Nous nous étions fait chacun envers l'autre un plaisir personnel, je commençai à lui titiller son intimité avant qu'elle ne fasse de même avec la mienne. Tous deux, chacun notre tour n'avait pas réussi à contenir nos râles et gémissements de plaisir. Son corps nu devant moi ne me dégoutait pas du tout contrairement à ce qu'elle pouvait penser puisqu'elle cachait celui-ci de ses bras. -La mignonnerie de cette fille- pensais-je. Entre elle et moi, c'était toujours le feu d'artifice, un quatorze juillet, une coupe du monde de football et un réveillon de la nouvelle année cumulé à chaque fois que nous nous unissions lors de torrides et intenses ébats. Il est vrai que c'était compliquer de tenir lorsque je partais en mission et les lettres enflammaient qu'elle m'envoyait ne gâcher en rien la dureté à devoir me passer d'elle. Mais, le hic -parfois- c'est que cette folie aussi faisait partie de notre quotidien ordinaire. J'étais juste un volcan qui pouvait monter en éruption à tout moment... Cela peut avoir un côté sexy de vouloir toujours être l'homme et macho... mais ça aurait pu être pesant également, surtout pour elle... Apparemment elle aimait cela et je ne dois pas cacher que cela m'arrangeait plutôt bien. Ses mouvements de bouche sur mon intimité faisaient flamber d'un seul coup l'étincelle qui sommeillait en moi. Je la fis rapidement revenir à mon niveau pour que l'on puisse se retrouver à nouveau en face à face, ni une, ni deux, elle se retrouva à nouveau par-dessous moi. J'étais dominant? Et alors? C'est elle la femme et je suis son homme, ce n'est comme ça que sa marche! -un brin vieux jeu? Et alors?- Son corps splendide se tenait là, celui de ma fiancée, comment aurais-je pu lui résister une seconde de plus? C'est bien simple, je ne le pouvais pas! Elle me fit parce qu'elle avait envie de moi ce à quoi je lui répondis que les bonnes manières commençaient à bien faire. Je déposai mes mains de part et d'autres de ses jambes en les écartant sensuellement. Lorsque je la pénétrai pour la première fois, depuis ce long moment, ma tête se pencha en arrière de satisfaction. J'avais cette sensation que j'aurais pu atteindre l'orgasme à ce premier mouvement tellement elle m'avait manqué... À peine étais-je entré en elle que ses ongles se plantèrent dans ma peau... Elle m'excitait comme un fou... Je tenais à présent fermement ses jambes alors que ses mains étaient toujours posées sur mes hanches. Mes mouvements se faisaient fort et dûr tout comme je l'étais, c'est mon tempérament et rien ne pourrait y changer. Il était à présent fini d'être doux comme un agneau mais je retrouvais la vivacité et la force d'un lion. Lorsque ses mains glissèrent jusque sur mes fesses et que sa cambrure s'accentuait à chacun de mes mouvements je pouvais ressentir autant de plaisir qu'elle devait en avoir de son côté. À présent elle ne gémissait plus elle criait de plaisir. Et alors que nos bouches se retrouvèrent à nouveau pour s'embrasser langoureusement entre deux baisers elle me susurra de lui faire l'amour comme jamais. Ce genre de petites phrases avait tendance à m'exciter et visiblement elle ne l'avait pas oublié. Pour commencer, il était déjà évident que l'on faisait l'amour comme jamais puisque pour la première fois en huit ans nous n'avions jamais fait l'amour sans que je ne sois protégé, pour la simple et bonne raison que je ne souhaitais pas devenir père... pas avec mon métier... à présent cela n'avait plus d'importance, non pas que je voulais un enfant à la minute mais que lorsque cela arriverait, je serais prêt à présent. Je sortis d'elle pour la faire pivoter afin qu'elle se retrouve dos à moi. Fermement, je l'attrapai par les hanches alors que d'une main je tenais ses fesses de l'autre j'agrippai ses cheveux la pénétrant pour la seconde fois avec ardeur. "Dis le encore que tu veux que je te fasse l'amour..."  Lachais-je entre plusieurs râles de plaisir. Je ne craignais plus de réveiller le petit, égoïstement je n'y pensais absolument pas. Je ne pensais qu'à donner du plaisir à Ellina... Je lui tapais de temps à autre sur les fesses d'excitation.

Depuis le temps que nous n'avions pas pu unir nos deux corps, il était difficile pour moi de contenir le désir que je ressentais pour elle. Habituellement, nos rapports se faisaient relativement doux et délicats, mais cette fois il en était tout autrement. Mes mouvements étaient fort, rapide et intense. Un an s'était long... et contrairement à elle, durant cette période je n'avais eu de rapports avec personnes d'autres. Chacun de ses cris nourrissait mon désir pour elle et mes mouvements ne pouvaient que s'envenimaient. Je la regardais avec amour alors que mon corps lui décrivait mon désir. Ce qui me surpris surtout, c'est le fait qu'elle appuie avec insistance sur mes fesses comme pour en demander toujours plus. Sa lui plaisait aussi cette manière de faire à mon grand étonnement. Cela ne serait pas toujours comme ça, mais la aujourd'hui, c'est de cette manière que je voulais la satisfaire. Dans mon euphorie, je lui fis faire un demi-tour pour l'attraper par les hanches. À ma demande et sans doute pour son plaisir personnel, elle me demandait de lui faire l'amour et de ne jamais m'arrêter... Je brûlais de désir pour elle et j'aurais voulu que ce moment dure pour l'éternité. Sa cambrure ne laissait pas place à l'improvisation, lorsqu'un corps aussi magnifique se cambrer aussi subtilement, il n'y avait plus de place au doute, elle me désirait. Je me trouvais tellement chanceux d'être avec elle à cet instant. En espérant que ce moment ne serait pas éphémère et juste issue de l'excitation d'une retrouvaille. Je la pénétrai à nouveau alors qu'à présent elle prenait appui avec ses mains sur la tête de lit. Au plus elle relève son corps vers le mien, au plus je ressentais un plaisir sans nom. D'un de ses bras, elle saisit mon cou y déposant des baisers. J'en profitais pour glisser mes mains jusqu'à sa poitrine caressant celle-ci avec ardeur. Mais vas et viens se faisaient plus doux puisque dans cette position il était difficile de faire autrement et j'adorais cela. La chaleur de son corps, de sa poitrine au creux de la paume de mes mains, la sentir pointer sous mes caresses me donnait un sentiment de satisfaction indescriptible. Nous finîmes par échanger de long baisers langoureux et amoureux. Elle repris ensuite sa position initiale où j'entrepris à nouveau des mouvements intenses... de temps à autre, je la tapais d'excitation sur ses splendides petites fesses, bien sur sans lui faire mal non plus, il ne fallait pas exagérer la chose quand même. Je n'avais jamais était autant excité de ma vie. Il faut dire que j'avais pensé ne jamais la revoir et elle me pensait mort. Les retrouvailles se devaient forcément d'être terriblement intenses. D'un coup, elle se redressa pour se retourner avant de me pousser sur le lit. J'étais à présent sur le dos avant qu'elle ne vienne se poser à califourchon par-dessus moi. Autant je détestais être en position de soumission autant lorsqu'elle se trouvait au-dessus de moi cela ne me dérangeait pas... ou plus devrais-je dire. Elle serait sans doute la seule personne dans toute ma vie à pouvoir me dominer, du moins juste pendant nos ébats.. "Je t'aime aussi tellement fort..." Dis-je en la regardant avec amour. Je l'aimais plus que tout au monde et jamais sur terre je n'aimerais personne autant que je l'aime elle. Même si un jour la vie viendrait à nous séparer, jamais je n'aimerais à nouveau autant que je l'aime elle. Ses jambes de chaque côté de mon corps et ses mains ruisselant sur mon torse me faisaient frissonner à chacune de ses caresses. Lorsqu'elle releva son bassin, je l'attrapai instinctivement par les hanches pour finir à nouveau en elle. Avant qu'elle ne me pousse dans notre position précédente, je sentais que j'étais proche de l'orgasme et je m'étais senti frustré de son recul, il était donc évident qu'à présent nous allions l'atteindre rapidement. Mon intimité était de plus en plus sensible à son contact. Ses mouvements mélangés de sensualité et d'intensité me firent rapidement atteindre l'orgasme. À ces derniers coups de bassin, je me laissai aller en elle alors que de son côté elle planta ses ongles sous ma peau et poussa un cri de plaisir dans lequel se trouvait mon prénom ce qui ne gâchait pas mon plaisir. Cette sensation de ne pas être protégé lors de l'orgasme était plus que jouissive. Je plaçai mes mains dans son dos pour la faire s'allonger sur moi. Et alors que sa tête était posée sur mon torse je lui murmurai avec douceur. "Épouse moi..."  Je caressais amoureusement ses cheveux quelque peu stressés par ma demande..

Nous venions de faire l'amour après une longue absence de ma part. Ces moments partagés avec elle restait tous différents et exceptionnel, exceptionnellement agréable surtout. Nous étions à présent tous les deux épuisé après cet échange de sentiment intensif. La tête en arrière, épuisée elle reprenait son souffle. Je glissai doucement mes mains le long de son dos pour la pousser afin qu'elle se retrouve allonger sur moi. Je voulais lui poser une question que je lui avais déjà posé... C'était un sujet légèrement sensible puisque je lui avais déjà fait cette proposition mais que je ne m'étais jamais rendu au rendez-vous du jour j. D'une main nerveuse je caressais tendrement sa longue chevelure blonde avant de me lancer enfin. "épouse moi..."  Lui demandais-je. À peine ma question poser qu'elle s'était déplacé tout aussi rapidement, je commençais à paniquer étant donner que je pensais que son comportement n'était pas signe de bonne nouvelle. Ses mains se posèrent sur mon visage et elle répondit positivement à ma demande... Mon stress descendit aussi vite qu'il était monté. J'étais soulagé, je savais que tout n'allait pas être facile étant donner notre passé à tous les deux, que j'allais avoir du mal à gérer ses petits à côté surtout si on venait à les croiser tous les deux. Elle se pencha vers moi pour m'embrasser tendrement auquel je répondis avec amour. « Maman ...? Papa ...? Vous avez fini de faire du bruit maintenant . ». À cette phrase, on se couvrit tous les deux avec la couette complètement choquée d'entendre cette petite voix. On ne put s'empêcher de rire lorsqu'il nous demanda si l'on avait fini de faire du bruit. "C'est hyper gênant!"  Chuchotais-je entre deux éclats de rire. Vraiment il était difficile de se retenir de rire tellement la situation était hilarant. Ellina lui dit qu'elle arrivait, elle se leva donc du lit, pour dénicher un vieux leggins et un vieux tee-shirt dans lequel elle pouvait rentrer au moins six cents fois. Elle me dit que je pouvais rester au lit qu'elle comprenait si j'étais fatigué. "Je suis chanceux de t'avoir mais heureusement que je t'ai vu habiller autrement avant parce que sinon j'aurais peut-être pu changer d'avis."  Dis-je en riant alors qu'elle avait fait un tour façon mannequin avant de se vêtir de ce qu'elle considérait comme des vêtements alors que du mien, cela ressemblait plutôt à des serpillières. Elle se retrouva à nouveau auprès de moi, pour me dire qu'elle serait très honorée et fière de devenir ma femme. "J'espère bien." Elle prit ensuite la direction de la porte m'envoyant un baiser de loin. Je lui souris en faisant un léger signe de tête. La porte fermait derrière elle, je laissai mes bras tomber de bonheur, j'étais en croix dans le lit. -Mon Dieu, quel chanceux tu es- pensais-je alors que je me trouvais seul. J'étais tellement heureux de retrouver ma famille. Je n'aurais jamais pensé que cela serait possible, je pensais vraiment qu'elle fût tombé amoureuse d'un autre homme et qu'elle devait sans doute vivre avec lui dans sa nouvelle maison. Ce n'était pas le cas. Certes, elles avaient eu d'autres relations, sexuelles en tout cas, mais son cœur semblait toujours libre. Maintenant que l'euphorie des retrouvailles commençait à retomber, je ne pouvais m'empêcher de penser à tout ce qui avait pu se passer et je ne voulais pas y penser, pas maintenant. Je me sortis alors du lit, avant de remettre mes vêtements. J'étais de nouveau habillé et presque frais et dispos! Je sortis de la chambre pour rejoindre Ellina et Noah. "Coucou tous les deux."  Dis-je en faisant un petit sourire. Au passage, j'avais récupéré un élastique à cheveux d'Ellina et une fois près d'elle, je lui attachai sa longue crinière d'une queue-de-cheval en lui chuchotant. "J'adore quand tes cheveux sont attachés et que je peux voir ton cou dans lequel je crève d'envie de déposer des milliards de baisers."  Puis, je me rendis auprès de Noah pour lui déposer un baiser sur le front. "Comme tu dois récupérer ta mère aujourd'hui je suppose,  je vais rentrer à ma chambre et je vous retrouverai plus tard?"  Je me sentais gêner encore d'être là... et je ne voulais clairement pas voir sa mère aujourd'hui bien que je m'entende parfaitement avec elle. Je m'étais à présent positionné derrière elle passant mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi alors que je regardais Noah avec beaucoup d'affection.