- messages : 1314 - feat. & crédit : ryan reynolds - anniversaire : 09/02/1978 - activité : cardiologue - double compte : chad, ugo, rose, andrès et sib
(#)Sujet: i really really need to talk to you / léo & eli | Mer 21 Nov - 10:57
léo and jade
just listen, please
C'est fou comme le hasard fait bien les choses, surtout à Miami. La vie continuait son cours et chaque problèmes me faisaient face. je devais régler chacun d'entre eux afin de pouvoir tourner la page. avec jade, nous avions décider de mener une vie "normale". disons, une meilleure vie. nous voulions essayer, en tout cas. tous les deux, chacun de notre côté, nous faisions face à nos démons pour mieux leur tourner le dos. nous avions des choses complètement différentes à régler. elle devait dire adieu à sa vie de fugueuse, vivant dans la rue. moi, je devais aussi dire au revoir à la rue mais quant à moi c'était plutôt au pouvoir que j'avais sur elle que je devais dire adieu, et pas l'inverse. Je devais faire hériter de tout ce que j'avais construit, de tout ce que j'avais fais, et veiller à ce qu'on ne détruise pas tout. même si je voulais lui dire au revoir, je ne voulais pas que le travail de plusieurs années soient démolies en quelques mois. je filais ça à des personnes de confiance, avec l'aide de mon meilleur ami, Arlo. Je voulais changer, je voulais construire une vie meilleure pour Jade, pour nous. Je dois tout de même avouer que je n'aurais jamais fais le quart sans lui. Enfin bref comme je le disais, Miami fait bien les choses. Alors que j'allais prendre un café avant de m'occuper d'un tas de choses aujourd'hui et de pouvoir retrouver Jade, je n'aurais jamais pensé que quelque chose me tiendrait la route. Mon téléphone sonnait et je le regardais. Je fronçais les sourcils. Ce texto semblait tomber pile. C'était comme si on parlait à mon âme, comme si mon âme me parlait, même. Je n'avais pas le temps d'y réfléchir trop qu'en levant ma tête je manquais de bousculer une jeune femme enceinte. excusez... mais rapidement je me rendais compte de qui il s'agissait. Oh mon dieu. Je plissais les yeux. Comme si tout était mesuré à la seconde près. Elizabeth fis-je alors en la regardant dans les yeux. Le barista répétait son nom, pour sa boisson prête. je me tournais à peine pour lui attraper et lui tendre. Je plissais encore les yeux, une idée derrière la tête. tu as quelques minutes à m'accorder? j'aimerai te parler. elle aurait sans doute préféré ne jamais me croiser. Surtout pas en ce moment. Surtout pas dans cet état. Surtout pas avec ce qu'il venait de se passer avec Jade. Surtout pas elle dans cet état là. Elle tombait très mal, et elle n'allait pas tarder à s'en rendre compte.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Dim 25 Nov - 23:58
léo and jade
just listen, please
Dans un 1 mois seulement, Juliette allait pointer le bout de son nom. Nous avions tellement hâte et on était enfin prêt pour son arrivé. On avait pas eu le choix de se presser un peu sur les derniers préparatifs puisque rendu où j’étais dans ma grossesse, elle pouvait bien arriver à tout moment. Cette journée là, j’avais décidé d’aller faire un peu de shopping au centre ville. Je savais bien qu’on avait assez de chose pour la petite mais c’était plus fort que moi, je voulais toujours un peu plus de vêtements… c’était de l’abus, Edward allait très certainement me le dire. Bref, j’avais arrêté au Starbucks, à mon ancien travail, pour me prendre un chocolat chaud et coupé ma rage de sucre que j’avais continuellement, depuis que j’étais enceinte. En attendant ma commande, je jetai un coup d’oeil à mon téléphone et c’est à ce moment, que je fus quelque peu bousculé par un jeune homme qui s’excusa immédiatement. « C’est rien… c’est pas de votre faute! » J’avais échappé mon téléphone dans le choc, me penchant difficilement pour l’attraper et croiser finalement le regard du concerné. Léo…. encore lui, pourquoi? Miami était une grande ville avec tellement d’habitants, pourquoi est-ce qu’il fallait que je tombe toujours sur la même personne qui me voulait du mal, et du mal aussi à mon mari. Je ne comprenais pas, je n’allais jamais comprendre sa haine à notre égard mais il me faisait peur et je n’aimais pas me retrouver en sa compagnie. J’étais certaine qu’il devait être une bonne personne, lorsqu’il n’était pas question de nous.
Je restai en état de choc, tellement qu’il dû lui-même prendre mon breuvage et me le tendre. « Euh… merci… » arrivais-je à marmonner en avalant difficilement ma salive. Il plissa les yeux en me regardant, comme s’il avait quelque chose derrière la tête. J’avais vu juste puisqu’il me demanda de parler avec lui. J’ouvris la bouche, puis la referma alors. « Je… Léo… je ne crois pas que nous avons quelque chose à se dire. Je sais que tu n’aime pas Edward, il ne t’aime pas non plus.. j’ai compris. » Je sentais mon coeur battre tellement fort que je pensais qu’il allait sortir littéralement de ma poitrine. Son regard se faisait insistait, il ne bougea pas vraiment devant moi. Je pris une grande respiration. « Je crois que c’est mieux pour tout le monde si on reste tous loin et qu’on ne se parle pas… bonne journée Léo! » Je le contournai pour me diriger vers les toilettes, j’avais tellement envie que ça allait être impossible pour moi de prendre l’autobus jusqu’à chez moi et me retenir pendant tout le trajet. À peine la porte fermée et verrouillée derrière moi, j’envoyai un SMS à mon mari pour lui informer que je venais de croiser son ennemi à mon ancien boulot et qu’il avait encore une fois, voulu me parler.
AVENGEDINCHAINS
Benjamin Lewis
Desigual
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Ven 30 Nov - 19:43
léo and jade
just listen, please
J'aurais dû me douter qu'elle m'enverrait un peu boulet. Faut dire, à chaque fois que j'ai voulu lui parler, ce n'était pas pour lui dire que des sympathies. Enfin, je n'avais rien contre elle. En fait, je l'appréciais bien. Et en fait, c'était ça le problème. Du coup, je ne trouvais rien qu'elle puisse aimer chez Edward. Ce mec là, et elle le mentionnait d'ailleurs, je le détestais. Je ne comprenais pas comment une fille aussi gentille et intelligente qu'elle puisse aimer ce type. J'avais eu beau lui dire tout, elle lui pardonnait tout. J'étais sûr que c'était pour cause d'aveuglement. Elle était aveuglée. Il fallait juste lui montrer, encore et encore. Evidemment, elle savait que j'allais lui parler de ça. Je ne l'aurais peut-être pas fais si je n'avais pas vu ce ventre. Cet énorme ventre. C'était l'énorme goutte de trop. Je posais mon doigt sur mon téléphone, la regardant faire un pas vers l'extérieur.
Attends ! aurais-je du dire. Je me serai approché d'elle, alors qu'elle se serait arrêté - elle est trop gentille pour fuir, trop respectueuse. il ne sera pas un bon père. écoute moi! évidemment elle aurait essayé de continuer sa route, et j'aurais tenté de l'arrêter. J'aurais pris son bras, ou juste j'aurais dis : il n'est pas capable d'aider une amie en difficulté et tu l'imagines changer une couche? passer sa petite personne avant quelqu'un d'autre? je serai devenu fou, probablement, j'aurais peut-être laissé glissé une larme, en pensant à la vie que moi j'avais perdu. Jade, elle, avait perdu mon bébé. Je l'imaginais, d'un coup, avec la tête de Jade et ce bide-là. Prenant son café, s'apprêtant à choisir les habits, ou son lit, ou un doudou. C'est sûr qu'une larme serait coulé. j'étais désolé pour elle, car ça aurait pu se passer comme ça, si jamais elle avait essayé de m'écouter. Ce n'était pas contre elle, finalement...
J'aurais dû essayer. Avec ces mots ou d'autres, j'en sais trop rien. Et pourtant je décidais de prendre les anciennes habitudes. Comme on dit, chasser les vieilles habitudes et elles reviennent au galop. La colère avait déclenché ça. Le mélange de cette colère, de cette rancune, de cette tristesse. Mes doigts avaient glissés sur mon téléphone et c'était trop tard. Le mécanisme s'était mis en marche. Elle faisait encore un pas, deux pas, vers l'extérieur. Pauvre d'elle, je contrôlais la ville entière. Même si je tentais de faire ma vie en dehors de tout ça, je pense que j'aurais longtemps ce pouvoir. Et elle tombait trop mal. Dans tous les sens, d'ailleurs. Car c'est une voiture qui vint la faire tomber, là, sous mes yeux. Je ne clignais même pas de l'oeil, mon visage était figé. Tout le monde se rua vers elle et je disparaissais dans la foule, rangeant mon téléphone.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Mar 4 Déc - 1:30
Eli & Edward
just listen, please
On dit qu’on peut refaire le monde avec des ‘’j’aurais dû’’ mais c’est plus fort que moi, je ne peux que me rejouer la scène dans ma tête encore et encore et m’en vouloir, encore et encore. On m’a toujours pourtant dit de regarder des deux côtés de la rue avant de traverser et j’essaye de me rejouer la scène dans la tête et pourtant, j’arrive toujours à un blackout total, j’arrive pas à savoir à qui est la faute, j’arrive pas… mais c’est beaucoup plus facile de s’en vouloir et de se dire que j’aurais dû être plus prudent. J’aurais dû sachant que je portais la vue, sachant que Juliette comptait sur moi pour la protéger jusqu’à temps qu’elle soit prête à venir nous rejoindre et à découvrir son petit monde extérieur. Ce fut immédiat ma perte de conscience, j’étais complètement à l’abandon des gens témoins de la scène, de la voiture qui m’avait heurté… qui nous avait heurté et qui partait en délit de fuite. Les gens criaient, ça s'affolent. Après tout, j’étais enceinte, c’était encore pire et dans un moment pareil, tout va tellement vite, encore plus vite que n’importe quoi. Les pompiers, les ambulances, les policiers… tout le monde était au petit soin pour moi mais il fallait faire vite car des vies étaient en jeu. On parlait de traumatisme crânien, peut-être même d’hémorragie interne mais la priorité première, était de me transporter à l’urgence pour me faire accoucher. Accoucher sans avoir conscience de le faire, sans être là lors des premiers jours de sa propre fille, ni même savoir si on allait être là pour le restant de sa vie. Après tout, rien n’était certain, il fallait la priorisé elle et si j’avais eu la capacité de le dire moi-même, jamais au grand jamais j’aurais aimé qu’on sauve ma vie avant la sienne. C’était elle l’important et si la vie me lâchait aujourd’hui, je pouvais au moins partir la conscience tranquille en me disant qu’elle avait le meilleur papa qui soit.
Edward d’ailleurs, on l’avait rapidement contacté pour lui faire part de la situation et de se présenter le plus rapidement possible aux urgences. Je pouvais l’imaginer, mon pauvre amour… en panique totale. J’étais tellement triste de lui faire continuellement vivre des émotions aussi fortes, j’aurais aimé qu’il ne soit pas à ce point concerné pour le protéger de lui faire mal ainsi mais la situation était telle et je ne pouvais rien y faire. Lorsqu’il arriva en panique à l’hôpital, on lui fit rapidement part de la situation en l’invitant à suivre et à enfiler une jaquette d’hôpital par-dessus ses vêtements et bien se laver les mains. « Nous sommes en train de procéder à une césarienne d’urgence pour sortir l’enfant le plus rapidement possible. Votre femme souffre d’une hémorragie interne et nous devons absolument s’en occuper aussitôt que le bébé est hors du ventre. Je vous demanderais donc de rester à l’écart durant l’intervention, vous allez pouvoir rester avec l’enfant si tout va bien de son côté pendant que madame Keller passe en bloc opératoire. Nous n’avons pas de temps à perdre… est-ce que je peux compter sur votre coopération? Sans ça… nous allons devoir vous faire patienter à la salle d’attente. »
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Mar 4 Déc - 2:17
Eli & Edward
just listen, please
La panique m'avait aussitôt pris lorsque je vis que l'hôpital essayait de me rejoindre. Mes yeux s'étaient aussitôt agrandit et mon coeur battait très fort. En entendant la voix d'un médecin ou infirmière, je me rappelle même pas à qui j'avais parlé... la panique s'était multiplié parce que ce n'était pas des bonnes nouvelles que je venais d'entendre. Elizabeth avait été percuté par une voiture. J'avais figé... La peur m'avait envahi, le stress aussi, j'avais fait cent pas dans mon bureau avant de me dire d'y aller. Je n'avais même pas réfléchi à amener quoi que ce soit, j'avais foncé... Vraiment foncé! J'avais pas pris ma voiture, j'avais filé à la course jusqu'à l'hôpital et une fois là-bas, j'avais demander à tout le monde où je pouvais me rendre pour voir ma femme! Enfin on me guida à la bonne place où on vint me parler. J'avais tellement peur pour ma fille, mais aussi pour ma femme. Je ne savais aucunement la gravité des blessures, j'avais peur, je tremblais de partout... On m'indiqua qu'elle allait subir une césarienne d'urgence pour faire sortir ma fille de son ventre et après ils allaient s'occuper de ma femme. J'avais peur, je ne savais aucunement comment ça allait se passer. J'enfilai une petite jaquette bleue et une petit chapeau. Je me tenais dans un long corridor et attendre fut la pire des tortures en ce moment même. Les médecins m'avait glissé que l'état d'Elizabeth était stable, mais qu'ils allaient devoir arrêter l'hémorragie.
Puis, j'entendis des pleurs de bébé, je capotais ma vie, comment je pouvais rester là à attendre? J'avais ma fille et ma femme qui étaient en danger. Je ne pouvais pas croire que j'étais en train de vivre ça. Puis, je la vis arriver, mon coeur s'arrêta un moment avant de recommencer à battre, ma fille se tenait dans une petite couverture et on vint me la porter dans mes bras. Je ne pus faire autrement que de verser des larmes parce que la voir fut un immense bonheur, mais j'avais toujours peur pour ma belle Elizabeth. - T'es là, t'es vraiment belle.. maman va s'en sortir, elle est une vraie championne... Papa t'aime de tout son coeur!
On m'invita à suivre l'infirmière pour le poids, la grandeur du bébé et on me demanda donc de faire le peau à peau avec Juliette. Je n'avais jamais entendu ça, donc je ne savais pas trop quoi faire. On me demanda d'enlever ma jaquette, mon chandail et de garder Juliette nue sur moi. Wow! Je la berçai longtemps jusqu'à ce qu'on m'apporte de quoi lui faire boire. Elle était une vraie gloutonne, elle but rapidement la quantité maximale. Je guettais la porte sans arrêt dans l'espoir qu'on vienne me dire que tout allait bien. Je berçai ce petit être si fragile, jamais je n'aurais pu croire ressentir ça un jour, j'étais déchiré entre le bonheur et la peur de perdre mon premier amour de ma vie. Après plusieurs heures, les infirmières vinrent me prendre Juliette pour lui faire passer des tests vu l'accident et ils m'autorisèrent à passer voir Elizabeth dans une chambre. On m'indiqua qu'on l'avait opéré.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Ven 7 Déc - 4:30
Eli & Edward
just listen, please
J’aurais aimé être là pour le serrer dans mes bras, pour avoir conscience de le rassurer, être là pour souhaiter la bienvenue à ma fille dans notre monde et lui promettre que j’allais tout faire pour qu’elle ait la meilleure des vies, pour la protéger et l’aimer, pour qu’elle ne se sente jamais incomprise, jamais seule, jamais mal aimée. Elle était notre petit trésor pour toujours. Au moins, son papa était là pour la prendre, pour commencer déjà à l’aimer pendant que les médecins s’occupaient de moi en salle d’opération. On avait peur pour moi que mon corps n’ait pas la force de tenir la route d’autant de choc. D’abord l’accident, puis l’accouchement et maintenant, l'opération. Mais c’était un risque à prendre car autrement, j’allais mourir assurément. Je passai plusieurs heures sur cette table et je ne remercierai jamais assez le personnel médical d’avoir réussit à contrôler l’hémorragie qui aurait pu me couper la vie et m’empêcher de rencontrer ma fille et revoir l’homme de ma vie. Rien n’était gagné mais rendu là, c’était une chose à la fois. On m’avait transporté dans une autre chambre, une chambre partagée avec quelqu’un d’autre parce que mes assurances ne permettait très certainement pas que je sois dans une privée, même si ça aurait été l’idéal avec la petite qui allait probablement bientôt venir me rejoindre en attendant d’avoir son congé pour rentrer à la maison. Je ne savais pas trop ce qu’Edward allait faire à partir de là et j’avais l’impression que lui non plus. Je m’en voulais tellement, malgré tout, parce que c’était de ma faute tout ça. C’était moi qui n’avait pas assez regardé, c’était moi qui avait mit ma propre vie en danger et celle de Juliette, c’était moi qui faisait du mal comme ça à Edward aussi.
Ce dernier était venu me rejoindre à la chambre. Il avait tenu ma main, il m’avait parlé aussi. Je criais de l’intérieur, j’avais tant envie de pouvoir lui répondre, de pouvoir au moins, bouger ma main pour lui faire comprendre que j’étais toujours là mais rien… J’étais complètement prisonnière de mon corps. Ça ne prit pas de temps avant que le médecin ne passe la porte de la chambre pour expliquer un peu la situation à Edward.
« L’opération s’est bien passé. La chute lors de l’accident a immédiatement provoqué une hémorragie interne dont le sang commençait tout doucement à rejoindre les poumons et l’estomac. Nous avons été en mesure de contrôler le débit de sang et réparer l'entièreté des dégâts. Pour être complètement transparent avec vous, ce qui nous inquiète le plus dans tout ça c’est que votre femme a subit un choc important à la tête ce qui a provoqué un traumatisme crânien. Pour l’instant il est difficile d’évaluer ce qui peut se passer mais quelques tests nous indiquent que son cerveau est toujours en activité et continue d’envoyer des signaux dans tout son corps, ce qui est une bonne chose. D'une façon générale, plus le retour de conscience est rapide, plus grandes sont les chances d’un retour à la normale sans séquelle. En revanche, une perte de conscience profonde et durable est plus inquiétante et peut correspondre à l'existence de lésions cérébrales. Certaines séquelles sensorielles, physiques et cognitives peuvent survenir à son réveil, c’est pourquoi je demanderais votre collaboration, si vous êtes présents lors de son réveil de ne pas entrer en contact avec elle et d’appeler immédiatement un membre du personnel. »
Il regarda Edward pour s’assurer qu’il comprenait l’ampleur de ce qu’il venait de dire. Le jeune homme semblait bien dépassé par la situation, ce qui était parfaitement normal.
« Écoutez monsieur Keller, je suis conscient que ce n’est pas une situation facile et si vous avez besoin d’une aide quelconque que ça soit pour vous… pour la petite, ou même juste des questions, nous avons toutes les ressources ici pour vous venir en aide. » Il jeta un coup d’oeil à mon dossier qu’il posa près de mon lit. « Sur une note plus joyeuse, Juliette est en pleine forme et nous allons vous l’apporter dans quelques minutes ici. Elle aura son congé dès demain matin si vous désirez retourner à la maison avec elle. »
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Sam 8 Déc - 20:06
Eli & Edward
just listen, please
J'avais peur pour ma belle Elizabeth et j'attendais des nouvelles du docteur pour elle. J'avais aussi ma petite Juliette à m'occuper maintenant, j'étais un peu perdu dans tout ça, mais je devais me montrer fort pour elles. Je me redressai sur mes pieds quand le docteur entra, j'étais impatient de savoir ce qui se passait avec ma femme. Je voulais qu'elle se rétablisse et qu'elle puisse voir notre fille. Il me demanda de m'asseoir et je le fis pour entendre ce que ma femme avait. Mes yeux se remplirent de larmes tellement ce fut un choc. J'étais complètement dépassé par ce qu'on venait de me dire... Comment j'allais pouvoir m'occuper de ma fille tout seul et en plus d'Elizabeth? Je voyais ça comme une gigantesque montagne. Puis, en plus de ça, on m'indiqua que la petite Juliette était en parfaite santé et qu'on pourrait quitté demain. - NON! Je veux dire non! Je veux pas quitter Elizabeth, je dois rester ici pour elle! Je veux pas.... S'il vous plaît laissez-nous des journées de plus pour rester ici. Je me vois pas tomber tout seul chez moi pendant qu'elle reste ici toute seule.
Sérieusement, je sentais mon anxiété grimpé et face à ma détresse ou je ne sais pas trop, le docteur accepter de nous laisser deux jours de plus ici pour m'occuper aussi d'Elizabeth et savoir ce que j'allais faire par la suite. Le docteur décida même de me prescrire un calmant parce que j'avais l'air un peu sur les nerfs. Aussitôt qu'il avait franchit la porte, je les avais jeté à la poubelle. Aucun médicament ne sera pris par moi ici. J'avais repris la main de ma femme et je m'étais mis à pleurer.
- Je t'aime tellement, s'il te plaît, ne me laisse pas tout seul ici, je ne saurai pas quoi faire sans toi, tu es tout ce que je veux! S'il te plaît réveille-toi et je te présenterai ta belle petite fille qui te ressemble tellement.
Je restai un long moment avec Eli avant de repartir voir ma fille pour m'en occuper. Je savais que je pourrais l'amener bientôt pour voir Eli parce que tout ce qui comptait c'était notre petite famille. J'aimais la prendre contre moi, elle m'apaisait parce qu'elle était toute calme et toute petite.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Mar 11 Déc - 4:26
Eli & Edward
just listen, please
Trois jour, 72h heures depuis l’accident, depuis que Juliette était au monde aussi et depuis que je n’avais toujours pas retrouvé conscience. Edward n’avait pas quitté la chambre une seule fois. En fait, c’était la toute journée avant qu’il ne doive rentrer à la maison avec la petite mais je savais bien qu’il avait prit les moyens nécessaires pour que je me retrouve ici le moins souvent seule, malgré le fait que je n’avais pas du tout conscience que je pouvais être seule. Même étant inconsciente, il était aux petits soins avec moi, il me parlait, beaucoup même, il me flattait et il s’assurait mon lit soit toujours bien placé, malgré le fait que je ne bougeais pas du tout. Parfois, il posait Juliette sur moi, j’aurais aimé pouvoir la sentir, pouvoir la tenir correctement dans mes bras et lui parler, faire connaissance avec cette petite merveille que nous avions fabriqué avec tout notre amour tous les deux. Je ne pouvais pas croire que je n’étais pas mentalement présente dans ses premiers jours mais je m’étais promis qu’à la minute où j’allais me réveiller, que j’allais rattraper tout ce temps perdu. Bon, trois jours, ce n’est pas grand chose dans le temps d’une vie… mais quand on passe près de perdre cette vie, on se promet d’en profiter à fond par la suite. Simplement, je ne m’attendais probablement pas à me retrouver dans l’état dans lequel j’allais me trouver en ouvrant les yeux pour la toute première fois. En fait, je me sentis un peu bizarre, comme si je me trouvai pendant quelques heures, entre le sommeil et l’éveil. Je reprenais conscience de quelques parties de mon corps, sans pour autant être en mesure de pouvoir les bouger. J’avais mal, je souffrais… ma tête surtout, c’était comme des gros tambours. Peu à peu, je commençai à entendre ce qui se passait autour de moi. Je n’étais pas seule, il y avait des gens avec moi… un bruit fort non loin attirait mon attention, mais c’était encore tellement sourd que j’arrivais à peine à savoir de quoi il s’agissait… mais ça faisait mal, ça venait me frapper au crâne à chaque fois et je reconnu de quoi il s’agissait… c’était des pleurs d’un bébé.
« Chuut… bébé.. mhh..mal, tête. » marmonnais-je en bougeant ma main quelque peu.
Puis, ce fut autour de mes yeux de s’ouvrir tout doucement, la lumière m’aveuglait, tellement que j’arrivai à peine à les ouvrir de nouveau. Je gémissais un peu dans mon mal, tentant de bouger mes membres mais en étant incapable. J’avais soif, je me sentais pas bien. Le bébé pleurait encore, mais cette fois-ci, encore plus… et je sentais quelqu’un venir me tenir la main. Je me sentis sursauter à l’intérieur de moi, sans que mon corps ne réagisse. J’ouvris par contre les yeux d’un coup en les laissant ouvert, regardant le jeune homme à mes côtés. J’avais du mal à décerner l’émotion sur son visage, j’étais complètement perdu, mes yeux balayaient la pièce du regard avant de les reposer vers l’individu à mes côtés. Je ne comprenais pas ce qu’il faisait là… ni même ce que je faisais là… et qu’est-ce qui se passait exactement. J’ouvris la bouche, puis la referma quelques secondes avant de prendre toute mon énergie pour lui demander correctement :
« Qui t’es? » arrivais-je à prononcer d’une voix bien rauque.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Mar 18 Déc - 2:41
Eli & Edward
just listen, please
J'avais informé Lukas pour ce qui se passait et disons qu'il était d'un grand support même s'il n'était pas physiquement avec moi. Voir Eli toujours inconsciente me faisait énormément souffrir, si j'avais pu être à sa place, je l'aurais pris volontiers. Elle avait été percutée par une voiture qui ne s'était pas arrêtée... On avait alors pas eu de nouvelle si le chauffard avait été trouvé. Disons que tout cette histoire était malheureuse, il me manquait quelques pièces du puzzle pour comprendre ce qui avait pu se produire. Eli était toujours prudente, je ne verrais pas pourquoi elle ne l'aurait pas été... Bref, tout ce qui comptait maintenant c'était de m'occuper des deux amours de ma vie. Juliette était adorable et j'adorais pouvoir la nourrir et m'occuper d'elle. J'avais même appris à comment donner son bain. C'était épatant. Je lui avais donné une petite suce pour l'apaiser vu qu'elle cherchait à téter. Parfois je la mettais tout contre ma femme pour voir une réaction, mais ça ne venait pas. Peu importe, je continuais à espérer qu'elle allait se réveiller. C'est au bout de la troisième journée que j'entendis des mots sortir de sa bouche sans pour autant comprendre lesquels. Tout de suite, je m'étais redressé pris de panique parce que j'avais vu aussi ses lèvres bougées. Je lui pris la main tout en répétant son prénom et enfin je vis ses jolis yeux s'ouvrir. Elle semblait complètement perdue.
- Eli, tout va bien, je suis là et Juliette est juste à côté... Tu veux de l'eau? J'ai tellement prié pour ce moment là Eli!!! Je t'aime!!!!
Je m'étais avancé pour l'embrasser sur la joue. Et puis, elle me posa la question de qui j'étais. Tout à coup, je me suis senti bien mal... Mes yeux s'écarquillèrent... Je lui répondis tout doucement. Sa mémoire était peut-être affecté, je ne sais pas.
- Je suis ton mari... Edward, tu te rappelles pas? Tu as eu une fille, tu veux la voir? Elle s'appelle Juliette.
Là, il fallait que j'appelle les infirmières, alors j'appuyai plusieurs fois sur le petit bouton pour qu'on vienne enfin constater son réveil. Elles mirent un temps pour arriver, mais quand cela fut le cas, ce fut comme une petite fourmilière pour poser des questions. Je pris donc Juliette pour patienter plus loin en espérant que tout se passe bien. J'étais tellement heureux de son réveil, mais j'avais peur aussi. Quand le docteur passa et que je pus continuer à la voir et lui parler... Je me rapprochai avec notre fille pour lui montrer.
- Je te présente Juliette, elle te ressemble beaucoup, même si c'est pas évident encore, je peux dire qu'elle est aussi belle que sa maman.
J'espérais tellement une bonne réaction de sa part.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i really really need to talk to you / léo & eli | Mar 18 Déc - 4:09
Eli & Edward
just listen, please
C’est complètement perdu que je me retrouvai, devant un homme qui me regardait avec de grand yeux et l’air bien soulagé. Je ne comprenais rien, je me sentais lourde de partout, j’avais mal aussi et en plus, j’avais soif. Je ne comprenais rien de ce qu’il me disait en plus tellement j’étais étourdie. La seule chose que je jugeai bon de lui demander c’était qui il était… il s’agissait peut-être de mon medecin? J’étais à l’hôpital. Il m’expliqua alors qu’il était mon mari, que je venais d’avoir une fille, je le regardai en clignant des yeux à plusieurs reprises. Je me sentais comme dans un rêve, le son de sa voix était lointain mais j’arrivai à marmonner :
« … une fille? »
Moi avoir une fille? C’était pas possible! Je n’eus pas trop le temps d’assimiler tout ce qu’il me disait que pleins d'infirmières et un médecin arrivèrent vers moi pour prendre mes signes vitaux et me donner de l’eau. Je me demandais tellement ce qui m’était arrivé. J’avais accoté de nouveau la tête contre mon oreiller, malgré le fait qu’on avait redressé mon lit. Le medecin prenait des notes sur tout, allant même jusqu’à me poser des questions qu me semblaient assez simples:
« Quel est ton nom? » « Eli… Elizabeth... Blake. »
Il releva doucement le regard vers le jeune homme, toujours près de moi avec son bébé dans les bras.
« Quel âge as-tu? » « 18 ans… » « Qui est cet homme? » dit-il en le pointant.
Je tournai la tête vers lui pour le regarder attentivement. Il me disait rien… tellement rien que ça en était frustrant parce que tout le monde agissait comme si je devais le connaître. Je secouai la tête en regardant le médecin de nouveau.
« C’est Ed...ward … il m’a dit...je me souviens pas… »
Elle secoua la tête en m’expliquant que je devais avoir un petit soucis avec ma mémoire mais que ça allait me revenir bientôt. C’était vraiment paniquant qu’on manque des informations comme ça. C’était une blague tout ça? Je voulais vraiment comprendre mais je n’y arrivais pas. Où était Jade??? On nous laissa finalement ensemble et je me sentais vraiment mal de me trouver avec lui. Je voulais pas qu’il s’approche trop près de moi et pourtant, il revint vers moi avec l’enfant, je me reculai un peu le dos en espérant qu’il n’ose pas la poser sur moi.
« Arrête de dire ça… j’ai… j’ai pas d’enfant c'pas à moi, j'ai... on m'a avorté. C’est impossible » les larmes me montèrent aux yeux. « C’est une erreur ou une mauvaise blague ou… je sais pas quoi mais… je veux rentrer chez moi, je veux Jade! »
Je poussai les couvertures au loin comme pour lever du lit mais le seul problème était que je ne sentais plus du tout mes jambes. Je me penchai difficilement, lâchant un râle de douleur en venant tapoter mes jambes. Je relevai les yeux en panique.
« Je… je sens plus mes jambes! Je sens plus mes jambes! »
Je me sentis immédiatement prise de panique. Je courais après ma respiration, mon coeur s’affolait dans ma poitrine. Je pleurais, je regardais partout… bref, je perdais le contrôle. Edward s’était empressé de poser le bébé plus loin pour s’approcher de moi. Je secouai la tête en me débattant parce qu’il essayait de me prendre les mains et me demandait de le regarder, de respirer avec lui.
« ME TOUCHE PAS!!!! ME TOUCHE PAS!!!! QUELQU’UN???? » criais-je en espérant que quelqu’un du personnel m’entende.
AVENGEDINCHAINS
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