Alors que selon lui le meilleur moyen pour décuver était de me faire vomir, il trouvait une alternative loin d'être guère plus agréable que sa première idée. En effet, je lui avais accordé ma confiance, mais très vite je le regrettais lorsque je me retrouvais sous cette douche froide en maillot de bain. Mais quelle belle idée venait-il d'avoir là. Ceci dit, je peux vous dire que ça m'avait réveillé, si quelques minutes auparavant, j'étais prête à m'endormir, la température de l'eau m'avait littéralement secoué. Pourtant je n'étais pas restée bien longtemps là dessous, mais suffisamment pour claquer des dents tant j'étais frigorifiée, je n'exagère pas. Mais bon, Noah prenait bien soin de moi en m'enroulant rapidement dans une grande serviette, et je restais là immobile l'espace de quelques minutes le temps de laisser cette pression redescendre. J'enfilais de nouveau son tee-shirt après avoir retiré mon maillot de bain trempé, puis nous quittions la salle de bain pour retourner dans la chambre où j'enfilais un bas pour ensuite me glisser sous la couette. Je faisais signe au jeune homme de venir s'asseoir à mes côtés afin qu'il reste un peu avec moi, à vrai dire, je n'avais pas envie de le voir partir tout de suite. Ca faisait du bien de passer un moment comme celui-ci avec lui, un moment où on parvenait à s'entendre et à discuter sans se disputer ou se faire de multiples reproches. En y pensant, ça faisait depuis longtemps qu'on avait pas réussi à avoir une conversation plutôt posée. Bon malheureusement, l'alcool me faisait un peu trop parler, mais Noah était raisonnable, et j'appréciais le fait qu'il n'abuse pas de mon côté alcoolisé pour faire de moi sa victime, au contraire, c'est même lui qui préférait qu'il ne se passe rien au risque que selon lui je le regrette. Bon, c'était n'importe quoi ça, je ne pourrais jamais regretter quoi que ce soit avec lui. Mais j'étais moi-même rassurée de savoir qu'il n'avait pas regretté cette nuit où nous avions couché ensembles car lorsqu'il était parti, j'avais eu de lourds doutes là dessus, mais maintenant j'étais fixée. Comment tu veux que je dorme alors que tu viens de me réveiller avec ta douche glacée ? rétorquais-je du tac au tac en rigolant. Sentant cet atmosphère calme et serein entre nous, je décidais de me jeter à l'eau et de lui demander de rester avec moi au moins la nuit. Peut-être qu'il refuserait, mais au moins, j'aurai tenté. Honnêtement, je n'étais vraiment pas sûre de mon coup, mais Noah me surprit à accepter ma demande, et doucement, il vint s'allonger à mes côtés, moi, le suivant du regard. Il écartait même son bras m'invitant à prendre place contre ce dernier. Je ne me fis pas prier, et vins me blottir contre lui, posant ma tête contre son torse, et passant l'un de mes bras autour de lui pour pouvoir bien me caler contre lui. Je pouvais humer son odeur. J'en fermais même les yeux un court instant. Merci, soufflais-je doucement, quant au fait qu'il avait accepté de rester à mes côtés. Tout naturellement, je m'amusais à faire jouer mes doigts sur son torse, dessinant ses muscles abdominaux. Je passais par moment sur ses cicatrices, ce qui avait pour don de me retourner l'estomac à chaque fois, car j'imaginais combien il avait dû souffrir. Je suis désolée pour tout Noah, lâchais-je spontanément. Voilà que j'étais perdue dans mes pensées, à réaliser que tout était de ma faute, et donc je m'étais soudainement excusée pour ce que j'avais fais. Je sais que si je n'avais pas réagi comme ça, on en serait peut-être surement pas là, malheureusement, je ne pourrais jamais revenir en arrière, mais, j'avais besoin de te le dire, soufflais-je doucement, sans pour autant relever la tête pour croiser son regard. Mais je voulais qu'il sache que j'étais désolée. Je ne pensais pas que tu le prendrais comme ça, je pense que je n'ai pas vraiment réalisé à quel point tu devais tenir à moi. Je le savais que tu tenais à moi, mais je pense qu'intérieurement, j'avais du mal à croire que tu pouvais l'être autant de part ton passé. Puis tu n'étais pas non plus l'homme le plus démonstratif qui soit, et je ne te le reprocherais jamais, parce que c'est ta façon d'être, et je t'ai toujours accepté tel que tu étais, même si j'ai pu te mentir ce jour-là, m'expliquais-je alors à l'attention de ce dernier. C'était peut-être le moment de prendre le temps de s'expliquer calmement. En plus, l'alcool avait pour don de me faire dire la vérité visiblement, et je ressentais le besoin de lui dire tout ce que je pouvais avoir sur le coeur. J'ai peut-être mal agi, mais ne doutes jamais de ce que j'ai pu ressentir pour toi Noah, de mes sentiments à ton égard, tout était vrai et sincère, conclus-je alors, tout en continuant de contourner ses muscles avec le bout de mes doigts. Et encore, je parlais au passé alors que ce que je ressentais avant était toujours bel et bien présent.

J'avais tenter de réveiller un peu Sunny, du moins faire descendre un peu son taux d'alcoolémie, parce que faut dire ce qui est, elle a ramasser ce soir. Et encore on ne sait pas si elle n'as prit que de l'alcool du coup. Raison de plus pour la surveiller fortement, surtout si elle n'as jamais pris aucunes drogues de toute sa vie. Lorsqu'elle sorti de la douche, elle était frigorifiée, je l'enroulais alors dans une serviette pour qu'elle se sèche et retire son maillot de bain, puis elle enfila de nouveau mon t-shirt qui lui faisait presque une chemise de nuit. Mes t-shirt et mes sweet lui allait tellement bien. Nous retournions dans sa chambre et elle s'allongea dans son lit et pour je ne sais quelle raison, je décidais de lui dire maintenant que je n'avais rien regretter de la dernière nuit que nous avions passé ensemble. Elle se mise alors à me dire tout un tas de trucs qui en temps normal ne me dérangerais pas, mais là, elle était alcoolisé et elle pourrait le regretter le lendemain, alors je me retenais et je lui disais de dormir. « comment tu veux que je dorme alors que tu viens de me réveiller avec ta douche glacée ? » dit-elle en riant. Un mince sourire se glissa au coin de mes lèvres. - Crois-moi tu vas pas tarder de tomber de fatigue. Dis-je alors en souriant. Elle me demanda ensuite de rester avec elle cette nuit et après un court instant d'hésitation, j'acceptais. Je vins m'allonger à ses côtés et écartais mon bras pour qu'elle puisse se glisser contre moi comme elle avait l'habitude de le faire, je caressais doucement son épaule, comme pour l'endormir. « Merci. » souffle-t-elle doucement tout en dessinant chaque centimètre de mon torse. « Je suis désolé pour tout Noah. » Dit-elle soudainement. Je baissais le regard sur elle essayant de comprendre où elle voulait en venir et elle poursuit rapidement sans me laisser le temps de demander. « Je sais que si je n'avais pas réagi comme ça, on en serait peut-être sûrement pas là, malheureusement, je ne pourrais jamais revenir en arrière, mais, j'avais besoin de te le dire. » Je pensais qu'on en avait finit avec cette discussion, même si ça ne s'était pas très bien passer, je pensais qu'on en avait terminer, mais visiblement non. « Je ne pensais pas que tu prendrais comme ça, je pense que je n'ai pas vraiment réalisé à quel point tu devais tenir à moi. Je le savais que tu tenais à moi, mais je pense qu'intérieurement, j'avais du mal à croire que tu pouvais l'être autant de part ton passé. Puis tu n'était pas non plus l'homme le plus démonstratif qui soit, et je ne te le reprocherais jamais, parce que c'est ta façon d'être, et je t'ai toujours accepté tel que tu étais, même si j'ai pu te mentir ce jour-là. » dit-elle. C'est vrai que j'avais ma part d'erreur dans notre relation, je ne lui montrais pas les marques d'affections qu'on voit d'habitude dans tout les couples, je ne lui ai jamais dis que je l'aimais, je répondais toujours par 'moi aussi', mais d'un côté, je me disais qu'elle saurait que le jour où je lui dis ça aurait été sincère. Ça serait sincère. Je ne suis pas l'homme parfait ça c'est sûr, mais je voulais vraiment que ça marche. « J'ai peut-être mal agi, mais ne doutes jamais de ce que j'ai pu ressentir pour toi Noah, de mes sentiments à ton égard, tout était vrai et sincère. » dit-elle pour terminer. J'inspirais alors profondément, parce que je n'ai jamais douter d'elle, peut-être un peu le moment où elle m'as quittée, mais je me suis rapidement trouver des excuses. - Tu sais, c'est pas plus mal si t'es partie, qui sait dans quel état je t'aurais mis sinon… morte d'inquiétude à chaque fois que je vadrouillais ou je ne sais quoi. Ma vie elle est comme elle est, j'ai essayer de la changer, mais ça me rattrape toujours… alors je vis avec, j'essaye de gérer… mais toi… toi tu mérite tellement mieux… Dis-je alors en la serrant plus fort contre moi, déposant mes lèvres sur le haut de sa tête.

Malgré son tee-shirt, je devais avouer que j'étais morte de froid. Mais au moins, une chose est sûre, j'étais désormais bel et bien réveillée. Cette douche avait eu l'effet recherché. En retournant dans ma chambre, je m'étais rapidement recouchée et Noah n'avait pas tardé à ramener la couverture sur moi afin de me couvrir, et je devais avouer que j'étais bien mieux sous la couverture. Je me recroquevillais sur moi-même pour essayer de me réchauffer, en vain, alors soudain, je finis par demander à Noah de rester avec moi. De toutes les façons, je n'avais rien à perdre, au pire des cas, il refuserait, mais à ma plus grande surprise, il acceptait de rester à mes côtés pour mon plus grand bonheur. Intérieurement, je m'étais mise à sourire bêtement. Il s'allongeait alors à mes côtés, et aussi surprenant que cela puisse paraître, il écartait son bras pour m'inviter à venir me blottir contre lui comme auparavant. C'est donc timidement que je me faufilais dans ses bras, passant l'un des miens sur son torse pour me caler confortablement contre lui. Je pouvais sentir son odeur à pleine narine, et ça faisait tellement de bien. Ce genre de moment avec lui. C'était simple, c'était calme. Je fermais doucement les yeux me concentrant sur sa respiration qui avait toujours ce don si particulier de m'apaiser. Naturellement, mes doigts vinrent se balader sur son torse avant de redessiner chacun de ses muscles. Je me sentais juste bien à cet instant même, et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça. Cette position, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps, son odeur me faisait remonter bien des souvenirs, je ne retenais que le meilleur à ses côtés, et je réalisais une nouvelle fois combien j'avais été stupide de le laisser de la sorte. J'avais été une véritable idiote, et soudain, des excuses sortaient de ma bouche sans que je ne puisse les contrôler. Mais je ne regrettais pas que ce soit sorti ainsi. Je pense que c'était surement le moment d'avoir une discussion avec lui. Au début, lorsque nous nous sommes retrouvés, Noah avait bien trop de rancoeur à mon égard pour pouvoir avoir une quelconque discussion avec moi, c'est ce qui expliquait ces nombreuses disputes, mais ce soir, c'était différent. On était tout deux plus apaisés, et si vraiment Noah n'avait pas voulu, il ne serait pas resté. Je ne cherchais pas la petite bête pour que cela explose entre nous, je voulais juste être honnête avec lui, lui dire la vérité sur toute cette histoire. Mais surtout, je voulais m'excuser d'avoir agi ainsi à son insu. Je ne voulais pas qu'il pense que je n'ai pas été honnête avec lui, bien au contraire, il est véritablement la première personne dont je sois tombée amoureuse, et même si de mon côté j'ai eu quelques flirts, nul n'a jamais été aussi fort que ce que nous avons pu vivre tous les deux. Je devais avouer que j'appréhendais un peu sa réaction, j'espérais qu'il ne monte pas en pression car je savais combien il était impulsif, ce soir, j'avais juste envie qu'on parvienne à avoir une discussion d'adulte, où l'on puisse échanger sans pour autant se jeter la pierre. Lorsqu'il ouvrit la bouche, je fus prise d'un sentiment de panique, quelle serait sa réaction... Mais finalement, le jeune homme était plutôt calme, et selon lui, être partie était peut-être un mal pour un bien car selon lui, il m'aurait surement tiré vers le bas. Je fermais alors les yux secouant négativement la tête, marquant parfaitement mon désaccord. Et ce par quoi il conclut était loin d'être vrai. Je refusais de le laisser penser que je méritais mieux que lui. Cependant, le baiser qu'il déposait au sommet de ma tête me réconfortais. Sans même m'en rendre compte, je me serrais d'avantage contre lui, comme pour m'accrocher à lui, comme avant, comme quand j'avais peur qu'il m'échappe. Je suis pas d'accord avec toi Noah. Tu n'as pas le droit de dire que je mérite quelqu'un de mieux. T'es peut-être loin d'être parfait, mais à mes yeux, tu l'étais malgré tes imperfections. Quand je t'ai rencontré, j'ai directement su dans quoi je m'embrayais, tu ne t'ai jamais fais passer pour une autre personne, tu as toujours été toi, et si vraiment je ne m'étais pas autant attachée à toi, je ne me serai pas autant accrochée à notre relation comme j'ai pu le faire, je t'aurai laissé partir dès la première dispute, mais si j'ai fais tout ça, c'est parce que je savais que tu en valais la peine. Alors c'est vrai, ça n'a jamais été facile, mais en même temps, qui a dit qu'une relation c'était facile ? J'ai jamais demandé à vivre un conte de fée, façon, je suis loin d'être ce style de fille, et tu le sais pertinemment, tout ce que je voulais, c'était avoir quelqu'un sur qui compter, avoir quelqu'un qui serait toujours là pour moi, qui me protégerait, avec qui je vivrais des choses uniques et inoubliables, de me sentir aimer, et d'aimer en retour. Alors c'est vrai que tu n'es pas facile à vivre, mais je ne le suis pas non plus Noah, je t'en ai fais baver moi aussi, avec ma fierté surdimensionner, je pense que tu as peut-être oublié le nombre de fois où tu es revenu, mais moi pas, souviens-toi, très souvent, après chaque disputes, c'est pratiquement toi qui revenais toujours vers moi.. Alors maintenant, je t'interdis de dire que je mérite mieux, dis-je doucement avant de venir relever la tête pour le regarder, et venir poser mon index sur ses lèvres pour le faire taire, et lui faire comprendre que je ne voulais plus qu'il me dise ce genre de choses. A ce moment là, je me sentais plus légère, comme si tout ce que j'avais sur le coeur venait de sortir. Et encore, je pense que j'avais encore des choses enfouies en moi qui n'étaient pas prête à ressortir maintenant, mais le fait qu'il me dise que je méritais, je ne pouvais pas le concevoir, il n'avait pas le droit de dire ça alors qu'il m'avait rendu dingue de lui, et qu'à l'heure actuelle, je serai prête à replonger. Quoi qu'il arrive.

Lorsque je sortis Sunny de la douche, je l'emmenais rapidement dans sa chambre pour qu'elle se couche et qu'elle se mette au chaud sous la couette. Je suis sûr qu'une fois coucher elle trouveras rapidement le sommeil, pour ma part, c'est ce qui m'arrive à chaque fois que je me prends une cuite. Déjà qu'en temps normal je ne met pas longtemps pour m'endormir. Elle me demandait de rester avec elle cette nuit et j'acceptais, je vins m'installer à ses côtés et la laissa se blottir contre moi, comme auparavant. Ça faisait bizarre de se retrouver comme ça, alors que depuis son retour nous n'avons fait que nous disputer, voir même nous hurler dessus, mais c'était agréable et ça faisait du bien. Je dois bien l'admettre elle me manquait, en fait elle m'as toujours manquer, j'ai juste combler le manque comme je savais si bien le faire, mais l'avoir près de moi comme ce soir, comme l'autre soir, me faisait prendre conscience qu'elle était toujours ancré en moi comme un putain de poison. Elle se mise alors à s'excuser et à me parler de son ressentis lorsqu'elle est partie. Elle ne pensait pas que je tenais autant à elle et à ce moment-là j’eus un petit pincement au cœur, parce que ça voulait dire que je lui donnais l'impression de ne pas tenir à elle au point d'en crever. Parce que c'était faux. Pour elle, j'aurais fait tout et n'importe quoi. On a eu un peu la preuve avec son père et si elle m'avait donner une autre raison que celle qu'elle m'as donner lorsqu'elle est partie, j'aurais probablement remuer ciel et terre pour la retrouver et la rejoindre. Je finis par lui dire que son départ n'était pas si mauvais au final, je ne sais pas jusqu'où je l'aurais traîner si elle était rester. Entre mon voyage au Mexique avec Wayne ou on a faillit y rester, les cicatrices en sont la preuve et aussi mon départ précipiter pour le Canada parce que quelqu'un voulait encore probablement me tuer, enfin tout ce genre de trucs que je ne voulais pas lui faire subir et si par malheur il lui arrivait quelque chose par ma faute, je m'en voudrais toute ma putain de vie. Elle secoua alors négativement la tête me montrant son désaccord, je la serrais alors plus fort contre moi, déposant mes lèvres contre sa tête, les laissant là quelques instants. « Je suis pas d'accord avec toi Noah. Tu n'as pas le droit de dire que je mérite quelqu'un de mieux. T'es peut-être loin d'être parfait, mais à mes yeux, tu l'étais malgré tes imperfections. Quand je t'ai rencontré, j'ai directement su dans quoi je m'embrayais, tu ne t'ai jamais fais passer pour une autre personne, tu as toujours été toi, et si vraiment je ne m'étais pas autant attachée à toi, je ne me serai pas autant accrochée à notre relation comme j'ai pu le faire, je t'aurai laissé partir dès la première dispute, mais si j'ai fais tout ça, c'est parce que je sais que tu en valais la peine. Alors c'est vrai, ça n'a jamais été facile, mais en même temps, qui a dit qu'une relation c'était facile ? J'ai jamais demandé à vivre un conte de fée, façon, je suis loin d'être ce style de fille, et tu le sais pertinemment, tout ce que je voulais, c'était avoir quelqu'un sur qui compter, avoir quelqu'un qui serait toujours là pour moi, qui me protégerait, avec qui je vivrais des choses uniques et inoubliables, de me sentir aimer, et d'aimer en retour. Alors c'est vrai que tu n'es pas facile à vivre, mais je ne le suis pas non plus Noah, je t'en ai fais baver moi aussi, avec ma fierté surdimensionner, je pense que tu as peut-être oublié le nombre de fois où tu es revenu, mais moi pas, souviens-toi, très souvent, après chaque disputes, c'est pratiquement toi qui revenais toujours vers moi.. Alors maintenant, je t'interdis de dire que je mérite mieux. » dit-elle alors avant de relever la tête et de poser son index sur mes lèvres pour me faire taire. - Et pourtant… Dis-je avant que son froncement de sourcils ne me fasse marquer une pause. - Laisse moi parler. Dis-je ensuite en riant légèrement. - Avec tout ce que tu as vécu avec ton père tu devrais vouloir quelque chose de meilleur, plutôt qu'un pauvre con qui n'est pas capable de rester loin des emmerdes. Poursuivais-je en la regardant, la gardant toujours contre moi. - Évidemment que je te veux toujours à mes côtés, mais je ne supporterais pas l'idée qu'il puisse t'arriver quelque chose par ma faute et tu sais comment sont les gens dans ce milieu, ils n'hésitent pas à s'en prendre aux personnes qu'on aime…. Dis-je alors en la regardant.

Me retrouver dans ses bras, humer son odeur, sentir son corps battre sous ma tête, entendre sa respiration, il n'y avait rien de plus doux et reposant. Ces moments là se faisaient rares. Je crois bien que c'était le premier acte de tendresse qu'il m'octroyait depuis mon retour à Miami. A ce propos, j'avais fini par lui parler, je savais que je me lançais dans un sujet assez sensible, que j'ignorais comment il réagirait, mais de mon côté, j'avais besoin de lui en parler de nouveau, maintenant que nous étions plus calmes, et plus posés. Je ne m'aventurais toutefois pas à croiser son regard de peur que cela pète. Je me contentais de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, tout en gardant ma tête collée contre lui, et ma main s'amusant à redessiner chaque muscle de son torse parfaitement bien sculpté mais parfois abîmé par de vilaines cicatrices qui le rendaient toutefois drôlement sexy. Heureusement, ce dernier ne s'énervait pas, au contraire, il me surprit à garder un tel calme, au point de m'avouer que selon lui, je ne méritais pas tout ça. Mais là, je n'étais clairement pas d'accord avec lui, et je ne me cachais pas pour lui montrer mon désaccord. Il n'avait pas le droit de dire que je ne le mérite pas, que je méritais mieux. Comme si j'avais envie d'avoir mieux. J'avais toujours aimé Noah tel qu'il était, et je ne lui avais jamais demandé de changer. Je l'acceptais tel qu'il était avec ses qualités et ses défauts. Il est vrai que je m'étais souvent fait un sang d'ancre quand monsieur ne répondait pas de la soirée à mes messages, ou qu'il me répondait trois heures plus tard. Qu'il se rendait chez moi à moitié saoule. Mais il était comme ça, c'était Noah, c'était à prendre ou à laisser, et je l'avais toujours accepté ainsi. C'est pour cette raison que je lui interdisais de dire des choses pareils. A mes yeux, il était parfait malgré ses imperfections. J'avais délicatement relevé la tête vers lui pour poser mon index sur ses lèvres afin de le faire taire. Lui faisant ainsi comprendre que je ne voulais pas qu'il dise de bêtises. Il commençait par reprendre en disant un simple "mais pourtant' qui voulait en dire long, comme s'il voulait me contredire une nouvelle fois. Je fronçais alors les sourcils manifestant parfaitement mon mécontentement. Mais ce dernier me demandait de le laisser parler en laissant échapper un rire. Je me déridais et cessais de froncer les sourcils pour l'écouter. Je m'étais alors légèrement redressée pour pouvoir mieux le voir, et l'écouter, laissant malgré tout ma main revenir à l'endroit initial à savoir sur son torse, comme si j'avais besoin de garder un certain contact physique avec ce dernier. Il finit alors par s'expliquer en me disant qu'il ne comprenait pas que j'agisse ainsi car selon lui, avec ce que j'avais pu vivre avec mon père, je souhaiterais quelque chose de meilleur. Seulement moi, je tâchais de secouer négativement la tête. Ce n'était pas ce que je recherchais, puis quoi qu'il puisse penser, Noah m'avait rendu heureuse, si je n'avais pas été heureuse à ses côtés, alors je ne serais pas restée avec lui. Il finit par avouer me vouloir toujours à ses côtés, s'y refusant toutefois de peur qu'il m'arrive quelque chose. Et la fin de sa phrase me surprit un peu. Faisant comme sous-entendre que je faisais encore partie des personnes qu'il aimait. J'ignorais s'il sous-entendait qu'il m'aimait comme il avait pu m'aimer auparavant, et comme je l'aimais moi, mais quoi qu'il en soit, il l'avait dit. Le connaissant, je ne chercherais pas à en savoir plus, me contentant simplement de sourire intérieurement. Ces mots avaient eu pour don de me réchauffer le coeur. Je crois que tu as du mal à réaliser que tu as su me rendre heureuse Noah. Je ne suis jamais partie parce que je n'étais pas heureuse avec toi, et c'était une grossière erreur que de partir. C'est vrai, j'ai passé un an à l'étranger, je mentirais si je disais que cela n'a pas été une belle expérience, mais je regrette que nous deux ça se soit terminée ainsi... rétorquais-je dans un premier temps. Tu sais Noah, avec ce que j'ai vécu, si je n'avais pas été heureuse, je ne serai pas restée avec toi, avouais-je sincèrement à ce dernier. Mais je l'ai été, vraiment, repris-je en le regardant, laissant mes doigts allaient se balader sur son torse. J'espérais qu'il me croit, et qu'il comprenne qu'il avait fait de moi la fille la plus heureuse durant notre relation. Alors c'est vrai, cela n'avait pas été facile tous les jours. Mais il lui arrivait de faire des efforts, de me surprendre, puis on ne va pas se mentir, Noah était un amour avec moi, même si on pourrait penser le contraire, car il fait très badboy, avec moi, il s'était toujours montré doux, attentionné, protecteur. Je sais que ce n'est plus possible, mais je donnerais tout pour retrouver ce que nous avions Noah, avouais-je avec une telle sincérité à ce dernier. C'est vrai, je donnerais tout pour qu'on retrouve ce que nous avions avant, cette relation, tous ces moments passés ensembles. Il me manquait, bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer, et je crois que quelque part, non en fait, je suis même sûre que j'étais toujours belle et bien amoureuse de lui. Personne n'était parvenu à l'égaler, et personne n'y arriverait sans doute jamais. Il était mon premier amour, et j'aurai sans doute du mal à l'oublier complètement un jour.

Je ne vais pas mentir, retrouver Sunny me faisait un bien fou. Elle était pratiquement la seule à me tenir la tête hors de l'eau. Quand elle est partie, j'ai replongé la tête la première et j'ai faillis y laisser ma peau plus d'une fois. Je ne supporte pas l'idée de la savoir loin de moi, de ne pas pouvoir la toucher, l'embrasser, la faire râler, la faire rire à longueur de journées. C'est pour ça que je profitais de ce soir, de toutes les occasions qui me sont donner pour la serrer contre moi, je pourrais aussi l'embrasser mais ça je préfère attendre qu'elle soit sobre, elle pourrait regretter même si elle me dit le contraire. Je lui disais même qu'elle méritait mieux que moi et je le pensais vraiment, elle mérite tellement mieux après tout ce qu'elle a vécu à cause de son connard de père. Mais elle me montrait rapidement son désaccord en me disant qu'elle m'acceptait tel que j'étais, avec mes qualités et mes défauts. Même si elle m'interdisait de parler, je pris le fis quand même comme toujours. C'est vrai quoi, comment elle peut rester avec quelqu'un qui attire les emmerdes sans arrêt ? Qui peut parfois rester plusieurs heures sans donner de nouvelles ou qui rentre tard dans la nuit tout amoché sans donner forcément d'explications… c'est pas une vie pour elle et pourtant je ne peux m'empêcher de la tenir éloigner parce que j'ai besoin d'elle. « Je crois que tu as du mal à réaliser que tu as su me rendre heureuse Noah. Je ne suis jamais partie parce que je n'étais pas heureuse avec toi, et c'était une grossière erreur que de partir. C'est vrai, j'ai passé un an à l'étranger, je mentirais si je disais que cela n'a pas été une belle expérience, mais je regrette que nous deux ça se soit terminée ainsi… » dit-elle dans un premier temps. « Tu sais Noah, avec ce que j'ai vécu, si je n'avais pas été heureuse, je ne serais pas restée avec toi. Mais je l'ai été, vraiment. » dit-elle ensuite en me regardant. « Je sais que ce n'est plus possible, mais je donnerais tout pour retrouver ce que nous avions Noah. » dit-elle le plus sincèrement possible au point que j'en oubliais ce que je me suis dis tout à l'heure et j'attrapais son visage entre mes mains et l'embrassais fougueusement. - Tu sais que je pourrais jamais changer ? J'ai essayer, mais… ça fait parti de moi… J'peux toujours continuer d'essayer, mais j'suis pas sûr que ça donne un meilleur résultat. Soufflais-je alors contre ses lèvres. Je sais que j'ai souvent dis que j'allais changer, mais au final je me rends compte que je replonge toujours donc est-ce que ça vaut vraiment le coup de continuer à vouloir changer ?