Soit, je n'avais pas des tonnes de véhicules inutiles. Juste le minimum pour un homme qui voulait montrer deux facettes différentes de sa vie. D'un côté le père et de l'autre, le jeune millionnaire. Et une moto, parce que j'adorais en faire de temps en temps. C'était fou la sensation de liberté qu'on ressentait sur une moto. Et le bateau c'était ... Eh bien également pour cette sensation de liberté et de solitude que ça procurait quand on se trouvait loin de tout et tout le monde, en plein milieu de l'eau, seul. Parce que non, mes enfants n'étaient pas encore assez grands pour venir avec moi. Trois gosses en bas âge, ce serait beaucoup trop difficile à gérer et à surveiller pour moi tout seul. Mais je comptais bien faire quelques balades avec mon fils d'ici à quelques petites années. Je tenais à prendre du temps pour chacun de mes enfants, séparément. Qu'ils sachent que je les aimais tous autant et que je pouvais être leur confident, leur protecteur, leur tout. T'as jamais eus l'occasion d'en faire ? Tu devrais essayer ! Je lui aurais bien proposé de lui faire faire un tour mais ... Franchement, nous n'avions pas une relation de ce genre. Nous n'étions même pas amis en dehors du magazine. Nous n'étions même pas supposés nous voir comme ce soir en vérité.  Maintenant en route pour le bar que je préférais choisir hors de la ville, je réalisai qu'elle n'était pas tout à fait rassurée. Soit disant parce que je n'avais pas regardé la route pendant ... Cinq secondes tout au plus. Je levai les yeux au ciel quand elle me demanda si c'était de sa faute à elle, que je sois incapable de ne pas la regarder. Elle me posait sérieusement la question ? Un peu quand même ...

Alicia, que tu sois très belle en effet, t'y peux rien. Mais ce soir t'es quand même particulièrement sexy. Lui fis-je remarquer, comme si elle ne s'en n'était elle même pas rendu compte. Une fois installés dans le bar devant nos consommations,  nous entamâmes le sujet de conversation fâcheux. Et franchement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle émette l'idée de quitter mon magazine à cause de tout ça. Je pensais qu'elle adorait ce magazine hein ? Et tout ce qu'elle retint de ma réponse négative, fut mon compliment sur son sourire. Ce qui eut le don d'en faire naître un sur mes lèvres. Bien sûr. Tu es une jolie fille. Précisai-je sans hésiter. Ce n'était pas étrange que de la complimenter que je sache. Et je ne cherchais pas non plus à la draguer. Je me contentais de lui dire ce que je pensais d'elle et de son physique. Jusqu'au moment où je proposai une solution tout ce qu'il y avait de plus stupide. Je m'en voulus tout de suite et me rétractai. Mais sa réponse me fit blêmir. Je l'avais blessé. Je l'avais blessé ? Elle pensait que je la voyais comme une fille facile ? Comme la petite stagiaire qui se tape son patron ? Et dans la foulée, je passais pour quoi moi ? J'avais été stupide de penser un truc pareil possible. Parce que oui, dans le fond, j'avais espéré que ce soit réalisable. Pas uniquement dans l'espoir que ce désir finisse par s'atténuer. Mais aussi et surtout parce que cette nuit là avait été incroyable et que j'avais très envie de recommencer. Mais sans attaches. Nous étions deux adultes conscients de ce qu'ils faisaient après tout. J'en étais presque arrivé à oublier que j'étais "l'adulte" et patron et qu'elle, elle était la stagiaire vraiment jeune. Très jeune.

Non non Alicia, je t'assure, c'est pas du tout ce que je pense de toi. Vraiment, je ... J'aurais pas du émettre une telle idée, je suis désolé. Je ne suis pas du genre à profiter de mon statut de patron pour coucher avec mes employées et certainement pas les petites stagiaires. C'est la première fois qu'un truc pareil m'arrive et ça me fait réagir stupidement sans doute. C'était lamentable. J'étais vraiment lamentable. Vraiment, c'était stupide d'envisager un truc pareil. Marmonnai-je en évitant nerveusement son regard. Pour le coup, je n'assumais vraiment pas. D'accord, on va s'éviter. C'est une bonne idée. Il faudrait que tu arrives cinq ou dix minutes plus tard le matin. Et je veillerai à déplacer ton bureau de l'autre côté. Tu ne travailleras plus avec Miranda ceci dit. L'informai-je en retrouvant un ton très professionnel pour le coup. Inutile de tergiverser et de balbutier des excuses stupides plus longtemps. J'avais merdé, soit. Pas la peine d'en faire tout un plat. Pourtant, elle remit sur le tapis mon idée en faisant remarquer qu'on aurait surtout prit le risque de devenir accro plutôt qu'autre chose. Je soupirai doucement. Oui c'est vrai, c'est un risque. A vrai dire en proposant ça je pensais pas réellement à l'idée de se lasser ou au risque d'être plus accro. Je pensais juste que j'avais envie de recommencer, c'est tout. Je ne suis qu'un homme faible face à une jolie fille. Voilà c'est tout, c'est comme ça. Expliquais-je sur un ton presque de gamin qu'on venait de prendre en faute. Encore une fois, je suis désolé. J'ai beaucoup de respect pour toi Alicia et à aucun moment je n'ai voulu sous entendre quoi que ce soit de stupide sur ta personne. Et maintenant, j'avais envie d'aller me planquer quelque part, loin d'elle. A défaut, je portai mon verre à mes lèvres et en bu le contenu d'une seule traite. Pas mieux pour montrer à quel point j'étais mal à l'aise. Sérieusement, venant de moi qui me montrais toujours galant et gentleman, comment aurais-je pu me faire une si mauvaise idée de sa personne sous prétexte qu'elle avait couché avec un homme qu'elle ne connaissait pas et qui s'avérait être son patron ?  Je reposai mon verre sur la table et m'essuyai le coin des lèvres de mes doigts. Alors c'est bon on fait comme ça ? Je te placerai un autre bureau dès demain matin, j'expliquerai à Miranda que tu es suffisamment indépendante maintenant.

Je du me mordre la langue pour ne pas carrément lui proposer un tour à moto à l'occasion. Elle avait l'air vraiment intéressée et franchement, c'était con que je ne lui propose pas. Mais ça rendrait notre relation encore plus ambiguë qu'elle ne l'était déjà. Et je préférais vraiment éviter si possible ... Mais peut-être qu'un jour ça arriverait. Franchement, rien n'était impossible. Je ne pensais pas qu'un jour je pourrais coucher avec une femme qui travaillait pour moi et c'était finalement arrivé. On arriverait peut-être à devenir amis un de ces quatre ? En attendant, j'étais trop perturbé par elle et le désir qu'elle suscitait chez moi, pour envisager de devenir son ami. Je fis la moue quand elle assura qu'elle n'était pas sexy et qu'elle se serait habillée ainsi même pour sortir avec une amie. Ca ne m'aurait pas dérangé qu'elle ait fait tout ça pour me plaire un peu en fait ... Le rouge, c'est toujours sexy sur une femme. Et puis les collants, ce n'était pas "pas sexy". Ce n'était pas comme si ça cachait totalement ses jambes. Au contraire, ça les mettait bien en valeur. C'était un régale pour les yeux cette nana. Une fois au bar, nous commençâmes vraiment à parler de notre situation pour le moins compliquée. Tout ce dans quoi nous nous étions littéralement jeté, était vraiment compliqué à gérer et à comprendre plus simplement. J'étais totalement perdu et je voyais bien qu'elle aussi. Pourtant, il allait bien falloir trouver une solution miracle. Mais il était hors de question qu'elle quitte mon magazine pour ça ! Et je fus rassuré qu'elle non plus n'ait pas très envie de partir. Je commençais à me demander si, finalement, elle ne tenait pas si peu à sa place ... Mais ça, ce n'est clairement pas une bonne solution.

En même temps, la seule que j'avais à proposer moi, c'était la stupidité même. Qu'on couche ensemble de temps en temps. Ouais, bien sûr que ça me semblait être une bonne idée sur le coup. Parce que l'un comme l'autre, nous en avions envie. Sans pour autant nous engager dans une vraie relation. Mais elle ne manqua pas de me faire remarquer que c'était impossible, parce qu'elle n'était pas "ce genre de fille". Par là, je comprenais qu'elle n'était pas une fille facile et autres choses du genre. Ce que je savais déjà. Je n'avais jamais rien pensé de tel sur son compte et j'étais gêné qu'elle puisse croire ça. Même si elle tenta ensuite de me rassurer sur le fait que ce n'était pas ma proposition qui la menait à penser ça. En fait, je n'étais pas trop certain de comprendre ce qu'elle tentait de m'expliquer. Ni sa question à vrai dire. Je ne comprends pas. En quoi ce serait différent toi ou moi ? Un homme qui couche avec une femme qu'il ne connaît pas, c'est normal, mais à l'inverse, une femme qui fait ça doit forcément passer pour une fille facile ? Ou une profiteuse ? Ce n'était pas du tout ce que je pensais en tout cas. Je n'avais pas ce genre d'image en tête. La seule chose que je n'appréciais pas chez une femme, c'était quand elle devenait carrément désespérée pour attirer l'attention. Comme certaines de mes employées le faisaient avec moi, à me tourner sans cesse autour et à me foutre sous le nez leurs poitrines à peine cachées par leurs fringues. Ca ne me plaisait pas du tout et je les trouvais juste tristes à mourir. Finalement, j'acceptai la proposition d'Alicia, qui était la seule vraiment acceptable de toute façon. Et je hochai positivement la tête quand elle mentionna Miranda. En effet, elle n'allait plus pouvoir bosser avec elle du coup.

J'avouai sans mal que oui, on pourrait devenir plus accrocs qu'autre chose si on venait à coucher ensemble de temps en temps. Et dans le fond, ce n'était pas ce à quoi j'avais pensé en proposant ça. Je ne pensais qu'au fait que j'avais très envie d'elle. Je sais ... C'est juste que j'ai l'impression d'être juste un obsédé. D'abord je te propose qu'on passe la nuit ensemble et maintenant, je propose qu'on le fasse régulièrement, sans attache. Soupirai-je avant de boire mon verre cul sec. Ce n'était pas que je voulais écourter cette conversation qui me mettait vraiment mal à l'aise. Mais presque quand même. C'était trop gênant. Horriblement ! Rapidement, je remis sur le tapis l'idée de déplacer son bureau. Pour moi, c'était maintenant tout vu. Mais elle changeait encore d'avis. Elle mentionna son envie de continuer de bosser avec Miranda, avant de proposer qu'on prenne mon idée finalement. Pourquoi mélanger les deux ? C'était ... Est-ce que c'était pour qu'on ne change pas nos habitudes au boulot, qu'elle finissait par accepter ma proposition ? Non, ce n'était pas son genre. Elle n'allait pas se "donner à moi" juste pour arranger les choses. Elle le faisait parce qu'elle en avait envie. Je fus quand même assez dérouté pour froncer les sourcils et rester silencieux un petit moment. Est-ce que tu prends mon idée, parce que tu veux continuer de bosser avec Miranda ? Si ce n'est que ça, sincèrement Alicia, on peut trouver une autre façon de faire. De toute façon, ton bureau est dos au mien. T'as pas vraiment à supporter ma vu. Je ne voulais pas qu'elle se sente forcée. Mon Dieu, tout mais pas ça. Je voulais bien croire qu'elle avait envie de moi et tout ça. Mais ce n'était pas parce qu'elle avait envie de moi, qu'elle avait envie de craquer. Et je ne voulais pas qu'au final elle craque, seulement parce qu'elle pensait que c'était la seule chose à faire pour garder sa place aux côtés de Miranda.

La discussion était vraiment plus compliquée que prévu. Nous avions un peu de mal à trouver une solution susceptible de nous satisfaire tous les deux. Pourtant, nous avions tous les deux envie de l'autre. Mais ce n'était pas pour autant que c'était simple. Il était évident qu'une relation purement sexuelle en dehors du boulot, ce n'était pas la solution rêvée. Elle semblait craindre de passer pour une fille facile. Et moi je commençais à me demander si je ne passais pas sérieusement pour un pervers. Je n'avais de cesse de lui courir après en insistant bien sur le fait que ce n'était que du sexe, que je ne voulais rien d'autre. Quand bien même je l'appréciais beaucoup. J'adorais parler avec elle et nous étions assez complices quand je voulais bien me lâcher un tant soit peu. Elle était incroyable dans son genre. Mais je ne me sentais pas en mesure d'avoir une relation, pour un tas de raisons. Je soupirai doucement quand elle insista sur le fait que je n'étais pas un obsédé et qu'elle me rappela que nous devions trouver une solution de toute façon. C'était vrai, bien sûr. Mais moi, tout ce que je pensais dans le fond, c'est que j'avais envie d'elle et que je ne serais pas contre recommencer ça encore et encore, point. Oui, je ne pensais vraiment qu'à ça. Mais selon elle, ça ne faisait pas de moi un obsédé. Je ne répondis rien et me contentai d'un haussement d'épaules. Quand son idée à elle arriva, je songeai qu'il n'y avait que ça à faire de toute façon. Je ne voyais rien d'autre. Les deux autres solutions évoquées n'étaient tout simplement pas envisageables alors voilà. Problème résolu : nous allions nous éviter autant que possible. Sauf qu'elle changea d'avis en réalisant qu'elle ne travaillerait plus avec Miranda.

J'étais mortifié à l'idée qu'elle accepte cette idée là par défaut, parce que les autres posaient souci. Je préférais encore serrer les dents et ne plus la regarder, plutôt que de songer qu'elle se forçait à craquer par défaut. Non, cette idée me mettait vraiment trop mal à l'aise. Mais ma réponse semblait la satisfaire. Je fronçai un peu les sourcils en la regardant. Sérieusement, j'allais finir par croire que j'étais parfait du tout au tout. Bon ok, j'exagérais grandement là. Mais elle arrivait pas mal à me rassurer sur moi même et sur tout ce qu'elle pouvait bien penser de ma petite personne. Je baissai brièvement le regard sur ses mains qu'elle posait près des miennes, avant de plonger à nouveau mes yeux dans les siens. Elle m'expliquait la raison pour laquelle elle venait de changer d'avis, prenant bien le temps de me dire tout ça du début. Histoire que je sois bien certain qu'il n'y avait strictement rien de forcé dans sa décision. Bien sûr que ça me rassurait pas mal. Je finis par me détendre tout à fait, puis même par afficher un léger sourire. J'étais ravi, bien sûr. Je n'étais pas surpris de l'entendre me dire qu'elle n'attendait rien de moi et que mon statut dans le magazine ne changeait strictement rien à la donne. Parce que tout ça, je le savais parfaitement. Elle n'était pas ce genre de femme. Et vu son talent incroyable, elle n'avait pas besoin de l'être. Mais personne n'en saura rien ... Lui rappelai-je avec douceur. Le but de tout ça c'était bien de ne pas trop entacher notre relation professionnelle. Que ça ne devienne pas une folle obsession qui nous rendrait malade et gâcherait vraiment tout ce que nous tentions de construire au sein de mon entreprise.

Et depuis quand tu te soucies de ce que pensent les gens de toute façon ? Ajoutai-je l'air de rien, un petit sourire amusé au coin des lèvres. Non, vraiment, je ne pensais pas qu'elle s'en souciait. Bref, tout ce qu'il y avait à savoir, c'est qu'elle avait refusé par crainte et non pas par manque d'envie. Ce que je pouvais comprendre. Moi aussi je flippais un peu de faire ... Tout ça ... Ce n'était tellement pas mon genre d'avoir une relation pareille. Je n'étais pas ce genre d'homme, comme elle elle n'était pas ce genre de femme. Nous étions dans le même cas au final. Et tous les deux un peu perdu face à tout ça. "Plus je te regarde et plus j'ai envie de toi". Putain, c'était le pied d'entendre ce genre de chose. C'est fou l'effet que ça avait sur moi. Ca me donnait encore plus envie d'elle. Et j'avais envie de l'embrasser là, maintenant, dans ce bar à la con. Mais je ne pouvais pas me le permettre. Alors à défaut, je me mordis la lèvre inférieure. Comme si ça pouvait m'aider à me retenir. Ce que j'en pense ? Je sais pas ... Tout ce que je sais, c'est que je meurs d'envie de toi ... Et que je sais pas comment te résister. Même quand je ne t'ai pas sous les yeux, j'ai envie de recommencer.Avouai-je simplement. Un peu gêné de l'avouer et en même temps, pas trop.

Nous étions finalement en train de décider que nous allions coucher ensemble occasionnellement. Ca pouvait sembler étrange et déplacé. Surtout en prenant connaissance de nos rangs à tous les deux. Mais nous ne pouvions plus faire semblant de ne pas éprouver un fort désir l'un pour l'autre. Et s'éviter risquait d'être bien difficile compte tenu du fait que nous bossions au même endroit. Mais de toute façon, même quand on ne se voyait pas, j'avais envie d'elle d'une certaine façon. Ca me travaillait juste un peu moins que quand je la voyais enfin. Elle fini donc par capituler tout à fait. Et elle rit quand je lui fis comprendre que je ne m'attendais pas à ce qu'elle, elle puisse se soucier du regard et de l'avis des gens. Elle était bien d'accord vu sa réponse ensuite. Moi, je souriais en la contemplant très sérieusement. J'aimais toujours autant son rire que je trouvais ravissant, craquant, séduisant même. Elle avait soudainement l'air beaucoup plus détendue et souriante. Nous avions trouvé notre solution et nous étions bien d'accord sur le fait qu'on se fichait des autres, qu'on se fichait de tout. A son tour, elle termina son verre et proposa qu'on y aille. J'acceptai, évidemment. Tout naturellement, je filai régler nos consommations sans lui demander son avis. Ca ne représentait pas une grosse somme de toute façon. Et puis j'aurais l'air d'un beau goujat si je proposais que chacun règle sa part. Et je n'étais clairement pas ce genre d'homme. Je n'allais pas même changer sous prétexte qu'on devait garder une relation bien claire et définie. Le retour se fit à moindre vitesse. Même si je n'avais pas bu beaucoup, je voulais quand même faire plus attention encore. Je ne tenais pas à prendre le moindre risque. Peut-être que mes réflexes étaient amoindris. Et puis en plus de l'alcool, il commençait à se faire tard. Pas des masses, soit. Mais en pleine semaine, avec la fatigue du boulot, ce n'était pas négligeable.

Une fois arrivé devant chez elle, je me rangeai sur le trottoir le temps de lui souhaiter une bonne nuit. Je fis la moue quand elle proposa un dernier verre. J'ai bien dis qu'on resterait habillés ce soir ... Je dois vraiment rentrer. Ce n'était pourtant pas faute de crever d'envie de rester. Et pour preuve, alors qu'elle me disait à demain, je passai une main sur sa nuque pour attirer soudainement son visage au mien et posai ma bouche sur la sienne avec fermeté. Pour un baiser des plus passionnés et ardents. C'était divin. Mes doigts se crispèrent sur sa nuque et les siens empoignèrent le col de ma chemise. Et quand je la libérai enfin, totalement à bout de souffle, je tremblais sérieusement d'envie. Je n'aurais pas du l'embrasser comme ça bon sang ! Elle aussi était dans tous ses états. Ses lèvres entrouvertes, ses yeux brillant, ses joues rougies ... Elle était tout autant retournée que moi. Et ça ne me donnait que plus envie de craquer dès maintenant en la suivant jusque chez elle. Elle descendit finalement de voiture et s'éloigna. Crispé sur mon siège, je laissai errer mon regard directement sur ses fesses parfaitement moulées dans sa petite robe rouge. Elle se tourna brièvement vers moi pour me lancer un regard profond. Je grognai de frustration. Et finalement, quand elle se retourna pour de bon, je détachai ma ceinture et descendis de voiture. Je la verrouillai avant de rejoindre Alicia en trombe. Le temps qu'elle se retourne, mes lèvres étaient déjà sur les siennes. Pour un baiser tout aussi passionné que le précédent. Ma langue envahissait sa bouche avec une certaine insistance. Je du quand même la libérer un tant soit peu pour qu'elle entre le code, qu'on puisse entrer. Mais je ne fis que glisser mes lèvres brûlantes dans son cou.

Evidemment que j'ai changé d'avis. Je peux pas te résister. Grognai-je sans interrompre tout à fait la pluie de baisers que je déposais sur sa peau. Quand la porte fut ouverte, je récupérai la main d'Alicia et l'entraînai à l'intérieur sans perdre une minute. J'appuyai de suite sur le bouton de l'ascenseur. Elle pouvait bien vivre au premier étage, qu'on le prendrait quand même. Parce que j'étais incapable de la libérer plus de quelques secondes. Déjà, je revenais à la charge en l'attirant à moi pour l'embrasser fiévreusement. Une fois dans l'ascenseur, je la plaquai fermement contre la paroi près des boutons pour qu'elle indique son étage. Je pressai mon bassin contre le sien, posai une main sur l'une de ses hanches et mon autre main glissa sous sa veste pour trouver et empoigner l'un de ses seins. Son corps me rendait dingue ! De nouveau, nous étions interrompu quand il fallait quitter l'ascenseur. Le temps qu'elle ouvre la porte de son appartement, je me collai à elle, dans son dos. Mon membre durcit était contre ses fesses, mes mains sur son ventre plat et mon visage dans son cou. Et à peine la porte de l'appartement refermée derrière nous, que les choses reprenaient de plus bel. Je retirai tout de suite ma veste avant de lui ôter la sienne et de la plaquer de nouveau contre moi. Je pivotai pour la coller contre la porte et glisser mes mains sous sa robe. J'empoignai les collants que je fis descendre avec une certaine sauvagerie. Je descendis le long de son corps sans quitter son visage du regard, pour les lui retirer tout à fait. Pour remonter et revenir à sa hauteur, je pris plaisir à embrasser l'une de ses jambes désormais nue. A l'intérieur de sa cuisse, je la mordis carrément. Puis j'étais de nouveau debout pour l'embrasser. Mais dans la foulée, je me figeai. Attend ... Att...end ... Grognai-je tant bien que mal. J'ai pas de préservatif. Avouai-je finalement. J'étais tellement persuadé qu'on était capable de se retenir une soirée de plus, que je ne m'étais pas trop soucié de ça. Dis moi que t'en as ...