Le plus célèbre sex-shop de Miami a décidé de prendre part bénévolement aux activités de la saint-valentin, et un couple très chanceux aura la possibilité de tester tout un tas de jouets et d'accessoires. Après une petite démo faite par un vendeur professionnel, vous serez libres de vous amuser et de repartir avec une jolie collection de sextoys ! Bonne soirée à vouuus.

Andrea s'était inscrit aux animations de la Saint-Valentin en duo avec sa nouvelle amie, April, la kidnappeuse de tortue. C'était assez inattendu oui, surtout venant de lui, mais il s'était dit... pourquoi pas ? Finalement, la soirée aurait du être amicale, mais ça ne serait pas le cas, puisque tout avait été mélangé et que visiblement il allait passer ce moment avec un ou une inconnu(e). Il s'était dit, deux minutes avant d'arriver, que c'était toujours le moment de prendre la fuite, de se trouver quelque chose de plus intelligent à faire, mais au final, il passa la porte du lieu de rendez-vous... un sexshop. Malgré sa vie sexuelle quasi-inexistante, Andrea n'était nullement gêné de se trouver là, et ça lui arrivait d'ailleurs régulièrement de travailler en partenariat avec des sexshops, pour les évènements organisés par l'association. Mais bref, il entra dans le magasin spécialement fermé à cet horaire pour accueillir le couple, où se trouvaient un vendeur assez efféminé qui s'était clairement mis tout un tube de gel dans les cheveux, et une jeune femme blonde toute belle et qui n'avait pas l'air rassurée. « Désolé... » fit-il, car même s'il n'était pas en retard, le fait d'arriver dernier lui donnait l'impression gênante que c'était le cas. Il s'approcha lentement et offrit un sourire à la jeune femme, lui tendant sa main. « J'suis Andrea » se présenta-t-il. Il découvrait les lieux, et même si l'adresse avait été fournie, il ne savait absolument pas ce qui les attendait ici. Dans un sexshop, il pouvait bien s'imaginer que l'animation allait être... un minimum sexuelle, mais il se doutait bien qu'aucune limite ne serait franchie, tout de même. Il se mordit la lèvre. « Chouette boutique » qu'il commenta pour se donner une contenance, regardant autour de lui. Il reporta son regard sur la jeune femme, puis le vendeur, impatient d'avoir des explications, et à nouveau la jeune femme à qui il offrit un sourire gêné.

L’année dernière, ma St-Valentin avait été exceptionnelle et inoubliable. Ça faisait désormais une année complète que mon chéri d’Edward m’avait demandé en mariage. Pour faire cette différent cette année et qui sait, pour se créer d’autres moments mémorables, nous avions décidés de s’inscrire à cet évènement organisé par la ville qui nous proposait une activité à l’aveugle afin de passer une belle soirée romantique. C’était assez vendeur et nous avions cette petite envie de sortir de notre zone de confort. On avait donc envoyé nos noms et en réponse, on devait se rendre tous les deux à un endroit. Mais une fois sur place, on se fit séparer… mais j’imagine que c’était pour que mieux se retrouver. Après un petit bisou sur la joue de la part de mon amoureux que j’avais déjà hâte de revoir, on me fit embarquer dans une voiture en direction d’un autre endroit. Et hop, j’étais sur place et très intriguée d’ailleurs. On me conduit à l’intérieur de ce qui se trouvait à être une boutique… et lorsque je portai un peu plus attention à ce qui m’entourait, je fus saisi… car je compris bien assez rapidement où je me trouvais. Un employé de l’endroit me salua chaleureusement, m’invitant à faire le tour de l’endroit en attendant le début la démonstration. Je me contentai un petit sourire timide en espérant qu’Edward arrive très bientôt. Alors que j’étais dans la section des... fouets? Que j’entendis une voix masculine s’excuser. Je me tournai alors, n’ayant pas reconnu la voix d’Edward et puis… non, c’était pas lui. C’est un jeune homme, néanmoins très beau qui s’approcha de moi en se présentant du nom d’Andrea. Je lui fis un petit sourire tout aussi timide. « Je suis Eli.. enfin, Elizabeth. » … et je ne comprenais pas ce que je faisais ici, avais-je envie d’ajouter. Enfin si… je comprenais un peu ce qu’on voulait que je fasse mais j’étais vraiment confuse. Où était Ed? Je jetai un regard à mon téléphone : rien. Andrea, curieux, jeta un coup d’oeil à l’endroit en mentionnant que c’était une chouette boutique… je ne savais pas trop si je devais approuver… en fait, non, j’étais timide pour le faire. « C’est différent… enfin, différent des boutiques où je vais habituellement… » bafouillais-je avant d’ajouter : « … des boutiques de vêtements… des vêtements pour le jour… avec beaucoup de… de enfin, de recouvrement… » À l’intérieur de moi, j’étais en train de me traiter de stupide au moins 15 fois. J’avais l’air complètement idiote. Heureusement, ou pas… le vendeur prit la parole en disant qu’on attendait plus personne et qu’on pouvait commencer. Je me raclai la gorge, fronçant un peu les sourcils. « Vous… vous êtes certains? » Je tournai la tête vers l’homme à mes côtés. « T’es inscrits seul à l'évènement? »

Il était visiblement séparé d'April, et en plus de ça il se retrouvait dans un sex-shop. Bon, l'endroit semblait vraiment charmant, mais ça le stressait un peu, ne sachant pas dans quoi il allait être embarqué. La dernière fois qu'il avait pris part à un événement organisé par la ville, il s'était retrouvé enfermé avec un type qu'il avait été plus ou moins forcé à baiser. Bon, il ne s'en plaignait pas, mais ça aurait pu être pire, vraiment. Il décida tout de même de ne pas se défiler et entra dans le magasin où l'attendaient le vendeur et une jeune inconnue. Elle était toute jolie mais semblait un peu timide, et franchement perdue. C'était rassurant de savoir qu'il n'était pas le seul à se demander ce qu'il faisait là. Il s'excusa de son retard, car arriver après tout le monde n'était pas dans ses habitudes, puis il se présenta, toujours bien poli et sociable. « Je suis Eli.. enfin, Elizabeth. » fit la jolie blonde, lui souriant discrètement. Elle avait l'air vraiment gentille... à vrai dire elle semblait tellement gênée d'être ici qu'il ne pouvait qu'éprouver une grande sympathie pour elle. Au moins, ils seraient deux, ils pourraient se soutenir, car le vendeur lui était ravi et tout à fait à l'aise. Après tout, c'était mieux, pour quelqu'un qui vendait des godes toute la journée. Andrea, cherchant à combler un peu le silence, regarda autour de lui et complimenta les lieux. « C’est différent… enfin, différent des boutiques où je vais habituellement… des boutiques de vêtements… des vêtements pour le jour… avec beaucoup de… de enfin, de recouvrement… » s'exprima ensuite Elizabeth, ce à quoi il décida de répondre, histoire d'être sociable et de créer des liens, tout ça. « Ouais, moi aussi ! ...enfin, pas forcément avec beaucoup de recouvrement, enfin, si... mais disons que le recouvrement est pas le critère principal tu vois... mais j'avoue qu'en général c'est quand même le critère principal des fringues qu'on trouve dans les boutiques que j'fréquente... même si, voilà quoi... ouais » Il se gratta la nuque, n'allant pas plus loin dans ses explications car il se rendit compte que ça devenait vraiment gênant. Pour les sauver tous les deux, le vendeur décida de lancer le jeu. Ils étaient au complet, qu'il disait. « Vous… vous êtes certains? T’es inscrits seul à l'évènement? » lui demanda Elizabeth, complètement confuse. « Non... mais j'crois qu'on a été mélangés... j'crois que mon amie est avec quelqu'un d'autre, ailleurs, si j'ai bien compris » il dit, pas certain du tout, regardant encore le message qu'il avait eu avant d'arriver ici. C'était gênant. Elizabeth avait sans doute s'inscrire elle aussi avec quelqu'un, et voilà qu'elle en était séparée. Quelle galère. « Toi tu t'es inscrite seule ? » il interrogea avant de faire quelques pas pour tenter de suivre le mouvement du vendeur qui les guidait vers l'endroit du "jeu". Manquant de foncer dans la jolie blonde, il s'arrêta et fit un pas en arrière, se cognant du coup à un rayonnage et faisant tomber divers objets. « Oops » Il se baissa pour ramasser rapidement tout ça et se redressa les mains chargées de plugs, de cockrings, et autres accessoires divers et variés. Andrea se retrouva alors face à Elizabeth, gêné et incapable de bouger un seul doigt sans faire tout tomber à nouveau. D'un regard, il la supplia de lui donner un coup de main pour remettre tout ça en place, sous les yeux curieux du vendeur.

Je me retrouvais dans cette boutique, qui s’avérait être un sexshop, pas la moindre idée du pourquoi du comment est-ce qu’on m’apportait ici. Au début, j’avais pensé que mon mari - avec qui je m’étais inscrite à l’activité de la St-Valentin - allait venir me rejoindre mais en voyant un jeune homme, autre que lui venir à ma rencontre, je devais avouer que je n’y comprenais plus rien du tout. Peut-être étions nous plusieurs au final? Mais pourquoi ici? J’étais tellement pas dans mon élément! Quoi qu’il en soit, en premier temps, l’important c’était de se montrer polie, c’est pourquoi je me présentai au nouvel arrivant qui répondait sur le joli prénom d’Andrea. Ça faisait féminin, ou bien latino… mais il avait pas trop l’air de ça. Bref! Je décidai de me laisser aller un peu sur mes impressions de l’endroit, maladroitement parce que bon : depuis quand j’étais capable de communiquer correctement en présence d’étranger? JAMAIS! Plus je parlais, plus je me trouvais stupide et plus je devais avoir le visage rouge. Sans jugement, le jeune homme devant moi embarqua dans la conversation, en étant tout autant flou que moi… au moins, on se comprenait à travers nos charabias. L'employé de l’endroit nous interrompu dans cette discussion sans dessus-dessous pour nous informer qu’on allait pouvoir débuter l’activité. Je fronçai les sourcils en voulant rectifier le tir, Edward n’était toujours pas présent après tout! Je demandai d’ailleurs à Andrea si lui, il attendait quelqu’un… sa réponse fut positive mais il semblait me dire qu’on avait été mélangé. « Oh! » déclarais-je en écarquillant les yeux. Alors où était mon mari? Je sortis mon téléphone de la poche arrière de mon pantalon, rien. Je m’empressai donc de lui écrire pendant qu’on me demandait en retour, si moi, j’y étais seule. « Non, j’y étais inscrite avec mon mari, en fait. » lui expliquais-je en rangeant mon téléphone, faisant un peu maladroit vers la droite en le voyant se river sur moi en essayant de suivre le vendeur. Toute cette confusion fit en sorte que mon Valentin de la soirée se cogna contre une étagère, faisant tomber la majorité des objets. Main sur la bouche, je le regardais jonglé avec les trucs, me regardant désespérément pour que je lui vienne en aide. « Attends, bouge pas je vais… prendre ça! » dis-je en apportant ma main à un sexe masculin en plastique… la texture était bizarre. Je continuai ma quête pour libérer un peu le jeune homme de la montage d’items sous le regard un peu découragé du vendeur. Mon dieu. J’avais jamais tenu autant de pénis dans mes mains en même temps et même dans ma vie toute entière en fait. Ce qui était une bonne chose, à mon avis. « Par..pardon monsieur, on va arranger ça… je… voilà! Tout va rentrer où il le faut.. enfin… les… » Mon dieu, qu’est-ce que j’étais en train de dire! Fallait faire attention, avec ce genre d’objet pleins les mains, tout devenait soudainement beaucoup trop louches. C’est maladroitement qu’on déposa un élément à la fois, faisant tomber encore quelques items au sol dont un qui attira bien rapidement mon attention. Je me penchai alors pour le tenir dans mes mains, soudainement bien intéressé. Ça ressemblait à un jouet pour enfant amusant! « Oh, un p’tit dauphin… oh mais… qu’est-ce que c’est que ça?» Ça faisait de la lumière en plus. Ça ressemblait à une bague mais c’était beaucoup trop gros pour un doigt. Je me disais qu’il fallait l’imagination assez fertile pour traîner dans ce genre d’endroit. Techniquement, c’était mon cas… mais je manquais peut-être un peu trop de connaissance à ce sujet.

Bon, tout avait été mélangé, et sa partenaire semblait encore plus déboussolée que lui. D'ailleurs, elle avait l'air d'attendre quelqu'un, et quand il lui annonça que c'était un bordel complet, elle eut l'air déçue. Il lui retourna sa question. « Non, j’y étais inscrite avec mon mari, en fait. » Oh non, il s'en voulait quand même. Ne pas être avec April, c'était dommage, mais ça passait... Ils étaient juste deux potes. Mais ne pas fêter avec son mari, c'était vraiment triste. « J'suis désolé, j'suis sûrement un compagnon très nul comparé à ton mari... J'espère qu'on va quand même pouvoir trouver du positif dans cette activité... ? » dit-il, tentant de rendre les choses plus positives, mais n'étant pas spécialement sûr non plus. Le vendeur, lui, était enchanté, et il leur assura que cette soirée serait remplie de choses positives. Bon, c'était tant mieux alors. Ils se mirent à le suivre, avançant de façon plutôt awkward et passant à quelques centimètres de se foncer dedans... A tel point qu'en reculant un peu brusquement, Andrea mit un coup dans un rayonnage, et qu'un tas de jouets et d'objets étranges se cassèrent la gueule. C'était vraiment gênant. Il se dépêcha de se baisser pour tout ramasser, et se redressa avec les bras chargés de jouets, si bien qu'il ne pouvait absolument plus bouger. Elizabeth n'était pas très sereine face à tout ça, mais il la supplia d'un regard de lui filer un coup de main, car sans elle, tout ça irait directement d'effondrer à nouveau. « Attends, bouge pas je vais… prendre ça! » Ouf. Elle commença à retirer quelques pénis de la pile. « Cool... Merci » il dit tout doucement, de peur qu'en mettant trop de son, il allait déranger son chargement et que tout allait à nouveau s'écraser parterre. Quelle galère. Il avait des phalli plein les bras, et c'était une expérience bien hors du commun. Bon, Andrea n'était pas contre les nouvelles expériences, mais il n'était pas non plus certain que celle-ci lui serve énormément dans sa vie future. « Par..pardon monsieur, on va arranger ça… je… voilà! Tout va rentrer où il le faut.. enfin… les… » bafouilla la jeune femme, visiblement aussi peu à l'aide que lui. Il ne savait pas si c'était rassurant ou terriblement consternant. Tandis que les pénis reprenaient doucement place sur l'étagère, Andrea se libérait peu à peu et pu dégager un bras pour donner un coup de main à la jeune femme. Certains n'étaient pas entièrement stables, et allaient se casser la figure à leur tour. « Oh, un p’tit dauphin… oh mais… qu’est-ce que c’est que ça? » En entendant la question, il leva la tête en direction de sa Valentine... et tomba nez-à-nez avec un jouet à la fois vaguement familier et pourtant assez original. Un petit dauphin. Il prit l'objet dans les mains à son tour pour essayer de trouver dans quel sens ça devait se regarder. Il le leva au niveau de ses yeux, plaça le cercle devant l'un d'eux, comme pour se créer une demi paire de lunettes... M'enfin, tout en faisant ça, il réalisait que ce n'était pas exactement fait pour être regardé. Il avait l'air d'un complet ignorant, et pourtant, les sextoys ne lui étaient pas complètement étrangers. Après observation, il tenta d'établir un diagnostic à propos de l'objet. « Ben... je crois que dans le trou il faut mettre quelque chose » commença-t-il en glissant deux doigts dans l'anneau. « Puis ça... bin ça doit rentrer dans un autre trou... mais je sais pas trop dans quel sens » Son inspection fut coupée par un raclement de gorge et un sourire de la part du vendeur, qui décida de les presser pour les guider vers la salle où se déroulerait l'animation, leur destination initiale avant de détruire la moitié du magasin. Andrea reposa l'objet et décida qu'ils avaient fait assez de bêtises. « Après vous madame ! » fit-il poliment en imitant une révérance, et laissant Elizabeth prendre la tête. Il la suivit alors, et bien vite, ils pénétrèrent tous trois dans une belle pièce aux couleurs intéressantes et aux lumières joyeuses. Tout autour d'eux, une multitude d'objets disposés sur des tables. C'était... impressionnant !

« Mais non, ne dit pas ça… c’est la surprise, c’est tout! » Je ne voulais pas que ce cher Andrea pense que j’étais fâchée de passer du temps avec lui. Je pensais simplement que j’allais pouvoir passer la St-Valentin avec mon mari, surtout que ça faisait 1 an aujourd’hui que nous étions fiancés. Mais bon, c’était pas bien grave, on allait pouvoir se reprendre, l’important pour moi, c’était au moins de savoir où il était. Je lui avais envoyé un SMS juste à temps avant que mon compagnon de la soirée ne fasse une maladresse qui lui fit échapper pleins d’objets. Je vins bien naturellement à sa rescousse, malgré le malaise que je pouvais avoir à tenir autant d’objets sexuels dans mes bras. C’est finalement les mains libres que mon attention se tourna toutefois vers une genre de grosse bague avec un dauphin qui faisait de la lumière sur le dessus. Je me demandais bien ce que ça faisait ici, c’était trop mignon pour être un jouet de sexe, non? Bien évidemment, c’était le cas mais Andrea non plus, ne semblait pas trop familier avec l’item. On était là à essayer de comprendre puis on sursauta un peu lorsqu’on entendit une gorge se racler à nos côtés. Oups… On déposa le tout pour se rendre à l’arrière boutique où le vendeur passa d’abord pour qu’ensuite Andrea me fasse signe d’y aller la première. « Hum… merci! » C’était galant… mais je savais pas trop si j’avais envie d’y entrer. On était dans une petite pièce, une grande en fait, avec des objets posés sur des tables tout autour de nous. Mon dieu… qu’est-ce que je faisais ici? En regardant rapidement mon téléphone, mon coeur fit un saut en voyant qu’Edward m’avait enfin répondu, il était dans un spa avec une autre fille?! Wow! C’était une drôle d’organisation tout ça. Il allait se sécher, et passer me prendre. Mais bon, où était-il exactement? Ça allait probablement prendre un petit moment quand même donc j’allais devoir participer à ce truc gênant. « Bon, bienvenue à la boutique Érotika à vous deux! Aujourd’hui je vais vous proposer une expérience de découverte, à la fois instructive et sensorielle! » nous expliqua le vendeur en levant les sourcils à quelques reprises. Je me sentais tellement rouge comme une tomate que j’avais l’impression d’en devenir une peu à peu. Je jetai un coup d’oeil au jeune homme à ma droite qu’il me regardait également en mode : qu’est-ce qu’on va faire « Alors, petite question pour vous avant de commencer… êtes-vous familier avec le genre de matériel qu’on peut retrouver ici? Vous avez déjà fait des achats dans un sexshop? Si oui… qu’est-ce que c’était? » Wow… tellement d’ouverture et tellement pas de gêne! J’avais pas l’habitude de parler de sexe avec les gens que je connaissais et là en plus, j’étais amenée à le faire avec des inconnus. On me regarda pour que je commence la première, je me raclai alors la gorge. « Euh… pas vraiment, je suis jamais entrée dans ce genre de boutique mais j’ai déjà essayé un lubrifiant à la framboise… c’est tout! » Et je tournai la tête vers Andrea pour qu’il parle… pas question qu’on s’éternise sur mon cas.

Elizabeth était très gentille... mais Andrea voyait bien qu'elle aurait voulu passer ce moment avec son mari, c'était tout normal d'ailleurs. Si lui avait été marié en tous cas, il aurait bien voulu passer la Saint-Valentin avec son partenaire. Même si c'était une fête commerciale vraiment cliché et bête et qu'il n'aimait pas trop ça, en général. Disons que commercial ou pas, c'était la fête de l'amour, et c'était déjà une belle chose. Pas comme les gens qui faisaient du commerce dans les armes ou d'autres choses de ce genre-là. C'était une fête positive, alors il pouvait bien accepter de jouer le jeu. C'était sans compter sur ses incapacités sociales qui lui jouaient encore un tour, et avec ça, il se retrouvait à ramasser des godes et autres jouets sexuels, aidé bien heureusement d'Elizabeth. Il lui revaudrait ça, il y avait une pâtisserie très intéressante de l'autre côté de la rue, Andrea comptait bien lui offrir un éclair ou ce qu'elle voudra, pour la remercier de ne pas l'avoir laissé dans le pétrin. Très vite, ils furent interrompus dans leur tentative d'identification d'un jouet, et suivirent donc le vendeur vers la salle où il fallait se rendre. Andrea ferma la marche, et découvrit donc en dernier ce qui était exposé à leurs yeux. Et bien... au moins, c'était rempli de jolies couleurs ! A part une section de jouets qui semblaient avoir pour thème le noir, le cuir et le métal. Ca n'inspirait pas folle confiance à Andrea, surtout qu'il avait tout de même assez de connaissances pour constater que c'était la section plus "hard" de tout ce bordel. Pour quelqu'un dont la vie sexuelle était pratiquemen au point mort depuis trois ans, il était bien informé, mais si le sujet en soi ne le gênait pas du tout, c'était l'idée d'être mêlé à tout ça qui l'effrayait un peu. Le vendeur se lança dans un petit discours. C'était une jeune homme vraiment sympa, du moins, il en avait l'air. Mais gosh, c'était gênant quand même. Andrea échangea un regard avec Elizabeth... « Alors, petite question pour vous avant de commencer… êtes-vous familier avec le genre de matériel qu’on peut retrouver ici? Vous avez déjà fait des achats dans un sexshop? Si oui… qu’est-ce que c’était? » Okaaaaay, ça demandait beaucoup de souvenirs là. Ce mec était bien curieux en plus. Bon, Andrea avait laissé tomber sa timidité ces dernières années, mais là, quand il s'agissait de choses un peu personnelles, il se retrouvait à nouveau à se planquer et ne pas vouloir parler trop. Heureusement, Elizabeth fut invitée à répondre en première. « Euh… pas vraiment, je suis jamais entrée dans ce genre de boutique mais j’ai déjà essayé un lubrifiant à la framboise… c’est tout! » Intéressant. Non pas qu'Andrea soit personnellement intéressé par les expériences sex-shoppiennnes d'Elizabeth... mais bon, c'était toujours... des informations à prendre... plus ou moins. Bref. Heureusement, ce déluge de conneries n'avait lieu que dans ses pensées. Du coup, il était resté un moment à regarder ses deux interlocuteurs, tandis qu'un blanc s'était installé. C'était visiblement à lui de parler. « Eh bien... moi oui. J'ai déjà acheté des choses... euh. Bah du lubrifiant, beaucoup de lubrifiant, euh framboise, fruit de la passion... kiwi... et euh un truc vibrant anal... puis un jouet ou deux... » Ca faisait bien plus que ce qu'il avait initialement pensé. Il avait vraiment été un coquin quand il était jeune. Enfin, plus jeune. « C'était y'a longtemps » il lança, comme pour s'excuser, avant de réaliser que de toute façon, il n'avait pas à s'excuser de quoique ce soit. Heureusement, le vendeur reprit. « Très bien ! Alors, c'est deux parcours très différents c'est certain ! Mais puisque Madame est plutôt novice, j'vais vous proposer de voir une petite présentation de nos accessoires les plus classiques, et pour le fun... on ira aussi regarder des jouets un peu plus hors du commun... Ca va être fascinant ! » Il dit, avant de les faire avancer vers une table. « Je vais vous faire goûter un lubrifiant au parfum original... c'est une création de chez nous ! A vous de deviner » il proposa, très enjoué, en prenant le tube pour mettre une noisette sur le dos de la main d'Elizabeth, puis sur celle d'Andrea.

En sortant de la pièce où était le spa, je pris le temps de bien me sécher dans les vestiaires pour ensuite enfiler mes vêtements. Je dirais que j'avais assez hâte de retrouver Eli pour avoir une belle Saint-Valentin en couple, pas avec des inconnus. Elle m'avait dit qu'elle était avec un autre gars alors ça me faisait un peu paniquer de l'apprendre, j'espérais juste qu'il savait se tenir avec elle. Je retournai à l'entrée de l'édifice pour qu'ils me disent où était ma femme. Au début, ils ne voulaient pas me le dire, mais je crois qu'ils comprirent vite qu'ils avaient fait une belle erreur. Je n'étais pas content du tout de l'organisation.  On m'annonça alors qu'elle était à la deuxième boutique située à la gauche. C'était incroyable ce qu'ils avaient pu monter comme événement quand même... Je me dirigeai d'un pas rapide vers cette fameuse boutique et j'ouvris la porte pour tomber nez à nez avec des pénis en plastique.  Okay, je dirais que je ne m'attendais pas à ça, mais je me rappelais qu'Elizabeth m'avait indiqué qu'elle se trouvait dans un sexshop. Jamais je n'étais allé dans un jusqu'à ce jour et je ne pouvais pas dire que j'étais des plus à l'aise. Les têtes se tournèrent sur moi parce que la porte avait fait un petit gueling gueling. Mes yeux s'écarquillèrent de frayeur pendant un instant et je vis les yeux de me femmes me croiser immédiatement. Elle était bien accompagnée d'un homme, mais aussi d'un vendeur je crois... Je m'approchai timidement d'eux, les mains dans les poches. Je me demandais si vraiment elle était en détresse et qu'elle voulait partir.

- Tu viens Eli... On va rentrer?

Après son SMS de détresse, je pense bien qu'elle voulait rentrer oui et je me demandais si c'était parce que son compagnon du moment était pas bizarre ou un gros pervers qui sait. Je me pinçai les lèvres pour saluer le vendeur et son "compagnon" d'un signe de tête. Je me disais que j'étais pas mal nul pour arriver comme ça dans un magasin de pénis en plastique et dire ça.

- Je suis Edward... son mari!

J'offris la main au mec devant moi, il avait les yeux perçants comme je n'avais jamais vu auparavant. Disons que je ne les regardai pas longtemps, je baissai rapidement les yeux pour finir de le saluer convenablement cette fois-ci.

J’étais tellement pas de mon élément et tout depuis mon arrivée ici le démontrait bien. Que ça soit mon bégaiement, mon visage rouge tomate et les maladresses dans mes tournures de parole. Ça avait été déjà quelque chose de devoir manipuler autant de pénis en plastique là, il fallait en plus que je parle de ma vie sexuelle devant deux hommes que je ne connaissais pas, ou que très peu… et ce, depuis quelques minutes à peine. Je parlais même pas de sexe avec mon mari, comment voulez-vous que je sois à l’aide de raconter tout ce que je faisais dans ma chambre à des étrangers Au moins, je savais qu’Edward était en route pour arriver mais en attendant, je devais me prêter à l'exercice. Je fus donc très vague dans mon expérience avec les jouets sexuels avant de lancer la perche à Andrea à mes côtés. Au moins, j’étais pas en compagnie de quelqu’un super ouvert à l’idée d’avoir cette conversation et de se retrouver ici également. Disons qu’étant pas un couple, ça rendait le truc encore plus bizarre à mon avis. Même si techniquement, ça ne serait pas le genre d'activité qu’on aurait fait avec Edward non plus. J’écoutai attentivement la réponse de mon Valentin imposé sans pour autant trop le regarder, ça serait un peu bizarre à mon avis sinon. Il parla également des lubrifiants mais aussi de plug anal comme j’avais déjà reçu en cadeau mais qui avait terminé comme décoration de salon et jouet de chat. Je ne savais pas que c’était populaire à ce point… Le vendeur nous expliqua le déroulement de la suite des choses avec tellement d’excitation, visiblement, c’était un vrai passionné par le sexe. Je ne demandais pas autant d’information mais visiblement, j’allais en avoir. On commença par goûter à des lubrifiants fait maison. Ça sentait fort et j’avais même pas besoin de goûter pour savoir… mais j’y allai quand même.

« Je suis pas mal certaine que c’est à la banane! Tu en penses quoi? »

Je regardai Andrea comme pour avoir son approbation et c’est à ce moment qu’on entendit quelqu’un entrer dans les lieux. Je me tournai immédiatement en sursaut… MON MARI avançait les mains dans les poches, très peu à l’aise comme je l’aurais pensé. Aussitôt il m’informa qu’on allait rentrer.

« Euh… je… »

J’étais un peu mal à l’aise, je trouvais que c’était impolie de partir ainsi. Mais j’étais vraiment contente et soulagée qu’il soit là, avec moi. Ce dernier se présenta à mon partenaire de la soirée en lui serrant la main. Je m’étais rapproché de lui ensuite pour lui faire un câlin. J’étais contente de ne plus le savoir avec cette fille dans le spa… j’étais curieuse de savoir ce qui s’était passé mais c’était pas trop le bon moment pour s’aventurer sur le sujet.

« On était en train de goûter à des lubrifiants… » informais-je Edward avant de lui chuchoter discrètement. « On va partir bientôt mais je suis gênée de le faire maintenant… le monsieur a organisé des choses, il va être triste… »

Je gardai sa main dans la mienne en retournant vers la table de présentation où l’employé reprit la parole, saluant le nouvel arrivé et étant bien heureux par sa présence. Je me demandais s’il y avait quelque chose qui le rendait malheureux en fait car il souriait beaucoup.

« Bon, nous avons un nouvel ami avec nous, c’est génial! Je vais vous faire goûter à un autre truc et on va pouvoir parler de vibromasseur ensuite! »

Mon dieu....