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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Mer 16 Sep - 15:03
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Je conseillai à Derek d’aller à l’hôpital faire un bilan complet afin de trouver la source de tous ses symptômes. Je n’avais aucune idée de ce qui pouvait bien lui causer ses maux et je ne voulais pas m’avancer. Il me confia que le seul professionnel qui pouvait l’aider était sans doute un psychologue et il ne voulait pas aller consulter un psy. Ne comprenant pas trop pourquoi il disait cela, je lui avais ensuite lancé une petite blague en lui disant que c’était sans doute mon absence qui provoquait cela, un état de manque. Je m’excusai pensant que Derek avait dit quelque chose et que je ne l’avais pas compris. Apparemment cela n’avait pas été le cas car celui-ci me dit que ce n’était pas à moi de m’excuser.
Les mots qui sortirent de la bouche de l’homme qui me tenait sur lui, me troublèrent plus que jamais. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine alors que mon cerveau cessait de fonctionner. Son regard me pénétra au plus profond de moi comme s’il sondait mon âme. Il était entrain de me dire toutes les choses que je n’avais cessée d’espérer entendre à nouveau depuis notre rupture. Il porta sa main sur mon visage et avec une douceur infime la fit glisser le long de ma joue. Je serrai ma chaine en fixant toujours dehors ne sachant quoi dire ou quoi faire. Il s’excusa rapidement de sa maladresse car il me révélait ses choses alors qu’aujourd’hui était un jour douloureux. Il retira sa main et me demanda comment allez ma santé. Quoi ?! Ma santé ? Là ma santé mentale était légèrement en plein dysfonctionnement.
« Je … Je vais bien merci. »
Ses mots étaient sortis dema bouche avec une voix mal assurée. Je relâchai ma chaine et tourna mon regard vers Derek, la gorge nouée. Celui-ci avait tournée la tête sur le côté. Je luttai contre moi-même pour ne pas me laisser aller à mes pulsions. D’un geste hésitant je posai ma main sur sa joue puis la descendis jusqu’à son menton afin de lui tourner délicatement la tête vers moi.
« Ne t’excuse pas. »
Je plongeai mon regard pendant quelques instants puis je coupai le lien avant qu’il ne devienne trop intense et que je sois submergée de regrets. J’avais bien assez souffert dans le passé et s’il y avait bien une chose que je ne voulais pas c’était me précipiter.
« Tu ne me laisses pas indifférente, tu ne m’as jamais laissé indifférente depuis le premier jour où mes yeux ce sont posé sur toi. »
Je fis glisser ma main qui se trouvait sous son menton le long de sa nuque avant de la laisser venir se poser sur moi. J’avais envie de l’embrasser à cet instant même, mais en même temps j’appréhendais. Je n’avais jamais cessé de l’aimer même si j’avais fait mon possible pour le sortir de mon cœur en fréquentant d’autres hommes. Il y a de cela quelques semaines il était revenu et mon cœur n’en avait que plus souffert. Si j’avais décidé de veiller sur ses filles, c’était en partie à cause, ou grâce, à l’affection que j’avais pour lui.
« Je n’ai pas pris cette décision à la légère tu sais, notre rupture je veux dire. »
Je baissai les yeux pleins de culpabilité. J’y avais réfléchis pendant des semaines entières avant d’annoncer à Derek que je ne voulais pas être celle qui se mettrait entre lui et sa fille Violette. Cette décision m’avait brisé le cœur et encore plus lorsque le visage de Derek avait essayé de contenir sa douleur. Je m’étais toujours convaincue d’avoir prise la bonne décision, mais aujourd’hui je n’en étais plus aussi sûre …
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Jeu 17 Sep - 2:12
Derek eut la tête qui fut tournée pour qu'on l'oblige à tenir le regard, lui avait les yeux hésitants, quelque peu perdus. Il savait qu'il n'aurait jamais dû tenir de tel propos. Leur relation était terminée depuis longtemps, et serait que folie que de penser qu'elle pourrait de nouveau vouloir de nous.« Ne t’excuse pas. » Des mots qui résonnèrent en lui. Ne pas t'excuser? Cela signifiait-il qu'elle ressentait toujours quelque chose envers lui, et qu'il n'avait pas de raison de s'en vouloir que de lui dire qu'il l'aimait toujours. « Tu ne me laisses pas indifférente, tu ne m’as jamais laissée indifférente depuis le premier jour où mes yeux se sont posés sur toi. » Elle l'aimait donc encore, ou alors ce n'était qu'une simple attirance? Non, si elle venait à lui répondre cela, alors c'était presqu'elle avait toujours les mêmes émotions qu'à l'époque.
Derek eut le regard qui se déforma de plus en plus, l'incompréhension se lisait, cette douleur qui viendra le saisir, ce deuil qu'il n'avait jamais vraiment fait. Elle lui caressa la nuque, ça lui donnait encore plus envie de la serrer contre lui. Lui-même avait ce souhait de l'embrasser avec passion. D'ailleurs, il ne se priva pas pour lui poser une main dans le bas du dos, prêt à l'attirer à lui pour passer à l'acte. « Je n’ai pas pris cette décision à la légère tu sais, notre rupture je veux dire. » Voilà qu'une douche froide lui tomba directement sur la tête. Un rappel à la dure réalité de la vie. Sa main ne fera plus la pression dans le dos et il la fixa encore plus douloureux. Une boule se forma aux abords de sa pomme d'adam qui bougea très légèrement.
''- Je... nous ne devrions pas alors... ''
On descendit les yeux vers les cuisses de la douce et il reviendra à la regarder. Elle ne devrait pas être assise ainsi sur lui. Il avait bien compris qu'elle ne reviendrait sûrement pas sur cette décision qu'elle avait prise pour eux. Les paupières se refermèrent et il eut un léger soupir.
''- Tu... devrais peut-être juste quitter mes genoux... c'est semble-t-il plutôt déplacer.''
L'ambiance deviendra bien étrange et il se défit un peu plus d'elle, lui avait du mal à vivre avec ses émotions. Non, qu'il soit mélangé, bien au contraire, il savait pertinemment ce qu'il aurait désiré, sauf qu'il devait respecter le choix de Lily-Anne qui un jour avait décidé de mettre fin à leur relation. De plus, lui n'était pas vraiment le même homme. L'engagement, il le craignait désormais, depuis Lily-Anne il n'avait pas eu le même amour avec d'autres femmes qu'avec elle. Ce n'était que de l’attachement. Il eut un soupir.
''- Excuse-moi... je te mets dans une situation délicate. J'aurais dû tenir ma langue.''
Lui s'en voulait et il se pinça les lèvres pour revenir à la regarder, la situation était clairement dérangeante et il viendra d'un mouvement vif, lui pincer les deux oreilles, avant de la bousculer d'un coup de hanche pour la faire tomber sur le canapé. Le premier geste avait été pour la déconcentrée et le deuxième pour lui permettre de se remettre debout, les yeux un peu plus joueur. Il faisait très souvent des attaques physiques avec Lily-Anne quand les choses étaient délicates ou malvenues entre eux. Ce n'était donc pas nouveau, et puis il faisait toujours attention. La demoiselle était tombée bien à plat sur le canapé, outre peut-être qu'elle en aura les jambes dans les airs, elle était si légère pour lui.
''- Bon, de toute manière, nous n'avons plus trente ans pour ce genre de … relation... Tu voulais quelque chose à boire, il me semble.''
Changement de sujet voulez-vous.
Kathelyn Parks
G-star
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Jeu 17 Sep - 3:02
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Sans trop m’avancer dans les sentiments que j’éprouvais pour Derek je lui avais avoué mon amour qui n’avait pas cessé depuis le premier jour où mes yeux c’étaient posés sur lui. L’envie de m’avancer vers son visage et de l’embrasser était forte mais je la combattis. Je sentis la main de Derek se glisser derrière mon dos ce qui ne me laissait pas indifférente. Tout en retirant ma main de sa nuque je lui dis que je n’avais pas pris la décision de notre rupture à la légère. Cet acte avait été réfléchi, murement réfléchis. Je sentis mon ancien amant se raidir et sa main se délaisser de mon dos en me disant que nous ne devrions pas.
« Derek … » dis-je faiblement.
J’avais aperçu sur son visage que mes mots lui avaient fait du mal, ce qui n’était pas mon intention. Je m’étais sans doute mal exprimée. Qu’avait-il compris ? Il me dit tout simplement que je devrais quitter la place que j’avais car cela n’est pas approprié en ces circonstances. Je ne comprenais pas sa réaction et je n’arrivais pas à trouver les bons mots pour lui expliquer ce que je ressentais. Une ambiance pesante c’était installée en un rien de temps entre-nous. Je sentis ma gorge se nouée et un flot d’émotions m’envahir. Derek s’excusa avant de me pincer les oreilles et de me jeter doucement sur le canapé où je tombais sur mes fesses. Je n’eu même pas la force de sourire, en faite je ne trouvai même pas ca drôle alors que d’habitude ca l’aurait été. Mon esprit et mon cœur était embrumé par d’autres sentiments bien plus forts. Les mots qu’il prononça ensuite se fit sentir cassant et durs tellement que j’eu l’impression qu’il venait de me mettre un coup de poing dans l’estomac. Je le regardai se lever alors que je restais assise sur le divan incapable de me lever.
« Derek ! »
J’avais haussé la voix sans le vouloir. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je me levais avec l’impression étrange que toute cette scène qui se déroulait en ce moment n’était pas réelle. Tout c’était passé trop rapidement et de manière si inattendue … Il me déclarait ses sentiments pour moi et l’instant d’après il disait que nous n’avions plus l’âge pour ce genre de choses. Mais quelles choses ?
« Je … je veux bien un verre finalement. »
Je me levai du divan et m’approchai du bar où j’y apposai mes mains afin de tenir en place. Je suivis Derek du regard dans ce qu’il faisait pendant quelques secondes, ou minutes ? Je ne savais pas, j’avais complètement perdue la notion de temps, en faite toutes notions. Je pris le verre qu’on me tendait et le bu d’une traitre et grimaçai surprise du degré d’alcool de la boisson. Je reposai le verre sur le bar et regarda Derek la gorge un peu dénouée. Je lâchai un léger soupir et ouvrit la bouche pour parler. « Cette rupture ce n’était pas un prétexte pour me débarrasser de toi. » dis-je en le regardant droit dans les yeux. « Je l’ai faite parce que je pensais être la meilleure chose pour toi. Je savais à quel point tu étais fusionnel avec Violette et je ne voulais pas gâcher ca. »
Je savais que c’était un sujet sensible et que s’il m’avait parlé de ma raison initiale c’était pour détourner la conversation, mais un jour ou l’autre il fallait parler des sujets qui fâchent.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Dim 20 Sep - 3:02
Derek se sentait très mal, il n'aurait jamais dû faire allusion aux sentiments qu'il pouvait encore ressentir. Il savait que Lily-Anne l'avait quitté pour des raisons qu'elle avait dû avoir mûrement réfléchit. Il se devait de respecter les choix qu'elle avait dû faire. Revenir sur ce sujet ou sur leur ancienne relation ne ferait que remuer le couteau dans une plaie qui n'avait jamais été panser ou même soigner. Lui n'avait jamais oublié les doux moments de rêve que le couple avait vécu voilà un peu plus d'un an. On offrit plutôt un verre à Lily-Anne, raison de pouvoir s'éloigner d'elle et de mettre un meuble entre eux. Lui ne voulait pas trop sentir la présence de la femme contre lui, pas tout de suite, car il pourrait bien risquer de l'embrasser et aller apposer un geste qui serait inconvenant.
Prenant quelques bouteilles pour lui faire un cocktail, voilà qu'elle reviendra à lui, elle ne semblait pas entendre à rire, comme quoi, elle n'a pas adoré se faire bousculer sur le canapé. Le pire c'est qu'elle avait dit son nom, cherchant son attention, mais qu'il ne voulut pas lui accorder.
On versa du gin dans un shaker auquel on ajouta de la liqueur grand marnier, avant d'y mettre un peu de jus de citron verts. Lui ne se concentra sur la préparation car en levant les yeux, il avait bien vu celle de la jeune femme embrûmé de petite larme. Il avait l'impression de l'avoir blesser, mais sans trop savoir pourquoi. Derek avait seulement mis fin à une situation qui aurait pu les mener a quelque chose qui devrait rester dans leur passé. Bougeant le shaker, il sortit un verre à martini pour déverser le liquide blanc-jaune dans le verre avant de l'offrir à Lily-Anne. Un white lady, a son souvenir les femmes aimaient bien ce breuvage.
« Cette rupture ce n’était pas un prétexte pour me débarrasser de toi. » Il redressa le menton, il vit qu'elle le regardait et lui rabaissa de suite le regard. Certes, elle n'avait pas voulu se débarrasser de lui, mais elle l'a quitté, une rupture vraiment très douloureuse, aussi pire que la perte de sa femme. Les lèvres du PDG bougèrent, l'air soucieux, en fait, elle semblait vouloir commencer une conversation qu'il n'avait jamais voulut avoir. « Je l’ai faite parce que je pensais être la meilleure chose pour toi. Je savais à quel point tu étais fusionnel avec Violette et je ne voulais pas gâcher ca. » Une grimace apparut sur son visage. Et voilà, madame n'avait pas pu s'empêcher de le dire. Un petite claquement de langue sur son palet et il redressa le menton, les yeux bruns qui étaient vraiment très sombre.
''- Écoute, je n'ai pas envie d'en discuter ok. Je respecte ton choix, mais ne dit pas que tu l'as fait pour moi ou me préserver de quelque chose. Tu as plutôt détruit tout mes rêves de famille, j'étais revenu avec toi à Miami pour construire quelque chose. Je savais bien à l'époque que tu n'allais pas t'entendre très bien avec ma fille, mais j'étais prêt à me montrer patient. Au lieu de ça... tu me quittes.''
La main de l'homme trembla sur le comptoir, il tentait de réprimer sa colère et son désir de lui crier après. Lily-Anne avait par sa rupture, une nouvelle fois brisé quelque chose en lui. Son envie de s'occuper de sa famille, de vouloir offrir une mère à ses deux filles, et par le fait même, son retour parmi elle. À l'époque, il avait été prêt à le faire. À aimer une nouvelle fois. Sauf qu'à la place on lui avait poignardé le cœur. Derek ferma les yeux, cela lui avait prit un an et demi avant de revenir. Et là, sa seule raison d'être ici était parce qu'April était dans une passe bien difficile. Lui avait plutôt mentit, dès que sa fille irait mieux et aurait retrouvé la mémoire, il risquait de nouveau de s'en aller. Il n'avait pas voulu le dire à Violette pour ne pas la blesser, mais Derek savait que jamais il n'aurait de vie, ici à Miami.
''- Lily-Anne, nous n'avons pas besoin d'en parler. Je comprends et je respecte ta décision. Tu m'as laissé... et ... c'est... tout... ''
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Dim 20 Sep - 14:54
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Ma soirée chez Derek avait bien commencé et maintenant elle prenait une tournure à laquelle je n’aurais jamais pensé être confrontée, du moins pas aujourd’hui, pas de si tôt. Il avait été un vrai gentleman avec moi, en me prenant dans ses bras et me parlant de lui pour me changer les idées. J’avais toujours aimé quand il me racontait ses voyages, il me faisait rêver et parcourir le monde avec lui. Derek était un homme qui avait vu du pays et bien plus encore, chose sur laquelle je ne pourrais jamais l’égaler. Il en était venu à me parler de ses sentiments pour moi et comme une idiote et avec une maladresse inégalée, j’avais tout fichu en l’air. Tout était arrivé à une vitesse, que je n’arrivais pas à saisir tout ce qui se passait.
L’homme que je n’avais cessé d’aimé depuis le premier jour, me dégagea de lui avec humour en me faisait glisser de ses genoux au canapé. Je n’avais pas le cœur à rire et je sentais les larmes me remonter aux yeux et j’essayai de les contenir du mieux que je pouvais. Il était hors de question que je m’affaiblisse face à cet homme avec une aussi grande assurance. Ces mots m’avaient blessés comme moi j’avais l’avais blessé quelques minutes auparavant. Je ne comprenais plus ce qu’il voulait, ce qu’il ressentait. Pendant un instant son cœur m’avait été ouvert et l’instant d’après son cœur s’était refermé à moi prétextant que nous avions plus l’âge. Pendant que mon hôte s’était levé pour aller s’affairer auprès du bar, j’étais resté assise, l’interpellant par deux fois sans aucune réaction de sa part. Je me levai du divan afin de prendre place au bar les mains apposé sur le coté de ce meuble imposant afin de m’en servir comme soutien. D’une traite j’avais bu le verre qu’on me tendait et sortirent de ma bouche les mots qui viendraient à blesser encore un peu plus Derek.
''- Écoute, je n'ai pas envie d'en discuter ok. Je respecte ton choix, mais ne dit pas que tu l'as fait pour moi ou me préserver de quelque chose. Tu as plutôt détruit tout mes rêves de famille, j'étais revenu avec toi à Miami pour construire quelque chose. Je savais bien à l'époque que tu n'allais pas t'entendre très bien avec ma fille, mais j'étais prêt à me montrer patient. Au lieu de ça... tu me quittes.''
Moi qui avait cru que ma décision avait été la meilleure pour nous deux jusque là, ou du moins j’avais essayé de m’en convaincre, venait d’être brisé. Toutes mes illusions envolées en quelques mots. Je me mordis la lèvre inférieure anxieuse, la gorge et l’estomac noué. J’avais été cruelle et égoïste en pensant à faire les choses bien, en voulant rendre service à tout le monde. « J’ai pris peur Derek. J’ai pris peur et j’ai fuis … »
Derek me coupa la parole le visage en proie à la douleur. Je ne savais que faire ou que dire pour me rattraper car c’était ce que je souhaitais faire. Le voir ainsi à cause de moi m’était insupportable. Moi qui étais toujours attentionné envers les gens qui m’entouraient, faisant passer leur bien-être avant le mien, j’avais brisé le seul être auquel je tenais le plus au monde sur cette terre. J’avais fuis avec Ethan car cela devenait trop sérieux et j’avais fuis avec Derek parce que c’était devenu sérieux. Et lorsque les choses devenaient plus importantes, les chances de souffrir étaient beaucoup plus élevées. C’est moi qui avais un problème avec l’engagement en faite … « Et je regrette. » Répondis-je simplement à l’homme qui se tenait face à moi.
Je posai une de mes mains sur une des sienne afin d’attirer son attention. Il fallait que je mette ma fierté de côté pour une fois dans ma vie. « Je … » Les mots se coincèrent dans ma gorge nouée alors je pris une inspiration profonde. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine et je fus prise d’un coup de chaud. « Je suis désolée tout est de ma faute et … » Je levais une main pour signifier à Derek de se taire alors que je le voyais déjà ouvrir sa bouche. Je ne me laisserais pas faire, pas cette fois. C’est lui qui était partis sans que je puisse lui expliquer le pourquoi du comment il avait aussi ses tords. « Laisse-moi parler mince ! Tu m’écoute et après tu diras ce que tu voudras ! » Avais-je dit en haussant la voix. Moi aussi j’avais du caractère même si je ne l’imposais pas souvent.
« Je suis désolée d’avoir mis fin à notre relation. J’ai pris peur alors j’ai fuis cette situation qui me paraissait trop complexe pour y faire face. Je t’ai suivis jusqu’à Miami parce que je t’aimais, je voulais rejoindre votre famille, je voulais passer ma vie avec toi, mais lorsque je t’ai vu avec tes filles je m’y suis sentie de trop dans cette famille. Violette avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait pas de moi et j’ai pris une décision qui me paraissait plus simple pour tout le monde. » Je fis une pause et remarquai que mes doigts s’étaient agrippés fortement au bar. Je relâchai la pression avant de continuer mon monologue. « J’aurais pu m’éloigner de tes filles après notre rupture, mais non, je suis restée auprès d’elles alors que tu avais quitté la ville sans en informer personne. Je me suis occupée d’elles, j’ai noué un lien avec elles et à ma plus grande surprise, aussi avec Violette, voir même plus qu’avec April. Je l’ai fait parce que même si tu m’avais dit de passer à autre chose, mon amour pour toi était toujours là dans mon cœur. Aujourd’hui je regrette ce que j’ai fait, d’avoir été aussi lâche et de ne pas t’avoir fait assez confiance. Tu ne pourras peut-être pas me le pardonner, et moi non plus je ne pourrais pas me le pardonner, mais au moins tu sais ce que je pense et ce que je ressens. » C’est tout ce que j’avais à dire. « Tu peux parler maintenant. »
Mon cœur se mit à battre encore plus fort dans ma poitrine. J’avais peur de ce qu’il allait dire, de ce qu’il pouvait penser. Je savais que Derek ne mâcherait pas ses mots avec moi car il était en colère contre moi. Je redoutais de m’être encore une fois mal exprimée. J’avais vidé mon sac et je me sentais moins lourde. J’attrapai une bouteille d’alcool et remplis mon verre. J’en bu une gorgée afin de me redonner du courage.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Dim 20 Sep - 19:59
Derek souffrait énormément, le tournant que la conversation venait d'entrer dans un tournant de sa vie qu'il avait toujours tenté d'oublier. Il avait eut beaucoup de mal a accepté cette nouvelle rupture.« J’ai pris peur Derek. J’ai pris peur et j’ai fuis … » Tout comme lui car à l'époque, il avait préféré tout quitter plutôt qu'avoir à endurer les regards ou les commentaires des gens qui auraient voulut en savoir plus sur sa vie amoureuse. Surtout qu'à l'époque les papa-rassi étaient sur sa fille. Il aurait eut affaire à la presse locale et devoir leur expliquer pourquoi il avait quitté sa petite amie. Tout cela, à cause de Violette qui avait été bien trop jalouse. Derek ferma les yeux, il écouta la femme lui énoncer la raison de son départ. C'était quelque chose qu'il ne voulait pas vraiment savoir. Après tout, pourquoi revenir sur le passé. Les choses avaient été comme tel et on ne pouvait pas revenir sur ce qui avait été fait.
Il voulut dire à Lily-Anne de laisser tomber, que ça n'avait plus d'importance, et qu'en parler ne ferait qu'être encore plus douloureux. La preuve, quand on lui fit part de ses pressentis, le visage de Derek se déforma par la douleur et la tristesse. N'avait-elle jamais réalisé que lui n'avait jamais arrêté de l'aimer autant qu'à l'époque. « Je suis désolée d’avoir mis fin à notre relation. J’ai pris peur alors j’ai fuis cette situation qui me paraissait trop complexe pour y faire face. Je t’ai suivis jusqu’à Miami parce que je t’aimais, je voulais rejoindre votre famille, je voulais passer ma vie avec toi, mais lorsque je t’ai vu avec tes filles je m’y suis sentie de trop dans cette famille. Violette avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait pas de moi et j’ai pris une décision qui me paraissait plus simple pour tout le monde. » Plus simple? Et pour lui, avait-elle seulement pensé à lui? Il préféra fermer les yeux, lui avait une forte envie de pleurer. Ses molaires se frottaient l'une à l'autre. Pourquoi lui disait-elle tout cela? La relation était pourtant belle et bien terminer. Là, elle ne faisait que réveiller de nouveau cette douleur. « J’aurais pu m’éloigner de tes filles après notre rupture, mais non, je suis restée auprès d’elles alors que tu avais quitté la ville sans en informer personne. Je me suis occupée d’elles, j’ai noué un lien avec elles et à ma plus grande surprise, aussi avec Violette, voir même plus qu’avec April. Je l’ai fait parce que même si tu m’avais dit de passer à autre chose, mon amour pour toi était toujours là dans mon cœur. Aujourd’hui je regrette ce que j’ai fait, d’avoir été aussi lâche et de ne pas t’avoir fait assez confiance. Tu ne pourras peut-être pas me le pardonner, et moi non plus je ne pourrais pas me le pardonner, mais au moins tu sais ce que je pense et ce que je ressens. » Elle dit être rester auprès de ses filles pour amour envers lui, en fait, la situation était presque amusante. Voilà qu'avec la rupture, Violette avait accepté la présence de cette femme, s'en était presque amusant, mais lui n'avait aucunement envie d'en rire. Il redressa très lentement la tête, Lily-Anne pourra voir toute la peine et le désarroi dans ses grands yeux marrons. Il avait les pupilles dilatés, les yeux globuleux par l'eau qui y baignaient. « Tu peux parler maintenant. » En avait-il seulement la force? Que pouvait-il bien lui dire? De nouveau, il ferma les yeux comme abattu.
''- Que veux-tu que je te dise? Que devrai-je te pardonner? Et pourquoi le faire? Lily-Anne... ce n'est pas comme si... vraiment... ''
Il était encore bien trop amoureux d'elle, il posa son regard sur elle, lui on pouvait voir toute sa douleur.
''- Madame Cooper, je vous ai toujours aimé, et en reparler risquerait de refaire naître certaine chose qui, je doute que vous vouliez que ça revienne entre nous.''
À une époque, Derek avait toujours utilisé le terme madame Cooper quand il s'amusait à la draguer ou souhaitant la charmer, ce qui visiblement, il était en train de faire. Elle n'avait jamais eut de petit surnom comme chaton ou autre, c'était sa madame Cooper, sa petite femme avec lequel il aimait joué et pouvoir narguer par plaisir.
''- Je ne sais pas... ce que tu cherches à vouloir qu'on en discute car... après tout... n'est-ce pas terminé entre nous? Que veux-tu de moi? ''
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Dim 20 Sep - 22:06
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Pour une fois depuis notre rupture nous abordions le sujet si douloureux qu’était celle-ci. Derek avait pris la fuite avant que je ne puisse lui expliquer, lui faire comprendre mais aujourd’hui je le faisais. C’était un mauvais jour pour parler de Derek et moi étant donné que c’était le jour de la mort de Max, mais peut-être était-ce un signe du destin pour me dire que l’instant présent était plus important que le passé ? L’homme que j’aimais était face à moi et il était peut-être temps que je me rachète auprès de lui ? Lorsque j’eu finis de parler et de dire tout ce que j’avais à dire, je lui donnai l’autorisation de parler. Je m’étais ouverte à lui et j’avais peur de me prendre en pleine figure des révélations douloureuses de la part de celui que j’aimais. Je soutins le regard de Derek avec fermeté. Est-ce bien des larmes que je pouvais apercevoir devant ses iris d’un marron envoutant ? Je culpabilisais de le faire souffrir ainsi. Derek était un homme fort qui se cachait derrière sa prestance et là en ce moment même il se mettait à nu devant moi. « Je ne sais pas ce que tu dois me dire et si j’ai à me faire pardonner de t’avoir fait souffrir. Je regrette, je regrette tellement d’avoir brisé notre amour … »
Je ne cessais de m’excuser, je devais être pathétique à agir de la sorte mais c’était la seule manière que j’avais trouvé pour essayer d’arranger les choses. Nous étions entrés dans le vif du sujet autant crever l’abcès totalement car faire bonne figure devant les filles ca irait un temps mais un jour ou l’autre il y a toujours des dommages collatéraux. Il m’appela ensuite Madame Cooper et me vouvoya. Cela m’arracha un sourire car je trouvais cela touchant. Je m’écartai du bar et doucement en même temps qu’il prononçait ses mots je m’approchai de Derek. Il me dit que nous devrions cesser cette conversation avant que des choses ne reviennent à la surface. Je ne savais pas ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Je m’étais arrêté à un demi-mètre de lui afin de garder une quelconque sécurité entre nos deux corps. J’éprouvais du désir pour lui mais ce n’était pas le moment pour ce genre de choses.
« Et toi que souhaites-tu ? » demandais-je simplement.
Peut-être lui en savait-il plus que moi, peut-être qu’il était plus au clair avec ses sentiments que je ne l’étais avec les miens. Je m’avançai d’un pas encore vers lui. J’étais un peu plus petite que lui, même en étant une grande femme d’un mètre soixante-dix, alors je fus obligée de lever un peu les yeux vers lui.
« Oui c’est finit, mais si jamais je ne voulais plus que ce soit le cas ? Si jamais je voulais retrouver ce qu’on avait avant ? »
Je sentais mes mains tremblaient quelques peu. Je n’arrivais pas à croire ce que je venais de dire. J’avais parlé sans trop réfléchir, en toute honnêteté. J’avais toujours cette crainte qui me broyait l’estomac, la crainte qu’il me rejette et que je le perde à tout jamais. J’avais vu en lui quelque chose que je n’avais vu en quiconque, même en Max. Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était unique.
« Monsieur Derek Nathan Watts je n’ai jamais cessé de vous aimer, et même si je l’avais voulut je n’aurais pu. » Je posai une main sur son visage alors que je me rapprochai de lui, nos corps à quelques centimètres de distance l’un de l’autre. « Je vous aime et si vous m’accordez une autre chance je la chérirais pour me rattraper de mon erreur. »
Mon cœur qui s’était un peu calmé s’emballa à nouveau dans ma poitrine. Mon regard se posa dans le sien. J’attendis sa réponse, la boule au ventre. Je voulais le savoir mien à nouveau. Je savais que je ne serais pas prête à faire vie commune avec lui tout de suite, mais juste de savoir que son cœur m’appartiendrais à nouveau me contenterais.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Lun 21 Sep - 3:09
L'homme ne savait plus trop ce qu'il désirait, ou ce qu'il devrait se permettre. Il avait une telle peur d'être de nouveau blesser. Que Lily-Anne ne prenne la suite s'il faisait les premiers pas, où s'il osait dire qu'il l'aimait encore. Peut-être que leur relation s'était terminé pour le mieux. Après tout, lui avait refait une partie de sa vie, même si cela signifiait surtout d'aller à droite et à gauche. Il s'était même découvert une sexualité plus que vagabonde et même une attirance toute spéciale pour les hommes. Devrait-il de nouveau s'engager? Il doutait que Lily-Anne puisse maintenant le comprendre. « Je ne sais pas ce que tu dois me dire et si j’ai à me faire pardonner de t’avoir fait souffrir. Je regrette, je regrette tellement d’avoir brisé notre amour … » Petit hochement de tête, mais ce n'était pas ces excuses qui allaient pouvoir racheter ou faire disparaître ce qui avait été fait. Derek préféra rester sur la défensive, venant à l'appeler madame Cooper, des mots d'amusement pour que la situation reste au beau fixe. En plus, ça avait toujours permis à Lily-Anne de retrouver le sourire. Une ruse a mainte reprise utilisé par Derek pour atténuer les humeurs de la femme aux forts caractères quand elle se fâchait.
Il lui demanda ce qu'elle souhaitait. Une réponse auquel il n'eut pas le droit. « Et toi que souhaites-tu ? » Elle lui retourna la question, vile demoiselle. Incapable de lui dire réellement ce qu'elle avait sur le cœur. Enfin, ça c'est ce qu'il se dit sur le coup.
''- Je... je ne sais pas...''
Que voulait-il? Tout sauf cette conversation et surtout cette proximité qui venait à se créer entre eux. Elle viendra à se rapprocher de lui, elle était si prêt, mais pas encore accès prêt pour qu'elle soit obligé de lever le menton. Car même si la dame se disait grande lui faisait 26 centimètre de plus qu'elle. Ce qui était une tête de plus. « Oui c’est finit, mais si jamais je ne voulais plus que ce soit le cas ? Si jamais je voulais retrouver ce qu’on avait avant ? » Venait-elle réellement de dire ces mots? Les avaient-elles au moins peser? Réfléchit? Derek sentit un étrange mélange d'envie et de peur. Bien sûr qu'il aimerait que tout soit comme avant, mais était-ce possible? Elle semblait vouloir son amour, retrouver ce qu'il lui avait toujours donné sans réfléchir et sans crainte. Cela risquait de ne jamais être possible.
« Monsieur Derek Nathan Watts je n’ai jamais cessé de vous aimer, et même si je l’avais voulut je n’aurais pu. » Elle se rapprocha, leurs corps se touchaient presque et cette fois, elle avait bien la nuque tiré vers l'arrière pour pouvoir le regarder. Il baissa les yeux pour l'admirer.
Badoummm...
« Je vous aime »Badoummm... Badoummm... « et si vous m’accordez une autre chance » Il sentit son cœur arrêter de battre pendant quelques secondes. « je la chérirais pour me rattraper de mon erreur. » L'artère reprit des battements très puissant, son corps se réchauffa, tellement qu'il pouvait presque sentir toute la chaleur qui s'en dégageait. Le problème avec cette situation s'était qu'elle venait visiblement de lui demander de la reprendre. Enfin, c'est ce qu'il pu en conclure. Elle l'aimait toujours, lui de même, Violette leur avait donné leur accord, mais qu'en était-il de lui? De ces envies? Jamais il n'avait pensé revenir à Miami pour reprendre avec Lily-Anne. Bien au contraire, jamais cela ne lui avait effleuré l'esprit.
N'arrivant plus trop à réfléchir sereinement et positivement, il se laissa transporter par les émotions du moment. Ses grandes et puissantes mains se posèrent sur les hanches de la belle, pour l'attirer tout contre lui. Il ne pourra que répondre que d'une seule manière à la demande qu'elle venait de lui faire et s'était par un baisé. Ce dernier n'avait rien de chaste, et n'avait rien a envié aux baisés qu'il avait un jour échangé. Derek appuya les lèvres sur celle de Lily-Anne, il emprisonna sa petite lèvre inférieure entre les siennes pour doucement l'attirer à lui avec une tendresse et une douceur que peu d'homme avait. Plus rare encore de voir cela chez un homme mesurant 2m et a l'allure parfois si sévère. Il tenait la femme si délicatement contre lui, l'embrassa avec une passion infini à faire rêver les couples.
Très doucement pour commencer, puis il laissa son ardeur prendre le dessus. Le baisé doux gagna en intensité, il la colla un peu plus contre son torse et se laissa transporter vers un jardin de passion. Il aura un petit grognement qui le distinguait des autres hommes, il lui tira un peu plus les lèvres, avant que très lentement son souffle ne deviennent beaucoup plus puissant. L'amour laissa place au doute, la fièvre baigna son esprit et lui ne pouvait plus se résoudre à la laisser.
Kathelyn Parks
G-star
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Lun 21 Sep - 20:27
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
J’avais complètement ouvert mon cœur à Derek. Je lui avais demandé de me laisser à nouveau une chance de me rattraper. Je voulais le savoir mien à nouveau, je ne voulais le partager avec quiconque. Tout en rapprochant mon corps du sien, je lui avouais mes sentiments à son égard. Doucement ma main était venue se mettre sur sa joue. Il ne répondit pas par des mots mais l’acte qu’il entreprit était bien plus qu’il ne m’en fallait. De ses mains fermes, Derek m’avait attiré à lui avant de poser ses lèvres contre les miennes. Ce contact réveilla en moi tout le désir inavoué qui sommeillait dans un tas d’hormones de mon corps. Je me laissai guider par celui à qui je venais à nouveau d’ouvrir mon cœur. Notre baiser fut tendre et doux pour commencer mais bien vite la passion nous emporta augmentant la ferveur de cet échange sincère. Je le sentais me serrer contre lui alors que mes mains glissèrent le long de son dos. A cet instant même j’avais envie de plus de sa part et je savais, sans trop m’avancer que Derek se laisserait aller à une étreinte beaucoup plus passionnelle et charnelle.
Pendant un instant mon cerveau avait cessé de fonctionner pour laisser les commandes à mon cœur. Je ne pouvais pas, je ne devais pas me laisser entrainer par mes pulsions de la sorte. Tout cela avait été trop soudain, trop rapide. Doucement, sans brusquer les choses, je mis fin à ce baiser. Je voulais faire les choses bien, je ne voulais pas retomber dans les erreurs du passé et à nouveau prendre peur. J’aimais Derek, ça j’en étais certaine, je ne pouvais pas nier ce que je ressentais pour lui, mais j’étais aussi une femme plus qu’indépendante à l’heure d’aujourd’hui. Je connaissais les attentes de ce grand homme aux rêves plein la tête. Il était passionné par son travail, mais la famille était ce qui lui était le plus cher et il voulait me voir faire partie de cette famille. J’étais proches de ses filles maintenant alors qu’avant non, mais étais-je prête être plus que cela pour elles ? Je détaillai le visage de Derek qui était passé de la douleur de mes mots au bonheur d’un baiser. Le voir si heureux me rendait heureuse également.
« Tu connais la règle des trois rencards ? » dis-je avec un sourire malicieux.
J’avais vu cette règle des trois rencards dans un film typiquement fait pour les femmes en manque d’amour. Je trouvais cette règle à la fois stupide mais aussi intéressante à mettre en place. Bon normalement le principe est de ne pas le dire à ton futur partenaire, mais avec Derek c’était un peu spécial. Je lui avais déjà ouvert bien plus que la porte de mon cœur autrefois et je ne savais pas s’il s’attendait à ce que je retombe facilement dans son lit ou non.
« Trois rencards avant qu’il ne se passe autre chose de plus qu’un baiser. Faisons les choses bien. »
Je m’approchai de Derek afin que nos corps se touchent et avec un sourire taquin je l’embrassai du bout des lèvres de manière très chaste. Je me reculai à quelques centimètres même pas de cet homme dont le regard se posait sur moi. Je souris avant de lui voler un bref baiser et me reculer à nouveau mais cette fois de plus loin.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Mar 22 Sep - 0:54
Les deux anciens amants échangèrent un baisé comme s'il ne s'était jamais quitté. Derek appuya les lèvres contre celle de cette femme qu'il n'avait jamais arrêté d'aimer. Il n'eut pas le courage de mettre fin à l'échange car il ne savait pas quand il aurait la chance de pouvoir l'embrasser une nouvelle fois. Il eut un petit couinement quand les mains se poseront sur son dos, tout en descendant vers la naissance du pantalon. Les doigts qui frôleront le petit creux, lui fit étonnamment tourner de la tête. Il sentait cet instant devenir encore plus unique. Par le geste de Lily-Anne, le baisé remplit de passion se fit un peu plus sensuel, preuve qu'on venait de réveiller une petite sorte d'envie chez lui. Les bras empressèrent le corps de la femme contre le sien et au final, voilà qu'on mit fin à tout cela. Au moins, elle resta dans ses bras, lui la fixait amoureux comme jamais. Les yeux remplient de petite étincelle de bonheur.
« Tu connais la règle des trois rencards ? » Est-ce que cela ne venait pas d'un film à l'eau de rose sortit pour les vieilles femmes en manque d'amour? Il la fixa l'air penaud tout en se disant qu'elle n'allait pas lui faire cela. Lui avait besoin d'une vie sexuelle bien remplit et il semblerait que son poignet allait devoir lui tenir compagnie pour un moment. « Trois rencards avant qu’il ne se passe autre chose de plus qu’un baiser. Faisons les choses bien. »Donc, s'était bien ce qu'il croyait, elle ne risquait pas de se laisser emmener dans la chambre à coucher avant le troisième rendez-vous. Certes, il dû admettre que tout les deux auront probablement plusieurs détails à régler et même d'apprendre à se connaître de nouveau.
''- Je connais surtout l'étude qui a été relayé par le Daily Mail qui demande qu'un homme devra envoyer 12 sms, lui passer 5 longs coups de téléphone d'au minimum 1h, regarder 3 films avec elle, échanger 7 baisers passionnés, partager 4 repas, lui faire 2 cadeaux et lui envoyer un bouquet de fleurs.''
Ce qui serait encore plus mortel mais bien des efforts étaient nécessaires quand nous souhaitions sortir avec une merveilleuse femme. Il savait fort bien qu'il n'allait pas suffire à lui demander pour qu'elle accepte. Eux c'était quitter depuis plus d'un an et bien des choses seraient à discuter. On ne s'engageait pas à la légère quand nous étions aussi amoureux.
La dame reviendra à lui embrasser les lèvres une première fois, puis une seconde qui dura un peu plus longtemps. Tout pour lui faire tirer une sorte de grognement de mécontentement mais il resta bien sage.
''- Lily-Anne, tu sais fort bien, que pour toi, je serais prêt à faire tout les efforts nécessaire pour te montrer combien je suis fou de toi. Nous en sommes donc à trois baisers. ''
Et sûrement un quatrième bientôt au vue de comment il fixait la belle demoiselle.
''- Hmmm... par contre... si tu continue de la sorte, je ne suis pas certain de pouvoir bien me tenir, tu sais fort bien que normalement je ne me montre pas du tout aussi patient.''
Bien loin de là, la preuve, sa main gauche venait de descendre sur le fessier de la belle, l'attirant à lui. Il n'avait plus du tout envie de la voir s'éloigner.
''- Je t'aime Lily-Anne et je t'entendrai le temps qu'il faudra.''
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle |