- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Dim 4 Oct - 21:45
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Par crainte que tout ce qui venait de se passer ne s’écroule en quelques jours ou semaines à peine, j’avais demandé à Derek s’il était possible d’attendre d’annoncer quoi que ce soit à ses filles. Précipitamment je l’avait rassuré en lui disant que ce n’était pas parce que je doutais de notre relation, bien au contraire, mais je voulais protéger April. Il me répondit que ses filles n’en seraient que plus heureuses de savoir cela et je n’en doutais pas. Mes lèvres esquissèrent un sourire satisfait. Je savais que je n’avais plus à avoir de la réaction de Violette, trop de fois elle m’avait fait comprendre qu’elle souhaitait que son père et moi nous remettions ensemble. J’ouvris ma bouteille d’eau et en bu une petite gorgée alors que j’écoutais Derek me répondre au sujet d’April et lui-même. Ma main vint se poser sur la sienne tendrement avant de la serrer.
« Suis ton instinct de père tout simplement… »
Je le vis un peu anxieux et contrarié. La situation n’était pas des plus faciles et comme il me le dit, il n’avait jamais été là pour sa fille auparavant ce qui ne facilitait pas les choses non plus. Même s’il avait été un père trop peu présente auprès des ses enfants, au fond je sentais qu’il avait de l’amour à donner et qu’il pouvait être un bon père. Il ne savait tout simplement pas comment s’y prendre. Son regard se perdit sur le plafond orné de petites étoiles. Je posai la bouteille que j’avais entre mes mains et changeai de position. Je m’agenouillai sur le canapé, mes genoux collés au corps de celui que j’aimais. D’un geste calme et tendre je lui pris le menton afin de l’emmener à poser son regard sur moi.
« Laisse-lui du temps Derek. Je ne suis pas la mieux placée pour te dire quoi faire, je n’ai pas d’enfants même si j’en côtoie à longueur de temps, mais je suis persuadée que lorsqu’elle sera prête elle viendra à toi. »
Je vins déposer mes lèvres contre les siennes doucement. Mon visage à quelques centimètres du sien, je plongeai mon regard dans ses yeux d’une intensité inégalable. Ma main droite passa le long de sa joue jusque dans sa barbe finement rasé. Elle alla ensuite se perdre dans sa nuque et un faible sourire se glissa sur mes lèvres. Non pas un sourire de satisfaction ou un sourire de charmeuse. C’était un sourire de femme amoureuse. Je reculai mon visage du sien à une distance plus respectable.
« J’essaierais de lui parler, peut-être si elle accorde assez de confiance en une femme qu’elle ne connait plus, elle acceptera de m’écouter et revenir vers toi. Si c’était facile d’être père parent ca se saurait tu ne crois pas ? »
J’en voyais tellement passer des parents que je savais à quoi m’attendre si un jour j’avais des enfants. Beaucoup de parents culpabilisaient de ne pas réussir à élever leurs enfants comme ils l’avaient souhaités ou comme ils le souhaiteraient. Je les rassurais sans cesse en leur disant que ce n’était pas de leur faite et qu’ils faisaient ce qui leur était possible de faire et du mieux qu’il pouvait. Je laissai glisser ma main qui était toujours derrière la nuque de Derek dans le creux de sa main où mes doigts viendraient enlacer les siens.
« Je t’aime et je prendrais toujours soin de tes filles alors n’hésite pas à m’appeler au secours si tu as besoin, d’accord ? »
Je le regardai avec tendresse. Je voulais qu’il sache à quel point c’était important pour moi sa famille. S’il y avait bien eu une chose de bien, si je pouvais dire ca comme ca, dans notre rupture c’est que j’avais appris à connaitre ses filles. J’avais tissé des liens avec elles si fort que je savais que s’il leur arrivait quoi que ce soit cela m’atteindrais, mais je ne pourrais jamais remplacer leur mère. C’est pour ca qu’elles avaient besoin de Derek, de leur père.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Lun 5 Oct - 4:32
Derek se confia à Lily-Anne; de cette crainte qu'il avait de ne pas vraiment savoir comment aider April. Sa ''compagne'' lui avait demandé comment il vivait tout cela, lui avait l'impression qu'il était complètement dépasser par les événements. Difficulté d'aborder le sujet avec April, le regard fuyant car il savait qu'au fond, il n'avait jamais été là pour elle. Il ne pouvait pas blâmer sa fille de ne pas vouloir se confier à un homme qui la connaissait à peine. En tout cas, la perte de mémoire de sa fille n'avait pas vraiment changer relation. Il était loin d'être père et fille qui se disait tout.« Suis ton instinct de père tout simplement… » Derek sentit la main chaude qui cherchait à lui donner un appui. Lui, ne savait pas trop, il se demandait même si parfois, il avait été un bon père. Un bon modèle pour elle, lui qui cachait ses nombreuses relations avec ses femmes, de peur que ses filles les détestent et lui le père qui ne rentrait que lors de fête importante, et encore il n'avait pas été rare qu'il manque les fêtes du Nouvel An.
Le regard perdu, voilà qu'on lui fit tourner la tête pour admirer Lily-Anne, mais la jeune femme ne pourra que lire les craintes de cet homme, son air complètement perdu, et le fond des yeux où on ne lisait que tristesse. « Laisse-lui du temps Derek. Je ne suis pas la mieux placée pour te dire quoi faire, je n’ai pas d’enfants même si j’en côtoie à longueur de temps, mais je suis persuadée que lorsqu’elle sera prête elle viendra à toi. » Quand elle sera prête? April pourrait l'être un jour? Lui avait l'impression que sa petite fille, son ange allait le détester à jamais. À croire, que sa richesse et le modèle de réussite qu'il avait voulut donner n'était pas ce que la jeune fille avait eut besoin. Plus triste que jamais, il eut le droit à un baiser de réconfort. Il sentit la main lui caresser le visage, ce simple mouvement sembla chasser les craintes et son sentiment de rejet familial. Un demi-sourire reviendra sur ses lèvres. « J’essaierais de lui parler, peut-être si elle accorde assez de confiance en une femme qu’elle ne connait plus, elle acceptera de m’écouter et revenir vers toi. Si c’était facile d’être père parent ca se saurait tu ne crois pas ? » Il eut un petit mouvement du sourcil, signe d'approbation. Être père était au fond le pire des travailles et un fardeau qu'un homme ne pouvait arriver à gérer seul. Surtout, quand lui même avait de trop gros fantôme à faire disparaître.
Tendresse et affection liait les deux amoureux, puis Derek viendra à serrer très fortement la main qui venait de se joindre à la sienne. « Je t’aime et je prendrais toujours soin de tes filles alors n’hésite pas à m’appeler au secours si tu as besoin, d’accord ? » Un léger sursaut de rire naquit dans sa gorge et il viendra poser la tête contre la poitrine de Lily-Anne.
''- Tu devrais savoir, que je serai bien trop fier pour admettre que j'ai besoin d'aide. J'ai juste l'impression que j'ai besoin de passer du temps avec April. Seul à seul avec elle. Une journée shopping, il paraît qu'elle adore ça. Tu vois... je fais pitié, je dois dire qu'il paraît qu'elle adore ça. Je n'en suis même pas certain.''
Fermant les yeux, il se sentait si mal de ne pas connaître ses propres enfants, lui tout ce qu'il savait était ses chiffres, ses futurs acquisitions et à quel moment devoir les faire. Et tout ça, parfois en détruisant des emplois tout en rachetant de trop petite compagnie. Derrière ses airs d'hommes doux et blesser, il était parfois un dur requin, mais avec Lily-Anne et sa famille, lui se révêlait à être un homme au cœur d'or.
''- Merci d'être là pour moi... et dire que je n'ai jamais su te remercier comme il se devait. Pareil pour toi, si jamais tu as besoin de la moindre chose, n'hésite pas à me le demander.''
Kathelyn Parks
G-star
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Lun 5 Oct - 20:49
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Par des gestes et des mots doux j’avais essayé de redonner un peu de courage à Derek dans sa paternité et l’épreuve que la vie lui imposait en ce moment même. Je ne savais pas si mes mots le réconfortaient mais je ne pouvais le laisser abandonner. Aujourd’hui il était rentré à Miami et il ne pouvait pas passer à côté de la vie de ses filles. Je lui dis qu’il pouvait m’appeler à l’aide en cas de besoin que je serais toujours là et pour quoi ce soit. Il me répondit qu’il serait bien trop fier pour faire une telle chose et il me confia qu’il avait sans doute besoin de se retrouver un peu seul avec sa fille … pour faire du shopping.
« Vraiment du shopping ? Oui April aime ca, mais je ne suis pas sûr que ce soit une activité très plaisante pour renouer si tu n’y prends pas de plaisir. Emmène-la au parc d’attraction, je suis persuadée qu’elle adorerait. »
Derek, la tête contre ma poitrine, s’excusa en quelque sorte de ne m’avoir jamais remerciée de ce que je faisais. Je n’avais pas besoin d’excuses de sa part car je n’avais jamais agis en attendant quelque chose en retour. Les gens que j’aimais étaient importants pour moi et je ferais tout pour leur bonheur.
« Je n’ai besoin que d’une seule chose, toi. » dis-je en l’embrassant ensuite sur son front. J’étais peut-être trop sentimentaliste mais je ne voulais plus le perdre. Je voulais qu’il reste à mes côtés à tout jamais comme je resterais à ses côtés. « Tu pourras toujours me remercier une fois nos trois rencards passés ! »
Je laissai échapper un petit rire puis relevai le corps de Derek qui s’était légèrement affaissé sur moi. La posture dans laquelle n’était pas très agréable pour mes genoux qui commençaient à être endoloris par le poids de mon corps. Je m’allongeai, la tête sur les genoux de Derek et avec un sourire je me mordillai la lèvre inférieure.
(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Jeu 8 Oct - 3:05
Derek était des plus torturés, avec l'histoire d'April, il ne savait pas trop comment il devait aborder la situation. Il n'avait jamais connu sa fille, alors savoir comment elle avait été avant son accident et maintenant, il peinait à voir la différence et surtout qu'il ne savait pas réellement qui elle était. L'idée devrait être qu'il apprenne à mieux la connaître. Passer un peu de temps seul avec elle. Il proposa le shopping, après tout, elle pourrait adorer lui trouver des vêtements et ainsi il pourrait savoir ce qu'elle aimerait porter. « Vraiment du shopping ? Oui April aime ca, mais je ne suis pas sûr que ce soit une activité très plaisante pour renouer si tu n’y prends pas de plaisir. Emmène-la au parc d’attraction, je suis persuadée qu’elle adorerait. » Pourquoi n'y prendrai-t-il aucun plaisir. Il pencha la tête sur le côté, avant de fixer Lily-Anne.
''- Tu sais, j'aime aussi faire les boutiques. Me trouver de nouveaux vêtements classes et chic.''
En réalité, il adorait, outre peut-être pour les chaussures, où là il perdait toujours patience. Peu de chaussure lui plaisait était faite à son poids à cause de sa grandeur et il aimait être confortable. Alors, pour lui se trouver une belle et bonne chaussure était une torture en soit. Peut-être Lily-Anne avait-elle seulement ce souvenir en tête, où lors d'une sortie, Derek avait perdu patience et presque quitter la boutique en criant.
Ensuite, il préféra s'excuser de ne pas toujours se montrer à la hauteur ou de la remercier comme il se devait pour tout ce qu'elle avait fait pour sa famille. La femme se montrait si aimante et présente, et lui tout ce qu'il avait trouvé était de la fuir quand elle avait désiré mettre fin à leur relation. « Tu pourras toujours me remercier une fois nos trois rencards passés ! » Réalisa-t-elle ce qu'elle venait de lui dire? Où était-ce l'esprit de l'homme qui venait de comprendre qu'il pourrait lui faire l'amour pour la remercier après les deux autres rencards. Quoi, ils étaient en train d'en faire un en ce moment même.
''- Que... Lily-Anne ne soit pas si incongrus dans tes paroles. Tu veux me mettre sur une corde raide? Je vais devoir me montrer patient et je doute que je puisse vraiment tenir longtemps, alors s'il te plait, ne fait pas d'allusion. Je n'ai aucune envie de me sentir trop à l'étroit et avoir une douleur.''
Elle changea de position pour venir se coucher la tête contre ses cuisses. Il se pinça les lèvres avant de la regarder. « Je suis une femme irréfléchie des fois ... » En effet, elle l'était, les paroles puis cette position commencèrent à jouer sur les nerfs de notre homme qui sentit de nouveau une forte chaleur dans la poitrine et dans toute les parties de son corps.
''- Vraiment? Parfois je me demande où tu mets ta tête, car sérieusement, tu ne fais pas attention à ce que tu dis. Je te rappelerai que je ne suis pas un homme très docile et calme. Et là, devoir attendre trois rencards, me demande d'être raisonnable. Ce que je ne suis plus depuis... hmmm … je ne l'ai jamais été.''
Le problème d'être milliardaire s'est qu'il n'avait plus besoin d'attendre ou même de patienter pour avoir ce qu'il désirait ou avait besoin. Quand il voulait une femme, il n'avait qu'à envoyer un sms à son secrétaire qui faisait les appels nécessaire selon les envies que lui dictaient le président. Là, devoir être calme et ne pouvait qu'admirer la douce créature qu'était Lily-Anne était une torture qu'il n'avait plus connu depuis des mois.
''- J'ai qu'une envie et c'est celle de te mettre complètement nue et de te monter dans ma chambre.''
Derek posa la main sur le front de la jeune femme y dessinant de petit cercle, puis le doigt dessina la forme du nez. Il caressa la chair qui descendait jusqu'au cou, s'aventurant même sur la naissance de son chandail.
''- Si tu savais, ce que je peux vouloir te faire.''
Levant un peu le tissu vers le haut, surtout dans l'espoir de pouvoir regarder ce qui se trouvait en dessous, bien cacher derrière ce haut.
Kathelyn Parks
G-star
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle | Jeu 8 Oct - 18:07
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Alors que la conversation sur April se termina sur le fait que Derek ne m’ai jamais remercié de ce que j’avais, je l’avais taquiné en lui disant qu’il pourrait toujours me remercier une fois les trois rencards passés. Je le poussais dans ses retranchements en prononçant ses mots et d’ailleurs il me le dit. Il m’expliqua qu’il faisait de gros efforts pour être patient mais que je devais maitriser mes paroles sinon cela risquerait de ne plus être le cas.
« C’est quoi le dicton ? Vient à point à qui sait attendre quelque chose comme ca non ? »
Je lui fis un petit sourire taquin. Il fit glisser sur mon front puis la descendit au niveau de mon t-shirt en me disant, d’une voix qui ne me laissa pas indifférente, qu’il aimerait monter à l’étage afin de me dévêtir complètement de tous mes habits. « Je n’ai pas d’Alzheimer juvénile pour le moment alors si je peux tout à fait imaginer ce que tu veux me faire … »
Derek avait surement était l’homme avec qui j’avais eu le plus débats passionnels. Peut-être pas en terme quantitatif, mais qualitatif. C’était un homme sûr de lui dans la vie de tous les jours mais il l’était aussi dans l’intimité. J’appréciais ce genre d’homme qui prenait le contrôle. Moi qui étais si indépendante dans ma vie, je me laissais aller au lit avec celui que j’aimais. Attention, je n’étais pas non plus une femme passive et je savais quand intervenir et prendre les choses en mains ! L’homme souleva mon pull afin de regarder ce qui s’y trouvait en dessus. D’un geste vif je lui tapais sur sa main.
« Hey, tu fais quoi là ? Voyeur va ! »
Je laissai échapper un petit rire en fronçant les sourcils avec une moue boudeuse avant de bien vite retrouver mon sourire. Cela ne me dérangeait pas le moins du monde que ses mains se promènent sur moi. Je le désirais au plus profond de mon être et cela me procurait un grand plaisir que de sentir qu’il voulait que je sois sienne. « Tu as vraiment envie de regarder ce film ? Sinon que dirais-tu que je t’invite à diner. Bon tu connais mes talents de cuisinières, ce ne sera pas chez moi mais diner en ville plutôt ? »
Je savais que s’il acceptait ma proposition il ne se laisserait pas inviter, quoi que je puisse me tromper, mais cela me surprendrait. Derek avait toujours été un gentleman ne laissant pas une femme payer une addition, bien des fois j’avais tenté et j’avais perdue !