Connaissez-vous la réunion annuelle du Forum de Davos ? Un évènement qui réunit les pdg d'entreprise, des responsables politiques, des représentants des milieux universitaires, des chefs religieux et des personnalités du monde des médias. Le tout dans le but de traiter de questions clés sur les conflits internationaux, la pauvreté, les problèmes environnementaux, de technnologies, la santé et bien plus encore. Les conférences se déroulent chaque années pendant 5 jours à la fin mois Janvier dans la célèbre station de sport d’hiver des Alpes suisses. Il faut bien sûr avoir reçu votre invitation pour y être convier et cela est seulement réservé à l'étile mondiale. Derek Watts en fait partit, bien qu'il n'est pas un ressortissant annuel, il s'y rends au deux ou trois ans, et cette année, il avait décidé d'y participer. Sûrement que voyager lui fera du plus grand bien, et disons qu'il n'avait pas beaucoup profiter de son dernier séjour à la montagne. Il prit donc ces dispositions pour être absent pendant 11 jours, question de profiter du congrès, mais aussi d'un moment de détente à la fin de ce séjour. On avait réservé une chambre dans un bon hôtel, le Piz Buin Klosters. Ce n'était pas le plus réputé pour l'endroit, mais Derek aimait son petit côté style chalet et convial. Façon, tant que nous avions un spa dans les Alpes, nous étions le plus heureux des hommes. Derek était arrivé le dimanche en fin de soirée, question d'être prêt le lendemain matin. Les problèmes conférence étant donné vers 8h. Il fallait donc être présent tôt au centre des congrès.

C'est donc le lendemain matin vers 7h que Derek se rendit au Kongresszentrum Davos, ou déjà les gens d'influence commençait à arriver. C'est donc dans la convivialité qu'on allait serrer des mains, parler de petites mondalités avec les gens les plus influents du monde. Nous avions énormément de chance de faire partie de cet Élite car ce n'était pas tout les jours qu'une personne pouvait venir saluer les présidents de divers pays, et autres gens de la politique. M'enfin pas besoin de s'enfler les chevilles, car maintenant, Derek était habitué à ce genre de grande personnalité, et nous n'étions plus aussi timide que les premières années. On serra les mains, faisant bien ressortir notre côté heureux et bout-en-train. Et ce malgré les divers malheurs qui avaient été les nôtres depuis quelques mois.

Vers 7h45, l'appel vous donnez pour que tous viennent prendre place dans la grande salle de réunion, ou malgré nos rangs, tous étaient assis sur des chaises devant une estrade, ou pendant des heures les gens allaient venir débattre et poser des questions sur les grandes questions de ce monde.

On écouta la première partie de présentation de la semaine, un petit amuse-gueule de parole qui dura un bon trente minutes avant d'inviter les convives à aller prendre le petit déjeuner dans la grande salle de réception et passer dans un salon pour en profiter. Ce n'était pas dans les habitudes de Derek de déjeuner aussitôt et autant dire qu'il grogna dans sa barbe, mais pour faire bonne figure, on suivra les gens, dans une grande salle ou était servit un buffet continental. C'était risible, tant de nourriture qui sera aussi gaspiller quand dans la journée on allait se faire encourager à s'occuper des pauvres et de ceux n'arrivant pas à manger convenablement. Derek ne passa pas au buffet, bien loin de lui l'idée de manger de la nourritude aussi grasse que les croissants, oeufs et toast pouvait être. Non, lui avait déjà ce qu'il lui fallait dans la poche. Plus tard, il ira prendre ces barres protéinés. D'ailleurs, il se massait l'épaule, son sport matinal lui manquait déjà cruellement. On ira s'installer au salon, pour la petite pause déjeuner, trente minutes de détente, ou les gens formaient de petits groupes pour discuter. Lui fut rejoint par un homme plutôt âgé, dans une tenue trois pièces, un costard, loin d'être la tenue décontracté que les gens pouvaient mettre. Lui avait opté pour un pull gris élégant fait de pure laine d'alpaga. Une nouveauté de la gamme d'hiver 2021, soit la série pour le mois de janvier. Que voulez-vous lors d'événement public, il était normal qu'un Watts, porte du signé Watts.

"- Bon matin, enchanté, mais je crains ne pas vous connaître."

Derek n'avait pas du tout étudier la liste des invités, sauf pour les grands invités. Que voulez-vous, un allemand dans une liste de 1500 personnes, autant dire que ça devait passer inaperçu. D'ailleurs, Derek ne se souvenait pas d'avoir croiser cet homme dans quelques revues d'affaires que ce soit. Nouveau riche ? Homme peu connu ? Bon, il était vrai, que tous ne pouvait pas apparaître dans le top 10 de la revue Forbes.

"- Installez-vous, monsieur ?"

Demandons-lui son nom, et pendant ce temps, on essayait de reconnaître l'accent de monsieur l'inconnu. Un accent de ce continent, cela il en était certain. Pays germanique qu'il lui semblait, mais il ne saurait en deviner davantage. D'ailleurs, on espérait que pendant la semaine personne ne lui ferait la remarque de son dernier scoop personnel qui était d'être de nouveau sur le marché des célibataires, et qui en plus, suite à cela, il avait dû se voir poursuivit en cours pour une histoire de pollution des océans. Oui, on était un vilain petit pollueur et il avait dû admettre sa faute devant les tribunaux.

Jusqu'ou avions-nous le droit d'entrer dans la vie privée des gens et les castrer de la sorte ? Les présentations faites, oui, il connaissait la compagnie de nom, mais avait-il lui-même fait affaire ? Voyons Derek Watts ne trempait pas dans ce genre de business sale. Il ne fallait pas mélanger ce que lui achetait et ce qu'on achetait ou nom de sa compagnie. Des aphrodisiaques ? C'était une sorte de drogue et lui ne faisait pas dans ce genre de chose. Peut-être avions-nous pu voir passer quelques chèques signés Watts, là-oui, cela était sûrement possible. On avait un mec dans la famille qui faisait fort dans ce genre de commerce.
La Élite Bio corp était à ces yeux, une grosse compagnie pharmaceutique, mais il n'en connaissait pas tout les assortissants. Faut avouer, que lui n'en avait que faire des mauvaises histoires d'une compagnie. Derek aura un léger sourire en coin qui disparait bien rapidement en une grimace. Depuis quand, un inconnu pouvait-il décider autant pour lui ? Ne pouvait-il pas se mêler de ces affaires ? Derek aimait bien manger ces barres, bon même si demain, il aurait risquer de dire autre chose. En plus, ce petit délice de smoothie au pistache, comment nier que ça donnait bien envie. Enfin non, cet homme en faisait trop, en connaissait trop et on se sentait mis à nu. Derek allait lui dire sa manière de penser et lui faire comprendre qu'il avait les nerfs. Sauf que non, à peine eut-il ouvert la bouche que c'est comme si on venait de lui mettre le baillon. On le coupa dans son discours avant même la première syllabe, castrer par un regard et cette main levée. Pourquoi en était-il autant subjuqué qu'il en perdait toute connotation.

Son petit sourcil de l'oeil gauche se redressa, questionnant cet inconnu du regard. Il n'avait certes pas tord, il ne pouvait pas changer son alimentation du jour au lendemain, faute de quoi la semaine suivante, il allait se tordre de douleur dans son lit. Bien énervé, sa langue viendra appuyé sur l'intérieur de sa joue qui se déforma. D'accord, il ne dira rien, mais seulement pour soucis de santé. Quoique, pourquoi être aussi obéissant que la barre quitta sa poche pour être déposer sur une table basse. Il acceptait donc votre offre de smoothie, bien qu'en se redressant, il fronça les sourcils. Là, il venait de comprendre le pièce dans lequel il venait de tomber. Petit soupire pour chasser ce malaise et on chercha nos mots pour un débats ou une défense. Non, rien ne lui venait et il leva les yeux vers le plafond, bien énervé contre lui-même. Stupide réaction qu'il était en train d'avoir et cet attirance omniprésente pour le non verbale de l'autre homme. Claquement de langue, osfusqué contre lui-même et il plia les jambes, l'une se croisant au-dessus de l'autre. Ce jeu, s'il le commençait savait être perdu d'avance et on ne comptait pas s'y laisser tomber.
Bien que les bons mots ne lui venaient toujours pas.

"- Donc ! Monsieur Brukner, vous comptez donner une conférence sur la santé pendant la semaine, j'imagine qu'on vous a convié à présenter une allocution ?"

Et voilà, une question, ainsi, on n'allait pas entièrement démontrer qu'on venait de perdre pieds.

Pourquoi déplierait-il les jambes ? Si lui se sentait à l'aise dans cette position vulgaire et clairement pour poser un affront à cet homme de la haute société à l'étiquette bien droite. Derek haussa encore une fois le sourcil, surprit et légèrement outré qu'on le corrige aussi rapidement. Ne fallait-il pas oublier que le Watts venait du petit peuple, alors s'il avait envie de se croiser les jambes ou les écartés, il le ferait. Lui n'avait que faire des gens suivant les règles des riches. La tenue que portait Watts aujourd'hui en était la preuve. Pas de costard, juste un 'vulgaire' pull de luxe. Il n'en avait que faire de froiser les gens, il pouvait se le permettre et comptait bien le faire. Bon, si ce pauvre riche était outré par sa position, changeons là, soit en se laissant couler dans son fauteuil et venant ouvrir les jambes. Outrage n'en était-il pas plus important ? Surtout avec ce large sourire du mec trop heureux qui cherchait qu'à vous contredire par ces gestes.

"- Heureux ? "

Son sourire de garnement n'en fut que plus présent, mais il sera encore plus intrigué et fâché que toute ces habitudes de vie soit ainsi connu. Bon certes, il les affichait bien trop ouvertement, et avait souvent parler de ces régimes et séance de musculature dans divers revues parlant du sujet. Il était seulement étrange que cet homme s'en soit ainsi intéressé. Trop minutieux ou l'homme pervers qui tentait de vous en mettre plein les yeux ? Derek se gratouilla la barbe, se questionnant toujours sur la posture et les invitations à donner. Non, pas que cela l'aurait déranger par le passé, mais il sortait d'une relation qui s'était terminé en queue de poisson. Alors autant dire, que pour le moment, il n'avait pas envie de replonger la tête dans le bocal.

"- Écoutez, je suis touché de votre bienfaisance à mon égard, mais je ne suis pas réellement intéressé. Je saurai bien trouvé du poulet sur le dîner offert ce midi."

Et il comblerait le reste dans la soirée, une fois à l'hôtel. Punaise qu'il avait hâte de mettre ces muscles sur le sol pour une séance d'étirement. D'ailleurs, était-ce le fait de se croiser les jambes tout à l'heure qui venait de lui engourdir la jambe, car le voilà qui se grattouillait l'intérieur de la cuisse.

"- Et non, je ne ferai pas de discours, on me tient un peu trop, et les journalistes ont beaucoup trop hâte de me mettre un micro devant la bouche."

Clignement des yeux, incompréhension total des arrières pensées qu'il devait avoir pour ce déjeuner.

"- Que... nonnn...."

Le voilà, encore plus dans l'embarras à cause de votre proposition des plus indésente qui lui donna une petite couleur sur les pommettes. Oublions-cela, ne n'était pas dans son désir, bien loin de lui. Il pensait juste à de l'entraînement physique, pas de l'entraînement au corps à corps. Il soupira avant de se redresser sur sa chaise. D'accord, vous avez gagné, il cessera de faire le gamin et s'installa bien droit.

"- Oh, peut-être dans les restaurants de luxe, mais nous sommes dans une station de ski, et nous trouvons toute sorte de restaurateur, pas besoin d'aller dans les cinq étoiles. "

Petit sourire taquin, lui se doutait bien que ce genre d'homme ne devait pas aller se subtenter dans un petit Mcdo du coin. Il vous narguait même en vous mettant au défi de le faire.

"- Oh, ne soyez pas si punifier envers eux. Le caviar est un aliment excellent, et puis je suis américain, donc niveau mauvaises nourritures nous y excellons. Et bien des pays ont commencé à nous suivre après la fin de la guerre."

L'Amérique, pays de l'excellence et de toute les possibilités. Pays de la liberté.

"- Oui, en effet, j'ai réservé dans un 4 étoile."

Et quoi ? Nous pensiez qu'il aurait pris un 5 ? Non, trop de gens, on se serait aussi trop douter qu'il se serait rendu là-bas. Comme préciser, Derek essayait de faire mine basse et ne pas chercher à faire la une des journaux locaux.

"- Bon, d'accord pour l'invitation à déjeuner, mais à la seule condition que vous cessiez de me draguer."