Comme dans le bon vieux temps

Pourquoi j’étais si certaine qu’il mentait ? Car j’étais complètement crevée et je savais qu’il l’était sans doute aussi. La journée avait été chargée et disons que la soirée aussi. Je vis bien que sa remarque le fit rigolai et j’écoutai avec attention sa réponse. Je ne fis que rigolai moi aussi, en ne le quittant pas du regard. Je jouais alors sur son torse avec douceur en y déposant ici et là de doux baisers. Cela n’était jamais arrivé, même lorsque nous étions en couple. En effet, je ne faisais pas dans la tendresse, mais ce soir, je me sentais bien. Je lui avais alors avoué, après qu’il m’est dit que cela était la meilleure nuit de sa vie, que j’avais trouvé ce moment parfait. Effectivement, la passion et l’animosité c’étaient bien, mais je venais tout juste de découvrir un tout autre aspect : la douceur et la sensibilité. Cela m’apeurait un peu, mais je ne pouvais nier que j’avais vraiment adoré. C’est alors qu’il me répondit qu’avec une partenaire parfaite, il était difficile que ce ne soit pas parfait. Je souris alors pleinement, flatté par ce compliment. ‘’Il est vrai qu’avec deux êtres parfaits, il était impossible de faire autrement. ‘’ Dis-je d’une voix amusée. Alors que je jouais toujours, de mes doigts habiles, sur son torse, il me prit par les bras et me remonta vers lui. Nos visages étaient désormais à la même hauteur. Je continuai de sourire pleinement puis portai une oreille attentive à ses paroles. Sa jazzy ? Je fus surprise par cette tournure de phrase. Cela voulait-il dire quelque chose ou bien c’était sorti tout simplement comme ça ? De plus, il était plutôt rare qu’il me fasse des compliments sans même que je lui demande. Sans que je puisse dire quoi que ce soit, il posa ses lèvres sur les miennes, tendrement, mais langoureusement. Je prolongeai alors le baiser tout en collant mon corps qui était toujours complètement nu sur le sien. Je décollai doucement mes lèvres des siennes pour lui chuchoter ‘’ Ta Jazzy ? ‘’ Dis-je d’une voix timide, mais amusée à la fois, ce qui n’était, à l’habitude, pas mon genre. Je voulais réellement savoir s’Il y avait quelque chose derrière cette phrase.

Comme dans le bon vieux temps

Bien entendu, il fallait qui me note que je lui avais fait un compliment. Il fallait dire qu’il m’en avait fait deux de son côté. Bien que cela ne fût pas du tout notre genre, le tout sortait avec un naturel fou. C’est alors qu’il avait utilisé un pronom plutôt possessif en mon égard. Je ne l’avais jamais vu faire une telle chose. Je fus sous le choc et c’est donc pour cette raison que je lui avais demandé la signification. Sans trop attendre, il me dit qu’il avait bien dit que j’étais à lui… et il me demanda alors si cela me gênait. Disons que j’étais encore plus surprise, je ne m’étais jamais préparé à une telle chose, surtout venant de sa part. Il ne me laissa pas parler puisqu’il enchaina par la suite avec une énorme déclaration. Il m’avoua qu’il était père… Il tenait à me le dire car il sentait les choses évoluer entre nous. il fallait dire que je le sentais aussi et je comprenais pourquoi il ressentait le besoin de tout m’avouer. Il fallait dire que cette annonce me faisait l’effet d’une bombe. Joran Keating, papa ? Jamais je n’aurais cru cela possible. J’étais tout simplement sans voix. Cela prit plusieurs secondes peut-être même des minutes avant de reprendre mon sang-froid. ‘’ Je… tu… es papa ?... Wow hum... Je veux dire félicitation. Ton enfant a qu’elle âge ? ‘’ J’adorais les enfants et ma réaction était seulement dû à ma surprise et surtout si les choses évoluaient bien entre nous, il fallait dire que j’allais devoir m’occuper parfois d’un enfant et ça, je ne savais pas si j’étais prête. J’avais encore des problèmes à régler dans ma vie et je n’étais pas un très bon modèle pour un enfant en ce moment. Quoi qu’il en soit, je réfléchissais surement beaucoup trop en ce moment.

Comme dans le bon vieux temps

Je voyais bien qu’il comprenait ma réaction. Après tout, tout se passait si vite. Il commença alors à m’expliquer que l’enfant est né d’une aventure d’un soir et que la mère venait tout juste de lui annoncer. Il devait sans doute être encore plus surprit que moi. Il continua en disant que c’était une petite fille de 8 ans, mais celle-ci ne savait pas encore qu’il était son père, pour ne pas la brusquer. Je pouvais comprendre qu’ils préféraient attendre. Il ne faisait que subvenir à ses besoins financiers. Effectivement, avec le salaire qu’il faisait, il pouvait très bien subvenir à ses besoins de ce côté. Il fallait dire que ses paroles ne diminuaient pas ma surprise. Sans même me laisser répondre quoi que ce soit, il posa ses lèvres sur les miennes et me dit finalement qu’il ne voulait pas s’éterniser sur le sujet, qu’il tenait seulement que je le sache, mais que ce soit, il me voulait que pour lui. Ses paroles me redonnèrent le sourire. Il me fit basculer de nouveau et je me retrouvai en dessous de lui. Nos corps nu étaient maintenant coller l’un à l’autre. Le désir de recommencer m’envahissait dans cette position. Ses lèvres toujours sur les miennes il me caressait les cuisses tout en les remontant jusqu’à sa taille. J’enroulai alors mes jambes autour de lui puis nos corps s’unissaient pour une seconde fois. Mes bras passèrent autour de son cou pour le sentir le plus près de moi possible. La chaleur et le parfum de son corps m’enivrait. Je voulais que cette nuit ne s’arrête jamais. Bien que j’aie toujours cette nouvelle au creux de ma tête, il fallait dire qu’il était doué pour changer les idées. Le tout était tout aussi tendre et doux que la première fois. Je le fis alors basculer pour me mettre au dessus de lui. Il n’allait tout de même faire tout le travail deux fois. Une fois au dessus de lui, je commençai de doux mouvement de hanches tout en posant mes lèvres dans son cou.

Comme dans le bon vieux temps

Le désir montait en moi à une vitesse folle. Je voulais que nos corps ne fassent qu’un durant toute la nuit même si je savais que c’était techniquement impossible. Quoi qu’il en soit, il avait commencé cette deuxième fois que j’étais bien heureuse car cela prouvait se qu’il m’avait dit tout à l’heure, qui avait encore envie de moi. Après quelques minutes ou j’étais placée en dessous de lui, je le fis renverser sur le dos afin de me retrouver à cheval sur lui. Je vis dans son visage qu’il aimait bien cette position. Mes lèvres se posèrent dans son cou ou je lui donnais quelques doux baisers. Il posa ses mains sur mes hanches afin d’augmenter la vitesse de mes déhanchements. Je l’entendis gémir dans mon oreille, se qui me fit le plus grand des plaisirs. Il me fit basculer de nouveau pour retrouver en dessous de lui. Il accélérait les mouvements tout en étant gentil et doux. C’était complètement nouveau pour tout les deux et il fallait dire que je me sentais tout drôle. Je détachais mes lèvres de sur les siennes afin de pouvoir le regarder droit dans les yeux. Ce genre de regard que je n’avais jamais eu pour quelqu’un. Mais qui es-tu maintenant Jazzlyn Atkins ? Moi-même, je ne me reconnaissais même plus. Comment un homme ou une relation peut nous changer ? Bien sur, c’était dans le bon sens puisque je me sentais bien, tout simplement en paix avec cette personne que j’étais sur le point de devenir. Bref, toujours les yeux plantés dans les siens, je laissai échapper quelques gémissements lui démontrant que j’aimais ce qu’il faisait. Ma respiration se faisait de plus en plus rapide

Comme dans le bon vieux temps

Nos corps continuaient de bouger à l’unisson. Je me sentais bien, même terriblement bien. Il était par-dessus moi à faire des mouvements beaucoup plus rapide tout en gardant cette nouvelle tendresse qui nous envahissait. Nos yeux plongés l’un dans l’autre, je sentais ce moment devenir magique. Je laissai aller quelques gémissements tout en gardant mes bras autour de son cou et mes jambes autour de ses hanches. J’aimais sentir sa peau chaude contre la mienne sentir son souffle chaud sur moi. Nous prenions vraiment du plaisir et je ne voulais pas que ce moment ne s’arrête pourtant, lorsque j’atteignis le septième ciel, Joran se libéra en moi. Il s’écroula par la suite à coté de moi tout en restant tout de même collé sur moi. Je tournai ma tête vers lui en souriant tout en essayant de reprendre mon souffle. Il fallait dire qu’une deuxième fois m’avait drôlement fatiguée. J’étais désormais épuisée, mais je me sentais bien. Lorsqu’il se mit à côté de moi, il me dit que je lui avais beaucoup manqué. Ses paroles me touchèrent énormément. Je posai ma tête dans le creux de son cou, voulant être le plus près de lui possible. Je lui chuchotai alors à l’oreille. ‘’ Tu m’as aussi beaucoup manqué mon sexy docteur. ‘’ Dis-je d’une voix amusée. Et oui, j’avais aussi utilisé un pronom possessif à son égard. Je me demandais s’il allait réagir comme je l’avais fait mais peu importe, je savais que je changeais maintenant et disons que j’appréciais cette nouvelle personne que je devenais. Je pensai tout de même toujours à l’annonce qu’il m’avait faite, sa fille. Je me demandais comment il se sentait face à cela, mais ce n’était peut-être pas le bon moment pour lui poser la question. Je décidai tout de même de rester silencieuse tout en gardant ma tête dans le creux de son cou respirant son odeur enivrante.