Hier j'avais passer ma journée à l'appart, faute de ne rien savoir quoi faire, résultat je m'étais ennuyée à mourir. Aujourd'hui donc, j'avais bien l'intention de me divertir. La veille, j'avais envoyer des sms à Daniel, pour lui proposer que l'on passe un petit moment ensemble. Lui et moi ne nous étions pas vu très souvent ses derniers temps et passait du temps en sa compagnie me manquais. Je sais, même moi je n'arrive pas à m'expliquer cette relation. Mais vu toutes les contraintes qu'empliquaient la cure, être avec lui me donnait un peu de répis. Je lui avais alors proposer une virée shopping, qu'il avait refuser en pensant que j'avais dans l'idée de me faire payer des trucs telle une prostituée de luxe. Cela m'avait bien fait rire, mais au final nous nous étions mis d'accord pour se voir le lendemain. Aujourd'hui donc, il me textais pour m'informer qu'il ne tarderais pas, je sortais alors de le douche et je souris, parce que telle la fille coquette que je suis, il me faudrait un long moment pour me préparer et le pauvre devrait patienter. Un petit quart d'heure plus tard, j'en étais seulement à faire mes cheveux quand il klaxonnait devant l'appart' de Seb. Je savais que c'était lui puisque je le regardais par la fenêtre, mais ce n'est pas pour autant que je me pressais d'avantages. Je pris le temps de me coiffer convenablement, de passer une petite robe d'été en dentelle le top avec cette ville c'est qu'il y fait toujours bon. Puis j'enfilait mes talons, je me maquillais évidement, mais très peu. Puis enfin après avoir choper mon sac je sortais de l'appart. Je fermais ce dernier à clés, puis je me dirigeais vers la si précieuse porsch de Daniel, celui-ci était allonger sur le capot et cette image me fit sourire. "- Mon temps est compté et toi tu décides de faire la belle !" Me lançait-il, j'essayais d'imiter son expression sérieuse, parce qu'il tentais de se la jouer mec contrarié, mais quand j'arrivais à sa hauteur je me hissais sur la pointe des pieds, plaquais mes mains sur sa nuque et vient lui offrir un baiser des plus longoureux qui lui feront certainement passer ses ronchonnements. "- Alors, comme Seb aime bien tout capter sur ses caméras...je t'amène chez moi ?"  Je hochais la tête positivement, la dernière chose que je voulais était que Seb enregistre une nouvelle fois mes ébats avec son ami. Je penchais ensuite la tête légèrement sur le côté en examinant son visage. « Monsieur serait-il de mauvaise humeur ? » Une fois qu'il m'eu répondu, il grimpait au volant et je m'installais à ses côtés dans cette voiture que je ne connaissais que trop bien. « Pourquoi t'es pas entré au lieu d'attendre comme un sdf sur le capot de ta caisse ? » Le questionnais-je alors qu'il mettait le contact de la voiture.

"- Juste pas très patient ! Je comprends pas comment vous faites pour toujours être en retard les filles.... au moins le résultat est concluant quand je te regarde. Donc l'attente en vaut la peine." J'avais souris grandement, fière de moi et surtout de son compliment. Comment définir cette "relation" ? J'en avais aucune foutue idées à vrai dire. C'était beaucoup trop compliqué et beaucoup trop naturel en même temps. Je veux dire, y avait rien de calculer ou d'intéréssé là dedans. Ce qui ne me ressemblait pas et qui ne lui ressemblait probablement pas non plus. Je n'entretenais pas ce genre de truc habituellement, coucher avec un garçon comme ça rien que pour le fun et le faire encore et encore n'était pas mon genre. Je jouais la badgirl comme ça, je sais que je donnais pas l'image de la fille qui se fiche véritablement d'avec qui elle s'envoie en l'air, et pourtant. Je n'avais pas eu des tonnes de garçons dans mon lit, j'évitais d'ailleurs de céder à ceux comme Daniel qui s'envoyaient tellement de nanas qu'il devait leur être difficile de se souvenir de tous les prénoms. Pourtant, le petit Dani était devenu la définition même de sexfriend. On couchais ensemble, et c'était naturel, physique. Mais parfois dans de rares moments il pouvait me surprendre à se confier, et alors on pouvait avoir une conversation plus ou moins normale. Sans masques. Vous voyez ?

Bref, j'avais grimper dans sa caisse que je ne connaissais que trop bien puis je lui avait demander pourquoi il n'était pas entré. "- J'avais pas trop envie de croiser Seb. Comme ça, j'ai pas à me justifier que j'étais là pour te voir. Il peut être tenace parfois... " Je plissait les yeux en le fixant, je le soupçonait de ne pas tout me dire, mais si je le voulais je finirais pas lui faire cracher la vérité par la suite.. En attendant, je me contentais de lancer avec un petit sourire fort amusé : « J'ai l'impression qu'il y a de l'eau dans le gaz entre les tourtereaux, c'est mignon ! » Le charriais-je avant de rire doucement, j'aimais bien l'embêter sur son amitié avec Sebastian. C'était surtout marrant parce qu'il s'agaçait rapidement sur ce sujet. Daniel c'était mis à rouler, j'avais poser mon regard sur le paysage qui défilait par la fenêtre, puis il ouvrait de nouveau la bouche : "- Alors, quoi de neuf beauté depuis qu'on s'est vu à Londres ? Comme tu peux le voir, j'ai une meilleure tête cette fois " Je reposais les yeux sur lui et lui rendis son sourire, c'était pas faux il avait meilleure mine ! En même temps, il pouvait pas faire pire que Londres où monsieur était véritablement défoncé... « J'avoue que t'es mieux comme ça... Les mecs trop saoul pour être performants, je trouve pas l'intérêt. » Lançais-je avec amusement. « Moi c'est toujours pareil... Oh ! Sauf que je bosse, maintenant ! Ouais je sais, c'est pas croyable hein ? J'ai décider d'arrêter d'voler les autres. Enfin, j'essaie d'arrêter. » Mais les vielles habitutes étaient tenaces, particulièrement sur les fringues. J'avais pris l'habitude de porter des trucs de luxe, moi et mon petit salaire de serveuse ne me permettais pas de m'en offrir. Alors, je gardais la main leste. J'avais encore beaucoup de travail à faire, parfois ça me saoulait et je comprenais même pas pourquoi je m'entêtais à vouloir changer en moi ce que je faisait le mieux.. Ouais. Le truc que je fait le mieux au monde c'est certainement ça, voler, mentir, tricher, arnaquer. Cool, non ?

"- C'est quoi ? T'es devenue proxénète maintenant ? " lançait-il en riant, je pris un air outré et lui mis un léger coup à l'épaule, faisant bien sûr attention à ne pas le frapper trop brusquement pour qu'il reste concentrer sur la route, je voulais vivre moi. Il se foutais totalement de moi, mais cela finit par me faire sourire. « Je suis serveuse en boîte. Je sais, c'est pas glorieux mais c'est un début et les pourboirs paient plutôt bien. » Lui confiais-je. C'était pas vraiment le rêve de ma vie de me trimballer chaque soir en petite tenue sous le nez de playboy bon marché pour quelques billets, mais fallait un début à tout non ? Et puis sans aucune formation ni aucun diplôme, je pouvais pas franchement trouver mieux. En réalité, c'était ça ou le fastfood du coin et sentir la friture h24 m'intéressait encore moins. Enfin bref, nous nous étions mis en route pour chez lui. "- T'aurais une envie particulière avant qu'on aille chez nous ? Champagne, fraises, chocolats ? " Je lui lançait un regard, du genre, tu déconne là ? Puis je ne pu réprimer un léger éclat de rire. On avait coucher ensemble une fois, et il voulait déjà commencer à me traiter comme une de ses poules de luxes... C'était mignon, dans le fond. Il était attentionné le petit, mais je doutais fortement qu'il offrais ce genre de petites choses dans un but purement égoïste. Un petit sourire amusé se hissait sur mes lèvres. Je m'approchais alors de lui tandis qu'il continuais de conduire, puis je posais mes bras autour de son cou. « Dis moi, t'offre des fleures en plus aux plus chanceuses et je n'en fait pas partie ? » Ah, Daniel. Je l'appréciais de plus en plus, et je pensais qu'il commençait à me cerner un minimum, mais visiblement non. Il pensait toujours que j'étais le genre de fille intéressée qui va coucher avec lui en échange de quelque chose, en gros une pute. C'était pas sa faute je pense, il ne devait fréquenter que ce genre de nanas, ça devait être ça.. Ca ou je donnais vraiment l'image de prostituée de luxe. Maman serais fière, tiens. Cette pensée me fit sourire, mais s'il pensait ça il avait tout faux. J'arnaquais les gars pour leur fric, ou leur bijoux de valeurs, je l'avoue. Mais je ne couchais jamais avec un gars pour obtenir ce que je voulais. Je ne me donnais pas au premier venu, comme on aurait facilement pu le penser. Le sex n'était pas une monnaie d'échange. En réalité, ça me rendais toujours un peu nerveuse, faut dire que je n'avais pas eu que de bons souvenirs avec les relations de ce genre. Enfin, le fait est que je ne coucherais pas avec Daniel pour son fric ou ses cadeaux, et en réalité j'aurais pu me sentir un peu blessée qu'il me crois comme ça, mais venant de la fille qui l'avait voler, je pense que c'était logique. Je me laissait de nouveau tomber dans mon siège, reposait mon regard sur la route. « Je sais pas trop si t'a saisi quand je t'ai dis que j'étais pas une de tes "putes". » Finalement, il arrêtais sa porsch devant son immense barraque. J'inspirais doucement, bon.. On y est. Courage Nessa. J'en avait envie, c'était sûr, mais comme je l'ai dis ça me rendait toujours beaucoup trop nerveuse. Habituellement j'étais sous les effets de la drogue donc je ne ressentais presque rien, la fois avec Daniel j'étais shooté à mort. Là, je stressais. Mais je voulais me changer les idées, arrêter de me torturer, ne plus me prendre la tête, ça me changerais les idées. J'expirais, il m'ouvrit la portière et je sortis de sa caisse avec le peu de confiance en moi que j'avais pu dénicher.

- Des fleurs ? Vraiment ? Je ne pensais pas que tu étais de ce genre de fille. Je souris à mon tour, parce que je n'étais clairement pas ce genre de filles. Bon ok, je suis une fille donc j'aime les petites attentions. Du moins, je les aimes quand je suis en couple, et encore. Je ne suis pas vraiment du style fleures et chocolats. Quoique le chocolat... Faut pas oublier que je suis une princesse, mais qu'au fond je reste et resterais toujours le garçon manqué que j'avais été plus jeune. Que Daniel veuille m'offrir des petites choses comme ça me faisait me sentir, achetée, en quelque sortes. Il n'avait pas besoin d'en faire des tonnes, si j'étais là c'était pour la même raison que lui. Il le savait, je le savait. Notre relation n'était pas un truc nianiant où on tente désespérement de se séduire mutuellement, je crois que sur ce point nous étions tout les deux séduits. Je lui fit alors comprendre, une fois de plus, que je n'étais pas comme la plupart des filles qu'il peut avoir en un claquement de doigt, je pense que c'était assez simple à saisir vu que pendant un bon bout de temps j'avais réussi à ne pas lui céder. Un garçon s'entête quand on se refuse à lui offrir ce qu'il recherche, Daniel n'avait pas faillit à la règle. - J'essayais simplement de te faire plaisir ! Tant pis ! « Qu'il est mignon ! » Lui avais-je alors lancer, avec amusement.

Bon, il était clair que j'aimais jouer la fille sans sentiments, coeur de pierre, la garce en puissance. Le truc qui ne collait pas la dedans, c'est que je ne l'étais pas. J'aimais bien jouer, séduire, mais quand il était question de passer aux choses sérieuses, ça me stressais. Les relations sexuelles n'étaient pas vraiment .. La chose qui me mettais le plus en confiance, ça c'était clair. J'accordait difficilement ma confiance aux gens, et offrir son corps de la sorte demandait un minimum de confiance. Comme dis, la dernière fois que j'avais coucher avec Daniel j'avais la tête retournée de cocaïne et de vodka. Là, je n'avais rien pris. Je serais consciente de tout, je sentirais tout, et quand il garrais sa caisse et en fit le tour pour m'ouvrir la porte, l'anxiété fit surface. Il nous conduit à l'intérieur, puis une fois qu'il eu retirer mon manteau il brisait le silence :
- T'as envie de boire un truc ? Alcool... ou bien prendre un truc pour planer un peu ? Je levait mon regard vers lui, et il me souris. Je hochais la tête de gauche à droite. «  Je t'ai dis que j'étais clean. » Me contentais-je de lui dire. Je fit quelques pas dans l'endroit, la dernière fois je n'avais pas eu le temps d'admirer la déco si vous voyez ce que je veut dire... Daniel s'approchais de moi, et je fermais les yeux quelques secondes afin de me reprendre. Nessa, fait pas ta froussarde ok. C'pas si important, tu l'a déjà fait ! Avec lui qui plus est. Avec un minimum de confiance en moi, je me retournais pour lui faire face, je lui souris, puis je plaçait mes mains sur sa nuque pour déposer mes lèvres sur les siennes.