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 Le deuil, une histoire universelle

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Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Mar 22 Sep - 21:52
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Ma nostalgie du début avait laissé place à des sentiments plus fort et plus agréables. Je culpabilisais un peu de trahir la mémoire de Max pour Derek, mais cette culpabilité était beaucoup moins grande que l’amour que j’éprouvais pour le grand et imposant monsieur Watts. Nous échangeâmes un baiser tendre qui, bien vite, s’enflamma lorsque notre désir prit le dessus. J’avais rompu cet échange en lançant la règle des trois rencards. Pas de sexe, bien que j’en avais très envie, avant le troisième rencard. Il m’énuméra toute une liste de choses à faire en plus de ces trois rencards et cela m’arracha un sourire.

« Tu as bien potassé tes cours dis donc ! »

Je souris malicieusement en voyant l’air de Derek. Il n’était pas plus que ca enchanté mais je savais qu’il le ferait pour moi. Je l’avais embrassé deux autres fois et il me le fit remarquer avant d’ajouter bien vite que si je continuai à le taquiner du bout de mes lèvres, ses pulsions prendraient le dessus. Je sentis une de ses mains glissé jusque mes fesses et je fus attiré contre cet homme plein de passion avec ferveur. Je me torturais à vouloir lui imposer ces règles stupides mais je trouvais ce jeu tout aussi amusant.

« Je t’aime aussi et je ne veux plus te quitter, jamais, quoi qu’il arrive. »

Je fixai les yeux de Derek un instant avec de venir coller à nouveau mes lèvres contre lui. Je ne me lasserais jamais de ce doux contact chaud. Mes mains vinrent se glisser sous son pull afin d’y caresser légèrement son torse du bout des doigts. J’agrippai le bord de sa ceinture, les doigts sur le bord intérieur de son jean, alors que je venais à mordiller sa lèvre inférieure. Je reculai mon visage et mon corps du sien, les mains toujours sur le bord de sa ceinture.

« Quelque chose comme ca c’est de trop ? »

Je mordillai la lèvre satisfaite de lui donner du plaisir et de jouer avec son désir ardent. J’avais toujours apprécié le taquiner, le chercher jusqu’à le tenter pour l’emmener au bout des ses limites.

« T’as intérêt à m’inviter rapidement à sortir trois fois, car ma libido est déjà extrêmement haute. »

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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Jeu 24 Sep - 0:43
On viendra à lui dévoiler comment bien draguer une femme, soit de ne jamais y aller trop rapidement. Ce qu'il faisait quand il voulait plus qu'une simple petite soirée. Lily-Anne semblait donc tenir à ce qu'il la courtise même si pour lui, ça serait une première de le faire avec une ex-copine. « Tu as bien potassé tes cours dis donc ! » Si seulement, elle savait, disons qu'il était bien du genre à se renseigner sur ce qui plaisait aux femmes avant d'agir. Il lui sourit de manière bien mystérieuse, bien qu'il était en plein désarroi intérieur sachant qu'elle allait aussi tenir à la règle des trois rencards. Il pourrait certes tenter de l'en dissuader ou lui donner tellement envie de lui qu'elle finirait pas lui donner dans les bras. Sauf qu'en-même temps, il ne voulait pas spécialement couché avec elle. Il voulait seulement pouvoir l'aimer, la garder contre elle, tout en écoutant quelques comédies ou films à l'eau de rose qui plairait à la femme. Quelque part, étrangement, il n'était du genre à tenir spécialement à la relation sexuellement quand il était en couple. Sauf si bien-sûr on lui réveillait l'envie, comme justement elle semblait vouloir le faire.

Derek lui déclara qu'il l'aimait, et qu'au fond, il ferait tout pour elle. « Je t’aime aussi et je ne veux plus te quitter, jamais, quoi qu’il arrive. » Un chaleureux sourire naquit sur les lèvres du PDG, et dans un même geste les deux personnes viendront échanger un baisé, preuve qu'il était bien complémentaire car leur envie était les mêmes. Enfin, outre qu'il ne s'attendit aucunement qu'elle vienne le caresser sous les vêtements. Comment pouvait-elle demander des rencards et jouer les coquines de la sorte? Il semblerait qu'elle cherchait à voir s'il allait ou non respecter sa demande. Ce qui deviendra bien difficile car une main se glissa très lentement sur le rebord de son pantalon, les doigts agrippant sa ceinture. « Quelque chose comme ca c’est de trop ? »

''- J'veux pas me plaindre, mais oui, c'est vraiment de trop et vraiment déplacée.''

Il dû respirer fortement, pour tenir ses hormones à carreau et surtout pour ne pas brusquer la femme, mais il se voyait parfaitement lui prendre les fesses, la soulever du sol pour l'emmener faire un tour dans sa chambre à coucher pour jouer à la bascule. La limite était mince avait qu'il ne s'adonne à cet acte, lui comptait presque les pas à faire pour si rendre. Par la suite, il l'aurait faite tomber sur le lit pour l'embrasser, recouvrant l'intégralité de son corps de baiser. Il aurait bien prit le temps de redécouvrir cette chair qui lui manquait à la folie. « T’as intérêt à m’inviter rapidement à sortir trois fois, car ma libido est déjà extrêmement haute. » Les yeux marrons descendirent vers sa poitrine, fixant le décolleté. Elle avait bien dit libido? Lui n'en ressentait pas moins d'envie et reviendra l'embrasser avant de se défaire d'elle, les joues empourprés de toute cette chaleur qu'il garda bien en lui.

''- Hmmm... il me semble que tu me cherches, mais sache que je sais parfaitement me retenir.''


Il lui vola la main qu'elle avait glissé dans son pantalon, venant plutôt l'embrasser.

''- Pas avant trois rencards, alors ne joue pas là, car tu passes vraiment très prêt de toucher ce qui, il me semble est vraiment en pleine expansion et que tu risques de faire bouger davantage si tu continue de mettre tes doigts dans ce pantalon. ''

Venant, lui embrasser chacun des doigts, il se retira par la suite, se reculant de deux pas avant de lui sourire franchement.

''-Aimerais-tu aller écouter un film? ''
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Ven 25 Sep - 21:39
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Je savais que même si Derek n’était pas emballé par la règle des trois rencards il respecterait ma demande qui était plus sérieuse qu’elle ne laissait paraitre. Cela ne voulait pas dire que je n’avais aucun désir pour cet homme qui me troublait avec son regard et me faisait frissonner à la moindre caresse, bien au contraire. Je brûlais de désir pour lui. Je le testai pour savoir s’il n’allait pas se laisser tenter par mes mains qui se glissèrent au bord de son jean, mes doigts de ma main à l’intérieur. Derek me repoussa et je lui dis qu’il avait intérêt à m’inviter rapidement trois fois à sortir.

« Tu ne savais pas que j’étais tyrannique et que j’aimais te frustrer sexuellement ? »
répondis-je alors que ma main m’avait été volée et que des lèvres se posèrent sur mes doigts.

L’homme à qui j’avais ouvert mon cœur se recula de moi, ma main toujours dans la sienne. Il me fit un sourire sincère en me demandant si je souhaitais voir un film. Je haussai les épaules. J’aurais peut-être dit non si je n’avais pas mit la règles des trois rencards, que Derek semblait vouloir respecter, en place. Je voulais faire les choses correctement sans me précipiter. Ce n’était pas parce que Derek avait été mon amant qu’il me fallait retrouver son lit immédiatement.

« Tu avais peut-être quelque chose de prévu ? Je suis venue un peu à l’improviste, je ne veux pas m’imposer. »

S’il y avait bien une chose dont j’avais horreur c’était bien ca : imposer ma présence qui n’était pas prévue à l’origine. Je savais que s’il m’invitait à rester encore un peu avec lui c’est que cela ne le dérangeait pas mais tout de même, j’étais comme ca toujours à demander si cela n’était pas dérangeant.

« Bon alors avec plaisir, de toute façon Joshua ne rentre pas tout de suite … » Je m’arrêtai en voyant la tête interrogatrice de Derek. « Joshua mon meilleur ami, tu sais je t’en ai déjà parlé, enfin je crois. On s’est connus à New York. Il est revenu à Miami et en attendant qu’il trouve un logement il habite chez moi. »

Mon cœur s’emballa quelque peu dans ma poitrine. Je savais que Derek était assez … comment dire ? Possessif ? Jaloux ? Au moins il était prévenu et si jamais il s’aventurait jusqu’à mon appartement et qu’il se trouvait en tête à tête avec Josh’ il ne se demanderait pas quoi, et surtout il ne croirait pas que j’avais essayé de lui cacher cela.

« Je te le présenterais un jour, quoi que … Tu risquerais de te sentir en infériorité physique car il est extrêmement beau … »

Je me mis à rire doucement alors que je taquinai Derek. Cet homme n’avait pas à s’en faire avec Joshua. Le premier était un bel homme dont le physique ne m’avait jamais laissé indifférente et il le savait, il savait en général qu’il plaisait aux femmes, heureusement pour moi je n’étais pas jalouse et possessive … enfin un peu mais cela restais gérable. Le deuxième était beau aussi mais même s’il nous était arrivé de commettre une erreur un jour, il était mon meilleur ami et rien ne se passerait entre-nous de nouveau.
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Lun 28 Sep - 2:52
Derek allait devoir attendre pour revivre une nuit de passion avec Lily-Anne, elle semblait vouloir résister à ses charmes, ou plutôt s'amuser à lui  faire des avances. Il ne se priva pas de lui capturer les mains pour l'empêcher d'aller trop loin, car il n'était plus homme à retenir ses envies. « Tu ne savais pas que j’étais tyrannique et que j’aimais te frustrer sexuellement ? » Il haussa un sourcil, pourquoi devrait-il être frustrer sexuellement? Elle semblait se vouloir à croire qu'il resterait docilement sans s'amuser pendant les jours qui sépareraient les rencards? Il ferma lentement les yeux, il devait se calmer, après tout, ici il était l'homme parfait, et non pas un sale coureur de jupon.

''- Je saurai m'occuper de ma personne tout en rêvant de toi, soit tranquille. Il me semble même avoir d'anciennes photos de toi.''


Combien de fois avait-il pu prendre son portrait pendant qu'elle dormait? Derek eut un sourire volatile avant de lui proposer un film. Ça leur ferait un premier rencard tient. « Bon alors avec plaisir, de toute façon Joshua ne rentre pas tout de suite … » Il se stoppa sur place pour la regarder. Qui était ce Joshua? Et pourquoi habitait-elle avec un mec? Il grinça légèrement des dents, mécontent d'apprendre qu'elle n'était peut-être pas aussi tranquille qu'elle voulait le faire croire. « Joshua mon meilleur ami, tu sais je t’en ai déjà parlé, enfin je crois. On s’est connus à New York. Il est revenu à Miami et en attendant qu’il trouve un logement il habite chez moi. » Le regard de Derek était toujours aussi fermé. Il était d'une jalousie sans pareil, et détestait savoir que d'autres hommes pouvaient se retrouver auprès de sa petite aventure de drague. Les femmes sont fragiles, si jamais il lui brise le cœur, aller savoir ce qui se passerait avec ce coloc. Il la prendrait dans ces bras pour la consoler et ça finirait très mal, ou trop bien. Que ressentait-elle pour ce Joshua? Y avait-il une attirance physique entre eux? Serait-il un concurrent potentiel? Plusieurs questions caressaient l'esprit de Derek, comme quoi il doutait quelque peu de lui-même. Reconquérir la femme qu'était Lily-Anne ne serait pas chose aisé.« Je te le présenterais un jour, quoi que … Tu risquerais de te sentir en infériorité physique car il est extrêmement beau … » Elle osa donc lui dire cela, ce qui effaça tout sourire de son visage pour y lire un certain désarroi. Donc, elle le trouvait très peu, Lily-Anne devait donc avoir eut une relation avec cet homme.

''- Je doute qu'il soit vraiment celui qui fasse battre son cœur autant que moi je peux y arriver. Il me semble que les nôtres ont toujours été à l'unisson.... enfin peu importe, alors dans la salle de cinéma maison.''

Manière de changer de sujet, car Derek n'appréciait pas d'entendre qu'un autre type que lui pouvait plaire. L'homme quitta le petit salon pour descendre vers le sous-sol. Lui avait depuis quelques années aménagé une salle de cinéma maison. Lui avait toujours été cinéphile mais surtout que la pièce n'était pas si anodine. Il entra dans celle-ci avant de se diriger vers un mur, où il fit descendre un pan de mur qui cachait là, une panoplie de petite sucrerie.

''- Si jamais tu as faim, tu peux te servir, mon ogresse.''


Rappel du petit surnom donner le premier jour qu'il était revenu, en plus les filles adoraient bien souvent manger des bonbons ou autres. Donc, il l'invita à le faire et de ne pas se privée.

''- Quel genre de film as-tu envie? Peut-être un film de fille? Celui qui fait référence à ta règle des trois rencards? ''

Il rigola, lui savait parfaitement qu'elle n'avait pas tiré cela de sa petite tête, mais peu importe, lui serait prêt à écouter un film à l'eau de rose. Après tout, il était le parfait petit copain qui savait apprécier les moments passer en amoureux à écouter un film d'amour.

Salle : http://kevinsauve.ca/wp-content/uploads/2014/06/cinema-maison-star-trek.jpg
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Lun 28 Sep - 17:44
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Alors que Derek me proposait d’aller regarder un film ensemble, je laissai glisser dans la conversation le nom de Joshua. Comme j’aurais du m’y attendre, le fait que je dise que je partageais mon appartement avec un homme, ne laissa pas l’homme en face de moi de marbre. Je vis sur son visage sa contrariété et je ne pu que justifier la présence de mon ami chez moi afin de rassurer mon ex-amant. Je ne pu m’empêcher de lui lancer une petite pique en lui disant flattant le physique de mon colocataire. Derek se défendit en disant que le seul homme qui faisait batte mon cœur c’était lui. C’était bien vrai. Je n’éprouvais rien pour Josh et cela n’avait jamais été le cas, ou du moins pas plus que de l’attirance physique. La conversation terminée, nous sortîmes de la pièce afin de nous rendre dans une autre qui me coupa le souffle bien que je la connaissais déjà. Au rez-de-chaussée, l’imposant PDG avait aménagé une salle de cinéma au décor futuriste. Chez Derek tout était à l’image de son importante fortune.

« Tu as toujours fait les choses en grand. »

Je parcourrai des yeux cette grande salle décorée du sol au plafond et qui nous faisait voyager en quelques coups de pinceau dans une autre galaxie. Mon regard se reporta sur l’homme qui s’était approché d’un mur. D’un geste, il fit apparaitre de quoi grignoter comme dans un vrai ciné. Cet homme me surprendrait toujours. J’étais une femme simple et lui un homme riche qui aimait le montrer.

« Je ne suis pas une ogresse ! » dis-je en m’approchant de lui.

Je tendis la main vers une boite de bonbons que je pris d’un geste habile avant de repartir vers le grand canapé qui trônait face à l’immense écran. Je me jetai dessus sans aucune retenue de ma part. On me demanda ce que je souhaitais voir comme film. Je n’avais pas d’envie particulière pour le moment.

« Dans ce cas là, il faudrait regarder Sex and the city, c’est de cette série qu’est tirée la règle des rencards de base, enfin je crois … »

Je réfléchis à ce qui aurait pu me plaire. Un film de fille ? Non je n’étais pas dans le bon état d’esprit pour ce genre de chose et évitons aussi tout films dramatique car même si j’avais ouvert mon cœur à l’homme que j’aimais j’avais toujours le cœur gros.

« Un film du genre mission impossible ? »

J’attendis l’approbation du propriétaire des lieux avant de m’enfoncer un peu plus sur le divan. Derek enclencha le film et vint se positionner à mes côtés. Je lui offris un sourire. Ce moment me rappelais nos petites soirées tranquilles avant notre rupture. J’ouvris la boite de bonbons avant de piocher un petit crocodile en gélatine. Cette chose était mauvaise pour la santé mais tellement bon pour le moral ! Ne voulant pas faire ma petite égoïste j’avancai la boite vers Derek.

« Il n’y a pas de raisons que je fasse ma gourmande toute seule et au diable ton régime ! Fais-toi plaisir un peu. »

Je pris un bonbon dans la boite et lui mit dans la bouche en rigolant alors qu'il allait dire quelque chose. Protester ? Être d'accord avec moi ? Peu importe le bonbon était à présent sur sa langue en attente de descendre dans l'estomac. Je fis un de mes plus beaux sourires malicieux à Derek.
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Mar 29 Sep - 0:30
Le beau mâle emmena sa douce dans sa salle de cinéma maison, elle était digne des meilleurs endroits, les canapés y étaient moelleux à souhait. Si confortable qu'on risquait de s'y endormir, surtout en se laissant bercer par ce plafond étoilé. En fait, c'était à se demander à quoi servait cette pièce. Écouter un film ou bien se tenir là comme deux amoureux? En fait, cette salle était pour les amoureux. Derek possédait une autre salle, mais celle-ci était parfaite pour y emmener les femmes et passer un moment de tendresse avec elle. « Tu as toujours fait les choses en grand. » Faut bien investir son argent quelque part, et comme il était si riche, que par moment, il ne savait même plus quoi en faire.

''- hmmm? Oh arrête, je sais fort bien que tu adores cette salle, où tu passes plutôt ton temps dans mes bras à fixer le plafond qu'à regarder les films.''


Il lui sourit avant d'aller ouvrir le ''distributeur'' à bonbon où il laissa la demoiselle prendre ce qu'elle souhaitait. Elle opta pour une boite de jujube en gélatine et lui se prit un sachet de noix mélangés. Il la laissa se diriger vers le canapé, ou plutôt elle y tomba pour se mettre bien confortable. « Dans ce cas là, il faudrait regarder Sex and the city, c’est de cette série qu’est tirée la règle des rencards de base, enfin je crois … »

''- Oh, peut-être... faudrait relire le synopsis. ''

Il n'en était pas certain, ce film était bien lointain dans ses souvenirs. « Un film du genre mission impossible ? » Lily-Anne semblait désiré un film d'action ou d'espionnage? Il prit la télécommande pour voir les derniers films qui venaient de sortir, rien qui se semblait vraiment faire l'affaire. Il opta au final pour Mad Max : La route du chaos, le film venait de sortir en DVD et un peu de destruction ne ferait sûrement pas de mal.

Derek prit les jambes de Lily-Anne pour les soulever avant de s'asseoir tout à côté d'elle, leur corps se touchant, car lui avait toujours eut ce besoin de présence humaine. « Il n’y a pas de raisons que je fasse ma gourmande toute seule et au diable ton régime ! Fais-toi plaisir un peu. »  À peine installer, qu'elle viendra lui mettre une grenouille orangé dans la bouche. Il allait lui dire que les noix suffisait et que le sucre n'était vraiment pas bon pour un homme dans la quarantaine passé. Impossible, de dire quoi que ce soit, qu'il doit mâcher cette texture gélatineuse avant de l'avaler.

''- Traîtresse, tu mérites que je t'empêche de bouger.''

On la captura dans des bras très puissant avant de la mettre sur une partie de ses cuisses, tout en retenant Lily-Anne à la taille pour l'empêcher de bouger. Il lui colla le dos contre son torse avant de glisser sa joue dans ses cheveux. Lentement, il ferma les yeux, humant son odeur, en fait, le film n'avait été qu'une défaite pour pouvoir la faire s'asseoir contre lui. Il n’avait pas vraiment envie de regarder la télé, il préférait de loin passer du temps avec elle.[/b][/b]
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Mar 29 Sep - 18:58
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Une fois le film convenu Derek vint se placer à mes côtés en soulevant mes jambes de sorte que celle-ci passe sur lui. Le film choisis par mon hôte était Mad Max, je n’en avais vu aucun alors ce serait la découverte totale. J’avais la sale manie de toujours questionner la personne qui regardait un film avec moi quand je savais que celle-ci connaissait des détails que j’ignorais. Je me promis intérieurement de ne pas faire ma chiante cette fois-ci. J’avais ensuite tendis la boite de bonbons à Derek afin qu’il se joigne à moi dans ma gourmandise. Traitre que j’étais, je lui en glissai rapidement dans la bouche profitant de son intention de me parler. Je me fis capturer par des mains puissante qui me glissèrent jusqu’au torse imposant de l’homme qui occupait avec moi le canapé.

« Hey ! Fais attention à mes bonbons quand même ! » Dis-je en tenant tant bien que mal les douceurs que j’avais dans les mains.

Je sentis le visage de Derek se glisser dans mes cheveux doucement, alors que je me laisser aller contre lui. Pouvoir ressentir son contact me faisait du bien. Je ne pouvais décrire quelle sensation particulière je ressentais en ce moment même, mais en tout cas j’étais tout simplement bien. Je tournai la tête en direction du visage de celui que j’aimais afin de lui voler un baiser.

« Merci. Merci de me laisser une chance de corriger mon erreur. »

Rapidement je retournai ma tête vers l’écran où le film avait commencé. J’avais déjà loupé les scènes du début qui étaient sans doute les plus cruciales. Une main sur ma boite de bonbon et l’autre caressant doucement celle de Derek, je me perdis dans mes pensées plutôt que de me concentrer sur le film. Ce qui venait de se passer aujourd’hui je ne le réalisais pas tout à fait. Cela me semblait si irréel, comme si j’étais en plein rêve. Notre rupture avait été difficile mais pourtant, malgré cela, j’avais ouvert mon cœur avec tant de facilité. J’avais laissé parler mes sentiments sans trop réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir. Des mois avaient passés et il avait pu s’en passer des choses, personnellement pas trop de mon côté. J’avais envie de resauter dans la relation que nous avions auparavant, avec cette complicité, cette sincérité, mais j’avais peur qu’en précipitant les choses cela ne fonctionne pas. J’aimais Derek comme je n’avais jamais aimé un homme depuis Max.

Max … aujourd’hui cela faisait quatorze ans qu’il avait quitté ce monde. Sa mort avait été si soudaine, que j’étais tombée dans le déni très rapidement avec l’espoir qu’en faite il était bel et bien vivant quelque part, qu’il avait survécu. Pendant des années son absence avait été constante et puis elle était devenue intermittente. J’avais lu tout un tas de bouquins, vu tout un tas de films, mais jamais je n’avais su comment m’en remettre complètement et il était devenu évident que ce ne serait jamais le cas.

Je réalisai soudain que ma main qui était posé sur la boite de bonbons avait rejoins l’alliance de Max qui était à mon cou et que je la faisais nerveusement glisser le long de la chaine en argent. Je la fis glisser sous mon t-shirt avant de piocher une petite cochonnerie que je mis dans ma bouche.

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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Sam 3 Oct - 23:56
Derek avait qu'une seule envie ce soir, ce n'était pas celle d'écouter un film, cela n'était que l'excuse pour avoir le droit de tenir Lily-Anne contre lui. Il aurait pu mettre un film de Disney que cela n'aurait eut aucune répercussion. La preuve était que son regard n'était même pas tourné vers l'écran. La tête oui, mais du coin des yeux, il ne pouvait s'empêcher d'admirer ce corps chaud qui se trouvait contre lui. Il adorait pouvoir sentir son doux parfum, avoir les mains apposés sur le corps de cette femme. Lui, n'en demandait pas plus. Que Lily-Anne soit tout contre lui était la seule chose vraiment importante. D'ailleurs tel un félin, il se frôla un peu contre sa joue pour que le contact entre eux soit encore plus important. Il soupira de bien être, avant de se laisser bercer contre elle.

À un certain moment, ses yeux remarquèrent un mouvement sous le chandail de la jeune femme. Sa main semblait bouger contre la poitrine. Le geste pouvait paraître bien étrange au premier coup d'oeil, mais quand on savait qu'elle portait là, un lourd souvenir, la nostalgie monta en lui. Quelque part, la jeune femme semblait toujours se raccrocher à sa perte, pourrait-il un jour passer en premier? Lui se demandait si justement, elle avait été en mesure de le quitter, sachant que son amour n'était pas comme un amour véritable. Derek se fit malgré tout la promesse de ne pas trop la jugée. Il n'était pas vraiment mieux donc il ne pouvait pas se permettre de la blessée ou même de trouver désobligeant qu'elle pense à un autre homme pendant que lui était-là. Bien des hommes pourraient être jaloux, mais lui se montra plutôt compréhensif, voir même affectueux. Sa large main se glissa par dessus celle qui se trouvait cacher et son autre main glissa dans la chevelure brune de Lily-Anne pour lui dégager une oreille.

''- Je regrette tellement ce qui nous ait arrivé.''


Son regard était sincère et la main se referma dans une poigne ferme mais qui malgré tout se voulait des plus douces. L'ancien amoureux de Lily-Anne avait été important à ses yeux, tout comme lui avait toujours profondément aimer sa première femme. À vrai dire, il aimait rarement à la légère.

''- Sinon, tu sais, voir ta main se balader de la sorte sous ton chandail est un appel qui réveille mes sens?''

Un acte bien dangereux qui aurait pu porter à confusion, peut-être s'était-elle touché? Lui savait bien que non, mais vu de l'extérieur le geste pu être interpréter bien différemment. Il lui rit donc légèrement à l'oreille, venant aussi embrasser cette dernière.

''- Je veux bien te redresser? Je vais aller nous chercher quelque chose à boire. J'ai drôlement chaud avec ton corps contre le mien.''

En fait, Derek avait très peur de ce qu'il pourrait faire s'il restait coller à elle encore plusieurs minutes, il avait besoin d'aller se rafraîchir les idées et surtout ne plus penser à seulement l'embrasser.

''- Un coca ça t'irait? Ou faut que je t'apporte tout le 2 litres? ''
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Dim 4 Oct - 0:58
Lily-Anne & Derek
Le deuil, une histoire universelle
Je m’étais égarée pendant quelques instants dans mes pensées, envahit par la peur de cette nouvelle relation que j’entamais avec Derek et le manque de Max. Derek avait dut faire attention à mon geste qui avait été de prendre dans une de mes mains l’alliance de mon défunt mari car il vint poser sa main contre la mienne et de l’autre il dégagea une de mes oreilles de mes cheveux. Il me dit qu’il regrettait ce qui nous était arrivés. Je savais que ces propos ne portaient pas sur notre dernière rupture mais plutôt sur nos deuils respectifs. Lui aussi avait perdu un être cher.

« La vie n’est pas toute blanche mais heureusement pour nous elle n’est pas toute noire non plus. »

Je tournai légèrement ma tête vers le visage de Derek qui n’était qu’à quelques centimètres. Son regard si doux et plein de tendresse me fit sourire. Ce visage si réconfortant me réchauffa un peu le cœur en proie à ma nostalgie. Les mots qu’ils prononcèrent ensuite me firent monter le rouge aux joues. Il insinuait que j’étais entrain de me toucher la poitrine. D’un geste vif je retira ma main pour la poser le long de ma cuisse. Il déposa un baiser sur mon oreille avant de me demander de me relever afin qu’il puisse aller nous chercher boire. J’étais encore un peu gêné par les propos de Derek mais m’exécutai.

« C’est pas mon corps qui chauffe le plus entre nous deux. Juste une bouteille d’eau ca ira merci. Moi aussi je fais un régime ! »

Je le taquinais. Je n’avais pas entrepris de régime, je n’en avais pas besoin car je sautais souvent des repas et je mangeais assez équilibré en général le tout accompagné de sport le week-end. Simplement, je n’avais aucune envie de boire du sucre et non plus de la caféine. Je portais vaguement mon attention sur l’écran, assise en tailleur sur le canapé, en attendant que Derek revienne à mes côtés.

« Tu m’en voudrais si je te demandais d’attendre avant de dire quoi que ce sot aux filles pour nous deux ? »
Demandais-je à Derek qui revenait avec nos boissons. « Pas que je ne sois pas sûre ou je ne sais quoi, mais tu connais tes filles … Et il y a April avec son amnésie ... »

April et Violette avait toujours voulut me revoir avec leur père du moment où je m’étais séparé de lui et que je les avais prises sous mon aile. Mais Violette et April étaient … un peu trop expressives par moment. Je ne voulais pas que notre relation soit cachée mais je ne voulais pas non plus qu’on vienne y mettre son nez dedans. En plus de cela April ne se souvenait pas de moi. Elle croyait que sa mère été encore de ce monde il y a peu de temps et je ne voulais pas la brusquer. Je décroisai mes jambes pris l’eau qu’on me tendait et m’assis au bord du canapé. Je regardais l’homme si attentionné qui se tenait face à moi. Je passai une main dans mes cheveux afin de les remettre en arrière.

« Comment tu vas par rapport à April ? »

Nous n’avions jamais vraiment abordé le sujet de sa fille. J’avais plutôt préférait rester en arrière concernant la défaillance de sa mémoire. C’était à sa famille de rester auprès d’elle et je n’étais pas véritablement sa famille. Même son petit ami Lukas elle ne l’avait pas reconnu alors qu’ils se connaissaient depuis très longtemps. Je ne savais pas à quel point cela avait affecté ce père de famille. Il savait se construire une carapace quand il le fallait.
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(#)Sujet: Re: Le deuil, une histoire universelle  |   Dim 4 Oct - 20:07
Derek proposa a Lily-Anne une boisson, question d'aller se changer les idées ou plutôt pour ne pas se faire davantage d'idée à propos de leur position. Lui avait compris que la demoiselle ne voulait pas aller trop rapidement dans une relation. Eux avait beau se connaître mais les mois séparés l'un de l'autre semblait avoir creuser un tel faussée, surtout que lui avait entrepris quelques relations, rien de sérieux, quelques femmes ici et là. Il pourrait sûrement mettre un terme à ce genre de petit vagabondage mais, est-ce que cela en vaudra la peine? Lily-Anne pourrait mal vivre qu'il ait pu la remplacer en quelques semaines. Lui ne savait plus quoi penser, car il avait suffit de se revoir pour que leurs émotions n'en reviennent à ce qu'il était, mais leur vie, elle avait bien changer. « C’est pas mon corps qui chauffe le plus entre nous deux. Juste une bouteille d’eau ca ira merci. Moi aussi je fais un régime ! »  Il se leva pour quitter la pièce, hanter par toute ses questions qui le tiraillaient et nombreuses étaient ses inquiétudes. Derek entra dans sa vaste cuisine, ouvrit malgré tout l'ordinateur portable posés dans la pièce pour lire quelques mails, il répondit à ceux qui ne demandait pas trop de réflexions et ira chercher la bouteille d'eau. Lui prit l'une des bouteilles qui contenaient un mélange de yaourt et de noix, avec des ajouts en protéines avant qu'il ne regarde de nouveau l'écran de son ordinateur. À peine, les mails répondus qu'il en avait déjà de nouveau. Il soupira, rappel que la vie de président de compagnie lui avait tué sa vie familiale. Le pire était qu'il n'arrivait même pas à perdre son habitude de répondre à ses courriels même quand il avait de la visite. D'une main ferme, celle-ci ferma l'écran puis il reviendra rejoindre Lily-Anne dans la salle. Il lui remit la bouteille pour se rasseoir en tailleur, buvant sa mixture santé.  

« Tu m’en voudrais si je te demandais d’attendre avant de dire quoi que ce sot aux filles pour nous deux ? » Avait-il le choix? Car, oui, la question ne pouvait que le laisser perplexe, preuve qu'elle était peut-être incertaine. « Pas que je ne sois pas sûre ou je ne sais quoi, mais tu connais tes filles … Et il y a April avec son amnésie ... » Elle dit que non, mais l'amnésie d'April semblait être utiliser comme une défaite. Derek ne viendra qu'à lui offrir le plus tendre des sourires.

''- Je pense que les filles n'en seront que très heureuses, et qu'elles ne nous en voudront pas.''

Devait-il lui demander si elle n'était pas plutôt incertaine de leur relation et qu'elle ne voulait pas donner de faux espoir à personne? Lui en tout cas, le pensait brièvement et ferma très lentement les yeux, avant de grimacer à la question suivante. « Comment tu vas par rapport à April ? » Le sujet était fort délicat.

''- Difficile à dire, elle est très renfermer à mon égard... et comme je peine à sortir mon nez de devant l'écran de l'ordinateur et lâcher mon téléphone, je crains que... mon retour à Miami pour veiller sur elle, ne se passe pas comme je l'aurais imaginer. Je ne sais pas trop comment gérer la chose.''

Il se mordilla légèrement la lèvre, le grand PDG qui semblait vraiment incertain de lui-même. Comme quoi les sociétés ne se géraient pas comme la famille.

''- Je ne sais même pas comment un père devrait se comporter normalement. Je n'ai jamais été là, et là, c'est toujours le froid entre elle et moi. On se croise à peine et quand ça arrive, j'ai juste la bouche qui pendouille à ne pas savoir quoi lui dire.''


Et cela semblait fortement lui prendre la tête, car celle-ci se posa contre le canapé et il fixa ce faux ciel étoilés.

''- ma présence ne semble même pas faire de différence.''  
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