Araceli Evana Oxburry

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Je ne suis pas une fille facile ou simple de caractère. J'ai une personnalité plutôt forte et je fais souvent parler de moi via mon caractère puissant. J'aime me sentir au-dessus des gens. Je me sens puissante. J'aime avoir le pouvoir. Je n'hésite pas à faire du mal si ça peut me permettre d'avoir une carapace et de me protéger. Rassurez-vous, je ne suis pas née comme ça, je le suis devenue. Ce sont nos expériences qui font ce que nous sommes. Les gens ne savent pas vraiment comment me prendre. Ils me trouvent lunatique et dangereuse à la fois. Fausse, manipulatrice, menteuse. C'est possible. Seules les vraies personnes autour de moi savent réellement qui je suis. Je ne raconte pas ma vie ou mes expériences facilement. Je n'accorde pas ma confiance rapidement non plus. Si je veux quelque chose, en général j'arrive toujours à l'obtenir et ce même si je dois frapper fort ou faire du mal à quelqu'un. En général quand je veux quelqu'un, je fais tout pour l'avoir. Je suis persévérante et obstinée. Je ne lâche pas facilement. Les gens disent de moi que je suis lunatique. C'est vrai. Je suis capable de passer du rire aux larmes en une fraction de secondes. Je n'aime pas montrer ou avoir des sentiments. Je m'efforce de rester un cœur de pierre. Mais, au fond de moi je suis une grande romantique. J'aime beaucoup lire depuis toute petite et les héros de romance à la Roméo&Juliette me font fondre. Encore une fois, ça, peu de gens le savent. On peut dire de moi que je suis une psychopathe. Je peux traquer quelqu'un ou l'espionner jusqu'à en être à moitié folle. Je suis une très bonne enquêtrice. J'aurais pu faire un très bon détective privé. En dehors de tous ses défauts, je suis quelqu'un de franc quand je ne mens pas. Si je n'aime pas quelqu'un, je n'aurais pas de mal à aller lui dire en face. Malgré tout on m'a toujours dit que quand on me connaissait réellement, j'étais quelqu'un de très attachant. Je suis souriante. Mon sourire c'est sûrement ma marque de fabrique. Je suis assez généreuse également. J'aime faire plaisir aux gens que j'aime. Oui, il m'arrive d'aimer des gens. J'ai à la fois un caractère simple et compliqué.

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

Tout a commencé à Perth, Perth est une ville d'Australie et la capitale de l'État d'Australie-Occidentale. Elle est située au sud-ouest de la côte occidentale de l'Australie, sur les rives du fleuve Swan. La vint-trois juin mile neuf cents quatre-vingt-quatorze, que j'ai vu le jour. Ce jour-là, une petite fille mi-ange, mi-démon est née.  Je suis tout de même un bébé issu de l'amour. Mes parents s'aimaient fortement quand ils m'ont eu. Tout a été fait dans les commodités. Ils étaient amoureux, ils étaient mariés. Les familles s'aimaient beaucoup. Tout était parfait. Mon père est un médecin renommé et ma mère n'était autre que l'une de ses collègues infirmière. Nous avons déménagé pour Sydney, quatre ans après ma naissance car mon père a reçu une mutation et mes parents avaient trouvé un bel appartement. Je n'avais que quatre ans, je ne me souviens pas bien de ce moment. La seule chose dont je me souvienne ce sont les souvenirs évoqués par mes parents eux-mêmes. L'enfance c'est quelque chose qui passe très vite pour nos parents, mais aussi quelque chose dont on ne se souvient pas très bien par la suite. Quand on la passe, on est trop jeunes pour pouvoir s'en rappeler. Visiblement c'était une période heureuse pour moi d'après ce qu'ils me disent. J'étais une enfante assez éveillée et cocasse. J'ai appris à marcher très tôt et donc à ouvrir les placards et les tiroirs par la même occasion. Mon papa m'a appris à faire du vélo et à bricoler un peu tandis que ma maman m'inculquait la pâtisserie et la cuisine de son côté.

Très vite l'enfance laisse place à l'adolescence. Cette période où on test les limites de nos parents et nos propres limites également. C'est durant cette période qu'on fait nos premières expériences. Première cigarette, première connerie, premier baiser et j'en passe. Vous connaissez tous cette époque de la vie. J'ai une adolescence assez plaisante. Je me revois encore au lendemain de mes seize ans. Là, assise dans ce bar de Sydney sereine avec ma fausse carte d'identité qui indique que j'ai vingt-et un ans. Tout le monde y croit à cette supercherie. C'est peut-être ma chevelure blonde et mon air sérieux qui font que je ne fais pas mon âge, mais bien plus vieille. Ce bel homme plein de charisme accompagné de sa barbe de trois ne fais que de me scruter de la tête aux pieds. J'avais déjà eu l'occasion de le croiser et de commencer à le draguer un peu. Mais, je sentais que ce soir les choses allaient être différentes. L'instinct ? Peut-être bien.  Je décidais de prendre mon courage à deux mains et me diriger vers cet homme. Arrivée à la hauteur de sa table, je posais les mains sur celle-ci et le fixais proprement du regard. Mon dieu si j'avais pu lui sauter dessus à ce moment-même, je l'aurais fait. Qu'est ce qu'il était beau et intriguant. Il semblait aussi avoir bien plus que mon âge, mais ce n'est pas du tout quelque chose qui me faisait peur. « Qu'est-ce qu'un bel homme fait là tout seul ? » lui lançais-je directement. Il me regardait toujours de façon intense  « Je pourrais vous retourner la question vous savez ?! » me répondit-il sournoisement. J'affichais alors un sourire malicieux en haussant les sourcils. Je pris son verre qui était devant lui et ne me gênais pas pour en boire une gorgée.  « Hum... Whisky glace. Intéressant » Il restait là avec son air complètement de glace. Mais malgré tout je sentais qu'il ne me repousserait pas forcement. Que vous le croyez ou non, nous avons passé la soirée à discuter et rire. À la fin, nous nous sommes quittés tranquillement en échangeant nos numéros. 

Wayne et moi c'était comme une évidence. Il avait beau avoir une petite amie quelque part dans le monde qui l'attendait sagement et patiemment. Pour le moment, il était avec moi étendu nu dans ce lit. Nous venions de nous donner corps et âme et ce n'était pas la première fois. La première fois il avait pris tout de moi. Je lui avais tout donné. Oui, j'avais seize ans, j'étais encore vierge et c'est Wane qui s'était occupé de ça. J'étais allongée sur le côté à le contempler en train de dormir à côté de moi.  « Je sais ce que tu es en train de faire vilaine fille. » me grogna-t-il dessus les yeux encore fermés à point. J'affichais alors un petit sourire coquin et mis l'indexe dans ma bouche.  « Ah oui ? Et qu'est-ce que je fais ? » lui demandais-je en le cherchant quelque peu. Il haussa les sourcils d'un coup et passa une main sur son torse  « Tu admires le corps d'apollon qui se trouve à côté de toi. » Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire. Me laissant retomber sur le dos alors qu'une main me relevait la tête  « D'accord, Apollon. Puisque c'est comme ça jvais prendre une douche. » Je pris mes appuis sur mes bras pour me relever quand soudain je sentis sa main se poser sur mon bras et me tirer vers lui.  « Ouais, attend un peu. Apollon est content de te voir. » Je me laissais faire. Il me posa sur son torse, mis une main dans mes cheveux et m'embrassa fougueusement. Je lui rendis ce baiser tout en en profitant pour toucher son torse nu sous mes mains. Les choses dégénéraient immédiatement. Une fois nos affaires finit, je décidais d'aller vraiment prendre cette fameuse douche.  « Cette fois-ci, j'y vais prendre cette douche. » Il me regarda en se mordillant la lèvre je savais quoi faire pour rendre cet homme fou. Je le fixais d'un regard limite défiant  « Hum.. t'as le droit de venir si tu veux. » Il afficha un petit sourire quand soudain son téléphone sonna.  Il répondit et en mettant une main sur le haut parleur ajouta à mon égard  « Je te rejoins » je lui déposais alors un baiser « chaste » sur les lèvres et me levais, me dirigeant en direction de la salle de bain.  

J'entendis frapper à la porte. C'était Wane. Un large sourire apparu sur mon visage. Je lui sautais alors dans les bras, sans qu'il ne puisse rien dire ou faire. Cependant, il resta de marbre. Je retirais mes bras de son cou et fronçais les sourcils  « Qu'est ce qu'il y a ? » l'interrogeais-je. Il ne répondit pas et passa simplement la porte.  « Wane ?! » il me toisa du regard, il ne m'avait jamais lancé un tel regard  « T'as seize ans ! » me balança-t-il en pleine figure. Je fronçais de nouveau les sourcils et tournais très légèrement. Vous savez ce geste que font les chiens quand on leur parle ? Un peu le même genre.  « Quoi ? » je m'obstinais à ne pas vouloir comprendre.  « J'ai fais de recherches, tu m'as délibérément menti. » je me sentais bête, là, prise sur le fait. Il avait raison. Je mis mes mains sur mes hanches reprenant quelque peu de l'assurance.  « Et alors qu'est-ce que ça peut faire ? » Il commençait à s'énerver   « C'est du détournement de mineure bordel ! » un petit sourire mesquin apparu sur mon visage  « Et alors ? T'aime ça hein ?! Et ta copine qu'est-ce qu'elle en dirait ? » Il restait de glace face à moi, mais je savais que j'avais le pouvoir coûte que coûte. J'adorais ça. Il avait trompé sa petite amie et ça ne l'avait pas fait tant sourcilier que ça. Je posais mes mains sur son torse, tout en me rapprochant de lui, soufflant légèrement dans son oreille et la mordillant au passage. Il ferma les yeux en soufflant  « Arrêtes... » je sentais qu'il perdait pied. Je savais le rendre fou.  « Jamais. » lui chuchotais-je. Il serra les dents et ne résista pas très longtemps. Il me plaqua contre le mur et m'embrassa fougueusement. 

« Je t'aime.. » Il me regarda, la main devant la bouche sans rien répondre. J'en attendais peut-être trop. « Il faut que j'y aille. On en reparle plus tard. » Il me fit un bisou sur le front en tournant très vite les talons. Je ne l'ai plus jamais revu après ça. Juste un message m'expliquant qu'il fallait qu'on s'arrête là. J'étais à présent seule. Wane avait pris ses jambes à son cou récemment quand je lui avais dit que je l'aimais. Cela faisait quelques semaines. Je me sentais vide. Mal. Je sortais de ma douche. Soudain, une envie de vomir me pris. Je me précipitais alors vers les toilettes qui se trouvaient juste à côté et me vidais tout entière. « Putain c'est pas vrai. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?! » C'est simple, l'idiote adolescente que j'étais était enceinte ! C'était Wane le père, pas de doute puisque depuis je n'avais eu aucune autres relations. J'étais allé acheter un test de grossesse, l'avait fait et tout ceci confirma que j'étais enceinte. Je n'avais que seize ans, j'étais une gamine. Il était hors de question que je garde ce gosse ! Je croyais que cette épreuve serait rude, mais ce n'était rien à comparé de ce que je m'étais imaginé. C'était bien pire. L'avortement m'a énormément touché au final. J'ai du me séparer du bébé que j'avais fait avec l'homme que j'aimais. Des semaines de dépression et de laisser aller.  

Deux ans plus tard, j'ai décidé de tout changer. J'ai pris mes valises et suit parti pour Miami en laissant mes études en plan. Ce qui ne plu pas tellement à mes géniteurs. Mais, cela m'importait peu je vous l'avoue. J'étais partie sans rien et j'avais réussi en peu de temps à décrocher un job de serveuse. J'ai fait de nombreux castings jusqu'à ce que ça paye. Un jour, quelqu'un m'a remarqué, m'a contacté et m'a fait devenir un véritable mannequin. Ma vie avait changé du tout au tout. La petite fille qui rêvait de devenir médecin comme son père n'avait pas réussit ce challenge-là, mais en avait réussi un tout autre. J'étais fière de tout ça et heureuse dans ma nouvelle vie. J'ai enchaîné les relations sans lendemain. Jusqu'à ce que je tombe sur quelque chose d'intéressant. Un prospectus affichant une tête connue. Je tenais le magasine fermement dans mes mains, ses mains légèrement tremblantes. « Wane Peter Taylor, le célèbre avocat prodige et upé de Miami » le gros titre me sauta en plein visage. Quoi ? Mon ex était là lui aussi ? A Miami ? C'est à partir de ce jour-là que j'ai commencé à devenir ce qu'on peut qualifier d'une « psychopathe » j'ai fait toutes les recherches du monde le concernant. Je connaissais ses faits et gestes. Je sais tout de lui mais naturellement lui l'ignore. Aujourd'hui, j'ai décidé de le récupérer. Je n'irais pas lui dire « je t'aime » cette fois. Mais, je connais mon pouvoir sur lui et j'aime ça. Je sais que quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Je l'aurais !

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