(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Dim 8 Jan - 0:37
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Inutile de dire à quel point je pense avoir définitivement trouver mon âme-sœur en Elisha. Oui c’est vrai que le mot est fort quand on pense à la vraie signification qui est être compatible amoureusement parlant d’une façon totalement parfaite. Sur ce point Elisha et moi sommes très loin d’être sur la même longueur d’onde et pourtant je reste persuadé qu’elle est celle qui fera mon bonheur à jamais. Nous n’avons pas toujours besoin de parler pour se comprendre, un regard suffit pour que je perçoive ce qu’elle ressent dans tout mon corps, de plus le fait de croiser sans cesse montre bien que même si nous en avons décidé autrement, la vie n’est pas d’accord pour nous voir évolué séparément et je dois dire que je suis plutôt d’accord avec elle cette fois-ci. Preuve en est, j’suis présent dans ce local alors que je ne devrais pas y être après le discours que j’ai tenu l’autre soir. Une fois de plus je suis le cul entre deux chaises comme on dit, j’aimerais pouvoir la détester comme lors de notre dernière dispute afin d’avoir la faculté à l’oublier plus rapidement, mais en même temps, je ne veux pas être ailleurs qu’ici en ce moment parce que j’aime tout simplement être à ces côtés. Même si je suis gêné et pas à ma place ici, je finis par me sentir un peu plus à l’aise, c’est sûrement parce que l’ambiance se d’étend après lui avoir dit des mots qui pourraient la réconforter et lui redonner un peu d’espoir en son avenir, qu’il soit professionnel ou personnel. Il le faut. Ce projet est important pour elle, pour son évolution, son épanouissement. Même si tout est compliqué entre nous à présent, je serais toujours là pour tenter de la pousser pour qu’elle finisse par briller aux yeux de tous. Elle finira par éblouir le monde entier de son talent. Mon départ est compromis après avoir proposé de l’aider à ramasser l’eau qui s’est invitée dans cette galerie et lentement le sujet dérive sur tout et rien ce qui nous laisse le temps de souffler et de ne plus penser aux problèmes qui nous poussent à nous éloigner l’un de l’autre. Son rire résonne à travers la pièce et ça me fait du bien, un bien fou. Je n’aurais pas la prétention de dire que c’est grâce à moi, mais j’espère en tout cas en faire partit. L’un des sujets évoqués, c’est l’incapacité d’Elisha à se servir de ses mains, en soit, elle affirme être très douée avec ces dernières. Je ne peux qu’approuver après en avoir eu un aperçu lors de ces mois passés à ses côtés. Elle précise tout de même de ne pas savoir s’en servir pour les cocktails. J’évoque donc le souvenir d’avoir été empoissonner, ou presque par elle-même. Même si je suis un peu maladroit dans mes dires, je n’ai en aucun cas oubliés les moindres détails de notre relation et je suis loin d’oublier les suites de ce cocktail. Comment oublier ? Ca représente clairement le moment où j’ai sombrer et ou j’ai complètement succomber à son charme pour la seconde fois de ma vie. << Le temps a passé, j’me suis sûrement améliorée… ! >> Je me pince les lèvres légèrement avec un signe de tête positif. Comme si je doutais de ses capacités à avoir progresser dans le domaine. « Ok, beh… quand t’aurais fini de tout ramasser l’eau, tu me montreras tes talents… » proposais-je. Elle allait sûrement me trouver une excuse pour ne pas le faire, nous ne sommes pas dans le bar, nous n’avons pas de quoi faire des cocktails. Je ne sais pas ce qu’il me passe par la tête lorsque j’évoque l’idée de faire des photos avec l’eau qui trône dans la salle. C’était clairement une idée plutôt bête et sans réflexion du tout. Complètement absurde. Je précise donc que c’était une petit blague pas drôle. << Pas moi, S’te plait ! Ca serait l’occasion pour moi de repartir sur des bonnes bases et me remotiver. >> Elle opte pour la moue complètement attendrissante et irrésistible. « Non ! J’ai dit non… Me regarde pas comme ça, c’est de l’abus de pouvoir ! » lui dis-je en tentant de détourner son visage de mon regard à l’aide de ma main. (avec délicatesse). Elle insiste et revient à la charge avec son regard de petit chiot. « T’es pas possible ! » lançais-je pour finir, c’était bien signe qu’elle avait réussi à me faire flancher une nouvelle fois en un regard. « C’est vraiment pour te remotiver alors ! » lui souriais-je alors en voyant son visage, ravie d’avoir réussi à obtenir ce qu’elle voulait. « Mais y a pas besoin de toute l’eau, alors si tu travailles bien, je tomberais le maillot. (ou chemise ) » Heureusement pour moi, le sujet est rapidement oublié alors que nous nous attelons à notre tâche et je dois dire que je m’applique étant donné les petites récompenses qui se trouvent dans les sacs. Plus vite c’est fait, plus vite c’est fini non ? Mais c’était sans compter sur l’élément perturbateur qu’est Elisha aujourd’hui. Elle m’empêche clairement de poursuivre mon travail, et pourquoi ? Pour me faire des reproches et m’accuser de tous ces problèmes technique ou mécanique. Je tente de me défendre du mieux que je puisse faire et en lui renvoyant l’assesseur. << Quand je te dis que les homems ne savent pas faire deux choses en même temps. >> Grr elle me cherche. « Non c’est vrai, on sait pas en faire que deux, on préfère en faire trois. » Bon ok, c’est complètement nul ce que je raconte mais elle me fait perdre mes moyens à tel point que j’opte une seconde à faire un abandon de poste. Puis une drôle d’idée me vient en tête, une petite vengeance pour avoir dit tant de me méchancetés Mes mains sont en possession du seau contenant l’eau précédemment ramassé. Volontairement ou pas, l’eau termine sur la jeune femme. Je suis plutôt fier de ce petite coup bas mais affirme tout de même ayant hérité de ses mains gauches à elle. Je sens clairement que je vais me faire descendre dans les minutes qui suivent, je ne vais pas finir en photo, mais emplâtrer dans les murs de la galerie, c’est certain, mais tant pis, voir son visage se décomposer en regardant sa dégaine, est juste très drôle, j’aurais été déçu de louper ça. Il doit se passer quoi.. cinq ou dix seconde entre le moment où je lui balance l’eau et où je m’en reçois en retour. Je m’y attendais, certes, mais pas aussi vite. Elle a de bons réflexes la petite Sans plus attendre je me passe la main sur le visage, la bouche légèrement ouverte avant de remettre mes cheveux en place rapidement. Inutile de dire que même s’il y avait peu d’eau, j’étais pas mal trempé. << Elle est froide hein ? >> Je ne peux m’empêcher de rire. C’est une bonne guerre. « Ouais t’en penses quoi toi. ? » lui répondis-je. « C’est une bonne façon de ramasser l’eau nan ? » dis-je avec un petit sourire en coin. « Bon… on a l’air malins maintenant… on fait la paix ? » ajoutais-je en tendant ma main vers elle. Cette demande avait indirectement un double sens, mais c’était plutôt pour cette petite bataille improvisée. « Tes deux lieux de boulots nous auront vu trempés. » terminais-je par dire en reposant le seau avant de me frotter le visage de nouveau avec les mains pour retirer les gouttes qui y coulait.
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Mar 10 Jan - 21:39
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Je n'ai jamais cru à l"âme sœur et toutes ces conneries, je n'ai même jamais cru que l'on pouvait avoir qu'un seul homme de sa vie, ca me semblait définitivement impossible. Peut être que j'y avais cru durant mon enfance, mais qu'apprendre la double vie de mon père m'avait fait redescendre de ce petit nuage. Je m'étais faite une raison, l'amour, ca craignait! Vraiment! Et tout ça me convenait. Ca avait même un côté rassurant pour moi. J'avais l'impression de pouvoir contrôler ma vie, contrôles mes émotions, mes sentiments... Pour moi on était en mesure de doser l'affection, et surtout de choisir de qui l'on tombait amoureux ou pas. Mais cette histoire avec James m'a pourtant changé à tout jamais. Je ne sais pas comment il a fait, si notre amitié était parvenue à me faire baisser les armes plus rapidement que s'il avait s'agit d'un autre, si la confiance que je pouvais avoir en lui avait été l’élément déclencheur, le fait est que j'en étais tombée amoureuse. Réellement amoureuse. Et même si j'ai éprouvé le besoin de mettre un terme à sa relation, il n'en reste pas moins que je garde une profonde affection pour lui, et ca sera toujours le cas. C'est assez inexplicable, il y a cette force qui nous pousse à avoir un lien perpétuel avec l'autre, malgré la meilleure des volontés, je ne parviens pas à le mettre dans cette fichue catégorie "ex", et c'est frustrant. Il a donc tout changé. Il m'a appris à aimer et à être quelqu'un de meilleur, mais comment parvenir à le devenir s'il n'est plus là pour me montrer le droit chemin? C'est comme si je tentais par tout les moyens de fuir la bonne direction, celle qui parviendrai peut être à me convenir un jour? Mais si je ne devenais jamais cette femme posée et heureuse sur tout les plans? Si mon esprit prenait continuellement le pas sur mon coeur, comment allais-je faire? Je suis clairement incapable de prédire mon avenir, ne serait-ce même que d'en avoir une vague idée. J'ai déjà dû mal à savoir comment cette histoire avec James va se terminer alors... J'ai peur, parce que chaque fois que je prends le risque de retrouver cette forme ce complicité avec lui, je sais que je vais surtout y gagner de la souffrance à l'idée de tirer un trait sur lui une fois de plus. C'est arrivé tellement de fois dans notre relation, entre son départ de New-York, nos retrouvailles qui s'étaient terminés sur des chapeaux de roue dans ce parc, puis ces adieux déchirants sur cette plage après avoir apprit qu'il était avec Joy... sans compter les "je t'aime moi non plus" que nous avons partagé ces derniers mois. Mais est ce que le simple fait que nous soyons encore là, l'un à côté de l'autre n'est tout simplement pas une chose évidente, peu importe la relation que nous vivons ou le mot qui pourrait la caractérisait, je reste persuadée que cet homme doit faire partie de ma vie d'une façon ou d'une autre. Ca parait simple dit ainsi... Mais comment devenir ami après tant de ressentiment et de rancune? Je n'y pense plus dans un moment pareil, notre complicité parle d'elle même, il n'y a rien de calculé, ou de faux, c'est tout simple James et Elisha. Nos rires et nos remarques sarcastiques rythment cet échange, rendant une fois de plus ce moment mémorable. je pense que c'est à celui qui va être le plus odieux avec l'autre, il va de soit que j'suis incontestablement la grande gagnante Des souvenirs nous reviennent rapidement en mémoire, il faut dire que nous avons un sacré stock de situation grotesque et hilarante à la fois. Mes mains sont donc dans le vif de sujet alors que je tente de me défendre, je dois cependant garder une certaine réalité, je suis une piètre barmaid. Heureusement que mon sourire et ma sympathie parviennent à effacer que je suis incompétente derrière un comptoir.« Ok, beh… quand t’aurais fini de tout ramasser l’eau, tu me montreras tes talents… » Je fronce les sourcils, amusée. "Quoi, tu doutes de ce que j'avance?" Je finis par hausser les sourcils et ajouter "Et puis je te rappelle que t'étais censé m'apprendre alors...moi j'attends toujours!" Vrai!Maintenant je n'avais effectivement pas de quoi démontrer un quelconque changement au fin fond de ma galerie complètement inondée. "On verra ça un de ces jours..." Je dois d'abord tenter de lui faire accepter cette mission suicide de faire des photos dans l'eau. Je sais comment le faire flancher et j'y mets tout mon être pour y parvenir, sachant que je ne peux malheureusement pas toucher son corps ou approcher mes lèvres pour aider à la tâche.« Mais y a pas besoin de toute l’eau, alors si tu travailles bien, je tomberais le maillot. (ou chemise ) » Je souris fièrement et m'empresse même de me remettre au travail pour montrer ma bonne volonté. Malheureusement, mes bonnes résolutions s'envolent alors que je m'empresse de lui faire remarquer que chaque fois que je suis avec lui, un problème nous tombe sur la tête. Je le sens bouillir alors qu'il se défend, me poussant à le repousser dans ses retranchements afin qu'il explose. Et je le vois que j'y parviens, je le connais tellement bien que mes provocations parviennent à le rendre dingue.« Non c’est vrai, on sait pas en faire que deux, on préfère en faire trois. » Je le regarde avec un air perplexe, et ne peux retenir un rire moqueur, c'est donc tout ce qu'il a trouvé? Sa réplique est sans rappel, je me prends un joli seau d'eau, et rétorque sans plus attendre avant qu'il ne m'échappe. L'eau glisse le long de son visage, alors que je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. « Ouais t’en penses quoi toi. ? C’est une bonne façon de ramasser l’eau nan ? » Je hoche de la tête en riant, nous observant en même temps, on était plutôt minable là tout de suite. « Bon… on a l’air malins maintenant… on fait la paix ? » J'observe sa main en tentant de reprendre mon sérieux alors que j'hésite afin de la saisir. Pour dire vrai je n'ai pas confiance, ca sonne peut être l'esprit de vengeance et il cherche peut être à m'attendrir pour que je finisse la tête complètement immergé dans les...profondeurs . Mais vu que je suis forte et que je n'ai peur de rien (ou presque), je viens glisser ma main dans la sienne. Ce contact me fait quelque chose et je pense que le sourire que je viens à lui adresser, un brin intimidé vient lui démontrer. « Tes deux lieux de boulots nous auront vu trempés. » Je tire sur mes vêtements mouillés, tentant d'oublier ses frissons qui parcourent mon corps à leur contact avec ma peau." T'es tellement sexy quand t'es mouillé, je voulais juste m'en souvenir" lançais je en croisant son regard avec un fin sourire. Et je ne mentais pas en plus de ça!
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Mar 10 Jan - 23:47
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
J’ai déjà entendu dire que L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsqu’il se trouve que son objet s’éloigne. Quand la vie devient dure, quand les choses changent, le véritable amour reste inchangé. Je pense que ça défini plutôt bien notre histoire. Dans les hauts comme dans les bas je serais toujours là pour Elisha, jamais je ne pourrais la haïr même si c’est ce qu’il serait le plus simple pour l’oublier. Mais je ne veux pas l’oublier, du moins une partie de mois ne le souhaite pas. Une tout autre partie, une minime aimerait pouvoir passer à autre chose et cesser de penser à tout ce qu’on aurait pu construire ensemble. L’amour que je ressens à son égard est si puissant, si indescriptible. Jamais, ( oui je sais qu’on ne doit jamais dire jamais ) mais là je peux le crier haut et fort, jamais je ne pourrais aimer une autre femme comme je l’aime et je suis sûr de n’avoir jamais ressentis ce sentiment si fort pour quelqu’un d’autre que cette belle brune qui est la seule à me regarder comme elle le fait. Alors oui, je ne vais pas dire que je n’ai jamais été amoureux, c’est faux, je pense avoir aimé Joy, vraiment, mais ce n’est pas Elisha… Rien n’est comparable. Deux histoires différentes, certes avec des moments heureux chacune…. Mais les deux ont fini en désastre. Alors peut-être que c’est moi le problème. Effectivement je suis peut-être la bête noire dans les relations que je tente d’avoir. Joy m’a fui une première fois et Elisha fait la même chose… Tout l’monde part un jour n’est-ce pas ? J’ai gagné, plus personne n’est près de moi. Aloysia, Elisha… qui sera le prochain ? Logan ? Mais est-ce que le fait d’être de nouveau dans la même pièce qu’Elisha montre le contraire ? Est-ce l’exception à la règle ? est-ce que ça prouverait qu’elle est définitivement la femme de ma vie ? La seule ? l’unique qui fera de ma vie un rêve éveillé ? Peut-être… mais à voir comment cette rencontre va se terminer… Elle sera certainement décisive… Arriverons nous a mettre un terme sur notre relation en sortant de cette galerie ? Là maintenant toute suite, je m’en fiche… je passe un moment qui se veut agréable, détendu et bon enfant alors pourquoi se torturer l’esprit à mettre des mots ? Nous sommes là, au milieu des dégâts à essayer d’être le plus odieux avec l’autre avec une pointe de moquerie à chaque remarque. Il faut dire que cette femme n’est pas douée pour servir des cocktails potables. << Quoi, tu doutes de ce que j’avance ? >> J’hausse les épaules, mine d’être innocent. « Je ne crois que ce que je vois… » lui dis-je avant qu’elle ne reprenne pour me remettre une nouvelle fois la faute sur le dos. << Et puis je te rappelle que t’étais censé m’apprendre alors… moi j’attends toujours ! >> Bon d’accord.. ; « Sur le coup, tu marques un point ! Mais pour ma défense, je ne pouvais pas tout faire, t’apprendre à manger et à préparer des boissons… C’est trop pour toi…j’imagine. » lui lâchais-je sans retenue et cette remarque faisait clairement à un moment passé ici-même alors que tout était réduis à un tat de poussière abandonné. << On verra ça un de ces jours… >> J’opte pour un léger sourire avant de reprendre la petite bataille. « Oui.. mais il ne faut pas trop tarder… faut éviter l’empoisonnement… » C’était petit, certes, mais elle l’avait cherché pour le coup. Tout était bon pour la taquiner et me défendre du mieux que je puisse faire, et je devais le faire encore une fois pour ne pas avoir à prendre des photos dans l’eau, mais comme à chaque fois, elle réussit à faire ce qu’elle veut de moi, c’est minable, pitoyable. Mais avez-vous déjà vu son regard là ? Tsss insupportablement irrésistible. Elle a l’air plutôt contente de la réponse que je lui offre pour cette discussion… J’accepte de le faire, mais il faut tout de même ramasser le plus gros pour ne pas avoir encore plus de dégâts. Elle s’exécute, sourire aux lèvres ce qui ne m’échappe pas. Incroyablement belle. Elle me rend fautif de tous les dégâts catastrophiques qu’il y a eu en notre présence depuis plus d’un an. Ce n’est pas croyable la mauvaise foi qu’il y a en elle. Tout ça c’est de sa faute… enfin notre faute finalement, c’est notre duo qui nous cause tous ces problèmes. Une fois de plus, nous ne pouvons pas résister à la tentation, et cette fois c’est moi qui lance les hostilités en lui versant de l’eau dessus, enfin en lui vidant le seau en ma possession volontairement sur elle. Je n’ai pas vraiment le temps de me venter de mon exploit que j’en reçois à mon tour. Après un moment de réflexion et de calme, après avoir dégager mon visage de l’eau et mes cheveux remit en place. Je cherche à trouver la paix… ou plutôt une façon de me venger de nouveau peut-être. Ma main se présente à elle tout de même, n’ayant pas idée de ce qu’elle va faire. Sa main froide vient alors se glisser dans le creux de la mienne me laissant moi aussi une drôle de sensation, un sentiment puissant traversant tout mon corps. Je constate que ces deux lieux de travail ont été témoin de notre maladresse. << T’es tellement sexy quand t’es mouillé, je voulais juste m’en souvenir >> Je suis quelque peu surpris de cette remarque alors que j’hausse brièvement les sourcils en croisant son regard. « Je dirais que t’es pas mal non plus ! » Je me sens un peu gêné d’un coup, et bête. « Enfin… t’es sexy… pas besoin d’être trempé. » lâchais-je en détournant le regard avant de la regarder de nouveau. Avant de plonger tête la première dans ce gouffre qui m’attire a chaque fois, j’opte pour aller chercher une serviette et la lui donner, lui glissant sur les épaules délicatement... Certes, il aurait fallu qu’elle retirer ses vêtements pour mieux se réchauffer, mais autant dire que si ça arrivait, je ne pourrais pas rester professionnel et ramasser l’eau correctement dans la galerie. « Je ne voudrais pas que tu sois malade par ma faute que tu ne puisses plus aller servir tes bons cocktails. » lâchais en lui souriant à nouveau et un brin taquin. « Je pense que tu as perdu cette bataille Parker. » terminais-je par lui dire. J’étais sûr qu’elle allait rétorquer sans plus attendre. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit. » dis-je après avoir déposé ma main contre sa bouche. « Je tiens à dire, que t’es sexy aussi quand tu râles. » lâchais-je en souriant. « Maintenant tu peux râler, je regarde. »
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Jeu 12 Jan - 15:21
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
La vie est donc bien plus compliqué que ce que j'avais imaginé. Je pensais que retrouver ma vie d'avant me redonnerai une certaine liberté, que je reviendrais à cette époque, l'époque où il n'y était pas question de remettre en doute ce que j'étais, l'époque où il n'y avait pas d'histoire de coeur, et pas de lendemain auquel songé sérieusement. Mais tout ca c'est bien faux. Je pense que peu importe les efforts que je pourrais faire, j'ai définitivement changé. James m'a définitivement changé. J'ai essayé de me convaincre que je n'étais pas cette femme soucieuse et humaine, oh oui j'ai essayé, mais j'ai parfois l'impression que c'est exactement la femme que j'ai voulu être depuis toujours. Alors je vais pas dire, ca n'apporte pas que des avantages, la preuve, nous sommes encore entrain de tenter de réparer les morceaux - s'ils sont réparables- comme i nous étions tout simplement incapable de nous passer l'un de l'autre. C'était si facile avant pour moi, mais avec James, je n'y arrive pas. J'aimerai que quelqu'un me dise comment faire parce qu'aucun de nous ne semble avoir la bonne réponse. Entre ce que nous devrions faire et ce que nous faisons, il y a un sacré fossé. Mais je persiste, plus le temps passe, plus je réalise que je ne parviendrais jamais à l'oublier et le sortir de ma vie, peu importe les mots qui ont été prononcé auparavant, cette relation est particulière, précieuse à mes yeux. Je suis ravie qu'il prenne le temps de rester avec moi, même si c'est pour ramasser de l'eau, il y a plus distrayant comme moment de partage, et ça prouve qu'une fois de fois c'est une personne en or. Il aurait très bien pu couper court, parce que je lui ai demandé de prendre ses distances avec moi, ca aurait été compréhensible. Mais la rancune ne semble pas être si prononcé que je le pensais chez lui. L'ambiance est bon enfant, on ressemble d'ailleurs à deux adolescents qui se chamaillent en permanence et ca nous ramène au point de départ, avant que nous ayons cette relation tout les deux. C'est d'ailleurs ce genre de moment qui a fait que nous sommes devenus plus par la suite. Comment pourrait t-il en être autrement? Ca semble si naturel entre nous. Bon, peu de chance qu'on arrive à cette issue aujourd'hui, je ne sais même pas si tout ça c'est nous rendre service. Mais je m'en fous . Je passe un moment exceptionnel grâce à lui alors que je viens de vivre un désastre. Je fais donc abstraction du reste.
Bon tout n'est pas à mon avantage, preuve en est, ma faculté à servir des cocktails est abordé alors que je n'ai absolument rien dis! Je tente de me défendre, sans avoir de preuve de ce que j'avance.« Je ne crois que ce que je vois… » J'ouvre la bouche, surprise, mais amusée à la fois."Bien...dans ce cas je te montrerai..." lançais-je comme si j'étais sûr de ce que j’avançais...bon je trouverai bien une ruse pour faire des miracles, je demanderai à quelqu'un du bar pour qu'il m'en apprenne un tout du moins.« Sur le coup, tu marques un point ! Mais pour ma défense, je ne pouvais pas tout faire, t’apprendre à manger et à préparer des boissons… C’est trop pour toi…j’imagine. » je lui lance un regard qui aurait pu l'achever si j'avais eu une arme à la place. "Dis plutôt que tu était trop occupé à lire un bouquin de mécanique et de plomberie" J'arque un sourcil, provocante. On était loin d'être parfait vu ainsi.« Oui.. mais il ne faut pas trop tarder… faut éviter l’empoisonnement… » Je lui adresse un sourire assez faux "Mes clients s'en portent bien, merci de t'inquiéter pour eux!". Et dire qu'il était l'un de mes concurrent principal et que je venais à avoir ce genre de discussion avec lui. Jerry serait ravi de savoir que je sympathise avec le diable tiens...sauf si bien sûr ça peut permettre que je m'améliore et que la plus jolie de ces serveuses viennent à faire le show Je suppose qu'il en avait déjà eu écho de toute façon, on ne peut pas dire qu'on a toujours été discret lorsqu'il s'agissait de notre relation, heureusement pour moi, il ne m'en a jamais parlé. J'ai obtenu ce que je voulais pour les photos et je vais donc avoir de nouveau la chance de le prendre une fois de plus dans ma petite boîte magique. J'ai pas mal de stock le concernant, il faut dire que j'ai souvent un appareil sous la main et que toutes les occasions étaient bonnes pour que je l'immortalise, quand il prenait son p'tit dej, ou même lorsqu'il était sous la douche Heureusement pour moi, même s'il me faisait savoir que j'étais parfois un peu trop professionnel il se prêtait presque toujours au jeu. Une bataille d'eau se met en place. Et encore, ce mot est faible. On se fait un ice bucket en plein dans ma galerie, c'est tout simplement hilarant, surtout quand on voit les têtes que l'on fait en étant trempé. J'aurai préféré une eau d'avantage ambiante, mais ca faisait pas partie de l'option "inondation sur son lieu de travail", dommage! Je viens à faire une remarque qui était là pour le déstabiliser, bien que c'était un compliment et je remarque rapidement sa gêne, ce qui me pousse à me demander si ce n'était pas déplacé. En même temps, même si c'était une blague, c'était loin d'être faux!« Je dirais que t’es pas mal non plus ! » Eurf non, c'est ca le plus gênant. Lui qui vient à m'en faire dans une forme de silence alors que nous étions entrain de rire l'instant d'avant. Je ne voulais clairement pas mettre un malaise entre nous.« Enfin… t’es sexy… pas besoin d’être trempé. » Je souris timidement et hoche de la tête "Merci" je me pince les lèvres, flattée qu'il y a des choses qui ne semblent pas changé à ses yeux, même si je ne m'attendais pas à ce qu'il me fasse part de ses pensées. C'est toujours agréable de savoir que l'on plait, et venant de lui, encore plus! Il s'éloigne, me laissant le temps d'observer ces vêtements mouillés qui me filent rapidement un frisson. Je relève le visage en sentant quelque chose venir sur moi. Une serviette. Il m'arrose et l'instant d'après tente de se rattraper, c'est plutôt adorable. J'agrippe la serviette afin qu'elle ne tombe pas.« Je ne voudrais pas que tu sois malade par ma faute que tu ne puisses plus aller servir tes bons cocktails. »Je souris. "Ca serait une grande perte pour mon bar...je suis irremplaçable"AHAH! Je ne peux retenir un sourire, en rajoutant des tonnes.« Je pense que tu as perdu cette bataille Parker. » Je fronce les sourcils, m'apprêtant déjà à bondir pour me défendre.« Avant que tu ne dises quoi que ce soit. » me coupe t-il alors que sa main vient se poser sur ma bouche.« Je tiens à dire, que t’es sexy aussi quand tu râles. » J''hausse les sourcils « Maintenant tu peux râler, je regarde. »Je sens la pression relâcher et ma bouche libérée peut donc de nouveau sortir de belles remarques désobligeantes..oui, je peux... mais ce qu'il vient de me dire me fait tourner la tête alors que je ne peux m'empêcher de sourire, malgré cette volonté de me venger. "Comment tu peux être aussi...aussi...mesquin?!Et adorable...et horrible juste après avec moi hein!"Je manque clairement de crédibilité () alors que les mots s'enchainent dans ma bouche et dans mon esprit. Ma colère n'est cependant pas vraiment exprimé, comment pourrait t-il en être autrement alors qu'il a ce regard là, ce regard amusé qui me fait perdre la tête et m'empêche d'être convaincante dans ce que je dis. Il me trouble, oui c'est pas juste parce qu'il a ce regard et ce sourire sexy sur les lèvres..c'est..c'est juste...mes lèvres viennent se plaquer contre les siennes, je ne parviens plus à tenir. Libération! C'est mal, c'est pas censé,et égoïste ,et pitoyable mais je m'en fiche. Tout ce que je veux c'est m'enivrer de lui une fois de plus, tant pis pour la morale! Mes lèvres viennent s'ouvrir afin d'attraper les siennes, rendant ce baiser encore plus sensuel. C'est incroyable à quel point il peut m'attirer comme un aimant. Je recule finalement le visage du sien, levant le regard vers ce dernier. "Je t'interdis de me regarder comme ça Mayer!"dis-je d'une voix plutôt calme alors que j'ai le regard d'une enfant qui vient de fauter. Peu importe, s'il veut partir parce que là j'ai été trop loin, c'était plus fort que moi.
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Jeu 12 Jan - 18:50
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Je peux dire que je n’ai jamais vraiment cru à l’amour, j’ai jamais été fasciné par le grand amour jusqu’à ce qu’Elisha entre dans ma vie à l’université. Les jeunes femmes avant elle n’était simplement des petits flirts, des amourettes de jeunes adolescents. C’est vraiment grâce ( ou à cause ) de sa présence que j’ai compris ce que ça voulait vraiment dire tomber amoureux. J’avais le sourire niais sur le visage en permanence quand elle ouvrait la bouche, les yeux pleins d’étoiles quand je la voyait pour la première fois de la journée et le ventre complètement à l’envers à chaque moment passés tous les deux. C’était dingue, et comment dire qu’adolescent, on voit les choses en grands, toujours plus. Alors oui, j’ai bien dégusté alors qu’elle ne cessait de m’ignorer, jusqu’au moment où j’ai compris que jamais je ne pourrais avoir la chance d’avoir plus que le statut de bon copain. Certes je l’ai aimé comme un fou à l’époque, d’un amour sincère… puis y a eu Joy qui a su en quelque sorte me faire passer à autre chose à sa manière, mais mon amour pour Elisha n’a jamais changé, jamais bougé. Cet amour sincère ne se terminera jamais, il y a eu des virgules oui, mais je ne suis pas prêt à en mettre un point définitif. Hors de questions. Notre histoire vit donc sa deuxième grosse virgule au moment où cette dispute à éclater. J’ai cru sincèrement que c’était fini cette fois ci, que rien ne pourrait arranger les choses, j’avais clairement été trop loin dans mes paroles, j’avais été cruel et pourtant c’est tout ce que j’avais ressenti réellement. Elle m’avait poussé du côté obscure, elle avait réussi à me faire dire ce que je ne voulais pas dire, à me faire porter le chapeau, à retourner la situation pour me faire culpabiliser alors que si nous en sommes là, c’est à cause de son manque de confiance en moi, en nous. Mais encore une fois, encore une fois je suis piégé, je n’arrive pas à rester loin d’elle. C’est impossible, pourtant j’aimerais, ce serait tellement plus simple de l’oublier si je n’avais pas à la croiser sans cesse… Mais là, je mets ma fierté de côté encore une fois pour me rendre sur son lieu de travail, parce que je ne veux pas qu’elle perde tout, ou du moins autant que moi j’ai perdu. Je sais à quel point ce projet de galerie est important pour elle. Je lui en fais d’ailleurs part au moment où elle évoque le fait de tout abandonner. Je ne peux pas la laisser dire ça et avec des mots rassurants et peut être réconfortants, j’arrive à lui redonner un brin d’espoir pour qu’elle ne baisse pas les bras. Ce serait un si grand gâchis. J’aimais pouvoir contempler ses clichés tous sincères les uns que les autres. Aussi bizarre que ça puisse paraître, cette situation qui se veut catastrophique se transforme peu à peu en quelque chose de plus léger, plus drôle aussi, bien que les sujets abordés restent sérieux. Oui c’est vrai, comment pouvait-elle encore être aux commandes du bar alors qu’elle n’est pas compétente. Elle doit bien avoir un secret. << Bien.. dans ce cas je te montrerai… >> Je lui offre un sourire de satisfaction, comme si ce qu’elle allait me montrer allait me donner raison, comme si je savais d’avance ce qu’il allait se passer. Elle ne tarde pas à répondre à une autre remarque que je lui adresse concernant mon incompétence à lui avoir enseigner comme je l’avais dit. << Dis plutôt que tu étais trop occupé à lire un bouquin de mécanique et de plomberie. >> Je n’essaie même pas de retenir le rire qui sort de ma bouche. Celle-ci, je ne l’avais pas venue venir. J’abdique, je n’ai plus rien à répondre. « Bien joué, j’avoue là, bien joué. Mais tu sais, le bouquin n’a servi à rien. Je suis toujours aussi pitoyable dans ces domaines. » lui dis-je. « J’avoue mes faiblesses moi… Tu devrais en faire de même… » lui lançais pour la provoquer de nouveau. << Mes clients s’en portent bien, merci de t’inquiéter pour eux ! >> Je soupire faussement et hausse les épaules... « Nan mais moi, ça m’arrange bien, ils viendront chez moi ensuite… » ajoutais-je à mon discours. Bon il faut dire qu’il n’y avait pas besoin de tout ça pour que le Fifty cartonne il y avait simplement besoin d’un super bon barman et hyper sexy. A croire que je ne suis pas assez fort pour résister à son envie de faire des photos de moi avec l’eau qu’il y a ici-même. C’est complètement dingue et vide de sens, je ne suis pas modèle, je ne me sens pas vraiment à la hauteur. Malgré ce corps de rêve, se cache un manque de confiance en moi affreux, après, à voir si cette séance saura me donner un peu plus confiance concernant l’apparence que je renvoi au monde extérieur. Je suis certain qu’avec les talents qu’elle possède, elle arrivera à rendre les photos parfaites. ( sans compter que j’aurai fait tout le boulot ). Histoire de nous rafraichir les idées, une bataille d’eau se déclenche, laissant place à la joie et la bonne humeur bien que l’eau soit bien froide. Suite à ça, une déclaration dont il aurait été préférable qu’elle ne fasse pas vu que ça nous plonge dans une espèce de malaise et j’ai l’impression que ce que je réponds ne fait que nous enfoncer dans ce trou. Oui c’est vrai que je sais être sexy et le fait d’être mouillé doit faire ressortir les formes de mon corps ( oui j’ai retiré ma veste préalablement ) mais elle, est indescriptible. Sa beauté ne fait qu’accroitre à chaque fois que je la croise j’ai l’impression. Je ne peux m’empêcher de lui faire parvenir mon ressenti. Un petit merci se fait entendre de sa bouche, preuve de la gêne qui réside ici à présent. Après tout, faut dire ce qui est, elle est belle et sexy, personne n’oserait dire le contraire. Pour éviter le blanc abominable, je m’éloigne quelque peu pour lui laisser le temps de remettre toutes ses idées en place et peut-être se remettre à ramasser l’eau. Oui parce que nous sommes quand même ici pour éviter de pires dégâts. Au final je récupère une serviette pour la lui mettre sur les épaules affirmant ne pas vouloir qu’elle tombe malade. << Ce serait une grande perte pour mon bar… je suis irremplaçable. >> Je ris très légèrement, limite moqueur. « Je t’ai dit, je me ferais un plaisir de les accueillir. » lui dis-je en brin provocateur de nouveau, je continue sur la même voie en lui déclarant qu’elle a perdu la bataille et c’est avec ma main que je l’empêche de râler, juste avant d’affirmer pouvoir la regarder. << Comment tu peux être aussi… aussi… mesquin ? Et adorable et horrible juste après avoir moi hein ? >> J’imagine que je n’ai pas de réponse à donner, elle a déjà sa réponse à travers le regard que je lui offre. Ce jeu de séduction aurait dû s’arrêter là pour notre bien à tous les deux.. Mais…. Je réceptionne ses lèvres contre les miennes sans la repousser, ouais faudrait être dingue. Mes yeux se sont instinctivement fermés pour apprécier ce moment si magique. En fait c’est complètement fou, pourquoi nous retombons à chaque fois dans ce même gouffre ? Je n’ai clairement pas envie que ça se termine, Oh non, que le temps s’arrête seigneur si tu existe ! Et pourtant il le faut bien. Doucement j’ouvre les paupières ne voulait clairement pas affronter la réalité qui va pourtant finir par me sauter au visage. C’est une erreur et ce baiser ne va rien changer à notre situation appart nous faire souffrir un peu plus… J’imagine… que c’était simplement une pulsion…. Je reprends peu à peu mes esprits, respirant lentement. C’est elle qui finit par briser le silence en premier. << Je t’interdis de me regarder comme ça Mayer ! >> Arf, c’est pas possible, mes yeux plongés dans les siens, je ne sais plus quoi faire. Mon corps est comme paralysé. « Je… C’est… et toi t’aurais pas dû faire ça !... » lâchais-je. Ma tête reprend le contrôle pour ne pas que mon cœur saute dans le néant. Mais c’est impossible… Ce moment à ses côtés m’a bien montré que nous étions si… si nous.. Je ne peux pas résister. Alors que je me suis éloigné un instant afin de ne pas craquer face au regard qu’elle doit me lancer face à cette incompréhension. « Tu n’aurais pas dû… parce que c’est moi qui aurais dû le faire ! » dis-je alors que je précipite pour être près d’elle. « T’es la diablesse en personne ! » terminais-je par dire en plaquant ma bouche contre la sienne. Le baiser terminé je la regarde alors que mes mains se sont placées contre ses joues... souffle coupé assuré.
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Jeu 12 Jan - 22:45
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Et dire que nous aurions pu passer à côté de cette histoire lui et moi. Et ce à plusieurs reprises... Lorsqu'il a décidé de garder le silence à la fac, qu'il m'a laissé quitter le parc après m'avoir balancé la vérité et les remarques qui vont avec, sans compter cet épisode où j'ai appris pour Joy, puis Alysse... On peut dire que les obstacles ont été nombreux à se dresser devant nous, mais nous y sommes parvenus, et même si il y a eu des cris, des pleurs au passage, il y avait eu cette belle histoire su surprenante. Je n'aurai jamais pensé pouvoir vivre ça un jour, ou aimer aussi fort, surtout en sachant qu'il s'agit de cet homme que j'ai toujours côtoyer. Comme quoi, l'amour se trouve là où on ne l'attend pas. En attendant, le pire, nous étions encore entrain de le vivre. Incapable de savoir comment se comporter après notre séparation. C'est difficile, une fois nous nous balançons les pires remarques au visage, puis nous partageons un moment agréable sous le signe de la joie et bonne humeur pour finalement nous déchirer... Je crois que je suis simplement incapable de tirer un trait sur lui, peu importe dans quel domaine il s'agit. Il a tout représenté à mes yeux, mon confident, mon meilleur ami, mon amant... comment pourrais-je du jour au lendemain accepter que ce siège à mes côtés soit vide?Surtout en sachant qu'il est toujours là. Peu importe ce que je lui dis, peu importe les sentiments, ou la rancœur,il me montre toujours de l’intérêt, me prouvant à quel point j'ai tord de vouloir le sortir de ma vie. Alors que faire? Comment faire pour m'y résoudre?Je ne veux pas, je n'en ai pas envie, encore moins avec un moment comme celui-ci que nous partageons. Alors je fais quoi moi? Beh oui, qu'on me trouve une solution parce que là je suis perdue, ou peut être que je n'accepte tout simplement pas de voir la vérité en face, va savoir. J'essaie de ne pas me poser de question, il est encore trop tôt pour ça. Tout ce que je veux, c'est profiter de ce qu'il est bien décidé à m'offrir là tout de suite, autrement dit son aide...enfin, il faut avouer qu'on a pas beaucoup avancé à deux. Je suis même sûr que j'aurai été plus efficace seule qu'avec lui, mais en aucun cas je voudrais qu'il en soit autrement. Nous retrouvons ce qui caractérise notre relation, soit les fous rires et le sarcasme. Il est bien le seul à me provoquer ainsi, et c'est tout simplement un bonheur d'y répondre. Bon j'avoue qu'il y a souvent une part de vérité dans ce que l'autre raconte. Mes prouesses de barmaid restent encore à prouver. Je sais qu'il ne me croit pas, et même si je me défend, les efforts restent à prouver. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi même je suis encore employée dans ce bar Jerry y a sûrement déjà songé, disons qu'à defaut de faire voler les bouteilles en l'air et de foutre leu feu sur comptoir je suis plutôt douée pour la gestion que ce soit d'une équipe ou encore des stocks ou d'un point de vue administratif. C'est sûrement ma force. Et puis il doit sûrement aussi avoir pitié de moi au final! Jerry c'est un peu le père que je n'ai jamais eu, oui , parce qu'on peut pas dire que le mien a été l'exemple parfait dans le rôle je suis présent et je m'occupe de ma fille. Qu'importe, je n'ai pas besoin de mes parents, j'ai fini par m'en rendre compte. Et même si à l'heure actuel mes problèmes financiers me font remarquer que leur argent me manque, je remarque que le bonheur je le vis surtout ici, depuis que j'ai décidé de partir vivre à Miami, donc... Je préfère donc dévier sur son évolution à lui, ses incompétences dans certains domaines...« Bien joué, j’avoue là, bien joué. Mais tu sais, le bouquin n’a servi à rien. Je suis toujours aussi pitoyable dans ces domaines. » Je fronce les sourcils, déçue. "Mais comment je vais faire si je rencontre de nouveau un problème moi?" Je laisse entrevoir un léger sourire.« J’avoue mes faiblesses moi… Tu devrais en faire de même… »Je laisse échapper un souffle qui apparaît comme une sorte de rictus. "J'assume mes faiblesses. je dis juste que j'ai fais des progrès...enfin un peu!" dis-je de mauvaise foi. C'était déjà un bon début, n'oublions pas que je suis madame fierté en personne. «Nan mais moi, ça m’arrange bien, ils viendront chez moi ensuite… » Han. Il est pas possible. "Ouais, il viendront te dire combien ils sont amoureux de moi et je les chouchoutais..." je lui jette un regard tout en haussant les épaules. J'en rajoutais des tonnes, mais par pur provocation. Qu'est ce qu'il faut pas dire parfois. Je pensais que nous avions atteins le summum de la provocation, mais c'était sans compter sur cette eau que nous avons à proximité et qui nous sert rapidement de vengeance. J'ai peut être mieux visé, mais contrairement à lui, c'est une bonne vague que je me suis prise en plein sur le corps. Je frissonne, mais ca n'empêche cette remarque sur lui mouillé. Je n'ai pas vraiment réfléchis en la sortant, j'imagine que c'est le contexte qui me fait dire des choses qui peuvent avoir beaucoup de sens, mais la gêne de James me rappelle que je dois parfois réfléchir avant de parler. Et plus il parle, plus il nous enfonce dans ce malaise malgré lui, je n'ai qu'une envie c'est de foutre ma main sur sa bouche afin de l'arrêter, l'empêcher qu'il aille plus loin et qu'il crée un fossé entre nous qui nous forcera à affronter la réalité des choses et les complications que ca peut entrainer. Il nous sauve du contexte, venant posé avec une certaine attention cette serviette sur mes épaules. C'est plutôt mignon, bien que ca ne m’étonne pas venant de lui.« Je t’ai dit, je me ferais un plaisir de les accueillir. » Mais! "...bien! Le bar cherchera à se débarrasser de moi, et je viendrais pleurer auprès de toi afin que tu m'engages, merveilleuse idée! Tu devras supporter mes sauts d'humeur, ramasser les morceaux de verres que je sèmerai, et crier pour pas que je perde auprès des clients" Je replace la serviette correctement sur mes épaules, James lui s'estime grand gagnant, suscitant chez moi une vive réaction. Je ne peux malheureusement y répondre puisqu'il s'empresse de me faire taire, me déstabilisant alors qu'il avoue qu'il me trouve sexy aussi quand je râle. Je lui plais toujours, et comment passer ou alors qu'il se trouve près de moi. Comment rester insensible à une telle réflexion. Il me donne le feu vert pour aboyer, mais je n'y parviens pas vraiment, malgré toute l'envie que j'avais au départ, il me trouble, me fais bégayer, débiter à grande vitesse alors que tout se bouscule en moi. Je le dénigre et j'observe pourtant ce fin sourire alors qu'il observe me lèvres, pas surpris t'entendre de telles choses. Il semble même satisfait! Il m'agace, oh oui, tellement...pourtant, ca le rend irrémédiablement attirant. Mon regard change en l'espace d'une seconde et sous une certaine pulsion je viens déposer mes lèvres sur les siennes. Oui enfin pour une pulsion, je ne semble pas vraiment surprise qu'il en soit ainsi. Je retrouve le goût de ses lèvres, son parfum enivrant, cette infinie douceur. C'est une sorte de drogue dans laquelle je replonge instantanément, retrouvant les biens faits que ca me procure. Il ne me repousse pas, mais ne cherche cependant pas à participer. Je pense qu'il est tout simplement effrayé de ce qui pourrait suivre. Et il n'a pas tort, je viens d'une certaine façon de tout gâché, de mettre en péril cette bonne entente parce que je n'ai pas su me tenir. Je me recule finalement et relève le regard, prête à me faire taper sur les doigts ou le voir partir en furie. Je tente de justifier mes actes « Je… C’est… et toi t’aurais pas dû faire ça !... » Je me pince les lèvres avant de me passer une main sur le visage alors qu'il s'éloigne. J'ai pas assuré, je sais.« Tu n’aurais pas dû… parce que c’est moi qui aurais dû le faire ! »me lance t-il en se précipitant vers moi « T’es la diablesse en personne ! » me lance t-il à ma grande surprise. Ses lèvres viennent retrouver les miennes, laissant place à un baiser moins précipité, plus réfléchis mais surtout plus langoureux. Je me glisse sur la pointe des pieds afin d'en profiter un maximum, laissant mes mains glisser autour de son cou. Il se recule et rapidement un sourire prend place sur mes lèvres. Non, je ne reculerai pas cette fois. J'ai souvent fuis mais je ne vais pas m'excuser parce que cette envie est en moi et que je me refuse à me plier à ça. Mon front vient se coller contre le sien, comme si nous étions de nouveau ce couple formidable d'antan. "Tu me déconcentres là,... comment veux tu que je me concentre sur cette eau maintenant.." Je souris doucement et vient glisser un index sous son menton afin d'approcher son visage du mien et l'embrasser furtivement mais tendrement. Quelque chose à changer, et même si je me refuse à me l'avouer, je ne suis plus aussi fuyante qu'avant. Ouais, j'ai décidé de rester pour une fois. De faire face. "Je... Je pense qu'il serait plus raisonnable que je fasse venir une entreprise, on va y passer des heures sinon" lachais-je en détournant un instant le regard
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Ven 13 Jan - 2:32
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Dans le genre compliqué vous pensez qu’on se trouve à quel degrés ? Je pense clairement qu’on se dirige tout droit au 10 sur 10, ouais c’est une bonne note en temps normal mais là, c’est complètement dingue. Nous sommes perpétuellement en train de nous contredire, de contredire toutes nos décisions prises. Et encore une fois c’est ce que je fais en venant à la galerie. Je pensais surtout ne pas avoir à croiser Elisha, simplement constaté les dégâts et lui laisser un sms, mais évidemment rien ne se passe comme prévu, c’est tellement plus drôle de nous faire souffrir n’est-ce pas la vie ? En la retrouvant je sens déjà la fin de cette rencontre, aussi tendue qu’elle a commencée. Mais bizarrement c’est tout le contraire qui s’annonce. Tout est si détendue, si… simple que je profite de chaque seconde comme si c’était la dernière, comme si tout pouvait s’effondrer sous mes yeux sans rien pouvoir faire. Nous sommes là, à nous taquiner, nous lancer des piques tous aussi bien placé les uns que les autres, ce qui laisse planer la bonne humeur dans cette pièce et ça fait du bien ! Pas d’orage à l’horizon mais bien que du rire et de l’humour. Bon humour c’est vite dit, mais je suis persuadé qu’avec toutes nos péripéties on pourrait écrire un spectacle donc nous serions les principaux interprètes. On pourrait réussir, c’est une idée à noter si nos cocktails ne feront plus effets dans quelques années. Bon pour ça, faut déjà que ceux de la jeune femme plaisent. Après avoir justement parlé des exploits d’Elisha dernière le comptoir, vient sur le tapis mes compétences en matière de plomberie et de mécanique. Je me défends ou plutôt je lui mets tout sur le dos histoire de me débarrasser mais ce n’est pas chose facile vu qu’elle ne se laisse pas faire la demoiselle et c’est pas pour me déplaire. << J’assume mes faiblesses. Je dis juste que j’ai fait des progrès… enfin un peu… >> mmh ouais peut-être… tout reste à prouve, bien que son non professionnalisme ramène certainement des gens à mon bar. << Ouais, ils viendront te dire combien ils sont amoureux de moi et je les chouchoutais… >> Mon regard croise le sien alors qu’à mon tour je la fusille presque sur place. « Je continuerais à chouchouter certaines d’entre elle » lui lâchais-je, ouais qu’est-ce qu’il ne faut pas dire parfois. Bon fini les discours à deux francs, il faut passer aux choses sérieuses pour gagner la bataille, donc le seau d’eau me paraît une bonne solution non ? Je vais vite le savoir alors que je lui lance l’eau. Et sans surprises je reçois la monnaie de ma pièce. Sans suit une petite bataille qui nous vaut au final des rires et encore des rires vu l’état dans lequel nous sommes à présent. Très drôle. Hilarant et ridicule aussi. Nous sommes comme deux imbéciles à nous regarder jusqu’à ce que j’opte pour briser ce lien qui nous unis présentement afin de ne pas céder à la tentation. Une serviette sur le dos et une nouvelle fois pour ne pas sombrer j’opte pour l’humour pour ne pas penser à cette attirance qui ne fait qu’accroitre depuis quelques minutes. <<… Bien ! le bar cherchera à se débarrasser de moi, et je viendrais pleurer auprès de toi afin que tu m’engages, merveilleuse idée ! Tu devras supporter mes sauts d’humeurs, ramasser les morceaux de verres que je sèmerai et crier pour pas que je perde auprès des clients. >> Je souris en attrapant une serviette pour venir essuyer mon visage. « J’opterais pour tes talents de danseuse alors et non de barmaid. » VLAN et ce pic était le dernier avant d’être plongé dans cette bulle qui s’est formée sans notre accord. Je lui lance encore quelque remarque sur son côté sexy lorsqu’elle râle et je crains que ce soit ce qu’il ne fallait pas dire pour nous faire tomber. Ses lèvres finissent contre les miennes et sans doute je ne les repousse pas mais c’est mal et je lui fais savoir avant de moi-même l’embrasser. Et c’est encore pire parce que je cède une fois de plus alors que je ne voulais pas retomber dans ce gouffre. Je ne veux pas avoir le même discours que l’autre fois… Je ne veux plus tourner en rond... c’est trop compliqué, mais à chaque fois je reviens au point de départ face à elle. J’ai peur que tout exploser oui j’ai peur mais son comportement m’interpelle. Son front contre le mien me fait une drôle d’impression, son souffle claque presque contre mon visage, c’est déstabilisant. << Tu me déconcentres là… comment veux-tu que je me concentre sur cette eau maintenant. >> Je souris ne sachant pas quoi répondre en fait. Ses lèvres viennent de nouveau se déposer contre les miennes mais beaucoup plus rapidement que précédemment. Nous finissons pas nous séparer, ce qui laisse un peu gout de trop peu pour moi. << Je.. je pense qu’il serait plus raisonnable que je fasse venir une entreprise, on va y passer des heures sinon >> J’hoche la tête rapidement aussi avant de laisser un petit sourire s’afficher sur mon visage. « T’as raison, c’est trop compliqué de travailler avec toi à mes côtés… On est pas doués du tout ensemble. » lui dis-je en l’observant en insistant. « Et puis… tu vas attraper froid avec cette histoire… Je… jte ramène ? Ou… enfin je te dois des photos il paraît… » terminais-je par dire « Après je comprendrais que tu ais changés d’avis après avoir eu un aperçu de ce qu’il y a en dessous… » dis-je en secouant brièvement mon tee-shirt.
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Ven 13 Jan - 12:21
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Cette relation est de loin la plus destructrice que je connais. je pensais avoir une relation compliqué avec mes parents, mais comparée à celle que je partage avec James il n'en est rien. Non, avec eux, j'ai réussi à passer à autre chose, à apprendre à vivre loin de leur emprise. Mais cette emprise n'est rien comparé à celle que James a sur moi, et il est sûrement bien loin d'en être conscient. Je ne peux pas tirer un trait sur lui, tout simplement. Alors oui, peut être que je passe pour la femme qui ne sait pas ce qu'elle veut, une femme incapable de se décider mais on ne pourra pas me reprocher d'avoir essayé. J'ai vraiment essayé de l'oublier, de me perdre dans les bras d'autres hommes, mais j'en reviens toujours à une chose, lui. Je pensais que son absence me ferait oublier ce que nous avons vécu ou le manque qu'il a laissé lorsque je l'ai quitté, mais c'est faux. Peut être dois-je apprendre à vivre auprès de lui, et que c'est ainsi que nous parviendrons à passer à autre chose, peut être que nous avons juste besoin de l'aide l'autre pour y parvenir, oublier que ca signe la fin de quelque chose vraiment, parce que ca c'est bien trop douloureux, et puis nous n'y parvenons pas alors. Je n'ai jamais été très douée pour analyser ce que je ressens, j'ai surtout envie de croire en ce que je vois, et non en ce que je ressens, mais je ne parviens pas à deviner comment James voit ça, qu'est ce qu'il veut réellement. Sa présence dans ma galerie me fait poser cette question, est t-il venu par charité? Ou parce qu'au delà de tout ce qu'il a pu me balancer l'autre soir, il ne s'est pas résolu à tirer un trait sur moi? J'essaie d'éviter d'y penser là tout de suite, je ne suis pas en état pour me poser ce genre de question, ca se lirait trop vite sur mon attitude, je ne saurais pas comment me comporter donc... Je profite du moment! Je n'aurai jamais pensé pouvoir dire ça quand on voit ce qui m'arrive. Se retrouver inondé n'est jamais une partie de plaisir, mais le soutien de James m'aide à dédramatiser la situation. J'essaie de me convaincre que je m'en sortirais grâce à ses dires, et au pire des cas, je me contenterai de revendre ce bien et de tourner la page. J'ai l'impression que tout ce que j'ai pu entrevoir il y a plusieurs mois m'échappent, que je me dois de recommencer à zéro, que tout ces moments de bonheur et de concrétisation ne sont qu'un rêve, et qu'il me faut maintenant affronter la réalité. James, la galerie.. et si j'étais entrain de tout perdre parce que je ne suis qu'une incapable? Si ma mère avait raison? Ma fierté en prend un coup, j'imagine que c'est tout ce que je mérite. La présence de James me fait oublier ses pensées négatives. Il apporte sa bonne humeur, parvenant à me faire rire aux éclats selon certaines remarques. J'avoue que nous avons toujours eu ce pouvoir de savoir taquiner l'autre à excès. C'est une habitude, quelque chose d'ancré au plus profond de nous, ce n'est pas méchant, je pense que c'est même une façon de montrer notre attachement à l'autre. Comme on dit qui aime bien châtie bien. Aucun doute, nous nous aimons vraiment beaucoup! La mauvaise foie est également de la partie. Aucun n'avoue vraiment ses tords et préfère les mettre sur le dos de l'autre. Moi y compris, j'imagine que j'vais ressortir ici avec peu de fierté! Parce qu'il me pousse à bout en parlant de mon incompétence dans les cocktails, mais que je dois prendre sur moi si je ne veux pas finir le sale boulot toute seule. Alors Parker, tu te la fermes et tu te contentes de sourire... Ou t'essaie du moins! Je tiens cependant à dire que même si mes potions magiques sont loin de faire unanimité, je tiens cependant à lui faire savoir que je suis appréciée pour ce que je suis là bas, et que mon comportement fait vite oublier la piètre barmaid que je suis. James me fusille du regard alors que je l'observe, sourcils haussés pour appuyer mes dires. Serait-ce de la jalousie que je décèle monsieur Mayer? 3 « Je continuerais à chouchouter certaines d’entre elle » Je pouffe de rire. "90% de ma clientèle est masculine, dommage pour toi!". L'avantage de faire diffuser les matchs, c'est qu'on gagne pas mal d'homme au passage. S'il n'a pas idée du cadeau que je peux être sur mon lieu de travail, je lui dresse un tableau, qui est loin d'être à mon avantage quand même. Tu veux toujours pas m'embaucher? « J’opterais pour tes talents de danseuse alors et non de barmaid. » Je ne peux retenir un rire et regard complice avec lui. Il faut dire qu'il a eu la chance de voir ma seule et unique représentation sur ce bar, et ca semble l'avoir marqué en plus de ça. "Adjugé! Par contre mon tarif à l'heure n'est pas donné...j'suis devenue plutôt célèbre, j'suis très demandé tu sais.." m'amusais-je. Gosh, je devrais plutôt penser à me la fermer que me vanter d'exploit qui m'ont valus des remontrances de mon patron. Et voilà, nous y sommes. Ce moment redoué mais pourtant inévitable. J'ai pourtant tout fais pour m'en échapper jusqu'à présent, mais il aura suffit qu'il ait ce geste envers moi, ce regard alors que son corps se trouve si près du mien, et ce compliment qui me fait perdre la tête alors que je suis prête à sortir de mes gonds. Je suis animée par tant d'émotion à la fois que toutes veulent sortir en même temps, entre l'animosité engendrée par une sorte de colère, cet amusement face à la provocation, et cette attirance qui revient à la charge...je fais quoi?! Beh je fais les 3 en même temps. Et plus je parle plus je vois ce sourire se dessiner sur son visage, comme s'il était parvenu à savoir que j'étais entrain de flancher et que je perdais peu importe ce que je dise. Il me rend dingue, vraiment. Et la seule façon qui viendrait mettre un terme à tout ça ca serait de céder, céder à cette envie qui peut paraître soudaine mais qui n'a rien de nouveau, j'ai toujours eu ce besoin de m'enivrer de lui. J'attends une réaction vive de sa part, un départ anticipé. Après ce qu'il m'a dit, ce baiser vient tout remettre en question, et je fais face une fois de plus à un homme plutôt réceptif, bien que sa bouche dise le contraire. Tout ça le depasse, je le comprend, il en est de même pour moi. Mais cette attractivité entre nous est si forte qu'il nous est impossible de nous en empêcher, surtout pas après lancé la machine. Preuve en est, il revient à la charge pour s'emparer de mes lèvres à son tour. Ce baiser est fort, mais il ne m'effraie pas, non j'ai l'impression que mon esprit a fini par jeter l'éponge et qu'il n'est plus là pour me remettre dans la bonne direction. Je n'ai aucun remord, bien au contraire, et la proximité que je garde en est bien une preuve. Je lui fais savoir le trouble qu'il provoque en moi et récolte un sourire en guise de réponse alors que je ne peux que lui rendre. « T’as raison, c’est trop compliqué de travailler avec toi à mes côtés… On est pas doués du tout ensemble. » je souris, ravie d'entendre de tels mots sortir de sa bouche. Il ne m'en veut donc pas plus que ça.« Et puis… tu vas attraper froid avec cette histoire… Je… jte ramène ? Ou… enfin je te dois des photos il paraît… » Ah oui les photos, j'avais presque fini par oublier ,je me passe une main dans les cheveux, hésitante.Pourquoi vouloir faire des photos de lui alors que je veux tout simplement profiter de lui, et ce pas avec un appareil dans les mains? « Après je comprendrais que tu ais changés d’avis après avoir eu un aperçu de ce qu’il y a en dessous… » Je ne peux retenir un sourire moqueur "Ouais ...ca peut... ca pourra attendre. de toute façon t'es trop distrait pour jouer les modèles là..." Répondis-je nen souriant. "Je passerai un coup de téléphone en voiture..." dis-je en grelottant un peu. "On y va? " Mais où va t'on d'ailleurs, chez moi? Cette fois-ci passera t-il le pas de la porte?
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Ven 13 Jan - 13:03
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Nous étions complètement en parfait désaccords encore une fois. Incapable de tirer un trait l’un sur l’autre, incapable de trouver une solution pour oublier l’autre et tous les problèmes et le mal-être que cette histoire a causé. Encore une preuve de notre faiblesse, nous nous retrouvons dans cette galerie qui a pu constater dans le passé un moment des plus intimes. Mais c’est le passé, oui c’est le passé, il faut passer à autre chose non ? Cette histoire est terminée par vrai ? C’est moi que j’essaie de convaincre à travers toutes ses interrogations alors que je me retrouve en sa compagnie alors que j’ai pourtant dit que je ne voulais plus faire d’efforts, que je renonçais à l’idée de sauver notre couple ou du moins du peu qu’il restait. S’en était trop pour moi, j’avais atteint le point de non-retour, j’étais à saturation avec cette relation. Je m’étais jeté corps et âme dans cette histoire, et pourquoi ? Pour en arriver là ? A une énième dispute… Trop c’est trop. Et pourtant j’ai l’impression de revenir sur mes paroles alors que je me sens plus détendu qu’à mon arrivée, je partage avec Elisha un moment des plus simples qui se veut parfait, dans la caractérisation de notre relation du départ… la complicité, l’humour et le titillage sont de la partie. C’est super agréable de ne penser à rien d’autre qu’à être nous-même. A nous libéré de ce poids qu’a été le passé. J’aime être en sa compagnie et c’est clair alors que j’opte même pour lui donner un coup de main pour arranger les dégâts des eaux. Je suis certainement complètement dingue de rester sachant l’attirance qu’on éprouve a chaque fois mais je me dis que cette fois-ci ce sera différent avec tout ce qui a été dit. Chose est sûre je ne serais pas resté si l’envie n’était pas présente au plus profond de mon être. Ca ne devrait pourtant pas être compliqué de passer à autre chose ? J’y suis parvenue il y a des années de ça… Enfin c’est peut-être simplement ce que je tente de me dire pour dédramatiser la situation. J’ai l’impression que tout n’est qu’illusion tant ce moment est parfait à côté de celui que nous avons vécu l’autre soir. C’est si libérateur, si… beaucoup mieux et plus serin. Plusieurs sujets sont évoqués et je ne peux pas passer au-dessus de celui qui est son incompétence à être barmaid. C’est vrai, j’en ai déjà fait les frais donc je suppose que ces clients aussi… les pauvres… Elle tente certainement de faire ressortir la jalousie en moi et c’est sans doute ce qu’elle a réussi à faire. Elle doit être satisfaite, ça prouve une fois de plus que je ne suis pas prêt à la voir avec quelqu’un d’autre, ça non, je ne le serais jamais. Pour camouflé cette jalousie, je tente de lui relancer l’ascenseur mais une fois de plus elle me piège. << 90% de ma clientèle est masculine, dommage pour toi ! >> Mmh zut. « beh c’est pas grave, ta chère clientèle masculine pourra très bien s’entendre avec mon armée de jeunes femmes. » lui lançais-je. A défaut de trouver quelque chose de correcte, je lui balance ça histoire de voir sa réaction. J’accepte ainsi de l’embaucher au cas où mais pas pour son service de cocktails mais bien pour ses talents de danseuse d’un soir. Oui c’est vrai que j’avais eu la chance d’entrevoir ce côté très aguicheuse qu’elle avait sur ce bar et malgré la situation dans laquelle nous étions à ce moment-là, je n’ai pu qu’apprécier ce passage. << Adjugé è Par contre mon tarif à l’heure n’est pas donné… J’suis devenue plutôt célèbre, j’suis très demandé tu sais… >> Je ris brièvement avant de rétorquer. « J’y mettrais le prix, au pire, je vendrais mon corps pour te payer, je pense que je peux gagner gros ! » C’est peut-être sans s’en rendre compte que nous arrivons au moment que nous repoussions depuis nos retrouvailles ici-même… Fallait bien que ça arrive…. A force de nous chercher, on finit forcément par se trouver… et contrairement à la dernière fois, ce n’est pas moi qui cède le premier bien que je sois satisfait de prouver mon pouvoir de séduction à mon tour. C’est si agréable de pouvoir savourer ses lèvres sans avoir peur de ce qu’il pourrait suivre, bien que je sois complètement tétaniser à l’idée que tout parte en éclat à cause de ce baiser. C’est fou mais je n’y pense pas vraiment au moment où je lui rends un baiser. Je perds la tête, je suis complètement dingue, a quoi je joue… Je suis perdu, mais c’est bon, vraiment. Je ne peux pas résister, c’est plus fort que moi, mais que me fait-elle ? Pourquoi je ne peux lui résister ? Pourquoi j’arrive à chaque fois à perdre la tête ? C’est dingue, cette attraction qu’il y a entre nous, la tension est palpable alors qu’elle finit par biser le silence qui pourrait certainement nous plonger dans un malaise. J’approuve ces dires à propos de l’entreprise qu’elle appellerait pour finir le travail que nous avons à peine commencer. Tout ça c’est de sa faute Afin de détendre l’atmosphère et essayer de retrouver cette complicité que nous avions avant le baiser, je remets sur le tapis l’idée des photos, mais affirme tout de même qu’elle peut changer d’avis de peur de céder à ce corps de rêve qui se trouve sous mes vêtements humides voir complètement trempés. << Ouais… Ca peut… ca pourra attendre. De toute façon t’es trop distrait pour jouer les modèles là… >> Je lui souris pour ramasser ma veste. « Non… dis plutôt que tu n’arriverais pas à être concentrer et faire du bon travail… Bien qu’avec moi, le résultat sera forcément bon et beau. » Ouais c’est tout moi ça. J’essaie clairement de la faire céder et de la pousser dans ses retranchements, pour une fois que je suis le maître dans cette situation de séduction. Je ne dis pas, oh non je ne dis pas que je pourrais résister longtemps, mais pour le moment j’aime la faire bouillonner. << On y va ? >> Je tourne la tête vers elle, puis observe l’état des lieux. On n’a vraiment pas assuré… nous sommes des incapables et des vraies catastrophes. « Ouais, vaut mieux avec que quelque chose de pète par notre faute. » dis-je en riant tout en passant la porte de la galerie. J’avais proposé de la raccompagné chez elle mais c’était après avoir oublié qu’elle avait sa propre voiture. Mais coup de chance pour moi ou pas… Vu la façon dont elle était garée, celle-ci a été bloqué par la police. Il ne reste dont plus que la mienne… Comme de par hasard « T’inquiète pour ta voiture hein… je te ramène, je ne vais pas te laisser rentrer à pieds quand même… » lui dis-je pour dédramatiser la situation. C’était trois fois rien. Demain matin je ferais le nécessaire pour qu’elle lui soit rendu en état sans à avoir à aller la chercher à la fourrière. Un peu de chauffage dans la voiture ne sera pas de refus, je dois admettre que je ne suis pas en chaleur, enfin si, mais pas pour les mêmes raisons « Tu as bien tes clés hein… ? » lui lançais-je alors que nous arrivons près de chez elle. Apparemment oui vu qu’elle y ouvre la porte en grand… Je reste alors sur le pas de la porte… Attendant d’être ou pas inviter à rentrer à l’intérieur…
(#)Sujet: Re: Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. | Sam 14 Jan - 12:39
Elisha && James
Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
Je sais que cette relation peut paraître complètement insensé, on peut dire que celle ci n'avait pas encore commencé que déjà elle avait eu son lot de problème.Nous étions en parfait désaccord la moitié du temps,incapable de trouver un terrain d'entente, nous passions notre temps à jouer au jeu du "je t'aime moi non plus". Peut être même que certains la pensaient dès le départ vouée à l'échec. Peut être même moi! En m’engageant là dedans j'avais songé à l'idée que ça ne durerait pas,que ça serait passager, que je comprendrai que tout ça ce n'était pas pour moi, et que je retrouverais mes relations d'antan -qui sont tellement plus facile à gérer, avouons le- avec la sensation d'avoir au moins fait un effort, d'avoir essayé,mais non! Même si je suis loin d'avoir le rôle de la femme amoureuse personne, je reste habitée par ces sentiments si fort que j'éprouve à son égard. Et ca a beau être complètement fous, mais nous en sommes là encore aujourd'hui, l'un à côté de l'autre, malgré de nombreuses disputes, à ne pas savoir se passer l'un de l'autre, comme si nous nous refusons à nous quitter. Je suis certainement faible d'avoir mit un terme à cette histoire, j'ai certainement prétexté beaucoup de chose, me suis inventé de nombreuses excuses pour justifier tout ça. Je n'ai peut être pas été toujours très juste envers lui (enfin beaucoup), mais je suis encore à côté de lui là tout de suite. On pourra dire que j'ai fuis cette relation, que je l'ai abandonné, mais il n'empêche qu'il a beau se tourner, je suis toujours à ses côtés. Même si je ne suis pas celle qu'il veut, même si je ne dis pas les choses qu'il veut entendre, je n'ai jamais vraiment chercher à le fuir, même si j'ai tout fait pour qu'il en soit ainsi. Cette relation est en dents de scie.Nous pouvons être si proche un instant et nous détester l'instant d'après.Mais j'imaginais que notre dernière rencontre avait signé clairement la fin de tout ça, que nous ne serions plus jamais rien l'un pour l'autre, qu'il n'y aurait plus d'estime, plus de pitié. je lui avais lancé cette grenade enclenchée entre les mains, lui n'a fait que s'en débarrasser, chose que je n'avais pas sûr faire par moi même. Oui, c'était fini, plus jamais je ne croiserai cet homme qui avait un regard admirateur pour moi. C'est ce que j'avais pensé face à la dureté de ses propos, je l'avais vu changer soudainement de comportement, il jetait l'éponge, définitivement. Mais alors que faisait t'il là? Était t'il là pour se résoudre a m'offrir l'amitié puisque rien d'autre ne semble possible?Était t'il décidé à ce qu'il en soit ainsi? Nous y parvenons,s'il nous est parfois difficile de nous comporter comme tels,j'ai l'impression que cette fois, ça nous ne demande pas beaucoup d'effort.Peut être parce que nous ne cherchons pas à mettre des termes précis sur ce nous, que nous préférons apprécier le moment dans sa légèreté et non dans les complications que peut entraîner une vie d'adulte. Les responsabilités, ca craint! Et bien là nous les fuyons, mettant une parenthèse à ce chaos que nous avons créer dernièrement. Et ca fait du bien, c'est ce genre de moment qui me donne la sensation que nous sommes si particuliers quand nous sommes ensemble. Le sourire que j'arbore est tellement contradictoire face à ce dégâts des eaux, mais il rend la vie plus belle, c'est ainsi. Je ne peux cependant lui avouer clairement, préférant le provoquer, ce qui ne manque pas de récolter la monnaie de ma pièce en échange. Ma remarque concernant ces hommes qui peuvent venir au bar et apprécier mes services semble l'avoir touché alors que je semble déceler une pointe de jalousie. C'est surprenant. C'est qu'il l'assumerait presque en plus.« beh c’est pas grave, ta chère clientèle masculine pourra très bien s’entendre avec mon armée de jeunes femmes. » Je l'observe, me mordillant même la langue le temps d'un instant. Etait-ce un message pour me dire qu'il avait la côté auprès des femmes, ce dont je n'avais douté, ou est ce qu'il laissait entendre par là que si tout ces hommes et ces femmes se retrouvaient ensemble, il ne resterait plus que nous. "Possible" lâchais-je en hochant doucement de la tête. La possibilité que je puisse le rejoindre se retrouve sur le tapis, et à défaut de me vanter sur mes qualités de serveuse, je fais référence à mes talents de danseuse, qu'il a pu constater à de nombreuses reprises, mais plus particulièrement lors d'une soirée organisée dans mon bar, soirée où j'avais un peu forcé sur la bouteille.« J’y mettrais le prix, au pire, je vendrais mon corps pour te payer, je pense que je peux gagner gros ! » Je souris ironiquement, flattée, bien que c'est loin d'être réaliste tout ça. "Je tâcherai de ne pas te décevoir." Dans un moment de folie, mes lèvres retrouvaient les siennes, comme si les unes ne pouvaient pas se passer de l'autre. Je me demande si tout ca n'était pas calculé, on peut dire qu'il tente un peu de me charmer depuis tout à l'heure, et que ses réflexions ne sont pas parvenues à me laisser penser le contraire. Okay, c'était un délice, c'en est toujours un quand il s'agit d'un rapprochement pour nous. Mais comment agir alors que je viens de briser ce rapprochement amicale. Comment me justifier pour qu'il ne pense pas que je me foute de lui? Je ne compte pas fuir ou m'excuser, non, je n'en ressens pas le besoin. Même si c'est assez surprenant venant de moi, j'adopte une attitude plutôt légère, comme s'il ne s'était rien passé, comme si ce n'était pas qu'une pulsion alors que je fais preuve d'une extrême tendresse à son égard. Malheureusement, ce moment doit prendre fin, je dois prendre une décision pour la catastrophe que nous avons tâcher d'arranger, en vain. Je préfère donc faire en sorte qu'une entreprise vienne s'en charger. Et puis, pour les photos, on verra plus tard.« Non… dis plutôt que tu n’arriverais pas à être concentrer et faire du bon travail… Bien qu’avec moi, le résultat sera forcément bon et beau. » Je plisse les yeux et ne peux retenir un rictus "Ce que j'ai toujours aimé chez toi, c'est cette modestie à toute épreuve!" me moquais-je. Je propose donc de quitter les lieux.« Ouais, vaut mieux avec que quelque chose de pète par notre faute. » Je fronce les sourcils sérieusement et observe autour de moi, espérant que ca ne sera pas le cas. je sens sa main venir se poser dans le bas de mon dos afin de me pousser vers la sortie, et là, surprise! Ma voiture, entrain d'être verbaliser. Je ne sais pas ce qu'il me passe dans la tête, mais je ne tente même pas de dissuader son enlèvement, observant la scène au loin .« T’inquiète pour ta voiture hein… je te ramène, je ne vais pas te laisser rentrer à pieds quand même… » C'est trop aimable de sa part! Je me dirige donc vers sa voiture, joignant sur la route la fameuse entreprise qui se rendra sur les lieux dans la journée. Nous arrivons à destination, et je monte les quelques marches de chez moi, l'esprit complètement en vrac alors que je fouille dans mon sac en même temps.« Tu as bien tes clés hein… ? » Je les lève pour les lui montrer victorieuse. Je me tourne vers lui après avoir ouvert la porte. "Bien..."dis-je sans trop savoir comment me comporter. "Merci de m'avoir raccompagné...et d'avoir ramasser 4 seaux d'eau, tu sais pas ce que ça peut représenter pour moi"lancais-je ironiquement alors que je ne peux retenir un rire plus longtemps. Nous étions des piètres nettoyeur, une chose que nous pouvons ajouter à nos incompétences lorsque nous sommes ensemble. Je pense qu'avec ses propos, je suis parvenue à faire comprendre que nos chemins allaient se séparer là, et je le vois tourner les talons, plutôt lentement, comme s'il ne voulait pas vraiment partir. Et je l'observe, sans vraiment savoir ce que je dois faire. "James?" l'appelais-je alors qu'il se trouvait presque à hauteur de sa voiture. Je lève le sac dans lequel se trouvait les fameuses surprises qu'il avait acheté, fièrement. "Tu pourrais peut être venir me montrer ce que tu nous avais pris comme récompense, bien qu'on est loin de le mériter." soulignais-je avec un beau sourire. Belle excuse pour qu'il reste auprès de moi encore un petit peu. Je souris d'avantage en voyant que je suis parvenue à le convaincre et libère l'entrée afin de le laisser entrer.