Mes paroles semblaient froides et distantes, elles l'étaient, bien que je ne les pensasse pas. J'aurais voulu lui dire que malgré ses incartades j'étais prêt à lui pardonner mais est-ce vraiment le cas? Y arriverais-je vraiment? Je n'en étais pas aussi sûr... Le fait de l'aimer toujours de tout mon coeur était une certitude. Le doute m'habitait pourtant depuis mon retour mais à peine mes yeux s'étaient posé sur elle que je compris de suite que je l'aimais toujours autant si ce n'est plus. Peut-être parce que j'avais eu ce sentiment que je ne la rêverais plus jamais alors inconsciemment je me forçais à l'oublier mais savoir à présent que je pouvais à nouveau la voir, la sentir, la toucher, me fit prendre conscience des vrais sentiments que je ressentais pour elle. Je l'aimais comme jamais je n'aimerais personne d'autres voilà la vérité. Je ne voulais pas céder, je ne voulais plus céder devant quoi que ce soit. Avoir été dans la période sans doute la plus compliquée de ma vie m'avait permi de survivre, je me disais donc qu'en restant  impassible, j'arriverais également à survivre de vivre loin de l'amour de ma vie. Je pris alors mes vêtements que j'enfilai chacun leur tour en me dirigeant vers la porte de sortie. Ma voix monter d'un ton et je craignais de ne réveiller Noah et elle le craignait tout autant puisqu'elle se dirigea au bas des escaliers sans doute pour vérifier qu'il ne s'y trouvait pas. À cet instant, je pense qu'elle sentait que j'allais lui filer entre les doigts et que cette fois-ci, peut-être nous ne pourrions pas faire machine en arrière. Elle me fit part qu'elle n'aimait que moi, qu'elle ferait tout ce qui lui ait possible et qu'elle me le prouverait chaque jour s'il fallait pour que je la crois. Je réfléchissais à toutes ces paroles, sans y répondre, cela ne voulait pas dire que je m'en fichais, loin de là, mais je prenais le temps de réfléchir à chacune de ses paroles en même temps qu'elle parlait. Je ne la regardais pas mais rester attentif à tout ce qu'elle pouvait dire... Elle me suppliait.. -vraiment elle était en train de faire ce genre de choses??- Du mieux que je la connaisse je pense que jamais de sa vie elle n'avait supplié un homme de restait auprès d'elle. En même temps soyons honnête, n'importe quel homme aurait voulu rester avec elle, j'étais le seul con à ne pas le faire.«Le vrai amour reste inchangé, c’est toi-même qui me l’as dit...». Cette phrase qu'elle prononça me fit comme un bon dans le cœur. C'est exactement l'une des phrases que je lui répétais toujours. Lorsque je partais en mission, parfois dans des pays qui ont pour réputation sois d'être compliqué ou sois d'avoir des filles plutôt attrayantes, je lui disais toujours -Quand la vie devient dure, quand les choses changent, le véritable reste inchangé-...Je voulais toujours que par cette phrase elle comprenne que même si pour moi c'est compliqué, que même si parfois des filles peuvent essayer, le seul et véritable amour que je ressens c'est pour elle et qu'il resterait inchangé, quoi qu'il arrive. Je m'efforçais de ne pas la prendre dans mes bras. Mon cœur me hurlait de la couvrir d'amour alors que ma tête me disait calme toi... Elle finit par forcer le regard entre nous en s'approchant de moi et en prenant mon visage entre ses mains. De son côté elle me regardait avec amour alors que moi je tentais de la défier. Elle était bien plus intelligente que moi puisqu'elle ne rentra pas dans mon jeu mesquin et c'est là qu'elle avait raison puisque ne serait-ce que son regard commençait à m'apaiser. Dans un geste assuré et rempli de sincérité, je pouvais le sentir, elle s'approcha aux plus près de moi et déposa ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser amoureusement. Durant ce cours instant, je fermai les yeux pour profiter du moment. Je ne répondais pas à celui-ci mais je ne la repoussais pas, j'appréciais le moment tout simplement. Lorsqu'elle détacha ses lèvres et prit du recul en passant une main dans mes cheveux, je pus voir son visage rouge et gonflé par les pleurs. Alors qu'elle devait se sentir absolument laide de mon côté je ne l'avais jamais vu aussi belle qu'à cet instant. Elle me laissait à présent prendre la décision me disant qu'elle comprendrait si j'avais besoin de refaire ma vie dans laquelle elle ne ferait pas partie mais que l'on ne se verrait plus si c'était ainsi. Cette fois, c'est moi qui m'approchai d'elle et laissa place à mon coeur de parler maintenant et non plus à ma tête. "Je ne peux pas te promettre que tout sera parfait, j'ai sans doute changé et peut-être que tu n'aimeras plus le nouveau moi et que je n'aimerais plus le nouveau toi.." . Dis-je en la fixant du regard et tout en m'approchant doucement j'attrapai délicatement son visage en déposant mes lèvres sur les siennes. Je fis descendre doucement mes mains autour de sa taille en la caressant doucement mais rien n'avait de connotation sexuelle, c'était simplement un geste de tendresse. Je l'embrassais amoureusement et longuement avant de reculer mon visage du sien. "Je ne veux plus qu'aucun homme ne t'approche à part moi et Noah ou les membres de ta famille.  C'est à prendre ou à laisser" . Je n'avais pas besoin d'en dire plus, c'était ma seule exigence. Elle savait que j'étais jaloux maladif, mais avec cette histoire sa n'allais pas s'arranger même si je savais que ce sentiment serait sans doute éphémère pour le moment ce n'était pas le cas. Donc soit elle accepté, soit il était clair que ça ne pourrait plus jamais fonctionner entre nous deux... ''J'ai trouvé un appartement aussi et pour le moment, si mes conditions précédentes te conviennent, j'aimerais vivre seul dans celui-ci... J'aurais sûrement besoin de solitude parfois ou de me concentrer sur moi-même et je veux pas que vous subissiez sa Noah et toi. Voilà mes seules exigences, c'est à prendre ou à laisser..." . Dis-je en la regardant et en attendant sa réponse...

Je ne voulais pas qu'elle me supplie, s'était loin d'être mon but mais le fait est qu'elle l'avait fait. Il était évident que je voudrais toujours être avec sans qu'elle ne soit obliger de me supplier mais les paroles étaient dites et je ne pouvais cacher que dans mon fort intérieur cela flatter grandement mon égo. Mais j'avais peur... Je redoutais qu'elle n'aime plus le nouveau moi et que du coup elle soit déçue d'avoir fait tout cela. Je ne voulais pas qu'elle soit pleine des regrets... C'est un des pires sentiments qu'ils puissent exister, parmi tant d'autres certes mais quand même. "J'espère vraiment que tu ne seras pas décu".  Je m'approchais d'elle pour l'embrasser amoureusement, comme pour lui dire que j'avais pris ma décision et que je souhaitais bien sûr rester avec elle et la voir se mettre sur la pointe des pieds pour s'approcher de moi également me fit esquisser un léger sourire, elle était tellement mignonne et paraissait tellement petite à mes côtés. Alors que mes mains descendaient pour glisser le long de sa légère et fine taille, elle fit passer les siennes autour de mon cou comme pour me rapprocher un peu plus d'elle. Le baiser dura quelques instants et lorsque celui-ci fut rompu je lui fis part que je ne souhaitais plus qu'aucun n'autre homme ne l'approche hormis son fils et ceux de sa famille et bien évidemment moi-même. Cette phrase lui fit lâcher un petit rire mais j'avais l'impression qu'elle ne saissait pas le poids de ces paroles. J'entrepris de nouveau son visage et plantai un regard grave dans ses yeux. "Je ne rigole pas Ellina." . Je voulais qu'elle se rende compte que je ne riais pas du tout à ce sujet et que si elle tentait de me rendre jaloux avec ce genre de choses elle le regretterait fortement. Avec tout ce que j'avais vécu, je pourrais être capable du pire si cela venait à arriver, un meurtre? Pourquoi pas! Les crimes passionnels sont tellement courants... Elle tenta de me rassurer avec ses paroles mais ça ne fonctionnait pas vraiment. Je pardonnais ces écarts mais je ne les oubliais pas pour autant. Je lui fis également part que je souhaitais garder l'appartement que je venais de dénicher. Non pas que je ne voulais pas vivre avec elle, depuis que nous nous étions mis en couple, nous avions emménagé ensemble presque tout aussi rapidement. En huit ans, nous avions toujours vécu ensemble. Je vis de suite à l'expression de son visage qu'elle ne prenait pas très bien cette nouvelle. "Je resterais toujours avec toi... Mais juste de temps en temps quelques heures lorsque j'aurais besoin de solitude alors j'aurais un endroit où me rendre mais je ne suis pas contre de me glisser dans ton lit toutes les nuits." . Dis-je en lui faisant un clin d'oeil malicieux. Elle attrapa ensuite ma main comme si elle voulait m'emmener quelque part... On arriva tous les deux aux abords de la chambre de Noah qu'elle ouvrit tout doucement. Au-dessus de son lit, je pus de suite voir des dizaines de dessins qui semblaient me ressembler. Je ne m'étais pas trompé, il s'agissait bien de moi... Ça me faisait chaud au coeur mais je pouvais également imaginer sa peine et cela par contre, ça me brisait le coeur... Nos lèvres se rencontrèrent pour la troisième pour échanger un baiser amoureux qui dévia vite vers le langoureux... "Je t'aime aussi Ellina Byers future Jensen".   Je fermai doucement la porte de la chambre de Noah avant de me tourner vers Ellina. Je l'attrapai par la taille afin de la porter de sorte à ce que ses jambes se retrouvent autour de mon bassin. J'avais mes mains sous ses fesses pour la tenir. "Si tu savais combien je t'aime! Tu m'aimes toi?" . Dis-je en faisant une tête de gamin. "Je voudrais pouvoir t'avoir dans mes bras et t'embrasser toute ma vie, te faire des enfants, toute une équipe de foot" . Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire.  "Ou juste s'entraîner"  dis-je malicieusement.

Tous les petits dessins accrochés au mur par-dessus le lit de Noah me faisaient chaud au coeur même si je me doutais que ces dessins étaient issus de moment douloureux qu'il avait dû ressentir à cause de mon absence. Le voir dormir paisiblement me faisait chaud. Voir son -fils- heureux il n'y avait rien de plus beau. Il était allongé, paisiblement. Je fermai par la suite doucement la porte de sa chambre et une fois celle-ci fermer, je me tournai vers ma fiancée pour la prendre dans mes bras, la manière dont je l'avais porté lui laisser toute l'opportunité d'enrouler ses jambes autour de mon bassin. Je posai mes mains sous ses fesses afin de bien la maintenir, la force de ses jambes n'aurait pas suffi à la faire tenir suffisamment longtemps sans mon aide. Je lui fis part de mon envie de vouloir la tenir dans mes bras, l'embrasser et lui faire des enfants  -qui voulaient clairement dire lui faire l'amour- en permanence jusqu'à la fin de notre vie. Exagérer? Non jamais ce n'est pas du tout mon genre..."Oui toute une équipe de foot!" . Lorsqu'elle mentionna les jouets éventuels qui pourraient trainer je ne pus m'empêcher de rire, effectivement maniaco-dépressif que je suis, jamais je n'aurais pu supporter le bordel d'autant d'enfants."Tu as raison, faisons plutôt une équipe de femmes et d'hommes de ménage, ce sera bien plus utile!"  Je ris à nouveau à mon commentaire, bien sûr je ne souhaitais pas avoir des enfants pour en faire des esclaves, il s'agissait simplement d'une plaisanterie. Elle me confia qu'elle n'était pas contre de pratiquer, de s'entrainer... Je lui souris alors malicieusement comme pour lui faire comprendre que je n'étais pas contre du tout non plus. Ça me faisait bizarre qu'elle me dise ce genre de choses puisque auparavant elle était plutôt du genre prude à ce sujet. Jamais elle ne disait clairement son envie mais elle tentait par tous les moyens de me le montrer et cela fonctionnait plutôt très bien. "Tu es drôlement coquine, j'aurais dû revenir plus tôt" . Dis-je pour la taquiner. Je préférais qu'elle prenne ma disparition à la rigolade, je ne voulais plus dramatiser, du moins pas avec elle, je le faisais déjà très bien tout seul. Elle repris de plus belle ses baisers qui ne laissait plus de place au doute, elle avait envie de moi et je crevais d'envie d'elle. Je répondis à son signe de tête qui m'indiquait l'endroit où se trouvait sa chambre en me dirigeant vers celle-ci alors qu'elle avait également retrouvé le sol. Elle me stoppa dans mon élan se plaçant face à moi et m'embrassant à nouveau tout en glissant ses bras sur mon torse qui était encore couvert de mon tee-shirt, ses mains descendirent au niveau de ma ceinture pour approcher son bassin du mien. Elle pouvait sans doute ressentir à quel point je la désirais bien que je sois encore habillé. Mes mains se faufilèrent ensuite sous son tee-shirt pour lui retirer avant de le jeter au sol. Je la pris à nouveau dans mes bras et nous fis entrer dans la chambre. Une fois dans celle-ci, je fermai bien la porte pour ne pas être surpris. Je la posai délicatement sur le lit. Je craignais de retirer mon tee-shirt et de la dégoûter avec mes cicatrices qui pour certaines étaient encore bien arranger... Je grimpai alors à califourchon par-dessus elle. Je la regardais avec amour mais surtout avec désir à cet instant. Je redoutais ce moment d'amour qui allait arriver comme si nous allions le faire pour la première fois.. "Je t'aime tellement..."  . J'avais peur, c'était sans doute le sentiment que j'avais le moins ressenti de toute ma vie, la peur! Et pourtant à cet instant s'était bien le cas... Alors que je la regardais toujours, je retirais délicatement le bouton de son pantalon pour finir par lui retirer. La voir en sous-vêtement enflammer le désir que je ressentais pour elle. J'attrapai ses mains pour les tenir par-dessus sa tête en commençant à l'embrasser délicatement sur la joue puis la bouche puis je laissais descendre mes baisers jusqu'à sa poitrine... D'une de mes mains je tenais les siennes et de l'autre je décalais délicatement son soutien-gorge pour embrasser sa poitrine... Je laissais ma bouche se baladait tantôt à droite, tantôt à gauche... Je la touchais timidement au point de ne pas la dénuder entièrement... Elle était comme une pierre précieuse pour moi... Elle méritait de la douceur et de la tendresse...

Sa réflexion me fit sourire. Elle n'avait pas tort. Comment est-ce que j'arrivais encore à me retenir de lui sauter depuis tout ce temps? Une année c'est long. Elle arrivait sans doute à tenir grâce aux histoires qu'elles avaient eues depuis mon départ mais je préférai chasser aussitôt cette idée de ma tête. Nos mains et nos lèvres s'entremêlaient alors que je lâchai l'emprise que j'avais sur celle-ci pour laisser glisser mes mains le long de son corps. J'avais des hésitations à la toucher alors mes mains se faisait aussi légères que l'air et douce comme la soie sur chaque recoin de sa peau. Elles s'aventureraient quelque peu sur la poitrine de ma dulcinée en l'embrassant sensuellement. Elle retira doucement ses mains de mon emprise pour les glisser sous mon tee-shirt. Je redoutais cet instant, j'avais peur de gâcher son désir. Alors qu'elle retirait mon haut, une fois celui-ci complètement retiré, elle posa ses mains sur certaines de mes cicatrices. "Oui...".  Dis-je alors qu'elle les touche mais toujours avec douceur. Je ne voyais pas de dégoût dans ses yeux et cela me rassurer. En huit ans, elle m'avait vu nu un nombre de fois incalculable mais je n'étais pas aussi abimé. Je finis par lui retirer le bouton de son pantalon afin de la délester de celui-ci. Une fois chose faite, je le jetai au sol où il s'écrasait pour rejoindre son tee-shirt. Nos mains qui se baladaient respectivement sur le corps l'un de l'autre ne cessaient de faire augmenter le désir en moi... en elle aussi, s'était évident, cette manière qu'elle avait de faire cambrer son corps ne laissé aucun doute au désir qu'elle ressentait à cet instant présent. Ses mains se retrouvèrent rapidement au niveau de ma ceinture alors que nos lèvres se confondaient de baisers plus ou moins intensément et langoureusement. Une fois libérer de mon pantalon et couvert d'un simple boxer, aucun doute n'était possible, mon désir pour elle était à présent plus que visible. Sentir sa main glisser à l'intérieur de mon boxer, ses petits mouvements et la cambrure de son bassin me rendait littéralement fou d'elle et ces petits murmures aux creux de mon oreille n'arrangeaient en rien les choses. ''Tu m'as énormément manqué aussi..."  dis-je en râlant de plaisir, ses mouvements étaient justes parfait... Je passai mes mains dans son dos pour lui dégrafer son soutien-gorge et je laissai glisser mes mains jusqu'à son bas de sous-vêtements et le fis glisser lentement jusqu'à ce qu'elle se retrouve totalement nue... Je retirai doucement sa main de mon boxer en la fixant du regard. Je la regardais amoureusement et avec un désir intense... Ma bouche commençait à parcourir chaque partie de son corps... Sa bouche... sa nuque... sa poitrine sur laquelle je m'attardai légèrement tantôt en la caressant de ma langue tantôt en la mordillant... puis sur son ventre... pour descendre au fur et à mesure jusqu'à son intimité... Je placa mes mains sur chacune de ses jambes afin de les détendre avec douceur et d'y glisser ma tête... Je voulais lui donner un peu de plaisir solitaire avant de vivre un plaisir mutuel... Ma langue jouait de son intimité avec de plus en plus d'intensité... Plus elle se cambrait... plus je me languissais de la satisfaire...

Ses doigts glissaient le long de mon corps et à chacune des caresses mon corps frémissait de plus en plus. Ses mains avaient comme un effet magique sur ma peau... elle m'apaisait et me rendait serein... Par contre, lorsqu'elle laissa celle-ci descendre jusque dans mon boxer, je me sentais loin d'être serein... Je me sentais comme un jeune garçon qui allait faire l'amour pour la première fois de sa vie. Elle commençait des vas et viens avec sa main et à chaque mouvement qu'elle faisait, je ne pouvais retenir un râle de plaisir... Elle m'avait tant manqué et je put rapidement constater qu'elle m'avait manqué dans tous les domaines. Ces caresses s'intensifier alors que je la libérais des derniers vêtements qui lui restaient... ses sous-vêtements... Son corps nu était encore plus magnifique que dans mes souvenirs mais rapidement elle se sentit gêner puis qu'elle remonta ces bras pour se cacher... Je trouvais ce geste tellement mignon, cette pudeur qu'il y avait encore entre nous alors que l'on connaissait mutuellement nos corps par cœur, bien que le mien ait légèrement changé en cours de route... -blessure de guerre, c'était le cas de le dire...- ce qui fut encore plus mignon, c'est la phrase qu'elle prononça après "Est-ce que ... tu me trouves encore jolie?". Évidemment pensais-je! Bien plus que tu ne l'imagines. Je plantai alors mon regard dans le sien et celui-ci valait sans aucun doute toutes les réponses du monde. Mes yeux brûlaient de désir pour elle et d'une passion interminable... De son côté, les siens se fermaient comme apaisé. Je commençai par entamer une partie de baiser qui partait de sa bouche pour se fondre jusqu'à son intimité tout en passant par sa poitrine. En huit ans de vie commune, elle et moi avions toujours eu une libido -extra- forte. Faire l'amour était carrément devenu un mode de vie... Il faut dire que de par mon métier nous étions souvent amenés à être séparé alors dès que l'on se retrouvait s'était toujours une apothéose. Ma bouche posée sur son intimité commençait à lui donner quelques baisers autour de celle-ci, je voulais faire grimper le désir en elle... La libérer de sa pudeur... Elle était comme une fleur qui demandait à être ouverte et j'adorais par-dessus tout m'adonner à cet exercice. J'en vins rapidement au cœur du sujet. Ma langue se promenait sur elle en commençant de petits mouvements et à chacun de ceux-ci je sentais les draps qui se tiraient et j'entendais également ses gémissements qui la retenaient de ne pas crier de plaisir, jamais je n'aurais pu être plus satisfait... et lorsque ses mains se posèrent dans mes cheveux je continuai de plus belle de la stimuler tantôt en léchant tantôt en la mordillant sensuellement... Son corps brûlait de plaisir au fur et à mesure et le mien suivait forcément. Au bout de quelques minutes, elle plaça une main sous mon menton pour me remonter jusqu'à elle et nous faire changer de position. La voir au-dessus de moi ne me déplaisait absolument pas, bien au contraire j'avais la plus belle des vues sur le plus beau des corps. Nous échangeâmes un baiser long et langoureux avant qu'elle ne murmure une phrase à mon oreille qui en disait long. Ses baisers ruisselaient le long de mon corps, s'attardant sur mes cicatrices et pas forcément les plus belles... mais elle était là parce que je m'étais battu pour mon pays, pour mes collègues mais surtout pour ma famille... Le chemin que prenait sa bouche pris fin lorsque celle-ci se retrouva au niveau de mon intimité... Elle me faisait languir en ne m'embrassant qu'autour avant de finir par attraper l'objet du désir ... Tout ce qu'elle faisait état divin et me procurer un plaisir sans limite... Des râles de plaisir s'échappaient sans que je ne puisse les retenir et d'une main je parcourais sa longue chevelure comme pour approuver ce qu'elle faisait. Je ne crachais pas sur le plaisir que je prenais en la laissant s'exercer plusieurs -longues- minutes avant de passer moi aussi ma main sous son menton pour la faire remonter jusqu'à moi. D'un coup puissant, je nous fis à nouveau basculer afin qu'elle se retrouve à nouveau en position de soumission, c'est elle qui se trouvait par-dessous moi à présent. "Ça commence à suffire la pudeur maintenant" . Dis-je en la regardant avec force et désir. Sans qu'elle n'ait le temps de répondre, je posai mes mains sur chacune de ses jambes afin d'écarter celles-ci  et plongeai rapidement en elle. À ce premier geste, ma tête fit un mouvement arrière instinctif... Je la désirais plus que tout depuis si longtemps... et enfin, je la trouvais... J'entamai des mouvements secs et puissants... Je l'avais attendu tellement longtemps qu'il était à présent dur pour moi de me contenir...