autre rue et éloigné des mecs insistants avec elle avec mon poing serré. C'était déjà foutu. Pourquoi avais-je seulement dans l'idée de lui plaire un minimum? C'était une belle jeune femme. Elle devait avoir mon âge, d'ailleurs. Mais je ne pouvais pas perdre de temps pour tout ça. Ou en tout cas, lui en faire perdre à elle. Elle ne méritait pas de mec comme moi alors à quoi bon? Elle était bien trop pure, belle, comme un de ces diamants qu'on laisse propre sous une vitrine de verre.

Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher. Elle avait une manière de me regarder... différente. J'avais de l'expérience déjà avec les filles, à cet âge là. Mais ça avait toujours été très insignifiant. Avec elle, je sentais déjà que c'était différent. Elle me regardait autrement. Elle voyait autre chose. C'était très troublant mais très apaisant à la fois. Elle rangeait ses appareils alors que je venais de la sortir du pétrin. Elle ne fuyait pas, non. Elle prenait mes conseils à la lettre. C'était dingue. Comme si elle ne voyait que le positif alors que je lui montrais tout le contraire depuis tout à l'heure. Elle me racontait pour sa venue ici, avec ses parents, sa tante, tout... Je l'écoutais attentivement. je la regardais attentivement. Elle était belle, douce, sage. Je ne dirais pas naïve, elle ne connaissait pas non plus la ville où elle était. Elle n'y pouvait rien. J'étais certain, sans avoir eu la preuve encore, qu'elle était très intelligente et forte. Je remarquais son sourire adorable, ces petites dents mignonnes à souhait. Je remarquais cette lumière dans les yeux d'une femme à la vie plus "normale" que moi, flamme que je n'avais jamais vraiment eue ni ma soeur Dani. Je remarquais un corps de jeune femme prometteuse, un corps déjà à tomber à la renverse. Je la regardais et sa question touristique me sortait de mes nuages.

oh. disons que je la verrais d'un oeil différent. Jusque là, c'est surtout un échappatoire. lui avouais-je alors en parlant de la ville. Elle, elle voyait ça comme le "rêve américain". C'était agréable de s'imaginer à sa place, un instant. Elle voulait que je lui fasse visiter Central Park, avec ce petit jeu de guide touristique. Je prenais ça au mot et je l'y emmenais. Elle me demandait alors si on aurait la paix, là bas. Je voyais l'inquiétude dans ses yeux. Je lui fis un rare petit sourire pour la rassurer. oui, c'est bien plus calme. suivez-moi. lui fis-je alors en allant lui faire visiter deux/trois coins insolites de Central Park. j'avais traîné beaucoup par ici, depuis tout petit, je connaissais des coins que personne ne pouvait avoir l'audace de connaitre. Elle n'avait pas peur, me suivant limite les yeux fermés. J'apprenais alors qu'elle était plutôt aventurière. J'aimais ça, une fois de plus. Elle me demandait alors si elle pouvait me tutoyer. Je souris et fis "oui" de la tête. faut dire, c'est ridicule. on doit avoir le même âge tous les deux. tu vas à quel lycée, du coup, ici? je commençais à tutoyer pour la mettre à l'aise et je rebondissais sur un détail omis plus tôt pour montrer que je l'écoutais. j'étais curieux de savoir où la belle allait faire ses études. J'allais au lycée parce qu'il le fallait mais, ce n'était pas ma priorité. Moi aussi, j'étais au lycée. ça aussi, je lui disais sans lui dire à travers cette question. je la voyais frétiller d'avoir rangé son appareil. tu peux le ressortir, tu ne crains rien ici. lui fis-je alors en riant légèrement en la voyant se retenir de le sortir pour ne pas trop faire touriste. si on me demande, je dis que tu es une artiste de renommée de New York, d'accord? fis-je avec le sourire. Dis donc, j'avais plus souri en une soirée qu'en un an, ici. Le parc était énorme et offrait pleins de possibilités. Nous en avions pour des kilomètres. On croisait un camion fastfood. Je ressortais de mes rêves, alors que je la regardais encore. petit encas? je paie. le guide te souhaite la bienvenue à new york fis-je en lui payant ce qui lui faisait envie. alors ce central park? mieux qu'à new delhi? demandais-je alors avec une petite pointe d'humour. Rien ne pouvait égaler ce parc. Un parc aussi vert dans une ville aussi polluante et bruyante.

Je remarquais un oiseau posé non loin avec de jolies couleurs. tu me prêtes ton appareil une seconde? lui soufflais-je alors pour ne pas lui faire peur. Elle me le prêtait, je prenais une ou deux photos avant de lui montrer. j'ai encore du taff. déconnais-je alors, lui rendant son appareil. et, au fait, on va dans le même lycée. tu as ton guide même là bas. lançais-je alors sans réfléchir puis je devais me reprendre. enfin... sauf si tu en veux un autre histoire d'enrichir ton cercle. ajoutais-je alors en me mettant plutôt de retrait. Au lycée, elle méritait de traîner avec des mecs plus "saints" que moi. Je regardais ailleurs, me rappelant ma situation. Il allait falloir stopper de la regarder ainsi car, là, ça allait vraiment faire mal.
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Dim 30 Aoû - 13:54
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chad

SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Libby à cette âge n’avait jamais été amoureuse. Elle n’avait même eu que très peu de béguin puisque son entourage était limité aux tuteurs engagé par ses parents et sa famille élargie. Ses béguins restaient des hommes dans des films qu’elle ne croisera jamais. Alors devant Chad qu’elle trouvait séduisant, elle ne comprenait pas toute suite ce qu’elle ressentait. Pensant plutôt que c’était la ville et les côtés plus sombres dans lesquels elle l’avait croisé qui réveillait la fébrilité dans son abdomen.
Pourtant, ils avaient fait leur chemin jusqu’au grand parc connu de New York et c’était toujours pareil. La conversation collait assez bien, comme s’ils se connaissaient depuis plus longtemps que la réalité. Ils apprenaient à se connaître à travers cet ville qui changerait Lipika pour toujours de plusieurs façon. Et pour plusieurs raisons. Chad, on le sait maintenant, en était la principale raison.
Il nous en faut tous des échappatoires. La réalité peut être lourde. Faut faire des choses pour nous. Que pour soi. Moi, je pense que c’est la photo. Je pense pas à mes problèmes quand j’ai une caméra dans les mains. C’était facile pour elle qui vivait une vie plus normale de laisser partir ses problèmes. Elle le mentionnait en espérant que Chad ose prendre du temps pour lui après leur rencontre. Elle ne le connaît pas vraiment, mais son sérieux qu’il avait du mal à mettre de côté prouvait bien qu’il n’avait pas souvent la chance de se laisser aller.
Arrivée dans la verdure, ils pouvaient tous les deux relaxer. Chad lui confirmait que c’était plus tranquille ici. C’Était un peu surréel. Plus il s’enfonçait dans celui-ci, moins ils entendaient la ville. Vite, ils auraient pu oublié qu’il était au milieu d’une métropole entourés de millier d’autres vies. Park East High justement. Qu’elle répondit à sa question. On lui avait dit que c’était pas très loin de Central park et elle pouvait déjà s’imaginer s’y perdre durant ses heures de dîner. Pour faire de la photos sans doute, ou simplement profiter du calme qui vient avec ce bout de nature.
Il la connaissait déjà un peu puisque sans qu’elle ait à dire quoi que ce soit, il ressenti ses envies. La caméra était de retour entre ses mains pour capturer un peu de tout. Un partie d’elle voulait le photographier lui. Se rappeler à jamais de son premier ami américain, mais elle ne voulait pas non plus l’imposer. Riant sans gêne à son commentaire, Libby rêvait bien qu’un jour la petite indienne qu’elle était soit reconnu pour vivre de sa passion, mais sa famille ne l’autorisera jamais.
Je ne dirais pas non, je commence à être affamée. Le remerciant de l’offre, elle réalisait qu’elle n’avait pas pris le temps de s'arrêter pour manger avant depuis son départ de la maison de sa tante. C’était tout à fait Libby. Lunatique, tellement intéressée par ce qui l’entour qu’elle en oubliait ses besoins vitaux comme manger.
Optant pour une frite puisque c’est simple à manger en marchant, elle nota mentalement qu’elle lui état redevance. La prochaine fois, c’est moi qui offre. Au fond, c’était qu’une excuse pour le revoir. Mon cousin m’a parlé d’un resto typiquement indien. Je pourrais pas jouer au guide là-bas, mais je vais te faire voyager à travers des saveurs de mon pays! L’idée lui était venu sans réfléchir et était sortie de sa bouche aussi vite. Elle leur planifiait déjà un prochain rendez-vous sans honte. Il fallait bien lui trouver d’autre échappatoire, non?
Ce parc était mieux que celui près de chez elle oui. Elle répondit à sa question avec un large sourire en hochant la tête positivement. Vite, elle lui tendit son appareil quand l’envie de figer une image dans le temps était née en Chad. Oh, mais gardes-le un moment, amuses toi! Elle mangeait après tout, elle avait les mains occupées et lui ça lui permettrait bien de pas réfléchir à son quotidien, le regard derrière l’objectif on oublie tout.
Tu rigoles? Elle avait terriblement peur de débuter le Lycée, même si elle avait tout autant hâte. Entrer dans une immeuble remplis d’inconnu qui connaissent bien la place et leur paires étaient un peu, même beaucoup, intimidant. Après aujourd’hui, je te confirme que je n’ai pas besoin d’un meilleur guide. Ils ne se connaissaient toujours pas très bien, mais l’idée d’avoir un visage familier à travers tous ses inconnus enlevait beaucoup de peur de ses épaules. J’ai aucun sens d’orientation, tu vas vite regretter ton offre. Elle aura beaucoup de question le jour de la rentrée et sans doute dans les semaines qui en découleront. De ce côté là, Libby avait changé. En vivant sur la route, elle avait dû développer sa boussole interne. Mais sans point fix d’arrivée, c’est moins dérangeant de se perdre. Les détours en soi font aujourd’hui de ses aventures des moments bien mémorables.
Le regard de Chad sur elle ne la dérangeait pas. Elle se sentait au contraire écouter. À la maison, son opinion n’était jamais important. Elle devait se taire et plaire aux invités de papa ou à la presse en campagne électoral. Il n’avait pas beaucoup d’authenticité dans sa famille. Chose qu’elle trouvait en Chad. Depuis leur rencontre plus tôt, il semblait plus vrai que la plupart des gens qu’elle côtoyait en Inde. Oh, ne t’inquiète pas pour mon cercle d’amis. J’ai pas l’habitude d’en avoir des tonnes. J’aime mieux chérir amplement ceux que j’ai déjà. Ses parents avaient fait d’elle une âme solitaire. En l’isolant à la maison pour les leçons, elle avait que très peu d’amis et elle ne s’imaginait pas devenir une fille très populaire au Lycée qui parle à plein de gens.
Elle avait terminé son encas quand ils approchaient d’un module pour enfant vide vu l’heure. Son coeur de gamine pris le dessus. Allez viens! Vite, elle attrapa la main de son ami qui regardait dans l’autre direction et se mis à courir vers ses jeux auxquels elle avait rarement eu droit à la maison. Grimpant dans la structure pour descendre la glissade. Escaladant les murs comme un enfant, elle redescendit après avoir explorer pour finir sur les balançoires avec Chad à rigoler comme quand elle avait cinq ans. Je me souviens pas de la dernière fois que j’ai fait ça! Chad semblait de retour dans sa tête avec ses démons du quotidien et elle espérait parvenir à lui faire apprécier le petit répit quelques minutes de plus.
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Chad Tate
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Lun 7 Sep - 17:31
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SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Je n'avais vraiment pas l'habitude de me lier avec quelqu'un. A part Dani, je n'étais proche de personne. pour tout un tas de raisons. Numéro une, je n'estime pas être quelqu'un de fréquentable. C'est une assez bonne raison, ça, non? Et puis, je ne suis pas vraiment moi. Comment être sincère avec quelqu'un, que ce soit un ami ou quelqu'un de plus intime, quand on ne vit pas tous les jours dans notre propre peau? A part avec Dani, je ne pouvais pas être réellement moi. Et dans tous les cas, je ne pouvais pas. J'étais trop colérique, trop brusque, trop violent. Je savais qu'à l'avenir, quand je sortirais enfin de ce bordel dans lequel ma propre naissance m'a mis, je voulais me débarrasser de tout ça. La vie ne m'avait pas donné grand chose mais j'avais décidé de ne pas me laisser faire par elle.

En aidant cette jeune fille, je ne pensais pas finir au Central Park à lui payer de quoi manger (enfin c'était des snacks basique frites et boissons histoire de continuer à marcher) et me mettre à faire des photos avec son appareil. Je ne me reconnaissais plus, tout en me sentant davantage "moi". C'était une très drôle de sensation. J'en avais passé des après midi entier dans ce parc, à observer les gens heureux, les gens qui rient, les gens qui ne se soucient pas du soir-même. J'étais de ces gens-là, grâce à Lipika, durant quelques heures. Elle avait l'air d'apprécier ma compagnie, de son côté, alors que je ne pensais pas tellement ça possible. Je commençais à sentir que je la regardais différemment. Elle représentait quelque chose d'inaccessible pour moi. Je me rendais bien compte que dans une autre vie, une vie plus banale, je serais en train de flirter avec elle. Elle m'attire clairement. Elle est belle à tomber par terre, elle est drôle, positive, souriante, ambitieuse, artiste... J'avais l'impression qu'on l'avait modeler pour moi et qu'on me disait "tu vois, c'est elle que tu aurais pu avoir en premier amour". Mais je savais, au fond de moi, que ce n'était pas faisable. Elle me disait clairement vouloir me payer la prochaine bouffe, et au mieux quelque chose de chez elle. j'en étais ravi, lui souriant bêtement à cette idée. Bon, disons qu'on ferait ça un soir après les cours? Mais et Dani? Je n'y pensais pas tout de suite. Là, justement, elle était à l'école, je pouvais me permettre du bon temps. Mais après les cours, j'allais la chercher directement. Je ne pourrais pas me soustraire à la laisser seule avec mes parents. oh heu, alors un jour où on finira tôt ou où l'on aura pas cours le matin ou l'après midi? lui fis-je alors pour ne pas entrer dans le "salut j'ai une famille qui crains" même si j'étais un peu entrer dans le débat. Même si je savais que je ne pouvais pas avoir cette fille, je me laisserais bien frôler l'idée des doigts.

Je lui apprenais que nous étions dans le même lycée et elle avait l'air ravi. Elle me disait ne pas être trop trop à chercher des amis et ça me fit légèrement rire. je te guiderais une fois puis des gens vont venir vers toi. tu inspires la confiance, tu auras vite des amis fidèles. lui fis-je alors très sincèrement. J'étais persuadé que vite, je n'existerais plus pour elle. J'étais un peu une paria au lycée, le mec qui fait des trucs louches en dehors de l'école et qui s'en va vite de cours pour aller chercher sa petite soeur du même genre au collège pour rentrer dans le ghetto. Mon charme ne faisait pas d'indifférentes mais dès qu'on creusait un peu, on préférait me regarder en vitrine que d'entrer en magasin. Elle remarquerait vite mon côté solitaire. Je préférais, de toute manière, pour toutes les raisons que j'avais cité plus haut.

Elle me tirait vers une aire de jeux vide pour y jouer comme des enfants. Je l'accompagnais alors, laissant encore de côté... tout. ça me faisait du bien, réellement. Mais, il faudrait que je revienne bientôt à la réalité. viens lui fis en l'emmenant à un bout du parc où se cachait une cascade. Je lui repiquais son appareil pour la prendre en photo. Des photos sérieuses et tantôt humoristique. On passait un agréable moment. Puis mon portable fit la sonnerie qui disait d'aller chercher Dani au collège. J'étais pas loin mais, il faudrait que j'y aille. Je le prenais pour l'éteindre, rendant l'appareil à Libby. oh, je suis désolé, je dois y aller. Tu veux que je t'accompagne avant? Je ne dois pas aller très loin. lui fis-je alors avec un petit sourire. la réalité m'avait rattrapé. On se verra au lycée, je t'attendrais devant. Tu verras, je serais le seul mec seul. lui dis-je alors.

Le lendemain, au lycée

Je venais d'accompagner ma petite soeur au collège et j'allais vers le lycée. j'avais essayé de ne pas mettre de fringues trop dégueux, adolescent que j'étais à vouloir frimer devant une nana que je n'aurais jamais. J'avais abandonné ma veste en cuir pour un simple tee shirt blanc qui me mettait quand même en valeur et un jean. Des baskets pas trop dégueux, ma seule paire de marque que j'avais acheté en secret pendant les soldes sur le grand boulevard une fois. J'avais éviter mes parents pour ne pas qu'ils les voient, car ils aurait été capables de les cramer. J'attendais alors Libby en dehors de l'école, les gens passant devant moi comme si je n'existais pas... quoique je sentais deux ou trois regards. Chad Tate a fait tomber la veste en cuir? je l'entendais de temps en temps. Je ne faisais pas attention. Salut lui fis-je en la voyant arriver vers moi. bienvenue en Enfer lui fis-je alors. Le lycée n'était pas non plus un endroit que j'éppréciais. Enfin, j'aurais pu. J'étais très bon sportif, je faisais du sport en dehors du lycée soit en secret avec l'aide des profs ou dans les salles extérieures gratuites mais mal famées en ville. Personne ne savait que j'adorais ça, même si mon physique ne détrompait personne à l'époque. J'aurais pu être la star de l'équipe de sockers ou de basket ou de natation... je me trouvais doué pour tous les sports. Mais non. Un enfer, donc. On entrait dans le premier couloir et je lui montrais les casiers, les principales salles d'administration que je connaissais bien car je passais par là en secret justement pour les activités que je ne faisais pas avec les autres. Les adultes connaissaient ma situation et parfois je pouvais venir avec Dani. C'étaient les seuls au courant. Je fis un signe de tête à l'un d'entre eux, discrètement en lui montrant son casier une fois remis, pas très loin du mien d'ailleurs. J'étais ravi sans le dire. Un mec à peine baraque, j'étais bien plus fort que lui, venait vers Libby pour lui faire du rentre dedans et au passage lui lancer une insulte. je ne savais pas qu'en Inde elles étaient aussi canons. J'avais la tête dans mon casier mais l'oreille tendue, je débarquais sans perdre une seconde vers le type que je plaquais contre les casiers à côté de celui de Libby et à qui je collais une bonne droite. Tate! Huntington! Dans mon bureau! Un des professeurs. Mon regard noir de rage tournait vers Libby. Son regard aussi, était différent. Je m'en voulais, me rendant compte de mon acte en la voyant me regarder. Le mec avait le nez en sang, alors que je le lâchais et que le professeur nous pressait de le suivre. J'avalais fortement, lançant un dernier regard à Libby avant de le suivre, le poing encore serré.
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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Mar 8 Sep - 14:11
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SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
Lipika retrouva la solitude assez rapidement quand quelque chose ramena Chad dans sa réalité qui semblait si lourde. La jeune touriste lui avait assuré qu’elle était capable d’ici de se rendre chez sa tante qui l’attendait surement déjà impatiemment. Elle aurait voulu lui laisser son numéro de portable, mais il était repartie d’où il venait trop vite pour qu’elle en ait la chance. L’indienne l’avait fiché dans le temps au loin. Ses épaules semblaient si lourde, sa tête était basse, on pouvait sentir la nervosité dans la vitesse de ses pas.
Elle ne savait pas vraiment ce qui le hantait. Ce que sa famille le forçait à porter, mais elle comprenait que c’était beaucoup trop pour un jeune homme de son âge. Elle aurait aimé l’aider à s’échapper un peu plus longtemps. Son coeur rempli de compassion souffrait, mais ça n’avait rien à voir avec les véritables tourments du jeune homme. Elle le revoit le lendemain du moins et sans lui soutirer de l’information sur sa réalité qui l’affecte autant, elle continuera d’essayer de le sortir de sa tête.
En ce premier jour dans un lycée américain, il n’y avait pas que revoir Chad qui faisait palpiter le coeur de l’adolescente. Elle n’avait jamais mis les pieds dans une école. Par chance, l’anglais elle le parlait aussi bien que son langage natal. Sa tante l’avait aidé à choisir sa robe fleurie ce matin-là. Et à y penser, peut-être que de se fier à l’avis d’une adulte n’avait pas été la meilleure des idées de Lipika. En route pour sa première journée, elle remettait sa tenue en question. Le regard des autres étudiants ne la dérangeait pas, mais celui de Chad oui. Elle espérait qu’il ne trouverait pas son choix particulier. Lipika ne connaissait pas la monde des jeunes d’ici. Elle avait toujours été un peu bohème et sa personnalité ressortait tout de même dans sa tenue.
La boule dans le ventre de Lipika disparu rapidement arrivée devant le bâtiment quand Chad lui souhaite la bienvenue en enfer. Remarque qui avait fait rire la jeune femme inquiète. On a encore le temps de faire demi tour? Elle allait vivre une année complète ici, du moins, c’est ce qu’elle croyait. Le but était de vivre un expérience normal, elle pouvait pas changé d’idée maintenant.
Ils firent leur entrée et elle le suivait vers l’administration où on lui remis son premier casier à vie. C’était quand même excitant au yeux de la jeune femme qui avait l’habitude que des tuteurs viennent la rencontrer à la maison pour ses leçons. Elle sentait que être dans une classe allait être une grande distraction. Elle était silencieuse puisqu’elle regardait partout et essayait d’enregistrer le plus de détail possible pour ne pas se perdre quand il ne serait pas dans les parages.
Alors que Chad s’inquiétait qu’elle réalise qu’il n’était pas à sa hauteur, elle se disait bien que vite, une petite fille sage comme elle l’ennuierait. Et à ce moment-là, elle aurait besoin de s’être fait des repaires pour ne pas se perdre.
De retour aux casiers, elle avait fait la combinaison qu’on lui avait donné pour ranger ses cahiers qui commençaient à être lourd dans le sien. Comme la veille, tout se déroula bien rapidement. Quelqu’un l’avait abordé de très près et vite, Chad s’était mis entre eux. Aujourd’hui, le jeune homme avait eu moins de chance que celui dans la rue. L’hindou remarqua vite du sang chose qui la pris par surprise. Elle n’aurait pas su quoi répondre à la remarque de l’étudiant. Elle n’avait même jamais encore pensé qu’on puisse la regarder et penser qu’elle était attirante. On l’avait fait grandir dans une bulle. Ses relations amicales étaient limitées, alors imaginons pas avec les garçons.
Vite, son seul ami était disparu dans le bureau du directeur ou quelque chose du genre. Son regard avait croisé celui de son guide qu’on venait de lui enlever. Elle se demandait bien qu’est-ce qui avait réveiller cette réaction en Chad. Est-ce que ce Huntington lui avait déjà fait du mal? Peut-être que c’était un enfoiré? Son commentaire en tout cas donnait cette impression à la jeune femme. Elle espérait revoir Chad pour lui demander des explications avant la fin de la journée. Là, elle avait son horaire en main et alors que la cloche résonnait, elle comprenait qu’il était temps d’aller à son premier cours. Classe qu’elle trouvait avec bien du mal, par chance un enseignant avait fini par l'amener à celle-ci.
Dans le local, une autre étudiante avait finit par l'aborder et quand Lipika avait mentionné ne pas avoir besoin d’un tour guidé, que Chad lui en avait promis un, la réponse de celle-ci laissa l’indienne perplexe. Fallait vraiment qu’elle retrouve son ami de la veille. Lipika avait toujours préféré suivre son intuition. Il ne l’avait pas inquiété durant leur balade. On venait de lui dire de se méfier de son côté player et que ses élans de colères la mettrait en danger. Jamais avait-elle eu peur de lui au Central Park alors elle préférait se méfier des Lycéens. Après tout, si on se fie aux films américains, les rumeurs ne sont jamais vraie.
À la pause entre les deux cours de la matinée, Lipika avait attendu à son casier, mais Chad n’était pas retourné au sien. Alors, elle y était retourné à l’heure du repas pour attraper son lunch et attendre son retour encore une fois. Elle était sur le point d’abandonner quand elle remarqua sa carrure au loin marcher vers la sortie du Lycée avec les épaules aussi lourdes que la veille. Son pas était rapidement, alors elle avait couru jusqu’à lui maintenant dehors. Monsieur le guide, vous avez oublié de me montrer où on dînait! Elle avait des questions, mais elles allaient attendre. Puis, elle était bonne avec le nom verbale. Il ne parlerait pas dans l’humeur qu’il était actuellement.
Elle lui montra son sac beaucoup trop gros pour une personne. Sa tante avait peut-être eu peur que sa nièce soit incapable de se faire des amis et lui avait donner un lunch assez gros pour au moins en gagner quelques uns. Je crois que j’ai quatre sandwich là dedans, je vais avoir besoin d’aide pour tout manger. Chad continuait son chemin, ils étaient maintenant dans les rues du voisinage. On retourne au parc? Peut-être que pour s’aider, il devait s'éloigner de cette endroit qu’il avait appelé plus tôt l’enfer?  Et ils avaient la chance d’étudier juste à côté du Central Park. Peut-être que l’atmosphère du Lycée était trop pour lui, là-bas, elle réussirait peut-être à lui enlever de ce poids sur les épaules qu’elle n’avait pas besoin de connaître pour le sentir peser sur son ami. L’indienne avait hésité une seconde, mais puisqu’il restait toujours sans réponse à éviter son regard, elle attrapa sa main libre. Allez viens sinon je vais me perdre encore une fois. Le pauvre Chad, elle n’était pas prête à le laisser tranquille. Préférant suivre son instinct que les paroles de ses paires.

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(#)Sujet: Re: the start of something new / chad+libby  |   Mer 30 Sep - 11:59
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SUMMER 2009, MANHATTAN, NYC.
J'avais fais forte impression au lycée, plus tôt. J'étais un peu la risée du lycée. Avec ma carrure, mes passions et mes capacités, j'aurais pu être la star. J'aurais pu faire parti de l'équipe de sport la plus populaire du lycée, avoir des filles à mes pieds, une bande de potes autour de moi, être en couverture du journal du lycée... Mais non. J'avais choisi d'être solitaire et de profiter des équipements du lycée une fois que tout le monde était parti. Le problème, c'était mon foyer. Quel genre de star du lycée doit aller chercher sa petite soeur, traîner le plus tard possible dans NY pour pouvoir rentrer dans un taudis dans lequel il y a une "mère" ivre morte et un "père" qui attends pour battre un des deux enfants? C'était impossible pour une star du lycée d'être ainsi. Alors, c'était "Tate", le mec canon certes mais qu'il fallait éviter. Le mec sur qui on bavait en total secret.

Maintenant, le mec toujours seul semblait se rapprocher de la petite nouvelle, et ça faisait parler. Ce qu'il venait de se produire n'allait sûrement pas aider. Frapper sur le premier qui tentait de tester les limites de la petite nouvelle, de trouver ses faiblesses, c'était plus que de faire parler de tout ça au lycée entier. Les rumeurs allaient se propager encore plus vite que le dernier virus. Je regardais une dernière fois Libby, une fois l'acte commis. Elle ne me regarderait plus comme avant. J'étais incapable de retenir ma colère, c'était plus fort que moi. Quelque chose que je tenais de mon père, je suppose. Quelques heures chez le proviseur et j'étais sorti. Je ne passais pas par la case casier, de peur de croiser Libby et qu'elle m'ignore. Elle allait vite être comme les autres, à m'éviter. Je sortais donc du lycée en prenant la route pour l'école de ma petite soeur, même s'il n'était pas encore tout à fait l'heure. C'est là qu'on me courait après. Libby. Elle voulait donc encore bien me parler? Je continuais ma route alors qu'elle me rattrapait, me parlant de ses sandwichs qu'il fallait manger. En marchant, elle me demandait si nous allions au parc et me priait d'y aller sinon elle se perdrait. Je la regardais alors enfin, m'interrogeant. Elle ne m'évitait pas, après ce qu'elle avait vu au lycée? Elle parlait encore à une grosse brute qui ne contrôlait pas sa colère? Elle voulait toujours de moi comme guide après ça? Je soupirais légèrement. je ne pensais pas que tu voudrais encore me voir, après ça. tous les gens du lycée ont peur de moi. maois je contrôle pas. je pensais que tu aurais rejoins leur façon de me voir. lui fis-je alors très sincèrement. Je voulais me protéger, au cas où c'était de la manipulation qu'elle tentait de faire. Je ne suis pas crédule. Je la regardais, elle et ses sandwichs. Ok pour les sandwichs, mais si tu veux que je te raccompagne, il va falloir faire vite. Je... je dois aller chercher ma petite soeur à l'école. voilà. j'ajoutais la case petite soeur aux choses que Libby savait de moi. Peu de gens le savaient, et ceux à être au courant s'en fichaient pas mal. Je lui lâchais un mini-sourire. Elle était vraiment différente. Ca faisait du bien. Quelque part, sa présence était apaisante, même si ça ne m'avait pas empêché de frapper quelqu'un devant elle.
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