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 (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)

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(#)Sujet: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Mer 16 Mar - 22:32
erase my memories and replace them with love

OREL & ERWAN
(violence dans le 2e paragraphe).


« Non. » Erwan avait la main d'Orel juste là, dans la sienne, posées toutes deux sur le lit. Il comprenait, vraiment, c'était personnel, et ça ne le regardait pas, et Orel avait le droit à ses secrets. Mais il ne put s'empêcher d'être un peu déçu, lui qui aurait voulu s'endormir en écoutant la voix de celui dont il était amoureux depuis des années, en l'écoutant raconter des histoires et juste... sa voix pour le bercer. Il aurait voulu poser sa tête sur le bras d'Orel, se mettre contre son torse, sentir son souffle dans sa nuque, et vibrer avec les ondes de sa voix. Mais Orel se tut, et Erwan n'avait pas la force d'essayer de lui en vouloir. Même pas un tout petit peu. Il se tourna finalement, après un long silence. Et Orel était là, les yeux fermés, couché sur le lit. Il était si beau, Erwan aurait voulu déposer des baiser sur chaque parcelle de son visage. Ecrire des chansons entières sur ses lèvres, des mélodies pour ses pommettes, des sérénades pour ses yeux. Alors il s'allongea près de lui, sans pour autant le toucher de trop, gardant le contact entre leurs mains uniquement, amenant ses orteils près de ceux d'Orel. Il avait gardé son t-shirt et le jean slim ultra serré dont il ne se séparait jamais. Il se plaça face à Orel, et chuchota quelques mots que le jeune homme n'entendrait pas. « Le coeur c'était pour toi... » (et puis les autres aussi mais bon) fit-il en plaçant son index sur le tatouage qui couvrait un bout de son épaule. Alors il adressa un grand sourire à Orel. « Bonne nuit » souffla-t-il avant de fermer les yeux, en pensant très fort à son meilleur ami, à ces derniers jours. Orel, qu'il n'avait pas vu depuis quatre ans, dont il rêvait depuis quatre ans et même plus que ça, qu'il avait cherché... Et les voilà réunis dans la même ville, par hasard, dans le même studio photo, à la table d'un café, puis dans le même bar, et enfin là, dans ce lit. Et Orel était toujours le même, avec un peu plus de barbe, un corps couvert de tatouages qui ne demandaient qu'à être touchés, caressés. Une coupe de cheveux qui le rendait encore plus beau, moins gamin. Il avait pris quatre ans. Il les avait merveilleusement bien pris, à vrai dire. Erwan n'était pas convaincu que ce soit son cas, à lui. Il les sentait, ces quatre années. Il avait l'impression qu'elles l'avaient frappé de plein fouet. Quatre ans plus tôt il n'était qu'un gosse, et maintenant il donnerait tout pour revenir en arrière. Effacer le trop-plein de vécu. C'était impossible. Et il était couché là, tout près d'Orel, et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il ne méritait pas ça, qu'il était trop sale pour dormir dans ce lit. Mais il était aussi un peu égoïste, et la vie lui avait donné cette chance. Alors il comptait en profiter tant qu'il le pouvait.

***

Il y a son visage enfoncé dans l'oreiller, et ses poignets attachés à la tête de lit, et surtout il y a Leo qui s'agite juste derrière lui et Erwan ne peut s'arrêter de trembler. Son corps nu est étendu sur le lit, le dos vers le plafond, et il ne voit pas ce qui se passe. Et pourtant il est déjà en train de trembler, il essaye de respirer comme il peut. Mais ça ne marche pas, ça ne veut pas. Il manque d'air, son coeur bat trop vite. Il ferme les yeux et serre les paupières aussi fort qu'il le peut, essaye de se calmer. Ca ne fonctionne pas. Il voudrait bien s'échapper, essayer de se débattre et s'enfuir, résister au moins un peu. Mais la peur l'immobilise. Il n'a aucune chance de toute façon, s'il commence à gesticuler, Leo fera en sorte que ce soit mille fois pire. Alors Erwan essaye plutôt de se calmer, de ralentir les battements de son coeur, de respirer normalement, d'arrêter de trembler autant. Il entend un bruit sec et il sursaute, se retient à la dernière seconde de pousser un cri. Il sent Leo s'approcher plus qu'il ne l'entend, et soudain il y a une douleur brûlante, vive, dans le haut de son dos. Il retient un gémissement. Il a déjà vécu cette scène, il le sait, il la connait par coeur. Il sait ce qui va se passer ensuite, comment les choses vont s'enchaîner. Ce que Leo va faire après avoir réduit son dos en bouillie. Il va forcer son chemin en lui et ça va être encore pire. Alors Erwan se dit que peut-être cette fois-ci il arrivera à l'arrêter, à le supplier assez fort et assez bien pour qu'il prenne pitié. Et pourtant il sait que Leo déteste ça, qu'il ne supporte pas de l'entendre se plaindre. Il sait que ça ne fait que rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà. Mais il tremble et il n'arrive plus à se contrôler, il ne sent plus ses mains, l'oreiller est humide de ses larmes. « Stop. Non... » il murmure. Leo ne répond pas, il ne réagit pas. Il n'a pas entendu. Une nouvelle douleur dans son dos et il imagine à quoi il doit ressembler, là tout de suite. Sa peau lacérée et couverte de sang. Il a envie de vomir. Il entend quelque chose qui tombe au sol, qui s'écrase par terre, et là il sait que c'est la suite qui arrive. Et il panique. Il y a le lit qui bouge et un corps près du sien. « Non, non, ça fait mal, s'il te plait, fais pas ça » il bafouille. Il y a de la chair collée contre ses cuisses et il se met à sangloter. Il a essayé de garder son calme jusque là, de rester maître de lui-même, mais là, il panique. « J't'en supplie arrête » il lui dit encore, alors qu'il le sent plus proche, collé à lui. Prêt à le briser en mille morceaux. Erwan hurle.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Dim 20 Mar - 2:49

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


Dans l'atmosphère de la chambre, Louis tiens toujours la main d'Erwan, les yeux ouvert et observant le vague devant lui. Il soupire, il pense. Mais comment mettre en place ses idées lorsque son meilleur ami se tiens juste à côté près à rougir de honte face à votre corps moitié nu. Orel est perdu.. il a envie de frapper contre un mur. Il entend un écho, dans le lointain, la voix d'Erwan lui parle, doucement comme un murmure : « Le coeur c'était pour toi... » Le jeune homme fronce les sourcils. De quoi parlent-il.. il essait de repérer Erwan et se rappelle un tatouage, un cœur sur son épaule. Pourquoi lui dit-il ça ? Est-ce une déclaration d'amour.. Orel ne comprend pas. Trop de question s'entassent dans son crâne qui n'a l'habitude que de penser à trois choses. Quand ? Comment ? Avec qui ?.... Il réfléchit bien sur, mais là, avec Erwan, il n'y arrive plus. Le fait de ne pas y arrive et d'ailleurs une source de trouble encore plus puissante qu'un joint après une pipe !  Le jeune homme soupire et se retourne, attrapant Erwan par les épaules et le plaque contre le matelas. Son regard est planté dans celui d'Erwan qui le regarde, rougissant avec cet air si innocent qui ferait bander un moine eunuque. Orel passe une jambe entre ses cuisses, remonte son genoux et l'embrasse. Ses lèvres se serrent contre les siennes, si douce et sucrée. Elles ont encore le goût de chocolat. Il force le chemin et rencontre sa langue, qu'il caresse fougueusement. Ce baiser devient plus fort, Orel en veut plus. Il sent le désir de son ami. Il le désir tout autant que lui. Orel mort sa lèvre et le regard pendant qu'il l'embrasse. Il serre ses paupières fortement.. il est trop mignon. La main d'Orel descend et défait le jean du jeune homme aux cheveux long. Il est si serrer.. comment fait-il pour entrer dedans. Orel sent des mains hésitante venir glisser sur son torse nu.. des mains froides et chaudes à la fois. Orel passe une main dans le repère du bel homme gênée qui gémit surpris. Il est trop excitant.. et excitée. Orel en veut plus. :"tu me rend dingue..." Il le veut maintenant.. pourquoi le veut-il ? Pourquoi désire-t-il son ami d'enfance ? Est-ce normal ? Est-ce surtout normal d'être devenu aussi beau putain. Orel n'en peut plus.. il ne se contrôle pas.. il se redresse, son membre est déjà prêt, droit et affamé. Il tire Erwan, le forçant à se cambre, ventre contre matelas. Il tire sur son slim, dévoilant un fessier parfait. Il veut mordre dedans, mais il entend un son.. un écho.. un bruit.. un cri ?

Orel se réveille d'un coup. Il ouvre les yeux, coucher dans la même position, sauf qu'il est recouvert de sa couverture et il entend des hurlements. Il ne comprend pas tout de suite. Qu'était-ce ce rêve... ? Qui est-là ? Est-il bien réveiller... Puis il comprend. Il se retourne, sentant des coups dans son dos et voit Erwan, se tournant et se retournant dans son sommeil comme s'il se débattait des griffes de quelqu'un.. il transpire, merde il est rouge, il pleure... Orel ne sait pas pourquoi, mais il sent son corps se briser en mille morceau face à une telle horreur. Il a l'air de tellement souffrir, d'être terrifier... que se passe-t-il dans ce rêve... ce cauchemar ? Est-ce le fruit de son imagination ou un souvenir du passé qu'il veut tant lui cacher. Il reste impuissant en ne sachant que faire, les yeux grands ouvert et s'en voulant presque d'avoir si bien dormit.. il finit par se prendre un coup dans l'oeil et grimace, attrapant les poignets d'Erwan, qui hurle à la mort : « Erwan !!! Erwan réveilles-toi ! » il faut qu'il se réveil, il doit arrêter de souffrir. Ecoute ma voix merde, écoute moi je suis là !! Orel force Erwan à se placer dos à lui, tête contre se torse et Orel maintien comme il peut Erwan pour qu'il arrête de se débattre ainsi.. il hurle toujours, il est bouillant, il est transpirant, couvert de sueur.. : « ho Erwan merde réveil-toi !! Je suis là chut... chut.. » il ne sait pas si il s'est réveiller.. il ne sait pas ce qui réussit à le calmer entre sa voix, le fait de sentir un battement de cœur contre lui, ou ses bras le tenant contre lui, mais Erwan commence à se calmer, doucement, sanglotant et gémissant de douleur. Orel sent, surprit, une larme coulant sur sa propre joue... il l'essuie et regarde sa main.. merde. Le choc de cette scène l'a touché plus qu'il ne le pensait. Il soupire et caresse le bras d'Erwan avec son pouce ses lèvres contre son crâne dans ses cheveux en pagaille et humide. Orel prend l'initiative de retirer son tee-shirt tant il est bouillant, avec difficulté. Il ne se connaissait pas si prévenant. Erwan est soit dans les vapes, soit réveiller... mais il ne réagit pas. Orel soupire et continue à murmurer : « chhhh.. chuuut.. je suis là... » il a réagit à l'instinct.. et apparemment son instinct avec Erwan est celui-ci.. Il laisse tomber sa tête en arrière et souffle un grand coup, content que ce moment soit passé. Il rêve d'avoir des explications.. mais il avait fait une promesse.. il ne rompait jamais une promesse. S'il lui disait s'il avait été heureux, il ne l'emmerderait plus avec ça. Et voilà où Orel est rendu maintenant... ignorant et inquièt. C'est une première.. : « Me fait jamais une frayeur pareil encore okey.. » il ne sait pas s'il l'entend. Mais il a besoin de parler sinon il va péter un cable.... Erwan était toujours entre ses jambes tendus sur le lit, la tête sur le torse d'Orel qui le tiens entre ses bras fermement. Tenant un poignet d'une main et caressant un bras de l'autre. Bon début de matinée.. youpi.


good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Dim 20 Mar - 21:30
« Erwan !!! Erwan réveilles-toi ! » Il y avait cette voix au milieu de la douleur et Erwan ne savait plus ce qui était vrai et ce qui était faux. Parce que là, cette voix n'allait pas avec le reste, avec la brûlure horrible qui se répandait dans tout son corps, bien trop réelle, trop présente. Il y avait quelque chose qui clochait, qui n'allait tout simplement pas. Dans cette chambre où Leo le torture, il n'y a pas de voix qui appelle son prénom, qui lui dit de se réveiller. Il n'y avait que des hurlements. Alors Erwan continua de sangloter parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire, parce que sa tête lui jouait des tours en lui faisant cruellement croire qu'il y avait autre chose que ça. Il ferma les yeux très fort et les rouvrit, et il était toujours là, dans le lit, mais allongé sur le côté, et il y avait toujours quelqu'un dans son dos. Il ne pouvait pas bouger et c'était horrible et non ce n'était pas un rêve. Il hurla encore. « ho Erwan merde réveil-toi !! Je suis là chut... chut.. » Il reconnut la voix. Cette fois-ci il la reconnut et il n'y avait pas de doute possible. Il aurait reconnu son timbre parmis des centaines d'autres. Orel était là, il l'appelait à la réalité et Erwan ne savait pas s'il avait enfin perdu la tête, s'il entendait des voix... Ou si c'était ça, la réalité. Parce que tout à coup, des bribes de souvenirs lui revenaient, et il était pris entre deux mondes. Tout était plus calme autour de lui à présent. Il ne sentait plus son corps secoué par ce qui lui était infligé, la douleur avait commencé à se calmer, s'effacer presque. Erwan n'arrivait pas à s'arrêter. Il resta immobile, sans savoir ce qui se passait autour de lui, détaché du monde réel. Il continua de pleurer, de sangloter, essayant de respirer, de calmer son coeur. Il était pétrifié, car même si tout semblait calme, il n'osait plus bouger ou dire quoique ce soit. Il y avait un corps autour du sien, et il ne savait pas, il n'était pas certain de ce que ça voulait dire. Il y avait des caresses, mais c'était peut-être un piège. « chhhh.. chuuut.. je suis là... » entendit-il alors que lentement il commençait à réaliser où il était, ce qui s'était passé. Que ça n'avait été qu'un autre cauchemar. Qu'il s'était endormi chez Orel la veille au soir. Il n'arrêta pas de pleurer, mais parvint malgré tout à calmer ses sanglots. Il était couvert de sueur, sentait son t-shirt coller à sa peau, et lorsqu'Orel commença à le lui retirer, Erwan leva les bras sans réfléchir, pressé d'être débarrassé du tissu gênant. Il sentait le souffle apaisant d'Orel, dans sa nuque, dans ses cheveux. « Me fait jamais une frayeur pareil encore okey.. » lui dit Orel, et Erwan aurait bien aimé pouvoir lui promettre que ça n'arriverait plus. Il aurait bien aimé pouvoir se tourner vers lui, lui sourire, lui dire que tout irait bien. Mais il était encore secoué par ce qui venait de se passer, par ce rêve horrible qui était plus un souvenir qu'autre chose. Un souvenir très réel, ancré dans sa mémoire et dans sa chair. Il avait réussi à se calmer mais cette réalisation fit couler de nouvelles larmes sur ses joues, accompagnées d'un sanglot. Il bougea légèrement sa main pour aller la poser près de celle d'Orel, pour lier leurs doigts ensemble. « Serre-moi très fort s'il te plait » chuchota-t-il soudain en brisant le silence qui s'était installé après qu'Orel ait fini de parler. Il planta son regard sur une fenêtre, à l'autre bout de la pièce, se concentrant là-dessus pour essayer de s'attacher à quelque chose, comme il avait pris l'habitude de le faire quand il était à Los Angeles. Puis il prit un long moment juste pour se calmer, pour être bien certain que c'était ça, la réalité, et pas l'inverse. Qu'il était bien avec Orel et qu'il venait de faire un cauchemar. Qu'il n'était pas avec Leo, et que l'horreur l'avait fait perdre la tête à tel point qu'il venait de se créer une réalité parallèle. Pour réaliser que Leo était loin, qu'il n'avait aucun moyen de retrouver Erwan, qu'il ne viendrait jamais jusqu'à Miami pour le chercher et le traîner jusqu'à L.A. Il se mit à trembler légèrement en pensant à tout ça, en se rappelant toutes les manières que sa vie pourrait avoir de mal tourner, alors qu'il pensait qu'il était enfin à l'abri. « J'ai peur » avoua-t-il soudain, en brisant le silence d'une voix rauque, cassée par ses hurlements. Il n'oserait pas dire à Orel de quoi il avait peur, il n'était même pas certain de le savoir lui-même. Peur de ses cauchemars, peur de ne jamais s'en débarrasser, peur de Leo, peur qu'il revienne faire de sa vie un enfer, peur d'être là avec Orel, peur de ses secrets, peur de ne pas être assez bien pour tout ça. Il aurait bien voulu se tourner, et déposer ses lèvres sur celles d'Orel, mais pour ça, il devrait se libérer de ses bras, et Erwan n'était pas prêt pour ça. Pas encore. Alors il prit conscience de ses jambes qui se trouvaient entre celles d'Orel, et il colla son pied droit à celui du jeune homme, dans un geste incroyablement maladroit. Il passa sa jambe entre celles d'Orel, pour accrocher son pied derrière la cheville de son meilleur ami. Comme ça au moins, ce serait un peu plus difficile de les séparer.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Mar 22 Mar - 1:45

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


Orel constate qu'Erwan est réveillé lorsqu'il vient poser une main sur la sienne. Orel baisse les yeux et voit ses joues pleines de larme. Il l'entend sangloter et bordel ça lui fait mal. Mal dans cette putain de poitrine. Mais il ne dit rien, car une part de lui est trop fier pour admettre que ce petit con lui fait perdre la tête depuis plusieurs jours. Il n'a encore jamais été ainsi pour personne. D'habitude il ne dors avec personne. D'habitude il ne rêve pas de quelqu'un comme ça. D'habitude il ne veut pas que cette personne aille bien. D'habitude il ne veut pas embrasser et faire l'amour à qui que ce soit... Pourquoi est-ce qu'en quelques jours seulement tout à basculer. D'habitude cela n'arrive que dans les films merde ce genre de connerie. Mais non.. apparemment, ça arrive aussi dans la réalité ces trucs là.. Genre le regard qui se croise et la vie qui se chamboule à jamais. Faut croire que ces yeux verts, CES PUTAINS DE YEUX VERT, ont réussis à faire un aire péter un boulon dans le cerveau de ce jeune Orel qui avait un mal fou à ne pas devenir fou en cet instant alors que son meilleur ami d'enfance transpirait sur son torse et pleurait dans ses bras. « Serre-moi très fort s'il te plait » Il réagit aussitôt et serre son étreinte autour de lui sans dire quoique ce soit. Il ne sait pas comme réagir, maintenant qu'il est réveiller il ne sait pas quoi dire quoi faire.. il arrive pas à mettre en place ses idées.. Il a jamais su consoler quelqu'un mais là, il est obligé car merde, le pauvre à l'air totalement mal. Orel a ses lèvres posé sur son crâne dans ses cheveux et le laisse se vider de ses larmes, sangloter en le serrant fort, sa présence semblant suffire à calmer peu à peu ses pleurs. Il tremble. Orel n'aime pas ça. PUTAIN mais pourquoi il aime pas.. Pourquoi a-t-il l'impression qu'il ressent la même douleur, qu'il se sent briser lorsqu'il se sent mal. Pourquoi a-t-il l'impression d'être impuissant face à cette situation ? Il veut savoir merde ! Savoir pourquoi son.. son... son quoi d'ailleurs !! pourquoi fait-il ces cauchemars ce mec qui le rend dingue et qui s'appelle Erwan merde ! Pourquoi ? Hein ? C'est quio ce bordel ! Le bordel dans la tête d'Orel est peut-être aussi immense que la situation en elle-même et tenant toujours Erwan dans ses bras.. Orel attend, se posant milles question..

Il tremble encore : « J'ai peur » murmure-t-il dans un sanglot. Orel a le cœur qui se fêle.. il frissonne en entendant la douleur dans sa voix. Il a envie de lui dire que tout ira bien et qu'il va le protéger. Mais sa fierté lui empêche de se faire passer pour un chevalier servant. Mais il a besoin de lui dire et Erwan a besoin de l'entendre ? Comment Orel peut-il le savoir ? Il ne sait pas.. il le sent.. il le sent face à la façon dont ses muscles se détendent de plus en plus en le sentant contre lui. Il se mêle à lui, se colle à lui comme s'il ne voulait pas se sentir happer de nouveau dans ce cauchemar. Orel passe sa tête sur le côté et pose son menton sur l'épaule du jeune homme au cheveux long. Il libère une de ses mains et remet les cheveux d'Erwan en place. C'est alors qu'il remarque sur sa nuque.. alors qu'il retire les cheveux... des marques.. des cicatrices. Il fronce les sourcils et regarde attentivement.. il connaît ce genre de brûlure. Il regarde son propre avant-bras d'un œil à l'endroit où, par accident il s'était prit un joint sur le bras et retourne son regard vers la nuque d'Erwan... des brûlures de cigarettes. S'étaient-ils fait cela tout seul ou... ou... non il n'osait l'imaginer. Il passe son doigt doucement dessus, sans se soucier de comment pourrait réagir Erwan et dépose un baiser dessus puis le serre un peu plus fort : « Tu n'auras plus jamais peur non plus. Je suis là maintenant » Ouais.. il est là. Orel est là.. et clairement, il le sait, il en a la certitude.. il ne pourra pas le laisser seul un instant de plus. Plus jamais... Pendant quatre ans il a été égoïste. Il l'a abandonner et pendant quatre ans Erwan a été malheureux.. et il sait.. au fond de lui il sait ce que le jeune homme au cheveux long ressent pour lui.. et une part de lui sait qu'il tiens à lui aussi même si les mots ne sortiront peut-être jamais.. mais il ne peut pas : « Je te laisserais plus jamais seul. Tu restes avec moi.. » il plonge sa tête dans sa nuque, déposant des baiser sur ses cicatrices, sans réfléchir, comme pour essayer de les effacer, les soigner par la simple force de ses baisers.. : « Plus jamais.. » à croire que ces deux mots signifient tout maintenant pour eux.. comme un hymne. L'ambiance est si particulière, là... entre eux.


good vibes.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Mer 23 Mar - 0:20
Erwan prononça cette phrase sans réfléchir, une simple constatation. Il ne voulait pas qu'Orel ait pitié de lui, ce n'était pas ce qu'il cherchait. Mais peut-être qu'il avait vraiment envie d'être serré plus fort, collé au torse de son meilleur ami. Enfin... autre chose que meilleur ami. Celui dont il était amoureux depuis toujours. Celui qui l'avait embrassé plusieurs fois déjà, celui contre qui il avait dormi cette nuit. Erwan était couvert de sueur, mais il ne voulait surtout pas qu'un seul souffle d'air puisse passer entre leurs deux corps. Orel le serra contre lui, et Erwan retrouvait peu à peu un rythme de respiration normal, inspirant parfois brusquement pour se battre contre les larmes. Et enfin celles-ci commencèrent à se faire plus rares, sans pour autant s'arrêter totalement. Quelques larmes coulaient encore, alors qu'Orel passait sa main dans ses cheveux. Erwan ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa main contre son cuir chevelu, puis sur les lèvres d'Orel déposant des baisers sur sa nuque. Juste là où quelques cicatrices se trouvaient. Erwan ne fit pas le lien, ne parvint pas à réaliser qu'Orel avait vu ces cicatrices, qu'il les avait prises en compte, qu'il était en train de les embrasser. Non, il se laissa simplement faire en fixant vaguement la fenêtre, concentré sur les sensations que provoquaient ses lèvres contre la peau si sensible de sa nuque. Il sentit les bras d'Orel se refermer sur lui, encore un peu plus fort. « Tu n'auras plus jamais peur non plus. Je suis là maintenant » il lui dit, et Erwan ne savait pas ce qu'il devait répondre à ça. Parce qu'il n'était pas certain que ses cauchemars cesseraient de sitôt, parce qu'il était plutôt convaincu qu'il continuerait à avoir peur. Peut-être un peu moins qu'avant, peut-être que brièvement, le temps de sentir la présence réconfortante d'Orel. Ces pensées traversèrent son esprit, mais il ne put s'empêcher de le croire. D'être tout à coup convaincu qu'il pourrait effacer toutes ses craintes, faire disparaître tous les dangers. Qu'Orel pourrait le protéger envers et contre tout. « Je te laisserais plus jamais seul. Tu restes avec moi.. » Erwan poussa un soupir en entendant cette phrase. Tu restes avec moi. Comme s'il avait autre part où aller, comme s'il voulait être ailleurs. Il ne demandait que ça, rester là avec Orel pour toujours. Et pourtant un petite voix dans sa tête essayait de lui expliquer que peut-être que ça ne durerait pas, qu'Orel finirait par se lasser de lui, par en avoir assez. Il se rendrait compte qu'Erwan n'est pas aussi divertissant que les autres garçons qu'il pourrait avoir. Qu'il était trop sensible, trop émotif, trop blessé, trop cassé et un peu irréparable. Il finirait par fatiguer, et se dire que ça ne valait pas le coup, qu'il n'était pas prêt à vivre ça, à s'attacher éternellement à un boulet comme lui. Etre enfermé pour toujours avec Erwan. Quel cauchemar. Il était là, allongé, à se dire tout ça, alors qu'Orel déposait des baisers par dizaines dans sa nuque, au-dessus de ses cicatrices, de ces petites marques qui étaient un peu sans importance aujourd'hui, même s'il lui arrivait d'enfoncer ses ongles juste là, quand il était nerveux. Au final, elles faisaient partie de lui aujourd'hui. « Plus jamais.. » dit Orel, et Erwan se sortit alors de ses pensées, voulant chasser cette vague de négativité qui le bouffait de l'intérieur depuis quelques minutes. Non, depuis qu'il avait revu Orel, et même avant ça. Le constant sentiment qu'il ne serait jamais assez, que les gens finiraient par se rendre compte qu'il n'en valait pas la peine.

Il expira doucement et commença à se tourner, pour enfin se retrouver face à face avec Orel. Il en profita pour se débarrasser complètement de son t-shirt qui était resté près de lui, poussant le vêtement plus loin. Orel était juste là, et Erwan laissa son regard se balader sur son torse un instant, sans rougir, comme si cette nudité ne lui faisait aucun effet, ce qui était assez surprenant. Et enfin, il posa son regard sur le visage d'Orel. Ses yeux étaient humides, et une larme avait coulé, Erwan le voyait bien. Peut-être qu'un autre jour, il aurait eu la présence d'esprit de vouloir préserver la fierté d'Orel, d'ignorer cela pour son bien. Mais il n'y avait pas de fierté à avoir. Ils n'étaient que tous les deux, et Erwan ne s'imaginait pas une seule seconde qu'Orel put avoir honte de quelque chose en étant là, devant lui. Il n'y avait pas de raison. Erwan passa son pouce, délicatement, sur la joue d'Orel, sa main se plaçant sur le côté de sa mâchoire. « Ne pleure pas, s'il te plait. Ca en vaut pas la peine » Erwan lui dit d'une voix douce, presque chuchotée, ses yeux fixés dans ceux d'Orel, puis s'avançant vers lui jusqu'à poser sa tête sur son épaule. Il déposa un baiser chaste derrière l'oreille d'Orel, et enfouit son visage entre son cou et son épaule, leurs deux torses collés l'un à l'autre. « J'ai juste besoin de toi, le reste je m'en fous, si je suis avec toi tout ira bien » il ajouta, essayant de se convaincre lui-même de ces dernières paroles. Essayant de se persuader qu'Orel était la solution à tout ce qui n'allait pas chez lui, qu'en étant ainsi dans ses bras, ses problèmes se règleraient. Il passa son bras sous celui d'Orel, plaça sa main dans le dos du jeune homme, et le serra fort contre lui, fermant les yeux pour se concentrer sur les sensations, les battements de son coeur, sa respiration, le relief de sa peau sous ses doigts. Rien d'autre.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Mer 23 Mar - 1:50

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


Erwan se retourna, tout d'un coup, posément et lentement. Orel vit enfin son visage et il en fut presque choqué. Il ne vallait mieux pas qu'il se voit dans un mirroir.. Il était rouge, les yeux éclatés et les joues encore mouillés de ses larmes. Orel en avait mal bordel. Oui il avait mal... Mal de voir ce mec qui le rendait dingue avoir cette tronche le matin pour une raison qu'il ignorait. Pour un cauchemar donc il ignorait la cause .. cela ne pouvait être un rêve anodin sans impact ni sans histoire.. Ce pourrait-il qu'il s'agisse d'un souvenir venant hanté le jeune homme. Pendant ces quatre ans, qu'était-il arrivé à son meilleur ami d'enfance.. qu'était-il advenu du jeune homme fragile et dynamique qui passait son temps à sourire naïvement au connerie d'Orel.. Il ne savait pas mais il ne le voyait pas.. pas dans ses yeux là. Il semblait déjà tellement épuisé. Orel eut un mal de chien à ne pas montrer comme il avait mal. Comme il avait envie de tout démolir putain. Non, il ne devait pas. C'était lui l'homme, le gros bras, le protecteur. Il ne devait pas être faible, il devait le protéger. Il devait être là pour lui, car merde, il avait assez jouer au con avec les gens durant ces quatre putain d'année. C'était fini ça, au fond, il le savait.. en voyant les yeux dégoulinant de larme d'Erwan, Orel savait qu'une page se tournait. La semaine dernière appartenait au passé et putain il avait une peur de merde. Il avait les chocottes, genre il allait se pisser dessus là direct, tandis qu'Erwan le regardait. Il regardait son torse, ses tatouages et Orel le regarda faire, sans broncher. Aucune expression ne se lisait sur le visage d'Orel, ça avait toujours été ainsi... il n'y avait rien sur ce visage. Son père l'avait tuer quand il était jeune et il n'avait jamais sû montrer l'inquiétude, la tendresse.. il savait rire, montrer l'euphorie.. et encore. Il arrivait à montrer le strict minimum.. mais les coups de ceinture de son père avait eut raison de sa sensibilité. Orel aurait pu devenir un psychopathe si Erwan n'était pas apparu dans sa vie. En réalité, il fallait bien l'admettre, Erwan l'avait sauver. Il aurait voulu lui dire, arrête de pleurer. Arrête de pleurer car tu je suis là, tu m'as sauver et tu es le putain de mec qui m'a empêcher d'être le connard que j'ai été avec toi en étant absent. Il avait envie de se frapper lui-même.. car il se rendait compte du nombre d'année qu'il avait perdu à ne pas pouvoir admirer les lignes de son visage.. QUOI ?? Mais pourquoi pense-t-il à son visage ? Pourquoi les LIGNES de son visage ? D'où ça l'intéressait ? Putain, mais regarde Erwan, regarde ce que tu me fais.. tu ne vois pas sur mon visage l'expression de mon désarroi. Tu ne vois pas sur mon visage les tourments de mon esprit. Tu ne vois pas la douleur que tu m’infliges. Tu ne vois pas comme j'ai envie de t'embrasser et comme tout ça me rend dingue. Arrête de pleurer merde, et sourit.. car ton sourire est le seul qui peut me sauver de l'abysse. Voila qu'il se mettait à penser comme un poète. On atteignait le fond du trou. Orel pensait à tout ça pendant que son meilleur ami toisait son torse comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art.

Puis alors, leur regarde se croisèrent lorsqu'Erwan releva ses yeux dans les prunelles d'Orel. Il était si beau, même avec une tête dégueulasse il était beau. Comment avait-il pu passé à côté de ça ? Pourquoi Orel était-il con ? Etait-ce une pathologie hérité de son père ? Il n'en savait rien mais une chose était sur.. même avec le nez dégoulinant il avait envie de le bouffer.. Mais le plus important était qu'il voulait le protéger, le soigner d'un baiser de toute sa douleur et de pouvoir le ….. HAAAA mais Orel que t'arrive-t-il ? Voila que tu parles comme dans un putain de feuilleton que les grand-mères regardent entre elle se touchant devant l'acteur principale... Ho.. mais merde, regarde toi Erwan. Tu es la parfait mec qui sort tout droit d'un écran. Une chose était sûr, Orel avait la certitude qu'Erwan réussirait dans son milieu et que les filles deviendront de vrai hystérique.. certainement. Orel en serait fou de jalousie. Lui qui n'a jamais été jaloux. Oh oui.. Orel sera jaloux pour Erwan. Il sera tout et n'importe quoi. Le jeune homme aux cheveux long levant la main en direction du visage d'Orel, qui le laissa faire. Mais lorsqu'il vint essuyer la larme sur la joue de ce dernier, Orel fronça les sourcils et sentit comme une vague de honte monter en lui. Merde.. Voilà qu'Erwan savait qu'il avait lâcher une larme. Orel resta bloquer, ne sachant comme réagir. Devant sa stupidité et devant sa faiblesse. Il n'avait pas sut contrôler cette larme.. comment pouvait-il protéger Erwan s'il ne pouvait se contrôler lui-même. Il ne s'agit que d'une larme direz-vous.. Mais il ne s'agissait pas que de ça. Non.. car Orel avait tendance folle à toujours tout exagérer et il se sentit tout de suite horriblement mal, gênée et confus.. plus qu'il ne l'avait jamais été : « Ne pleure pas, s'il te plait. Ca en vaut pas la peine » Orel ne le regarda pas, son regard basculant sur le côté, son visage se fermant complètement. Je pleure pas... voulait-il dire. Il cherchait toutes les excuses du mondes mais Erwan s'avança et le prit dans ses bras, plongeant son visage : « C'est rien » dit-il alors d'une voix étouffer, sèchement et presque de façon inaudible : « J'ai juste besoin de toi, le reste je m'en fous, si je suis avec toi tout ira bien » Il pouvait parfaitement sentir la chaleur du torse de son futur amant contre sa poitrine. Ils se valaient tous deux niveaux carrures même si Erwan faisait plus frêle à côté d'Orel.. ce qui n'était pas voulu car si il le voulait bien, il pourrait être plus imposant que cela.. mais Orel le préférait ainsi. Il restait bloqué, ne sachant comment réagir.. il ne voulait pas qu'il le rassure, qu'il le console. Il n'en avait pas besoin merde.. c'était à lui d'être rassurer et consoler non ??? Orel sentait la frustration monter en lui. Erwan passa ses bras autour de lui, le serrant fort et Orel réfléchis... si bien qu'il ne put réfléchir davantage. Il devait agir.

Il poussa d'un coup, mais pas brusquement Erwan jusqu'à ce qu'il se retrouve dos au matelat et qu'Orel soit au dessus de lui. Il le regarda dans les yeux alors qu'il ouvrit de grand yeux se demandant ce qu'il pouvait bien se passer. Orel posa sèchement ses mains de part et d'autre sur le côté du visage du jeune homme et prit un air sévère : « Ne me fais plus jamais passé pour faible. » il baissa les yeux sur son corps et vit ses cicatrices... toutes ces cicatrices qui comblaient son corps si parfait... bordel il était carrément bien foutu. Pourquoi fallait-il que son corps soit ainsi gâcher par ces marques qui jamais ne partiront. Il avait le regard luisant d'une colère qui lui était destiné à lui-même. Il en avait assez de ne pas comprendre. Assez de ne pas pouvoir avoir de réponses : « C'est à moi de te protéger, à moi de te rassurer... » ces mots n'avait aucun sens, Orel étant trop maladroit pour réussir à sortir des phrases se suivant avec un sens. Il avait un de ses genoux entre les cuisses d'Erwan, et l'autre jambes tendu sur le côté de la jambes droites d'Erwan, de façon à être légèrement surélever, afin d'admirer à sa guise et de façon peu pudique le corps de son ami d'enfance. Il avait un regard froid, fougueux, et destructeur... mêlé à cette envie et ce désir de le protégé.. il savait qu'Erwan saurait lire derrière ce masque de dureté.. il le savait, et il n'avait pas besoin de lui dire qu'il ne lui ferait aucun mal : « Jamais.. je ne te ferais de mal » mais il le disait quand même. Comme si au fond il devinait comme on avait pu lui faire du mal.. comme on avait pu le faire souffrir. Aujourd'hui il voulait tant rattraper ces années et lui faire oublier ça : « J'effacerais chaque instant de ces quatre années... jusqu'à ce que chaque image dans ton esprit ne soit que de moi.. et moi seul » Il avança, frôlant ses lèvres, sentant le souffle coupé d'Erwan qui semblait aussi perdu que troublé et murmura : « tu es à moi.. » oui.. il le savait. Et de toute façon, il ne laisserait plus jamais personne le toucher, ni lui appartenir. Il ne pouvait s'y résoudre. Il déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser fougueux, passant sa langue sur la sienne de façon dur et lourde et descendit alors ses baisers sur son torse, passant sur chaque cicatrices : « plus.. » il embrassa une nouvelle : « jamais... » et une autre : « jamais... » il descendit sur son ventre : « jamais.. » et remonta.. « jamais » sa peau était si douce, si chaude... si pure..


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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Jeu 24 Mar - 1:22
Erwan se sentait hideux comme ça, face à Orel. Orel qui avait toujours été si beau, si fort même dans les pires moments. Et il l'était toujours, bien évidemment. Il était parfait, juste... parfait. Et Erwan était là, maladroit dans un corps un peu trop grand pour lui, avec ses cheveux qui partaient dans tous les sens. Le visage rouge et les yeux explosés. Un corps couvert de cicatrices monstrueuses qui le faisaient fuir, même lui-même parfois. Couverts de tatouages qui lui donnaient l'air de quelqu'un qu'il n'était pas vraiment. Il avait toujours su qu'il plaisait. Au lycée, les filles avaient tendance à l'aimer en secret, à lui adresser des sourires dans les couloirs. Puis il avait compris l'étendue de son pouvoir une fois à Los Angeles, chaque nuit. C'était peut-être son air innocent. Y'a un tas de mec qui rêvaient de s'enfoncer dans un corps fragile, presque adolescent. Ca donnait envie de gerber. Mais tout ça pour dire que là, quand il voyait Orel, il réalisait qu'il ne ferait jamais le poids face à sa beauté. Erwan caressait sa joue, effaçant la larme qui se trouvait juste là, et Orel ne réagissait pas. Comme si quelque chose s'était coincé quelque part entre son coeur et son visage. Erwan ne dit rien, fit comme s'il ne le remarquait pas. Il connaissait bien Orel. Il comprenait ces choses-là. « C'est rien » lui dit le jeune homme alors qu'ils plongeait sa tête dans son cou. Puis soudain, il le sentit pousser, d'un coup, alors qu'Erwan ne s'y attendait pas. Il eut peur qu'il avait fait quelque chose de mal, qu'Orel ne voulait plus de lui, qu'il s'était trop approché. Que tout ça n'était qu'une blague et que maintenant, il allait bien rigoler. Mais non, Orel ne ferait jamais ça, il n'était pas comme ça. Et Erwan se retrouva là, couché sur le dos, plaqué contre le matelas. Orel était là, au-dessus de lui, le regardant droit dans les yeux, et Erwan ne pouvait s'empêcher d'être un peu terrifié. Ou complètement terrifié. Il était perdu, il ne savait pas ce qui se passait tout à coup. Mais il resterait là, soumis, attendant qu'Orel fasse quelque chose. Et il suivrait tout simplement. Sans réfléchir. « Ne me fais plus jamais passé pour faible. » il lui dit alors, très sérieux. Erwan avala sa salive et la boule qui s'était formée dans sa gorge. Il essaya de hocher la tête pour lui faire comprendre que le message avait bien été enregistré. Même s'il ne voyait pas en quoi Orel passait pour faible, en quoi une larme faisait tant de mal à son égo. Erwan n'arrivait pas à comprendre. Pas alors qu'ils étaient là tous les deux, à moitié nus, ayant l'un en l'autre une confiance sans bornes. Il ne comprenait pas. Mais il n'osa ouvrir la bouche. Il sentait le regard d'Orel se balader sur son corps, prendre en compte les marques sur sa peau. Et Erwan avait envie de chialer encore une fois, parce qu'il avait du mal à imaginer qu'Orel puisse vouloir de lui dans cet état. Il était laid, marqué à jamais. « C'est à moi de te protéger, à moi de te rassurer... » A ces mots, Erwan se permit de laisser ses paupières tomber. Il ferma les yeux pour profiter de ces mots qui sortaient de la bouche d'Orel, ces mots qui lui faisaient tant de bien. Il n'osait plus bouger, était enfermé là sous le corps d'Orel. Mais ça lui convenait parfaitement. Il serait heureux de passer le reste de sa vie là. Il ne bougerait plus du lit d'Orel, se contenterait de faire tout ce qu'il voudrait, le laisserait faire de lui ce qu'il désire. « Jamais.. je ne te ferais de mal » Il devait y avoir des milliards de questions dans les pensées d'Orel, à propos de ces quatre années, un milliards de sentiments et de réactions qui ne vouaient que sortir. Mais non, il se contenait, agissait comme s'il avait tout compris, comme s'il connaissait Erwan par coeur. Et Erwan savait bien que c'était impossible qu'Orel ait tout compris, parce que tout était si compliqué et indescriptible. Mais Orel en savait assez. Assez pour savoir ce qu'il devait dire. « J'effacerais chaque instant de ces quatre années... jusqu'à ce que chaque image dans ton esprit ne soit que de moi.. et moi seul » Erwan voudrait lui dire que c'était déjà le cas, qu'il n'y avait qu'Orel et qu'il n'y avait toujours eu que lui. Mais la vérité, c'était que quatre années avaient réussi à le briser un peu, à remplacer certaines images par des souvenirs d'horreur. Et il n'était plus entier, fait de millions d'images d'Orel, de lui seulement. Et il aimerait bien qu'on prenne le temps de le reconstruire. Ses lèvres étaient si proche tout à coup, et il souffla contre celles d'Erwan. « tu es à moi.. » Et soudain, sa langue caressait celle d'Erwan, avec force et passion, digne d'Orel. Erwan essaya de suivre, mais il se laissa vite dépasser, autorisant Orel à faire ce qu'il voulait de sa bouche, se contentant de respirer comme il le pouvait alors que son coeur accélérait. Et Orel promena ses lèvres sur son corps, son torse, laissant des baisers sur ses cicatrices, en répétant sans arrêt "jamais jamais jamais".

Erwan sentit une autre larme monter, il n'aurait pu dire pourquoi elle avait décidé de se pointer à cet instant. Mais il ne voulait pas lui laisser la chance d'atteindre ses yeux. Il serra les paupières pour la faire disparaître et se concentra sur les mots d'Orel, sur ses lèvres contre sa peau. Ses lèvres sur ses brûlures, les lacérations et les coupures. Il avait chaud tout à coup, et son jean s'était resserré autour de ses jambes, de ses fesses. Il gesticula un peu, gêné, réalisant peu à peu qu'il manquait de place dans ce slim qui déjà à la base était plutôt serré. Il ne se rappelait pas la dernière fois qu'il se sentit comme ça. Il ne s'en souvenait pas. Il ne savait pas si ça lui était déjà arrivé. Il ne se rappelait pas la dernière fois qu'il sentit cette excitation sans qu'on le touche d'abord. C'était fou, dingue, complètement incroyable. Comme s'il redécouvrait le monde. Et gênant, terriblement gênant. Il avait peur de s'embarquer dans quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler, il avait peur de faire quelque chose de mal. Il avait peur de se déshabiller et que le mot "pute" soit gravé dans sa chair. Il gesticula encore, tentant de frotter une cuisse contre ses parties intimes pour arranger un peu les choses. Tout ça pendant qu'Orel se concentrait sur son corps. Erwan se mordit la lèvre, fort, presque jusqu'au sang. Il ne pouvait pas gâcher ce moment, il n'avait pas le droit. Il le devait à Orel, et surtout, il se le devait à lui-même. Il n'avait pas le droit de se refuser le bonheur, de s'enfermer dans une petite cage qui le protégeait du monde extérieur tout en l'emprisonnant, en l'empêchant de vivre. Alors il leva une main tremblante et la posa sur la hanche d'Orel, à moitié sur son caleçon, l'autre moitié sur sa peau brûlante. Son autre main se balada avec hésitation dans le dos de son amant, ses doigts effleurant sa peau, le découvrant peu à peu. Il releva la tête, juste assez pour coller ses lèvres à l'oreille d'Orel, déversant son souffle chaud contre sa peau. « Je veux être à toi, complètement » il chuchota, avec une touche de séduction, une main dans la nuque d'Orel, ses doigts jouant un peu avec ses cheveux. Il était terrorisé, au fond. Il allait recommencer sa vie, là, ce matin, dans les draps d'Orel, avec lui. Il allait se purifier du passé et vivre quelque chose de bien, de beau. Erwan en avait assez des monstres qui le hantaient, il voulait juste être heureux, connaître les choses magiques de la vie, celles que tout le monde avait goûtées et que lui n'avait aperçues que de loin. Il voulait sa première fois. Celle dont il rêvait depuis l'adolescence. Celle qu'il n'avait jamais eue. Avec de l'amour et de la tendresse, et de l'affection. Pas les coups de bassin violents et effrénés de Leo, qui ne se souciait de personne sauf de lui-même. Non, il voulait sa première fois, juste ça. Erwan se décolla un peu d'Orel pour pouvoir le regarder dans les yeux, sa fragilité se montrant à nouveau son visage, contrastant radicalement avec l'attitude qu'il venait d'avoir. « T'as une capote et du lubrifiant ? » il demanda à Orel, d'une petite voix, un peu gêné, n'ayant jamais prononcé ces mots-là ainsi auparavant. Ses expériences passées avaient été exécutées dans la hâte, "capote et lubrifiant" n'étant même pas une question tant ils faisaient partie de ses nuits. Erwan détourna son regard de celui d'Orel, se mordant un peu la lèvre, incroyable timide tout à coup. Il pouvait se sentir rougir, et il se détestait pour ça, parce qu'il était loin d'être innocent. Il était tout le contraire d'innocent. Il avait fait des choses inimaginables, des choses qui ne portaient même pas de noms, il avait laissé des hommes lui faire des choses qu'il préfèrerait oublier. Mais là, face à Orel, il ne savait plus qui il était, et ça lui faisait un bien fou.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Ven 25 Mar - 3:42

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


Sa peau était douce, fraîche et collante de la sueur qu'il avait encre sur la peau. Erwan était frissonnant, hésitant et semblait ne pas comprendre ce qu'il était en train de se passé. Orel quant à lui, préférait ne pas ouvrir les yeux, sentant chaque cicatrice avec le bout de ses lèvres, frôlant sa peau, pour mieux l'embrasser, des baisers si doux, qui ne lui ressemblaient pas. Jamais auparavant Orel n'avait été ainsi avec personne. Il se comportait comme si découvrait de nouveau la façon d'embrasser, de toucher, de ressentir. Erwan ne s'en rendait peut-être pas compte, mais il avait eut affaire à beaucoup de première fois avec lui en quelques jours. Jamais Orel n'avait accueillit quelqu'un à dormir chez lui sans baiser.. et en général la personne se barrait avant le matin venu. Jamais il n'avait consoler qui que ce soit. Jamais il n'avait réellement embrasser avec douceur et passion. Jamais il n'avait fait de gâteaux à personne. Jamais il ne s'était endormit en présence de quelqu'un, sauf s'il était en soirée par terre défoncé. Mais depuis quelques jours, le monde d'Orel s'écroulait et les semaines à venir allaient sûrement changer tout son quotidien, sa façon de voir les choses et bordel.. c'était carrément flippant. Mais en cet instant, il n'y songeait pas. Non il ne pouvait pas.. occupé à goûter la peau blesser d'Erwan, il gardait les yeux fermer, imaginant chaque forme de cicatrice, et surtout.. il se demandait... il ne cessait de se demander ce qui avait pu causer tout ça.. toute ces plaies qui avait finit par laisser une marque dans sa chair. Qui avait bien pu faire ça... marquer sa peau si parfaite. Qui avait pu être assez dénué de sentiment pour venir faire du mal à ce jeune homme si fragile, si beau. Avec ce visage d'ange et ses yeux angélique.. Comment pouvait-on vouloir faire mal à tel homme. Orel ne le désirait pas.. même s'il aimait le sexe brutal, s'il aimait clairement baiser.. Il ne voulait pas baiser Erwan, ce qui faisait d'une nouvelle première fois qu'il voulait avoir son meilleur ami d'enfance. Il voulait faire l'amour... pour l'une des première fois de sa vie... même pour la première fois de sa vie il voulait faire l'amour à quelqu'un. Et pas à n'importe qui, à Erwan celui avec qui il avait partagé ces années collèges, celui qu'il avait protégé et qui avait sut le faire sourire ne serait-ce qu'un peu quand il avait mal partout et qu'il ne voulait pas rire. Erwan était le sauveur d'Orel, bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Ils avaient réussit à se sauver l'un l'autre d'une façon que personne n'aurait jamais pu l'imaginer. On pouvait aisément dire aujourd'hui qu'ils étaient comme des âmes sœurs.

Orel descendait ses baiser sur son ventre, remontant sur son torse, ses mains se trouvant sur le matelas de chaque côté de son corps. Il sentit Erwan commencer à se tortiller et pouvait entendre les battements de son cœur accélérer. Il ne savait pas si il lui faisait de l'effet ou si il lui faisait peur.. mais lorsqu'il sentit une main hésitante et tremblant venir se poser sur sa hanche, au niveau de l’élastique de son boxer et de son jogging. Orel tressaillit et ce simple contact suffit à lui provoquer un début d'érection. Il stoppa un instant ses baiser pour relever son regard vers lui et continua remontant vers sa nuque qu'il mordilla doucement quand il sentit les lèvres d'Erwan se coller à son oreille pour murmurer : « je veux être à toi, complètement » Bordel... la voix qu'il prit, cette phrase, et tout le contexte eut raison de l'entre jambes d'Orel et sa virilité gonfla, le sang circulant rapidement et il se félicita de porter un jogging quoiqu'il était tout de même de plus en plus à l'étroit dans son boxer. Voulait-il dire ce qu'il pensait ? Erwan passa une main sur la nuque d'Orel, glissant ses doigts dans ses cheveux et Orel frissonna. Bordel pourquoi avait-il déjà l'impression de prendre son pieds alors qu'il n'avait encore rien fait. Mais une part d'Orel avait une horrible impression. Comme s'il ne voulait pas qu'Erwan se force pour lui.. depuis quand ressentait-il ce genre de chose pour quelqu'un ??
Il n'en savait rien, mais pour Erwan, il ne voulait pas forcer les choses, il voulait que tout aille à l'allure qu'il voulait. Qu'Erwan voulait. Il voulait que tout soit décidé par lui, qu'il ne se force pas.. pourquoi ? Il n'en savait rien, peut-être ces cicatrices lui faisait vouloir ça, il n'en avait absolument aucune idée. Orel recula d'Erwan en voyant qu'il voulait le pousser légèrement, le regardant avec un regard ouvert, surpris, comme essayant de voir si le jeune homme aux cheveux long était sérieux. Orel, toujours au dessus, le regardait avec des yeux rond, ne sachant s'il devait refuser ou se lancer. Mais la suite de ce qu'il dit le perturba davantage : « T'as une capote et du lubrifiant ? » demanda-t-il d'une voix gênée, toute petite, presque marmonner. Orel écarquilla les yeux, si bien qu'ils semblaient près à quitter leur orbite. Il en aurait presque rit tellement c'était mignon et innatendu. Son érection était clairement à son maximum et la tête d'Erwan lui donnait des envies plus qu'obscène. Il était si mignon, si sexy.. c'en était pire qu'indécent. Orel prit une profonde inspiration, gardant un peu de temps pour remettre de l'ordre dans ses idées.

Erwan tourna la tête, comme s'il voulait se cacher et Orel serra des dents fortement. Il saisit le menton d'Erwan pour qu'il le regarde dans mes yeux : « Hé.. n'ai pas honte bébé.. » il venait de l'appelé bébé ?? Vraiment ? Il s'en foutait merde. Il prit une nouvelle inspiration.. garder son calme : « Je ne veux pas te forcer à quoique ce soit ok... je veux que tu en ai envie. Qu'on soit deux à faire..ça. » il se redressa sur ses genoux d'un coup et saisit sèchement, sans se rendre compte, la main d'Erwan. Il ne l'a plaça pas sur son érection non.. il l'a plaça sur son cœur, sur sa poitrine. Il le regarda là, droit dans les yeux, dans un silence qui semblait durée si longtemps... et pourtant qui ne dura qu'une seconde. Erwan pouvait sentir son cœur, le cœur d'Orel, battre fort dans sa poitrine, sa poitrine se soulevant à une rythme lent, lourd, mais sec. Il le regarda droit dans les yeux, ses cheveux tombant légèrement devant son regard, lui donnant cet air sombre : « tu vois.. tu sens ? Je suis tout aussi angoisser que toi. Car c'est ma première fois à moi aussi.. La première fois que je fais l'amour. La première fois que je ressens ça » Il serra des dents et inspira profondément, son ton se faisant plus sec et cassant et il ajouta sèchement : « J'suis pas ce genre de type à faire des putain de long discours. Mais j'veux que tu saches que... qu'on est deux à faire ça. Ok ? » il prit une nouvelle inspiration, déglutissant et se pencha de nouveau vers Erwan, de façon plus lente cette fois et lâcha ses mains pour venir saisir une de ses cuisses de façon à venir se placer entre celles-ci, rapprochant leur corps, pour qu'ils soient collé l'un et l'autre. Il plongea ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser dans un baiser fougueux et passionné, tenant sa mâchoire d'une main, caressant sa joue de son pouce. Il sentait le slim serrer de son compagnon, et ce dernier devant sentir son érection grandissante.. Mais il voulait prendre son temps. Il se détacha de lui et murmura d'un ton taquin, un sourire au coin des lèvres : « et oui.. j'ai ce qu'il faut bébé.. » encore ce surnom. Il l'aimait bien tout compte fait. Cela lui allait comme un gant. Il l'embrassa de nouveau, de façon plus intense cette fois, forçant le passage de ses dents pour venir rencontrer sa langue avec frénésie, leur respiration se faisant plus rapide et saccadé. Il descendit une main.. se disant qu'il allait commencer par virer son amant de son jean trop serrer. D'un main il commença à déboutonné son jean et descendre sa braguette et rompit le baiser pour le regarder dans les yeux, se redressant un peu : « tu es sur.. ? » il avait sa main juste là, au niveau du boxer d'Erwan, attendant le vrai feu vert...


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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Ven 25 Mar - 19:57
Erwan sentit la main d'Orel sur son menton, celle-ci ramenant son visage face à celui d'Orel. « Hé.. n'ai pas honte bébé.. Je ne veux pas te forcer à quoique ce soit ok... je veux que tu en ai envie. Qu'on soit deux à faire..ça. » Et rien que ça, rien que ça, c'était déjà digne des rêves les plus fous d'Erwan. Personne ne s'était jamais inquiété de savoir ce qu'il voulait lui, personne n'avait jamais mis de côté leurs propres désirs pour s'assurer qu'il était bien là, qu'il désirait aussi être là. Et peut-être qu'une part plus sombre de lui s'était dit qu'Orel non plus ne s'inquièterait pas de ça, qu'il prendrait ce qu'il pourrait prendre. Mais Orel en avait quelque chose à foutre. Il n'était pas là pour se faire plaisir sans rien donner, il n'était pas là pour l'utiliser comme un objet. Et tout à coup, Erwan ne savait plus s'il était capable de ça. Capable de donner quelque chose, d'être présent, d'être autre chose qu'un corps nu allongé sur un lit. Il ne savait pas. Il n'avait jamais essayé. Il avait terriblement peur d'être mauvais, d'être nul, de disparaître au plein milieu et de laisser Orel là, tout seul avec un corps. Peur de s'effacer et de se perdre. Ca s'appelle la dissociation, à ce qui parait. Méchanisme de défense classique, il l'avait lu dans Vanity Fair. Enfin bref. La main d'Orel saisissant la sienne le ramena au présent, et soudain ses doigts vinrent toucher le torse du jeune homme, là où se trouvait son coeur qui battait. Comme si les pulsations envoyaient des ondes à travers le corps d'Erwan, comme si ces battements là faisaient circuler le sang dans ses veines à lui. « tu vois.. tu sens ? Je suis tout aussi angoisser que toi. Car c'est ma première fois à moi aussi.. La première fois que je fais l'amour. La première fois que je ressens ça » Erwan le regardait sans rien dire, avec de grands yeux émerveillés, se laissant faire. Il ne se lassait pas des paroles d'Orel, de chaque mot destiné à le mettre en confiance, à lui montrer qu'il valait quelque chose, qu'il était quelqu'un, pour de vrai. Mais l'angoisse montait, parce qu'avec tout ça, il en venait à s'imaginer que peut-être Orel ne voudrait pas de lui. Peut-être qu'il cherchait à combler le silence pour éviter d'avoir à lui dire qu'il n'avait pas envie d'aller chercher capote et lubrifiant, qu'il n'avait pas envie de faire ça là, avec Erwan. C'était stupide et franchement emmerdant, cette insécurité constante que les années avaient gravé dans sa chair. Mais il n'arrivait plus à s'en débarrasser. Orel inspira et Erwan sentit sa poitrine se lever sous sa paume, ses côtes s'écartant. « J'suis pas ce genre de type à faire des putain de long discours. Mais j'veux que tu saches que... qu'on est deux à faire ça. Ok ? » ajouta Orel. Erwan essaya de hocher la tête, mais il était incapable de bouger. Il comprenait, vraiment. Il savait, il lisait entre les lignes. A peu près. Il savait ce que ça voulait dire, être deux. Il comprenait la théorie, et là, bientôt, il allait découvrir la pratique. Et peut-être que si c'était la première fois qu'ils y mettaient leurs coeurs, tous les deux, alors ça donnerait quelque chose d'exceptionnel, d'inoubliable. Chaque instant avec Orel était inoubliable, ce moment avec lui le serait forcément. Mais il voulait être plus qu'un garçon parmi d'autres, et avec ses paroles, Orel lui donnait la chance de toucher son voeu du bout des doigts.

« O- Okay » réussit-il enfin à articuler, après avoir retourné dans son esprit toutes les probabilités, les éventualités, les possibilités. Orel se baissa à nouveau au-dessus de son corps, et sa main se posa sur une des cuisses d'Erwan, envoyant des frissons à travers ses membres. Il se créa une place juste là, entre ses deux jambes, se plaça juste là. Puis il l'embrassa, encore, avec toute la passion qu'il était possible d'amener dans un baiser. Erwan ne savait plus sur quoi se concentrer, entre les lèvres d'Orel contre les siennes, sa main contre sa mâchoire, son pouce sur sa joue, son corps collé au sien. Il était parcouru de frissons, de petits électro-chocs qui étaient vraiment à deux doigts de l'inquiéter. Il n'avait jamais ressenti rien de tel. Les mots qu'Orel avait prononcé jusque là avaient envoyé son sang dans la partie sud de son corps, et il ne savait même pas s'il tiendrait. Vraiment. Orel aurait pu continuer à lui dire ce genre de choses, et il aurait fini, comme ça, sans même se toucher. « et oui.. j'ai ce qu'il faut bébé.. » Bébé. Erwan avait toujours trouvé ça un peu idiot, les surnoms amoureux, les petits noms de ce genre. Ca existait à la télé, pas dans la vraie vie. Mais pourtant, c'était bien la vraie vie, là, avec Orel, et quand il l'appelait bébé, ça faisait battre son coeur encore un peu plus vite. Parce que personne d'autre ne l'appellerait comme ça, jamais. Personne à part Orel. Un petit couinement s'échappa de ses lèvres. Il avait été incapable de le retenir, ne l'avait même pas senti venir. Mais les lèvres d'Orel étaient à nouveau sur les siennes, sa langue trouvant sa place dans sa bouche. Il commençait à avoir du mal à respirer, du mal à exister. Entre son coeur qui était à deux doigts de lâcher et son jean qui le serrait trop. La main d'Orel survola le bouton de son pantalon. Ses doigts défirent le bouton, et il ouvrit la braguette, lentement. Erwan ramena sa main vers l'épaule d'Orel, enfonçant ses doigts dans sa peau, comme pour se connecter un peu mieux à la réalité, s'ancrer.

Orel mit fin au baiser, décollant ses lèvres de celles d'Erwan. Il en profita pour reprendre son souffle, essayer de ne pas mourir étouffé juste là, alors qu'il était en train de vivre le meilleur moment de sa vie. « tu es sur.. ? » Orel lui demanda, sans aller plus loin, et Erwan plongea son regard dans le sien. Il hésita une demie seconde, tous ses doutes, toutes ses peurs refaisant surface. Etait-il sûr ? Etait-il capable de ça ? Est-ce qu'il n'était pas en train de se lancer dans quelque chose qui le dépasserait ? Et qu'est-ce qui se passerait s'il se mettait à paniquer... Est-ce qu'il avait le droit de prendre le risque, est-ce qu'il pouvait faire ça à Orel... Lui donner tant d'espoir avec la possibilité que tout s'écroule instantanément. Ses doigts se desserrèrent de l'épaule d'Orel, restant là, maintenant le contact sans pression. Il en avait envie. Il avait le droit de vivre. De profiter. Oui, il en avait le droit. Il n'était pas allé jusque ici pour abandonner maintenant, alors qu'Orel était prêt à tout lui offrir. Erwan était comblé de bonheur, comme si la chance lui était tombée dessus et ne voulait plus le lacher. Il fit glisser le bout de ses doigts le long du bras d'Orel, jusqu'à sa main. Il saisit celle-ci délicatement. « Touche moi » souffla-t-il. Lentement, il dirigea la main d'Orel vers sa braguette déjà ouverte. Un peu hésitant, maladroit, mais tout de même sûr de ce qu'il faisait. Il déposa la paume d'Orel sur son érection, par-dessus le fin tissu de son boxer, gardant sa main par-dessus, son regard vert plongé dans celui de son amant. Son autre main retrouva sa place sur la hanche d'Orel, et il passa un doigt sous l'élastique de son jogging et tira un peu, le baissant lentement, révélant le boxer que portait Orel. Erwan écarta les cuisses encore un peu, invitant Orel à faire de lui ce qu'il voulait. Lorsqu'il sentit les doigts d'Orel se fermer autour de son sexe, il ferma les yeux un instant, se concentrant sur les sensations. Il ne put s'empêcher de donner un petit coup de bassin, se rapprochant encore plus d'Orel. Puis il fixa ses yeux dans ceux d'Orel, et il se mit à caresser son torse. Puis il s'arrêta soudain, comme si quelque chose lui venait à l'esprit, et il essaya d'attirer son attention, cessant les mouvements de sa main et revenant à la réalité. « Est-ce que tu m'aimes ? Parce qu'il faut que tu m'aimes » il lui dit d'un ton sérieux, les sourcils un peu froncés. Il ne savait pas si ça faisait sens, si ses paroles sortaient de la façon qu'il voulait, si Orel comprendrait tout. Parce qu'il ne pouvait pas aller plus loin si ça ne comptait pas, si Orel ne l'aimait pas vraiment. Ca lui ferait trop mal, de réaliser ensuite qu'il y avait mis tout son coeur, mais que ce n'était pas le cas de celui qu'il aimait.
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(#)Sujet: Re: (+18) erase my memories and replace them with love. (OREL&ERWAN)  |   Lun 28 Mar - 1:15

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


« et.. oui j'ai ce qu'il faut bébé. » Bébé. Un surnom qu'Orel n'avait jamais utilisé... En réalité, Orel n'utilisait que très peu de surnom, sauf pour Hannah et surtout Nessa.. qui était sa princesse. Sinon, en règle général, il ne trouvait rien de plus ridicule et niais qu'un surnom affectueux. A ces yeux, cela n'avait toujours été qu'une marque d'affection bidon qui en réalité cachait une frustration sinistre chez l'un des deux partenaires, qu'Orel se chargeait souvent de combler avec l'un ou l'autre... parfois les deux. Il se rendit compte alors qu'il observait les yeux vert de son futur amant comme il avait été stupide toutes ces années. Comment avait-il pu être ainsi tout ce temps ? Aussi aveugle, aussi con et insensible ? Bon... Orel avait toujours été ce jeune homme calme, renfermé, sec parfois et dur, assez inexpressif et ne montrant rien de ses sentiments.. Mais les années l'avait rendu con, un vrai salop... Mon dieu. Pendant tout ce temps, il n'avait fait qu'attendre quelqu'un, non pas quelqu'un... il attendait Erwan. Il attendait celui qui avait toujours su lui montrer le meilleur en lui sans même s'en rendre compte. Erwan avait toujours été ce qu'Orel avait voulu être, gentil doux et tendre... il en était incapable, mais aujourd'hui... ce matin là, il se sentait capable de tout pour lui. Il se sentait même capable de tendresse. Mais arriverait-il à être totalement changé en si peu de temps... il avait déjà l'impression d'être un autre homme. Alors qu'il le regardait dans les yeux, il était perdu. Était-ce le bon chemin ? Se rendait-il au même endroit ? Faisait-il le bon choix ? Orel était perdu, et cela , pour le première fois de sa vie. Pour la première fois de sa putain de vie, il avait envie de rire et de pleurer en même temps... Il avait chaud. Il avait froid et il ne savait pas ce qu'il faisait et où il allait. Ce putain de maniaque qu'il était avait toujours eut l'impression qu'il pourrait vivre plus facilement en ayant le contrôle de tout, mais depuis ces quelques jours, depuis qu'il avait croisé le regard de ce jeune homme aux cheveux long et aux yeux vert.. il ne savait plus. Il ne savait plus rien.. rien du tout. Il l'appelait bébé, tout simplement, comme si ce mot était l'évidence même et lorsqu'Erwan couina en l'entendant l'appeler ainsi, Orel n'eut plus de doute. Erwan était son bébé... c'était niais, c'était presque malsain, mais il en avait strictement rien à foutre. Il l’appellerais ainsi et personne d'autre ne le ferait.. personne. Il se pencha sur ses lèvres, l'embrassant avec fougue et volupté, mêlant sa langue à la sienne dans une danse frénétique qui se voulait de plus en plus intense et sulfureuse, leur souffle se perdant et leur corps se réchauffant à mesure que les secondes défilaient. Sans quitter ses lèvres, Orel descendit l'une de ses mains vers le jean beaucoup trop serrer de son amant. Il lui mordit la lèvre, essayant de contenir son désir si horriblement intense et commença à déboutonner son jean, descendant lentement sa braguette.

Dans un souffle, il se recula, essayant de ne pas s'emballer trop vite et il lui demanda s'il était sûr. Orel avait une érection si énorme qu'il ne croyait pas en avoir jamais eut une de telle... il avait envie de lui, là tout de suite... mais il voulait, étrangement, que tout soit parfait. Il ne pensait pas qu'à lui. Non, ce temps-là était bien et bien révolu. Il voulait qu'Erwan soit bien, se sente bien et soit sûr de lui car il ne pourrait plus revenir en arrière après cela.. Orel savait qu'une fois le désir le submergeant, plus rien ne l'arrêtait.. quoique... il ne savait plus comment être et comme il serait avec Erwan.. tout était différent. Erwan le regarda dans les yeux, d'un regard si intense et profond qu'Orel sentit son chibre battre dans son boxer, le serrant davantage... bordel ce regard. Il semblait en pleine réflexion, mais ce simple regard le rendait plus sexy et minon que jamais.. ces deux adjectifs collant parfaitement à la peau du jeune homme aux cheveux long. Les doigts de celui-ci sur l'épaule d'Orel se lâchèrent et il eut peur alors qu'il ne renonce, qu'il ne le rejette. Bordel... orel avait réellement peur qu'il le rejette. Pourquoi avait-il si peur alors ? Sa poitrine se serra et il avait d'horribles images d'Erwan se levant paniqué et partant de l'appartement.. Merde ce serait carrément emmerdant.. pire même. Orel se sentirait carrément dévaster et le fait de se dire ça l'excita encore plus et lui certifia qu'il y avait un truc.. un truc d’insensé qu'il était en train de se passer entre eux. LE truc le plus insensé qu'Orel n'avait jamais vécu. Son cœur, son corps, chaque cellule de sa peau semblait en cet instant se réveiller d'un coma profond. Mais alors, il sentit la main d'Erwan glisser le long de son bras, dans une caresse qui provoqua une brûlure, une déchirure.. mais une déchirure agréable. Il vint se saisir de la main d'Orel.. et là, celui-ci sentit l'horrible peur l'envahir.. allait-il le repousser ? S'il faisait, Orel ne pourrait clairement plus le regarder en face.. plus jamais ! Le rejet était sans nul doute la pire des choses qui pouvait exister et il ne voulait clairement pas qu'Erwan le repousse... jamais.. ho grand jamais : « touche moi » Bordel... ces mots eurent pour effet de faire frissonner Orel le long de son échine, et de faire battre à nouveau son sexe dans son boxer, qui gonfla une fois de plus. Il serra les dents, le regardant dans les yeux avec le regard en feu. Il laissa Erwan guider sa main, avec audace.. ce qu'il n'aurait jamais suspecter de lui.. ce qui l'excita davantage. Il posa sa main sur son boxer, sur son érection et Orel ne put s'empêcher de se mordre les lèvres en sentant celle-ci déjà aussi présente que la sienne. Son cœur battait tellement fort dans sa poitrine qu'il aurait pu se détacher.

La main d'Erwan restait sur la sienne, poser sur son sexe. Il pouvait sentir son poul, rapide.. Orel avait la bouche sèche, et il avait déjà horriblement chaud. Alors qu'Erwan faisait ça, c'était au tour d'Orel d'être complètement déconnecté. Il ne savait plus son nom, ni où il habitait. Il avait actuellement la main sur la verge de son meilleur ami d'enfance.. de quoi choquer le plus saint d'esprit d'entre tous les saints. Il déglutit en sentant son jogging descendre sur ses hanches et alors qu'Erwan écarte davantage les cuisses, Orel en profita pour carrément virer son jogging par quelques mouvements de jambes, ayant assez d'esprit pour faire ça. Il se réveilla alors, sentant la fraîcheur sur ses cuisses nus. Il pressa sa main contre le membre déjà dur du jeune homme rougissant et il sentit ce dernier se cambrer à ce simple geste, approchant leurs corps un peu plus l'un de l'autre. Orel sentit sa respiration s’accélérer, devenant lourde et chaude alors qu'Erwan passa ses mains sur son torse nu couvert de tatouage. Bordel il le désirait tellement.. et il se rendit compte comme il aurait dû le désirer depuis le début.. mais à l'époque, Orel était aveuglé. Aveuglé par la violence de son père, aveuglé par son propre tourment et trop égoïste pour voir l'amour qu'avait Erwan pour lui.. trop égoïste pour voir comme il aimait son meilleur ami. Erwan l'arrêta soudainement, surprenant Orel et ses mots vinrent le percuter en plein cœur, lui donnant le frisson : « Est-ce que tu m'aimes ? Parce qu'il faut que tu m'aimes » il écarquilla les yeux, le souffle couper et étant clairement prit sur le fait. Il se redressa sur ses genoux, le regardant droit dans les yeux et se posa la question à lui-même. Orel n'avait jamais aimer.. il ne pouvait même pas dire qu'il avait un jour aimer ses parents.. mais il se sentait étrange depuis ces quelques jours, comme si tout son être était en train de se consumer peu à peu d'une flamme dont il ignorait la source. Il ne savait d'où venait ce sentiment, il ne le connaissait pas il lui était inconnu mais était-il déjà temps de dire ces trois mots.. ces mots qu'il n'avait jamais dit à personne. Il caressa la joue d'Erwan, le regardant là, complètement à nu face à lui, même si son visage était toujours si distant, il ne savait pas si Erwan pourrait lire dans son regard : « Erwan... » il se mordit la lèvre, regardant vers le bas un instant et releva ensuite son regard vers lui : « Je ne peux te dire ces mots maintenant.. pas si tôt.. pas si vite.. et je ne veux pas te les dire parce que tu veux les entendre.. Je te le dirais un jour.. comme tu es le premier à qui je ferais l'amour tu seras le premier à qui je dirais ces mots... » il inspira, peu habituer à de long discours et manquait de souffle, il se pencha de nouveau vers lui, tenant l'arrière de la nuque de son amant et posa son front sur le sien, se mordant la lèvre : « Fait moi confiance bébé... je te le dirais. Et tu sais pourquoi.. » il embrassa le bout de son nez : « Car je compte passer le temps qu'il me reste avec toi... » c'était trop romantique... il n'avait pas l'habitude, mais il avait besoin de le rassurer, besoin de lui dire ça pour qu'il lui fasse confiance... car il était sincère. Plus qu'il ne l'avait jamais été



good vibes.
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