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 I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.

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(#)Sujet: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Lun 6 Juin - 20:15
i only miss you when i’m breathing
Louise & Jason

Hannah m'avait parlé d'un groupe de musique qu'avait formé Louise avec un ami à elle et j'étais étonné qu'elle ne me l'ait pas annoncé directement. A notre dernière entrevue, elle m'avait dit qu'elle souhaitait reprendre la danse et je sais qu'elle chante bien, mais je n'imaginais pas qu'elle sauterait un cap aussi important que de monter un groupe. Et puis, il faut bien avouer que j'étais quelque peu déçu qu'elle ne m'ait rien dit si c'était maintenant officiel. Peut-être qu'elle m'en voulait encore de notre dernière soirée, mais depuis les choses avaient un peu changé ; et elle me manquait. Je m'étais alors renseigné pour savoir quand elle se produisait dans un bar de la ville et avait demandé à Hannah de m'accompagner ; malheureusement, elle ne pouvait pas ce soir-là alors je décidais d'y aller seul et demandait à ma meilleure amie de ne rien dire à Louise, histoire de lui faire la surprise -bonne ou mauvaise.
Après une journée de boulot, je pris une douche et me préparais assez rapidement en enfilant un t-shirt et un jean qui s'arrêtait au niveau des genoux. Il faisait déjà chaud et dans un bar, ça allait sans doute être pire. En attendant vingt-et-une heures, début du concert, je me mis à regarder un épisode de série en mangeant des restes de mon frigo. Peu avant l'heure, je me rendis à pied jusqu'au centre-ville pour aller dans le bar en question et fis bien attention de ne pas arriver trop en avance, au risque que Louise me repère et vienne me saluer ; ou m'ignore si elle souhaitait encore le faire. Je fumais alors une cigarette en attendant devant le bar, et lorsque les lumières s'estompèrent pour laisser place aux artistes et éclairer la scène, je rentrais. J'allais commander une bière puis m'installais avec mon verre dans un coin bien sombre de la salle pour ne pas perturber Louise si jamais elle me voyait. Elle chantait bien, elle semblait à l'aise et son acolyte se débrouillait également bien. Ils semblaient très complices, à tel point que j'en vins à me demander s'ils n'étaient pas ensemble. Après tout, c'est une éventualité. Je continuais quand même à profiter du spectacle et lorsque celui-ci se terminait, je me levais pour applaudir et la salle s'éclairait pour que les artistes puissent voir leur public. Je crois que Louise ne me remarquait pas tout de suite, et quand nos regards se croisèrent, vu que je la regardais surtout elle, je lui souris largement et levais un peu plus mes mains en applaudissant pour lui prouver que j'avais apprécié.
Lorsqu'ils repartirent dans les coulisses, je décidais d'aller la voir pour la saluer et la féliciter mais quand je passais devant une porte entre-ouverte qui s'avérait être une loge, j'aperçus Louise en compagnie de Clyde, avec qui elle formait le groupe. Ils étaient bien trop proches l'un de l'autre pour que je vienne les déranger alors je fis demi-tour sans qu'ils me remarquent et décidais d'attendre dans le bar. Je gardais toujours un œil vers ces coulisses, en espérant voir arriver Louise. Quelques minutes après, elle arrivait seule alors je décidais d'aller à sa rencontre. Salut, dis-je assez timidement en m'avançant pour poser les lèvres sur sa joue. J'ai vraiment apprécié ton concert, ajoutais-je en lui souriant largement. Tu aurais pu m'en parler. C'était loin d'être un reproche, et je sais qu'on ne se parlait plus vraiment ces derniers temps. J'espérais au moins qu'elle soit contente de me voir.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Lun 6 Juin - 21:40
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Louise & Jason

Le concert avec Clyde était génial ce soir, comme toujours en fait. Je m'éclatais comme une folle avec lui. Je dansais, je mettais le feu à la salle, je jouais avec lui, la guitare le chant la danse, tout. On était à deux, vraiment. Ce n'était pas une nana qui chante avec un mec à la guitare, The Louders était un vrai groupe. Seulement ce soir, il y avait quelque chose de différent. J'avais l'impression de connaître un visage dans le public. Je n'étais pas sûre, et j'avais peur de reconnaître, en fait. Je me disais que c'était parce que je devais le voir partout, car c'était le visage de Jason que je devinais dans le noir du public. Depuis la dernière fois qu'on s'était vu, je ne lui avais donné aucune nouvelle. Je lui avais dis que je voulais reprendre la danse et il était un des seuls à savoir que j'aimais chanter - enfin jusque maintenant - mais je ne lui avais pas dis qu'avec Clyde j'avais décidé de le faire en public, alors comment serait-il là? Lui, il m'avait envoyé un message quand j'étais avec Clyde, d'ailleurs, à brûler tout ce qui me faisait penser de près ou de loin à Noah pour pouvoir reprendre les choses en main. Quand je pensais à ça d'ailleurs, je pensais un peu à Jason. Il m'avait blessé, énormément blessé quand il m'avait prononcé cette phrase disant que sans les problèmes avec sa copine je serais sûrement restée une simple amie - et c'est pour cela que je ne lui parlais plus depuis. Je ne savais pas quoi penser, quoi faire, quoi dire à présent avec lui. Même si, en suivant mes envies, je lui aurais envoyé un sms chaque jour ou aurait voulu le voir, je m'en étais retenue, afin de savoir exactement ce qu'il en était.. si je lui manquais. Si c'était bien lui dans le public alors j'aurais ma réponse mais pour l'instant j'avais l'impression que c'est mon cerveau qui me jouait des tours.. jusqu'à ce que les lumières s'allument dans le public et que directement mes yeux vinrent se poser dans les siens, qu'il me lance ce sourire énorme et qu'il applaudisse de plus en plus. Là, tenant la main de Clyde pour saluer je la lui serrais mais vu ma pauvre force ce dernier ne remarquait rien. Je souriais, évidemment parce que de toute façon le sourire de Jason avait ce pouvoir et le public était toujours là, même si pendant une demi-seconde j'avais eu l'impression qu'il n'y avait plus que lui et moi. Je faisais mes saluts comme d'habitude afin de ne pas gâcher le moment de Clyde mais à peine dans les coulisses, les fleurs posées dans les vases et une coupe de champagne à la fin, j'en faisais part à Clyde. Clyde j'ai vu Jason... Enfin je t'ai jamais parlé de lui c'est.. C'Est pour lui que je voulais faire un trait sur l'autre tu sais.. mais il a une copine et.  Enfin à chaque fois qu'on se voit on s'embrasse c'est magique tu vois mais.. la dernière fois il m'a dit que s'il n'y avait pas eu de problèmes dans son couple rien de tout ça ne serait arrivé je serais restée une amie... Et depuis je ne lui aïe pas donné de nouvelles je ne sais pas comment il a su.. - Attends, c'était pas Noah l'autre jour ? Genre quand t'es venu chez moi brûler tous tes machins dont ton ours en peluche ? Je comprends plus rien! - Si j'ai brûlé les affaires de noah parce que je voulais pouvoir entamer une nouvelle histoire sans penser encore à lui...  Et c'est avec Jason que je veux cette histoire.. - Enfin t'es au courant que si ce mec était vraiment amoureux de sa copine il s'amuserait pas à flirter avec toi ? Et puis s'il se fichait de toi, il ne serait pas venu ici, parce qu'à mon avis sa venue n'est pas innocente selon moi. Je pense que tu devrais aller le voir, ça ne te coûtes rien. Mets les points sur les "i" avec ce Jason pour en finir. T'es pas le petit jouet qu'on prend quand on a envie, puis qu'on jette quand ça va bien avec sa copine tu vois. - Oui.. tu as raison.. J'y vais..si ça se passe mal je viendrais chez toi, d'accord? Je te tiendrais au courant. Merci - Je vais finir par te faire payer chaque venue chez moi toi.. Non je déconne, aller files, et tiens moi au courant! Je l'embrassais sur la joue et je sortais, mon verre à la main. Je levais le regard vers Jason, qui était au bar, une bière à la main. Je lui lançais un petit sourire, alors qu'il me saluait. salut soufflais-je alors timidement - un peu comme lui. Il posa ses lèvres sur mes joues, ce qui eut l'effet de me faire fermer les yeux pour apprécier ce mini moment de contact. Je rouvrais les yeux quand il se reculait pour continuer, pour me dire qu'il avait apprécié le concert. Comment tu..? demandais-je alors qu'il continuait pour me dire, sans trop de reproches mais ça aurait pu l'être, alors je m'en voulais, je baissais rapidement les yeux comme pour me morfondre. Il aurait voulu savoir, comme quoi il ne le pensait peut-être pas vraiment, ce qu'il m'avait dit. Mais Clyde avait raison, il fallait que j'en aie le coeur net. J'avalais fortement avant de dire : Je suis désolé je.. Je ne pensais pas que j'étais si importante.. Je savais que je disais des bêtises, maintenant, vu qu'il venait de me le reprocher, je rebaissais légèrement les yeux avant de reprendre : on va s'asseoir? demandais-je alors en plissant les yeux doucement comme si j'avais peur de poser une question. Nous allions à une table alors tous les deux s'asseoir. Je.. je n'ai pas répondu à ton message parce que la dernière fois qu'on s'est vu tu.. tu as dis quelque chose qui m'a vraiment.. enfin qui m'a fait mal. Je ne savais plus trop quoi faire, du coup. Surtout que.. je t'ai viré de chez moi ce soir-là. J'avais vraiment vraiment du mal à dire ce que je pensais vraiment, surtout quand c'était pour avouer que quelque chose me touchait. Jason le savait bien, mais avec lui tout semblait plus simple, alors j'y arrivais malgré tout. Je le regardais, ayant vraiment du mal à retirer mon regard du sien - mais je m'y forçais quand même ayant peur de ce que ça me faisait, là, dans mon ventre et dans ma poitrine. Du coup, mon regard balançait entre ses yeux et ailleurs. mais ça me fait.. très plaisir que tu sois là. En fait c'est parce que Clyde veut devenir guitariste professionnel alors.. je profite de ça pour moi m'extérioriser.. ça je t'avais dis que j'avais envie de le faire.. et puis l'aider pour peut-être percer en solo. Et puis ça me fait du bien aussi de.. enfin ça me fait du bien de me faire un ami qui ne soit pas subjectif sur toute ma vie, je peux lui demander son avis il ne sera pas influencé par quoique ce soit.. enfin c'est un très bon ami. lui racontais-je alors, puisqu'il ne savait pas comment on en était arrivé là, maintenant il savait. Et puis c'est vrai, sans Clyde aujourd'hui je serais encore bien paumée. Le truc c'est que, la distance entre moi et Jason là me faisait vraiment étrange alors naturellement mais en même temps avec un peu peur de sa réaction, j'allais caresser le dos de sa main face à moi. J'avais besoin d'un contact, on avait toujours un contact. et toi, comment ça va?
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Mar 7 Juin - 16:48
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Louise me rejoignait avec un verre en main et me saluait timidement. Je pense que l'un comme l'autre, nous ne savions pas trop comment agir et quoi se dire. Alors je lui dis que j'avais apprécié le concert qu'elle avait offert au public et directement, elle voulut me demander comment j'avais appris qu'elle chantait, qu'elle avait créé un groupe puisqu'elle était bien restée muette à ce sujet. Elle était restée muette tout court, en fait. Mais avant même qu'elle ait fini sa question, j'avais déjà commencé à lui reprocher gentillement de ne pas me l'avoir dit. Ca ne sonnait pas comme un reproche et ça n'en était pas un ; je cherchais juste à lui faire comprendre que j'aurais aimé l'apprendre de sa part. Sa réponse me surprit vu qu'elle ne se considérait pas si "importante". Dans ma vie, elle l'était et je n'aurais pas voulu qu'elle en doute alors je lui répondis : Tu entends les bêtises que tu dis ? Je soupirais légèrement, son regard s'étant déjà baissé pour éviter le mien, puis elle me proposait d'aller s'asseoir, ce que j'approuvais avec plaisir. Cela signifiait qu'on allait passer un peu de temps ensemble et qu'elle n'avait rien de prévu avec son acolyte de groupe. Lorsqu'on fut installés, elle prit assez rapidement la parole pour me dire avec quelques hésitations qu'elle n'avait pas répondu à mon dernier message car je l'avais blessé par une parole lors de notre dernière soirée ensemble. J'étais alors un peu choqué d'entendre ça, car je ne m'y attendais pas et je me demandais directement ce que j'avais bien pu lui dire. Qu'est ce que j'ai dit, Louise ? Parce que, sincèrement, je ne m'en souviens plus. J'ai peur que tu aies mal compris, ou alors je me suis mal exprimé. J'attendais sa réponse en buvant une petite gorgée de bière puis la posais sur la table qui se trouvait devant nous. Mon regard restait plongé dans le sien comme si ça me faisait du bien d'enfin pouvoir la revoir et passer quelques instants avec elle.
Elle m'expliquait ensuite pourquoi elle avait créé ce groupe et les motivations qui l'avaient poussée à le faire. Et apparemment, ce Clyde n'était qu'un ami mais je sentais quand elle parlait de lui qu'il n'était peut-être pas qu'un simple ami ; ce qui, je dois bien l'avouer, me désolait un peu. Je suis content d'y avoir assisté en tout cas, vous gérez bien ! Tu pourras le dire à ton ... Clyde. Je m'emmêlais tout seul ; je voulais dire son "ami", son "guitariste", mais non, je lui dis "son Clyde", comme s'il lui appartenait déjà et intérieurement, cette idée me plaisait de moins en moins. Alors je tentais de me reprendre : Enfin, à ton ami. Je ne sais pas ce que vous êtes mais c'est cool pour vous. Votre complicité se perçoit très bien sur scène. Rapidement, il fallait que je bois et je finis presque mon verre d'un trait pour penser à autre chose. Après un court instant, Louise posait sa main sur l'une des miennes pour la caresser légèrement. J'appréciais son geste et me demandait s'il était finalement qu'amical au point où nous en étions. Bref, je n'allais pas me poser la question pour le moment et répondit à sa question : Oui, moi ça va. J'ai rompu, lui annonçait assez brutalement sans doute, et peut-être qu'elle n'en avait rien à faire. Et j'ai repris le travail alors ce n'est pas forcément toujours évident, ajoutais-je sans même savoir si elle savait que je travaillais avec mon ex quand j'étais à la piscine. En tout état de cause, il fallait bien qu'elle apprenne que j'étais à nouveau célibataire et c'était un peu ce que je souhaitais lui dire ce soir en venant ici. Je ne sais pas comment elle allait le prendre, si elle se laisserait alors tenter ou si le fait qu'elle soit proche de ce Clyde n'allait pas la bloquer. Peut-être qu'elle m'annoncerait indirectement que j'avais mis trop de temps à me décider, à faire un choix entre mon ex-petite amie et elle... Mais dans ma tête, le choix semblait bien clair à présent, malheureusement pour moi si elle n'était plus libre. J'imagine que ma déception se lisait dans le regard que je lui portais.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Mar 7 Juin - 18:12
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J'étais assise là, face à Jason, sans savoir trop quoi faire. J'avais voulu qu'on s'assoit parce que je savais que je devais lui faire part de mes sentiments - même si ce n'était jamais simple pour moi, Clyde m'avait conseillé de le faire et je savais au fond de moi que c'est ce que je devais faire. En effet, je ne suis pas un bout de viande avec lequel on joue, je ne dois pas me laisser faire. Le fait est que Jason a éveillé quelque chose en moi qui n'est pas anodin, qui m'a fait faire des tas de choses, qui m'a fait évolué, mais dans un sens qui maintenant me fait peur. En fait, ma plus grande peur était de revivre la même chose que Noah m'avait fait vivre, mais avec Jason. De passer les huit prochaines années à souffrir mais avec un autre. Je me suis réellement attachée à Jason, avec qui j'ai déjà vécu des moments que je ne suis pas prête d'oublier, et qui m'a fait ressentir des choses que je ne suis pas prête non plus d'oublier. Sa simple présence là devant moi me le prouvait - ce petit truc de malheur dans le ventre qui gargouillait me le prouvait. J'évitais son regard comme je pouvais, bien qu'il m'appelait sans arrêt, tant c'était agréable. Il m'avait fait comprendre que j'avais été bête de penser que.. que je n'étais pas importante? Donc je l'étais? Mais, depuis la dernière fois, je ne savais pas quoi penser, et je lui en faisais part. Entonnement, je compris qu'il n'avait pas percuté ses propos, et donc que la dernière fois en l'envoyant boulet il n'avait pas pu comprendre que c'était à cause de certains propos de sa part. Il me demandait et attendait une réponse rapide, je le sentais. Je le regardais, raclais ma gorge, osant à peine le dire bien que la phrase et sa voix accompagnant raisonnait encore aujourd'hui dans mon esprit. Tu.. tu.. tu m'as dis que si.. si on avait ce truc un peu spécial ces derniers temps tous les deux c'était juste avec les problèmes dans ton couple parce que sans ça je.. serais restée simplement ton.. ton amie.. lui dis-je alors encore en évitant son regard, puis à la fin je le regardais, attendant sa réponse. Je voulais qu'il me dise qu'il avait mal choisis ses mots, en effet, et que c'était faux. Parce que pour moi ce n'était pas ça du tout. C'est vrai qu'avant ça nous n'avions pas eu tous ces moments mais si ça avait dû arriver maintenant c'est qu'on était à moment de nos vies où nous nous plaisions. Enfin, c'était mon avis. Je le pensais, mais je doutais. Je jouais avec mes doigt autour de mon verre, le regardant de temps en temps. Puis je lui expliquais pour Clyde, comment on en était arrivé là. Je retrouvais mon sourire parce que c'était quelque chose de bien dans ma vie. Pourtant, je n'avais pas l'impression que ça lui donnait tant de plaisir, de voir que j'avais trouvé un bon moyen de m'extérioriser. Je l'entendais surtout à son "ton Clyde". Je fronçais légèrement les sourcils alors qu'il reprenait sa phrase en remplacant Clyde par ami. Et il ajouta aussi qu'il ne savait pas ce qu'on était, qu'on avait une complicité qui se voyait et il prenait son verre pour le finir. Je serrais doucement le doigt autour de mon verre de champagne, ne sachant pas quoi répondre, si je devais défendre le fait que nous étions juste amis ou pas. ca m'énervait un peu, à vrai dire. Je ne le lâchais pas des yeux, je viens de m'en rendre compte. Je fronçais légèrement les sourcils, un peu énervée et ça se voyait un peu sur mon visage, alors je me reprenais. Je soufflais On est amis, vraiment. soufflais-je alors baissant un peu les yeux. Je me râclais la gorge. Il a été là au bon moment, et moi aussi, parce qu'il.. enfin il est amoureux de quelqu'un et qu'il galère. J'avais hésité à le dire, surtout par respect pour la vie privée de Clyde, mais je me sentais un peu obligée de le dire pour mettre les points sur le i, qu'il arrête de faire des sous-entendus parce que c'était sûr et certains, contrairement à avec Jason, qu'il resterait mon ami. Pour tout dire, Clyde ne m'attirait pas physiquement, ce n'était pas mon genre. Enfin bref, c'était pas le sujet. Néanmoins, j'avais besoin de son contact alors j'allais poser ma main sur la sienne, la caressant légèrement. Même si je ne savais pas trop ce que je représentais pour lui, j'avais l'habitude qu'on ait toujours un contact quand on était l'un avec l'autre. Je lui retournais la question, il répondit cash qu'il avait rompu. Je beugais un peu sur le coup, ayant du mal à croire ce que je venais d'entendre. Il l'avait dit tellement facilement. Il ajouta qu'au travail ce n'était pas simple du coup, comme j'avais cru comprendre qu'elle travaillait dans le même milieu que lui mais je ne savais pas vraiment quoi, forcément on avait jamais vraiment parlé d'elle tous les deux. Même avec Hannah, il n'en parlait jamais. Je ne savais pas quoi lui dire, j'étais un peu gênée de son honnêteté si franche. J'avais du mal à reprendre mes esprits. Il n'avait pas l'air triste, je n'allais pas lui dire que j'étais désolé, donc. Il avait plus l'air.. d'attendre une réponse en fait. Je.. je ne sais pas quoi te dire soufflais-je alors, très sincèrement parce que c'était la vérité. Je n'allais pas lui sauter dessus de joie, parce qu'en réalité j'aimais l'idée de le savoir libre, de savoir que maintenant si nous nous embrassions ça pourrait faire parti de la réalité, plus comme avant où il fallait se dire que c'était dans une autre dimension et arrêter. Là ça pouvait être réel, tout ce qu'on avait vécu pouvait se dérouler normalement, et du coup être mieux, je réalisais tout ça petit à petit et mon coeur se serrait. Est-ce que c'est ce qu'il voulait? C'est pour ça qu'il me le disait comme ça? Je ne lâchais pas sa main, somme toute. Je décidais de changer de sujet. Je prenais une grande inspiration après avoir fini mon verre. On irait pas.. je sais pas faire un bowling, un billard, une partie de cartes chez toi chez moi manger en même temps je.. enfin passer du temps tous les deux? demandais-je alors. Je me disais que si les choses restaient aussi naturelles entre nous aujourd'hui, lui étant célibataire, dans une activité quelconque de la vie de tous les jours alors ça se ferait et là, sans retenue. Réagir à son annonce n'ajouterait rien. Je me levais, liant ma main à la sienne en passant. Nous sortions sur le parking. Je me rendais compte que j'étais en chaussures à talons et robe d'été, mais bon tant pis. Tu es garé où? demandais-je alors tournant ma tête vers lui. Il était beau, là maintenant. Enfin il l'était toujours mais, c'est ce que je me disais à cet instant précis, ce que mon corps me disait. Je me pinçais les lèvres, baissant mon regard avant de ré-affronter ce que me faisait ressentir le sien. On allait dans sa voiture. Emmène nous où tu voudras dis-je alors tournant la tête vers lui, lui souriant. Je retournais dans notre monde, celui de Jason et Louise. Mais là, je me sentais plus libre, j'aimais autant ça que j'en avais peur.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Dim 12 Juin - 19:37
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Évidemment, j'aurais pu m'en rendre compte avant que quelque chose n'allait pas avec Louise. On ne se parlait plus vraiment et elle n'avait pas répondu à mon dernier message qui était pourtant assez surprenant. En tout cas ce soir, il fallait qu'elle m'explique ou me rappelle ce que j'avais pu dire et qui l'aurait contrarié à ce point. Heureusement pour moi, elle me répondit honnêtement et j'appréciais cela. On aurait perdu du temps si jamais elle ne voulait pas me le dire ; ce qui arrive avec certaines personnes mais Louise n'est pas comme ça et j'imagine aussi qu'elle souhaite mettre un terme à ce silence et retrouver notre entente. Ce qui me surprit, c'est ce qu'elle m'annonçait d'ailleurs. Est ce que j'avais vraiment dit ça sans m'en rendre compte ou bien elle avait mal compris ? Je fronçais légèrement les sourcils en tentant de m'en rappeler mais rien n'y faisait ; alors je lui dis sincèrement : Je n'ai jamais voulu dire ça. Et si je l'ai dit, ce n'était pas juste. C'est clair que mes problèmes dans mon couple ont sans doute un lien avec notre .. rapprochement. Mais ce n'est pas à cause de ça que je me suis intéressée à toi autrement qu'en simple amie que tu étais jusque là. J'essayais d'être clair bien que ce ne soit pas forcément évident, et puis je voyais bien qu'elle avait été peinée. Je t'ai toujours trouvée très jolie et le courant passe bien entre nous mais je ne m'étais jamais posé la question de savoir s'il pouvait se passer quelque chose entre nous ou pas... Jusqu'à ce que je sois en couple et que je me rende compte que tu m'intéressais finalement plus que ma propre petite amie. Mais si je me suis mis avec elle, c'est bien pour une raison alors j'ai quand même pris le temps de réfléchir pour ne pas faire quelque chose que je regretterais, tu comprends ? Je ne voulais pas non plus la blesser. Ce que je veux te dire, c'est que mes problèmes de couple n'ont fait qu'accélérer les choses qui se seraient de toute façon passées à un moment ou à un autre. Je lui souriais légèrement, en espérant que cette fois, c'était plus clair pour elle et que je n'avais pas encore une fois, mal choisi mes mots. Si c'était le cas, j'espérais qu'elle me pose des questions maintenant pour qu'on soit au clair avec cette histoire.
Elle me racontait ensuite comment lui était venue l'idée de monter un groupe et malheureusement, j'en tirais peut-être d'autres conclusions qu'il ne fallait pas vu que je remarquais une Louise un peu énervée. Elle me soufflait qu'ils n'étaient qu'amis en insistant bien sur cela alors je compris qu'elle ne voulait pas que je pense qu'il puisse se passer quelque chose entre eux. Avec ses explications suivantes, j'assimilais le fait qu'ils avaient l'un et l'autre été présents au moment opportun et pouvoir se confier à quelqu'un qui nous comprend quand on en a besoin est quelque chose qui permet de créer des liens amicaux, ou plus pour certains cas. Excuse-moi, Louise. J'ai cru qu'il était plus que ça. Mais j'ai compris maintenant. Clyde est un ami et compagnon de groupe également, du coup, dis-je avec le sourire au lèvres pour tenter de la dérider un peu.
Ensuite, je lui donnais mes nouvelles et elle ne savait pas quoi y répondre. Je comprenais car ce n'est jamais évident de répondre à quelqu'un qui vient de se séparer et d'autant plus si tu es intéressé par la personne ; ce qui est le cas de Louise il me semble. Je la regardais alors un instant, puis déplaçais mon regard jusqu'à sa main posée sur la mienne pour lui dire : Ça ne fait rien. Et comme nous avions tous les deux terminé nos verres, elle me proposait qu'on sorte d'ici pour passer un peu de temps ensemble. Intérieurement, j'étais content qu'elle me le propose et j'en tirais les conclusions qu'elle ne m'en voulais plus pour la dernière fois. J'ai bien envie de faire un billard, ça fait longtemps que je n'en ai pas fait, proposais-je en me levant, la décision de partir d'ici étant déjà claire. J'attrapais sa main dans la mienne et nous sortions du bar, pour nous rendre jusqu'à ma voiture que je lui indiquais à l'aide de mon index quand elle me le demandait. Lorsqu'on était tous les deux montés dans ma voiture, je démarrais le moteur et Louise me demandait de l'emmener où je voulais, sachant qu'il y avait plusieurs billard en ville. Je décidais d'aller au plus proche qui n'étais qu'à cinq minutes en voiture. On aurait pu y aller à pied, en fait, dis-je sur le trajet. Je supposais qu'elle comprendrait à quel billard je comptais aller. Arrêté à un feu rouge, je tournais mon visage dans sa direction pour la regarder et je souriais sans m'en rendre compte ; sa présence à mes côtés me faisait du bien. Mon regard descendit vers ses lèvres que j'aurais tellement eu envie d'embrasser si ma morale ne me disait pas le contraire. Je préférais ne pas presser les choses et un baiser arriverait peut-être ce soir ; mais seulement au moment opportun et uniquement dans des circonstances romantiques. Le feu passait au vert, me ressortant de mes rêves alors je redémarrais pour terminer le trajet et me garer sur le parking du billard. Et voilà, lançais-je par habitude en coupant le moteur et sortant de la voiture. Lorsqu'on rentrait dans l'établissement, on s'installait à une table de billard libre et je m'occupais de placer les boules comme prévu. J'ai même pas pensé à te demander ton niveau ! Tu ne vas quand même pas me battre ? plaisantais-je en plongeant mon regard dans le sien, la regardant mettre de la poudre sur la queue de billard. Comme tout homme qui se respecte, j'imaginais évidemment autre chose et je crois que mon sourire coquin me trahissait.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Lun 13 Juin - 13:03
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Je lui confiais ce qui m'avait blessé la dernière fois. En effet, il m'avait dit que s'il n'avait pas eu de problèmes avec sa petite amie il n'y aurait sûrement rien eu entre nous et nous serions restés de simples amis, et lui en couple. Cela m'avait horriblement blessée, et l'avouer était juste avouer aussi que pour moi c'était différent, que je tenais à ce que nous avions et que je ne voulais pas être une passade dans sa vie. C'est pour cette raison que je galérais à trouver les mots pour lui dire - parce qu'il est bien connu que Duprés est handicapée pour avouer quelque chose qui la touche sentimentalement. Pourtant, quelque chose chez Jason me donnait cette force, et depuis quelque temps c'est lui qui me donnait ce truc, sans le savoir, de pouvoir me confier, dire les choses, et surtout faire les choses, prendre des décisions. Il y a quelques jours, avec Clyde, j'avais brûlé tout ce qui me faisait penser à Noah et j'avais eu cette force en la puisant dans ce que je ressentais pour Jason. J'avais eu cette force en me voulant me donner tout ce que je pouvais pour que ça fonctionne, pour que rien cette fois-ci ne barre ma route, pour que je fasse une croix entière sur mon passé et que je commence une nouvelle phase de ma vie, et celle-là je voulais qu'elle soit entièrement dédiée à Jason. Alors oui, cette phrase m'avait fait du mal, plus que je ne pouvais m'avouer d'ailleurs en réalité. Là, il se mit à chercher les mots pour me rassurer. Je le regardais, me rendant compte que j'avais fais une monstrueuse erreur en lui en voulant et en ne lui parlant plus - qu'il avait mal choisi ses mots et qu'au contraire, il y avait bien quelque chose entre nous qu'il ne pouvait pas nier. Même s'il me lançait des ouvertures pour savoir si je comprenais, pour que je réagisse, pour que je commente, je ne le faisais pas. J'avais honte d'avoir fais tout ça pour rien, m'ayant foiré totalement - comme toujours. Je baissais donc un peu le regard, honteuse, voulant passer à autre chose. Du coup, je lui racontais pour mon groupe avec Clyde. Là, Jason cru qu'il se passait quelque chose avec Clyde, encore une fois je le pris à coeur et très clairement je lui faisais comprendre qu'il n'était qu'un ami et que j'avais besoin de lui en tant qu'ami, qu'il était amoureux de quelqu'un d'autre et qu'il n'y avait rien d'autre de plus entre lui et moi. A mon avis, il avait senti mon énervement car il résumait la situation du bon sens, comme pour me prouver qu'il avait saisi, que je pouvais respirer, ce que je fis. Là, il me racontait qu'il avait rompu avec sa petite amie, et je ne savais pas quoi dire. Autant une partie de moi se réjouissait - parce que s'en était fini des "je suis désolé je devrais pas" et tout le tralala s'il se passait encore quelque chose entre nous - et une autre partie de moi prenait peur parce que justement, les portes s'ouvraient à nous. Je le regardais, sans savoir quoi dire, la main dans la sienne, la peur à la gorge. Mais je décidais de ne pas me laisser abattre et de prendre sa main pour sortir, le laissant m'emmener où il voudra. Apparemment, il était parti pour un billard et j'adorais ça, alors ça tombait bien. Je le laissais nous conduire, alors que dans la voiture il disait qu'on aurait pu y aller à pieds. Je le regardais alors, souriant, amusée. tu aurais dû me le dire que tu voulais aller là, on serait allé à pieds en effet. Enfin pas grave, maintenant on y est. dis-je alors souriante, alors que le feu passait au rouge et qu'il ne me lâchait plus des yeux. J'avalais fortement, un peu sous tension de l'avoir près de moi, comme ça, et pourtant si loin. Quand nos peaux ne se touchaient pas, j'avais l'impression qu'il pouvait disparaître à tout moment, mais je luttais et il dû redémarrer puisque c'était passé au vert. Je sortais de la voiture une fois garée, allant vers le billard sur mes talons. Une femme en robe et talons jouant au billard, je savais très bien ce que ça éveillait chez les hommes. En même temps, j'ai toujours pensé que ce jeu était super sexuel. J'avais un sourire coquin, derrière Jason, alors qu'il payait la partie qu'on allait faire. Je le fis disparaître alors que je passais sous la lumière de notre table de billard réservée. En plus, cette ambiance tamisée des lumières vers les tables et pas ailleurs, franchement. Enfin bref. J'essayais de chasser ces idées physiques de mon esprit, même si voyant Jason placer les boules sur la table, observant ses mains, ça me fit frissonner. Pourquoi est-ce que je pensais à des choses pareilles? En même temps je n'allais pas dire que je n'y avais jamais pensé en ce qui concernait Jason, s'il m'attire sentimentalement il m'attire forcément physiquement, ça fait la paire. Je frottais le bout de ma queue de billard avec la craie alors qu'il se retournait vers moi, me demandant mon niveau. Je vis son petit sourire de côté, relookant ses lèvres un instant puis je revins sur ses yeux, adoptant le même sourire, me rendant compte de mon geste. N'arrêtant pas, je soufflais : Tu verras bien. Adoptant une démarche un peu plus féline, je m'approchais de la table pour exécuter le premier tir. Jusque là, rien de compliqué. A toi dis-je alors faisant un signe doux de la main vers la table. Je vais nous commander à boire lui dis-je alors faisant un signe à un serveur pas loin, me mettant de dos à Jason, jouant avec mes cheveux de derrière et ma démarche pour essayer de le déconcentrer, espérant qu'il me regarderait. Le sourire aux lèvres de face, je commandais deux verres avant de me retourner vers lui, le contenant, mais je souriais toujours. Alors, tu n'arrives pas à te décider? dis-je alors inclinant un peu la tête de côté, marchant vers lui, m'appuyant doucement contre la table, regardant les boules, pinçant les lèvres. Il faisait un très bon tir, faut le dire, et il devait retirer ayant mis l'une d'elle dans un trou. Je le regardais faire avant de dire, puisque c'était mon tour à présent. tu peux me rappeler les bases rapidement? demandais-je jouant la comédie, levant les doigts à mes lèvres comme si j'étais gênée de le demander et allant me mettre en place pour le prochain tir. Je savais très bien jouer, mais j'ai une petite idée en tête. Il vint alors derrière moi, comme dans toutes ces scènes connues où l'homme se place derrière la femme pour lui montrer comment ça fonctionne. Je le laissais faire une ou deux minutes avant de tourner ma tête vers la sienne, toute proche de la mienne du coup, de loucher sur ses lèvres puis ses yeux l'un après l'autre soufflant : je te fais marcher, je connais très bien les règles mais maintenant que tu es là.. avec un sourire malicieux, avant de retourner doucement la tête vers la table et de faire un tir de chef, amenant une boule au trou. bingo dis-je alors tournant ma tête rapidement vers lui. Je lui souris. Je me relevais doucement après qu'il l'ait fait à son tour. Je ne pouvais lâcher mon sourire de mes lèvres. Tu regrettes d'avoir choisi le billard, hein? Tu vas peeerdre dis-je jouant avec mes sourcils avant de rire. Je lançais un défi, oui, je savais qu'on allait s'amuser. Autant vraiment du fun avec une petite pointe de séduction et de.. romantisme.. qui faisait qu'on était Louise et Jason. Je re-tirais, et maintenant c'était à son tour. Ma queue de billard en main, je le regardais dans les yeux, ces yeux qui m'envoûtaient tant et dont j'avais du mal à me défaire une fois plongé dedans. Cette distance physique me rendait encore folle. On nous apportait les verres et j'allais m'emparer du mien pour faire passer ces envies folles qui reviendraient à peine posé, je le savais. Je le regardais jouer, et même la boisson en bouche il me faisait toujours craquer.
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Mar 14 Juin - 21:33
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Pour un trajet en voiture de cinq minutes en centre-ville, nous aurions pu simplement utiliser nos jambes et y aller en marchant mais je m'en rendais compte trop tard. C'est sans doute la présence de Louise qui me perturbait au point de perdre légèrement la tête comme ça peut parfois être possible quand on pense plus à quelqu'un qu'à ce qu'on est en train de faire. Intérieurement, ça me faisait rire car j'aimais bien ce sentiment de ne plus être totalement soi-même, de sentir son esprit divaguer, simplement à cause d'une personne qui nous occupe un peu trop l'esprit, justement.
Lorsque notre table fut réservée, je me chargeais de placer les boules en demandant le niveau de jeu de Louise, qui me répondit très vaguement. Je la laissais faire le premier tir qui permettrait de séparer les boules sur l'ensemble de la table et la jeune femme y mit assez de force pour qu'elles soient bien réparties ; j'en concluais donc qu'elle n'était pas novice dans le domaine. Elle me laissait tirer en allant commander à boire au bar situé à quelques mètres. Je l'observais marcher, reluquant ses fesses s'arrondir dans sa démarche. J'avais l'impression, même si elle s'éloignait de moi, qu'elle faisait en sorte de marcher de façon assez sexy, rien que pour moi. Bref, il fallait que je joue avant qu'elle ne revienne alors j'observais le jeu et réfléchis à une bonne tactique à adopter pour faire rentrer au moins une boule qui déterminerait ma couleur. Louise fut déjà de retour en me demandant si j'arrivais à me décider. Je riais légèrement, m'abaissais pour tirer et fit rentrer une boule. C'est un grand jeu de stratégie, le billard, dis-je avec un léger sourire en coin en la regardant intensément. Suite à cette remarque où elle pouvait me prendre pour un semi-professionnel, Louise me demandait de lui montrer les bases et se plaçait contre la table. Évidemment, je devais me placer derrière elle, position qui me perturbait bien plus que de raison. Il faut que ta main que tu poses sur la table soit bien stable pour que la queue glisse bien dans la direction que tu ... Je m'arrêtais un instant, réalisant à quel point ce jeu pouvait sous-entendre tellement de choses sexuelles. ... que tu souhaites, repris-je. Après, il faut aussi bien analyser les angles pour les rebonds mais il faut un peu plus d'expérience pour y parvenir, et surtout éviter de toucher la noire. Suite à mes conseils, Louise s'exécutait parfaitement, marquant même un point. Avant de me retirer de cette position plus qu'équivoque, je collais assez furtivement mon bassin contre ses fesses, comme si j'avais voulu la pénétrer. Je ne sais pas si mon geste avait été assez fort pour qu'elle le sente ; en tout cas, ce moment m'excitait un peu trop et si nous continuions ainsi, il faudrait rapidement qu'on se trouve un endroit à l'écart pour lui montrer à quel point j'avais envie d'elle.
Louise me dit alors, lorsque je reprenais place un peu plus loin d'elle, qu'elle connaissait les règles. Je riais légèrement, répondant : C'était donc uniquement pour un rapprochement ? Je levais un sourcil, souriant en coin et regardant sa réaction. Tu es quand même une sacré coquine, ajoutais-je. A présent célibataire, je me sentais libre d'agir comme bon me semblait avec Louise et c'était vraiment libérateur. Pour l'instant, je continuais simplement à l'être dans mes mots car je ne voulais vraiment pas presser les choses et risquer de le regretter ensuite. Bien qu'avec Louise, je me demandais ce que je pourrais un jour regretter. Elle me sortit de mes idées en semblant bien certaine que j'allais perdre contre elle et comme j'avais ma fierté d'homme, je lui dis : Je ne vois même pas le moindre petit risque pour que je perde. Je la regardais avec un air de défi, et me plaçais du côté opposé de la table. Je me plaçais convenablement pour tirer, puis je relevais les yeux vers Louise, ne regardant plus le jeu ; puis je tirais quand même. A ce moment-là, la boule que je visais ne rentrait pas. Hm en fait si, je viens tout juste de trouver une raison qui me ferait perdre... débutais en avançant vers elle et la contournant pour aller attraper mon verre et en boire quelques gorgées. Elle m'avait évidemment suivi du regard, attendant la suite de ma phrase. Je laissais alors encore un peu plané le suspense, puis dis avec un léger sourire : Toi. Je rebuvais un peu et reposais mon verre. Mais pas à cause de ton jeu d'experte du billard. Simplement parce que tu me perturbes. Je lui souriais à nouveau et approchais d'elle avant qu'elle n'aille jouer. Je rapprochais ma bouche de son oreille gauche pour lui murmurer : Tu es bien trop sexy quand tu joues. Je me reculais ensuite assez lentement et dès que j'en eus l'occasion, je plongeais mon regard dans le sien et ne le quittais plus, jusqu'à ce qu'elle parte vers la table de billard.
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Jeu 16 Juin - 21:54
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Je le sentais, là derrière moi, alors qu'il m'expliquait le jeu que je ne connaissais que trop bien. Le billard, j'en faisais depuis au moins mes seize ans, je pense, et j'y jouais beaucoup. Mais je le laissais faire, il avait l'air inspiré jusqu'à ce qu'il émette un blanc, sûrement en se rendant compte de ce qu'il disait. Je souriais légèrement l'écoutant avec intention. J'aimais le sentir là derrière moi, même si ça me perturbait quand même plus que je ne l'aurais imaginé. Il se détacha de moi, avec une petite impulsion qui me fit sursauter très légèrement et je faisais un tir parfait. Puis, je lui avouais qu'en fait je connaissais les règles. Je souris légèrement, comme un enfant qui vient de faire une bêtise certes, mais mignonne. un rapprochement? loin de moi cette idée.. dis-je alors, moi qui ne supporte pas qu'on soit séparé de plus de deux pas quand on est l'un dans la même pièce que l'autre. Puis, il usait du mot "coquine", ce qui me fit rire légèrement. Cela m'étonnait aussi, il se lâchait apparemment et j'aimais ça, ça me plaisait. Je ne réfutais pas son affirmation, parce que c'était vrai. Du coup, à la place, je calmais un peu le jeu sexuel pour le défi au jeu du billard, lui disant qu'il perdrait à ce jeu. Il me répondit par fierté sûrement que c'était impossible. Je levais le sourcil, par défi toujours. C'était à son tour de jouer. Je me mettais à l'autre côté de la table de lui, penchée en avant, bras contre le table. J'attendais qu'il tire, il me regardait mais tirait quand même, une fois en position. Je mis une main sur ma bouche, voyant que le tir ne menait à rien. Là, il me dit avoir trouvé le pourquoi il pourrait perdre. Je le regardais, sans bouger ni rien dire, le regard interrogateur. Il laissait bien trop de suspens. Il avança vers moi mais me contourna pour aller prendre son verre. Je regardais le sol un instant, reprenant mon souffle que j'avais perdu sans m'en rendre compte. Puis je relevais les yeux vers lui alors qu'il me disait qu'il s'agissait de moi. Je ne changeais pas d'expression, un sourire lui aurait bien trop fait plaisir. Il reposa son verre et ajouta un détail, disant que c'était moi qui le perturbait, en dehors du jeu. Là il me fit arracher un petit sourire, que j'essayais de faire disparaitre en levant mon propre verre aux lèvres. Je ne lâchais pas son regard alors que c'était mon tour, je reposais mon verre mais il s'approcha alors, j'attendais. A mon oreille, il vint me souffler ces mots qui me firent trembler de l'intérieur, et arrêta encore ma respiration. Un plus grand sourire s'afficha, un sourire malicieux, alors qu'il s'éloignait avant de reprendre d'assaut mon regard. Je reprenais mon souffle alors à ce moment là, doucement, que ça ne se voit pas. Je me mordillais la lèvre inférieure, ne le lâchant pas des yeux. Alors je pris ma queue avant de le regarder de nouveau : alors ça ne va pas être si dur de te battre dis-je alors d'un souffle avant de tirer mais c'est vrai qu'il me perturbait lui aussi, mais je ne lâchais pas les boules des yeux et en mit une dans le trou. Je le regardais alors, la victoire dans les yeux et dans le sourire, toute fière. La boule était devant lui, je devais m'y déplacer pour faire mon prochain coup. Je m'approchais alors, sans le lâcher des yeux. A la dernière seconde je me tournais, dos à lui, vers la table, me penchant. Je souriais de mon côté, tirais et dans le trou. Je me retournais, faisait mine de souffler sur ma queue sans le lâcher des yeux et riais légèrement. Le prochain coup, je savais que je raterais car c'était un coup trop compliqué, avancé pour mon niveau. Je tirais, avançant la boule correctement pour lui. cadeau lui dis-je alors relevant les yeux vers lui. Je lui ramenais sa queue, venant vers lui, laissant mes doigts parcourir son torse, son bras pour attraper mon verre à mon tour. je reste là, je ne bouge pas, je ne voudrais pas que tu perdes dis-je alors avec un sourire sur les lèvres. J'aimais ce petit jeu de tension entre nous, parce qu'il restait quelque chose en plus de tout ça, quelque chose qui m'attirait réellement à lui, quelque chose de plus fort que les envies physiques même. C'était ça qui me faisait vraiment le désirer, c'est qu'il m'attirait d'une façon.. différente. J'avais envie de lui, oui, mais je ne pense pas que je veuille que ça se fasse.. comme ça, enfin, j'ai envie que ce soit.. pas pareil. Je ne savais pas comment expliquer ça mais rien que de toucher ses lèvres, je voulais que ce soit autre chose, que ce soit exceptionnel, dans un moment exceptionnel, ce n'est pas u truc "comme ça" pour moi. Mais là, c'était juste du jeu, c'était un jeu de séduction, comme il nous arrivait souvent de faire finalement, mais là on y allait sans avoir peur de la réalité. C'était tout de même tout nouveau pour moi et j'avais du mal à m'y faire, à recevoir et accepter ce que mon cerveau m'envoie, mais j'essayais tout de même, pour lui, il me donnait cette force. fais gaffe, si tu perds je te donnerais un gage. dis-je alors qu'il allait tirer, avant de relever le verre à ma bouche, un sourire malicieux aux lèvres. Je ne bougeais pas, comme promis. Puis, je repris ma queue parce que c'était à mon tour. Je le croisais, je ralentissais, prête à le croiser, mais je m'arrêtais là, toute près de lui, à quelque millimètres de son corps. Je plongeais une millième fois mon regard dans le sien : tu m'emmènes où après? demandais-je alors le regard pleins d'étincelles. En gros, je ne voulais plus le quitter maintenant qu'il était là et que j'avais un peu l'impression que le monde s'ouvrait à nous, que tout nous était possible à présent. Puis je baissais mon regard lentement vers sa main, toute près de moi. Je la prenais alors de ma main libre, très doucement encore, comme pour analyser chacun de ses traits et les apprécier, si tu as ce gage.. puis je relevais les yeux. il va falloir que je te kidnappe dis-je alors doucement, comme si c'était dans son oreille. Je le regardais un moment, en silence, relookant parfois ses lèvres, mais revenant à ses yeux à chaque fois. en fait.. dis-je à bout de souffle. Je m'avançais moi aussi, à sa façon, vers son oreille. Je pouvais, en talons, atteindre son oreille sans problèmes. Je soufflais : tu es bien trop sexy pour te laisser partir avant de m'éloigner, le frôlant, pour aller jouer mon coup, le regardant un moment avant de tourner le regard vers les boules, jouer à mon tour, supportant son regard sur moi. En même temps, m'imaginer là en robe, escarpins, penchée contre la table, ça devait en effet être pas mal sexy.. alors j'y jouais. Je ne voulais pas qu'il regarde ailleurs, à vrai dire. Sur le moment, j'avais peur que tout cela ne soit qu'un rêve. je m'approche de la victoire dis-je ensuite.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Mar 21 Juin - 15:07
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Le jeu de séduction avait autant pris place que le jeu du billard dans cette ambiance. Et je ne pouvais pas dire que j'étais totalement à mon aise, ni que j'étais trop gêné. En fait, mon état se trouvait entre les deux, entre le bien-être et la gêne. D'un côté, j'étais forcément content de passer du temps avec Louise car j'appréciais sa compagnie ; mais d'un autre côté, ce jeu de séduction qui s'installait entre nous -autant venant d'elle que de moi- ne me plaisait pas totalement. Cela pouvait sembler paradoxal sachant que j'étais à nouveau célibataire et pouvais ainsi me laisser enfin aller librement avec elle. J'imagine que c'était encore trop proche de ma séparation alors la situation ne me rendait pas parfaitement serein.
Je ne voulais pas gâcher une nouvelle fois notre soirée si je lui disais que je ne pouvais pas être "moi-même", alors je continuais ce jeu en espérant ne rien regretter. Je lui faisais comprendre qu'elle me perturbait par son regard, par sa présence, et que c'est bien la seule raison qui pourrait me faire perdre. Elle me regardait alors tout en se déplaçant pour aller tirer, et puis ajoutait que ce serait simple pour elle de me battre, ce qui me fit rire légèrement. Elle ne se gênait pas pour rendre son jeu bien plus sexy que nécessaire, et marquait à nouveau. Le coup suivant serait bien moins facile et c'est ce que je lui faisais passer dans mon regard, quelque chose du style : "Aller, je te regarde faire, puisque tu te crois si maligne". Evidemment, elle ne réussit pas à rentrer une boule mais plaçais la blanche de façon à ce que ce tir soit assez simple pour moi. Merci, j'apprécie ton aide, lui dis-je en souriant tandis qu'elle venait vers moi pour me donner la queue de billard, en profitant pour passer délicatement ses doigts sur mon torse. Mon regard à son égard se rempli alors de désir, instantanément. Puis je me remis les idées en place, préférant me concentrer sur le jeu. Elle m'assurait ensuite de ne pas bouger pour ne pas perturber mon jeu. C'est vraiment gentil de ta part, soufflais avant de me placer pour tirer à nouveau. Mais avant que je ne puisse exécuter mon geste, Louise m'avertit que si je perdais, elle me donnerait un gage. Je relevais un sourcil interrogateur en la regardant, sachant très bien qu'elle ne me donnerait pas la réponse de suite. Je lançais alors, marquant un point, puis retirait sans réussir cette fois. A son tour de jouer, elle allait devoir me contourner légèrement pour pouvoir se placer, et alors qu'elle avançait et passait à côté de moi, elle s'arrêtait juste à côté de moi pour me demander où je l'emmenais après cette partie. Son regard me fit presque perdre pied mais je ne pouvais pas la laisser croire que les portes étaient à présent grandes ouvertes. Je soufflais légèrement, appréhendant sa réaction lorsque je lui répondrais. J'imaginais déjà son regard se décomposer, sa déception l'envahir. Alors je tournait les choses un peu à ma manière, histoire de faire passer cela comme du positif. Je t'emmène chez toi, il sera temps de dormir parce que ... Je marquais une pause, lui souriais légèrement en coin. Parce qu'une longue journée t'attend demain, ajoutais-je malicieusement. Je n'avais encore aucune idée en tête, mis-à-part celle de venir lui apporter le petit-déjeuner le matin au réveil. Je n'avais pas envie de presser les choses entre nous mais si je la laissais ce soir après cette soirée, et que je ne la voyais plus d'ici quelques jours ; d'une, j'imagine qu'elle allait me manquer et de deux, elle le prendrait sans doute assez mal.
Moi qui pensais qu'on allait alors finir cette partie, Louise s'avançait un peu plus de moi et attrapais ma main dans la sienne pour me dire qu'elle allait devoir me kidnapper si jamais elle me donnait son gage. Je lui souriais simplement, laissant nos regards se croiser une énième fois, me donnant envie d'un rapprochement mais à nouveau, je me l'interdisais. Elle se rapprochait encore un peu plus de moi, amenant sa bouche à mon oreille pour me murmurer des paroles qui me firent sourire intérieurement. Je n'eus pas le temps de répondre vu qu'elle s'empara de sa queue pour aller se placer de l'autre côté de la table. Elle se penchait, je l'admirais, je la désirais. Je tentais de retirer ces idées de mon esprit, puis elle tirait et marquait. Il ne lui restait donc plus qu'une boule pour la victoire tandis que j'en avais encore trois. Ne rate pas celle-là, sinon, je te ramène vraiment dans ton lit et tu ne me revois plus pendant une semaine. Je la regardais pour le moment assez sérieusement, avant de lui sourire légèrement, comme pour lui faire comprendre que c'était simplement une façon de la mettre au défi et qu'elle donne tout pour réussir. Une seule chance, lui soufflais, histoire de la taquiner un peu. J'aimais bien ce petit jeu mais je n'étais pas sûr que ses attentes soient les mêmes que les miennes, et je ne voulais pas la décevoir.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: I only miss you when I’m breathing. - Louise & Jason.  |   Mar 21 Juin - 21:50
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Il est vrai que j'étais un peu déçue de sa réponse concernant où il m'emmènerait ensuite. Malgré tout, je réussissais à le cacher avec la façon dont il tournait la chose. Bien qu'il me disait vouloir me raccompagner, il m'annonçait que le lendemain allait être chargé. Je pense comprendre où il voulait en venir avec tout ça, et c'était quelque chose que je pensais aussi, malgré tout. En effet, depuis que nous étions arrivé une tension sexuelle régnait que ce soit dans nos gestes, dans nos regards, dans nos mots, dans nos façons d'agir simplement. Pourtant, bien que je pense que c'est simplement parce que nous nous désirions l'un l'autre comme de véritables amants, je ne voulais pas forcément que ça se fasse comme ça. D'une certaine manière, j'avais avalé le fait qu'il venait de rompre avec sa copine et qu'il ne voudrait sûrement pas foncer comme ça d'un jour à l'autre et aussi.. je ne voulais pas que ce soit quelque chose pris à la légère entre nous. D'une certaine manière, j'avais peur qu'il me voit comme les autres, une simple nana avec qui on couche et qui se réveillera seule dans son lit le matin, alors qu'elle pensait tout autre chose. Bref, je voulais me protéger aussi, et donner une vraie chance à ce qu'on avait tous les deux. Je ne voulais pas mal faire, j'avais très peur de faire un pas de travers, de tout gâcher, à mon habitude. Je savais très clairement ce que j'étais, les défauts que j'avais et donc mon éternel manque de sens relationnel. Même si je continuais à jouer de cette tension, je n'avais pas forcément envie que ça se fasse comme cela. C'est pour ça que je ne me décomposais pas, parce que je pensais comprendre. génial répondis-je alors tout sourire avant de continuer de jouer. Il ne me restait plus qu'une boule pour gagner et Jason me fichait la panique : il me donnait un gage d'avance si je ne réussissais pas, c'est à dire de disparaitre une semaine loin de moi si je n'y arrivais pas. Je fronçais les sourcils le regardant alors, mécontente. Son petit sourire trahissait le tout, mais je rentrais dans son jeu pour rire. tu peux pas faire ça.. t'en serais incapable de toute façon. dis-je alors un sourire apparent avec le sien et un regard plein de malice avant de reprendre mon objectif de vue : cette boule. Je me devais de la mettre quand même, je voulais gagner. Retenant mon souffle pour ne pas sentir l'odeur de Jason, fixant la boule pour ne pas être attiré par son propre regard, je tirais et.. la mettais. YES fis-je alors avant de lui taper dans la main, tout sourire, finissant ce tcheck en liant ma main dans la sienne pour rester proche de lui, toute proche de son visage pour souffler malicieusement : alors c'est qui la reine du billard maintenant? et de lui sourire. J'étais si bien, si.. vivante. Je ne voulais gâcher ça pour rien au monde. Puis doucement, lâchant sa main, je rangeais le tout. Bon allez, j'ai envie de vite aller dormir pour savoir ce qui m'attends demain moi. dis-je alors.
Une fois dehors, j'eu un frisson. C'est vrai qu'il était quand même tard, dans tout ça, et qu'il faisait plus frais dehors. Moi en petite robe, je ne faisais pas tellement l'affaire. Je n'avais pas le temps de dire quoique ce soit que la veste de Jason se retrouvait sur moi. Je tournais le regard vers lui, il avait deviné sans que j'ai rien à dire. Je souris alors. merci lui soufflais-je alors. J'entrais dans la voiture où je me réchauffais déjà davantage. J'osais à peine le regarder, car ces trucs dans mon ventre me rendaient folle. Mais quand je le regardais, j'avais peine à le lâcher des yeux. J'allumais la radio alors, me mettant à chantonner sur le morceau et à imiter les rappeuses qui passaient pour rire. Une fois ce trajet fait, ma façade se fit voir. Il fallait y aller, c'était tout. Il ne fallait pas tout gâcher. Je mettais un pied dehors et m'avançait vers la porte, alors qu'il sortait lui aussi. Je levais la tête vers le ciel, dégagé et magnifique. Puis je rabaissais la tête vers Jason, tourné vers moi. Je me rendais compte que je m'étais arrêtée. Je le regardais alors, me rendant compte tout à coup, comme une grosse baffe, de tout ce qu'il représentait pour moi. Je m'approchais alors, sans qu'il ne bouge, j'allais redéposer doucement sa veste sur ses épaules, avant de relever le regard vers lui. merci répétais-je alors de tout à l'heure, mais de façon plus significative, avec toutes les raisons que j'avais de le remercier, que ce soit pour la fois où il m'a ouvert les yeux, ou pour nos souvenirs, ou pour ce soir, ou pour juste le fait d'être lui, et pour cette veste.. pour tout. C'était aussi une manière de lui faire comprendre que je le remerciais de vouloir faire ça bien, et pas de tout chambouler tout à coup. Ce merci je le lui disais aussi dans le regard, avec notre façon bien à nous de nous regarder. Mes mains ne le quittèrent pas, restant contre ses épaules, légères comme des plumes. Puis, ma main droite vint de la même manière se loger dans sa nuque et petit à petit nos visages et nos lèvres de rapprochèrent. Je lui offrais alors un baiser doux, comme je n'en avais jamais donné. Un long moment passait, je ne m'en rendais pas compte, mais nous nous séparions doucement. Là, je profitais de notre dernier moment de proximité pour lui souffler un bonne nuit, d'abaisser ma main le long de son bras, pour prendre sa main une dernière fois, lui sourire et m'éloigner alors sans parvenir à quitter ce sourire que j'avais maintenant figé au visage, grâce à lui. Même si je n'étais pas dans ses bras ce soir, cette soirée m'avait donné un véritable coup de chaleur et je me disais que pourquoi pas, la chance avait tourné pour moi et que j'avais finalement peut-être droit au bonheur, même s'il devait arriver progressivement et doucement, qu'il fallait y aller par étapes, j'étais prête à les franchir avec patience parce que finalement, j'en avais besoin aussi.
Emi Burton
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