J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Je ne voulais pas dire dès maintenant à Chad ce que j’avais de prévu, j’aimais bien rester mystérieuse. On parla de quelques banalités, prenant des nouvelles l’un de l’autre et j’étais assez heureuse de lui informer que j’allais travailler pendant la fashion week de New-York. J’étais vraiment heureuse de cette opportunité car j’allais pouvoir mélanger mes deux passions : la mode et la photographie! Aux dires du jeune homme, qui y avait passé une partie de sa vie, la meilleure période pour y aller c’était pendant Noël. J’y allais « Non, malheureusement mais rien m’empêche d’y retourner dans le temps des fêtes comme tu me dis! Je n’y suis jamais allée donc tu me diras des conseils d’endroit à visiter, j’en profiterai pour faire la touriste! » Autant rendre l’utile à l’agréable! Je lui fis un petit sourire avant de retourner à la cuisine où je lui fis finalement part de ce que j’allais nous faire à manger. J’osais espérer que c’était quelque chose que lui plaisais et fidèle à ses habitudes de petits moqueurs, ce dernier me fit genre, que c’était pas trop son truc. Je le regardai en plissant des yeux, je ne le croyais pas et je faisais bien car il disait n’importe quoi. « J’espère sinon ça aurait été tant pis tout toi et tu aurais mangé la gamelle avec Jack! » répondis-je, à son humeur en lui tirant la langue.
Rapidement, le repas fut prêt mais c’est en terminant le tout et je demandai un service à mon ami. Disons qu’il avait le profil type pour une compagnie de vêtements dont j’avais un contrat et je me disais que ça serait idéal de l’avoir comme modèle pendant une journée. En plus de ça, il était animateur pour la télévision donc ça allait les rendre doublement heureux. « Oh mais tu sais, j’ai un cachet pour ça donc c’est certain que je te ferai un chèque! » C’était un service mais il pouvait bien s’attendre à recevoir une somme en échange. J’allais quand même le monopoliser pendant une journée complète! C’était pas rien! « Oui oui, je te fais ça! Sinon un plan pour que tu commences à me mordiller le bras. » On allait éviter le cannibalisme hein! Chad s’occupa de sortir des assiettes et je mis tout à l’intérieur et il avait raison : ça sentait très bon! On apporta tout au salon car on décida d’y manger là en tirant un peu la petite table devant le canapé. Assise les jambes ramener sous moi, je me régalai bien et ça semblait être le cas du jeune homme à mes côtés. Ce dernier se mit à me parler de ses dessins, ce qui m’arracha aussitôt un sourire car j’aimais quand il se risquait à partager tout ça avec moi. Je savais que c’était un aspect assez intime, une passion cachée donc je me trouvais bien privilégiée. « Tu sais que j’adore voir ce que tu fais, tu me montreras quand on risquera de pas mettre de la salsa partout sur tes œuvres d’art! » dis-je en riant.
Même le beau Jack voulu goûter à notre repas mais malheureusement, ce n’était pas pour lui. On mangea d’ailleurs tout, comme deux gros gloutons! Je me sentais bien remplie là! Chad profita du fait qu’on récupérait de notre estomac bien plein pour revenir sur un sujet. Il se mit à me parler de sa peur de la noirceur. J’en avais pas fait un cas la dernière fois car j’avais pensé que c’était une peur qui perduré depuis l’enfance. C’était un phénomène assez commun, la peur du vide… la peur de ne pas voir ce qui se trouve devant nous. Bref, je m’étais pas posé de question mais je fus assez en état de choc lorsqu’il se mit à me raconter de mauvais souvenirs avec son père. C’était, en effet, des mauvais souvenirs d’enfances mais rien de ce que je pensais que c’était. Ma main s’était aussitôt posé sur ma joue, mes yeux se remplirent de larmes. Mon petit coeur de maman fut touché à un point tel que j’arrivais pas à parler. Je ne pouvais pas croire qu’un père faisait vivre ce genre de chose à ses enfants! « Oh Chad… » soufflais-je en soutenant son regard, je détachai ma main de mes lèvres avant de tourner mon corps vers lui et poser ma main sur sa cuisse. « Ta peur est parfaitement justifié et aucun enfant devrait endurer ce genre de chose… je… je comprends tout simplement pas pourquoi ce genre de chose arrive, ça me dépasse complètement. » Je ne voulais pas dégrader son père devant lui mais je le trouvais tout simplement monstrueux! « Je suis désolée que tu aies à vivre ça… et déjà petit, tu étais fort au point de prendre sur toi pour protéger ta soeur. C’est admirable et ça explique votre grande complicité! » Il se protégeait l’un l’autre et cette dernière n'avait pas hésité à venir le protéger en me faisant bien comprendre ce qu’elle pensait de la situation.
Puis, ne voulant pas rendre le moment aussi sérieux, Chad prit l'initiative d’atteindre la boite du jeu mâche-mot près de nous pour me proposer de jouer, faisant un petit commentaire sur mon accent anglais! « Hey, n’importe quoi! On me dit d’ailleurs souvent que je me suis beaucoup assimilé à l’accent américain en 4 ans. Je pourrais limite me fondre dans la masse, je suis certaine! » Ok trop pas, mais je pris un petit air convaincu pour le faire rire un peu. On se mit ensuite à jouer, à essayer de se faire deviner des choses, je répétais des mots, il comprenait rien… c’était la même chose de mon côté aussi! J’étais morte de rire et on bavait à force d’avoir aucun contrôle sur notre salive et nos lèvres, de manière générale! Heureusement, Chad avait été chercher des serviettes pour qu’on garde un minimum de sexappeal mais c’était pas trop une réussite. « Une chance qu’on est pas dans un premier rendez-vous, je suis pas certaine que tu me rappellerais! Ça fait 2 fois que je passe tout près de baver sur ton canapé! On peut faire une pause? » Je commençais à avoir mal aux joues à force d’avoir la bouche grande ouverte, mais à force de rire aussi. Je posai les cartes dans la boite entre nous deux avant de me pencher pour prendre une gorgée de ma limonade et regarder Chad de nouveau. « J’ai bien fait de venir te voir ce soir, cette soirée me fait beaucoup de bien! » On s’amusait et ça me faisait oublier mes tracas, comme c’était toujours le cas avec Chad! Mon regard resta planté dans le sien pendant quelques secondes, me perdant aussitôt dans le bleu de ses yeux, au début je souriais, mais mon sourire s’abaissa un peu et mon regard lui, commença à faire aller-retour entre ses yeux et ses lèvres. J’avais le coeur qui voulait me sortir de la poitrine tellement il battait fort. Je ne savais pas trop ce qui se passait.. en fait, oui, je le savais. Le désir et l’attirance à son égard prit possession de moi tellement rapidement et je ne cherchai à la repousser comme les autres fois. Je savais que j’avais le droit de me laisser aller. C’est pourquoi, sans crier gare, je me penchai vers lui pour plaquer mes lèvres sur les siennes. Ma main glissa jusqu’à ses cheveux et voyant qu’il prolongea à son tour l’échange, je me redressai sur mes genoux, passant ma jambe de l’autre côté de son corps de sorte de me retrouver à califourchon sur lui. Dans ma manoeuvre, ma jambe accrocha la boite du jeu qui tomba au sol. « Oups! » lâchais-je en souriant contre ses lèvres avant de les capturer de nouveau, sentant ses mains se glisser le long de mon dos, m’attirant tout contre lui encore plus. Je le désirais tellement que je ne voulais pas que ce moment s’arrête.
CODE BY MAY
Chad Tate
Chanel
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
après avoir servi ce qu'elle nous avait préparé, Sky me demanda un service. Elle m'avait déjà demandé ce genre de choses. Elle voulait que je fasse le cobaye pour son travail en tant que modèle. Pour rire, je disais que j'allais finir par demander un cachet. Évidemment je riais mais Sky semblait l'avoir pris à coeur. Je la reprenait tout de suite. ah non non non tu gardes tout ça pour toi je suis bénévole moi! lui dis je alors avec un grand sourire. Nous mangions toute notre assiette, assis par terre contre le table du salon. Jack en voulait mais ce n'était pas bon pour lui. Je lui parlais alors de mes dessins, puisqu'elle m'avait parlé de son travail. Elle semblait heureuse que j'en parle et que je lui propose de les voir. Faut dire, j'avais tout de suite partager ça avec Sky, avant même de bien la connaître et puis elle était la source principale de mes dessins.. enfin j'aimais la voir sourire et c'était ce qui importait sur l'instant. Sans savoir pourquoi, Je parlais du pourquoi la peur du noir. La fois d'avant, nous avions dormi ensemble et j'avais du lui dire pour cette phobie. Je me sentais un peu bête de ne pas avoir expliqué et puis on s'était promis de rien se cacher alors... Je m'executais. Elle était touchée et voir ses larmes dans ses yeux je n'aimais pas ca. Même si je le racontais je n'eprouvais plus vraiment de tristesse. Elle posait sa main sur ma cuisse, ce qui eut le don de me perturber au plus haut point. Je l'écoute être compatissante, ce qui ne m'étonne pas d'elle. Je savais qu'elle comprendrait sinon je ne lui aurais pas dis, simplement. Elle pensait que ma complicité avec Dani venait de la. oh si on est si proche ce n'est pas que pour ca mais.. Ça y a fortement contribué oui! lui dis je en lui souriant pour qu'elle me retire ces larmes de ses yeux et pour lui montrer que je n'en souffrais pas, qu'elle n'avait pas à s'en faire. Je changeais vite de sujet de toute facon. Je propose de sortir le jeu, maintenant que le repas était fini. Je me moquais de son accent en passant. Je riais de sa réponse et de son expression faciale qui allait avec. Le jeu se déroula dans des fous rires. Cela faisait beaucoup de bien. On ne comprenait ni l'un ni l'autre c'était du n'importe quoi. On avait aucun sexappeal mais ce n'était pas très grave. Ça restait un très bon moment que je passais avec la femme que.. enfin que j'aimais et pas en secret. Je voulais la voir rire et j'étais servi. J'avais le coeur réchauffé. Ça me faisait l'effet d'un ibuprofène quand on a mal à la tête. Ça me guerissait pendant un moment au moins. Sa remarque ensuite me fit sourire même si.. j'étais mitigé. Je ne voulais pas gâcher tout ça. ah parce que pour toi... Je mettais le "dentier" parler comme ça ça fait friendzone? dis je mais ça restait presque incompréhensible. Je l'enlevais et je partageais son rire. Elle me demandait de faire une pause. oh oui très bonne idée ! dis je en prenant comme elle une gorgée de sa limonade. On bavait tellement qu'on était deshydraté. en fait je vais avoir besoin de ta note pour me racheter un canapé fis je remarquer pour m'embêter évidemment je n'etais pas serieux. Après Ça, je n'avais pas le temps de faire ce que je faisais le mieux avec elle : chercher un sujet de conversation - qu'elle me disait qu'elle avait bien fait d'être venu. tu sais très bien que c'est quand tu veux lui soufflais je très sérieusement. Tout a coup, l'atmosphère changea. C'était étrange mais ça arrivait autant de mon côté sue celui de Sky. On se devisageais, on regardait tantot nos yeux tantot nos levres. Ca fut très rapide. Mon coeur s'emballa, son corps m'appelait. J'avais chaud. Elle s'agrippa a mes levres sans meme que je puisse faire quoique ce soit. Je répondais sans hésiter. Mes lèvres danserent avec les siennes. Elle attrapa mes cheveux. Je la serrais par les hanches contre moi. Elle vint se mettre a califourchon pour être plus proche et elle en fit tomber la boite. Elle rit en lançant un oups, ce qui eut le don de me faire rire aussi, tout contre ses levres. Tout était naturel, évident. Nos lèvres se rattraperent. Mes mains allèrent dans son dos pour la serrer contre moi comme je le veux a chaque seconde. Ma respiration était rude. Mes pensées étaient complètement perturbees. Je ne reflechissais plus. J'avais envie d'elle, très envie d'elle. Je la serrais contre moi pour me convaincre qu'il s'agissait de la réalité. Je passais une main contre sa joue, j'attrapais son cou sous ses cheveux. Je l'embrassais avec ce que j'avais pour elle. Mon désir, mon amour, mon bonheur qu'elle soit la. Je serrais nos hanches, je descendait mon autre main pour arriver sur ses fesses, la serrer contre moi encore plus, lui montrer que je la desirais. Tout devenait fou. Je me levais en la gardant accrochée à moi. Je la plaquais à la fois sauvagement et sensuellement. Je liais une de nos mains ensemble alors que mon autre main la maintenait sous les fesses. Nos lèvres ne se lachaient pas. Je lachais doucement sa main pour aller nicher la mienne le long de son corps. Je la caressais avec amour et une pointe de désir ardent. Je l'aidais à retirer son haut et on en faisait de même avec le mien. Je caressais alors sa peau. À chaque contact, je ressentais une électricité qui parcourait tout mon corps. Mon corps s'emballait de plus belle. Je la portais a nouveau jusque ma chambre ou je la posais sur les pieds. On se reculait cinq secondes pour que je puisse enlever mon jean et je l'aidais a retirer le sien. Je lui souriais. tu es belle lui dis je avant de reprendre ses lèvres en otage, dans un sourire, la faisant basculer sur le lit en passant. Je me mis ensuite a embrasser tout son visage en souriant puis j'allais sensuellement l'embrasser dans le cou, j'y tardais pour la sentir frémir. Mes mains baladerent en caresse le long de son visage, son cou, sa poitrine encore couverte, sa hanche. En descendant je profitais pour retirer son soutien gorge et je caressais et embrassais sa poitrine. Je l'embrassais comme la première et la dernière fois. Je voulais l'entendre gémir, la sentir fremir. Mon désir brûlait comme jamais. Je deposais parfois des baisers tendres, puis plus appuyés. Je descendais sur son ventre puis avec ma main je ramenais une de ses jambes en la caressant en position pliée vers moi après avoir fait glisser ce qu'il restait sur elle. Je deposais des baisers le long de ses jambes en accompagnant son bas jusqu'à ses pieds et je le lançais plus loin. Je remontais le long de ses jambes avec des caresses délicates. J'allais déposer des baisers sur sa partie intime qui m'avait manqué. Je jouais avec cette dernière pour lui procurer du plaisir, du vrai plaisir. J'attrapais ses fesses avec poigne. Ses jambes étaient repliées sur mon visage. C'était incroyablement sexy. Je la voulais, je brulais. Je remontais le long de son buste pour replonger mon regard dans le sien. J'attrapais son buste et son cou pour pénétrer en elle et l'embrasser en même temps. C'était meilleur que ce dont je me souvenais encore de la dernière et première fois ou nous l'avions fait. Nous entrons dans une danse folle et douce à la fois. Je voulais tout lui faire ressentir. Ma folie a son égard, ma douceur, mon désir brûlant, tout. Je la regardais dans les yeux, je l'embrassais, je la serrais contre moi. Je ne me sentais plus qu'un avec elle. Je ne voulais plus que ce moment s'arrête, que son corps se détache du mien. Mon corps la réclamait. Je caressais son corps, son visage. J'aimais l'entendre gémir, jouir. J'aimais nos sueurs. Ca durait comme ça le devait. Je regardais ce que j'aimais chez elle : son visage, sa voix, sa respiration, son odeur, sa façon de rire, de plisser son nez, de passer la main dans ses cheveux, de me toucher, de me regarder, de bouger. Je l'aime. Je l'aime même à devenir fou. C'est quand ce quota de sentiments avaient atteints son paroxisme que je jouissais à mon tour et que nos deux corps essouflés s'écroulerent sur le lit. Nous restions silencieux. Je me tournais pour la regarder dans les yeux, sourire, caresser doucement son visage et ses courbes du bout des doigts. Soudain, je fus pris d'une vague d'une autre émotion. Elle n'était pas mienne. Elle allait partir. Si elle allait revenir? Je n'en savais rien. Je repensais à mes disputes avec Joe, à des choses qui ont changés depuis que Sky est dans ma vie. Je fronçais les sourcils en regardant son xorps. Je savais qu'elle voudrait savoir. Encore une fois, on s'était promis de ne rien se cacher pour ne plus se disputer ou créer de tensions idiotement. Je relevais le regard, les yeux humides. désolé. C'est horrible mais je profite, la... dis je d'abord. J'avalais fortement ce sentiment mais une petite larme coula. je profite parce que demain tu ne seras plus la. lui dis je clairement. Oui je faisais référence à cette seule dois ou nous l'avions fait et ou le lendemain matin je m'étais réveillé seul. Je ne voulais pourtant pas qu'elle le prenne mal. Ce sentiment n'était pas de sa faute. Je lui souris alors, chassant tout ca. tu veux prendre une douche? J'ai l'impression que tu as fais trois séances de sport en une dis je alors avec un petit rire, caressant ses cheveux. Sky est belle à en crever.
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
« Ah ouais, quand tu me regardes comme ça avec ça dans la gueule, j’ai envie d’être ta pote, c’est tout! » dis-je en riant avec lui. Mais bon, on pouvait quand même dire qu’on était à l’aise l’un avec l’autre pour s’amuser de cette façon, non? C’était chouette… même si notre relation n’avait pas de titre, c’était pas grave. On était le petit être compliqué dans la vie de l’autre et quelque part, j’étais heureuse qu’il accepte que ça soit comme ça entre nous parce que je me voyais pas être dans une relation, mais je me voyais pas non plus arrêter de voir Chad. Naturellement, s’il m’annonçait demain matin qu’il avait rencontré une fille que c’était le coup de foudre… ça me ferait mal, mais je serais également heureuse pour lui car il méritait d’avoir ce qu’il voulait. Et s’il jugeait un jour que je n’avais plus l’étoffe de faire partie de son entourage, j’allais respecter sa décision. Pour le moment, je profitais, et je voulais profiter jusqu’au bout. Est-ce que j’allais trop loin en prenant le risque de l’embrasser? Peut-être… mais l’envie était devenu tellement incontrôlable que j’en perdais la raison. Je me disais que s’il ne voulait pas, qu’il en avait pas envie, qu’il allait me le faire comprendre. Mais ce ne fut pas le cas, loin de là. Ses lèvres me rendirent mes baisers, ses mains parcouraient mon corps, découvraient de nouveau ses parcelles pendant que je me tenais bien contre lui et qu’on continuait à s’embrasser. Mon coeur battait tellement rapidement que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. Contrairement à la dernière fois, je n’avais pas trop bu d’alcool, j’en avais pas bu du tout cette fois. J’étais parfaitement consciente de mes actes, en plein contrôle de mes gestes. Je vivais réellement le moment, cette fois. Chad décida de se lever du canapé, me tenant toujours contre lui avant que je ne sente mon dos se plaquer contre le mur derrière moi, m’arrachant un petit gémissement de bien être, attrapant son visage à deux mains pour l’embrasser plus sauvagement pendant qu’il nous entraînait jusqu’à sa chambre. Il n’avait pas idée à quel point j’avais envie de lui, à quel je voulais qu’il me prenne là, maintenant. C’était tout juste si je me reconnaissais à penser ainsi, moi qui était toujours très tranquille quand il était question de sexualité. Là, c’était une toute autre chose. Je ressentis un peu de frustration, simplement les quelques secondes où il me posa au sol pour retirer le bas de nos vêtements. Heureusement, je fus vite allonger sur son lit pour qu’il prenne au-dessus de moi. « Et toi t’es sexy! » répondis-je en riant un peu contre ses lèvres, faisant glisser mes mains sur son torse bien musclé.
Les choses s'enchaînent rapidement. Nos vêtements volèrent, nos caresses s'intensifient. Ses lèvres, ses mains me donnaient l’impression qu’il était partout à la fois sur moi et maintenant, j’avais pas juste envie de le sentir sur moi, mais en moi. Le comble fut lorsqu’il glissa ses baisers jusqu’à mon entrejambe, y glissant ensuite sa langue pour faire monter le plaisir à son apogée. J’avais le feu aux joues et je ne pouvais retenir des gémissements alors que ses mains se posèrent à mes fesses pour y mettre un peu plus fermeté. Au bout d’un moment, n’en pouvant plus, je repris sa tête pour l’apporter vers moi, le chuchotant tout doucement. « J’en peux plus, prends moi. » Je le suppliais presque, mais j’avais pas besoin de le faire car je voyais bien qu’il en avait tout autant envie. Mon envie fut comblé en le sentant me remplir entièrement, adonnant nos corps à une danse qui nous propulsa jusqu’au 7ième ciel. Essoufflés, nous tombâmes côte à côte sur le lit. J’avais chaud mais j’étais tellement bien à la fois. Je me tournai sur le côté, comme pour le regarder en souriant pendant qu’il me caressait doucement le visage, j’en faisais de même du bout de mes doigts sur son torse. C’est alors que je vis son visage changer du tout au tout, me faisant me questionner immédiatement. « Qu’est-ce qui se passe? » Je rêvais où je voyais ses yeux luisaient un peu? Il se confia à moi et mon coeur se serra d’un coup. « Dis pas ça, j’aime pas t’entendre dire ça! » Pourquoi est-ce qu’il se faisait du mal comme ça, à penser ça?
Je m’étais approché de lui pour déposer de nouveau mes lèvres sur les siennes puis, je fis un petit signe de la tête lorsqu’il me proposa d’aller prendre une douche. « T’as raison, j’ai l’impression que je viens de courir un marathon! » dis-je en riant avec lui. Je me levai du lit pour sauter son dos alors qu’il allait jusqu’à la salle de bain pour ouvrir l’eau de la douche pendant que je l’attaquais de bisous dans le cou. Je fus déposer au sol puis, hop… on était tous les deux sous la douche à s’embrasser de nouveau. On était peut-être là pour se laver mais présentement on faisait tout sauf ça. Je le plaquai doucement contre la paroi de la douche en continuant à profiter de ses lèvres, glissant mes mains jusqu’à ses belles fesses musclées que j’empoignai quelque peu, j’allais pas me gêner non plus! Puis ce n’est pas la gêne non plus qui m’empêcha de ramener une main vers l’avant pour commencer à caresser son membre déjà bien prêt à l’éventualité de se retrouver de cette façon de nouveau. Il laissait des petits grognements sortir de ses lèvres et je ne pouvais que trouver ça ridiculement sexy. « Et si je te disais que j’en ai encore envie, tu dirais quoi? » demandais-je tout doucement, un petit sourire sur le coin des lèvres. Sa réponse fut positive, du moins, c’est ce que j’en conclus lorsqu’il me souleva du sol pour enrouler mes jambes autour de lui dans le but de se fondre en moi de nouveau et commencer des vas-et-vient immédiatement. Avec l’eau qui coulait sur nos corps, ça rendait le moment encore plus sexy! Je ne pouvais m’empêcher d’exprimer le bien qu’il me faisait, c’était tout simplement impossible et encore moins lorsque mon corps se crispa d’un coup, me laissant plonger dans un orgasme des plus satisfaisant. « Oh mon dieu, mais qu’est-ce que tu me fais! » soufflais-je dans l’émotion alors que mon front se posa sur le sien que ma main caressait sa nuque. Au bout d’un petit moment à rester ainsi, Chad me posa au sol pour que sagement cette fois, on se lave. C’est le jeune homme qui sortit de la douche le premier et lorsque je le fis à mon tour, il m’attendait avec une serviette dans les mains pour m’y entourer. J’étais vraiment comblée comme une petite princesse ici, dit donc! Je profitai du moment pour rester contre lui et le serrer un peu, accotant mon menton contre son torse en le regardant de cette façon. « Est-ce que je peux dormir ici avec toi? » demandais-je tout doucement en venant déposer un baiser sur son torse puis un deuxième sur ses lèvres. « J’ai envie d’être là demain. » ajoutais-je dans un petit souffle contre ses lèvres, pour faire référence à ses paroles antérieures.
CODE BY MAY
Chad Tate
Chanel
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Tout s'enchaînait rapidement... Mes lèvres traversaient le corps de Sky sans s'arrêter, mes mains l'exploraient à nouveau. Ce n'était pas comme la dernière et la première fois - nous n'avions pas vu tous les deux. C'était spontané et contrôlé, tout ça. Je ne réfléchissais pas du tout à pourquoi elle m'avait embrassé, pourquoi j'avais répondu, pourquoi je faisais ci ou ça, pourquoi elle faisait ci ou ça. Tout était instinctif. Elle m'embrassait, je répondais sans réfléchir. Je la caressais sans réfléchir. Je voulais de tout ça. Je la voulais, elle. C'était certain et n'importe qui pourrait l'affirmer à présent. J'assumais presque mes sentiments pour elle. Elle-même savait ce que je ressentais et pourtant ça ne m'empêchait pas d'accepter qu'elle ne veuille pas être avec quelqu'un - malgré son divorce. Je le faisais sûrement par égoisme... pour ne pas la perdre, pour ne pas avoir à l'oublier. Je ne voulais pas l'oublier. J'étais comme une moule accrochée à son rocher. Certains trouvent ça mal, pensent que je devrais l'oublier, passer à autre chose, que tout cela ne mènera à rien. Eh alors? De toute façon, ma vie ne mène à rien, c'est sûr. Je le sais depuis mon enfance, ça. Je n'aurais jamais la vie normale d'un homme normal qui rencontrera la femme de sa vie, se mariera avec elle à Paris, fera le tour du monde pour ensuite lui faire un enfant blablabla. Non. Je suis le genre de mec qui n'a pas eu de parents, qui a dû élever sa soeur, qui n'a jamais connu autre chose que du cul plutôt que des coeurs, qui n'en a jamais eu avant de voir Sky, une femme mariée et maman qui même si elle souhaite le divorce ne veut pas de lui. C'était normal, en fait. Je pensais qu'il était normal, que je méritais tout ça. Je ne méritais pas de rencontrer quelqu'un dans des circonstances normales et que tout se passe "normalement" avec des romances, des disputes et des rendez-vous chez Ikea.
Bref, on commençait rapidement à faire l'amour dans la chambre. Il faisait tellement chaud, nos deux corps collés l'un à l'autre suaient à perler. Pourtant, rien ne m'arrêtait. Je l'emmenais au septième ciel sans retenue. Je la regardais, je profitais. Je la trouvais tellement belle que j'en crèverais. Ses petits commentaires mêlés à ses gémissements me faisaient sourire. A chaque fois qu'elle en faisait un, ça me remettait de l'aplomb dans les va et vient. On s'écroulait l'un près de l'autre alors que je me perdais dans mes pensées. Je ne sais pas si j'avais bien fais de le dire, elle me disait ne pas aimer m'entendre dire ça. N'empêche que depuis notre pacte de tout se dire, je m'y tenais. Elle s'approchait pour m'embrasser - me faire taire je suppose avant que je lui propose une douche, changeant le sujet. Oui j'avais peur de ne pas la revoir le lendemain et je trouvais ça tout à fait légitime de ma part. Elle l'avait fait la dernière fois, même si on était bourré, ça m'avait fait visiblement du mal. Elle acceptait l'idée de la douche. Evidemment, une fois sous l'eau chaude, tout nous passait par la tête sauf de se laver. Elle m'embrassait, déposait des baisers ici et là, caressait encore mon sexe. Je la regardais, sourcil levé. Vite, elle me donnait son envie de le refaire. Sans attendre une seconde, elle décollait du sol pour se retrouver contre la paroi de la douche et je filais en elle. Nous refaisions l'amour sous la vapeur de l'eau, elle refaisait son petit commentaire coquin. Je ne pourrais jamais me lasser de son corps si parfait. Elle était douce et son odeur... elle me faisait perdre la tête. Je ne réfléchissais pas, ou plus. Une fois le deuxième round fini, on se lavait normalement comme des grands. Je sortais le premier et je l'accueillais une fois sortie dans une serviette que j'enroulais autour d'elle, profitant pour la prendre dans mes bras. Je souriais comme un con. C'était silencieux jusqu'à ce que Sky prenne la parole, menton contre mon torse. Elle me demandait si elle pouvait dormir là. Elle posait un baiser sur mon torse puis se levait sur ses orteils pour en déposer un sur mes lèvres et ajouter une petite remarque qui faisait référence à ma confession de plus tôt. Je souriais et je caressais sa joue avant de lui rendre son baiser, la tenant par le menton. Bien sûr. Apparemment le fait de dormir avec un trou duc qui a besoin d'une veilleuse ne te dérange pas. déconnais-je alors. Ah bah oui je ne pouvais pas rester sérieux bien longtemps. Elle se séchait et je me mettais dos à elle, prêt à ce qu'elle saute sur mon dos. Allez viens je vais te prêter de quoi faire un pyjama. dis-je anticipant sûrement ce qu'elle voulait faire. On allait en faisant le cheval comme des enfants jusque mon dressing où je la déposais sur les pieds, sur le tapis. Allez vas y choisis. dis-je l'ouvrant. Je me prenais un caleçon et un tee shirt, la laissant choisir. Je ne t'ai pas montré mes dessins, du coup, quelque chose m'a pris l'attention fis-je alors faisant référence à son premier baiser de la soirée qui avait fini... enfin vous connaissez la suite.
Je me dirigeais vers le salon à nouveau où le jeu était resté en suspens. Je rangeais rapidement dans la boîte avant d'aller vers mon bureau quand elle arrivait, vêtue de mes vêtements. Je la regardais. C'est vraiment sexy une belle femme qui porte les vêtements de l'homme. fis-je alors avec un petit air sauvage avant de lui sourire. Tu veux boire un thé ou quelque chose? demandais-je sortant ma pochette de dessin. J'allais me faire un café en attendant qu'elle me fasse sa commande. Je me retournais, face à elle. Je lui souriais, lui donnant ce qu'elle m'avait demandé, je l'embrassais sur le front tendrement. Elle allait dans le canapé et je la couvrais d'un de mes plaids. Jack vint à côté d'elle mettre sa tête sur son genou (couvert par le plaid) non mais ça va toi, t'en manque pas une petit charmeur dis-je à mon chien en souriant. Je ramenais les dessins en allant m'asseoir de l'autre côté d'elle. ALORS. On a plusieurs petits tas. Le premier tas c'est des paysages de la ville. Je me mets à la nature, c'est encore de l'essai je suis pas fort fort à ça. lui dis-je en lui tendant le premier paquet de feuilles volantes. Il y avait la cascade du lac, la place avec la fontaine, le parc, la plage, la maison de ma soeur, son snack au bord de la plage. Après y'a toutes les situations que j'ai bien aimé voir dans mes journées! dis-je lui tendant un autre tas après qu'elle ait tout vu, rangeant l'autre, avec des dessins de collègues qui prenaient un café en salle de repos, un enfant qui lit au parc, des familles sur la plage, parfois des couples, des gens qui courent, ça c'est mes amis dis-je alors que venaient Kathoune qui fait la muscu à la salle, Joe qui mange des sushis, Sarah (la petite adoptée de Dani) qui jouait avec Jack, Joy, son chien et Jack qui couraient au parc ou encore Lexa de dos à la plage. Eh puis ça bah.. c'est tout toi. dis-je en lui donnant le troisième. Oui j'osais, tant pis. On était plus à ça près. Dans mes dessins il y avait pleins de parties d'elle. Elle au musée, son profil au cinéma, parfois juste ses mains, elle et Eliott à la plage, ses yeux, le vent dans ses cheveux, juste ses lèvres, son visage entier qui regarde parfois de face ou vers le haut. D'ailleurs, comment va Eliott? lui demandais-je alors qu'on tombait sur celui où j'avais fais apparaître Eliott. Je lui souriais. Tu vois, je pourrais limite ouvrir une expo juste sur toi. dis-je un peu à la rigolade. Je savais qu'elle n'aurait pas peur, elle savait très bien que je n'étais pas un psychopathe ou que sais-je. J'adore dessiner et c'est une des seules personnes à le savoir. Je dessinais ce qui me touchait le plus. Il était normal qu'elle apparaisse beaucoup. Alors qu'elle tournait le visage vers moi. Je caressais sa joue. Tu n'imagines même pas la manière dont je te vois. soufflais-je alors. J'étais très sérieux et je la regardais profondément. J'étais dans un de ces moments où je ne vois qu'elle, où je ressens tout l'amour que j'ai pour elle avec une force et une flamme incroyable. Je soufflais légèrement fort par le nez. tu veux refaire un jeu ou alors tu préfères être au calme et regarder un film.. j'accepte une comédie romantique si tu veux. La dernière fois que je t'ai dis ça, ne crois pas que j'ai pas remarqué que tu m'avais ménagé. Si tu continues tu n'auras le droit qu'à mes films avec des supers cascades, des voitures de fou, du suspens, des courses, de la bonne vieille Amérique... dis-je avec les bruitages et les gestes. Je la regardais ensuite très sérieusement en commentant : Ne critique pas, Cars est un très bon film d'action. dis-je avant de rire doucement. J'ai envie de regarder un film juste pour t'avoir dans mes bras en fait.. je m'en fiche de ce qui défile devant mes yeux. avouais-je en souriant. J'ouvrais Netflix et je la laissais choisir en allant déposer la tasse que j'avais fini. Je revenais vers le canapé. Pendant un moment je la regardais de loin, en souriant. Rien que cette scène me rendait fou. Je venais alors doucement vers elle en souriant. On dirait vraiment que tu sors de nul part mais que.. on voit que toi en fait. Tu es vraiment... j'ai pas les mots. lui fis-je alors en à peine un souffle.
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Ok, c’était une évidence et je ne pouvais pas démentir ça : la chimie que je partageais avec Chad ne faisait pas exception lorsqu’il était question d’intimité. Disons que je m’étais lâchée comme jamais dans ses bras… et à deux fois plutôt qu’une. J’en profitais car je ne savais pas quand cette situation allait se représenter. C’était un peu trop beau pour être vrai. Il n’y avait rien de plus gratifiant que se sentir belles aux yeux d’un homme et désirer dans les bras de quelqu’un. C’est une fois bien propre qu’on quitta la salle de bain pour se rendre à la douche. J’avais demandé à dormir ici et Chad avait accepté, j’en étais bien heureuse. Il prévoyait aussi me montrer ses dessins, j’en avais bien hâte. Mais avant : c’était le temps de me trouver un pyjama! J’eus d’ailleurs le choix dans sa grande panoplie de vêtement. Je me contentai de remettre ma petite culotte et d’enfiler un grand t-shirt à lui qui m’allait comme une petite robe. En me voyant revenir vers lui, ce dernier s’exclama qu’il trouvait bien sexy une femme qui portait ses vêtements. « Je pourrais dire la même chose avec un homme qui porte les vêtements d’une femme mais je ne suis pas certaine que ça soit quelque chose qui me branche à bien y penser! » dis-je en riant. J’avais maintenant cette image de Chad avec une belle robe et des escarpins maintenant, super! (bonjour ton déguisement d’halloween haha) Ce dernier me demanda si je désirais quelque chose à boire. « Je te prendrais simplement un peu d’eau, s’il te plaît! » Mon voeu fut rapidement exaucé et j’eus même le droit à un bisou sur le front en prime! J’étais gâtée!
J’allai m’installer sur le canapé où nous étions précédemment… avant de… avant de se laisser emporter quoi! Le beau Jack vint d’ailleurs me donner un peu d’attention que je lui rendis en affection par des petits tapote sur sa tête. Il était adorable! Ce fut ensuite le temps pour voir de voir les oeuvres du beau brun. Comme à son habitude, il fit de petits commentaires sur les dessins de paysage en tenant sa pochette contre lui. Je levai les yeux au ciel. « Mais arrête de te justifier veux-tu! Je suis certaine que c’est magnifique! Allez, montre! » Je lui fis un sourire comme pour l’encourager à le faire et comme je le pensais, tout ce qu’il me montrait était parfait! Il avait l’oeil pour représenter les choses du bout de son crayon et leur rendre un réalisme assez surprenant! Je regardai le tout avec le sourire avant de remarquer ma petite gueule qui traînait à quelques reprises plus loin. Il y avait même mon fils et je ne pouvais qu’être touchée. « Wow! Je suis définitivement plus belle quand c’est toi qui me portait! » lâchais-je à la blague en lui donnant un petit coup d’épaule. « Il va très bien le beau Lolott. Il est dans un âge où il change tellement! Et puis, son vocabulaire a genre doublé durant les derniers mois, c’est dingue! Il me sort des trucs parfois, t’as pas idée! » J’étais émerveillée de voir à quel point il grandissait et qu’il restait malgré tout, un très bon petit garçon. Il avait son petit caractère mais de manière générale, j’avais un enfant très facile. Chad continua à me montrer des dessins de moi… j’en étais soudainement gênée car ça en faisant beaucoup là! Il me fit le commentaire comme quoi je n’avais pas idée comment il me voyait et...il avait bien raison. J’étais ordinaire comme fille, je ne me considérais pas comme ayant quelque chose de spécial. Je me contentai de lui faire un petit sourire car bon, qu’est-ce qu’on pouvait réellement répondre à ça?
Chad reprit ses dessins pour les ranger avant de me proposer si je voulais jouer à des jeux ou bien regarder un film. J’optai pour la deuxième option. Je commençais à sentir le sommeil me frapper et j’avais envie qu’on se mettre en mode relaxe. Je ne pouvais que rire en le regardant faire des bruitages de film de voiture et tout avant de m’avouer que Cars était un très bon film d’action. « Oh, je connais un petit garçon de presque 3 ans qui serait bien d’accord avec toi là-dessus! » Je lui fis un petit sourire pour accompagner mes propos. « On peut y aller avec un film d’action, j’aime bien ça aussi tu sais! » On m’avoua ensuite que la simple raison de regarder un film c’était pour m’avoir dans ses bras. Ça avait le don d’être clair! Je ne pouvais que soulever les sourcils en soutenant son regard. Ça me semblait être un bon plan! Monsieur se leva après avoir ouvert la télévision pour aller porter sa tasse et revenir vers moi pour se permettre un autre petit commentaire à mon égard. « Je ne suis pas certaine de comprendre mais… je vais te dire merci! » dis-je en riant. Je ne savais pas trop ce qu’il me trouvait à vrai dire, c’était un peu déconcertant pour moi à chaque fois qu’il me complimentait ou bien qu’il me laissais sous entendre qu’il était sous mon charme. Je ne comprends tellement pas ce que j’avais bien pu y faire. Chad était le genre de gars que j’aurais regardé de loin sans oser m’en approcher en me disant que de toute façon, je n’aurais jamais de chance de lui plaire. Il faut dire aussi que je n’avais tellement pas d’expérience avec les hommes que ça me rendait bien insécure sur le sujet. Je lui tapotai la place sur le canapé à côté de moi afin qu’il s'installai et aussitôt assis, je me collai contre lui pour accoté ma tête contre son épaule. « C’est dingue quand même, quand on te regarde, on pense que tes bras sont dur comme de la roche et que si on y pose notre tête, on va avoir l’impression que dormir sur un caillou mais en fait, t’es vraiment confortable! » Je l’entendis rire et j’en fis de même… ouais, c’était un commentaire assez étrange mais je n’avais pas pu faire autrement que de lui faire part de cette révélation. On commença donc le film mais mes yeux… n’étaient pas trop partants pour ça. Je pensais bien que ma journée avait eu raison de moi puisque le sommeil me frappa, sans trop que je m’en rendre compte. C’était que j’étais si bien, contre ce corps bien chaud, entouré dans cette couverture dans la pénombre du salon. Je ne réalisai pas non plus que Chad me porta jusqu’à son lit puisque c’est que le lendemain matin que je me réveillai doucement, ouvrant les yeux après ces longues heures de sommeil et que je le vis sur son téléphone à mes côtés. « Hey… » dis-je d’une voix encore toute faible. « Wow, j’étais vraiment fatiguée car j’ai même pas eu conscience d’être tombée endormie ni même d’avoir été transporté jusqu’ici. Tu aurais dû me réveiller! » Je m’étirai un peu avant de me tourner sur l’oreiller, de sorte de pouvoir le regarder plus facilement. « T’as bien dormi? C’était pas trop pénible de partager ton lit avec moi? » Après tout… ça m’arrivait parfois de tirer trop la couverture… coupable!
CODE BY MAY
Chad Tate
Chanel
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Je ne sais pas dans quel monde je vis actuellement. C'est vraiment du grand n'importe quoi. Je suis amoureux et pas qu'un peu d'une femme mariée - en divorce mais mariée - qui m'a caché un tas de trucs, qui peut-être m'en cache d'autres, avec qui je passe des moments incroyables mais qui ne m'a jamais vraiment prouvé qu'un jour ce serait possible. D'ailleurs, je savais très bien au fond de moi-même et grâce aussi aux paroles de ma tendre meilleure amie que je n'avais aucune chance de vivre quelque chose de concret avec elle. J'étais juste un gros masochiste qui un jour à force d'avoir souffert de cette situation allait péter un bon câble et redevenir un coeur de glace, voire en pire vu l'expérience désastreuse que j'avais vécu. Enfin bref, en attendant je lui montrais tous mes dessins, même ceux qui la représentait elle. Je m'ouvrais à elle. Je ne sais pas si je voulais lui faire comprendre à quel point je ne pouvais m'arrêter de penser à elle, à quel point elle me hantait jour et nuit. En fait si, je savais très bien ce que je faisais. Je voulais qu'elle comprenne. Je voulais qu'elle sache que ce n'était pas des paroles en l'air, tout ça. Je voulais me le faire comprendre aussi, parce qu'il faut aussi se remettre en tête que tout ça à la base ce n'est pas du tout le Chad habituel. Le Chad habituel ne tombe pas amoureux, jamais. Même si finalement ça n'aurais mené à rien, je voulais qu'elle le sache. Elle me répondait qu'elle se trouvait plus jolie quand je la dessinais. A cela je ne répondais pas grand chose, à part un sourire, tout en rangeant tout ça. J'avais un peu l'impression à ce moment-là d'en avoir fait trop. Je lui pose une question sur son fils alors, en faisant référence à un de mes dessins et je profitais qu'elle me raconte la petite vie de son fils pour ranger tout le reste. ah bah il grandit, il va bien falloir t'habituer! Un jour il rentrera de la fac il posera à peine son sac qu'il sera reparti en virée avec toute sa bande.. ça arrive vite! dis-je en souriant. Je voulais changer de sujet. Je savais qu'avec Eliott, j'aurais une réponse logique. Puis, j'aimais bien parler de ce gosse, je le trouvais adorable.
Après ça ni une ni deux, je décidais de lui proposer un film. A la Chad, je lui lançais une petite blague sur un film d'action... pour enfant. Elle me fit un commentaire sur le fait que Eliott serait d'accord et ça me fit rire. Ensuite, je me prêtais idiotement à lui faire une autre petite déclaration qui ne sort que quand je la vois. Evidemment je savais que je n'avais pas à faire ce genre de déclaration. A quoi est-ce que je m'attendais? C'était n'importe quoi. Evidemment, elle me répondait avec vachement de distance. Je la mettais mal à l'aise, avec mes conneries. Fallait que j'arrête. Rapidement, je mettais le film et puis je venais près d'elle exécuter mes mots. Elle fit alors un petit commentaire ceci dit adorable sur le fait que je sois étrangement confortable. Je me mis à rire avec elle. c'est mon secret watson, ça reste entre nous. déconnais-je alors avant de prendre sérieusement l'attention du film. Rapidement, je sentais son poids lâcher contre moi, elle dormait. J'attendais quand même la fin du film pour la porter jusqu'au lit. Elle était tellement dans un sommeil profond qu'elle ne réagit pas du tout. Je la posais dans le lit, je l'installais confortablement. Jack vint au pied du lit s'allonger. J'allais éteindre la télé, ranger tout. Je me mis à penser, et ça c'était fatal. J'allais passer la nuit à penser, et du coup très peu dormir -en fait pas du tout. je me demandais ce que je faisais pas. J'entendais à nouveau les mots de Joe. N'avait-elle pas raison? Oui j'avais couché avec Sky, ça avait été incroyable, j'avais ressenti mille et une chose mais.. est-ce que c'était son cas? Je tournais la tête vers la chambre où elle n'avait pas bougé d'un poil. Et si Joe avait raison? Si ça n'était voué qu'à l'échec? Si Sky me cachait encore quelque chose, comment je réagirais? Est-ce que j'étais près à tout accepter pour elle? A cette dernière question je savais répondre, c'était oui. mais est-ce qu'elle m'aimait? Est-ce qu'elle tenait à moi un tant soit un dixième de comment moi je pouvais tenir à elle? Est-ce que je n'étais pas en train de gâcher dix autres histoires que je pourrais avoir? Je me prenais la tête dans les mains. Toutes ces questions me rendaient fou. Je serrais le poing. Je déteste ne pas avoir le contrôle, je déteste ça. Je relevais la tête : qu'allais-je faire? J'essayais de me dissuader, de continuer à être dans un déni total mais.. je savais très bien au fond que tout ça... ça n'allait mener nul part.
Le lendemain matin, je ne m'étais pas endormi une seconde. J'avais préparé le petit déjeuner, prêt à être réchauffé quand elle se leverait le matin. A force de désespoir, et vu l'heure, je surfais sur quelques réseaux sociaux. Je tombais sur des soirées auxquelles j'aurais pu être, que je ratais.. ce n'était pas la première, mais ce n'était pas moi. Le vrai Chad sortait, profitait. Qui étais-je? Une petite voix me sortit de mes pensées. Je tournais la tête vers elle, posant mon portable sur le chevet. Je ne pouvais m'empêcher de sourire à sa vue, en oubliant complètement ce que j'avais conclu cette nuit. coucou toi lui dis-je alors. tu dormais comme un bébé faut dire. lui dis-je alors qu'elle commentait le fait qu'elle ne se soit pas rendue compte d'avoir atteri là. oui j'ai bien dormi, ne t'inquiètes pas. mentis-je en souriant. je ne te retourne pas la question, je sais que la réponse est oui! je vais aller sortir Jack rapidement. Prends ton temps, rejoins moi dans la cuisine pour le petit déjeuner quand tu seras prête à émerger. lui dis-je alors avant de me lever. Jack me suivit. J'avais besoin de sortir, plus moi que Jack. J'allais le sortir dix minutes avant de rentrer et de réchauffer le petit déjeuner. Je la voyais passer la porte de la chambre en m'entendant rentrer. allez viens tu dois avoir faim dis-je servant son côté de la table. Jack aussi mangeait ses croquettes. tu pourras prendre une douche avant de rentrer, si tu veux. Vu qu'on a pris ma voiture pour venir, je te raccompagnerai. Pas mal la technique pour se faire raccompagner, d'ailleurs! déconnais-je avant. Oui je parlais déjà du fait de se séparer. Je ne le voulais pas, ça me faisait mal mais.. je ne voyais pas ce qu'on pouvait faire. En réalité, faire ce qu'on avait fait la veille - agir comme des jeunes adultes qui flirtent - dans notre situation, ça me faisait mal. Ce matin, je ne sais pas si c'était la fatigue mais.. j'en avais marre d'avoir mal.
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Wow, j’étais tombée complètement dans les bras de Morphée durant ce film qu’on s’était mit tous les deux. J’osais espérer que Chad ne m’en veuille pas trop pour ça d’ailleurs. J’avais écouté à peine la moitié que la fatigue s’était prise de moi. Je me réveillai doucement, dans son lit à lui et à peine les yeux ouverts, c’est son sourire que je vis en premier… ce qui me fait sourire également, bien naturellement. « J’ai très bien dormi oui! » Je m’étirai un peu, lui demandant si c’était de même pour lui et sa réponse fut positive. Ce dernier m’informa ensuite qu’il allait sortir un peu son chien, me conseillant de prendre mon temps pour me lever. Je lui répondis d’un petit sourire, encore bien endormi avant de le voir sortir de la chambre. Tout un homme quand même! J’en revenais pas à quel point il était sexy. Je glandai donc quelques minutes au lit à regarder mon téléphone avant de me résigner à me lever pour remettre mes vêtements. Je sortis de la chambre au même moment où Chad entra de nouveau chez lui. C’était un bon timing tout ça! Je lui fis une petite grimace pour ensuite me pencher et saluer le beau toutou qu’est Jack. On m’invita par la suite à prendre place à la table, où très rapidement, un petit déjeuner digne des restaurants s’offrit à moi. Wow! « Tout ça pour moi? Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça? » Je tapai un peu dans mes mains, bien reconnaissante de sa part par cette attention. Un simple bol de céréales aurait largement pu faire l’affaire également.
L’un en face de l’autre à la table, on commença à dévorer notre repas, et Jack aussi mangeait! Tout le monde en même temps. Mon “ami” me fit signe que je pouvais bien prendre une douche avant de repartir chez moi… j’en avais pris une avec lui juste avant de dormir, je puais? « T’as vu, tout était calculé! » dis-je en jouant des sourcils un peu pour le faire rire, c’était n’importe quoi. Je continuai à manger, faisant passer le tout avec de bonnes gorgées du café bien chaud. « C’est délicieux, t’as fais ça quand exactement? Cette nuit ou quoi? » demandais-je à la blague, en ne passant quand même pas que c’était réellement le cas : il disait avoir bien dormi. Quand on dort bien, on fait pas des petits-dejs pendant la nuit. Je lui souris un instant, glissant doucement ma main contre la sienne. « Des matins comme ceux-ci, j’en prendrais continuellement! » Chaque jour même, se lever tranquillement, être en bonne compagnie et manger de la bonne nourriture. Qu’est-ce qu’on pouvait demander de mieux? Puis, mon téléphone se mit à sonner juste à côté de moi et en voyant le prénom de colton, je fronçai les sourcils, hésitant un instant avant de répondre, je le fis quand même. Il me demandait de passer prendre Eliott plus tôt que prévu car il avait eu un changement dans l’horaire de tournage, il devait partir de chez lui d’ici une heure, je lui assurai donc que j’allais venir très rapidement. Je raccrochai, sous les airs questionneurs du jeune homme devant moi. « Je vais devoir oublier la douche et retrouver ma voiture bientôt, je dois aller chercher Eliott plus rapidement que prévu. » J’affichai une petite moue parce que bon, ça coupait un peu le moment mais c’était ça être une maman! Fiston avant tout! « Tu sais, t’es pas obligé de te déplacer, je peux aussi me rendre jusqu’en taxi à ma voiture! » Je voulais pas non plus le faire sortir que pour ça, surtout qu’il semblait bien fatigué.
CODE BY MAY
Chad Tate
Chanel
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Je ne savais pas à quoi je devais penser. Je la réveillais et .... j'aimais ça. Je lui avais fais le petit déjeuner, digne d'une princesse... la totale. Pourtant, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, impossible. Je pensais à trop de choses à la fois. Mon esprit était brouillé, je mélangeais dix idées à la millisecondes. En réalité, je ne me reconnaissais plus. C'était ça, le fond du problème. je n'avais pas besoin qu'on me le dise, je le comprenais seul. Joe avait pu me le hurler à la figure, j'en étais bien conscient. Joe n'avait été là que pour ajouter "qu'est-ce que tu imagines? un futur avec elle?" et évidemment que non. comment imaginer quelque chose aujourd'hui? Je ne regrettais pas de m'être attaché, d'avoir essayé, de ne pas avoir abandonner. en fait, je n'abandonnais pas. je voulais juste redevenir celui que j'étais et celui que je devenais en voulant être à elle n'état pas celui que je voulais être. Alors attention, mon but n'était pas de redevenir le Chad qui baisait à droite à gauche. Maintenant que j'avais compris et assimilé que je pouvais avoir des sentiments, j'allais bien assimiler la chose. Non, je pensais qu'un jour je pourrais aimer comme ça à nouveau. Ou bien mieux, qu'elle me dirait qu'elle est sincère mais juste qu'elle était maladroite, j'en sais rien. je ne savais pas quoi penser et ça me rendait fou. Je ne savais pas si je pouvais encore espérer, ou alors que j'étais complètement con de le faire. Je ne savais pas. C'était horrible. Je voulais mettre les choses au clair ce matin. Je me préparais psychologiquement. Elle avait beau dire qu'elle aimait ce genre de matin, que c'était fou ce petit déjeuner.. je restais dans le vide. Je lui proposais de la raccompagner. Coup de théâtre, son portable sonna. Je l'entendais répondre et j'avais compris. Elle devait aller chercher Eliott, c'était donc son mari au téléphone. Ce moment me fit prendre ma décision. Elle raccrocha et me répétait qu'elle devait aller chercher Eliott et qu'elle ne pouvait plus rester. Limite, ça m'arrangeait. Je trouvais un moment où je ne passerais pas par quatre chemins et où la conversation ne serait pas pesante et longue. je vais te raccompagner je voudrais te dire quelque chose avant qu'on se quitte. dis-je en allant chercher mes chaussures. J'allais redormir après, lui dire ce que j'avais sur le cœur m'aiderait à avoir les idées plus claires et... à dormir ! Dès qu'elle était prête à sortir on allait vers la voiture. Je démarrais. Je suis désolé d'avoir à te dire tout ça dans la voiture du coup.. mais je ne veux pas que tu partes sans que je te l'ai dis. on s'est dit qu'on se dirait tout, c'est une promesse et je tiens mes promesses. Bref. Je n'ai pas dormi de la nuit. Je voulais te dire tout ça et.. ça va vraiment me faire du bien de te le dire. Je sais pas.. Je me reconnais plus dans la glace. Je ne me plais plus. le mec que je suis.. c'est pas moi, tu vois? Alors tu as rencontré le vrai Chad, et il s'est perdu en route avec.. toute cette histoire. Ce mec là renfermé, dans un train train de vieux gars, à s'ouvrir pour rien.. enfin je suis désolé de te dire ça mais.. je ne suis pas quelqu'un qui s'ouvre comme ça.. naturellement. Je me force, je prends sur moi. Alors ça fait du bien, de sortir tout, je suis d'accord. mais quand en face tu te prends un mur et que tu as l'impression de t'ouvrir au vide.. ça fait plus mal que du bien. Je ne veux pas redevenir un mec comme avant non plus.. j'aimerais trouver le bon milieu, moi quoi. je reprenais le souffle et la salive. Il fallait que ça sorte. Je sais que c'est difficile pour toi.. et je l'ai toujours accepté et je l'accepterai toujours. J'ai des sentiments réels pour toi et je pense que j'ai toujours été clair. Le truc c'est que... ça me fait trop mal. Je pensais toujours à toi, à toi, à te faire plaisir, à te couvrir de tout ce que j'avais.. enfin à ce que je pouvais te donner dans notre situation parce que je me retiens déjà.. pour toi.. et en fait j'ai trop mal. c'est peut-être égoïste. Lâche, peut-être? J'ai cogité toute la nuit pour savoir si je passais pour ça et j'en sais rien. Je ne peux pas effacer mes sentiments pour toi. J'veux dire quand je te regarde enfin.. c'est évident. Je ne sais pas si je veux moins te voir. non, j'ai pas envie de moins te voir. Cette situation.. c'est tout tu prends ton temps tu.. enfin j'aimerais bien que tu me le dises quand même si.. enfin non je ne veux pas tu ne sais pas... je suis perdu, Sky. vraiment perdu et ça me rend dingue. Je ne sais pas.. parfois je nous imagine plus tard à deux et parfois je me dis que c'est plus de l'ordre d'un rêve.. d'un fantasme.. que du futur. Des amis m'ont mis la réalité en face et.. je ne sais pas si je dois les écouter. En tout cas.. j'aimerais vivre en tant que Chad que j'aime regarder dans la glace. Je veux sortir à nouveau comme avant, me marrer comme avant sans psychoter à me dire "elle m'aime elle m'aime pas je fais ça de travers? non? peut être? je dois répondre ci, ça?" enfin je sais pas si c'est compréhensible. Je ne veux pas que tu penses que mes sentiments c'est du n'importe quoi parce que.. ils me rendent fous et... enfin je ne sais même pas si tu veux entendre ça, je sais rien en fait. je te demande pas de répondre à ça, je voulais juste être honnête avec toi. Tu m'as dis un jour qu'on se devait rien à l'autre et c'est peut-être ça, la conclusion de l'histoire. J'aurais voulu que ce soit différent mais.. je dois être maudit. enfin peut-être que je me trompe et qu'on aura quelque chose à deux.. enfin je continue d'y croire. En tout cas en attendant.. j'ai tout dis et.. passe une bonne journée passe le bonjour à Eliott de ma part. Voilà. Sac vidé, la totale. J'avais peut-être trop parlé. un vrai flot de paroles. Tant pis. C'était dit, pas de retour en arrière possible. La connaissant, elle voudrait que je vive ma vie et que je me détache. J'espérais vraiment, vraiment qu'elle me "retienne", même si ce n'était pas aujourd'hui, tout de suite. Qu'elle me dise qu'elle a besoin de moi et que je peux l'attendre.. J'en sais rien. Je rêvais sûrement, encore... Je lui souriais, garé, en attendant. C'était un au revoir, c'était tout.
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Suite à l’appel de Colton, Chad m’informa qu’il allait quand même me raccompagner puisqu’il avait quelque chose à me dire. Je trouvais le truc un peu bizarre mais bon. Je terminai donc de manger, ramassai mes choses et nous quittâmes son appartement pour embarquer tous les deux jusqu’à la voiture. Rapidement, nous arrivâmes où nous avions laissé la mienne la veille. Le moteur se coupa, je me tournai vers le jeune homme, sachant très bien qu’il avait quelque chose à me dire et à travers son regard, je pouvais bien voir que c’était du sérieux. Je devins immédiatement nerveuse car je me doutais bien où tout ça s’en allait. Comme de fait, il me dévoila tout ce qu’il avait sur le coeur et ce nétait pas rose, c’était triste et je me sentais tellement responsable de tout ça, encore une fois. Je sentais que jamais, cette histoire allait se terminer sans que je ne dise pas clairement les choses, quitte à dire des choses trop prématurément et regretter ensuite. Je ne pouvais tout simplement plus continuer ainsi en sachant qu’il n’était pas bien là-dedans. Ce dernier termina le tout en me disant au revoir, me déclarant de saluer mon fils de sa part, je fronçai les sourcils.« Comme si je pouvais partir comme ça après ce que tu viens de me dire. » J’avais le coeur tellement gros et l’entendre me dire ça me fit un déclic dans ma tête. Comment est-ce que je pouvais faire comme si de rien n’était maintenant? C’était tout simplement impossible. Il n’était pas bien dans cette relation avec moi, cette relation sans titre, sans définition précise. Il avait besoin de concret et moi… j’avais besoin de ne plus en avoir présentement. Je ne pouvais tout simplement plus le retenir près de moi alors qu’il en voulait plus. « Ça me blesse d’entendre tout ça Chad car la dernière chose que je veux que c’est que tu te perdre dans cette histoire. Je sais que je suis la méchante dans l’histoire, que je suis celle qui te fait souffrir et qu’il y en certains qui doit bien m’en vouloir pour ça. Et même si c’est pas ce que je veux, je sais que ça te fait mal tout ça et je comprends… j’ai mal aussi, c’est terrible de savoir qu’on fait de la peine à des gens, j’aimerais que ça ne soit pas le cas mais j’y arrive juste pas. Je peux tout simplement pas me voir à deux alors que j’ai du mal à me percevoir moi-même. »
Je le regardai un bref instant, essayant de voir s’il comprenait un peu mon point de vu là-dedans. « Je peux pas te donner ce que tu veux, et je ne sais même pas quand je serai prête à le faire. C’est important pour moi de m’écouter là-dedans, j’ai bousillé assez de chose dans ma vie dernièrement et je ne veux pas foutre en l’air une relation car je sais que c’est ce qui se passerait si je m’embarque dans quelque chose avec quelqu’un… » Ça me faisait terriblement peur. Je savais qu’il avait déjà de la peine dans tout ça mais je ne pouvais pas lui dire que j’allais être avec lui car il allait finir par souffrir car j’étais pas prête à plonger dans une autre histoire dès maintenant. Ça me semblait logique également puisque ça ne faisait même pas 1 an que je n’étais plus avec Colton… j’étais même pas divorcée de ma longue relation de 4 ans avec lui. « Tu dois penser à toi, c’est important et tu dois absolument redevenir la personne que t’as envie d’être Chad. Je suis peut-être perdu dans bien des choses, je vais peut-être regretter également bien des choses aussi mais ça sera à moi d’assumer à ce moment là. Mais la seule chose dont je suis certaine à 100% c’est que t’es une des meilleures personnes que j’ai rencontré dans ma vie et la fille qui sera prête à te faire entrer dans sa vie entièrement, et comme tu le mérites, aura énormément de chance... » Je me pinçai les lèvres pour m’empêcher de pleurer, prenant une grande respiration en glissant ma main sur la sienne. « Je suis désolée, mais je peux plus continuer à te faire du mal comme ça et je crois que je vais prendre définitivement mes distances. J’en ai marre d’être continuellement une souffrance, de rien t’apporter de bon car au final, le bonheur que tu as, est toujours ombré par des arrières pensées qui sont tout à fait normales au bout du compte. J’aurais aimé que les choses soient différentes mais il faut en venir à l’évidence que nous ne sommes pas à la même place dans nos vies présentement.»
CODE BY MAY
Chad Tate
Chanel
- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
J'ai juste envie d'être ici avec toi, j'ai envie de penser à rien sauf à être bien, ici... avec toi!
Je voulais la raccompagner. Je voulais le faire car j'avais tant de choses à lui dire... Je voulais le lui dire. j'avais cogité toute la nuit et c'était insoutenable. Je n'étais pas fais pour ça. Je devais tout lui dire. Je lui avais promis de ne jamais rien lui cacher non plus et mes promesses ne sont jamais en l'air. Je voulais honorer cela. Je la priais de me laisser la raccompagner, car au début elle ne le voulait pas, pensant trop en demander. Sur le coup, je pensais à la veille. Je la revois m'attendre au boulot, me faire la surprise. Tout avait tant changé en moins de 24heures. Hier soir, j'aurais pu croire qu'elle voulait construire quelque chose avec moi. Peut-être pas tout de suite, évidemment, mais j'y croyais. Elle était venu me faire une surprise, me faire à manger, on avait fait l'amour, elle m'avait demandé de rester. Rien de mauvais là dedans. Au contraire. N'importe qui aurait pu croire que j'avais une chance dans cette histoire, qu'elle tenait un peu à moi dans le fond et que je faisais bien d'attendre. Joe aurait eu tort, dans ce scénario-là. pourtant, le lendemain tout était différent. Elle répondait à peine à ce que je lui disais, je m'ouvrais à un mur de béton. C'était horrible et ça faisait mal. Je devais lui dire. cela m'avait empêché de dormir, tout de même, ce n'était pas rien. Je savais qu'elle voudrait que je lui avoue, de toute façon. Alors dans la voiture je le faisais. Je lui disais que je changeais, que je n'aimais pas ça. Et puis aussi qu'avec tout le mal que je pouvais avoir à m'ouvrir, me prendre des murs comme elle me le faisait vivre était bien trop douloureux à mon goût. J'arrivais à mettre des mots là dessus en dépit de tout. Puis elle me le disait. Elle m'avouait qu'elle ne pouvait pas me rendre ce que je lui offrais, elle m'avouait qu'elle ne pourrait jamais être ce que je voulais qu'elle soit. Enfin le jamais, elle ne le disait pas mais c'était un peu l'idée. Elle disait qu'elle s'en voulait de me faire mal, qu'elle ne le voulait pas. Elle me disait que je trouverais quelqu'un mais celle-là, déjà je ne voulais pas l'entendre le dire et puis je l'avais bien trop entendu. Elle me disait qu'elle prendrait ses distances pour se faire, qu'elle voulait que je sois celui que je voulais être. Dans le fond, elle prenait sur elle, elle m'écoutait, là. Toutes ses paroles me brisaient le cœur, évidemment. Moi-même j'attrapais les larmes aux yeux, alors qu'elle m'attrapait la main. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas la laisser s'en aller car je ne savais pas si je la reverrais un jour. ça me faisait mal parce que j'étais amoureux d'elle et ça... c'était indéniable. Je serrais sa main dans la mienne. J'avalais fortement mes larmes, je ne voulais pas qu'elles coulent même si elles n'étaient pas loin. c'est un cauchemar.. soufflais-je alors regardant nos mains. pas tant pour elle mais, je parlais un peu tout haut. tu vas me manquer dis-je alors plus distinctement, levant mes yeux embués vers elle. et.. je veux que tu saches que.. ne crois pas que je vais passer à autre chose comme ça.. je pense que je vais mettre longtemps avant de.. ne plus t'aimer. je ne pouvais même pas l'imaginer. tout ce que je t'ai dis... ce n'était pas des paroles en l'air. je le pensais et le pense vraiment. lui soufflais-je alors, les larmes encore montantes. Alors je marquais une pause. je ne pense pas que ce que je dis là changera grand chose mais... au moins tu le sais. fis-je alors afin d'essayer de désembuer mon esprit flou. Je regardais un peu partout avant de revenir sur elle. Je m'approchais pour l'embrasser fortement sur le front. Une larme coulait alors. Je l'effaçais rapidement en reculant de mon autre main. passe une bonne journée. lui fis-je alors serrant une dernière fois sa main avant de la lâcher difficilement. J'essayais de ne jamais oublier cette image, car je ne savais pas si dorénavant elle ne ferait pas tout pour ne plus me voir. Elle en était capable, je le savais bien. J'avais voulu dire au revoir, au début, mais je ne voulais pas l'accepter. Je voulais la revoir.