Eli & Edward

just listen, please

Quand je sentis Elizabeth se réveiller, je pense que je ne pouvais pas être plus heureux. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'elle se demandait qui j'étais. Disons que je ne m'attendais vraiment pas à ça. Elle ne se souvenait pas d'avoir eu Juliette... Elle savait son nom, mais elle disait qu'elle avait 18 ans. C'était totalement insensé... J'étais comme effacé de sa mémoire? Tout ce que j'espérais maintenant c'est qu'elle puisse se rappeler de moi. Je décidai de me rapprocher d'elle avec Juliette pour lui présenter, mais elle était toujours en train de dire qu'elle n'avait pas eu cette fille et qu'elle ne me connaissait pas. C'était totalement déroutant.

- Eli, tu as eu un accident... tu te souviens peut-être pas, mais nous sommes mariés et on a eu Juliette...

Elle se mit à dire qu'elle voulait voir Jade... Mais moi, je ne ne connaissais aucune Jade, je ne comprenais pas trop... J'imagine qu'elle revoyait des événements de son passé parce que là, je dirais que j'étais complètement perdu. Surtout qu'elle venait de dire qu'elle avait avorté. Wow... Je... Je ne savais plus quoi dire, mais je la vis un peu paniquer quand elle remarqua qu'elle ne sentait plus ses jambes. J'avais posé Juliette dans son petit lit avant de revenir vers elle et lui prendre la main, mais aussitôt, elle se mit à crier... Wow.. elle... elle réagissait comme moi avant.

- Eli... Chuttt... Okay, je vais pas te toucher... calme-toi, je vais prévenir quelqu'un pour tes jambes, je suis sûr que...

En fait, non je ne savais rien, ça me dépassait tout ça et je sentais moi-même la panique embarquer, mais je ne voulais rien laisser paraître... Je pris Juliette avec moi avant de prévenir quelqu'un et qu'on vienne immédiatement s'occuper de ma femme. C'Était un peu paniquant tout ça, je voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Je restai en retrait pendant un moment avant de me repointer sans ma fille. J'avais mis mes mains dans mes poches, je ne savais pas comment elle allait me percevoir cette fois-ci.

- Est-ce que ça va? Je vais rester loin si c'est ce que tu préfères, mais je tiens à toi... On est mariés, je t'aime...

Je pris place sur la chaise à côté... On s'était marié pour le meilleur, mais aussi pour le pire. J'avais quand même besoin d'elle en ce moment et là je sentais qu'elle était tellement loin.

 

Eli & Edward

just listen, please

Ça n’avait rien d’un réveil facile pour personne. C’était comme si je me retrouvais dans le mauvais corps, dans la mauvaise vie à devoir entendre que je n’avais pas 18 ans, que j’étais mariée et que j’étais également mère. Au début, j’avais même pensé à une mauvaise blague, me disant que c’était vraiment horrible de faire quelque chose du genre à quelqu’un qui vint tout juste d’avoir un accident mais j’avais bien vite compris que ma mémoire me faisait défaut. Ça me fit immédiatement paniqué, d’autant plus que je ne sentais plus mes jambes. Edward tenta de me calmer mais je refusais carrément qu’il s’approche de moi, appelant de l’aide au loin, dans un moment de panique. Rapidement, un médecin arriva avec une infirmière et on demanda au jeune homme de quitter la chambre. Après quelques tests, et sans que je comprenne vraiment, je retrouvai un sensation sur l’ensemble de mes jambes. Je ne savais pas trop si c’était encore une fois mon coup à la tête qui me jouait des tours ou bien si mes jambes avaient repris vie en quelques secondes mais bon… Lorsque le personnel médical me quitta, Edward revint à la chambre, sans le bébé cette fois. Je me sentais un peu mal de lui avoir crié dessus, il n’était pas méchant, il voulait que m’aider… et il me disait sans cesse qu’il m’aimait. Simplement, il devait comprendre que c’était pas simple pour moi présentement et ça me faisait juste très bizarre de l’avoir avec moi.

« Écoute je crois que… je crois que j’ai besoin d’être seule! » Je vis bien dans son regard que je venais de lui faire de la peine avec ma demande. J’ajoutai donc : « Mais tu… tu peux repasser dans quelques heures… ok? »

Pas que j’y tenais mais je ne voulais pas le decevoir. Il me quitta donc, la tête bien baisse et moi, ça me faisait mal de faire de la peine à quelqu’un même si techniquement, je ne le connaissais pas. Enfin, oui, je le connaissais bien puisqu’on s’était mariés, mais j’avais aucune attachement puisque je ne m’en souvenais même plus. Pendant ce temps, j’en profitai pour me reposer un peu. Une infirmière vint me reposer des questions sur ma vie, mes réponses n’avaient pas changé. On m’expliqua toute la situation de mon accident, l’opération que j’avais eu… mon accouchement. C’était beaucoup à gérer, on me laissa donc tranquille avec un repas que je mangeai à peine. C’est à ce moment qu’Edward revint à la chambre avec une coquille où son… notre… bébé dormait.

« Je euh… pardon pour tout à l’heure, j’ai du mal avec les… contacts physiques. C’est pas personnel… » Je voulais pas qu’il pense que je pensais qu’il allait m’attaquer ou quoi que ce soit. Bon, c’était peut-être possible mais j’en avais pas l’impression. « Mais ça, tu le sais peut-être déjà? »

En fait, qu’est-ce qu’il savait de moi? Est-ce que j’étais différente aujourd’hui? Ça faisait tellement bizarre de parler à quelqu’un qui devait me connaître mieux que moi et que moi de mon côté, je n’avais aucune idée de qui il pouvait bien être. J’en voulais terriblement à ma mémoire de me faire défaut comme ça, il n’y avait rien de pire que de se sentir intru dans ce qui devait être sa propre vie.

« Le médecin m’a dit de te demander de me parler de toi… que ça allait aider à ce que mes souvenirs remontent… »

Je le regardai attentivement, Edward était vraiment mais vraiment beau. Le genre de gars qui m’aurait clairement intimidé à croiser mon chemin. Le genre de gars aussi beaucoup trop sexy, qui pouvait bien avoir qui il voulait et techniquement, de ce qu’il me disait, c’était moi sa femme. Moi? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour qu’un homme comme lui s’intéresse à la personne ô combien troublée que je suis?

 

léo, elizabeth, edward and jade

I REALLY REALLY NEED TO TALK TO YOU

Tu avais donner ton numéro de téléphone à ta cousine dans le parc sans penser recevoir un appel d'elle. C'était peut-être plus de la politesse qu'une vraie envie de t'ouvrir à elle. Tu n'es pas agile avec les gens, mais tu lui devais au moins ça. Elle ne se fermait pas au point d'avoir refuser. Si l'envie lui prenait de te donner un coup de fil, elle avait dans son portable ton prénom et quelques chiffres qui vous gardaient plus près que vous l'avez été depuis ta fugue.
Tu étais dans l'appartement de Léo quand ton téléphone avait vibré. Tu sortais de la douche et lui il venait de rentrer. Ne reconnaissant pas le numéro sur l'afficheur, tu avais eu l'audace de croire que c'était peut-être une agence ou un photographe qui voulait travailler avec toi. C'était presque enjouée que tu avais pris la parole. Du moins, le plus que tu sais bien le faire. Oui, bonjour! La suite, Léo ne peut pas l'entendre, mais peut surement lire la confusion sur ton visage. C'était pas Elizabeth qui t'appelait. Un employé de l'hôpital, comme si tu étais son contact d'urgence. Les explications sont brèves, presque étranges. Assez pour que tu veuilles te déplacer jusqu'à l'urgence. Ma cousine. Elle est à l'hôpital. Elle demande à me voir y paraît.
Les cheveux encore humide, tu enfiles un jeans et un haut bien simple et laisse ta serviette traîner dans la chambre. Trop pressée de partir, même si au fond tu voudrais ne jamais arrivée à destination. Elle devrait encore t'en vouloir et jamais vouloir te parler. Tu pensais que ton numéro, elle le supprimerait dès que tu ne serais plus dans son champ de vision. Après tout, tu l'avais vite laissé derrière.
Elle est enceinte. Elle était énorme quand je l'ai croisé. Peut-être qu'elle a accouché? Ta voix est remplie de questions parce que même si ton hypothèse était vrai, pourquoi voulait-elle que tu te présentes? Et pourquoi c'était un employé qui t'appelait et pas elle-même? Est-ce que tu avais le droit de t'inquiéter? Est-ce que tu voulais paniquer pour quelqu'un que tu as laissé dans le passé? Pourtant te voilà bien sur les nerf à chercher tes chaussures dans l'appartement parce que quand tu angoisses tu ne trouves jamais rien. Eli, elle m'aurait pas appeler pour que je rencontre son gosse. Y'a quelque chose qui tourne pas rond. J'dois y aller.
Tu ne connais rien que Léo connait celle qui a été longtemps comme une soeur pour toi. Encore moins le lien entre eux. Tu essaies de pas réfléchir, mais elle reste ta seule famille. Même si tu mérites d'avoir aucune place dans sa vie, tu as besoin de savoir si elle se porte bien. Elle demande ta présence et depuis le temps que tu l'as laissé tombé, elle mérites au moins que tu sois à la hauteur cette fois-ci. Mon téléphone, il est où putain? Il était dans ta main droite et tu le réalises après avoir haussé la voix. Tu t'excuses. Tu devais passé la soirée avec ton copain pour une fois que lui il n'avait pas à travailler le soir même. On va devoir remettre nos plans, pardon. Tu déposes un baiser sur sa joue avant de le serrer contre toi pour chasser l'angoisse que tu ressens. Tu te sens stupide de te sentir de la sorte. Tu réalises qu'elle a plus d'importance pour toi que tu veux ne l'admettre et tu n'aimes pas. Tu revois aussi ta dernière visite à l'hôpital. Elle sait que tu as perdu un bébé, du coup tu envisages le pire pour elle. Peut-être qu'elle t'appelais parce que tu savais ce que c'était? Ça ne pouvait pas être ça. Entre elle et toi, c'était elle celle au grand coeur. Elle aurait droit au bonheur. C'était autre chose ça devait l'être.
Tu veux venir avec moi? Léo aussi était mieux que toi, parce qu'il acceptait de t'accompagner encore dans cette endroit qui vous rappelle trop de malheur. Tu ne remarques pas qu'il a l'air nerveux lui aussi. Enfin, si, mais tu penses que c'est à cause de toi et de cette fausse couche encore récente.
@Elizabeth B. Keller @Léo P. Mills @Edward Keller  

léo, elizabeth, edward and jade

I REALLY REALLY NEED TO TALK TO YOU

J'étais heureux de rentrer à la maison ce soir. Enfin, comme souvent en ce moment. J'avais Jade à la maison et j'adorais cette idée. Je donnais petit à petit les rennes à mes potes pour me consacrer à 100% à elle. J'allais dédier jusqu'à ma carrière pour elle et j'avais jamais été aussi serein que depuis que j'avais pris cette décision. J'avais dû y passer une petite heure pour régler une petite affaire - malheureusement je savais que la séparation ne se ferait pas en une heure - et je rentrais bien décidé de passer une bonne soirée avec Jade.

Mais le destin en décidait autrement. Quand on dit que le monde est petit, je ne pensais pas que c'était à ce point. Elle avait l'air un peu paniquée. Enfin, ça restait Jade. Elle ne montrait jamais quand ça n'allait pas. Malgré ça, j'apprenais à la connaître et à comprendre les signaux de son inquiétude. Elle commençait à m'expliquer que sa cousine l'avait appelé de l'hôpital et qu'elle devait s'y rendre. Elle marchait les cent pas, cherchant après toutes ses affaires. Voilà le signe. Je fronçais les sourcils. Elle ne m'avait jamais parlé de sa famille ou de proches. Elle avait fui, c'est tout ce que je savais. Je ne suis pas du genre à la forcer à parler, surtout qu'elle se renferme directement si on fait ça. Malgré sa fuite, elle avait l'air de tenir à cette cousine qui ressortait de l'ombre. J'essayais de la suivre pour la rassurer mais elle cherchait son téléphone. Une fois qu'elle l'avait attrapé elle vint seule se nicher dans mes bras et me donner un baiser. Je la serrais tendrement, sans rien dire particulièrement. Puis je tiltais. Elle avait dit Eli, non? Enceinte? Jusqu'aux yeux? Eli....zabeth? Oh non. En effet, je n'avais pas non plus envie de dire quelque chose non plus. Je passais au bleu pâle, j'suis sûr. Il fallait donc que Elizabeth, celle que j'avais vu hier, celle dont j'étais.. enfin ce n'était pas tant sa faute mais celle du truc qui lui sert de mari. Et il avait fallu que je le fasse. Que ça passe pour un accident.

Jade me fit reprendre mes esprits en se tournant vers moi pour me demander si je voulais venir avec elle. L'hôpital lui faisait revenir des idées qu'elle détestait, je le savais très bien. Je me râclais la gorge. Je fis oui de la tête puis j'arrivais enfin à ouvrir la bouche. oui oui je vais venir bien sûr. mais il faut que je te dise un truc sur le chemin. lui fis-je en prenant mon propre téléphone et mes clés. est-ce que ta cousine est mariée? enfin mariée à un... edward? tu sais? lui demandais-je alors, en montant dans la voiture, un peu bredouille. Il fallait que je la prévienne. Si c'était le cas, et que je croisais Edward, ça finirait forcément mal et je voulais que Jade soit au courant. Je savais de quoi était capable cet idiot et ce qu'il était capable de dire. Je ne voulais pas que Jade doute de quoique ce soit une seconde. si c'est elle il faut que je te dise... c'est fou comme le monde est petit... je ne m'entends pas très bien avec son mari.. enfin je le déteste à vrai dire. fis-je en démarrant la voiture. il faisait parti de ma bande à l'orphelinat, avec mon ex petite amie. Elle tenait à ce qu'il reste avec nous mais je ne pouvais pas le supporter. T'sais c'est le genre de type à se cacher quand le danger arrive, à se défiler, à faire la tafiole. enfin tout ce que je déteste, quoi. il se cachait dans la jupe de Nessa et ça m'énervait comme... comme personne ne pouvait m'énerver. Aujourd'hui il file la belle vie et est marié à Elizabeth qui mérite bien mieux, crois moi. fis-je. Je me râclais la gorge. il cache bien son jeu. c'est un lâche qui pisse dans son froc. on entendait bien combien je le détestais. même quand nessa a eu des ennuis, il a fait genre qu'elle appartenait à son ancienne vie et il n'a pas bougé un pouce. alors qu'elle aurait donné sa vie pour lui.... je gardais un moment de silence en reprenant fort ma respiration, serrant fort le volant. nous arrivions presque. enfin tu as compris, tu me connais. je ne peux pas le blairer. Du coup si c'est bien elle et que je le croise, ça risque de monter vite. je suis désolé d'avance mais au moins... tu sauras pourquoi. mais je n'ai rien contre elle, elle est adorable et pour tout te dire je l'apprécie bien. je me suis toujours dis que c'était dommage qu'elle soit avec lui. et maintenant que je sais que c'est ta cousine... enfin c'est fou. allons voir comment elle va. ça va aller lui fis-je en serrant sa main une fois garé, lui lançant un petit sourire. Nous sortions de la voiture direction l'hôpital, et direction la chambre d'Elizabeth. C'était sûr que c'était elle... Keller... Mon dieu. Je soupirais. Je serrais fort la main de ma petite amie. Pour moi aussi, ça allait être une épreuve. Surtout que je n'avais pas tout dis.
@Elizabeth B. Keller @Jade Simmons @Edward Keller  

léo, elizabeth, edward and jade

I REALLY REALLY NEED TO TALK TO YOU

Tu essayais de convaincre ton coeur que Elizabeth faisait partie de ton passé. Que de la revoir ici de changerait rien à votre histoire. C'était mieux pour elle et surtout toi-même de l'oublié. Mais pourtant, te voilà angoissé par un appel qui pourrait être banal. Son bienêtre t'interpellait aujourd'hui alors que un mois plus tôt tu réussissais à jamais penser à ce qu'elle était devenu. C'était trop douloureux d'aller fouiner dans le passé. Là, elle mène une vie bien mieux que tu aurais osé imaginer et tu crains que cette appel se mettait entre elle et son bonheur. Elle avait trop vu en si peu d'années sur terre pour qu'on lui vole le bonheur qu'elle s'était créé à Miami.
Les propos de Léo ne t'avaient pas trop interpeller. Tu ne pensais pas que ce qu'il avait à dire était directement lié à ta cousine. Dans la voiture pourtant, il te demande une question bien précise. Et Eli et toi étiez encore loin d'être proche. Tu hausses alors les épaules. Je sais qu'elle est marié, mais je ne sais pas à qui. Tu remarques alors qu'il semble aussi tendue que toi. Tu arques les sourcils quand il commence son discours en route pour l'hôpital. C'est bien le dernier endroit que tu veux revisiter.
Tu restes silencieuse. Tu n'avais pas vraiment grand chose à ajouter ou commenter. Tu pouvais entendre la colère dans sa voix. Une colère que tu ne pouvais pas comprendre puisque tu n'avais pas connu Léo à l'époque où il côtoyais le mari hypothétique de ta cousine. Tu hausses les épaules encore une fois. Je veux pas rester longtemps de toute façon Léo. Je comprends même pas on m'a contacté moi, j'veux juste m'assurer qu'elle et ton bébé vont bien. Ensuite, je me barre. Si c'est lui tu auras pas à le voir longtemps. Et tu peux attendre hors de la chambre si tu préfères. Peut-être qu'une partie de toi ne voulait pas savoir si Léo connaissait vraiment ta cousine. Au fond, tu étais peut-être un peu jalouse qu'il connaisse une partie de son histoire alors que tu as laissé derrière quand tu l'as laissé dans cette famille maudite pour fuguer. S'il savait, il te mettrait surement dans le même bateau que ce Edward. Peut-être qu'il t'en voudrait à toi aussi.
Dans l'hôpital, tu trouves rapidement de l'aide pour te faire guider jusqu'à la chambre. Tu frappes trois coup parce que tu n'es pas assez proche d'elle pour osé entrer sans t'annoncer. Ta main dans celle de Léo, tu n'es pas prête de lui parler de ta vie avant de fuguer, mais tu le devras peut-être plus rapidement maintenant qu'il rencontrait la seule famille que tu avais laissé derrière. Tu entends des pleures de bébé alors que quelqu'un semble venir à la porte. Ton coeur se serre tout en étant rassurer. Peut-être qu'elle avait simplement accouché et pour une raison que tu ne comprends pas, elle voulait te présenter son enfant.
@Elizabeth B. Keller @Léo P. Mills @Edward Keller  

Eli & Edward

just listen, please

L'entendre me dire de quitter c'était comme recevoir un couteau directement dans mon coeur. Je dirais que ça faisait tellement mal de se faire rejeter ainsi alors que tout ce que je voulais c'était son bien. Elle me dit par contre de repasser plus tard, j'imagine qu'elle avait besoin de temps, j'avais donc céder à sa demande et j'étais réapparu 3 heures plus tard pour aller la voir. Je restai quand même à une bonne distance puisqu'elle n'aimait pas les contacts physiques comme autrefois.  Je soupirai et elle parla la première... Elle me demanda de parler de moi pour essayer que sa mémoire revienne. Tout de suite ça me calma l'esprit, j'avais tant de choses à lui dire. Je rapprochai la chaise berçante et je pris place pour essayer de démêler notre histoire.

- Je vais parler de nous parce que sans toi, je ne suis personne. On s'est rencontré dans un groupe de soutien pour personnes ayant des difficultés à socialiser... Nous n'aimions aucunement le contact physique avec les autres personnes... On a commencé à se parler, on est d'abord devenus des amis, on passait des heures et des heures à se parler de n'importe quoi et on a trouvé tout de suite plein de trucs en commun, on aime l'art. On se faisait des dessins! Puis, on a fait un beau voyage ensemble aux îles turquoises, on a fait plein de trucs comme nager avec les dauphins, on a même danser moi qui danse comme un pied, imagine... Puis sur la plage, tu m'as embrassé et c'Est là que tout a changé... J'étais en couple, y'a une partie de moi qui avait aimer ça et l'autre partie qui me disait de pas faire ça à Lysianna... Bref, on a quitté et quand je suis revenu de voyage, ma petite amie de l'époque avait mis les voiles pour aller ailleurs donc... j'ai décidé de quitter pour me vider la tête et prendre soin de moi. Je suis allé au Tibet pour apprendre la méditation plus ancrée, contrôler mes visions et aider mes contacts physiques. Quand je suis revenu, je savais que je te voulais et ça nous a pris un certain temps, mais on était fous amoureux l'un de l'autre! On a prit notre temps, on s'est rapproché et on a pu se toucher sans problème... moi je n'avais pas de vision et toi tu pouvais tolérer tout ça. Notre amour a grandit, on a décidé de se marier dans un beau temple, vu que je suis Bouddhiste, puis on est parti en lune de miel au Canada... Puis tu es tombée enceinte et voilà Juliette est née de façon inattendue, mais elle est là, elle est notre enfant....

Que dire de plus? Notre histoire était merveilleuse et tout ce que j'espérais maintenant c'Est qu'elle se souvienne d'un truc, aussi minime soit-il... Elle n'a pas 18 ans, elle est une femme épanouie qui est maintenant maman. Je ne voulais pas faire de mouvement brusque, alors je m'étais levé et j'avais demandé la permission avant.

- Est-ce que ça te dit quelque chose? Est-ce que je peux te prendre la main?

Je la regardais quasiment en la suppliant et puis à cet instant précis une jeune femme suivit de Léo entrèrent dans la chambre. Tout de suite je sentis la colère monter en moi. Il n'avait pas d'affaire à se présenter ici, c'était ma femme! On ne s'entendait pas bien tous les deux. Je m'adressais immédiatement à Léo parce que je voulais qu'il s'en aille.

- Qu'est-ce que tu fais là? Tu t'en vas immédiatement sinon j'appelle la sécurité! C'est ma femme, tu n'as pas à être là.

Peu importe qui était la jeune femme, moi je voulais tout simplement que le mec sorte d'ici. S'il ne le voulait pas, j'allais sincèrement lui en coller un autre. Même si Eli ne me tolérait pas, je dirais que là, il dépassait vraiment les bornes.


 

léo, elizabeth, edward and jade

I REALLY REALLY NEED TO TALK TO YOU

Nous arrivions à l'hôpital et Jade m'avait dit qu'elle ne comptait pas rester longtemps. Cela m'arrangeait un peu, parce que si sa cousine s'avérait être Elizabeth, la copine d'Edward, nous n'allions pas passé un très bon moment. Je ne savais pas pourquoi elle l'avait appelé, peut-être à cause de son accident... Tout faisait son sens dans ma tête mais je ne pouvais pas en parler à Jade. Premièrement parce que je n'étais pas sûr que c'était bien elle, et ensuite parce qu'elle me détesterait sûrement. J'avais mes raisons de l'avoir fait, même si je m'en voulais d'avoir dû faire du mal à quelqu'un que j'apprécie. Je le faisais à cause d'Edward, c'était lui que je voulais punir. Ce qui me rassurait d'un côté, c'est que si elle appelait quelqu'un, c'est qu'elle était bien en vie. Jade aussi voulait s'en assurer apparemment, et elle parlait du bébé. Une vague de rage me revenait, me rappelant ce sentiment que j'avais eu la veille face à cette vision. Avoir imaginé Edward papa, alors que Jade avait dû le perdre de son côté. Je ne l'avais pas supporté et je ne le supportais pas plus aujourd'hui. Les mains sur le volant de la voiture, je tentais de chasser cette idée de ma tête pour éviter que Jade ne voit cette colère qui me prenait tout à coup.

Jade cherchait quelqu'un qui pourrait la mener à sa cousine. Elle me serrait la main. Je sentais bien que même si elle avait dû fuguer, loin de sa famille, loin d'Eli, elle avait l'air de tenir tout de même à elle. Je ne le mentionnais pas à voix haute car je savais que c'était un sujet sensible et je ne voulais en aucun cas forcer Jade à me dire quoique ce soit. Je me contentais d'être là pour elle, du mieux que je pouvais. Par dessus tout, je l'aimais et je voulais être là pour la rassurer dans cette épreuve. Elle m'avait plus tôt proposé de rester hors de la chambre mais elle avait dû oublier car elle m'emmenait directement à l'intérieur, après avoir toqué. Elle n'avait pas lâché ma main et je prenais une grande inspiration, c'était l'heure de vérité. Elle avait besoin de moi et je ne pouvais pas être égoïste avec elle. J'entendais des bruits de bébé. Il allait donc bien. On ne pouvait pas faire demi-tour maintenant, du coup? Non on entrait bien. Il fallait que je prenne sur moi. Il y avait une chance sur deux que je tombe sur Edward dans trois... deux... un...

Qu'est-ce que tu fais là? Tu t'en vas immédiatement sinon j'appelle la sécurité! C'est ma femme, tu n'as pas à être là.

Il en manquait pas une. Je voyais Elizabeth sur ce lit. Le bébé dans son berceau et Jade tétanisée sur ses deux pieds. Je serrais sa main, il fallait que je réponde. De toute façon, ça me rongeait. C'était vraiment un idiot, sans nom. Même là, il fallait qu'il fasse le gamin.

Tu réfléchis vraiment jamais Keller. Tu crois pas que Eli n'a pas besoin de ça, là? Oublie ma présence. Je suis là pour la femme que j'aime, moi. C'est elle que les médecins ont appelés et elle s'inquiète pour ta femme. j'insistais sur ces mots en me montrant moi, puis lui, sans trop insister sur le doigt. Je ne lâchais pas une milli-seconde l'autre avec celle de Jade, car j'en avais autant besoin qu'elle. Je pouvais arrêter de m'en vouloir. Elizabeth allait bien, le bébé aussi. Lui, il souffrait. Et je dois avouer que cette vision n'était pas trop mal. Les médecins ont appelés la cousine de ta "femme". Jade, ici présente, ma copine. Alors appelle la sécurité tu vas leur dire quoi? Il s'avère qu'on serait presque de la même famille, maintenant. oui il avait quand même fallu que je le dise, c'était trop drôle. Enfin, je ne m'en réjouissais pas mais, c'était la réalité. Je savais que ça allait le rendre dingue, et tant mieux. N'empêche que j'essayais de le remettre à sa place, dans la situation présente. Alors arrête de faire le lion majestueux, va, c'est ridicule. Sois juste présent pour elle, enfin essaie au moins. Elizabeth n'avait pas besoin de voir son mari tenter de rentrer dans un combat qu'il était sûr de perdre.
@Elizabeth B. Keller @Jade Simmons @Edward Keller  

Eli & Edward

just listen, please

J’avais demandé à Edward de quitter la chambre pour revenir plus tard. Je voyais que ça lui faisait de la peine mais j’avais besoin d’un peu de temps seule. Ce n’était pas encore arrivé depuis mon réveil et malgré tout, il me laissa à ma demande pour finalement revenir quelques heures plus tard et là, j’étais un peu plus calme, un peu plus propice à la conversation. Je lui demandai de me parler de lui et il décida plutôt d’expliquer notre histoire. Je l’écoutai donc attentivement en le regardant par moment - disons que sa beauté avait le don de m’intimider un peu et je le trouvais assez déstabilisant. Il était en train de me dire qu’on avait le même problème avec le fait de toucher les gens… et c’était ce qui nous avait rapproché. On était des amis puis c’était moi qui avait fait les premiers pas… mon dieu, ça me ressemblait tellement pas! On s’était ensuite marié et j’étais tombée enceinte. Ça voulait donc dire qu’on… qu’on avait du sexe ensemble lui et moi? Mon dieu.. c’était gênant! Je me raclai la gorge quelque peu.

« C’est tellement étrange d’entendre cette histoire, c’est comme si tu étais en train de me parler de mon futur… Ça veut… ça veut dire que je ne suis plus chez les McCallister? » demandais-je alors avec les yeux brillants d’espoir.  Ça faisait beaucoup à assimiler, et probablement que j’allais avoir d’autres questions mais pour l’instant, mon regard tomba au sol où la petite coquille était. « Juliette, c’est un joli prénom, elle est belle… et te ressemble! »

C’était bizarre d’avoir devant soi, un enfant, son propre enfant, que nous avons nous-même mit au monde sans pour autant avoir un souvenir d’avoir déjà été enceinte. C’était ma famille à moi, mais j’étais incapable de le ressentir ainsi, à mes yeux, elle était un bébé parmis tant d’autre et c’était blessant de s’imaginer ça, parce qu’un petit bébé ne devait jamais sentir que sa maman n’avait pas d’attachement envers elle. J’imagine que ça allait revenir, ça n’avait pas le choix de revenir et j’allais pouvoir l’aimer comme je voulais l’aimer. Doucement, Edward s’était approché de moi en me demandant si ça me disait quelque chose, s’il pouvait me tenir la main. Je restai un peu figée sur le coup et c’est à ce moment qu’on poussa la porte de la chambre où je vis apparaître Jade et un jeune homme. Aussitôt, je me redressai dans mon lit en souriant à ma cousine, on avait donc réussi à la contacter comme je l’avais demandé!

« Oh wow, Jade! T’es venue, t’es là! » Je lui offris mes bras pour qu’elle s’approche, elle semblait un peu troublée par tout ça, je ne comprenais pas trop pourquoi. C’était plus son habitude de me sauter dans les bras. « T’as grandis, t’es belle! Comment tu vas? »

À voir son visage, j’eus soudainement un petit doute. Et si… c’était bizarre pour elle d’être ici? Et si, à travers les années, nous n’étions plus aussi proches que dans mes souvenirs? Je ne pouvais pas penser que ça pouvait être le cas, c'était impossible puisqu’on était comme des soeurs. Toutes les deux contre le monde entier, c’était notre mot d’ordre! Puis, je captai un peu la réaction d’Edward à mes côtés qui ne semblait pas heureux de la présence du petit brun qui accompagnait ma cousine. Je tournai un peu la tête pour voir ce qu’ils se disaient, mon… mari voulait le faire quitter la salle alors que l’autre protestait en disant que c’était moi qui avait demandé à ce qu’on l’appelle.

« Je ne comprends pas ce qui se passe entre… entre vous vous deux mais je… j’Aimerais qu’on se calme, j’ai… vraiment mal à la tête… s’il vous plaît! » Je soupirai. «  J’ai… j’ai demandé à ce qu’on appelle Jade parce que c’est la seule personne dont j’ai le souvenir et j’avais besoin de trouver un repère. Tu m’en veux pas? » demandais-je, à Edward avant de regarder ma cousine et son petit-ami. « J’ai eu un accident de voiture il y a quelques jours, je me suis réveillée il n’y a pas longtemps avec la mémoire qui fait défaut, je me souviens plus de rien après mes 18 ans… »


 

léo, elizabeth, edward and jade

I REALLY REALLY NEED TO TALK TO YOU

Vous voilà dans cette chambre que tu craignais depuis le coup de file. À peine une minute que les voix monte. Edward, tu le connais pas du tout, mais tu entends la colère dans sa voix. Te demandant même son côté de l'histoire entre lui et Léo. Tu comprends totalement la rage de ton copain et tu le crois s'il dit qu'il n'est pas bon pour ta cousine. Tu cherches juste à comprendre pourquoi il a si peur de Léo. Après tout, pour réagir si facilement, il doit être inquiet.
Tu as l'habitude de crier pour toi-même. De mordre avant même qu'on se soit attaqué à toi, mais Léo était là pour ça aujourd'hui. Ta main dans la sienne, tu es figée sur place. Les cris te font rien, c'est surtout le bébé que tu aperçois qui brise ton coeur. Égoïstement, c'est ta blessure que tu vis alors que c'est ta cousine qui a besoin de toi. Tu as longtemps refuser de créer une image mentale de toi avec ton bébé et maintenant que tu l'as perdu, tu te retrouves à rêver d'avoir un ventre rond. D'approché du jour où toi aussi tu rencontrait ton fils. Parce que étrangement, tu étais persuadé que tu aurais un petit garçon. La voix de Léo te ramène sur terre. On ne restera pas longtemps. On vient pour Elizabeth. Elle prend d'ailleurs la parole. Ta main quitte le confort de celle de Léo pour t'approcher d'elle. Tu le prends dans tes bras alors que tu n'as plus l'habitude de le faire. Depuis ta fugue, tu gardes tes distances avec tout le monde. Parce que comme elle, tu n'as jamais aimé le touché des gens. Il avait que Léo qui te rendait à l'aise. C'était sans doute pour ça que tu avais consommé de la drogue aussi longtemps.
Tu ouvres la bouche, mais rien ne sort. Comment répondre à Elizabeth qui a oublié ce que tu lui a fais. Je vais bien. Tu voulais lui renvoyer la question et vu son état, tu n'avais pas besoin de le faire.
Elle mentionne ses dix-huit ans et te ramène six ans plus tôt. Alors que tu étais encore plus gamine. Prise avec elle dans un monde infernale. J'ai vingt ans maintenant. Elle avait vingt ans quand tu as fuit. Tu ne peux pas l'aider, tu connais rien à la vie qu'elle a bâti. Tu pourrais aucunement l'aider à te souvenir de ce qu'elle a perdu. J'ai quitter la maison quand j'avais seize ans. Il y a quatre ans. Tu te détestes de l'avoir laissé derrière depuis tout ce temps et maintenant tu dois lui faire revivre la douleur qu'elle a subit quand elle a trouvé ton lit vide. Tu l'imagines espéré des nouvelles, souhaiter que tu reviennes la chercher. Mais rien. C'est six ans plus tard que le hasard vous à mis sur le même chemin dans un parc. On n'a perdu contact après. Je ne connais même pas ton mari pour dire vrai. Avant la semaine dernière, j'avais aucune idée que tu vivais toi aussi à Miami. On s'est croisé dans un parc. Ça te dit quelque chose? Tu veux qu'elle se rappelle parce que ça serait encore plus égoïste de ta part de souhaité qu'elle ait laissé tout derrière incluant un de tes pires regrets.
Son petit trésor se met à pleurer. Au bord du lit de ta cousine, tu lèves les yeux, mais les remets rapidement sur la nouvelle maman. Tu avais eu des contractions. Tu avais hâte de la rencontrer. Un homme avait voler ton sac. Tu peux que lui décrire votre dernière rencontre puisque c'est la seule qui est récente. Après ses vingt ans, elle n'a jamais eu de tes nouvelles. Tu te sens incapable de parler de la vie que vous aviez avec cette famille qui abusait de vous. Tu en avais jamais parler à personne et tu ne croyais pas que c'était l'endroit où le moment pour toi d'avoué à ton copain ce qui t'avait poussé à fuguer. Tu avais dû laissé Elizabeth derrière et il te trouverait surement aussi horrible que tu te voyais.
@Elizabeth B. Keller @Léo P. Mills @Edward Keller  

Eli & Edward

just listen, please

Pour récupérer ma femme comme avant, j'étais prêt à faire beaucoup de choses. Maintenant qu'elle était plus calme, elle me demanda de lui parler d'elle, mais je voulais plutôt lui parler de nous parce qu'elle était tout pour moi. Je lui racontai du début à maintenant, ce que nous avions vécu ensemble dans l'espoir qu'elle se souvienne de quelque chose.

- Non tu es sorti de cet enfer Eli... Tu vas mieux et on s'aime vraiment beaucoup tous les deux.

Puis, elle trouvait que Juliette c'était un beau prénom et qu'elle me ressemblait, ça me fit quelque chose l'entendre parler de notre fille comme ça. Elle ne pouvait ne pas l'aimer, c'était sa fille! Ça me rendait heureux.

- Elle te ressemble encore plus je dirais!

Je voulais maintenant me rapprocher d'Eli pour lui toucher et espérer que ça provoque quelque chose, mais au lieu de ça je vis entrer dans la chambre une jeune femme que ma femme accueillit comme Jade! Wow! Je ne m'attendais pas à ça et surtout pas de voir Leo derrière elle. Tout de suite, je me suis sentis menacé voire insulté de sa présence ici. Je ne voulais surtout pas qu'il reste alors je lui dis de s'en aller. Je ne comprenais pas sa présence ici jusqu'à ce qu'il m'expose qu'il était l'amoureux de Jade. Ça ne me faisait pas plus plaisir. Je fronçai les sourcils en l'entendant dire de me calmer les nerfs! C'était vraiment déplacé de faire ça ici et je le savais bien. Elizabeth intervenu immédiatement et je dirais que ça eut l'effet immédiat de me calmer.

- Je suis désolé... Non je ne t'en veux pas...

On était juste pas en bon terme Léo et moi et elle n'avait pas à subir ça dans la chambre dans son état. Je me dirigeai tout simplement vers Juliette pour me concentrer sur elle maintenant. Je voulais pouvoir écouter aussi ce qui allait être dit ici. Je la pris dans mes bras, elle était réveillée. Je me suis questionné à savoir qui avait volé son sac. Pas question que Léo s'approche de moi!