J'avais extrêment trop besoin de sortir. J'avais en fait besoin de redevenir moi. Je ne voulais pas le faire avec n'importe qui, et je voulais surtout me rattraper. J'avais mis des gens de côté, ces derniers mois. J'avais fermé la porte à des gens qui étaient là d'une manière ou d'une autre pour moi, qui faisait parti de ce que j'étais. Je m'étais renfermé et j'avais presque perdu ces personnes-là. Je ne voulais pas. Je m'en rendais compte aujourd'hui et même si ça avait été pour une cause noble, ce n'était pas les choses à faire. Il s'avérait que là, la chose pour laquelle je m'étais éloigné de moi-même n'était pas la plus noble des raisons. Je l'avais fais pour une cause perdue, un truc débile auquel j'ai cru comme un enfant croit au père noel. Il fallait que je me reprenne, que je prenne les choses en main. J'avais passé presque une année à me morfondre comme un gosse qui n'a pas eu ce qu'il voulait à Noël. Je voulais que ça en finisse. Je voulais reprendre le contrôle de ma vie, de ce que j'étais et ce que j'aimais être. Ce mec là dans le miroir ne m'intéressait pas. Evidemment, je n'ai jamais dis que j'allais redevenir le connard sans coeur qui n'assumait rien. Non, je vais quand même tirer de bonne chose de cette petite année. J'ai appris que je savais aimer, que je le ressentais et maintenant je saurais le détecter. Je savais que c'était possible et que je savais plus ou moins m'y prendre. Je savais aussi que j'étais Chad, le mec qui aime s'amuser et être entouré. Le mec qui s'éloigne de ses amis et relations n'était pas le Chad que je voulais être. Je faisais le tri en quelque sorte, en gardant ce que ce Chad là m'a appris pour être un Chad "meilleur". Tout ça, je savais que je le devais à Joe. C'était depuis qu'elle m'avait hurlé dessus, même si on avait été bourré, que je cogitais là dessus. C'est lors de ma dernière entrevue, après ça, avec Sky, qui m'avait fait rendre compte eh bien.. qu'elle avait raison.
Bref, il était 00:30, je me préparais et je sautais sur mon téléphone. Le premier nom auquel je pensais était celui de Joy. Je savais qu'elle n'était pas trop la nana qui sortait par elle-même, qui allait danser le soir mais.. je savais qu'elle le ferait si c'était une soirée qu'on partageait ensemble. J'avais envie de me rattraper et c'était elle ma première étape. Je la choisissais parce que notre dernière entrevue m'avait.. un peu retourné. Je n'aimais pas qu'on soit comme ça et je voulais que ça s'arrête. Je lui envoyais un texto simple et efficace : prépare toi je viens te chercher dans une petite heure, je t'emmène au bout de la nuit. lui envoyais-je alors. Sans chercher de réponse de sa part je me préparais, je me reprenais. Comme promis, une petite heure après je me garais devant chez elle. Je toquais en même temps qu'elle n'ouvre la porte. Je la regardais, canon. je savais que je pouvais compter sur toi. lui dis-je avant de reculer pour lui ouvrir la portière et démarrer vers la boite de nuit en ville. on marchait alors vers l'entrée de la boite. Je lui soufflais à l'oreille : tu es trop canon pour que je te partage ce soir je la regardais alors avant de lever les yeux vers le videur qui nous fit entrer après m'avoir tapé dans la main. tu veux boire quelque chose? lui proposais-je alors, me retournant vers elle et tapant deux petits pas de danse en passant. Je lui souris. Je claquais un billet sur le bar. on a du temps perdu à rattraper lui dis-je alors.

☾ anesidora

Il y avait de ces journées où tout n'allait pas à cent à l'heure, du moins pas pour toi. Toi la blonde perdue dans un monde qui ne semblait pas réellement vouloir d'elle dès le début. Et pourtant tu étais là, tu étais même la survivante d'une famille déchirée. Et tu reconstruisait la tienne, bien loin des idéaux, mais au moins une qui te réchauffait le coeur. Après les cours, qui s'étaient d'ailleurs terminés tôt, tu avais couru pour rentrer chez toi avant d'aller faire quelques courses, posant ton sac et saluant ton chien à peine. En rentrant chez toi, le silence prenait son règne, mais des aboiements sortirent cette ambiance triste pour te faire sourire. Ouiii je suis revenue pour de bon mon gros. Aller.. comme promis.. Pancake ! Oui, tu cuisinais parfois. Mais jamais pour toi seule. Alors les ingrédients commençaient à être importants. Qu'est ce qu'un chiot pouvait manger de pareil que les hommes ? Tes cours t'aidant tu avais décidé de faire du riz avec des pancakes en dessert. Dans la mini cuisine dont ton appartement était doté tu commenças à cuisiner. Franchement tu n'étais pas très douée et en foutait beaucoup à côté. Mais on s'améliorait en s'exerçant non ? T'étais pas sûre en voyant la plupart de tes pancakes cramés. Même ton chien te regardait en penchant la tête, le pancake dans sa gamelle. " Aller Sorrow.. c'est pas si terrible " Goûtant toi même tu avais l'air de ne pas détester ça. Mais c'était trop cramé. Soupirant alors tu le regarda et sourit quelque peu." Ca va demain j'en achète tout fait " Riant un peu tu décidas quand même de manger ceux que tu avais fait, par pure envie de ne rien gâcher.
Après cette journée assez banale en soi tu pris une bonne douche pour te détendre. Parfois il y avait ces images qui repassaient sans cesse dans ta tête. Ces personnes qui avaient été là un moment, un instant et qui ne l'était plus. Parfois tu voulais leur en vouloir mais.. tu n'y arrivais pas. Alors tu souriais simplement en sortant de la douche. A vrai dire tu n'avais qu'un pas à faire pour te retrouver dans ta chambre, salle à manger, salon, bureau et cuisine. Quel appartement fonctionnel. Et pourtant tu sais que tu n'avais jamais été aussi bien. Et pourtant la solitude continuait de t'étreindre comme un amant jaloux. Il n'avait jamais voulu te quitter depuis qu'elle était partie. Elle n'avait pas prit le temps t'apprendre à faire des pancakes et ce soir tu voulais lui en vouloir alors c'est ce que tu fis. Allumant ta baffe tu mis de la musique et te changea prête à aller regarder des séries jusqu'à pas d'heure, du moins, chez toi cela se traduisait en : s'endormir devant le premier épisode. Ce soir ne dérogea pas à la règle et ce n'est qu'à minuit et demi que tu te réveillas en sursaut suite au bruit de ton téléphone. " Déjà ? " Prenant le petit objet électronique tu fus surprise de recevoir un message. Le lisant tu fus d'autant plus surprise et regarda autour de toi essayant de trouver l'heure, qui se trouvait bien évidement sur ton portable juste au dessus du message. Passant tes mains sur ton visage tu soupiras avant de sourire. C'était une bonne occasion que tu ne pouvais pas perdre. Ni de le revoir, ni de s'amuser, ni rien. Te levant alors tu fouillas rapidement dans ton armoire trouvant une robe noire, comme tout le monde devait avoir, mais légèrement plus travaillée. Ayant trouvé ta tenue tu allas te préparer avant de regarder l'heure, tu étais légèrement en avance alors dans ta tête se passa une tonne de scénarios. Mordant alors les peaux qui se trouvaient autour de tes ongles tu soupiras et décidas de sortir, cela faisait presque une heure de toute façon. C'est en ouvrant la porte que tu le vis. Ton regard surpris faisait face au sien et tu souris en fermant la porte. " Bien sûr que tu peux compter sur moi. " Malgré l'absence, malgré tout ce qu'il s'était passé, malgré cette situation qu'il avait avoué, qui étais tu pour le juger et le condamner pour ça ? Le suivant alors rapidement vous arriviez devant cette boîte. C'était bien différent de ce que tu faisais normalement de tes nuits mais tu ne doutais pas qu'en plaisante compagnie la soirée se déroule bien mieux. Ses paroles te firent relever la tête et le regarder tout à fait surprise. " Qu'est ce que tu dis ? Me partager ? Parce que tu penses qu'une boîte c'est intimiste? "Riant doucement tu ne prenais pas le compliment comme tel même si tes joues rougissaient légèrement. Ta confiance en soi n'avait jamais été bien élevée. Bien loin de ces bimbos qui savaient comment attirer dans leurs filets tu les regardais avec un semblant d'admiration pour leur confiance en soi. Entrant à sa suite tu haussas un sourcils. "T'es proche des videurs maintenant ? " En entrant la musique tambourinait dans tes tempes, faisant vibrer ton coeur à une vitesse peu connue. Tu ris doucement en le voyant faire ces petits pas avant d'hocher la tête. " Je veux un verre mais tu vas me conseiller ! J'en ai aucune foutue idée de ce que je veux " Riant doucement tu t'accoudas un peu au bar avant de le regarder un moment. Du temps à rattraper ? " Le temps ne se rattrape pas.. mais en échange je te propose de profiter d'avantage du présent. Ca te va ? " Avais tu dis à son oreille pour qu'il puisse entendre. Ton sourire appuyait tes dires avant que ton regard ne soit appeler par toutes les informations que ce night club t'apportait.

☾ anesidora

Mes parents n'ont pas été une grande image d'amour. Ma mère était une putin, mon père un chef mafieux en carton qui nous battait. Les enfants apprennent l'amour par leur parents. Ils les voient s'aimer, les aimer. Les enfants en ont besoin. Dani et moi, nous n'avions rien connu de tout cela. Il est donc tout à fait explicable le fait que je ne sache pas trop comment m'y prendre. En réalité, jusque là, je n'avais même pas su identifier le sentiment. La famille, ça je saisis. J'avais appris l'amour fraternel avec ma petite soeur. Jusque là, j'avais peur et je détestais même l'idée de pouvoir m'attacher et être dépendant de quelqu'un. J'ai grandi en me mettant dans la tête que quoiqu'il arrive,
je resterais fort. Quoiqu'il arrive, je saurais me défendre et défendre Dani. Quoiqu'il arrive, je ne souffrirais jamais. Quoiqu'il arrive, j'aurais le contrôle. Lorsque ça m'est arrivé, je suis devenu impuissant. Au début, je ne comprenais pas. Petit à petit, j'ai finis par saisir ce qu'il m'arrivait. Le pire quand j'y pense, c'est que j'ai laissé faire. Je me suis porté dans cette histoire qui m'a forcé à m'éloigner des gens avec qui j'étais proche avant toute cette histoire de "je découvre ce qu'est le sentiment d'amour". Je me rendais compte, déjà parce que j'étais pratiquement sûr de m'être aventuré dans cette histoire pour rien mais aussi que je tenais à cette vie que j'avais. Je décidais de faire le point, de peser les pour et contre de chacun des Chad que j'avais pu être et d'en faire une synthèse. Je décidais d'être ce Chad là, un peu des deux. Et le Chad que je choisissais d'être voulait profiter. Le Chad que je choisissais d'être n'agissait plus pour quelqu'un, mais pour lui.
Alors ce soir, je décidais de prendre mon téléphone et d'envoyer un SMS à Joy pour l'inviter à sortir. Je le faisais sans attendre de réponse parce que je savais qu'elle serait là. Alors oui, je savais aussi qu'elle n'était pas trop du genre à sortir. Elle préférait les soirées dans son lit devant une série avec Sorrow. N'empêche que j'avais envie de lui faire découvrir cet autre Chad que je n'avais pas eu le temps de lui montrer. Elle avait vêtu une belle robe noire qui lui allait à ravir. Je lui chuchotais des mots et ses réponses me faisait sourire. Je me souvenais de pourquoi je l'appréciais tant. J'avais l'impression de revivre. Quelle répartie. J'adorais ça. Pourquoi m'étais-je éloigné de ce bonheur? oh mais justement c'est où il y a le plus de monde qu'on peut être d'autant plus intimes. lui répondis-je alors le sourire aux lèvres. Nous rentrons et sa remarque sur ma relation avec le videur me fit rire. ce soir je te montre une autre partie de moi que je n'ai pas eu le temps de te montrer. Je te présente le Chad fêtard, et crois-moi même si je connais ton amour pour ta couette, c'est toujours fou quand c'est avec moi. lui dis-je alors en allant au bar. Un blue lagon et un whisky adressais-je alors qu'elle me demandait de choisir. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle venait me chuchoter quelques mots à l'oreille. Cette fameuse répartie. Je prends soufflais-je alors qu'elle reculait son visage pour me refaire face. Nous étions servi. dis moi ce que tu en penses lui dis-je alors en lui tendant la boisson bleu océan que je lui avais commandé. Je souris, la regardant tremper ses lèvres dedans. c'est autre chose que le Nesquick, hmmm? je suis sûre que je t'ai réveillé avec mon SMS! plaisantais-je alors. Je levais mon verre vers elle. santé. Je finissais mon whisky cul-sec. quand on revient tu nous en prépares deux autres lançais-je au barman avant de me lever et de prendre la main de Joy. allez suis moi lui fis-je en l'emmenant sur la piste de danse se lâcher un peu. Je la faisais tourner avant d'aller prendre le verre d'après. On enchaînait, on riait, tout était agréable. Je profitais de l'instant présent, comme elle l'avait suggéré. Au fil des danses, on multipliait les collés serrés. Je passais ma main dans ses cheveux de temps en temps ou au creu de sa hanche. Mais tout paraissait normal, naturel. alors qu'est-ce que tu penses du monde de la nuit, tu t'y fonds super bien, tu es née pour ça. lui fis-je alors dans l'oreille. Des nanas me regardaient parfois, ou des mecs la regardaient. A chaque fois je faisais savoir que c'était avec moi qu'elle partageait sa soirée. je t'échangerais pour rien au monde là.
même si tu me dis que tu veux aller retrouver ton canapé déconnais-je alors. Je fis un signe et le barman approchait avec un verre à la main, dans lequel flottait un baton étincelant. Il lui tendis et me donna un autre verre normal et je tchinais alors qu'elle était ébahi du verre. Je bois à la Joy fêtarde que je viens de faire naître! dis-je alors, le taux d'alcool commençant à faire effet. tu m'as pardonné, hein? lui demandais-je alors. Je savais qu'au fond, elle m'en voulait, même si elle avait dit le contraire. j'ai été nul et je veux plus être ce mec-là. lui dis-je sincèrement, enfin.. le verre qui montait. Je caressais sa joue et je souris.

☾ anesidora

C'était un cocon. Une éducation. Une école. Et pourtant elle ne semblait pas obligatoire. Et pourtant certains enfants restaient et demeuraient perdus dans ce genre de maison qui n'avait rien à leur offrir. Tu n'avais pas été différente. Ton éducation avait été différente de l'amour qu'on y apprenait à recevoir et donner. Chacun avait sa propre éducation. Si Chad avait vécu dans le but de se protéger, tu avais appris à t'excuser. Baisser la tête, courber l'échine. Subir, ne rien montrer. Attendre qu'enfin tout s'arrête. Si tu essayais de faire disparaître ces images de ta tête rien ne semblait complètement s'effacer. L'amour tu ne cessais d'en donner, tu voulais le protéger, ce père qui t'avait élevé. Tu voulais l'aimer, tu voulais que tout recommence comme avant. Ton téléphone tombe alors que tu étais perdue dans tes pensées. Le reprenant tu sembles entendre beaucoup trop de bruits pour un appartement si silencieux. Une nuit de sommeil te feras le plus grand bien, le problème était quand ces nuits la commençaient à être agitées.
Et cette agitation se déporta complètement se transformant en une toute autre agitation que tu accueillais avec plaisir. Ce SMS t'avait réveillé mais aucun ne t'avait autant excitée. Tu semblais être remontée comme une pile électrique et tu laissais tout ton naturel faire le travail. Ses mots te faisaient peut être rougir mais tu ne t'écrasais pas. Tu lui répondais du tac au tac et son rire te fit instantanément rire également. Et pourtant il semblait avoir gagner un point, tu ne savais pas quoi répondre. " J'aimerai bien voir ça tiens.. Riant doucement tu doutais de la véracité de ses propos mais il s'y connaissait mieux que toi. En entrant tu le regardais, lui le Chad sûr de lui et prêt à tout les excès ce soir. En fait, ce comportement te faisait sourire. Il t'avait manqué. " Ohhhh le Chad fêtard !! J'en ai de la chance ! Mais ose me dire que "fou" et " au lit" ne te convienne pas aussi très bien " Un léger rire gratifier d'une tape sur l'épaule et tu te concentres sur les cocktail, enfin surtout sur le nom du cocktail, ça à l'air coloré et bon.. enfin ça sonne comme tel en tout cas. A ton tour de lui montrer que tu pouvais apporter quelque chose. Tu lui proposes de profiter, de ne plus penser à ce qui s'est passé, le passé est passé. Un sourire lui répond alors que tes yeux son presque émerveillés avec le cocktail que tu prends et goûtes avec une première petite gorgée. " Hm.. C'est bon c'est bon.. tu as bien choisi" Riant ensuite tu te dépêches de reprendre contenance et trinquer avec lui finissant ton cocktail avant de mordre ta lèvre. " Comment tu sais que je dormais ?Tu me connais trop.. tu as des caméras chez moi? " Et rapidement tu es entraînée sur la piste de danse. Tu ne maîtrise rien. Et ton envie de danser devient plus fort que tout. Tu te souviens de ces années où tu perdais toute ton énergie à danser. Tu aurais pu devenir quelqu'un dans ce domaine. Mais tes bleus étaient trop voyants pour continuer. Mais ce soir rien ne te retient et ce n'est pas l'alcool que tu ingurgites qui va t'en empêcher. Tu ne cesses de rire, tu ne cesses de danser avec ce Chad que tu n'as jamais vu. Rien ne te dérangeais, ni ses mains qui passaient sur différents endroits de ton corps ni même les tiennes qui le ramenaient vers toi lorsqu'il s'éloignait trop. Ton sourire qui ne voulait pas se décoller finissait souvent en rire. "
J'ai un bon prof voilà pourquoi ! Chad le roi de la nuit ! " Viens tu dire à son oreille alors que tes bras entouraient sa nuque. Le reste n'existait pas, que vos rires et ses paroles, ses pas et tes mouvements. " Je veux même pas t'échanger avec mon lit.. promis.. je suis bien où je suis même sans couette à l'horizon" Même si ses paroles t'avaient touché tu ne montrais qu'un sourire reconnaissant alors qu'un autre verre vint à toi. Il était magnifique et complètement allumé. Ou alors c'était ton cerveau qui commençait à déconné avec la chaleur, l'alcool, la fatigue... le tout. Trinquant avec le brun tu souris également avant d'hocher la tête. " La Joy qui ira danser avec le Chad fêtard !!
Quand il sera seule ! " Cette notion ne t'avais jamais quitté. Tu n'étais pas la première, pourquoi vouloir te choisir en première ? Même pour boire un verre. Buvant alors ton verre tu ne reportait ton regard sur lui qu'à ses mots. Alors il savait ? Il savait qu'au fond tu avais été blessée? Que tu ne méritais peut être pas la considération qu'il avait pour toi? Ton sourire était toujours là. " Tu sais très bien que je n'arrive pas à t'en vouloir. " Tes yeux dans les siens, sa caresse sur ta joue tu le regardais avant de baisser un peu les yeux en souriant. " Etre le Chad amoureux ? Tu as le droit d'aimer ne te sens pas nul pour ça " Lui souriant comme si il avait besoin d'être rassurée tu embrasses sa joue amicalement. Qu'il revienne vers toi te fais plaisir, même si son coeur est pris par une autre, même si il cherche une amie pour passer ses soirées déconnade.. ça te va. Tu finis alors ton verre alors que l'alcool commençait réellement à monter. "
Tu es nul de ne m'avoir rien dit.. Ca c'est vrai et j'aurai pu t'en vouloir ! " Doucement ta main tapotait son torse lorsque tu parlais, appuyant tes dires.

☾ anesidora

Ces histoires d'amour m'avaient transformé en quelque chose que je n'aimais pas. Je ne voulais pas être ce mec-là. Chad n'était pas un gars renfermé qui ne fait que sortir avec son chien et sinon il passe une vie tranquille chez lui à dessiner le visage d'une femme qu'il n'aurait jamais et à cogiter sur son sort. Non. Ce n'était pas le gars qui pleurnichait à peine la garde était tournée. Le Chad que je voulais être est un mec fort. C'est un mec avec qui on se sent en sécurité. Un mec qui ne se laisse pas faire, dans aucune situation. C'est maintenant un mec qui assume ce qu'il ressent, mais qui sait à qu'il peut s'en tenir. C'est un mec qui aime sortir, avec qui tout est mieux. Le mec faible et renfermé, on oublie. Je ne voulais plus être ce mec. Je ne sais pas pourquoi j'avais pensé à Joy pour ça. Dans un sens, je savais qu'avec elle je redeviendrais ce mec-là en moins de deux. Je savais qu'elle ne l'effacerait pas, je savais qu'elle le préférerait comme je le préfère. Je savais aussi dans un sens qu'il lui manquait, et c'était bien normal. Depuis que j'étais devenu ce mec ridicule je ne lui parlais presque plus, j'étais distant et froid. Quoique soit Joy pour moi, je ne voulais plus être ainsi avec elle. Elle ne le méritait pas. Je voulais me rattraper, c'est certain que c'était ça.
Mais tu ne paies rien pour attendre. lui soufflais-je alors qu'on parlait de la boîte comme endroit intime ou non. C'était parti pour les répliques pleines de répartie, et j'adorais ça. Dans cette boîte, nous n'arrêtions pas une seule seconde. On riait, on dansait, on buvait sans réfléchir. Oh je sais que "au lit" me convient très bien. fis-je en lui lançant un clin d'oeil et un petit rire. J'avais choisis la bonne boisson pour elle. Elle n'avait pas l'habitude de sortir et je le savais. Malgré tout, je la connaissais bien cette petite Joy. Pourtant, je n'avais pas eu peur de l'emmener ici. Je savais qu'elle ne me décevrait jamais. Ah non je n'ai pas de caméras chez toi, je te connais juste bien. fis-je alors en riant à sa remarque. Je passais une excellente soirée et putin ce que ça faisait du bien. Plus rien était interdit. Je ne me mettais plus de limites pour quedal. On dansait, on se touchait sans retenue, sans question. Tout ça était naturel, nous étions nous. Il n'y avait plus de faux semblants, plus de retenue. Je me répète je sais mais vraiment ça faisait du bien. Une vraie thérapie. Au plus les minutes passaient, au plus j'étais convaincu que c'était ce mec-là que je voulais être. Je ne réfléchissais plus à ce que je pouvais faire ou non. Je suis un mec sportif et célibataire qui est libre de ses gestes et de ses actes. Voilà, rien de plus rien de moins. Elle me soufflait que j'étais le roi de la nuit, que j'étais un bon professeur. S'amuser c'est pas une question d'apprentissage, tu l'as dans le sang. Je suis juste celui qui t'ouvres les yeux. lui soufflais-je alors de la même manière en la gardant près de moi. J'espère bien que tu es bien sans couette parce que je ne suis pas prêt à te laisser si vite y retourner. lui dis-je alors avant de la faire tourner sur la musique. Le barman vint nous servir des verres spéciaux comme je le lui avais demandé. On buvait à nouveau.
Là, tout redevenait bizarre. L'alcool était sûrement responsable. Elle me parlait d'un Chad seul. Je pensais savoir à quoi elle faisait référence et je n'aimais pas ça, ça me dérangeait. Je n'étais pas sûr qu'elle parlait de ça, je préférais vérifier. Je lui demandais alors si elle m'avait pardonné. Là, sans m'étonner, elle me disait ne jamais pouvoir m'en vouloir. Je souriais en coin l'air de dire "c'est pas juste". c'est vrai, mais tu as toutes les raisons de le faire. lui fis-je alors. sérieux. Tu veux pas me bouder histoire que je vienne à tes pieds pour me faire pardonner? Tu as des tactiques étranges... dis-je sur un ton de l'humour avant de caresser sa joue. Quand je lui disais que je n'aimais pas avoir été ce mec nul là et que je ne voulais plus l'être, elle me parlait du mec amoureux, que j'avais le droit de l'être et que j'aurais pu simplement lui dire tout de suite. Je plissais les yeux. Tu n'as rien compris... soufflais-je alors. Ma tête commençait à me tourner. J'attrapais la main de Joy qui était sur mon torse, je la tirais dans un coin plus loin où il y avait moins de lumières et moins de monde. En me retournant, je la tirais contre moi, je la reculais contre le mur et je posais directement, sans correspondance, mes lèvres contre les siennes. Je faisais durer ce baiser avant de ne reculer que de quelques millimètres pour souffler : je ne veux pas parler de ça. ce soir c'est avec toi que je suis. je veux profiter du présent. lui fis-je alors à bout de souffle. Je ne voulais plus réfléchir, je voulais juste être moi. Moi avec Joy.

☾ anesidora

Tout le monde passait sûrement par cette introspection qui faisais réfléchir sur la personne qu’on était. De demandant qui on était, qu’est ce qui nous qualifiait. Tu ne réfléchissais pas tant à ça mais tu savais qui tu n’étais pas. Loin de ces filles à l’assurance plus que pleine presque trop, tu n’étais pas une fille superficielle qui pensait que l’argent la beauté étaient ce qu’il y avait de plus important. Après tout c’était une unité un tout. Tu n’étais pas riche loin de la et ça t’avait donné bien plus de leçons. Tu n’étais pas confiante et cela te permettais de comprendre les autres. L’empathie, la générosité tout ça était plus facile pour « une fille comme toi ». Les gens se donnaient à cœur joie pour donner tout un tas de surnoms et de qualificatifs emboîtant les gens dans des catégories qui ne devaient jamais quitter sous peine d’être quelqu’un qui « avait changé ». Chad avait fait cette expérience. De passer de l’un à l’autre. Si les autres n’ont rien dit il a simplement fait cette réflexion seul. Si les autres l’ont regardé, d’autre se sont manifestés et lui ont montrer le Chad de maintenant. Ça n’a pas du lui plaider , d’avoir changer. A vrai dire ça ne t’avais pas tant plu non plus. Tu avais vu Le Brun s’éloigner avant qu’il ne te dise la raison. Ce qui n’avait pas empêcher un petit faussé de s’être formé. Tu pensais que tu y étais pour quelque chose. Que tu étais un problème face à sa nouvelle condition de gars amoureux. Après tout toi même tu ne connaissais pas ce sentiment. Peut être que certaines personnes vous font sentir inconfortables, mal à l’aise. Alors cette soirée te permettait de te sentir un peu mieux. De te sentir moins coupable et de retrouver un Chad que tu connaissais et de découvrir un que tu ne connaissais pas.
D’ailleurs l’humour était de mise et ton rire était souvent ce qui résonnait en premier. Ce côté intimiste qu’il disait pouvoir donner dans un endroit sacrément publique et le contraire pur de l’intimité. Mais soit tu te laissais entraîner lui laissant le bénéfice du doute sur le fait qu’il te garde rien que pour lui ce soir. Ce n’était pas comme si tu étais souvent avec quelqu’un d’autre. Au contraire tu étais toujours seule et Chad était un des rares qui étaient à tes côtés. Qui te montrait tout ce que tu ne connaissais pas. Ton rire continuait de ponctuer vos échanges , vos mouvements. Et plus les boissons étaient nombreuses et plus ton rire était fort et presque impossible à arrêter.  « hm hm.. bizarrement ça te va bien cette image. On se demande pourquoi hein ?! ». Tu ris doucement en le gratifiant d’un geste sur l’épaule. Il se trouvait que tu pouvais être bien plus tactile que tu ne le laissais voir avec certaines personnes et en certaines circonstances. Et puis avec Chad il y avait cette attirance que tu avais. Il y avait cette ambiguïté qui avait sûrement causée cet éloignement après qu’il se soit rendu compte de ses sentiments pour une autre. Et oui il était simple de voir que Chad connaissait tout de toi. Non seulement par ce message qu’il t’avait envoyé et cette manière de venir sans attendre de réponse de ta part mais aussi par cette tendance à deviner ce que tu préférais, ce que tu faisais. C’était indéniable et tu n’allais pas dire le contraire ni même détester ça. « hm mouais je ne peux qu’accepter ce fait tu me connais ...plutôt bien Tu te laissais entraîner et tout se faisait naturellement. Ça n’avait pas besoin d’être réfléchit. Pas besoin d’être jouer tu étais toi même et Chad semblait dans son élément, sûrement ravi. Ce qui te donnait encore plus envie de sourire. La dernière fois il n’avait pas ce sourire, cette envie d’être lui. Après tout il n’était pas emprisonner dans un statut qui l’empêchait d’être lui. Et ce n’était pas toi qui allait l’en empêcher. Ce n’est pas toi qui allait dire qu’il avait tord. Alors la musique prenait possession de tes membres te permettant de bouger au rythme de la musique sans avoir besoin de t’arrêter. Avant que Chad ne te force à te stopper dans un sens en te gardant contre lui. Tu ne diras pas que cela te déplu. Tu ne diras pas non plus que ton sourire c’était fait la malle alors tu l’écoutais avant de le regarder assez sérieusement bien que tes joues soient rouges du à la chaleur et à l’alcool. « Alors tu ... est quand même la personne qui m’a ouvert les yeux. Ça fait de toi quelqu’un d’important ! » parlant de ta couette tu plissa un peu le nez. Peut être que c’était une des rares fois où tu n’avais pas envie de t’y blottir. Ne pensant pas non plus au lendemain a la fatigue future ou quoique se soit qui puisse te gâcher ta soirée. « Est ce que ça veut dire que tu vas me garder très longtemps pendant cette ... nuit ? » Ta tête se penche, ton sourire reste tu le regardes en cherchant une sorte de réponse dans ses yeux. Peut être cherchais tu une réponse qui te plairait et qui te rassurait sur l’importance de ta présence. Pourquoi devais tu te sentir importante ? Profiter ne te suffisais pas ? Peut être bien qu’un complexe te faisait complètement perdre le plus humble des sentiments et te donnait cette envie un peu folle. Mais l’alcool jouant un rôle primordial chez toi, tu devais avouer que tu ne tenais pas cette boisson si spéciale, tu commençais à parler trop. Parler sans te retenir, sans réfléchir. Alors tu disais tout ce que tu pensais avec un sérieux et pourtant un sourire bien présent. Tu n’avais pas réfléchi si tes paroles seraient mal interprétées ou mal vu par Chad tu n’avais fait que donner ton point de vu. Et même si ce début de parole fut augmenté tu pris ce cocktail pour le boire dans son entièreté. Il était sympa, il était bon et alcoolisé et ça avait un effet, clair et net sur toi. Et les mots de Chad furent de trop. Tu exploses de rire avant de t’accrocher à lui pour ne pas tomber, te pliant sous le rire bien trop incontrôlable. Puis tu te calmas un peu. Oui tu ne manipulais ps les gens. Tu ne leur disais pas que tu te sentais mal pour qu’ils viennent vers toi. Tu cachais ça tu l’enfouissais a t’en faire mal au cœur. « Si je dis que je t’en veux tu viendras à mes pieds alors? Tu vas me demander , me supplier de te pardonner ?! » tu étais si importante pour qu’un homme perde sa fierté ? Personne n’avait jamais fait ça pour toi et tu ne pensais pas ça possible. «  tu vas ravaler cette fierté qui définie tous les hommes ? Vraiment ? Je t’avoue que je préfère ma technique ... la preuve tu es la avec ta fierté en plus » Tes mains passaient sur ses épaules pour enlever une poussière invisible. Tu le préférais souriant. Pas l’homme qui baissait la tête sous la honte d’avoir des sentiments, d’avoir été nul de lâcher ceux qui restaient à ses côtés. Tu ne connaissais rien de l’histoire qu’il avait vécu mais tu savais que si il revenait avec ce discours l’issue n’avait pas été si joyeuse. Et lorsque tes mots sortirent seuls, conséquence de l’alcool qui coulait maintenant à flot dans ton sang, lorsqu’il t’affirma que tu n’avais rien compris, lorsque tu restais la bouche béante face à cette vérité que tu comprenais encore moins tu te trouvais stupide de ne pas avoir compris ces quelques mots. « Ah ... explique moi alors. Je t’écoute » Et la curiosité te prit. Mais rien ne te laissais penser à ce qui allait suivre. Tu le suivais en attendant une éventuelle explication mais au lieu de ça tu eus une démonstration. Ses mots avaient ils un lien avec ce geste impulsif et sûrement contrôlé par l’alcool ? Tess pensées partirent bien loin alors que machinalement, avec cette envie trop longtemps retenue tu répondis à ce baiser, avec cette passion que l’alcool inhibait. Ta main passa dans sa chevelure comme seul point de repère. Même le mur qui soutenait pourtant ton dos ne semblait pas exister. Seul ce moment où il se décolla te permis de reprendre ton souffle, d’ouvrier légèrement les yeux alors que ta tête semblait te tourner de cet acte spontané. « N’oublie pas ce que tu viens de dire. Et ne regrette pas demain » Tu le détaillais un moment en souriant avant de revenir contre ses lèvres dans un autre de ces longs baisers. Cette confiance ou plutôt cette partie de toi qui osait avait été libérée par l’alcool mais aussi par Chad. Parce qu’il arrivait à te mettre en confiance. Parce qu’il savait quoi faire pour te faire perdre le peu de bon sens que tu avais. Et tant pis pour demain. Les regrets ne te connaissaient pas tu allais profiter de chaque moment comme si demain n’existait pas.

☾ anesidora

Une année. Une année sans ce plaisir. Au nom de quoi? Un couple? même pas. Un an à vouloir être fidèle à quelqu'un qui répond merci à un j'aime être avec toi. Alors à quoi bon? J'avais perdu mon temps. Purement et simplement. Après, je n'aurais pas pu savoir, sinon évidemment que je n'aurais pas vécu tout ça, tous ces mensonges, pardonner tout ce qu'elle avait pu me cacher, prendre sur moi, attendre... je n'aurais pas pu savoir. Le jeu en valait la chandelle, car je n'allais pas oublier Sky de sitôt. Si on me demandait, je clamerais toujours toutes ses qualités et sa beauté. Si elle entrait dans la boîte à ce moment même, je m'en voudrais. Mais pourquoi? Elle s'en voulait, elle? Elle te doit quelque chose, elle? Non! J'ai toujours aimé passer du temps avec Joy. Toujours. Je l'ai éloigné de moi sans aucune raison valable, même si elle me clame qu'elle me comprends. Elle devrait m'en vouloir. Je déconnais avec le fait de me voir à genoux, évidemment je déconnais mais, elle ne m'en voulait pas. Tout ce que je vivais à côté avec Sky, c'était bien trop difficile face à ça. Joy était tellement adorable, je savais maintenant pourquoi j'avais choisi de passer ma soirée avec elle et avec personne d'autre. J'avais toujours particulièrement aimé sa compagnie. C'était simple, sans trop l'être non plus mais, comparé au reste, voilà. Elle riait, elle répondait, elle était là. C'était agréable, mieux qu'agréable. Je passais un réel bon moment. Je ne pensais à rien d'autre et ça faisait du bien. Je n'avais plus ce poid qui trainait à mon pied en m'empêchant d'avancer. J'étais moi et personne n'y voyait d'inconvénient. Personne ne m'en voulait, personne ne mettait de barrières... Tout se passait bien et dans l'ordre des choses.
C'était une situation normalement magnifique. Forcément, quand elle commençait à me parler du Chad amoureux, je voulais la faire taire tout de suite. Elle ne comprenait pas ce que je voulais lui dire et j'allais lui montrer, plutôt que de parler. Je choisissais les actes. Je la trainais à l'autre bout du bar et je l'embrassais contre le mur avant de lui souffler que je ne voulais pas parler de ça, que tout ce que je voulais c'était elle et profiter du présent. Je ne pense pas que l'alcool parlait à ma place, à cet instant là. Bien que ma tête me tournait assez, j'étais sincère. Elle pensait sûrement le contraire, vu ce qu'elle répondait. Elle penserait que je ferais genre de rien le lendemain? Elle se trompait. Je n'étais pas... elle. Je ne voulais plus d'elle. Je ne voulais plus penser à elle. tu te souviens tout à l'heure quand tu m'as demandé si je te gardais la nuit? la réponse est qu'évidemment oui. et demain matin sera le lendemain d'une magnifique soirée. Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à ne pas assumer. lui dis-je alors avant de me reculer doucement d'elle, ne lâchant pas sa main, lui souriant, je la tirais à nouveau sur la piste de danse. Elle était tombé plus tôt, à cause de l'alcool, mais ça n'allait pas nous arrêter. On dansait n'importe comment, à cet heure-ci, mais on s'en fichait. Elle me titubait dessus plusieurs fois mais à chaque fois je la relevais et on pleurait de rire, comme des gosses. Au bout d'un moment, je crevais de chaud et elle me tombait dans les bras alors je lui soufflais : viens on va prendre l'air et on sortait tous les deux, elle accroché à moi comme à son rocher. je t'avais dis que c'était intime une boîte de nuit. tous les mecs ont essayé de te regarder mais no way t'es à moi ce soir. dis-je alors en riant avant d'ouvrir la voiture et qu'elle s'assoit, pieds par terre sur le siège de la voiture afin de respirer un peu. Je penchais la tête en la regardant. Il n'y avait personne d'autre que nous sur le parking. Il faisait noir on y voyait rien. Je me baissais à son niveau. Je descendais trop vite je manquais de tomber, ce qui la fit rire. Elle avait un tellement beau sourire que ça me fit sourire. tu n'as pas vraiment l'habitude de boire toi hein petit nounours. lui soufflais-je alors en lui caressant la joue. Je la regardais un moment. Un bon moment. Je me rapprochais doucement d'elle pour poser à nouveau mes lèvres sur les siennes. Elles étaient chaudes et douces, c'était agréable. Je la faisais reculer pour entrer avec elle dans la voiture. La tension montait, je la laissais monter. Je la serrais contre moi, sans arrêter le baiser. Je fermais la porte avec mon pied. Une de mes mains vinrent remonter doucement sa robe noire en caressant sa cuisse. Je tenais sa tête pour ne pas qu'elle claque contre la vitre. Je remontais sa robe doucement pour attraper ses fesses. tu es canon, tu sais ça? lui dis-je en souriant entre deux baisers fougueux. Après ça je l'embrassais dans le cou, le long de son buste en frôlant les seins à travers sa robe. Arrivé à son entre jambes, la robe relevée, je ne fis pas de cadeau. Je retirais son bas pour y déposer des baisers aussi fougueux que sur ses lèvres afin de lui donner le plaisir que je voulais lui donner à présent. Rien ne comptait plus, tout était flou et rapide, mais tellement bon. On profitait du présent.

☾ anesidora

Les choses s'étaient rapidement passées pour finalement durer dans le temps. Le temps qui te semblait long et qui pourtant te rapprochait de ton objectif. C'était dur, seule c'était encore balbutiant mais tu savais que tu y arriverais. Parce que tu n'avais rien d'autre que cette envie de réussir. Tu n'avais pas même ton ami qui courait avec toi, mangeait avec toi, sortait son chien, t'offrait un café. Alors pourquoi ne réussirais tu pas ? Tu comprenais comment il se sentait sans qu'il n'ait eu à t'en parler. Mais parce que ta passion n'était pas si dévoué à sa personne qu'il ne l'était pour Sky tu n'avais pas voulu lui dire. Tu n'avais rien fait qui puisse montrer une quelconque attirance. Qu'est ce que tu y connaissais d'ailleurs? Étais tu que ton coeur qui battait trop vite était à cause d'une cause qu'on appelle amour ? Tu doutais. Mais tu ne disais rien, toi, Joy. La fille enfantine que tu étais. Qui semblait rester bloquée perpétuellement dans un espace temps qui te dépassait. Mais était ce le problème ? En fait tu ne voyais aucun problème à cette situation assez cocasse. Il y a quelques temps Chad ne te parlais plus, il ne te voyait plus avant de t'avouer qu'il aimait quelqu'un et que tout ce qui c'était passé avant n'était sûrement qu'un réconfort qui n'avait pas eu l'effet escompter. Tu pourrais lui en vouloir. Lui crier dessus, le frapper. Et pourtant tu le regardais toujours avec ce sourire et cette envie de rire. Parce que tu étais reconnaissante. Reconnaissante qu'il revienne. Tu ne souhaitais pas le mettre dans cette situation où la fille est éperdument amoureuse et se contente de sa présence amicale, mais tu devais avouer qu'il t'avait manqué.
Alors la soirée ne pouvait être que belle. Même si tu ne comprenais, apparemment, pas ce qu'il te disait. Tu avais une lueur d'espoir qu'il t'explique mais le baiser te plongea dans une perplexité encore plus profonde. Mais tu n'en avais rien à faire. Ses lèvres tu les reprenaient une fois de plus, comme si le goût alcoolisé et sucré que ses lèvres apportaient était bien trop bon pour t'en défaire. Mais c'est avec un léger sourire que tu l'écoutas curieuse d'une quelconque explication. Tu te souvenais effectivement avoir dit des mots similaires, avoir demandé si tu n'allais pas pouvoir dormir chez toi, si tu ne reverrais que ta couette le lendemain. Et c'était un oui. Malgré la perspective de peut être manquer les cours, tu semblais être heureuse de cette réponse. " Je sais à quoi tu ressembles.. qui tu es; je te connais aussi. Je prends un café au lait le matin.. N'oublie pas" Riant un peu tu lui fis un léger clin d'oeil avant de le suivre de nouveau. Ta tête tournait toujours et apportait plus à ta danse qui partait dans tous les sens. Et la sienne, n'en parlons pas. Tu pouffais de rire en le regardant tapant parfois ses fesses en explosant de rire juste après. Des vrais gamins, des fous. Mais des fous heureux. Au moins pour une nuit. Quand tu te retrouvais à terre tu riais comme jamais en te relevant maudissant tes chaussures aux talons trop haut pour être confortables. Tu finissais toujours dans les bras puissants de Chad, et une fois de plus qui te permis de savoir qu'il voulait sortir. Tu lui fis signe d'y aller en hochant la tête et levant le pouce. " Goal " Le suivant ou plutôt te faisant presque porter par lui vous arriviez par sortir. D'un coup il faisait un froid de canard. Les frissons arrivèrent rapidement alors que tu ressentais un bien fou au froid qui caressait tes joues brûlantes. Tu ris à sa remarque alors que tu le remercies d'une révérence pour la portière finissant par t'affaler comme une patate sur le siège lâchant un long soupire de soulagement. " Bien sûr qu'on me regarde, j'arrête pas de tomber.. t'as vu comment je dansais ? "Tu te remets à rire en tapant des mains. C'était n'importe quoi. Complètement n'importe quoi ces pas de danses où tu tordais les chevilles toutes les deux minutes. " Je suis à toi ? Tututu Chadounet ça marche pas que dans un sens ! Alors ce soir t'es à moi aussi ! voilà.. là c'est fair " Souriant tu le regarde avant qu'il ne manque de se casser la gueule. Après l'avoir aidé à se redresser, bien sûr après avoir repris ton souffle tu balances tes chaussures dans la voiture. Pas besoin de ça, et ça te tue les pieds. Cachant alors tes yeux un instant tu le regarde ensuite. " Han comment tu sais ? Tu sais vraiment tout de moi hmmmmm?.. Nan... Tu sais pas tout !! Mais chuuut "Riant alors tu étais partie trop loin. Et même bourrée tu savais que tu devais te taire. Tu avais tout balancé à Colton comme ça, après quelques verres. Tu avais fini par le déranger. Une nouvelle fois tu ris, tu as l'alcool joyeux, c'est plutôt un bon point. Alors qu'il te regarde tu le regardes également perdant de cette folie, redevenant un peu plus sérieuse. Un long moment se passe, un trop long moment pour toi avant que ses lèvres ne viennent toucher de nouveau les tiennes. Qu'elles occupent toutes tes pensées te faisant reculer toujours plus sans t'en rendre compte. Tes mains agrippaient son haut comme si tu allais tomber si tu le lachais. Tu t'accrochais à lui comme une bouée de sauvetage alors que tes lèvres ne cessaient de chercher leurs jumelles. La portière claque et sans même t'en rendre réellement compte tu appuies sur le loquet de la porte, tu te serres un peu plus à lui. La température monte mais tu ne sembles plus pensée rationnellement. Tes mains d'ailleurs, avec un empressement que tu ne te connaissais pas, se débarrassent de son haut venant alors caresser ce torse presque trop parfait. Après tout c'était Chad. Son compliment te fait sourire tes lèvres revenant contre celles qui mentaient. Il mentait non? " Je savais pas non mais je suis sûre que tu peux m'aider à le savoir "Ton sourire est plus provocateur. L'alcool te débridait vraiment et te rendait bavarde. Il allait falloir que tu fasses très attention avec cette boisson. C'était sans compter sur ses baisers qui non content de te faire frissonner ne cessait de faire tourner ta tête, te procurant en plus une chaleur inhumaine. Rapidement, bien trop pour que ton esprit comprenne quelque chose tu te retrouve sans bas. Tu n'as le temps de rien, réfléchir, objecter, rien n'est possible, juste te retenir afin de ne pas te laisser trop aller. Mais ton corps semble en total désaccord. La chaleur t'envahit, ton souffle est court et en un rien de temps tu le repousses pour le faire s'asseoir. Ton corps se penche instinctivement contre le sien profitant de ce court moment de répit pour reprendre légèrement tes esprits et ta respiration. Rapidement tu te retrouves sur lui, le surplombant alors en te baissant afin de l'embrasser une nouvelle fois. Tu n'es sûrement plus Joy. Tu es sûrement l'ombre d'elle même, une fille qui s'est lâchée, bien trop souvent retenue, puisque tes mains s'empressent de défaire son pantalon en gardant ce baiser enflammé. Réfléchir n'est plus permis, alors tu agis.

☾ anesidora

Plus rien ne comptait. On réchauffait l'atmosphère dans la voiture. Comment on en était arrivé là? Tout avait été naturel. On avait rit, aux larmes. On a été nous pendant quelques heures et tout était redevenu comme avant. ça faisait du bien, putin que ça faisait du bien. Je ne pouvais pas imaginer que j'aurais réussi à être moi ainsi. Je savais que j'avais pu prendre confiance en elle pour y arriver. Je l'embrassais sans m'arrêter. C'était ma façon de lui montrer que j'aimais être là avec elle. Je voulais lui montrer que j'étais heureux d'avoir partagé mon "chad's back" avec elle. Elle avait été là pour moi, malgré la saloperie que j'avais été, elle avait répondu présente. Pourquoi l'avait-elle fait? J'en sais rien. Peut-être qu'elle aussi, elle avait besoin de ce Chad là. En même temps, il était mille fois mieux que l'autre pourri qui la rejetait. Je ne voulais plus le voir, celui-là. Je lui ferais sa peau. Je m'en voulais tellement, tellement d'avoir perdu tout ce temps, d'avoir fait souffrir mon entourage et surtout d'avoir tourné le dos sur des moments comme ça. Des moments simples, sans prise de tête, je savais que demain je n'aurais pas de mauvaises surprises genre "je suis mariée" ou "j'ai le cancer" ou de petits mots et plus personne à mes côtés.. Une soirée agréable, pleine de rire, de danse, d'alcool certes mais sans excès. C'était... jouissif.
Je relevais sa robe, je déposais des baisers partout jusqu'à son sexe. Je l'entendais gémir. Elle n'avait pas le temps de réagir. De toute façon, tout devait tourner autour d'elle. L'alcool faisait son effet sur elle, mais je ne profitais pas d'elle. Sans alcool aussi, je l'aurais embrassé. Je ne voulais pas qu'elle pense ça, d'ailleurs. Elle se redressait pour reprendre le dessus sur moi, se laissant le temps de respirer. je souris. Elle vint à califourchon contre moi, retirant mon pantalon. Nos lèvres se percutèrent à nouveau. C'était fou, brûlant. J'aimais qu'elle agisse, qu'elle prenne son contrôle. J'attrapais un préservatif dans la boite à gant de la portière, les yeux fermés. Je l'aidais à me défaire du pantalon, elle bafouillait un peu à cause de l'alcool. Cela me fit sourire. Je profitais pour placer quelques mots : Oh je vais te montrer combien tu es sexy lui soufflais-je alors avant de pouvoir l'embrasser, attraper ses cuisses fermement contre moi, puis une de ses fesses. Mes mains commençaient à se perdre sur ce corps parfait. Parfois je la tenais par les cheveux, par la hanche, par les cuisses, par la fesse. Mes gestes étaient fermes. J'enfilais le condom en la laissant au dessus un petit moment. Je la pénétrais alors sans attendre et je la laissais danser contre moi, ne pouvant faire que de petits gestes. C'était sexy à en mourir. Je la basculais par la suite sur la banquette pour prendre le dessus - faut pas déconner non plus - et faire de bons va et vient comme je sais les faire afin de lui donner le plaisir qu'elle mérite. Mon Audi tenait très bien le choc de cet extra. Après une vingtaine de grosses minutes de va et vient, je lui soufflais à l'oreille : on va finir ça en rejoignant la couette. Je sortais d'elle doucement, je l'aidais à se relever et le temps qu'elle respire je refermais mon pantalon. interdit de remettre ça dis-je alors en prenant son bas en otage. Je prenais place au conducteur et je démarrais la voiture. J'étais juste pompette, je gérais très bien. Je me garais devant mon chez moi et elle vint s'appuyer sur moi encore une fois, pieds nus. Je souriais et j'allais ouvrir la porte. Je fermais derrière nous, Jack ne vint pas - il dormait. Pas une ni deux je rattrapais Joy par la hanche et la claquais contre un de mes murs, reprenant ses lèvres en otage. Je l'aidais à s'agripper à moi par les hanches et à défaire à nouveau mon pantalon. Sa robe remontée, on était reparti. Je la prenais contre ce mur sans attendre, puis sur le bar américain. Je craquais et je retirais sa robe entièrement ainsi que son soutien gorge que je jetais dans le salon. oh merde... soufflais-je devant la beauté de ce que je venais de découvrir de vêtements. Je reprenais avec autant plus d'aplomb notre acte et c'est sur le tapis de la chambre que je finissais par l'accompagner dans son jouissement. On en fait rarement, des baises pareilles. Une fois allongé l'un à côté de l'autre par terre, je tendais le bras pour attraper ma couette qui tombait sur nous. comme promis lui soufflais-je à bout de souffle, avant de tourner doucement la tête vers elle, attendre qu'elle me regarde et rire aux éclats comme un idiot. alors, ai-je réussi ma mission? demandais-je entre deux grandes respirations. tu vas t'endormir comme une grosse merde à peine que je t'aurais mise sur le lit fis-je ensuite avant de rire doucement.

☾ anesidora

C'était presque digne du Titanic. Des vitres embuées par des respirations trop rapide, trop chaude pour l'air ambiant. Des corps se mouvant sans que rien ne se voit à l'extérieur. Et pourtant à l'intérieur tout est différent. La tête qui te tourne n'est plus dû à un excès d'alcool mais à un plaisir que tu n'avais pas ressenti depuis un bon moment. Pendant qu'il avait l'impression d'avoir perdu un an, toi tu l'avais mise en pause. Si il avait été déçu par des actions tu avais été surprise par la solitude. Pas même une fois tu ne t'étais retrouvée chez quelqu'un d'autre que chez toi, autre Colton, pour des raisons plus sexuelle que intellectuelle. Tu étais juste la fille qui était trop occupée, celle qui courait encore tous les matins, et plus longuement avec son chien, tu n'avais pas changé. Alors que Chad avait fait un pas en arrière et deux avant. Il avait appris de ses erreurs et c'est sûrement pour cela qu'il revenait avec plus de cran, plus de vie encore. Et en revenant sur ses précédents pas, en découvrant que ce qu'il avait laissé derrière lui n'était pas son passé mais son avenir, tu avais été là, tu n'avais pas bougé et tu l'avais accueilli en lui faisant de nouveau confiance. Parce que rien ne valait sa présence. Les rires que tu partageais avec lui, ce moment qui n'était pas prémédité mais qui arrivait juste parce qu'il devait arriver, parce que tout était enclin à ça. Et votre soirée était tellement pleine de vie, que ce débordement avait atterri dans sa voiture.
Une robe. Quelle inutilité complète et surfaite dans ce moment intimiste. Pour le coup Chad avait raison. C'était intimiste. Très même. Peut être que tu n'avais jamais été aussi intime avec quelqu'un. Il finissait toujours par avoir raison. Tes mains cherchaient bien souvent son contact avant que tu ne sois complètement sur lui. Dieu merci tu ne t'étais pas cognée la tête contre le toit de la voiture qui semblait pourtant d'une bonne taille pour toutes ces choses, mais légèrement trop basse pour y être confortable à cent pour cent. Mais c'était bien assez pour le désir qui c'était fait bien trop présent et trop pressé. Riant légèrement à tes maladresses dû à l'alcool tu le voyais sourire et te détendit un peu. Après tout le taux d'alcool que tu avais dans le sang ne t'étais pas conseiller. Fort heureusement il t'aida avec son pantalon que tu semblas déprécié, assez pour vouloir le balancer bien loin, si il n'était pas encore accroché à ses jambes. Ses mots te firent alors sourire. Tu n'attendais pas qu'il te convainc de quoique se soit, seule sa présence maintenant te donnait déjà confiance. En reprenant possession de ses lèvres et en sentant cette fermeté t'étreindre tu ne pus faire autrement qu'exprimer ce désir qui semblait ne plus vouloir attendre. Agrippant ses cheveux alors que tu te collais à son corps, vos corps se fondant parfaitement ensemble. Tu quittas rapidement ses lèvres pour mordre son cou, sa lèvre en venant le faire patienter de quelques mouvements de main, certes non expert, mais bien suffisant. Mais en un rien de temps qui ressembla à une éternité ce que tu voulais, et sûrement ce qu'il voulait aussi, arriva enfin. Tu ne pus empêcher un gémissement fermant pendant quelques secondes tes yeux en mordant ta lèvre. Chaque mouvement, même si ils ne pouvaient être aussi rapides que tu le souhaitais étaient comme une frustration de plus avant de te laisser aller contre son corps. Prenant sa main tu vins la poser sur ta hanche tout en la serrant presque à t'en rendre les phalanges blanches. Mais le pire fut sûrement la suite. Tu n'avais plus ce contrôle, et tu perdais pied à chaque mouvement, beaucoup plus fort que précédemment. Mais ce n'était que pour te frustrer encore plus en entendant ses quelques mots qui te ramenèrent immédiatement sur terre. Alors que tu étais presque plus consciente de tout ce qu'il se passait, ne ressentant que du plaisir en ayant griffer déjà fortement son dos tu dû te rendre à l'évidence qu'il possédait un certain sadisme. Ce n'est qu'après avoir repris un peu ta respiration que tu t'exprimas. " Chad... j'ai envie de tuer là maintenant ! " C'était très crédible alors que tu mordais ta lèvre en le tapant sur l'épaule en le voyant détenir un otage de poids. Pourtant tu te mis à rire un peu restant à l'arrière par manque de force pour passer à l'avant. Ne parlons même pas de ta marche pour arriver à l'appartement de ce bon Chad. Une horreur, un mal de chien pour tes pieds, des paysages qui bougeaient et une frustration à son paroxysme. Mais ce n'est qu'une fois la porte fermée que tout sembla reprendre son cours. Et tu n'allais pas te faire prier. Ses lèvres sur les tiennes comme feu vert tu semblas puiser dans ce baiser pour recommencer à enlever ses vêtements superflus. Serrant ses hanches de façon à tenir un minimum le mur fut d'une aide extrême qui te permis même de laisser enfin, ce pantalon à l'amande. Chaque endroit laissait ton esprit un peu plus ailleurs. Qu'il ne te demande pas de ne pas réveiller Jack, c'était sûrement déjà fait. Tu l'aidas même à retirer ces derniers bouts de tissus insignifiant qui te cachaient. Oubliant certaines de ces marques indélébiles sur ton corps .De toute façon l'ambiance ne laissait pas de place à l'observation. Dire que Chad était bon à ça serait un énorme euphémisme, et tu ne commettrais jamais l'erreur de dire ça. Son dos s'en rappellerait d'ailleurs, comme un trophée de sa compétence. Et jusqu'au dernier moment tu ne sus te retenir tes muscles ne se détendant qu'après ce moment tout à fait particulier. Ta respiration était tellement chaotique que même le sport que tu avais l'habitude de faire ne te donnait pas une telle sensation de suffocation. Sentant d'un coup la couette tu souris et le regarde en tournant simplement ta tête, ton corps étant en train de se refroidir considérablement. Son rire poussa le tien à s'extérioriser alors que tu mettais la couette bien sur toi. " "Oh merde" ? "Oui ça t'avait marqué et maintenant tu en riais à gorge déployée avant de faire semblant de réfléchir à la question reprenant toujours ton souffle. "
Ah.. j'ai un doute encore.. On peut recommencer demain voir si j'ai bien compris "Riant doucement tu rigolais bien sûr. C'était une nuit tu le savais, mais tu lui accordais que c'était une très très bonne soirée, rempli de rire plus qu'autre chose. C'était ce qui t'avait surement le plus marqué. Le poussant doucement en riant tu le regardas. " Quelle merde ? Je suis une princesse ! je m'endors avec élégance. Et non tu vas dormir en premier ! "Comme un défi tu le regardes avant de lui tirer la langue. Bougeant sous la couette et sur ce tapis tu viens te coller à lui, ton corps c'était beaucoup trop refroidi d'un coup, ce qui n'était pas étonnant. " Je comprends mieux pourquoi on met des tapis chez soi" UN nouveau fou rire.

☾ anesidora