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 cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac

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(#)Sujet: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Mar 5 Juil - 16:10
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J'étais bien énervée cet aprem, c'était le grand départ pour notre soirée camping. On avait fait ça l'an dernier et on s'était promis de le refaire encore pour le 4 juillet. D'où on campait, on pouvait apercevoir les feux d'artifices au loin, c'était vraiment cool. J'avais préparer mon sac, de la nourriture, des trucs à boire. Isaac avait juste à apporter son alcool s'il voulait boire, il savait bien que moi je ne buvais pas. Quoi que, après y avoir goûté pour la première fois avec Daniel, ça s'était avéré pas si mauvais que ça. J'allais peut être me laisser tenter une deuxième fois, mais sans trop exagéré. Pas question que je ressemble à mon père là dessus. Parlant de lui, j'avais aucune idée d'où il était. Depuis qu'il avait dépenser l'argent pour l'électricité et l'hypothèque au bar, disons que je ne lui faisais plus trop confiance. Sam devait donc rester seul pour la nuit, je lui faisais confiance il était assez vieux quand même. J'alla le voir dans sa chambre et cogna deux petits coups jusqu'à ce qu'il me dise d'enter. « Tiens, c'est pour te commander un truc à manger ce soir. Et pense même pas à donner le change à papa, okay? Tu le gardes. » lui dis-je en souriant et en lui tendant 30$. J'avais pas eu le temps de faire l'épicerie donc y'avait pas grand chose à manger ici. Je savais qu'il pouvait se débrouiller seul, mais quand même j'aimais mieux qu'il profite de sa soirée et ne se casse pas la tête avec ça.

J'amena mon sac en bas et il manquait plus qu'Isaac pour venir me chercher. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais comme des petits papillons dans l'estomac. Je devais avoir faim ou je sais pas. C'était définitivement pas parce que je ressentais quelque chose pour lui. C'était mon meilleur ami quand même. Pfff. Voyons Arielle. En même temps, c'était sûrement parce qu'on était vraiment vraiment proches que ça pouvait devenir mélangeant. Je sais même pas si les amitiés fille/garçon c'était sensé être comme ça? Peu importe, je me secoua la tête un peu, chassant ces pensées. On allait juste aller s'éclater en amis en camping et voilà. Pas de deal pendant deux jours, heureusement que j'en avais fait plusieurs avant de partir, j'avais pu faire un peu d'argent d'avance. J'avais aussi fermé mon portable parce que je ne voulais pas prendre le risque qu'Isaac tombe sur un de ces messages. Mouais je ne me sentais pas super bien dans cette situation, mais je lui mentais sur ce que je faisais pour gagner mon argent. Il croyait que je bossais au Starbucks alors que non, pas du tout. Bon, j'avais déjà l'air d'une pauvre fille de faire ça à temps plein, mais ce serait encore pire sa vision de moi s'il savait que je dealais. J'aurais l'air d'une droguée, chose que je n'étais pas, et clairement d'une paumée de la vie, chose que j'étais mais juste un peu. Alors autant garder tout ça secret.

Après environ 15 minutes de retard, Isaac se gara finalement dans mon allée. Je mis mes mains sur mes hanches et lui lança un regard dès qu'il descendit de sa voiture. « T'es en retard. Comme d'hab. » dis-je en tirant la langue. Je m'approcha de lui et passa mes bras autour de son cou pour l'enlacer. « Salut, en passant. » dis-je en souriant. Je montra la petite pile de sacs qu'il y avait a amener. « On va devoir jouer à Tétris pour faire rentrer tout ça. » dis-je en blaguant. Je commença par prendre un sac, beaucoup trop lourd pour moi. Heureusement que Sam m'avait aidé à les amener quand même. Je le lâcha lourdement au sol et fit un petit regard piteux à Isaac pour qu'il m'aide.


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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Mer 6 Juil - 0:46
friends are like stars. they come and go. but the ones that stay are the ones that glow
Assis à mon bureau, les yeux rivés sur mon ordinateur je préparais les activités pour la semaine suivante. J’avais enfin réalisé mon rêve, celui d’être professeur des écoles, mais pas seulement, grâce à mon père, j’avais obtenu un poste de directeur dans une petite école maternelle qui accueillait également des enfants avec divers handicap. J’aimais cette idée de pouvoir faire intégrer des enfants avec des handicaps parmi des enfants complètement normaux. Cela ne pouvait qu’être bénéfique et apporter à chacun quelque chose. C’est comme une classe de petits/grands. C’était aussi bien pour les petits qui essayaient d’imiter les grands, que pour les grands qui devenaient plus autonome, et qui prenaient leur rôle de grands très au sérieux auprès des plus petits. Cela leur apprenaient à faire attention aux plus jeunes, mais aussi à leur montrer le bon exemple, et donc par conséquent à suivre le bon exemple. Enfin, il y avait pleins de choses que je comptais mettre en place lors de la rédaction du projet pédagogique de l’école avec mes collègues. J’étais peut être le directeur, mais l’avis de mes collègues comptaient, et il fallait être lucide, si l’école maternelle tournait bien, c’était aussi grâce à la dévotion, et à la motivation de mes collègues. Je n’étais pas le seul à mener la barque. Disons que ce que je faisais en plus des autres, c’était la paperasse administrative. Cependant, alors que j’étais pleinement concentré, mon portable se mit à sonner, Arielle, ma meilleure amie. Un sourire s’affichait sur mon visage à la vue de son prénom, et je cessais toute chose afin de lui répondre. Elle me rappelait que le 4 juillet approchait bientôt, et me demandait si j’étais toujours partant pour notre rituel annuel. Et comment. Je ne raterais ça pour rien au monde. Le quatre juillet, l’indépendance de notre pays. C’était notre jour de fête. Je raccrochais alors puisque le quatre juillet approchait à grand pas, ce n’était autre que ce week-end, et autant vous dire que si je ne terminais pas mon travail maintenant, je ne le ferais sûrement pas ce week-end, et je n’étais pas du genre à bâcler mon travail, quitte à y passer des heures et des heures. C’était ça d’aimer son métier. Savoir faire des sacrifices.
Le jour J était enfin arrivé. La veille au soir, j'avais pris soin de faire un sac dans lequel j'avais glissé une tenue complète de rechange. Mon short de bain, sait-on jamais que l'on finisse encore dans ce même lac où nous finissions chaque année. Et de quoi prendre une douche. En même temps, j'étais un mec, donc, un sac pour deux jours me suffisait amplement, par contre, je redoutais le moment où j'irai cherché ma meilleure amie. Non parce que je savais pertinemment Ô combien elle était prévoyante, et autant vous dire que j'avais déjà donné. Chaque année c'était la même chose, elle prenait tout un tas de sac, je ne sais pas ce qu'elle pouvait bien glisser à l'intérieur, mais à ses yeux tout était important. Enfin, je la voyais rarement tout utiliser, mais bon, j'étais persuadée qu'elle serait frustrée si je venais à le lui dire, donc je préférais m'abstenir et la laisser faire. L'heure étant arrivée, je bondissais dans ma voiture me rendant chez ma meilleure amie. J'avais pris soin de décapoter la voiture, vu le temps qu'il faisait, à coup sûr nous allions encore passer un quatre juillet sous un soleil rayonnant. C'est fou combien la présence du soleil nous donnait la pêche. Enfin, moi en tout cas, quand le soleil était au rendez-vous, je ne pouvais être qu'en forme. Il m'en fallait peut, mais parfois, comme Baloo dit, il en faut peu pour être heureux. Je m'étais la musique, ainsi que mes lunettes sur les yeux, et hop en une vingtaine de minutes, je me retrouvais devant la maison de ma meilleure amie. Elle m'attendait sur le trottoir. Quand je voyais toute cette pile de valises, ainsi que de sac, en arrêtant le moteur, je ne pus me retenir de faire mine d'être choqué, cachant mes yeux avec mes mains. Un rire s'échappait de mes lèvres. « Tu commences déjà à me chercher » déclarais-je en riant de plus belle, avant de passer par dessus ma portière pour contourner ma voiture et m'approchais d'Arielle. Si mon père m'avait vu faire ça, il m'aurait sans doute enterré vivant. Car oui, j'avais emprunté sa voiture puisque la mienne était en réparation. Une visite de routine avait décelé quelques petits soucis, mais rien de bien méchant. Tout ceci serait sans doute réglé d'ici la fin du week-end, mais en attendant j'avais besoin d'une voiture, je n'avais pas intérêt à faire trop le con avec cette dernière. Arielle vint alors passer ses bras autour de mon cou. J'entourais alors sa taille de mes bras l'embrassant sur le front. Oui, notre relation pouvait parfois semblait ambiguë, je pense que nous même nous ne savions pas trop ou nous en étions, mais honnêtement, la relation que nous avions été telle que nous l'avions construit, et pour rien au monde je ne changerais ça. C'était comme ça entre nous, c'était naturelle. Je me détachais ensuite d'elle pour regarder une nouvelle fois tout ce qu'elle avait prévu d'amener. Heureusement que je n'avais pris qu'un pauvre petit sac à dos. « Chaque année c'est la même chose, rappelles moi l'année prochaine d'opter pour une jeep avec une remorque, au moins, on sera opé, tu pourras même emmener ta chambre si tu veux » Je riais aux éclats. Franchement, elle était vraiment pas possible, et voilà qu'elle me regardait avec son regard de chien battu. Je pouvais lire dans son regard qu'elle me demandait de l'aide. En même temps, j'imaginais que certains de ses bagages devaient être lourds pour qu'elle me supplie du regard. « Bon c'est bien parce que tu me fais pitié, déclarais-je en rigolant avant de prendre quelques uns de ses bagages et de les placer dans la voiture. T'as raison, c'est un véritable tétris géant » lançais-je en la taquinant. Enfin tout était rentré. Mais bon, il n'aurait pas fallu que j'ai plus de bagages, sinon on était foutu. Et le pire dans tout ça, c'est quand on savait qu'on partait deux jours en camping. Heureusement j'avais pensé à la tente. Camping jusqu'au bout, et aux duvets, ainsi qu'au matelas gonflable. « Bon t'es prête, t'as rien oublié ? Je préfère demander au cas où tu ai oublié quelque chose et que tu me dises ça une fois qu'on a bien entamé la route, dis-je d'un ton taquin. Ce n'est pas comme si tu ne me l'avais jamais fais » ajoutais-je en roulant des yeux. Oui oui, la blondinette m'avait déjà fait le coup, ce n'est pas pour rien que je lui lançais cette remarque amusante. Bon, il faut dire qu'en y repensant c'était drôle, mais sur le coup ça ne l'était pas du tout.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Jeu 7 Juil - 4:59
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Je vis Isaac arrivé chez moi avec la voiture de son père. Je fronça des sourcils, ça m'aurait étonné qu'il la lui prête comme ça pour notre petite séjour. Dès son arrivé, je lui lança une petite pointe, mais juste pour rire. Disons qu'Isaac était pas la personne la plus ponctuelle. « On taquine ceux qu'on aime, non? » lui lançai-je avec un petit clin d'oeil. On s'enlaça, probablement 2 secondes plus longtemps que des simples amis le font, mais on s'en fichait. On avait une relation particulière lui et moi, que peu de gens arrivaient à comprendre, mais ça nous convenait. Enfin, je crois. Disons qu'on en parlait pas vraiment. J'imagine que tant que ça nous va, pourquoi en parler? Je vis qu'Isaac n'avait amener qu'un sac à dos, comme à son habitude aussi. Je n'avais aucune idée de comment il pouvait faire pour tout rentrer dans un seul sac à dos. Ou peut être qu'il se fiait trop à moi, il savait que j'allais amener absolument TOUT ce dont on avait besoin donc il se permettait de se relâcher un peu. Je suis sûre que c'était ça. Et le voilà qui se moquait de moi. Je fis mine d'être vexée, mais je ne l'étais absolument pas. « T'sais quoi? On devrait se louer une grosse caravane ou un truc du genre. Là, ce serait parfait. » lui dis-je de façon ironique. « Nan mais sérieux je suis certaine que t'es content que je pense à tout comme ça. Tu peux partir la tête tranquille. » dis-je en riant. Une vraie petite mère dans l'âme moi. Faut dire, j'avais dû apprendre à remplacer la mienne alors ça expliquait bien des choses.

Je me dirigea vers ma petite montagne de sac, mais c'était vachement lourd. Heureusement que j'avais mon petit monsieur muscle personnel. Isaac pouvait rien me refuser et certainement pas ça. Je lui fis des petits yeux de chiens battus et il craqua automatiquement. « Tu peux le dire aussi, je sais comment t'avoir par les sentiments. » lui dis-je avec un petit sourire en coin. Après quelques essais, on réussit à tout rentrer dans la voiture. C'était un miracle. « Ouais ben qu'est-ce qui t'as prit de prendre la toute petite voiture de ton père aussi? » lui demandai-je en riant. Faut dire, c'était pas très grand, la sienne aurait été mieux. On ferma le coffre et j'entra sur le siège passager. Le toit était ouvert et on allait pouvoir bien profiter de la belle journée. Il faisait déjà hyper chaud en plus, heureusement que j'avais choisi des vêtements légers. J'attacha mes longs cheveux blonds en queue de cheval parce que ça allait venter et pas rien qu'un peu. Je baissa mes RayBan sur mon nez et j'étais toute prête. Isaac pris place également et me regarda, voulant s'assurer que je n'avais rien oublié. Je fis mine de réfléchir, bien sûr que non j'avais rien... Ah merde. Je remonta mes lunettes et le tapa tout doucement sur le nez avec mon index. « Ahhhh qu'est-ce que je ferais sans toi. » lui dis-je en riant. Je sortis de la voiture et couru jusqu'à ma maison pour revenir avec mon sac à main. On aurait pas été très loin sans argent et sans mes pièces d'identités. C'était toujours plus prudent de les avoir. Bon, maintenant j'étais prête. Prise 2, j'embarqua dans la voiture et on était parti.

On décolla de ma maison et on se dirigea vers l'autoroute. Le camping était à environ 2 heures de route de Miami. C'était du camping sauvage quand même, on ne faisait pas ça à moitié. Y'avait tout de même une petite ville et un lac juste à côté de la forêt, comme ça on pouvait y voir les feux du 4 juillet. Ça allait être parfait. Heureusement que cette fois-ci, j'avais pensé à mon maillot de bain. J'avais dû me baigner toute habillé l'an dernier. Je monta le volume de la radio parce qu'il y avait plusieurs de mes chansons favorites qui jouaient et donc, on ne parlait pas trop, se contentant d'admirer le paysage. J'appréciais beaucoup le fait qu'avec Isaac, on pouvait juste être là en silence et être bien. Après plusieurs minutes, j'entendis des petites sirènes au loin et vit une voiture de police dans le rétro. Elle nous collait au derrière et disons qu'on était pas très nombreux sur cette route. « Pourquoi on se fait arrêter? Qu'est-ce que t'as fait? » demandai-je à Isaac, un peu inquiète. Ça me stressait toujours de me faire arrêter - pas que ça arrivait souvent. J'avais toujours peur d'être reconnu par les policiers dû aux problèmes qu'on avait eu à Philly à cause d'un deal de drogue, mais aussi j'étais du type très prudente dans la vie. Dans absolument tout alors, je sais pas, c'était juste un stress non nécessaire. Isaac se rangea sur le côté et lui, il trouvait ça très drôle. Je lui donna une petite tape. « Sois sérieux un peu! Oh mon dieu, tu roulais à combien? » lui demandai-je angoissée. C'était quand même dingue le clash de nos personnalités dans ces moments. Isaac était toujours très calme, toujours partant pour s'amuser. On pouvait me décrire de coincée, mais moi je me trouvais prévoyante. Un peu trop stressée par contre. Heureusement, on arrivait à se balancer. Je me tus ensuite parce que le policier était là. « Vos papiers, s'il vous plait. » demanda-t-il à mon ami.


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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Ven 8 Juil - 21:02
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Partir en camping avec Arielle c’était devenu une habitude, par contre, ce à quoi j’avais du mal à m’habituer, c’était aux nombres de bagages qu’elle pouvait amener ne serait-ce que pour un week-end. Enfin, là, on partait deux jours, et pourtant, au vue de la pile de bagages qui se trouvaient sur le trottoir, j’avais du mal à croire qu’elle avait ce qu’il fallait pour deux jours. A mon sens, elle pouvait au moins tenir quinze jours avec tout ça. Et puis, j’étais sûr que la plupart des choses qu’elle avait à l’intérieur de ses valises étaient plutôt des « au cas où ». Genre « je prends ça au cas où j’aurai froid… tiens mes trois parfums au cas où on sortirait souvent » enfin, vous voyez le genre. La cliché typique de la fille par excellence, mais bon, ça me faisait plus rire qu’autre chose, à partir du moment, où j’avais la place qu’il fallait dans la voiture. J’avoue que je n’avais pas géré sur ce coup là, en prenant la petite décapotable du padré. Mais en même temps, ma voiture était en réparation, donc c’était soit ça, soit on ne partait pas, et rater un quatre juillet avec ma meilleure amie, ce n’était même pas envisageable. C’était devenu une habitude de partir aux quatre coins de la ville pour le fête nationale, histoire de voir comment chaque endroit animé cet événement. Bon, en tout cas, il y avait toujours ce superbe feu d’artifice. D’ailleurs, cette année, nous avions décidé de retourner au même endroit que l’année précédente parce qu’on s’était trouvé un petit coin fort sympathique au sud de la ville, avec un petit lac où on pouvait prendre un bain de minuit, une bière à la main, admirant le feu d’artifice que la ville nous offrait. Autant vous dire qu’il n’y avait pas meilleur quatre juillet, que le notre, ah oui j’oubliais, avec la petite musique en fond, c’était le top. « Il paraît, mais alors toi, tu dois beaucoup m’aimer » lâchais-je malicieusement avant de lui lâcher un clin d’œil, commençant par la suite à ranger ses bagages dans la voiture. Entre les coffres et les sièges arrières, autant vous dire que tout était rempli. Si on voulait inviter une personne supplémentaire, là, c’était raté. Je ne manquais alors pas de lui faire remarquer. Non parce que clairement, quand elle avait parlé de jouer au tetris, et bien c’était tout à fait ça. Mais bon, avec elle, je commençais à devenir le roi du tetris. Je la taquinais alors quant au fait que la prochain fois, j’investirais dans une grosse voiture, avec en plus une remorque de quoi être sûr qu’on aurait toujours de la place. Quoi que… La connaissant, plus on aurait de la place, plus mademoiselle en rajouterait. « Non mais c’est mort, si on loue une caravane, tu vas ramener ta maison à l’intérieur, je suis sûr que je n’aurai même pas de place, rétorquais-je d’un air amusé. Ah bah là, c’est clair qu’avec toi, je peux partir tranquille, tu as toujours tout ce qu’il faut, et parfois même trop, lançais-je amusé. Toi la fameuse phrase mieux vaut prévenir que guérir, tu la maîtrises à la perfection » Je ne pus alors me retenir de rire, mais j’avoue que parfois, en prévenant comme ça, elle m’évitait bien des ennuis. Combien de fois j’étais parti sans ma serviette de … Et merde, j’avais encore oublié. « Tu aurais une deuxième serviette de bain pour moi ? Elle me regardait alors en fronçant les sourcils. Ca va me regardes pas comme ça, je devrais t’appeler quand je prépare mes affaires pour être sûr de ne rien oublier, ajoutais-je en riant légèrement. J’amène le strict nécessaire moi » conclus-je en riant de plus belle. Il est vrai que quand je partais comme ça, et encore plus quand c’était sur deux jours, je n’amenais pas grand chose, de quoi me changer, un short de bain vu que là on avait le lac, ma batterie externe pour recharger mon portable, ça c’était essentiel, ouais… En fait tant que j’avais mon portable et sa batterie externe, je me fichais du reste, mais partir sans mon cellulaire, ce n’était pas possible.
Maintenant que tout était bien rangé en ordre, Arielle me fit une remarque qui m’amusait. Il est vrai qu’elle n’avait pas tord, elle savait comment s’y prendre pour obtenir ce qu’elle voulait avec moi. C’est qu’elle abusait de son pouvoir en plus la blondinette. « Ouais, bah vas falloir cesser tout ça mademoiselle, tu vas voir, finis les sentiments! » Rétorquai-je en rigolant. Et oui, il était vrai qu’il m’arrivait d’être faible face à la gente féminine, c’était ça d’être un gentleman. Mais particulièrement avec ma meilleure amie. Elle pourrait me demander de tuer quelqu’un pour elle que j’en serais capable je crois bien, c’est pour vous dire. Bon il faut dire que je n’étais pas tout seul à l’intérieur, donc bon. « Eh mais vas falloir te calmer toi, si tu veux on peut aussi rester ici, la taquinais-je d’un air amusé. Et pour ta gouverne, si j’ai pris la petite voiture de mon père, c’est que de un, la mienne est en réparation, et de deux, je ne pensais pas que tu allais ramener ta chambre avec toi » Je riais de plus belle tout en allumant le contact. Seulement voilà, alors que je pensais qu’on était prêt à décoller, je ne pus me retenir de poser une question à Arielle, erreur fatale. La question qu’on ne doit jamais poser à une fille lorsque nous sommes à deux doigts de partir. Effectivement, la blondinette avait oublié quelque chose chez elle. Partir sans son porte feuille où il y a tous ses papiers dedans, ce n’était pas forcément la meilleure chose à faire. Cependant, elle me surprit à faire aussi vite. La revoilà enfin, ceinture attachée, elle me fit une remarque des plus amusantes qui soit. « Ah ça, je me le demande bien » Une fois de plus, mon rire se joignait au sien, et je faisais tomber mes lunettes de soleil sur mon nez, et c’est parti, nous décollâmes. Enfin, jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle avait encore oublié quelque chose, oui oui, elle m’avait déjà fait le coup et ce plein de fois, donc autant vous dire que je restais plus ou moins vigilant. Musique à fond, je roulais à la vitesse qu’il fallait, seulement voilà, alors que je chantais à tue-tête une de mes chansons favorite, j’entendis la sirène des flics, c’est alors que lorsque je regardais dans le rétro et ces derniers me faisaient appel de phare. Oh putain, il manquait plus que ça tien, qu’on se fasse arrêter. Je tournais la tête vers Arielle, qui semblait se décomposer à mesure que je ralentissais. Quant à moi, j’étais plutôt amusé par la situation, puisque je n’avais fais aucun excès de vitesse ou autre. « J’ai rien fais à ce que je sache » répondis-je en essayant d’être le plus sérieux possible, mais honnêtement, à voir le sérieux de ma meilleure amie, je ne pus me retenir plus longtemps de rigoler. Tout en m’arrêtant sur le bas côté de la route, cette dernière me mit une tape sur l’épaule. « Eh ! Ca va je vais pas pleurer non plus, c’est peut être juste un contrôle » Je voyais le flic arrivait dans le rétro, je baissais la musique, et lorsque l’homme vêtu de sa tenue de travail et son képi fut à ma hauteur, je remontais mes lunettes dans mes cheveux afin de le regarder, et puis c’était nettement plus poli. « Vos papiers s’il vous plaît ». J’arquais un sourcil, avant de passer mon bras sur les jambes d’Arielle pour ouvrir la boîte à gant et en sortir les papiers du véhicule. Je prenais ensuite mon porte-feuille qui se trouvait dans la portière et en sortait ma carte d’identité ainsi que mon permis. « J’ai fais quelque chose de mal ? » Le questionnais-je tandis qu’il prenait connaissance de la totalité de mes papiers. « Non, c’est juste un contrôle » me répondit-il. « Et vous faites souvent des contrôles de cette manière ? » Il est vrai que c’était assez étrange quand même. Sans prêter attention à ma question, il plongeait la main dans sa veste et en sortait un éthylotest. Sérieusement? J’avais une tête à être bourré à … Quinze heure de l’après-midi ? « Vous êtes sérieux ? Vous pensez que je suis bourré ? » Je riais de plus belle tandis qu’Arielle me fusillait du regard. J’attrapais l’éthylotest soufflant dedans. Après avoir prit connaissance des résultats, le flic reprit la parole. « C’est bon. Et à l’avenir, évitez d’avoir la musique trop forte. Cette fois-ci vous nous avez entendu, mais souvent les accidents arrivent comme ça » Je collais mon index et mon majeur ensembles, puis les plaçais sur mon front avant de les chasser vers l’extérieur. « Bien chef ! » Par la suite, il s’éloignait de moi, avant de démarrer, je me tournais légèrement vers Arielle qui faisait pas la maligne. « Tu vois c’était rien finalement, ils devaient sans doute se faire chier, c’est pas encore l’heure de l’apéro alors ils se sont dit qu’ils allaient arrêter n’importe qui histoire de s’occuper un peu » Je remis le moteur en route, et zioup direction notre petit coin de paradis.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Sam 9 Juil - 21:36
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À peine débarqué, je subissais déjà les petites moqueries d'Isaac. Il le savait, j'aimais être prévoyante. Tout ce que j'amenais était utile. Si pendant la nuit, il avait le nez bloqué, il serait super content que j'ai amené ma petite solution saline. Des pastilles pour la gorge aussi, si jamais il avait mal à la gorge. Voilà, le strict nécessaire. Il pouvait bien se moquer autant qu'il voulait, mais il avait besoin de mes petits sacs bien chargés. À peine parti, il avait déjà oublié et un truc, mais moi, je l'avais. J'éclata de rire. « Tu vois? Moque toi, mais c'est utile tout ça. Bien sûr que j'ai ta deuxième serviette. Comme à chaque fois. » lui dis-je avec un clin d'oeil. Parce que oui, monsieur Fitzgerald oubliait toujours sa serviette de bain. On finalement la voiture et hop, on était prêts pour partir. Tout ça, sans une ou deux autres moqueries de la part de mon meilleur ami. J'avais même oublié mon sac et heureusement qu'il me le fit penser. Au final, on réussi à quitter ma maison pour finalement se lancer sur la route.

Isaac et moi on gueulait l'une de nos chansons préférés lorsqu'on se fit arrêter par la police. Ce genre de trucs me faisaient complètement angoisser et Isaac le savait. Lui, il rigolait. Je ne manqua pas de lui dire d'être sérieux. Ça pouvait être grave, on savait pas pourquoi on se faisait arrêter là. Je resta totalement silencieuse, vraiment nerveuse. Je sursauta un peu lorsque le bras d'Isaac frôla mes jambes pour prendre ses papiers dans le coffre à gants. Je croisa son regard amusé, mais j'évita le regard du policier, les laissant se parler. Je savais bien que ma tête n'était pas complètement inconnue à plusieurs policiers de la ville donc, je me faisais plutôt discrète. Isaac devait rien comprendre, mais il se contenta de rigoler. Encore davantage lorsque le policier sorti le test pour l'alcool. Je fis des gros yeux à Isaac en me demandant bien pourquoi le policier faisait ça. Finalement, après un petit avertissement sur la musique, le policier nous permit de continuer notre route. « T'es le PIRE. Aucun stress toi, tu te fiches de sa gueule et tout? T'es pas croyable. » m'exclamai-je à mon meilleur ami. Y'en avait pas deux comme lui. Après lui avoir dit ça, j'avoue que je ne pu m'empêcher de rigoler. On réagissait tellement différemment, mais au final, ça me faisait rire. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et on était reparti sur la route. Pendant qu'Isaac conduisait, je m'amusais à prendre des snapchats avec les petits filtres laid avec la tête d'Isaac en arrière-plan. Ça m'amusait bien et lui, il pouvait rien y faire parce que c'était mieux pour notre sécurité.

Après quelques heures de route, on arriva finalement. L'après-midi était bien terminée et on devait monter la tente si on voulait pas être coincé et la monter dans le noir. Je sorti de la voiture et prit la boîte de la petite tente dans le coffre. « Bon, essaie de pas rien casser ou trouer, tu sais bien que t'es pas trop doué avec les tentes. » dis-je à Isaac en riant. Et bien oui, l'an dernier, monsieur avait déchiré une petite partie de le tente et il nous avait plu dessus. C'était un bon souvenir quand même. On prit un bon 15 minutes pour monter la tente, finalement, il m'aida et on installa le petit matelas tout juste gonflé, les coussins et les nombreuses couvertures à l'intérieur. J'en avais clairement trop amener et le regard plein de jugements d'Isaac se posa sur moi. « Quoi? J'avais peur de geler. » lui répondis-je. Il faisait super beau et tout, mais on sait jamais, la température descend vite. J'entra dans la tente pour y déposer des sacs et me laissa tomber sur le petit lit. « C'est plus confortable à chaque année, viens voir. » dis-je à Isaac. Oui bon, chaque année j'amenais un peu plus de coussins et cette fois, on avait investit dans un vrai petit bon matelas. Pas juste un sac de couchage. Je retira la toile qui servait de toit à la tente et on pouvait voir le ciel à travers un petit filet, puis posa ma tête sur l'un des coussins. La tente était totalement minuscule, mais on y était trop bien. « S'il pleut pas, on dort comme ça. On va pouvoir voir les étoiles et tout, c'est cool. » dis-je en souriant. Isaac m'avait rejoins, je tourna ma tête vers lui, laissant mon regard tomber sur le sien. Lui, il avait son petit sourire tout con parce qu'il trouvait mon idée chouette. Il était beau. Je détourna ma tête rapidement, what the f*ck Arielle! La chaleur devait m'avoir taper sur la tête. Je me releva rapidement. « On se fait à manger ou bien on va se promener en forêt pour trouver le lac? » demandai-je avec un sourire à Isaac.


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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Mer 13 Juil - 9:53
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Arielle était de nature très préventive. A chaque fois que nous partions en week-end ou en vacances, elle amenait tout un tas de choses « au cas où ». Elle avait vraiment tout, bon en même temps, ce n’était pas une fille pour rien, mais au moins, je pouvais être sûr que quoi que j’oublie, elle l’aurait. Par exemple, elle me connaissait par cœur, et elle savait que j’étais plutôt du genre à oublier ma serviette de bain, comme aujourd’hui, encore et toujours, et par chance, elle en amenait toujours une de plus, enfin, je pense surtout que désormais, elle faisait exprès d’en amener une pour moi. Un sourire s’affichait sur mon visage bien que je ne pus retenir cet éclat de rire face à sa remarque à mon sujet. « Quand je dis que t’es la meilleure » lâchais-je le tout accompagné d’un charmant sourire. Et hop, c’était parti, nous démarrions pour prendre la route direction notre petit endroit paradisiaque. En espérant qu’en une année, personne n’y vienne parce que nous avions l’habitude de nous retrouver seul dans cet endroit. Donc j’espérais que personne n’ait remarqué ce petit lieu pour que l’on soit tranquille. Seulement voilà, alors que nous roulions tranquillement, je voyais des gyrophares s’allumer derrière, et la sirène de la police retentir. Je jetais un coup d’œil sur mon tableau de bord pour être sûr que je n’avais pas fais d’excès de vitesse, mais pourtant, j’étais bien. En ce qui concerne les papiers, je les avais tous, et j’étais à jour. Je me demandais bien pourquoi ils nous faisaient signe de se garer sur le bas côté de la route. De son côté, Arielle n’en menait pas large. Je ne comprenais pas pourquoi elle semblait beaucoup plus sérieuse que moi. Si quelqu’un devait prendre ici c’était surement pas elle, mais plutôt le conducteur. J’essayais de la dérider en la faisant rire, mais rien à faire, pourtant personnellement, je n’avais rien à me reprocher. J’étais en règle, je supposais donc que les flics devaient suffisamment se faire chier, et avaient décidé d’arrêter n’importe qui pour des contrôles. Et pas manqué, c’était ça, sauf qu’en plus de faire un contrôle de papiers, l’un d’entre eux me faisait souffler dans le ballon, non mais c’était le monde à l’envers. J’avais envie de leur rire au nez, de leur cracher tout un tas de choses à la figure, mais bien que ma langue avait fourché à certains moments, à d’autre, je m’étais retenu. Désormais en règle, je rallumais la voiture, laissais passer les flics, pour ensuite reprendre la route. « Non mais ça va détends toi ! Façon tu voulais qu’il me fasse quoi de plus ? Un trou au cul ? J’en ai déjà un ! » M’exclamais-je afin de la faire rire et de détendre l’atmosphère qui je trouvais était particulièrement tendu du côté de ma meilleure amie. « Faut pas stresser chaton, lançais-je à son égard, un petit sourire en coin. De toutes les façons, j’étais en règle, je savais que je n’avais absolument rien fait donc je n’avais aucune raison de stresser » conclus-je pour la rassurer un peu. Je posais alors naturellement ma main sur sa cuisse pour la secouer légèrement, lui souriant d’un air amusé, avant de reposer cette dernière sur le volant, et reprendre la route. Ce que le flic m’avait dit au sujet de la musique, je m’en fichais pas mal finalement puisque je n’avais aucunement baissé le son de la musique, et nous nous étions remit à chanter à tue-tête. Le boulot était terminé, nous étions en week-end, et je comptais bien en profiter jusqu’à la dernière minute. Puis je savais que partir avec ma meilleure amie à l’aventure était la meilleure chose que je puisse faire, sachant qu’à chaque fois nous passions des séjours au top.
Après avoir longuement conduis, nous arrivions à destination, et je devais avouer que ça me faisais du bien car j’en avais un peu marre de conduire. Pourtant, en temps normal j’adorais ça, mais là, je pense qu’il me tardait tout simplement d’arriver pour vraiment débuter notre week-end. « Enfin arrivé ! » M’exclamais-je de bonne humeur, avant de sortir de la voiture, et marcher un peu autour de cette dernière pour me dégourdir les jambes. Quatre heures de route, ce n’était pas rien. Arielle se dirigeait vers le coffre pour en sortir la tente, ainsi que tout le matos qui allait avec. Putain le coussin, ça aussi ça faisait parti des choses que j’oubliais ! Mais je voyais qu’elle en sortait deux, donc tout naturellement, je supposais qu’elle avait encore une fois pensé à moi. Elle était pas merveilleuse cette petite blondinette ? A mes yeux elle l’était en tout cas. Sa remarque au sujet de ne pas casser ou trouer la tente me fit instinctivement rire. Ouais bon ok, j’étais pas le plus doué pour installer une tente, mais bon, on m’aimait comme ça quand même. « Oh ça va, je suis le pro pour installer une tente, arrêtes de faire ta mauvaise langue » lâchais-je à son attention avant de rire de plus belle et de m’emparer de notre tente où nous logerions pendant la nuit. Pendant qu’elle me suivait avec les affaires, je choisissais un petit endroit plat, sympathique, à l’abri pour pouvoir installer cette dernière. Je faisais attention bien évidemment à ne rien casser, et en une bonne quinzaine de minutes elle était installée. Il fallait bien ça, car nous avions investi dans une tente plutôt grande afin de pouvoir respirer à l’intérieur, et y laisser les affaires que nous souhaitions. Ensuite, nous gonflions le matelas pour le glisser dans la partie qui nous servirait de chambre, et c’est alors que ma meilleure amie lançait toutes les affaires sur le lit. Autant vous dire que des choses j’en voyais passé, et une couvertures, puis deux, puis trois, puis les duvets, et les coussins. Je me permis alors de la regarder parce que franchement, j’avais vraiment envie de rire. « Tu me tueras un jour Arielle, dis-je en riant. Tu sais bien que si tu as froid, mes bras te sont grands ouverts » ajoutais-je d’un air amusé, tandis qu’elle se jetait sur le matelas, un petit nouveau lui aussi. Je venais alors m’installer à côté d’elle, et franchement, c’était plutôt luxueux notre petite chambre là ! « Franchement, on a bien fait d’investir dans cette tente, et dans ce matelas, là si on dort mal, c’est que vraiment, on a pas de chance, car on a toutes les conditions possibles pour passer une agréable nuit » répondis-je alors à la demoiselle lorsqu’elle me parlait du matelas que nous avions acheté récemment. Elle s’amusait alors à ouvrir la toile juste au-dessus de nos têtes, c’est alors qu’on découvrait un petit filet pour empêcher les moustiques ou autre insectes à s’immiscer dans notre espace et qui nous permettait de voir le ciel, donc j’imaginais que la nuit, c’était encore plus beau. Franchement, si on était pas bien là. « Je suis d’accord avec toi, on a une super vue en plus » Je souriais tournant ma tête vers elle pour la regarder. Je me rendais compte que j’avais vraiment beaucoup de chance de l’avoir dans ma vie, cette fille m’apportait beaucoup et surtout elle m’acceptait tel que j’étais à savoir, fou à lier. Parce que sous mes airs de professeur sérieux, j’étais quelqu’un de foufou. J’adorais le goût du risque, faire l’imbécile, faire rire mon entourage. C’est ce que j’étais naturellement. « On pourrait peut être se poser un peu, histoire de se faire à manger, et ensuite on irait se promener dans la forêt ? J’imaginais que le lac, on pourrait aller s’y poser ce soir, se faire un petit pique nique au bord, puis attendre le feu d’artifice en faisant un petit plouf pourquoi pas, qu’est-ce que tu en penses ? » Je n’étais pas du genre à prendre les décisions tout seul, quand j’envisageais quelque chose, j’en parlais avec mes proches pour que l’on définisse la chose ensembles. Je me redressais alors légèrement attendant sa réponse.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Jeu 14 Juil - 5:29
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Ça nous avait littéralement prit 4 heures pour se rendre. Faut dire, la petite intervention de la police nous avait un peu ralenti. J'avais pas trop apprécié qu'on se fasse arrêter. Bien sûr, Isaac ignorait totalement que j'étais dealer donc.. Je ne voulais pas lui dire pourquoi ça m'inquiétait qu'il y ait des policiers près de nous. Je préférais jouer la carte de la petite Arielle prudente qui n'avait jamais à faire avec la police. Ça passa bien. Même qu'Isaac se moqua un peu. Je ne savais absolument pas ce que je ferais s'il devait le découvrir un jour. Certainement qu'il m'en voudrait de lui avoir menti tout ce temps, j'imagine aussi qu'il ne voudrait plus avoir à faire avec moi. Il était prof quand même. Bon, c'était les pires scénarios et je préférais ne pas y penser. J'aurais quand même aimé pouvoir lui dire la vérité sur tout. J'aurais aimé pouvoir lui parler du mec qui m'avait menacé avec un flingue sur la tête pour voler mon argent, j'aurais aimé qu'il puisse me rassurer, mais c'était juste pas une option. Je chassa ces pensées et on se dégourdit un peu les jambes avant de commencer à tout installer. Je pris les choses en main parce que même si Isaac était l'homme ici, j'étais clairement la plus douée et je ne me gêna pas pour lui en faire part. « Ouais ouais, c'est bien si tu y crois. » lui dis-je en riant de bon coeur.  

On monta la tente ensemble - plus moi - et je m'occupa de décharger la voiture de tout ce que j'avais amené pour nous tenir bien confortable. J'installa tout, le matelas, les milles et une couvertures et les milles et un coussins. J'aimais bien être confortable dans la vie. J'aimais beaucoup le camping, mais pas si ça consistait à dormir sur le sol. Isaac me regardait faire avec un sourire amusé. Je la sentais venir la plaisanterie. Je me tourna vers lui avec les poings sur les hanches. « Quoi? » dis-je en riant et en penchant un peu la tête. Je tâta un peu ses muscles toujours en riant face à sa proposition. « J'sais bien en plus t'as les meilleurs bras du monde. » lui dis-je avec un clin d'oeil. Honnêtement, dormir avec Isaac ne m'embêtait pas, même que j'appréciais beaucoup l'expérience. Mais je n'allais pas lui dire pffft. J'alla faire un petit tour de la tente et m'y coucha quelques minutes. Là, c'était parfait. Totalement confortable. « J'sais, ça va être parfait. » lui répondis-je en détournant ma tête du petit toit et en le regardant dans les yeux, sourire aux lèvres. Tout était là pour qu'on passe un merveilleux 4 juillet, comme d'habitude. De toute façon, est-ce qu'il y avait vraiment un moment désagréable lorsqu'on était tout les deux? Pas possible. On se fixa mutuellement quelques secondes, puis je me releva et sortie dehors pour proposer à Isaac de faire quelque chose. Au final, il opta pour manger un peu, se reposer et ensuite, d'aller en forêt. J'hocha de la tête positivement. « Partante! » lançai-je.

J'alla voir dans la voiture et ressorti la glacière. Ça prit toute les forces de mon petit corps pour l'amener, mais je finis par la déposer au sol, pas trop loin de la tente. Il y avait toujours une petite table de pique nique en bois sur le terrain  et je m'asseya dessus. « J'ai amené ce qu'il faut pour faire des burgers, mais faudrait faire un feu pour tout faire cuire. » dis-je à mon meilleur ami. C'était tellement meilleur comme ça. Je sortis ce qu'il fallait sur la table pendant qu'Isaac alla chercher du bois tout près. On fit tout cuire et finalement, on mangea. Je vis Isaac aller se prendre une bière dans la glacière et j'en profita pour lui parler de quelque chose « Tu sais quoi? J'ai bu de l'alcool pour la première fois la semaine dernière. » lui dis-je en riant. Je faisais allusion à mon diner avec Daniel où j'avais bu du champagne. J'avais toujours fait le choix de ne pas boire d'alcool parce que mon père était un alcoolique. J'avais peur que ça se développe ou de finir comme lui. On m'avait toujours trouvé un peu ridicule, mais on avait toujours compris. Faut dire, lui ça c'était créé avec la mort de ma mère. Pour l'instant, je pense que tout se passait bien. Même que j'avais apprécié. « Alors, tu m'en amènes une? » demandai-je avec un sourire. « J'crois que je vais être capable de me gérer. » ajoutai-je en riant. C'était pas avec quelques verres qu'on tombait alcoolique, non?


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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Lun 25 Juil - 16:22
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L'interventions de la police nous avait prit plus de temps que prévu. En temps normal nous mettions entre trois heures & trois heures et demi de route, mais là, avec notre petit contrôle de papier nous avions mit un peu plus de temps. Je devais avouer qu'il me tardait d'arriver car même si j'aimais conduire, je commençais à en avoir assez. Je pense que c'était tout simplement dû à l'excitation du week-end qui nous attendait. Partir à l'aventure était quelque chose que j'adorais. Et d'autant plus avec ma meilleure amie. Elle comme moi avait toujours de bonnes idées. Et une chose est sûre, on était loin de s'ennuyer. Nous trouvions toujours quelque chose à faire. Parfois des choses pas forcément légal. Comme pénétrer un endroit où nous n'avons rien à y faire. J'aimais le goût du risque, et elle aussi, c'est sans doute pour cette raison qu'on s'entendait aussi bien. La première chose que je faisais en descendant de la voiture, était de marcher car j'avais les jambes en compote. Rouler quatre heure non stop n'était pas de tout repos. Mais l'avantage c'est que comme nous n'avions pas fait de pause, nous étions arrivés plus vite à destination. Par la suite, nous prenions le temps de sortir les affaires de camping de la voiture, à savoir principalement notre tente, ainsi que notre nouveau matelas. Cette année nous avions investi dans un matelas plus confort. . Arielle ne tardait pas à me rappeler la fois où je m'étais planté dans le plantage de tente. J'aurai dû m'en douter tiens. La connaissant. « Vas-y fais la maligne » lançais-je en riant légèrement avant d'attaquer le plantage et le montage de tente. Nous avions passé plus de temps à rigoler qu'autre chose, mais notre petit palace était enfin monté. Et franchement, vu d'extérieur, c'était vraiment pas mal. La tente était spacieuse, et la chambre de même. Le matelas était suffisamment grand et gonflé de sorte que nous soyons bien, et enfin d'éviter les maux de dos ou de cervicales au réveil. Elle disparaissait quelques secondes, le temps d'aller à la voiture, et revint avec plusieurs coussins et tout un tas de couverture, c'était à la limite de ne plus la voir. Evidemment, je ne pus me retenir de rire face à cette image. Elle installait tout dans notre chambre et moi, je me contentais de la suivre du regard, un sourire amusé perché sur les lèvres. « T'avais peur d'avoir froid ou quoi ? » Je riais de plus belle. « Ouais je sais, je sais, merci de l'admettre » Encore une fois, je me mis à rire, et cette dernière ne perdit pas de temps à se jeter sur le matelas. Visiblement il avait l'air confortable, c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne me fis pas prier et vins me jeter sur le lit à ses côtés. Franchement. On était vraiment bien lotie. La chambre était vraiment spacieuse, on avait pas les parois de la tente qui nous tombaient dessus. On avait de la place, le matelas était vraiment agréable. On y avait peut être mit le prix, mais nous ne regrettions rien. Alors que j'étais allongé à ses côtés, je tournais mon visage vers le sien, pour capter son regard. Elle me demandait ce que l'on pouvait bien faire. Je lui proposais alors d'aller dans un premier temps manger, car pour ma part, ça commençait à creuser et mon estomac criait famine, puis ensuite je lui proposais d'aller faire un tour dans la forêt, pour finir par un petit pique nique près du lac. Elle semblait partante. C'est alors qu'on se relevait et quittait la tente. Je plongeais mes mains dans mes poches et levais la tête au ciel. Même le soleil était au rendez-vous. Toutes les conditions étaient présentes pour passer un bon quatre juillet. Une bonne fête nationale. Arielle revint quant à elle avec la glacière, remplie de bonnes choses. Ma meilleure amie s'éloignait pour poser son popotin sur la table de pique nique non loin d'ici. Je fis machine arrière pour aller à la voiture récupérer un petit plaid, et au passage je récupérais la glacière et m'en allais la rejoindre. Je déposais la glacière sur le banc de la table et installais le plaid sur la table en bois. Je détestais manger à même la table. J'aimais bien la protéger. Elle prétendait avoir tout acheté pour faire des burgers. Ok alors là, c'était parfait. « Des burgers, on va se péter le bide quoi ! Je m'occupe du feu ceci dit ! » m'exclamais-je spontanément. Elle me connaissait assez pour savoir ce que j'aimais manger. Je m'éloignais quelques instants pour aller récupérer quelques branches puis revins près d'elle pour allumer le petit feu. Après quelques tentatives, j'y parvins enfin. On avait ce qui fallait dans la glacière pour faire cuir les steak hachés, et une fois choses faites on faisait nos burgers à nos façons puisqu'il y avait tous les ingrédients requis. Désormais prêt, nous commencions à manger, quand je me rendais compte qu'il me manquait ma petite bouteille de bière. Je me levais alors et lorsque je revins avec une bouteille, ma meilleure amie m'en demandait une. J'arquais un sourcil interrogateur. Je crois que c'est bien la première fois que je la voyais boire. Pourtant je lui avais souvent proposé par politesse et elle avait toujours refusé. « Je crois que c'est l'une des première fois où je te vois boire de l'alcool, mais tiens » dis-je en ouvrant la bouteille et en lui tendant cette dernière. Une fois qu'elle l'eut prit, je m'en retournais à la voiture pour aller en chercher une que j'ouvrais sur le chemin du retour. Une fois à ses côtés, je lui présentais la bouteille afin de trinquer. « A notre petit énième week-end » lâchais-je tout sourire avant de trinquer avec elle, et de boire quelques gorgées fraîches de cette dernière. « J'espère que tu aimes, après j'ai pris un pack aux fruits rouges aussi, peut être que tu aimeras plus » Je souriais et bus une nouvelle gorgée. « D'ailleurs tu as bu quoi comme alcool l'autre jour ? » demandais-je curieusement à la jeune fille.
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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Mar 26 Juil - 6:02
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Notre petit séjour s'annonçait complètement génial à peine arrivé, on en avait profiter pour s'installer avant que le soleil ne se couche. Monter la tente et installer les trucs, c'était la partie chiante et je voulais que ce soit fait le plus rapidement possible. Si ce n'était pas trop trop le point fort d'Isaac habituellement, cette année ça se passa plutôt bien. Même qu'il ne brisa rien. Un miracle quoi, faudrait le noter dans un calendrier ou quelque chose du genre. Après avoir bien visiter notre petit endroit à nous pour dormir et s'y être mis à l'aise, Isaac proposa de manger. C'est vrai qu'il commençait à être l'heure quand même. J'approuva et on entama le processus pour dîner. J'avais - encore une fois - pensé à tout. La nourriture, les couverts, tout. Manquait plus que la virilité de mon meilleur ami pour faire le feu parce que ça, ce n'était pas trop trop mon domaine. Je m'occupa plutôt de préparer le reste et une fois que ce fut cuit, on s'installa sur la petite table pour manger. Lorsque Isaac se leva pour aller se prendre une bière, je lui fis part que j'avais goûté à de l'alcool récemment et que j'en voulais une. « Y'a bien une première à tout. » lui dis-je en lui souriant. On trinqua : « À notre week-end. » lui dis-je en le regardant dans les yeux - après tout c'était de la malchance sinon - puis je pris une longue gorgée. Isaac me dit qu'il avait amené un pack plus fruité aussi. « J'y goûterai, mais ça va le goût est correct. » dis-je en montrant la bière que j'avais. Ce n'était pas du champagne, mais ça faisait le travail.

On bu en silence, puis je pris une bouchée de mon burger. Miam. La question d'Isaac me coupa court dans ma dégustation, elle me surprit un peu mais en même temps, lui devait être surpris de ma nouvelle petite habitude. « Hum, du champagne. » lui dis-je un peu gênée. Comment expliquer tout ça? Comment lui dire que Daniel, mon client m'avait mise au défi de passer une journée en sa compagnie et que ça avait tombé qu'on était allés dîner dans un restaurant très chic et très cher et qu'il m'avait offert des bulles. C'était bizarre. Je voyais aussi bien l'interrogation sur le visage d'Isaac d'avec qui j'avais bien pu boire du champagne moi. « Avec un mec que j'ai rencontré... Enfin que j'connais. Une connaissance quoi. » dis-je en bafouillant un peu dans mes mots. Je lui fis un sourire et prit une grosse gorgée pour faire passer ce léger malaise que je vivais peut être toute seule. Dans un sens, je ne voulais pas vraiment qu'Isaac pense que j'avais rencontré quelqu'un. Pas dans ce sens là. Surtout que ce n'était pas le cas. « Brefff.... C'est pas si mal que je le croyais. » lui dis-je en souriant. Je termina mon burger et me reprit une autre bière. J'attendis qu'Isaac finisse son deuxième ou troisième burgers, j'avais arrêté de compter en fait. Je m'étais étendu sur le banc de bois à fixer le ciel. « J'espère que la corde pour sauter dans le lac est encore là. » dis-je en repensant à l'été dernier. C'était chouette ce lac. Je me redressa d'un coup. « J'vais aller me changer. Mettre mon maillot de bain en dessous. T'as le tiens j'espère? » lui dis-je en le taquinant. Je me dirigea vers la tente et y prit mon maillot. Je ressortis parce que mine de rien, debout à se changer, on manquait un peu d'espace en hauteur. Je me mis tout de même de l'autre côté de la tente pour ne pas offrir une vue de mon corps nu à Isaac, puis j'enleva mes vêtements, mis mon maillot et remit mon short et mon haut. Je troqua mes sandales pour mes Nike et hop, j'étais prête pour la balade en forêt. Fallait penser à tout, marcher là dedans en sandales c'était pas top.

J'allai me mettre derrière Isaac qui terminait sa bière et je l'enlaça en mettant mes bras sur ses épaules pour appuyer ma tête près de son cou. « T'es lent, lent, lent. » lui dis-je avec le creux de l'oreille. Je rigolai et lui plaqua un bisou sur la joue avant de me retirer et de simplement laisser mes mains sur ses épaules. « Ce serait cool de voir le couché du soleil un peu plus haut dans la montagne. » déclarai-je avec un énorme sourire. Isaac se releva et fit face à moi. Je regarda son visage et j'eus comme une petite boule de chaleur dans mon ventre. J'étais vraiment heureuse de l'avoir dans ma vie, même si c'était hyper difficile de tout lui cacher ce que j'étais. Sans vraiment réfléchir, je l'enlaça vraiment très fort en fermant les yeux. Ma vie était vraiment difficile ces temps-ci et ça faisait juste un bien fou. Je me détacha en évitant de le regarder dans les yeux et planta affectueusement mon index dans son ventre comme pour le ''poker'' « Allez, va mettre ton maillot qu'on aille se balader. » lui demandai-je avec un sourire.


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(#)Sujet: Re: cause space was just a word made up by someone who's afraid to get close + arielle & isaac  |   Jeu 28 Juil - 11:06
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Maintenant que nous étions désormais fort bien installés, ma meilleure amie me demandait ce que nous pouvions bien faire. A mon sens, manger était la meilleure chose que nous puissions faire. Mon estomac ne se faisait pas prier pour me rappeler combien j’avais faim. A cet instant même, j’avais envie de quelque chose de gros, de consistant, quelque chose qui parviendrait à caler cette faim. Ce n’est pas que, mais la route ça creuse. D’autant plus que je n’avais rien mangé du chemin, alors que généralement, quand je fais des longs trajets, j’ai toujours un ou deux paquets de gâteaux au cas où la faim me gagnerait. Mais j’avoue que nous étions tellement occupés à parler, chanter, rigoler que j’en avais oublié ma faim. C’est alors qu’Arielle me proposait de manger… Des burgers. Je la regardais, en lui demandant du regard si elle était sérieuse. Et visiblement, elle avait tout prévu. La blondinette avait toujours eu ce côté prévoyant. Je me demandais bien comment elle faisait pour toujours penser à tout. Moi, j’en étais clairement incapable, la preuve j’en avais oublié oreiller & serviette de bain. Enfin après, c’était bien connu que les hommes ne pouvaient pas tout faire à la fois, et de ce côté là, je l’assumais pleinement. Elle partie alors chercher la glacière, tandis que je lui pris des mains pour la déposer sur la table de pique nique non loin de notre campement où j’avais soigneusement prit le temps d’y déposer un petit plaid en guise de nappe. Avec tout ce qu’on racontait sur les tables de pique nique, quant à l’urine de rats où l’on pouvait attraper cette maladie que l’on appelle la leptospirose dû au contact de notre nourriture sur l’urine, je préférais faire attention. Ensuite, je m’éloignais pour aller à la chasse aux branches afin de nous faire un petit feu pour y faire cuire toutes les bonnes choses auxquelles elle avait pensé à savoir : aux steak évidemment, la base du burger, mais aux à-côtés tel que le bacon, les oignons, le cheddar aussi, puis la verdure tel que les tomates, salade et cornichon. Je peux vous dire que je n’allais pas me faire prier et manger à ma faim. En revenant, branches sous le bras, je passais par ma voiture pour y attraper mon briquet fétiche. Non je ne fumais pas, et je ne m’y risquais pas avec la maladie que j’avais eu plus jeune, en revanche, c’était mon briquet spécial camping. Nous avions pour habitude de faire des feux de camp lorsque nous partions en camping, et au début où nous étions novices là-dedans, nous nous retrouvions toujours le bec dans l’eau quand nous voulions allumer un feu, alors désormais c’était plus le cas. Une fois le feu allumé, nous ne tardions pas à se faire cuire nos petites affaires, pour ensuite créer notre burger. Tout en mangeant, l’envie d’une bonne petite bière fraîche se fit ressentir, je quittais ma meilleure amie un instant pour regagner le coffre de la voiture et m’attraper ma boisson, c’est alors qu’une fois de plus, Arielle me surprit en me demandant de lui en apporter une. Sans vous mentir, je n’avais pu retenir mes yeux de s’écarquiller spontanément. Arielle. Ma Arielle. Ma meilleure amie. Boire de l’alcool. C’était carrément hors du commun. Elle qui était contre tout ça, de part les problèmes que cela avait pu engendrer dans sa famille. Je me souviens qu’elle avait toujours refusé de goûter, même lorsque nous étions en soirée, et que je lui proposais juste de goûter, je ne l’avais jamais forcé, c’était instinctif, mais non, elle refusait catégoriquement. Ceci dit, je ne broncha pas et lui en ramena une, je ne pus toutefois retenir une remarque s’échapper de mes lèvres à ce sujet. « Exactement » répondis-je tout en entendant le cliquetis que nos bouteilles avaient pu échanger. Je portais ensuite le goulot jusqu’à mes lèvres pour en boire quelques gorgées, et franchement, ça faisait du bien. Je continuais et terminais de déguster mon burger qui à mon sens était vraiment bon. Je ne pus toutefois pas me retenir de lui demander ce qui l’avait poussé à boire, ou du moins, ce qu’elle avait goûté, puisqu’elle m’avait dit quelques minutes auparavant, qu’elle avait récemment bu. A quelle occasion ? Pour quelle raison ? C’est alors qu’elle me répondit du champagne. Je fus quelque peu surpris, puis elle ajoutait qu’elle avait rencontré un homme, donc j’en déduisais que c’était lui qui lui avait offert un verre. Une connaissance précisait-elle. Peut-être avait-elle rencontré quelqu’un ? Elle n’avait pourtant pas l’intention de s’éterniser là-dessus, et elle n’avait pas non plus l’air à l’aise de parler de ça. Si elle avait véritablement rencontré quelqu’un, je me demandais bien pourquoi elle ne m’en parlait pas. Enfin, je ne comptais pas insister, voyant qu’elle bafouillait tant qu’elle pouvait pour se sortir de cette panade. « J’espère au moins qu’il t’as offert du bon champagne, et pas du champagne de premier prix » rétorquais-je en lui portant une nouvelle fois la bouteille à mes lèvres pour en récupérer quelques gorgées. Je ne me fis pas prier pour me faire un second burger, il faut dire que même si le premier m’avait calé, l’envie d’un second n’était pas négligeable, alors j’en mangeais un second histoire d’être bien calé. J’avais un avantage que beaucoup d’hommes ont, c’est que je pouvais manger tout en double quantité, j’avais un profil qui faisait que malgré tout, je ne prenais pas de poids. Peut-être était-ce dû au fait que je faisais pas mal de sport. Je ne sais pas, mais il y a des semaines où je ne peux pas en faire, et bien que je mange pour deux, je n’ai pas pris un gramme. Ou alors, je ne le vois pas. « Oh, je pense qu’elle doit toujours y être, répondis-je dans un premier temps. Merde, j’ai oublié mon maillot, tu en aurais un pour moi ? Je ne pus me retenir de rire aux éclats. Bien évidemment que j’ai le mien! » Je riais de plus belle tandis que la blondinette s’éloignait pour regagner la tente afin d’aller enfiler son maillot de bain. Quant à moi, je terminais tranquillement de manger, pour ensuite tout débarrasser et tout ranger. Il nous resterait juste la vaisselle à faire. Je pliais le plaid, puis rangeais tout dans le coffre de ma voiture. Comme Arielle prenait son temps pour se changer, je retournais m’asseoir sur le banc pour admirer la forêt. J’en profitais pour terminer ma bière, tandis que deux petits bras vinrent s’enrouler autour de mon cou. Des murmures à peine audible me firent particulièrement rire. « Excuses-moi, mais ce n’est pas moi qui ait mit trois plombes à enfiler mon maillot de bain » lâchais-je en roulant des yeux avant de descendre la fin de ma bière. « Ceci dit, on verrait le feu d’artifice encore mieux » lâchais-je face à sa remarque. Etant donné qu’elle était prête et que ma bière était terminée, je me levais du banc pour pouvoir aller me changer. Mais avant ça, Arielle, dans un élan de spontanéité me prit dans ses bras. J’entourais alors mes bras autour d’elle pour la serrer contre moi, et lui déposais un baiser sur le front avant que celle-ci ne me plante son doigt dans le bide. Ce n’est pas comme si je ne m’étais pas tapé deux burgers bien chargés juste avant. « Tu ne sais pas à qui tu as à faire » lâchais-je avant de la chatouiller de chaque côté de ses hanches, je savais combien c’était un endroit sensible pour les filles. « On fait plus la maligne là » plaisantais-je avant de m’éloigner d’elle pour aller enfiler mon short de bain. J’enfilais tout de même un tee-shirt, que je ne tarderais sûrement pas à enlever une fois arrivée au lac. « On peut y aller » déclarais-je avant de passer mon bras autour de son cou pour l’entraîner avec moi au beau milieu de la forêt. Cet endroit n’avait plus aucun secret pour nous, tant nous en connaissions pratiquement chaque recoin. « Si on est pas bien là! Pas une personne pour nous faire chier. Je trouve que c’est l’endroit idéal quand t’as envie de te couper du monde, et d’être tranquille. Pas de brouhaha, seul le bruit des feuilles et des animaux, rien de plus reposant » constatais-je tout en marchant tranquillement vers le lac, que nous ne tardions plus à trouver. L’endroit était toujours aussi beau. Le lac avait toujours cette eau aussi turquoise. Je jetais un œil en direction de ma meilleure amie. Et en tant que chieur internationnal, je ne pus me retenir de la porter pour nous diriger vers le lac. « Ne t’inquiètes pas, je vais te faciliter la tâche » dis-je en rigolant avant de mettre les pieds dans l’eau. Et franchement, l’eau était à une température vraiment bonne.
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