(#)Sujet: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Jeu 8 Sep - 0:00
Arrêtes tes prises & c'est la crise Feat Lily
Cela faisait plusieurs jours que j'avais arrêté de consommer de la coke. A la base c'est Lily qui m'avait convaincu, je n'avais jamais vraiment remarquer que je mettais enliser à ce point la dedans. Je savais exactement combien cela faisait de temps que j'avais arrêté, aux jours, aux heures. Pas au minutes ni aux secondes ça serai trop poussé. Cela faisait exactement huit jours et dix heures. Je ne savais pas comment je réussissais à tenir bon vraiment, mes sentiments envers Lily ? Le dégout qu'elle avait eu pour moi lorsqu'elle m'avait vu lors d'une de mes soirées poudre? Ou peut être simplement parce que moi aussi je n'aimais pas ce que j'étais devenu. Surtout la maintenant, en période de manque c'était pas la première !
Je tournais dans ma chambre d’hôtel respirant difficilement et rapidement. Des picotements se faisait sentir sur certaines parties de mon corps comme si j'avais des insectes sous ma peau. C'était horrible ! Sans vraiment comprendre ce qu'il m'arrivait et savoir si c'était vrai ou pas. Je voyais des silhouettes, je voyais flou également. Complétement flippé, j'explosais une chaise contre la fenêtre. Celle ci brisa la fenêtre pour se retrouver sur le trottoir juste en dessous. Maintenant j'éventrais mon matelas et mon oreiller, ancienne cachette que j'avais pour mes sachets de coke, il m'en fallait c'était plus possible. Quand je remarquais que j'en avais plus, je décidais de totalement ravager ma chambre. Les yeux rouge injecté de sang, les larmes coulaient de façon abondante de mes yeux.
Etait ce vrai ou pas ! Des gens déboulèrent dans ma chambre. J'allais vers eux mais sans ménagement ils me frappèrent. Une des personnes m’attrapa les bras pour me les faire passer dans le dos. C'était des flics ? Je voyais pas des masses en plus du sang qu'il coulait sur mes yeux. Apparemment l'un d'eux m'avait fais sauter une arcade et l'autre décida de m'emmener à l’hôpital plutôt qu'au poste. Je les entendais parler, je leur expliquais que j'avais rien fais et qu'il n'avait aucune raison de me traiter comme ça, que c'était de l'abus de pouvoir.
Quelques heures plus tard je me retrouvais dans un lit d’hôpital avec une infirmière accroché à moi, occupé à essayer de faire de la couture sur mon visage. Seulement je ne l'entendais pas de cette oreille, je ne voulais pas rester ici. Voyant ça l'infirmière s'absenta quelques minutes pour me faire une injection, de quoi ? J'en savais foutre rien. Ce qui est sur c'est que ça m'avait foutu dans les vapes. Le personnel médical entreprirent en plus de ça de m'attacher les mains et les pieds. J'étais là sans pouvoir bouger même ne serai ce que pour faire un petit geste. J'étais complétement shooter et attacher.
Je regardais, les infirmières et autres qui s'activaient autour de moi. L'une des personnes de l’hôpital prit mon téléphone pour appeler quelqu'un mais qui ? Je priais pour que ça ne soit pas Lily je ne voulais pas qu'elle voit dans cet état.
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Jeu 8 Sep - 16:43
Arrêtes tes prises …
Ethan & Lily-Anne
Alors que je me trouvais en consultation, mon téléphone portable sonna sur mon bureau. Je lançai un coup d’œil rapide à mon téléphone afin de voir qui pouvait me contacter. Je fus surprise de reconnaitre l’indicatif de l’hôpital de Miami. M’excusant auprès de mes patients je pris l’appel. Je ne comprenais pas trop pourquoi l’on me contacta directement sur mon portable plutôt que sur mon fixe au bureau. La voix au bout du fil ne passa pas par quatre chemins pour m’annoncer une nouvelle qui me bouleversa. Ethan était à l’hôpital, très mal en point et quelqu’un devrait être auprès de lui pour régler la paperasse car il n’était pas en état de le faire lui-même. Je raccrochai tout en essayant de garder un visage le plus neutre possible face à mes patients qui se composaient d’un papa et de son jeune enfant.
Je terminai la consultation et les raccompagna jusqu’à la sortie. Une fois seule dans mon bureau, j’appelai ma secrétaire afin d’annuler tous mes rendez-vous car j’avais une urgence personnelle à l’hôpital. Gardant mon calme autant que possible, je pris ma voiture et me rendis en trombe aux urgences. Peu importe si je me faisais contrôler par les flics, j’userais de ma carte de docteur pour justifier mes excès de vitesses et paieraient les amendes s’il le fallait. A l’accueil je me présentai, expliquant la raison de ma présence. On m’orienta vers une salle d’auscultation fermée où une infirmière s’afférait autour d’Ethan. Il avait le teint livide et semblait au bout de sa vie. Mon cœur s’accéléra dans ma poitrine. On m’expliqua qu’il avait été mis sous sédatif afin de calmer les crises de manque, on me dit autre choses, mais je n’entendis pas ce que l’on me dit. Mon regard s’était fixé sur Ethan et ne pouvait plus s’en détacher. Je posai une main sur l’avant-bras de l’infirmière en la remerciant gentiment alors qu’elle s’en allait. Je m’approchai d’Ethan qui était attaché sur le lit par mesure de précaution, m’avait-on dit. Son visage bleuté avait apparemment pris un coup de la part de quelqu’un. Je tirai la chaise qui était positionnée dans un coin de la pièce et le plaça auprès du lit. Je posai mon sac à main à terre et m’assis sur la chaise. De ma main droite je saisis sa main.
« Ethan … »
Ma voix s’étouffa dans ma gorge, envahie par l’émotion. Le voir allongé sur ce lit d’hôpital me faisait mal. Je n’avais pas tellement écouté les raisons de son admission. Je n’avais pas la force de jouer les médecins en cet instant. Non à ce moment-là, je n’étais pas docteur Cooper, j’étais juste Lily-Anne, son amie, celle qui s’inquiétait pour lui.
« Ethan, t’as pas le droit de me laisser, même si c’est égoïste de te demander ca … Je veux pas que tu te battes …T’es plus fort que cette merde … »
La douleur qu’éprouvais mon cœur me fit couler quelques larmes de mes yeux. Je posai ma tête sur son bras. Je me sentais tellement impuissante. Toute la science, tous les cours que j’avais suivis pendant des années ne me servaient à rien. Je ne voulais pas le perdre. J’avais déjà perdu Max, je ne pouvais pas perdre Ethan. S’il y restait, je savais que je serais rongée par les regrets jusqu’à la fin de ma vie, plus encore qu’avec Max…
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Jeu 8 Sep - 17:47
Arrêtes tes prises & c'est la crise Feat Lily
Mes paupières étaient lourde, je n'arrivais plus à bouger. Je ne pus que me laisser aller et m'endormir. C'est une voix familière qui me fit sortir de mon sommeil forcé. Elle était là, ma Lily, sa main dans la mienne elle avait posé sa tête sur mon avant bras. Il ne fallait pas qu'elle reste ici, elle était en danger. Je forçais sur mon bras droit pour essayer de me détacher.
-Lily ! lançais je dans un soupir. -aide moi détache moi je pourrais pas te protéger sinon ils mentent ils veulent me tuer continuais je faiblement.
Je devais puiser la force pour pouvoir partir. Je me redressais en tirant sur mes contentions et commençais m'agiter pour les défaire. J'étais trop faible et les nœuds étaient trop serré. Des larmes dégoulinèrent de mes yeux.
-Détache moi...Jte jure il ne te dise pas la vérité, ils vont te faire du mal ! dis je avec la voix serré. Je ne voulais pas qu'on la touche. Un homme fit son entrée dans la pièce avec une sorte de grand bloc note entre les mains. Il posait ses lunettes sur son nez et se tournait vers Lily,
-Madame Connelly !! Bonjour dit il en tendant la main à Lily. -Oh veuillez m'excuser Mademoiselle Cooper
En l'entendant parler je m'agitais plus fort sur mes contentions. Je voulais me libérer je n'aimais pas la proximité de ce type avec Lily. Je savais très bien qu'il lui voulait du mal à cause de moi.
-C'est un gaillard votre ami en général avec des doses comme on lui a injecté, même un cheval dormirai comme un bébé !
Qu'est ce qu'il racontait ?! Il allait surement monter Lily contre moi.
-Ne l'écouteee paaaas Lily !! la suppliais je les yeux pleins de larmes.
-Il fait ce qu'on appelle dans notre jargon une psychose toxique paranoide...Il a fait une overdose récemment, il est en sevrage ?
-Lily !!! dis je en réussissant à me défaire une de mes mains. L'homme qui parlait à Lily le remarquais immédiatement. Il passait un appel rapide à je ne sais qui. Avec force on me rattachait à mon lit.
-Tout ça c'est une mascarade, ils m'en veulent !
De nouveau je sentis un liquide me brulait les veines. Je me débattais comme je pouvais en demandant à Lily de ne pas les laisser faire. Ma tête devint aussi lourde qu'un rocher, je ne pouvais plus la soutenir. Elle vint s’écraser sur l'oreille qui était juste derrière celle ci.
- Désolé que vous assistiez à ça mais nous sommes obligé de le garder tranquille, il risquerait de se blesser.
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Jeu 8 Sep - 18:26
Arrêtes tes prises …
Ethan & Lily-Anne
Je n’étais pas très croyante dans la vie. Mes parents m’avaient baptisées étant enfant et j’avais par la suite suivis toutes les autres cérémonies catholiques qui s’en suivirent. Cependant, à raison de croire en la science, il m’était difficile de croire à la théorie qu’un dieu, là-haut, avait pu nous créer en plusieurs jours. Le big-bang ca c’était une théorie en laquelle je croyais. Mais tout de même, de temps à autre, il m’arrivait de penser que quelqu’un là-haut entendait mes demandes, mes souhaits les plus profonds et je me mettais à prier pour trouver le soutien que je ne trouvais nulle part ailleurs. C’était un peu ridicule, mais je m’en fichais. Impuissante face aux tourments d’Ethan, j’essayais mentalement de me faire entendre par cette personne au-dessus des cieux, afin qu’elle aide mon ami à s’en tirer. Le bras d’Ethan et sa voix me tirèrent de mes prières sans doute vaines. Ce que me demanda Ethan n’avait aucun sens. Je me relevai et le regarda sans comprendre ce qu’il me disait.
« Personne ne te veut du mal, tu es à l’hôpital calme-toi. »
Il ne m’écouta pas et me supplia à nouveau de le détacher car quelqu’un allait s’en prendre à moi. Il délirait complètement. C’était sans doute dû aux médicaments ou bien au manque de drogues dans son organisme. J’avais déjà eu à faire à des cas comme lui auparavant, mais ces patients n’étaient pas des proches et cela rendait les choses beaucoup plus faciles.
« Personne ne va me faire de mal. Je travaille ici, je connais une partie du personnel. Je ne te quitte pas des yeux et je veille sur toi… »
Je serrai sa main dans ma mienne. Un homme en blouse blanche pénétra dans la chambre m’appelant par le nom de famille d’Ethan. Cela me fit bizarre sur le coup. Mon confrère se repris rapidement. Je me reculai de mon ami pour aller serrer la main tendue de l’homme. Ethan s’agita sur son lit, je jetai un coup d’œil furtif sur lui. Le médecin plaisanta sur la dose de calmant qu’il avait reçu. Je n’eu pas la force de sourire. Je savais qu’il faisait cela pour détendre l’atmosphère mais je n’arrivais pas à me prêter au jeu. J’essayais de ne pas me préoccuper d’Ethan qui me suppliait de ne pas écouter le médecin. Celui-ci m’expliqua qu’il était entrain de faire une psychose suite à son overdose et me demanda s’il était en sevrage.
« Oui mais je ne sais pas s’il est en période de sevrage, sans doute… »
Je me mordis légèrement la lèvre anxieuse et coupable de ne pas pouvoir répondre plus précisément à la question. Avait-il fait l’effort d’arrêter la drogue comme je le lui avais demandé ? Ethan m’appela. Il avait réussis à se délivrer une main. Aussitôt le docteur réagit. On lui injecta un sédatif afin qu’il se calme. Cela fit son effet. Le docteur s’excusa.
« Ce n’est rien, je sais ce que s’est, je suis médecin ici également. »
Je m’approchai de mon ami dont la tête venait lourdement de s’écraser contre l’oreiller. Je passai une main dans ses cheveux délicatement en le regardant un instant puis je reportai mon intention sur l’homme qui se tenait toujours auprès du lit.
« Je pense qu’il va être assommé pendant un petit moment, je vais aller me chercher un café et je vais revenir auprès de lui. J’ai pris ma journée je vais rester auprès de lui. Je vous remercie docteur … ? » Il me dit son nom. « Bipez-moi ce sera plus simple si les choses bougent avant que je ne revienne. » dis-je en lui notant le numéro de mon biper.
J’attendis qu’il ne quitte les lieux pour pousser un long soupir. Je me sentais oppressée dans cette chambre. J’avais besoin de prendre l’air et j’avais également besoin d’un bon café bien noir. Je quittai la chambre en espérant qu’il ne se réveille pas avant mon retour car il risquait de croire que l’on m’avait kidnappé ou je ne sais quoi d’autre. Je pris un café au restaurant du personnel, le café y était bien meilleur, et ensuite je quittai les locaux pour aller me promener dans le parc. Je marchais depuis une dizaine de minutes quand je décidai de m’assoir sur un banc à bout de force. Mon regard se perdit un instant dans le vague. Une vague d’émotion me submergea et je craquai. Les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je les essuyai d’un revers de la main avant que cela n’attire l’attention d’une personne trop attentionnée ou trop curieuse. C’était quand on était sur le point de perdre quelque chose qu’on se rendait compte de l’importance qu’on lui accordait … Il était bien pris en charge dans cet hôpital, mais malgré tout un risque subsistait. Je finis mon café et remonta à la chambre où tout était bien calme. Je m’assis à nouveau sur la chaise et ferma les yeux. Les émotions qui m’envahissaient, en plus de la fatigue accumulée par ma semaine de travail, me vidaient complètement de toute énergie. Je pense que je m’endormis un certain temps …
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Ven 9 Sep - 0:09
Arrêtes tes prises & c'est la crise Feat Lily
« Je pense qu’il va être assommé pendant un petit moment, je vais aller me chercher un café et je vais revenir auprès de lui. J’ai pris ma journée je vais rester auprès de lui. Je vous remercie docteur … ? »
Docteur Delcourt
« Bipez-moi ce sera plus simple si les choses bougent avant que je ne revienne. »
-Je vous en prie faite !! Je tiens à vous informer que je vais lui donner une sorte de substitut pour qu'il revienne dans la réalité...Je tiens tout de même à vous dire de vous méfiez, il pourrait ne pas réussir à se reconnecter totalement et immédiatement donc si il vous redemande de le détacher...Ne le faites pas !
Je dormais paisiblement comme sur un petit nuage moelleux, c'était vraiment calme ! J'ouvris légèrement les yeux pour les refermer de nouveau. Lily était là prés de moi, elle dormait ? Assise à coté de moi...Que se passait il ? Pour qu'elle soit installer ainsi. C'est lorsque je voulais bouger pour me mettre plus à l'aise que je compris que j'avais des liens autour de mes poignets ainsi qu'à mes chevilles. J'ouvris les yeux de nouveau pour les garder ouvert. Une grosse lampe au dessus de moi m’éblouissait, je tournais la tête d'un coté j’aperçus une barrière à mon lit puis de l'autre Lily qui me dormait dessus.
-Qu'est ce qu'il se passe ? dis je doucement. -On est où toujours à New York ? Max il sait que je suis là ? chuchotais je faiblement.
Je continuais d'observer autour de moi pendant que Lily se réveillait. J'avais deux perfusions et aucun moyen de les enlever je ne pouvais faire aucun mouvement. Soudain je m’aperçus que la dernière question que j'avais poser à Lily était stupide. Mon meilleur ami était mort depuis quelques années déjà. Cela me fit le même effet lorsque je l'avais appris. Voir pire !
-Non il sait pas il est plus là ! continuais je triste. Ma respiration se voulait beaucoup plus rapide et une des machine se mit à sonner très rapidement. Je sentais que dans ma poitrine quelque chose tapait fort comme si il voulait sortir. Mon cœur ?
-Lily je suis désolé ! lançais je à bout de souffle. La machine tintait de plus en plus rapidement qui était aussi rapide que ma respiration maintenant j'avais des pointes qui me piquaient au niveau de la poitrine. Une foule de gens rentraient dans la chambre, je fermais les yeux me laissant aller. Un biiiiiiip interminable accompagné mon début de sommeil.
Un brouhaha incompréhensible autour de moi. On me posait quelque chose de très froid sur le torse je n'eus pas le temps de frisonner qu'on me balancer comme une décharge. J'entendais Lily, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle disait. Puis on recommençais le truc froid puis la décharge. La machine tintait de nouveau correctement j'entendais mais j'étais dans l'incapacité d'ouvrir les yeux et de m'adresser à quelqu'un. Même avec Lily j'aurai voulu faire l'effort mais c'était au dessus de mes forces pour l'instant.
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Sam 10 Sep - 12:57
Arrêtes tes prises …
Ethan & Lily-Anne
A bout de force et impuissante, j’avais quitté la chambre pour aller me chercher un café bien noir au restaurant du personnel. Ethan était sous sédatif et j’avais du temps devant moi avant que ca ne fasse plus d’effet. Lorsque j’étais revenue dans la chambre Ethan était toujours allongé, immobile, sur le lit. Il se battait contre le manque et j’avais peur pour lui. Je m’endormis un instant. Ce fut les mouvements de l’homme alité qui me réveillèrent. Il me parla de Max. Je le regardai un instant sans rien dire, ne sachant pas quoi dire en fait. Devais-je le laisser penser que son meilleur ami était toujours en vie ou lui dire que cela faisait quinze ans qu’il était mort ? La question fut vite réglée car Ethan revint de lui-même à la réalité, peut-être un peu trop brutalement car son rythme cardiaque s’emballa sous l’effet de l’émotion. Je me levai et mit une main sur sa poitrine pour tenter de le calmer.
« Ethan, respire tranquillement. Moi je suis là, je suis avec toi. S’il te plais calme-toi … » dis-je d’une voix douce et calme.
Je regardai le moniteur s’emballer. Il était entrain de faire une crise cardiaque. Une équipe médicale arriva. Je me reculai de moi-même du lit ne voulant pas gêner le travail du personnel et, même si je savais que j’aurais du quitter la pièce, je restai quand même à bonne distance. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Alors qu’il tentait à nouveau de faire redémarrer son cœur, je me sentis envahit d’un sentiment que j’avais éprouvé quinze ans plus tôt. Quelqu’un me sortis de la chambre et me pria d’attendre sur une chaise, voyant certainement que je commençais à défaillir. Je ne sais pas combien de temps je restais là à attendre que quelqu’un vienne me donner des nouvelles, priant je ne sais quoi et je ne sais qui d’aider mon ami à se battre. Le médecin arriva et me rassura que son cœur était repartis mais qu’il restait quand même sous surveillance, n’étant pas à l’abri d’une deuxième crise cardiaque. Je savais ce qu’il ne me disait pas : une deuxième pourrait lui être fatale. D’un signe de tête je me remerciai et retourna dans la chambre. J’entendais encire dans mes oreilles le bruit du moniteur s’emballer. Je m’assis auprès d’Ethan comme je l’avais fait à chaque fois que j’étais entrée dans cette chambre. Je textais ma secrétaire, lui demandant d’annuler mes rendez-vous pendant quatre jours. Je ne savais pas combien de temps il lui faudrait pour se remettre alors je préférais prévoir large quitte à repousser à nouveau plus tard. Je regardai mon ami. Mes yeux se remplirent à nouveau de larmes. L’anxiété me rongeait. Je n’avais plus éprouvait ce sentiment, à ce niveau-là, depuis très longtemps. Doucement j’approchai mon visage du sien et lui déposai un baiser sur le front. J’essuyai une larme qui avait coulé sur sa peau.
« S’il te plais bats-toi. Je t’ai dit que je ne voulais pas que tu fasses les choses pour moi, mais là je suis égoïste et je veux que tu te battes pour moi, pour nous … »
Je ne savais pas s’il m’entendait. Au fond de moi j’espérais que oui afin qu’il remonte la pente de toutes ses forces, mais en même temps j’espérais que non car ce que je venais de dire c’était quelque chose que je n’étais pas vraiment encore prête à assumer : mes sentiments à son égard. Je venais d’employer le mot nous ce qui en disait long.
« T’aurais pas du te sevrer tout seul, j’aurais pu te conseiller qui t’aurais suivis … » Je culpabilisais car s’il était là aujourd’hui c’était de ma faute. La raison de sa première prise : moi. La raison de son sevrage : moi. « Je suis désolée d’être aussi … méchante … des fois avec toi, mais c’est mon moyen d’auto-défense. J’ai aimais deux hommes, l’un est mort une semaine après notre mariage, l’autre est partis avec un autre homme. J’en ai aimé un troisième, avec celui-là c’était simple, c’était bien mais j’avais peur que tout ne soit gâcher alors j’ai fuis. Aujourd’hui je le regrette … d’autant plus quand je vois à quel point je l’ai détruit … »
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Sam 10 Sep - 17:49
Arrêtes tes prises & c'est la crise Feat Lily
Mon coeur avait cesser de battre quelques instants. L'équipe medicale avait reussis a me réanimer après plusieurs tentative mais est ce que je l'avais vraiment souhaiter avec tout ce qu'il m'arrivait . Pendant ces quelques instants je m'étais sentis leger et paisible sentiments que je n'avais pas ressentis depuis longtemps. J'étais fatigué au points de ne pas reussir a ouvrir les yeux mais je n'etais pas totalement inconscient.
Je sentais Lily près de moi elle etait inquiète. Une goute tomba sur mon visage alors qu'elle venait de m'embrasser sur le front. Etait ce une larme ? Je m'en voulais de lui causer autant de soucis. Depuis j'étais revenu j'avais l'impression de la faire souffrir.
Soudain Lily se mit a parler comme si je n'étais plus là et presque mort. Elle me demandait de me battre pour elle, pour nous. Fallait que je sois cette état pour qu'elle me dise ce genre de chose ? Cela dit ce qu'elle me disait me faisait chaud au coeur sans vouloir faire de mauvais jeux de de mot.
Ce qu'elle me dit par la suite fit sans que je ne le controle vraiment couler une larme sur ma joue. Je fis un effort et ouvris peniblement les yeux.
-Je t'aime Lily soufflais je avec un petit sourire.
-je suis tellement desole de te faire vivre ça tu le merite ..pas continuais je essoufflé. Je refermais les yeux un instant.
-Je suis fatigué d'être fort lancais je toujours aussi péniblement et en reouvrant les yeux. -Ne reste pas là a te torturer j'aime pas du tout ça
Je lui attrappais la main et lui souris en tant normal je lui aurai embrasser la main mais bon impossible alors je me contentais de ça.
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Dim 11 Sep - 12:22
Arrêtes tes prises …
Ethan & Lily-Anne
Je venais de dévoiler mes sentiments les plus enfouis. Des sentiments que je n’avais jamais voulu vraiment reconnaitre jusqu’à présent. Des sentiments que j’avais essayé de cacher pour un tas de raisons les unes plus absurdes que les autres. J’espérais que mes mots touchent Ethan et l’aide à reprendre le courage de se battre. Mais d’un autre côté j’espérais qu’ils ne les entendent pas. Soudain je vis une larme couler sur le visage de l’homme et dans un souffle il me dit qu’il m’aimait. Mon cœur se serra. Je ne pu m’empêcher de m’exclamer son nom :
« Ethan ! Oh mon dieu Ethan ! »
Il s’excusa de me faire vivre cette situation et que je ne méritais pas cela. Je passai une main sur sa joue en le regardant. Je savais combien il lui était difficile de parler alors dans je l’interrompis.
« Arrête … »
Il referma les yeux qu’il avait difficilement ouverts quelques minutes auparavant. Il ouvrit à nouveau la bouche. On sentait dans sa voix qu’il était à bout de force. Cet arrêt cardiaque l’avait complètement épuisé. Il me dit qu’il en avait marre d’être fort. Je secouai la tête négativement pour lui signifier que je n’étais pas d’accord. Il fallait qu’il continue de se battre. Il me demanda alors de ne pas rester auprès de lui. « Tu crois que je vais aller mieux sans t’avoir sous les yeux ? Je préfère te voir que de tourner en rond dans mon appartement sans savoir quoi ce soit. » Je lui serrai la main qui m’avait volé la mienne. Je le regardai avec un faible sourire. « Repose-toi, je reste là quoi que tu dises. »
Il referma les yeux à nouveau et sombra de nouveau dans le monde de Morphée. Sa main lâcha la mienne et tomba mollement sur le lit. Je m’assis au fond de mon fauteuil et croisa les bras sur ma poitrine. Une infirmière passa vérifier que tout allait bien et puis repartis. Depuis mon arrivée aux urgences, je n’avais pas regardé une seule fois l’heure. Dehors le soleil avait laissé place à la lune. Je regardai mon portable. 22h49. Pas de nouveaux messages. Pas d’appels en absences. J’étais épuisée, encore plus épuisée que lorsque j’effectuais des gardes toute la nuit à l’hôpital. Ethan se réveilla, du moins c’est ce que je croyais, mais en fait il avait juste le sommeil un peu agité. Il marmonna quelques petites choses incompréhensibles que je cherchais à comprendre mais en vain. Cela lui prit plusieurs fois. Au bout d’un moment, la fatigue eu raison de moi et je m’endormis. Je fus réveillé plusieurs fois au cours de la nuit par les équipes de nuit qui venaient vérifier les constantes. Tout semblaient allait bien, enfin du mieux qu’il pouvait aller pour le moment. Au petit matin je me réveillai de moi-même. Quand j’ouvris les yeux je vis Ethan entrain de me regarder.
« Salut ! » dis-je tout simplement en me redressant sur le fauteuil. Je passai une main dans mes cheveux et décidai de les attacher afin de réduire l’horreur qu’ils devaient faire. « Ca va ? » demandais-je.
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Lun 12 Sep - 21:50
Arrêtes tes prises & c'est la crise Feat Lily
Lily était là près de moi a se soucier de mon état. J'étais à la fois heureux qu'elle soit aussi proche de moi mais j'avais aussi honte qu'elle soit au courant pour mon...Etat de manque au point d'en arrivé à ce stade. Elle m’interrompit alors que j'essayais de la convaincre de rentrer à la maison.
« Tu crois que je vais aller mieux sans t’avoir sous les yeux ? Je préfère te voir que de tourner en rond dans mon appartement sans savoir quoi ce soit. » dit elle en serrant la mienne. Elle me fit un faible sourire. « Repose-toi, je reste là quoi que tu dises. »
Un faible sourire qui disait long, je le connaissais très bien. Je ne l'aimais. J'aurai préféré la faire sourire autrement et voir autre chose dans ses yeux que de la tristesse, je les voulais pétillants de joie. A présent je sombrais sans mal dans un sommeil profond. Quelques cauchemars plus tard, le lumière du jour me réveilla. J'ouvris les yeux et Lily était toujours auprès de moi. Je la laissais dormir tranquillement en admirant son jolie minoi. Quelques minutes après moi elle ouvrit enfin les yeux. Je ne pus réprimer un sourire en la voyant.
« Salut ! » dit-elle tout simplement en se redressant sur le fauteuil. Elle passait une main dans ses cheveux et décidait de les attacher. « Ca va ? »
-Salut ! Répondis je avec un regard amoureux.Tu es vraiment très belle !!!
-Et ...ça peut aller ! continuais je en levant mes bras contentionné seulement à quelques centimètres du matelas. -Et toi ?
Ses traits étaient tirés entre son boulot et moi, elle ne fermait plus l’œil ! Moi mes yeux étaient gonflés je le sentais et du au manque ils devaient être cerné. Je ne devais pas être très beau à voir.
-Tu devrai rentrer pour te reposer, je ne veux pas que tu t'épuises à cause de moi !
Une aide soignante rentrait dans la chambre après avoir frappé à la porte. Elle m'aida à me réinstaller dans le lit pour pouvoir prendre mon petit déjeuner, elle plaçait la table face à moi mais ne me décontentionner pas. Voyant qu'elle ne faisait pas je lui demandais de le faire. Elle répondit par la négative et m'expliquait qu'il était possible que je refasse une crise de psychose blablabla donc que je sois une sorte de danger pour moi. Comment j'allais faire pour prendre mon petit déjeuner ? L'aide soignante s'installait près de moi pour m'aider. Je jetais un œil à Lily du style aide moi. Alors qu'elle me présentait une biscotte qu'elle avait pris soin de beurrer quelques minutes plus tôt je tournais légèrement la tête.
-Je n'ai pas faim et je n'ai pas envie de rester encore attacher lançais je mécontent en commençant à trembler légèrement. Être dans cette situation, être attaché de cette manière me rendait presque fou. L'aide soignante refusait de nouveau de me détacher de mes liens. Celle-ci voyant qu'elle essuyait à plusieurs reprise des refus de ma part. Elle décidait de partir tout en demandant à Lily qu'elle pouvait essayer et qu'avec elle, j'accepterai peut être plus facilement. Je fis une grimace dégouté comme un enfant.
-Lily soit gentille elle est sortis enlève les s'il te plait...Tu vas quand même pas me donner à manger comme un bébé puis t'façon j'ai pas faim
-Je vais bien...Est ce que j'ai encore l'air de délirer mon ange !?
Je tirais un peu plus fort sur mon poignet droit pour essayer de me libérer. Lily était venue près de moi,
-Mon aaaange !! dis je en faisant une petite moue déçu et en continuant d'agiter mes poignets pour me libérer.
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: Arrêtes tes prises & c'est la crise | Mer 14 Sep - 1:15
Arrêtes tes prises …
Ethan & Lily-Anne
Quand je me réveilla au petit matin, Ethan me regardait fixement entrai de dormir. Je m’empressai de lui demander comment il se sentait après tous ces traumatismes qu’il avait vécu. Sa première réponse fut de me flattée et cela me déstabilisa un instant. « Merci. » dis-je tout simplement alors que je n’en croyais pas un traitre mot. Ethan me dit que ca allait et me retourna ensuite la question.
« Fatiguée, mais mieux que toi je pense. »
J’avais surtout besoin de ma dose de caféine matinale pour me décoincer et me réveiller comme il me fallait. Sans mon café je savais que j’aurais du mal à sortir du brouillard dans lequel j’étais empêtrée par manque de sommeil. Il me conseilla de rentrer me reposer. Certes je serais mieux chez moi, mais je savais très bien que je ne pourrais m’empêcher de me ronger les sangs pour lui donc je ne me reposerais pas, donc autant rester ici et l’avoir sous les yeux. Je secouai la tête en signe de réponse alors qu’une aide-soignante rentrait dans la chambre avec le petit-déjeuner. Ethan n’était pas vraiment d’accord pour se retrouver dépendant de la sorte et refusa la biscotte que lui tendait la femme. Comme il commençait à s’agiter, elle me passa le relais. Ethan pesta contre moi, me suppliant de le détacher car il n’était pas un bébé.
« Commence par arrêter de faire l’enfant alors si tu ne veux pas que je te considère comme tel. T’as besoin de manger et puis je ne suis pas ton médecin alors je n’ai pas à agir à l’encontre des instructions de mon confrère. »
Je saisis la biscotte et la place devant la bouche d’Ethan avec de gros yeux alors qu’il tentait de se libérer du lit. Je lâchais la biscotte lorsque j’entendis le surnom par lequel il me nomma. Je le regardai avec de plus gros yeux alors qu’il recommença à nouveau.
« Ne m’appelle pas comme ça … Tu sais bien que je ne le supporte pas… »
Ce surnom, un seul homme me l’avait dit et je détestais l’entendre de la bouche d’autres homme car cela me rappelais trop de souvenirs douloureux. Cet homme c’était Max et aujourd’hui il était mort. Entendre le surnom mon ange sortir de la bouche d’Ethan était d’autant plus douloureux car il me rappelait plus rapidement notre passé avec mon défunt mari.
« Ethan, j’ai pas pris mon café, j’ai pas de patience, donc tu vas manger cette putain de biscotte ou je t’assure que je vais te l’enfoncer dans la gorge illico-presto. »
Je saisis la biscotte et la planta devant la bouche de mon ami. Il ne fallait pas jouer avec mes nerfs trop longtemps là. Je ne sais pas si ma menace avait fait effet ou bien si Ethan avait été amusé par celle-ci, mais il ouvrit la bouche et je pu lui mettre la nourriture au bord de ses lèvres. Je souris satisfaite de son effort.
« Merci. » dis-je alors qu’il mâchait doucement. « Tu sais ca ne me fait pas plaisir de te voir attacher sur ce lit mais tant qu’on ne sera pas sûre que tes crises de paranoïa soient réellement passées tu resteras comme ca. Quand tu sortiras, il hors de question que tu ailles dans un hôtel, tu viendras à la maison le temps de te trouver un appart. »
Je ne pouvais plus le laisser seul tant que je n’étais pas certaine qu’il irait pour le mieux. Je n’avais pas envie qu’il retombe dans la drogue pour ensuite refaire une crise de manque et cette fois peut-être y laisser la vie. Peu importe ce que je ressentais pour lui, peu importe ce qui était bon pour moi, je devais le faire passer avant. Je lui présentai une nouvelle fois la biscotte afin qu’il la termine et puis je saisis le verre d’eau afin qu’il se désaltère après sa bouchée. Afin de m’assurer qu’Ethan savait où il était, en dehors de l’hôpital, et quel jour nous étions, je lui posais la question :
« Tu sais quand quelle ville tu es ? Qu’est-ce que tu es venu y faire ? »
FICHE ET CODES PAR ILMARË
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