(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Lun 13 Juin - 12:24
Burn, baby burn
The Louders
Habituellement me faire des potes c'est pas mon plus grand fort, ou alors pas aussi vite. Me faire apprécier, faire rire tout ça ok mais accorder ma confiance à quelqu'un, comme ça, c'était quand même quelque chose d'assez fou à mes yeux. Me connaissant, moi et mes problèmes relationnels, par exemple ma mère n'y croirait pas si je lui disais. D'ailleurs j'y pensais, faudrait que je prévienne ma mère de ce nouveau groupe de musique, elle serait ravie. Elle adorait m'espionner danser dans ma chambre quand j'étais petite, ça finissait souvent en bataille de polochon. Je ne le savais pas encore à l'instant précis mais c'est comme ça que ça allait finir avec Clyde.. plus ou moins. Je le regardais et je savais que c'était mon ami, c'était une évidence. Pourtant, on avait pas eu LA rencontre de fou que pourraient avoir de vrais amis mais voilà, on faisait un groupe tous les deux et de folie, en restant ami. Faut dire, ça me faisait du bien de pouvoir être avec quelqu'un sans qu'il n'y ait jamais une petite ambigüité quelque part, chose qui arrivait bien trop souvent avec moi. On ne me prenait pas souvent au sérieux, et tout ce à quoi mes interlocuteurs pensaient habituellement était à ma paire de seins. Mais avec Clyde c'était différent, il me voyait comme la personne que j'étais et avait décidé d'en faire une amie fidèle, ce que je m'efforçais à être au mieux. Alors qu'il revenait d'aller chercher la commande à la porte, je lui demandais de me noter le mec qui l'avait livrer et il me dit d'aller voir au balcon et de le remercier d'y être allé. Curieuse, j'allais rapidement voir. En effet, le mec était.. ignoble. Le pauvre. Là, Clyde me dit quelque chose qui me fit à moitié rire et à moitié avoir une grimace de dégoût. Oh je ne suis pas à son niveau.. répondis-je alors en plaisantant, avant de rire doucement et d'aller à table. Je lui proposais un plan de folie pour plus tard. Un hangar? Ouai pas de trucs glauque steuplait. J'ai pas envie que ma meilleure amie ait peur de moi. plaisantais-je alors qu'il parlait de ses "relations". J'aurais le temps de designer un beau "logo" pour notre groupe comme ça jusqu'à cette soirée. dis-je un air malicieux sur le visage, puis je prenais ma première fourchette de pâtes, avant de tremper mes lèvres dans la nouvelle bière qu'il m'avait apporté. C'est ça aussi qui est bien avec les amis, on peut faire n'importe quoi, aucune retenue. Puis, sans attendre, j'allais lui lancer une pâte sur le nez. Puis je fuyais, alors qu'il me disait que je n'aurais pas loin où aller en somme. Mais je me cachais puis je tentais de ne pas me faire attraper, dans ce silence profond à présent. J'avais peur qu'il sorte de nul part et... gagné. J'en avais en pleine face et dans les cheveux. Je le regardais, respirant fortement. Je vais te.. là une pâte tombait de mes cheveux pour s'accrocher à mon nez, ce qui me fit rire. t'arracher les yeeeux dix-je ensuite morte de rire m'essuyant les cheveux contre son tee shirt avant d'ébouriffer les siens. Tu connais pas le coiffeur, d'ailleurs? demandais-je en riant, évidemment cette coupe lui allait très bien c'était pour l'embêter. Je levais les mains au ciel. ok, stop, arrêtons de faire les gamins dis-je faisant mine avec fierté de retourner à table, toujours des pâtes sur la tête. Bon alors dis moi tout dis-je alors d'un coup. J'avais remarqué sa tête pendant ma mise à feu, et je m'étais confiée à lui. Il était mon ami et je voulais savoir ce qui le tracassait tant. Je savais très bien qu'il était du genre à tout garder pour lui, à faire genre, mais je suis pareille alors on ne peut pas me prendre pour un jambon.. haha.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Mer 15 Juin - 0:23
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
C'est en regardant Louise que tu te surprenais toi-même d'avoir réussi à la faire entrer dans ta vie. T'étais pourtant tellement pas comme ça. Des amis, t'en avais peu, voir pratiquement pas. Des connaissances, tu en avais des millions. Mais Les amis, tu privilégiais la qualité à la quantité. Et le peu que t'avais été entier, honnête, et sincère, tout ce dont tu avais besoin. Tu manquais cruellement de confiance en toi, et par conséquent, tu avais besoin de ce genre de personne qui y arriverait, ou alors qui croirait en toi lorsque de ton côté tu perdrais toute croyance, et Louise, elle, avait cru en toi ce soir-là. Lorsque vous vous étiez rencontrés, une rencontre quelque peu étrange. Tu te retrouvais là, en soirée, à jouer de la guitare devant tes potes, quand elle s'était greffée spontanément à ta mélodie. Dans un premier temps, tu l'avais regardé surpris, de quel droit se permettait-elle une telle chose, mais au final, tu ne regrettais rien, car tu avais passé la soirée à discuter avec elle, autour d'une bière, puis deux, puis trois. Très vite, vous vous étiez revus, au point de jouer ensembles dans un petit bar du coin. Et désormais vous étiez un groupe. Alors vous n'aviez rien d'officiel. Pas de maison de disque, pas de producteurs, mais vous étiez tous les deux, et c'était déjà beaucoup. Sa présence t'étais bénéfique. Elle croyait en toi dans un domaine qui te passionnais depuis ta plus tendre enfance, et elle était la plus à-même de te comprendre, puisqu'elle en connaissait un rayon sur le domaine. Et ce que tu appréciais encore plus, c'était que c'était une amitié où il n'y avait aucune ambiguité. Généralement les filles rencontrées en soirée, c'était plutôt des chaudasses en mode "quand est-ce qu'on baise ?" ton look de badboy ténébreux avait toujours attiré la gente féminine. Mais bien qu'il t'ai arrivé de t'amuser, aussi étrange que cela puisse paraître, tu n'étais pas le genre à aller jusqu'à coucher avec la ville entière. Tu avais un certain respect envers les filles. Et avec Louise, il n'y avait jamais eu de sous-entendu ou quiproquo, et il y en aurait encore moins sachant qu'elle était amoureuse d'un homme, et que toi.. Toi c'était tellement compliqué, mais Savannah te rendais complètement marteau. Revenant d'avoir été récupérer la livraison, Loulou fit une remarque qui te fis particulièrement rire au sujet du livreur, surtout quand on sait qu'il avait la gueule de croutard, le rat de Ron dans Harry Potter. Mais bon, pour ne pas qu'elle pense que tu lui mentais, tu lui disais de jeter un coup d'oeil au dessus du balcon afin qu'elle prenne connaissance de l'identité du jeune homme. Quand à toi, tu observais ton amie, éclatant de rire face à sa remarque. « C'que t'es méchante ! » lâches-tu en lui donnant un coup d'épaule taquin. « Ca va je vais pas t'emmener faire un concert dans l'antre du diable non plus, plaisantes-tu, tu serais bien surprise de voir la classe que peuvent avoir certains hangars, surtout si on choisit de refaire la déco nous même ! » C'est fou ce qu'elle pouvait avoir des a-priori sur tes fréquentations. Ce n'est pas parce que c'était des dépravés comme toi que leurs hangars étaient glauques comme elle pouvait les qualifier. « Pas un truc girly par contre ! » t'exclames-tu en rigolant. Tu voulais bien lui laisser certaines libertés, à condition qu'elle ne fasse pas de votre logo de groupe un truc rose flashi complètement fifille. Tu riais puis commençais à manger tranquillement, mais très vite, le repas tournait au vinaigre quand la fille se trouvant face à toi vint s'amuser à t'étaler ta fourchette de pâte en plein visage, te mettant de la sauce carbonara partout sur le bas du visage, ainsi que le nez. Mais cette lâche prit la fuite aussi vite qu'elle put. Au début, tu te mis à la suivre, fouillant partout dans la maison, mais cette dernière devait se déplacer subtilement, c'est alors que pasta box en main, tu décidais de te planquer, créant un silence monumental. Tu respirais doucement pour ne pas qu'elle t'entende, c'est alors qu'elle débarquait de nul part, et instantanément, la boite de pâte que tu avais dans la main se retrouvait sur la jeune fille qui ne put se retenir de pousser un cri qui te fis tout simplement éclater de rire. On aurait dit deux gosses de 8 ans à se courir après pour se foutre la misère. Mais c'était ce genre de moment qui forgeait les souvenirs. Alors qu'elle s'empressait de s'énerver contre toi, l'une des pâtes vint tomber le long de son nez pour pendouiller par la suite, et alors là, au vue de cette situation, tu ne pus que rire de plus belle. Ca faisait longtemps que tu n'avais pas rigolé comme ça. On aurait presque l'impression que tu étais heureux dans ta vie, alors qu'en fait, c'était la merde royale. Mais bon, des moments comme ça te permettais de souffler un peu, et d'oublier la perte de ta meilleure amie, les soucis avec Savannah. Rapidement, tu attrapais ton téléphone pour allumer l'application snapchat et prendre une jolie photo de ton amie que tu t'empressais d'enregistrer. « Regardes comme tu es belle ! » t'exclames-tu en secouant ton téléphone tout près d'elle afin qu'elle puisse voir ce à quoi elle ressemble, mais très vite, tu glisses ton téléphone au plus profond de ta poche pour ne pas qu'elle s'en empare pour supprimer cette photo complètement magique. Par la suite, elle prenait un malin plaisir de s'essuyer sur ... ton tee-shirt, ce qui eut pour don de te faire gueuler comme un putois. « Casses-toi, pas mes fringues ! » t'exclames-tu en prenant la première serviette qui te passe sous la main pour essuyer ton tee-shirt. Enfin, c'était un peu tard pour pleurer tes fringues. « T'es dégueulasse salle gosse ! » Et là, elle vint passer sa main dans ta chevelure, chose que tu détestais. « Mais qu'elle chieuse ! » Instinctivement, tu repassais ta main dans tes cheveux pour remettre correctement ta crinière. « J'aime pas le coiffeur, et laisses ma crinière tranquille » Toi-même tu admettais avoir un surplus de cheveux sur la tête, mais tu t'en fichais, c'est ce qui faisait ton charme. Puis le coiffeur, ça coûte trop cher, et on obtient jamais le résultat souhaité, alors comme ça là, au moins, t'étais bien avec tes cheveux, un poil trop long, certes. Elle levait ensuite les mains au ciel comme pour lever le drapeau blanc, tu fis de même en riant avant de retourner vous poser à table, là où elle te posait une question à laquelle tu arquais un sourcil interrogateur. « Te dire quoi ? » la questionnais-tu suspicieux.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Jeu 16 Juin - 19:09
Burn, baby burn
The Louders
Le truc bien avec Clyde c'est qu'on peut tout se dire sans trop de soucis. Même si on est toujours au début d'une amitié, je savais déjà que ce serait une grande amitié. On s'était entendu par la musique et maintenant je brûlais des photos de Noah chez lui, je buvais des bières avec lui, je fumais, la totale quoi. Si quelqu'un voulait savoir des choses horribles à propos de moi, il fallait demander à Clyde. J'étais limite sûre que ça finirait mal, tout ça. Mais ça m'amusait, de pouvoir être sans limites avec quelqu'un, d'avoir un véritable ami. On mangeait ces pâtes et comme de vrais gamins.. on se battait. On courait dans son appartement avec les pâtes et j'en finissais avec une.. qui me tombait du nez. Mon ami s'empressa de me prendre en photo en m'empêchant d'attraper son téléphone. Mais je faisais mine de ne pas vouloir la supprimer - encore. Je me vengerais plus tard. Je l'embêtais, je me frottais contre ses fringues et il râlait, puis ses cheveux, il râlait encore. Mais c'est pas vrai tu es pire qu'une nana! dis-je en riant à éclats. Je t'en donne des fringues et de marques si tu veux, tu as une taille mannequin j'suis sûre! dis-je alors lui lançant un clin d'oeil coquin avant de rire. Puis je levais les mains en l'air, histoire de dire que c'était fini.. pour le moment. On retournait à table et je réfléchissais à mon ami. C'est vrai, il ne me disait pas grand chose et pourtant il y avait certaines choses dont j'étais sûre qu'il me cachait. S'il avait envie d'en parler, je savais pas trop, mais je voulais qu'il sache que j'étais là.. même si je suis une merde relationnelle tout comme lui apparemment. C'est peut-être pour ça qu'on est bons amis, peut-être. Je sais pas.. J'ai remarqué parfois que.. que tu pensais à autre chose.. peut-être à quelqu'un.. Je sais pas si tu as envie d'en parler, je sais ce que c'est. mais je sais aussi que parfois ça fait du bien d'en parler, la preuve! dis-je en riant, montrant le balcon pour faire allusion à ma scène précédente. bon moi je suis cinglée c'est vrai mais j'ai réussi à faire ça parce qu'au préalable j'ai osé en parler et écouter des avis.. enfin je sais juste que si tu as besoin je serais là. dis-je souriant alors à mon ami, mangeant mes pâtes tranquillement, enfin j'avais une tête horrible mais bon. Puis, je me rendais compte que peut-être j'avais gâché une scène qui lui apportait de ne pas y penser. Alors je faisais mine d'aller jeter ma box de pâtes vide à la poubelle et je lui piquais son téléphone dans la poche arrière de son jean. oh ces fesses! dis-je en courant avec le téléphone, cherchant à supprimer la photo de plus tôt. laisse moooi dis-je courant vers une salle de bain pour tenter de m'y enfermer.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Dim 19 Juin - 21:10
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
De véritables gamins, voilà ce que vous étiez. De la sauce carbonara sur le nez, tu t’étais mis à courir après ton amie afin de te venger. Si elle pensait que tu allais la laisser s’en sortir aussi facilement, elle se fichait le doigt dans l’œil, c’était tout sauf ton style. Planqué au coin détour d’un couloir, tu lui balançais sa pastabox en plein visage, mettant quelques pâtes sur le haut de ses cheveux, en même temps, elle t’avait cherché ? Et bien elle t’avait trouvé. Face à cette situation, tu n’avais pu te retenir d’éclater de rire, il fallait dire que c’était principalement l’expression que son visage qui te faisait mourir de rire. Tu l’avais sûrement bien surprise. Pour réaction, elle se jetait sur toi prenant soin de s’essuyer sur ton tee-shirt, sacrilège, ton tee-shirt de skate. Elle est folle cette fille, elle tient pas à sa vie, d’autant plus lorsqu’elle vient secouer sa main dans ta chevelure, erreur fatale, la chose à ne pas faire : toucher tes cheveux. Tout en râlant, tu ne peux t’empêcher de prendre en photo cette dernière, en même temps, vu la touche qu’elle se paye, tu ne pouvais qu’immortaliser ce moment. « Tu sais pas ce que tu risques en touchant ma chevelure ! T’exclames-tu en rigolant. Tu t’en prends au diable là » ajoutes-tu avant de de glisser ton téléphone dans la poche arrière de ton jean. « J’en veux pas de tes fringues de nana moi ! » Reprends-tu à l’attention de la jeune fille qui se proposait gentiment de te donner des fringues de marque, comme si ça t’intéressais, surtout qu’en plus elle ne devait avoir que des vêtements de fille. En même temps, elle était une fille donc ça semblerait logique. Et puis franchement, tu préférais dix fois plus tes tenues actuelles plutôt que porter un tee-shirt à 150$ d’une grande marque. Tu n’étais pas du tout de ce monde là. Après la tempête, retour au calme, mais jusqu’à quand … Vous connaissant… Vous retourniez alors calmement vous poser. C’est alors qu’elle se mit à te dire dis moi tout tu la regardais assez surprit qu’elle te dise ça. Tu n’étais pas vraiment du genre à parler de toi. C’était ce dont tu avais le plus de mal à faire. Tu n’aimais pas en dire trop sur toi. Façon, il n’y avait pas grand chose à dire au final, à tes yeux, tu étais loin d’être hyper intéressant. Et puis parler de Savannah. Tu étais déjà bien trop perdu pour pouvoir en parler. Ce n’est pas que tu n’avais pas confiance en Louise, mais tu n’avais pas nécessairement envie de lui prendre la tête avec tout ça. Cependant, elle te disait avoir bien remarqué que tu semblais pensif durant son coup de folie à brûler toutes les affaires de son ex. Elle n’avait pas tord, mais tu ne pensais pas que ça s’était vu. Et puis lui dire quoi ? En fait j’ai l’impression d’être un connard comme ton ex, le genre de mec à détruire une fille ? Parce que c’était clairement ce que tu étais entrain de faire avec Savannah. Tu passais plus de temps à la repousser qu’autre chose. Elle passait plus de temps à pleurer à tes côtés qu’à sourire. Alors même si vos histoires étaient différentes, encore une fois, c’était bel et bien vrai, l’homme est un connard. Tu étais un connard, et tu le savais. « Je pense que tu n’as pas nécessairement besoin que de savoir que je suis un connard. Je préfère que tu gardes l’image actuelle que tu as de moi, tout simplement » rétorques-tu tout simplement. Tu savais ce que tu étais mais tu ne voulais pas que le regard de Louise change à ton égard. Peut être que même si tu lui expliquais brièvement son regard ne chargerait pas mais bon
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Lun 20 Juin - 14:20
Burn, baby burn
The Louders
J'avais bien remarqué que Clyde pensait beaucoup depuis que j'étais arrivé en furie chez lui. Le truc c'est que, je n'étais pas la pro pour donner des conseils, puisque moi-même je ne savais jamais quoi faire face à un problèmes et j'étais aussi handicapée que Clyde dans les relations, parce que je l'avais compris quand même je pense. Il s'agissait d'une nana - je pouvais en être sûre. Malgré tout, j'avais envie d'être là pour lui et je savais mieux que personne que parler de tout ça faisait du bien. C'est pour ça que j'étais venu tout brûler chez lui d'ailleurs, parce que je ne voulais pas le faire seule, que je savais que ça ferait du bien de le faire avec quelqu'un, de le faire avec un ami. C'est pour ça que je lui posais la question. Je lui ouvrais la porte, et maintenant il pouvait la franchir ou pas, c'était son choix. Je ne le forcerais pas à me parler de ça, évidemment. Mais s'il le voulait, je l'écouterais volontiers - après les conseils je pense qu'il peut aller chercher ailleurs pour en avoir mais en tout cas, juste pour parler j'avais des oreilles. Je le regardais, attendant une réponse. Il semblait un peu perturbé par ma question, il ne s'y attendait sans doute pas. Mais il me répondit de façon très calme, qui me fit comprendre qu'il ne voulait donc pas en parler. Je refermais alors la porte doucement. Il me disait en effet ne pas vouloir que je change de regard sur lui et du coup il ne voulait pas m'en parler. Je baissais le regard un instant, me demandant ce dont il pouvait bien s'agir. Mais je relevais les yeux, me disant qu'il ne pouvait rien y avoir qui me ferait changer d'avis sur mon ami. J'étais sûre qu'il avait toutes les raisons de faire ce qu'il faisait et que s'il m'en avait fait part je n'aurais jamais changé de regard sur lui mais comme je le disais, je ne le forcerais en rien. Alors je le regardais, laissais un silence avant de lâcher un petit sourire, puisque je repensais à notre bataille précédente avec la tronche qu'il avait. Je claquais les mains sur mes cuisses en disant : bon! puisque tu as trop la gueule de bois pour sortir faire un bowling ou un truc comme ça on fait quoi? Tu veux que je me casse et te laisse tranquille? ou on se fait des jeux vidéos? on lance de la peinture sur une toile vide pour exprimer notre colère? On pleure devant la Titanic? on s'écrit des poèmes? On appelle des gens en anonyme? On matte un film porno? On fait un jeu avec de l'alcool? On fume et on regarde Franklin? On fait quoi? dis-je de façon tout à fait sérieuse avant de rire légèrement. Je voulais lui changer les idées, quoiqu'il ait dans la tête. Mais évidemment, s'il voulait que je rentre chez moi je comprendrais. Au pire, j'irais commencer à préparer la déco pour la grange où on irait chanter, un truc pas trop girly, j'avais noté. je lui adressais toujours un sourire, parce que de toute façon je suis née avec un sourire sur le visage.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Ven 24 Juin - 18:32
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
Louise et toi ne vous connaissiez que depuis peu, mais elle avait su déceler ton absence à certains moments de la soirée, notamment lorsqu'elle avait brûlé les affaires lui rappelant de trop son ex petit ami. Dans le fond, même si vos histoires n'étaient en aucun cas similaire, c'est en voyant la souffrance de Louise que tu réalisais tout le mal que tu faisais à Savannah. C'est ainsi que tu réalisais combien une fille pouvait être fragile. Et tout ce qu'elle pouvait ressentir. Louise finit par se jeter dans la gueule du loup, et te demandais ce qui pouvait bien te tracasser. Tu reportais alors ton regard sur cette dernière. Parler de toi, ou de tout ce que tu pouvais ressentir, ce n'était pas vraiment ton truc, et puis si tu venais à lui dire ce qui te tracassais, elle changerait peut être de regard sur toi, et tu n'en n'avais pas envie. Tu l'appréciais vraiment, et tu n'avais pas envie que ça change. C'est alors avec une telle honnêteté, que tu lui répondis la vérité. Enfin la vérité sur le fait que tu n'avais pas forcément envie d'en parler là, maintenant. Pour une fois qu'une fille n'insistait pas et n'était pas chiante, tu en profitais. Ca aurait été une autre personne, elle aurait surement poussé pour en savoir plus, hors Louise s'était montrée respectueuse et avait accepté ton choix. Tu appréciais cette façon d'être. Peut être que tu finirais à lui en parler... Uniquement quand tu t'en sentirais capable. Que tu aurais fais le point sur tout, surtout. Fumant silencieusement ta cigarette, Loulou te surprit en tapant sur ses cuisses, un joli claque qui te fis légèrement sourire. C'est alors qu'elle te proposait un panel de choses à faire, toutes aussi intéressantes et amusantes les unes que les autres. Bon ok, certaines faisaient trop girly. Comme pleurer devant Titanic, sans déconner, est-ce que toi, Clyde Ruben Van Acker a une gueule a pleurer... Devant Titanic ? Grande blague. Tu serais plus le genre de mec à te foutre de la figure de Louise si tu venais à la voir pleurer pour un film. « On peut aussi, commencer par jouer à des jeux vidéos, j'en ai toute une cargaison, en fumant et buvant, j'ai ce qu'il faut. Une fois qu'on sera bien torché, on pourrait appeler des gens en anonymes et leur dégoiser tout un tas de connerie, puis on finirait par se fendre la poire devant un film porno, qu'en penses-tu ? » C'est alors que tu te mets à rire, mais c'est exactement ce à quoi cette soirée pourrait bien ressembler. D'autant plus lorsque l'on vous connaît un peu, et puis Louise et toi, vous étiez un peu sur la même longueur d'onde de ce côté là, donc des conneries, vous alliez surement passer la soirée à en faire, mais au moins, tu étais sûr que tu allais passer un bon moment en sa compagnie.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Jeu 30 Juin - 20:38
Burn, baby burn
The Louders
Je ne voulais pas insister sur ma question à mon ami. Je l'avais vu se refermer comme une huitre; signe qu'il n'a pas envie d'en parler et encore plus quand il disait qu'il ne voulait pas que je change ma façon de le voir. Je ne vais pas mentir : je me pose des questions du coup. Mais au fond de moi, je sais qu'il a tort et que s'il m'en parle un jour, je ne changerais pas d'avis sur lui. Faut dire que j'en aie fais des pas mal non plus, qu'il ne sait pas encore tout, et qu'il pourrait aussi voir les choses d'une manière différente. En tout cas, je n'insistais pas, comprenant très bien qu'il y a des choses dont on veut éviter le sujet, qu'on ne dit pas carrément. Moi étant une personne assez secrète en général, je ne poussais jamais les gens à me dire quoique ce soit. A la place, je préférais retrouver l'ambiance que j'avais un peu gâché du coup, en proposant tout un tas de choses à mon ami. En les dictant, faut avouer que beaucoup ne m'intéressaient pas tellement et que je le disais au cas où lui ça le brancherait. Genre regarder un film à l'eau de rose c'était pas tellement mon truc, en général. Je le fais pour faire plaisir, chialer c'est pas vraiment ma tasse de thé : surtout que je pleure facilement mais je déteste le faire. C'est avec évidence que j'affichais un grand sourire à ce qu'il me répondait. Je pensais au même moment que c'est bien quelque chose qui prouve combien j'aime être amie avec cet homme : la même longueur d'onde. Je levais la main pour serrer la sienne, comme pour sceller un pari, un grand sourire aux lèvres. je suis partante! tu sais pas à qui tu as à faire, je suis une bombe dans la vie comme avec une manette. dis-je lui lançant un clin d'oeil. A vrai dire, j'ai passé mon adolescence à jouer aux jeux vidéos avec Noah, alors j'étais pas mal rodée. Puis, faire ça avec Clyde ça m'effacerait peut-être le rapprochement que j'ai toujours fais encore l'acte de jouer et Noah lui-même. je m'occupe de la console, va chercher ce qu'il faut avec! dis-je parlant de la partie "fumer et boire". J'allais vers la console et choisissais un jeu : en effet y'en avait beaucoup. J'en choisissais plusieurs, histoire de. Un de guerre, un de voiture, un de basket, un de boxe. J'enfilais celui de guerre : c'est le plus drôle en premier. Je le laissais me servir en tout ce qu'il fallait. Je le regardais, le sourire aux lèvres, amenant les manettes. j'ai l'impression d'être ton pote. A la fin de la soirée je vais être convaincue d'avoir des couilles! dis-je en riant avant de m'asseoir sur le canapé, en tailleur, prête à jouer, prenant le verre d'abord, le tendant vers Clyde. The Louders dis-je pour tchiner, souriant. et à ta prochaine défaite dis-je ensuite avant de prendre mon verre aux lèvres, le regardant toujours en coin. Je prenais de quoi fumer avant d'activer le jeu sur le menu. Que le meilleur gagne dis-je jouant avec mes sourcils.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Ven 1 Juil - 22:02
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
Il semblerait que la jeune fille te connaisse mieux que ce que tu n’aurais pu imaginer, cependant, tu appréciais le fait qu’elle n’insiste pas plus lorsque tu étais honnête avec elle en lui faisant comprendre que tu n’étais pas forcément fier de ton attitude envers Savannah, et que tu n’avais aucunement envie que son regard sur toi ne change si elle venait à apprendre que toi aussi tu faisais du mal à une fille. Vu comme elle semblait en vouloir à son ex petit ami, il ne valait mieux pas qu’elle sache que tu rendais la vie dure à une fille qui tentait de toutes ses forces de s’accrocher à toi et te prouver qu’elle était follement amoureuse de toi. Par chance, elle changeait de sujet, et c’est avec enthousiasme qu’elle te proposait diverses choses à faire. Alors autant elle avait une imagination sans fins, autant certaines de ses propositions étaient loin de t’attirer plus que ça. Comme regarder un film à l’eau de rose, très peu pour toi. Rien que cette idée te donnais clairement la nausée. En revanche, jouer à des jeux vidéos, boire encore et toujours, fumer, regarder des films porno avec Loulou ça pouvait vraiment être drôle, ou encore appeler des gens et faire le con, ça, ça te tentais plus. Tu lui proposais alors un mixe de tout et c’est alors qu’elle semblait aussi enthousiaste qu’elle te serrait la main comme pour accepter le deal. Ce qui était bien avec elle, c’est qu’elle n’était absolument pas du genre prise de tête. C’est surement pour ça que tu t’entendais aussi bien avec elle. C’est tout ce dont tu avais besoin, de personnes dans ta vie qui t’accepte tel que tu es sans essayer de te changer, et qui soit aussi simple qu’elle pouvait l’être. Un sourire se dessinait sur tes lèvres quand elle ajoutait que tu ne savais pas à qui tu avais faire. Très vite, ce sourire se transformait en un rire amusé. Non mais clairement, elle pensait vraiment pouvoir t’avoir aussi facilement. « Je te trouve un peu trop sûre de toi à mon goût » lâchais-tu d’un air amusé, mais aussi dans le but de la mettre au défi histoire de voir ce qu’elle valait de ce côté là. Elle t’avait surprit sur certain plan, donc tu n’étais surement pas au bout de tes surprises. Quoi que tu te prendrais une sacré claque si elle venait à te mettre la pâtée, surtout que tu connaissais tous tes jeux vidéos par cœur. Elle se chargeait de s’occuper de la console tandis qu’elle te chargeait de t’occuper des boissons et de la fumette, autant dire que c’était un jeu d’enfant pour toi. Tu quittais la terrasse pour regagner la chambre d’ami qui te servais de débarras. La tu dénichais un petit sachet de fumette. Ce genre de choses, tu préférais le garder à l’abri des regards indiscrets, puisque de base peu de gens venaient chez toi, mais sait-on jamais, tu ne préférais pas laisser ce genre de choses à la vue de tous. Par la suite, tu faisais une halte dans la cuisine où tu pris quelques bouteilles de bières et hop, retour à la case départ, à savoir le salon où ton amie t’attendait de pied ferme avec tout une pile de jeux vidéos, la console déjà allumée. Cette fille était vraiment plus débrouillarde que tu aurais plus l’imaginé. Alors que tu prenais place à ses côtés, prenant soin d’ouvrir une bière à chacun avec ton ouvre bouteille qui te servait de porte clé, sa remarque ne put que te faire rigoler. Quel humour. Mais il est vrai qu’elle n’avait pas tord non plus. « Peut être qu’en fait t’as une paire de couilles mais tu ne veux juste pas me l’avouer » lâches-tu en riant légèrement. « Mais fais attention, elles pourraient éventuellement pousser en une partie de jeux ! » C’est alors que tu te mets à rire de nouveau avant de t’emparer de la seconde manette et de voir qu’elle avait opté pour un jeu de combat, bien joué. Les jeux de combat faisaient partis de tes jeux préférés. C’était une sorte de défouloir. Et ça fonctionnait plutôt pas mal. D’une main libre, tu prenais ta bière pour en boire quelques gorgées après avoir trinqué à votre groupe. « A notre joli duo » rétorques-tu souriant. Louise étant le joueur numéro un, elle était donc celle qui menait la danse. « Bon tu la lances cette partie que je te mette la misère ? » Tu riais tandis qu’elle appuyait sur la croix pour lancer la partie. Vous commenciez tranquillement. « Bah alors, t’as peur de t’approcher de moi ? » Sur ces entre-faite, elle fit une prise à mon personnage, ok, là pour le coup, j’avais pas trop compris le délire. « Ah ouais, t’es plutôt comme ça toi ! Je suis sûr tu sais même pas comment t’as fais ! » T’exclames-tu en rigolant avant de la mettre KO. Mais très vite, elle prenait sa revanche, et la troisième manche fut plutôt serrée mais elle te mit KO. « J’exige une revanche, je peux pas rester sur ça! » Lâchais-tu en la bousculant d’un coup d’épaule. « T’as appris à jouer où ? Non parce que là tu t’y connais un minimum pour m’avoir foutu la pâtée dès la première partie » C’est vrai que c’était rare ce genre de chose, puis elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait alors qu’une fille n’ayant jamais joué à ce genre de jeux s’excitait clairement sur la manette en appuyant sur tous les boutons, faisant des choses que toi-même tu n’aurais pas été capable de faire, et dont elles seraient incapables de reproduire.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders | Dim 3 Juil - 12:16
Burn, baby burn
The Louders
J'avais touché un point sensible chez Clyde et je le sentais, il ne voulait pas en parler. Evidemment, je n'allais en aucun cas l'y forcer, parce que de un je sais très bien ce que c'est de pas vouloir parler de quelque chose et de deux s'il estimait ne pas vouloir m'en parler alors soit. Je déteste les gens qui forcent, après tout on a toujours nos raisons de nous taire. A la place, je choisissais de lui proposer un panel de possibilités et ce sur quoi on s'était mis d'accord me ravissait. Bon, c'est vrai que sur le coup j'avais l'impression d'être devenu un de ses potes, avec des couilles à proprement parler. HEY non je resterais toujours la magnifique jeune femme que je suis dis-je papillonant des yeux avant de rire légèrement. Faut dire que le programme jeux vidéos bière fumette film porno ressemblait vraiment à une soirée masculine pleine de testostérone plutôt qu'une soirée nana et mec ami ou pas. Mais bon, moi ça me dérangeait pas au contraire je savais qu'on allait s'éclater et trouver la façon de rester Clyde et Louise dans tout ça. On préparait tout pour être installés comme des rois alors qu'il me tendait son verre pour trinquer à "nous". Je souriais et trinquais son verre, en le regardant dans les yeux comme le veut la tradition. A nous répétais-je en français, avant de lui lancer un clin d'oeil. On se lançait d'abord dans les jeux vidéos et je savais que j'avais toutes mes chances : il ne connaissait pas mon passé dans les jeux vidéos, le coquin. C'est toi qui est bien sûr de toi! lui relançais-je alors que je lançais le jeu, alors qu'il faisait l'impatient. Je retrouvais vite mes habitudes sur la manette. Tous les hommes imaginent les femmes galérer avec leur manette, faire au pif. D'ailleurs, quand je lançais un coup à Clyde sur le jeu il me lançait que c'était au pif sûrement mais je ne rétorquais pas. Il s'apercevrait vite que c'est faux. La première partie, il la gagna mais je savais que la prochaine était pour moi et... gagné. Je savais y faire, et je lui lançais un regard fier alors qu'il demandait une revanche. Je fis genre d'être outrée avant de rire. mauvais perdant, tu vas apprendre de tes erreurs dis-je alors en riant. et je sais que je suis pas en sucre mais tes muscles contre les miens, ça c'est pas du jeu. dis-je frottant mon épaule alors qu'il venait de me donner un coup amical, en souriant évidemment toujours. Puis il me demandait où j'avais appris à jouer. Je fis un regard fier encore une fois en riant. AH là tu avoues que je suis douée! dis-je alors le pointant du doigt. Puis je baissais mon sourire pour le garder lèvres fermées, je levais les épaules. j'étais juste amie puis petite amie quand j'étais adolescente et on passait nos journées de pluie devant la console à se chamailler et à parier des trucs débiles.. dis-je alors. Il s'agissait en effet de Noah, la personne que j'avais mis à feu plus tôt dans la journée. Mais j'aimerais bien faire table rase de tout ça en jouant avec toi et en t'écrasant comme une vieille chaussette, parce que c'est ce gars que j'ai foutu au feu tout à l'heure dis-je alors toujours avec le sourire. Je ne voulais pas re-penser à ça. Alors je lançais sa revanche sans le prévenir, le balançant de coups, riant. Bah alors tu me les donnes tes couilles, c'est ça? lui lançais-je en riant. Je prenais mon verre que je finissais d'une traite les yeux ouverts, toujours sur le jeu. Même s'il me battait finalement, je m'étais bien défendue et je tapais dans sa main, bonne joueuse cette fois-ci. Puis le jeu de football. Bon là je suis pas super forte mais je me débrouillais. Je lançais des commentaire comme Et Duprès avance... Un dégagement de folie.. Van Acker ne contrôle plus rien et BUUUUUT dis-je me levant avant de rire et de fumer un peu. tu ne savais pas à qui tu avais à faire, hein? dis-je me retournant vers lui, les sourcils se levant de haut en bas pour le narguer, souriant. J'étais un peu pompette à cet instant précis je pense. Je prenais son téléphone. BON on appelle qui? Dis moi des chiffres au pif! lançais-je alors.
En réalité, Loulou c’était un véritable petit bonhomme. La liste de choses à faire qu’elle venait de t’énumérer ressemblait clairement à celle d’un mec, outre le film à l’eau de rose. Ca c’était un truc de nana. Mais le reste comme boire, fumer, mater des films pornos, jouer aux jeux vidéos, faire le con en appelant des gens en inconnu et en leur faisant des blagues pourries, on va pas se mentir, mais c’était tout ce qu’un mec pouvait faire en compagnie de ses potes. Et bien ce soir, c’était en compagnie de Louise que tu allais faire ce genre de choses, et franchement ça t’amusait d’avance. C’était mieux que bouger car tu avais encore ta gueule de bois de la veille qui ne voulait pas passer, et tu n’allais rien arranger à boire et fumer, mais au moins, tu ne risquais rien puisque tu étais chez toi. Si tu avais envie de vomir tes tripes et boyaux, c’était des chiottes, si tu étais une épave et que tu étais littéralement crevé, tu pouvais aller te coucher, aucunes contraintes, c’est pour cette raison que tu comptais bien profiter et t’amuser ce soir, c’est ce qui te ferais le plus grand bien. Une soirée où tu penserais à rien, et où s’amuser était le maître mot. « Fais attention, on ne sait pas de quoi est fait la nature. T’as bien des hermaphrodites qui naissent avec deux sexes, alors pourquoi le fait que notre sexe devienne le sexe opposé ne serait-il pas possible » rétorquais-tu avant de rire face à l’absurdité que tu venais de dire. Franchement, y’avait pas plus con que ce que tu venais de sortir, une espèce de théorie complètement barge, c’est à se demander si la drogue n’était pas entrain de cramer le peu de neurones qui te restaient à l’intérieur. Quoi qu’il en soit, tu bougeais de la terrasse pour aller chercher tout ce dont vous auriez besoin afin de passer une soirée de folie. Alcool, fumette. What else ? Rien je crois bien. C’était le cocktail parfait pour passer une bonne soirée. Désormais installé sur le canapé, vous trinquiez à votre groupe pour ensuite attaquer une petite partie de jeux de combats. Bon, au début, elle te mit littéralement la misère, il faut dire qu’elle appuyait un peu sur tous les boutons, et ça passait. Mais tu finis par te réveiller pour lui mettre la raclée de sa vie, il était hors de question que tu la laisses gagner, d’autant plus qu’elle ne s’en sortait vraiment pas mal du tout. « Non mais je t’explique, je te laisserais pas gagner, je suis pas de ce genre qui fait tout pour laisser gagner la fille, quand j’ai une manette entre les mains, c’est chacun pour sa peau » rétorques-tu en rigolant, tout en restant un minimum concentré pour réussir à gagner toutes les manches, outre les premières qu’elle avait gagné sans doute par chance. « Franchement, respect, tu t’en sors vraiment pas mal, pour le coup, je te félicite, mais bon, je reste le meilleur à ce jeu là, quoi que l’on puisse dire » reprends-tu fièrement. Il faut dire que tu connaissais ce jeu et les touches par cœur de sorte à pouvoir faire les meilleures prises et rapidement achevé le personnage de l’autre. Tu te servais un verre de vodka, et lui en servais un aussi puis tu le buvais cul sec, sentant l’alcool te brûler l’œsophage, mais putain ce que c’était bon. Vous vous tapiez dans la main, comme pour vous félicitez mutuellement car mine de rien, elle était une adversaire redoutable, et ensuite, elle optait pour un jeu de foot. Au début tu la regardais littéralement choqué. Genre une fille qui veut jouer à un jeu de foot, c’est le monde à l’envers. Mais toi, ça t’allais complètement. « Euh, non, mes couilles, je me les garde, tu m’excuseras mais ça peut toujours servir » Tu riais aux éclats avant de te rouler un petit joint, puis tu commençais à jouer avec elle, tirant une latte avant de lui proposer poliment. Bah ouais, t’allais pas faire ton petit radin. Mais elle semblait tellement concentrée dans la partie, que tu le posais dans le cendrier, et elle le prendrait quand elle voudrait. La partie était serrée, mais… Vers les dernières minutes du jeu, elle marquait un but de l’espace, le genre de chose où t’as même pas compris ce qu’il s’est passé. Alors là pour le coup, elle t’avait littéralement coupé l’herbe sous les pieds. « Rappelles moi de ne plus jouer au foot avec toi ! » T’exclames-tu avant de rire, et te reprendre une latte de ton joint, et de t’amuser à recracher la fumée en forme de rond. « Fais pas trop ta maligne non plus » Tu rigoles avant de t’enquiller un nouveau shoot de vodka qui te monte rapidement à la tête, quand la jeune fille te demande de lui dicter un numéro au pif « 987-745–4132, mets le haut parleur qu’on rigole ! » Tu te demandais bien sur qui vous alliez tomber, et tu essayais de te retenir de pouffer de rire, t’affalant littéralement sur le canapé comme une larve.